20 décembre 2025 |

Ecrit par le 20 décembre 2025

Des étés de plus en plus longs

Le solstice d’été, qui a lieu le 21 juin, marque le jour le plus long de l’année et le début de l’été astronomique dans l’hémisphère Nord. Si l’été météorologique démarre lui officiellement le 1er juin, cette saison tend à pointer le bout de son nez de plus en plus tôt avec les effets du réchauffement climatique. En témoigne notamment les températures estivales relevées en France au cours du mois de mai 2022, qui a été le mois de mai le plus chaud et le plus sec jamais mesuré dans l’Hexagone, détrônant mai 2011 de près de 1°C.

Dans une étude récente portant sur la manière dont le changement climatique affecte les saisons dans l’hémisphère Nord, une équipe de scientifiques chinois a révélé que la durée moyenne de l’été sous nos latitudes est déjà passée de 78 à 95 jours entre 1952 et 2011, tandis que celle de l’hiver a diminué de 76 à 73 jours. Les chercheurs ont défini le début de l’été comme le moment où apparaissent des températures se situant dans les 25 % les plus chaudes enregistrées pendant la période étudiée, et l’hiver, lorsque les températures tombent dans les 25 % les plus froides. Le printemps et l’automne sont définis comme les périodes de transition entre ces deux saisons.

En utilisant des modèles climatiques, ils ont ensuite cherché à prédire comment les saisons pourraient évoluer à l’avenir si l’humanité échoue à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Selon l’un des scénarios les plus pessimistes du GIEC, le RCP 8.5, qui prévoit une poursuite de la hausse des émissions dans les prochaines décennies, les étés pourraient durer jusqu’à 6 mois (166 jours) d’ici la fin du siècle dans l’hémisphère Nord. Dans ce scénario, les hivers dureraient alors moins de deux mois, et les saisons de transition, le printemps et l’automne, seraient également nettement plus courtes qu’aujourd’hui.

Si la perspective d’étés plus longs peut sembler agréable au premier abord pour les amateurs de soleil, une telle déformation des cycles saisonniers est amenée à perturber l’équilibre des écosystèmes, en impactant par exemple négativement la production agricole ou les probabilités d’apparition de maladies transmises par les moustiques. Des étés plus longs signifient également des vagues de chaleur, des tempêtes et des incendies de forêt plus fréquents, faisant peser un certain nombre de risques accrus pour l’humanité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

Au lendemain des élections législatives 2022, la coalition de partis soutenant le président Emmanuel Macron (Ensemble !) n’a obtenu qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale, soit 245 sièges selon le Ministère de l’Intérieur, loin derrière le seuil des 289 sièges permettant de décrocher la majorité absolue. La Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) emmenée par Jean-Luc Mélenchon arrive en deuxième position avec 131 sièges, devant le Rassemblement national de Marine Le Pen, qui a créé la surprise en passant devant Les Républicains, avec 89 sièges remportés contre 61 pour le second.

Il s’agit de la première fois lors d’un scrutin majoritaire sous la Vème République qu’un parti d’extrême-droite franchit le seuil des quinze députés nécessaires pour former un groupe parlementaire dans l’hémicycle. Le précédent remonte au scrutin proportionnel de 1986, lorsque que le FN de Jean-Marie Le Pen avait réussi à décrocher 35 sièges au Palais-Bourbon.

Avec 46,2 % des inscrits qui sont aller voter au second tour (et 47,5 % au premier), la participation électorale a été un peu plus élevée qu’en 2017 mais reste historiquement basse pour ce type d’élections. Concernant la représentation des femmes au parlement, la nouvelle Assemblée nationale compte 362 hommes (62,7 %) et 215 femmes (37,3 %), soit un hémicycle un peu moins féminisé que celui issu des législatives de 2017, où les femmes occupaient 39,5 % des sièges.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

Lorsqu’il s’agit de prendre une décision d’achat, la plupart des gens font généralement confiance à l’opinion de leur cercle social : famille, amis ou collègues. Mais ils sont aussi de plus en plus nombreux à suivre les recommandations des influenceurs, ces blogueurs, youtubeurs et instagrameurs qui partagent leur vie avec les internautes sur les réseaux sociaux.

Selon les enquêtes du Global Consumer Survey de Statista, représentatives de la population en ligne, c’est actuellement au Brésil, en Chine et en Inde que les influenceurs semblent avoir le plus d’influence sur les choix des consommateurs. Si la part des internautes déclarant avoir acheté un produit suite à une publicité de ce genre a augmenté au Brésil et en Inde ces dernières années, elle a en revanche diminué en Chine, tout en restant relativement élevée (34 %).

