Les fêtes de fin d’année approchent à grand pas. Dans moins de deux semaines, des millions de familles autour du monde se retrouveront pour célébrer Noël. Et, comme le montre notre infographie, certaines traditions de Noël sont populaires autour du monde.
Des pays inclus dans l’enquête de Statista, quatre considèrent le sapin de Noël comme la tradition la plus importante des fêtes : le Mexique, où 69 % des personnes interrogées le jugeaient indispensable au réveillon, le Royaume-Uni (61 % des répondants), le Brésil (58 %) et les États-Unis (50 %). Au Brésil, le même pourcentage de personnes disaient également considérer le fait de décorer leur maison avec des guirlandes comme un élément essentiel des fêtes de fin d’année. Pour ce qui est de nos concitoyens, ils étaient une majorité (65 %) à considérer les cadeaux comme la tradition la plus importante des fêtes de fin d’année ; venaient ensuite décorer sa maison (49 %), puis les marchés de Noël (48 %).
Avec le pouvoir d’achat, les retraites sont l’un des thèmes politiques les plus débattus en France ces dernières années. L’espérance de vie de la population est un indicateur qui revient souvent dans les débats sur l’âge légal à fixer pour le départ à la retraite. En partant du principe que l’espérance de vie sans souffrir d’incapacité est encore plus pertinente, nous avons cherché à calculer le nombre d’années que les Européens peuvent espérer profiter de leur retraite en bonne santé.
En moyenne, dans les 29 pays européens présentés sur notre carte, l’espérance de vie en bonne santé après la retraite se situait autour de 12 ans en 2022 (UE-27 : 11,7 ans), pour un âge effectif moyen de sortie du marché du travail qui était de 63 ans.
Les Norvégiens, les Slovènes et les Luxembourgeois étaient ceux qui pouvaient espérer profiter de leur retraite en bonne santé le plus longtemps (15 à 16 ans en moyenne). Les Maltais, les Belges, les Français et les Suédois (14 à 15 ans) se situaient également au-dessus de la moyenne européenne. Dans le détail, les deux nations scandinaves, Malte, la Slovénie, la France et la Belgique, font partie des huit pays de la région étudiée qui affichent la plus longue espérance de vie sans incapacité après 65 ans. D’autres indicateurs, comme l’âge moyen de sortie du marché du travail, influencent également le nombre moyen d’années en bonne santé que l’on peut espérer vivre une fois retraité. Par exemple, c’est au Luxembourg et en Slovénie que l’on trouve l’âge effectif moyen de sortie du marché du travail le moins élevé (autour de 60 ans).
Les moins bien lotis sont les retraités baltes, portugais et roumains pour lesquels l’espérance de vie sans incapacité est inférieure à 10 ans. Elle descend même à moins de 7 ans en Estonie et à 5 ans en Roumanie. Ces moyennes nationales sont la conséquence d’une combinaison entre un âge moyen de départ à la retraite tardif (65 ans ou plus) et des indicateurs de santé médiocres au sein de la population.
Il est important de souligner qu’il s’agit de moyennes à l’échelle des pays et que les durées varient selon les catégories socioprofessionnelles et le niveau de vie. En France par exemple, si l’on regarde l’espérance de vie générale, les chiffres de l’Insee montrent que les ouvriers vivent en moyenne 6 ans de moins que les cadres, et que les 5 % les plus pauvres meurent en moyenne 13 ans plus tôt que les 5 % les plus fortunés.
Enrichi d’études plus fines sur l’espérance de vie en bonne santé selon les métiers, cet indicateur pourrait éventuellement permettre de construire des systèmes de retraite plus équitables et transparents.
Selon l’indice de perception de la corruption publié par Transparency International, la France occupe actuellement la vingtième place du classement des pays les moins corrompus au monde (sur 180 étudiés), avec un score qui n’a presque pas progressé ces dix dernières années. Dans son dernier rapport annuel d’activité, l’Agence française anticorruption souligne que « différentes enquêtes statistiques récentes montrent que le phénomène d’atteinte à la probité demeure prégnant en France et suscite une forte réprobation ». En 2023, d’après le baromètre européen sur la corruption, 69 % des Français considéraient que la corruption était un phénomène répandu en France, et 58 % estimaient que la plupart des hommes et femmes politiques étaient corrompus. Un sentiment qui était partagé dans l’ensemble des milieux sociaux.