Dans la plupart des autres pays, la tendance à suivre les conseils des influenceurs sur les réseaux sociaux pour un achat semble moins répandue : environ 10 à 20 % des internautes. Mais elle gagne également du terrain. Parmi les Européens, ce sont les Italiens qui affichent le taux d’influence le plus élevé : 22 % d’entre eux ont déclaré avoir effectué un achat parce qu’une célébrité ou un influenceur en avait fait la promotion en 2022. En France, ce chiffre s’élève à 13 %, en hausse de quatre points de pourcentage sur trois ans. C’est au Danemark et au Japon que les gens se disent parmi les moins enclins à se laisser influencer par ce type de publicité (8 % actuellement).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

Bien que le volume de ses exportations de combustibles fossiles ait diminué depuis l’invasion de l’Ukraine fin février, la Russie gagne actuellement plus d’argent en vendant son pétrole, gaz et charbon qu’il y a un an. Ceci s’explique par la flambée des prix de l’énergie sur le marché mondial, une hausse qui s’était enclenchée avant même le début de la guerre en Ukraine.

Selon les données du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un centre de recherche basé en Finlande, les recettes récoltées par la Russie grâce à la vente de ses ressources énergétiques étaient 40 % plus élevées en mai 2022 qu’à la même période l’an dernier (où la plupart des prix avaient retrouvé leurs niveaux pré-pandémiques). La baisse des exportations due aux sanctions occidentales et les rabais que le pays accorde sur ses combustibles fossiles lui coûtent cher, avec une perte évaluée à près de 200 millions d’euros par jour. Mais parallèlement, l’explosion des prix a fait gonfler la valeur de ses exportations quotidiennes de 447 millions d’euros, faisant plus que compenser le manque à gagner.

Le rapport du CREA montre que ce sont les flux de matières premières énergétiques à destination de l’Union européenne qui ont le plus diminué, avec une valeur d’exportations quotidiennes qui a baissé d’environ 110 millions d’euros entre février-mars et mai 2022. Parmi les pays qui ont le mieux réussi à réduire leur dépendance à l’égard de la Russie ont peut citer, entre autres, la Pologne, la Finlande, la Lituanie, l’Espagne et l’Italie. Entre le début de l’invasion, en mars, et le mois dernier, les recettes quotidiennes de l’ensemble des exportations énergétiques russes ont ainsi diminué de près de 100 millions d’euros.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

Les effets de la guerre en Ukraine se font sentir sous bien des aspects. La Russie et l’Ukraine exercent une influence majeure sur l’économie mondiale en raison du rôle qu’elles jouent en tant que principaux fournisseurs d’un certain nombre de matières premières essentielles : des combustibles fossiles aux denrées agricoles, en passant par plusieurs métaux indispensables dans l’industrie.

Comme détaillé dans les dernières « Perspectives économiques de l’OCDE » : « À eux deux, ces pays représentent environ 30 % des exportations mondiales de blé, 15 % des exportations de maïs, 20 % pour les engrais minéraux et le gaz naturel, et 11 % pour le pétrole. De surcroît, les chaînes d’approvisionnement mondiales sont tributaires des exportations russes et ukrainiennes de métaux précieux ».

En conséquence, les prix de bon nombre de ces matières premières ont fortement augmenté depuis le lancement de l’invasion russe, le 24 février 2022. Comme le met en avant notre graphique, c’est le cas notamment du charbon et du blé, dont les prix ont connu une hausse moyenne comprise entre 60 % et 70 % (variation entre le cours moyen de janvier et celui sur la période allant du début de l’invasion russe jusqu’au 1er juin). L’envolée des prix est également importante pour d’autres matières premières stratégiques, comme le gaz et le pétrole (de 25 % à 55 %), mais aussi des métaux comme le nickel et le platine (entre 21 % et 47 %).

Cette flambée généralisée des prix et les perturbations qui pourraient en découler auront des répercutions importantes pour de nombreuses économies, notamment pour les pays émergents et en développement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

Sur les terres comme sur les mers, la fonte des glaces s’est accélérée partout dans le monde sous l’effet du changement climatique. Conséquence de l’augmentation du ruissellement, mais aussi de la dilatation de l’eau liée au réchauffement, le niveau des océans ne cesse de grimper.

Selon les observations satellitaires de la NASA, le niveau moyen des mers du globe a ainsi augmenté d’environ 10 centimètres depuis 1993. La hausse a globalement été assez constante au cours de la période d’observation, avec une élévation moyenne de 3,5 mm par an, soit un peu plus d’1 cm tous les 3 ans. Comme le montre notre graphique, la tendance semble néanmoins s’accélérer, puisque le niveau des océans a grimpé de plus de 5 mm par an en moyenne au cours de la décennie 2011-2021.

D’ici la fin du siècle, les experts tablent sur une élévation du niveau des mers comprise entre 60 cm et un peu plus d’1 mètre en fonction des différents scénarios de réchauffement global. Les zones côtières densément peuplées seront directement menacées et 300 millions de personnes pourraient être affectées dans le scénario le plus optimiste. Les chercheurs estiment que l’Asie sera le continent le plus durement touché.