Selon les chiffres les plus récents de l’Agence française anticorruption, en 2022, 502 infractions relevant du champ des atteintes à la probité ont débouché sur la condamnation de personnes physiques en France, contre 451 en 2021. Comme le montre notre infographie, il s’agit du nombre le plus élevé enregistré au cours de la période étudiée (2016-2022), durant laquelle un peu plus de 400 condamnations ont été prononcées pour ce type d’infractions en moyenne chaque année. La plupart des condamnations ont concerné des affaires de corruption, active ou passive (42 %), de détournements de biens publics par dépositaire (24 %) et de prise illégale d’intérêts (12 %). Ensemble, ces trois types d’infractions ont représenté près de 80 % des près de 3 000 condamnations tombées en France pour atteinte à la probité entre 2016 et 2022.
Le visage de la corruption en France Si la corruption affecte le plus fortement les pays pauvres et instables politiquement, l’ONG a pointé du doigt ces dernières années la stagnation de plusieurs pays occidentaux dans les progrès réalisés contre ces pratiques illégales. La France en fait notamment partie, avec un score dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International qui fait du surplace depuis plus de dix ans. Mais quel est le visage de la corruption dans l’Hexagone ?
Sur les plus de 1 300 affaires de corruption recensées en France par l’ONG en date de décembre 2024, on remarque que ces activités illicites semblent particulièrement répandues dans le milieu politique, et en particulier à l’échelon municipal (maires, adjoints et conseillers), qui concentre à lui seul 39 % des affaires. En seconde position, on trouve les entreprises et leurs dirigeants, représentés dans 21 % des affaires étudiées, suivis par les employés de la fonction publique (17 % en combinant la fonction publique d’État et territoriale). Quant aux types d’infraction les plus fréquentes, c’est le détournement de fonds publics qui arrive en tête, puisqu’il concerne 27 % des cas recensés par Transparency International. Suivent ensuite les conflits d’intérêt et l’ingérence (20 %), l’escroquerie et la fraude (17 %), ainsi que le faux et usage de faux (17 %).
Dans un rapport rendu public en février 2024, la Cour des Comptes appelle les stations de ski et les collectivités de montagne à une prise de conscience face au réchauffement climatique. Selon les conclusions du rapport : « le modèle économique de ski français s’essouffle » ; « le changement climatique a d’ores et déjà un impact significatif sur les finances publiques locales » ; « la production de neige [artificielle] ne suffira plus ». D’après la Cour des Comptes, les domaines skiables français n’ont pas suffisamment pris en compte les effets du réchauffement climatique qui se font déjà ressentir, et seules quelques stations pourraient espérer poursuivre leurs activités au-delà de 2050.
Comme le montre notre infographie, basée sur les données des domaines skiables de France et de quatre autres pays européens, les stations d’Autriche, de France, d’Italie et de Suisse (qui font partie des six pays accueillant le plus de touristes de sports d’hiver au monde), ont toutes recours en bonne partie aux canons à neige. L’activité de l’ensemble des domaines skiables alpins – qui regroupent plus de 1 600 stations et 11 000 remontées mécaniques – ne peut en effet plus se satisfaire de la neige naturelle depuis longtemps.
Ainsi, à la fin de la saison 2023-2024, selon les données des gestionnaires des stations, 90 % de toutes les pistes situées dans les Alpes italiennes avaient eu recours à la neige artificielle. Les stations autrichiennes et suisses s’appuient également en grande partie sur les canons à neige : 75 % des pistes en Autriche et 54 % en Suisse l’hiver dernier. En France, le taux s’élève à 40 % sur l’ensemble des domaines skiables. En Allemagne, en revanche, on mise encore en grande partie sur la neige naturelle : trois quarts des pistes n’utilisent pas de canons. Si ce pays compte le plus de stations de ski en Europe, il est important de préciser qu’elles sont beaucoup plus petites que chez ses voisins (1 800 remontées mécaniques en Allemagne, contre plus de 3 000 en France et en Autriche).
Le tourisme de montagne est une source de revenus importante pour de nombreux pays, mais également pour l’industrie des articles de sport. Selon les estimations de Statista, le chiffre d’affaires mondial des équipements de sports d’hiver s’élevait à environ 12 milliards d’euros en 2022. Cependant, l’utilisation croissante des canons à neige artificielle en raison du changement climatique fait progressivement évoluer les regards sur l’impact environnemental des sports d’hiver, en particulier auprès des plus jeunes, qui ont tendance à se détourner de la pratique du ski ces dernières années.
Selon un dossier de la Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA), près de 1 000 litres d’eau sont nécessaires pour produire environ 2,5 mètres cubes de neige artificielle, soit environ un million de litres d’eau pour un hectare de piste. Les écologistes pointent ainsi du doigt l’épuisement progressif des réserves d’eau potables en montagne pour permettre l’enneigement artificiel, mais aussi l’érosion des sols et les atteintes à la biodiversité par la construction de bassins de collecte. D’après les chiffres du réseau de transport d’électricité RTE, la consommation électrique annuelle nécessaire a l’approvisionnement en neige artificielle des domaines skiables français est de plus de 110 GWh, ce qui représente l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 25 000 foyers.
Les stations de ski face au défi du changement climatique L’Alpe du Grand Serre (Isère), Le Grand Puy (Alpes-de-Haute-Provence), Notre-Dame-du-Pré (Savoie), Le Tanet (Vosges)… Nombreuses sont les stations de ski françaises à avoir annoncé ne pas rouvrir leurs remontées mécaniques cette saison. La faute à des difficultés financières, mais également à la raréfaction de la neige dû au réchauffement climatique, qui affecte plus durement les petites structures que les grandes.
Comme le montre notre infographie, basée sur des données du laboratoire scientifique Labex ITTEM (Pierre-Alexandre Métral) publiées par le magazine Slate, le pic du nombre de stations de ski en activité en France a été atteint au début des années 1990 : plus de 500. Un lent déclin a ensuite débuté, avec en moyenne deux à trois fermetures enregistrées par an, les stations fermées n’étant plus remplacées par de nouvelles ouvertures. En 2019, avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe le secteur, il restait encore un peu plus de 400 domaines skiables en service. Sur les fermetures recensées au cours des trente dernières années, près de la moitié (45 %) auraient été causées par le manque d’enneigement. Parmi les autres raisons, on trouve la concurrence entre les stations, la mauvaise gestion financière ou encore le recul de la pratique du ski chez les jeunes.
Dans le détail, ce sont les massifs de moyenne montagne (entre 1 000 et 2 000 mètres) qui ont enregistré le plus de fermetures de domaines, étant naturellement davantage touchés par le recul de l’enneigement en raison de leur basse altitude. Mais si les stations des Alpes, souvent situées en haute altitude, sont globalement mieux protégées, elles comptent aussi leurs victimes, en témoigne la fermeture de l’Alpe du Grand Serre cette année. D’autres domaines skiables français sont malheureusement aussi sur la sellette à l’heure actuelle, et la tendance à la diminution du nombre de stations devrait se poursuivre dans les années à venir.
Le changement climatique est plus brutal dans les régions de montagne qu’ailleurs. Depuis la fin du XIXe siècle, la température a ainsi augmenté de 2°C dans les Alpes et les Pyrénées françaises, contre +1,4°C en moyenne dans le reste du pays, selon Météo-France. Comme le montre également notre infographie, la durée moyenne d’enneigement annuel à 1 800 m dans les Alpes du Nord (moyenne glissante sur dix ans, couverture d’au moins 1 mètre) est passée d’environ 120 jours entre 1970 et 1990, à environ 90 jours depuis 2010, ce qui correspond une perte moyenne d’enneigement d’environ un mois par saison d’hiver.
Dans un rapport publié plus tôt cette année, la Cour des Comptes a pointé du doigt l’essoufflement du modèle économique du ski français. Face au réchauffement climatique, l’institution se montre inquiète pour l’avenir des stations et des communes de montagne concernées : « le changement climatique a d’ores et déjà un impact significatif sur les finances publiques locales » ; « la production de neige [artificielle] ne suffira plus ». La saison dernière (hiver 2023-2024), il est estimé que 40 % des pistes dans les domaines skiables français ont eu recours à de la neige artificielle.
Le pacte civil de solidarité (Pacs) a vingt-cinq ans cette année. Instauré sous le gouvernement Jospin en novembre 1999, afin, entre autres, de protéger les couples de même sexe, il a progressivement été plébiscité par les couples hétérosexuels, si bien qu’aujourd’hui, on compte presque autant de Pacs conclus chaque année que de mariages. Comme le met en avant notre infographie, basée sur le dernier bilan démographique de l’Insee, ceci est lié au fait que l’institution du mariage tend à s’éroder en France, tandis que le Pacs connaît lui une montée en puissance.
En 2022 comme en 2023, autour de 242 000 mariages ont été prononcés en France. Un chiffre en baisse par rapport à la moyenne qui était mesurée au début du XXIe siècle – 266 000 unions par an entre 2002 et 2012 – et très loin des plus de 300 000 mariages célébrés au passage à l’an 2000. À l’inverse, au cours des vingt dernières années, le nombre de Pacs conclus chaque année a été multiplié par huit, passant d’environ 25 000 en 2002, à près de 210 000 en 2022. Depuis sa création, le nombre de Pacs a dépassé une fois celui des mariages : en 2020, une année qui était peu propice aux festivités nuptiales.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir.