En Europe, La Haye, Amsterdam et Londres devraient être les zones urbaines les plus menacées, alors que des villes françaises comme Bordeaux et Marseille seront également affectées. Pour plus d’informations sur le sujet, vous pouvez consulter notre DossierPlus « L’impact de la montée des eaux sur l’immobilier en Europe » (en anglais).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

En annonçant le lancement d’une fonctionnalité qui permettra aux utilisateurs d’Apple Pay de répartir le coût d’un achat en plusieurs paiements, Apple s’apprête à faire son entrée sur le marché du « buy now, pay later » (acheter maintenant, payer plus tard). Contrairement à la concurrence, l’entreprise californienne ne fera pas appel à une banque pour offrir ce service financier, mais passera par sa filiale Apple Financing LLC, qui a reçu les licences nécessaires aux États-Unis pour vendre des crédits à ses clients.

En France, l’utilisation d’Apple Pay n’est guère répandue. Seuls 11 % des acheteurs en ligne interrogés dans le cadre des enquêtes du Global Consumer Survey de Statista ont indiqué avoir réglé un achat avec ce service au cours des 12 derniers mois. Le numéro un incontesté du paiement en ligne en France reste de loin PayPal, utilisé par 90 % des répondants. Le deuxième service le plus utilisé pour les paiements en ligne est Amazon Pay (14 %), tandis que Paylib et Google Pay complètent le top 5.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

C’est une page de l’histoire du Web qui se tourne. Après 27 ans de bons et loyaux services, le navigateur Internet Explorer cessera définitivement de fonctionner mercredi 15 juin. Microsoft avait annoncé la fin de son navigateur l’année dernière, en rappelant « que le futur d’Internet Explorer sur Windows 10 est Microsoft Edge ».

Navigateur Internet le plus utilisé dans le monde de la fin des années 1990 jusqu’en 2012 (avec un pic à 95 % de parts de marché en 2004), Internet Explorer a aujourd’hui presque complètement disparu des écrans. Comme le montre notre graphique basé sur les données de StatCounter, la part de marché de ce navigateur historique est tombée en dessous de 1 % au mois de juin.

Son successeur, Microsoft Edge, lancé en 2015, avait déjà supplanté Internet Explorer sur la plupart des ordinateurs Windows. Boudé par les utilisateurs à ses débuts, Edge progresse depuis 2020 et capte désormais un peu plus de 10 % du trafic mondial. Le navigateur de Microsoft reste toutefois encore très loin de Google Chrome, qui domine toujours le paysage avec plus de deux tiers des parts de marché. Quant à Safari (Apple), il représente 9 % du trafic sur ordinateur, suivi par Mozilla Firefox, qui a vu ses parts de marché fondre de 25 % à moins de 8 % en dix ans.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Des étés de plus en plus longs

Le marché de l’immobilier, comme bien d’autres secteurs, a subi d’importantes évolutions suite à la pandémie de Covid-19. Si l’attractivité des taux des crédits a permis à de nombreux Français de devenir propriétaires au cours des dernières années, le pouvoir d’achat immobilier a néanmoins globalement baissé entre 2017 et 2022.

D’après une étude de la société de courtage Meilleurtaux réalisée dans 18 grandes villes françaises, la surface habitable qu’un ménage peut acheter a diminué en moyenne de 10 mètres carrés en cinq ans, soit l’équivalent d’une chambre de taille standard. Ces calculs se basent sur un remboursement de crédit de 1 000 euros par mois, une capacité d’emprunt sur 20 ans et les taux moyens durant la période étudiée (1,65 % en 2017, 1,50 % en 2019 et 1,25 % en 2022).

Comme le révèle notre graphique, la baisse de superficie moyenne finançable est particulièrement marquée dans plusieurs villes de province localisées dans l’ouest. Réputée pour sa qualité de vie et située à 1h30 de Paris en TGV, Angers a été prise d’assaut pendant la crise sanitaire, ce qui a participé à l’explosion du prix des logements. La capitale de l’Anjou a ainsi connu une diminution de pouvoir d’achat correspondant à 36 mètres carrés de surface habitable entre 2017 et 2022, soit le plus fort déclin de l’étude. Derrière Angers, on retrouve Rennes, Le Havre, Toulouse, ou encore Nantes, avec une baisse moyenne comprise entre 13 et 16 mètres carrés sur cinq ans.

En comparaison, la perte de pouvoir d’achat immobilier est plus modeste à Paris, soit environ 4 mètres carrés depuis 2017. « Paris reste évidemment une ville très chère pour l’immobilier », souligne Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, « mais la superficie moyenne finançable ne baisse finalement pas énormément. En cause : le Covid, qui a également fait son effet avec de nombreux urbains qui ont opté pour les villes secondaires ».

Deux villes font figure d’exception dans l’étude : Le Mans et Nîmes, ces dernières ayant vu leur surface moyenne d’achat augmenter de respectivement 6 m² et 1 m² entre 2017 et 2022.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/68/   1/1