Comment la fécondité évolue-t-elle en Europe ? En 2022, dernière année pour lesquelles les données d’Eurostat sont disponibles, le nombre moyen d’enfants par femmes dans l’Union européenne (UE) était de 1,46. Un chiffre en légère baisse par rapport au début de la décennie précédente (1,54 en 2011) et qui est insuffisant pour que la population européenne se renouvelle d’elle-même, hors apport migratoire. En effet, le seuil de renouvellement des générations est estimé à 2,05 enfants par femme – un taux dont les Européens sont aujourd’hui loin. Dans quels pays de l’UE les taux de fécondité sont les plus élevés, et comment ont-il évolué au cours de la décennie écoulée ?
Comme le met en avant notre infographie, les tendances sont très variables selon les pays. De 2011 à 2022, certains pays, comme la Roumanie, la Tchéquie et l’Allemagne, ont ainsi vu leur taux de fécondité augmenter (de 5 à 15 %), tandis que dans d’autres pays, comme la France, l’Italie, l’Irlande et la Finlande, il a diminué (de 10 à 30 %). Ainsi, si les Françaises avaient toujours le taux de fécondité le plus élevé de l’UE en 2022 (1,79 enfant par femme), elles pourraient prochainement être dépassées par les Roumaines (1,71). Les taux de fécondité les plus bas de l’UE sont mesurés en Italie (1,25 en 2022), en Espagne (1,19) et à Malte (1,13).
Selon le démographe Gilles Pinson, interviewé par Le Monde, les différences entre les pays d’Europe du Sud et du Nord s’expliquent en partie par le niveau des politiques d’emploi favorables à la famille, ces dernières étant nettement moins développées dans les pays d’Europe du Sud. Quant aux pays de l’Est, après avoir vu leurs taux de fécondité chuter dans les années ayant suivi la dislocation de l’URSS, ils connaissent une augmentation de cet indicateur démographique depuis les années 2000.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir.
La France, championne des bébés nés hors mariage En 2022, la France était le pays de l’Union européenne avec le plus haut taux de fécondité : le nombre moyen d’enfants par femme y était alors de 1,79, soit bien au dessus de la moyenne de l’UE, qui se situait à 1,46. Et, comme le montrent des données d’Eurostat, les Français sont également les plus nombreux de l’UE à avoir des enfants hors mariage. En 2022, un peu plus de 65 % des bébés nés en France avaient des parents non-mariés, les enfants nés de parents mariés étaient ainsi très largement minoritaires. La diffusion du Pacs (Pacte civil de solidarité) et des unions libres, au détriment du mariage, ainsi que le recul de l’âge au mariage ont rendu les naissances hors mariage majoritaires dès 2006.
Cependant, la France n’était pas le seul pays de l’Union européenne dans lequel une majorité d’enfants naissent hors mariage. Ils étaient un peu plus de 60 % au Portugal, et plus de la moitié en Espagne, au Danemark, en Estonie, en Slovénie, en Suède et en Bulgarie. À l’inverse, les mœurs de certains de nos voisins européens semblent plus traditionnelles : en Grèce, où le taux le plus bas de naissances hors mariage est observé, il était d’un peu plus de 19 %, ce qui veut dire qu’environ 80 % des enfants nés dans le pays en 2022 avaient des parents mariés. Chez nos voisins allemands, seulement un tiers des naissances environ avaient lieu hors mariage.
De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista
Les traditions de Noël à travers le monde
À l’initiative de l’Organisation mondiale de la Santé, la Journée de lutte contre le sida a lieu chaque 1er décembre depuis 1988 afin de sensibiliser le grand public à cette maladie chronique progressive causée par le virus de l’immunodéficience humaine, ou VIH.
Actuellement, les Nations unies estiment que près de 40 millions de personnes vivent avec le sida dans le monde et le nombre annuel de décès, descendu sous le seuil du million depuis 2017, s’élevait toujours à environ 630 000 en 2023. Comme le révèle notre graphique, le nombre de patients ayant accès aux traitements antirétroviraux n’a cessé d’augmenter depuis le début du siècle, avec une forte hausse observée à partir des années 2010. De moins d’un million en 2000 à près de 8 millions en 2010, le nombre de personnes qui bénéficient d’un traitement s’élève désormais à plus de 30 millions, ce qui correspond à plus de trois quarts des personnes vivant avec le virus.
Malgré ces chiffres positifs sur l’évolution de l’épidémie et sur l’accès aux soins au cours des vingt dernières années, les experts mettent en garde contre le développement d’une forme de complaisance à l’égard de cette maladie, qui est certes mieux traitée qu’avant mais qui reste incurable et fait toujours des ravages dans certaines régions du globe. On recensait toujours autour de 1,3 millions de nouvelles infections l’année dernière et un ralentissement des progrès en matière de prévention et de traitement est observé depuis quelques années. Il reste donc encore beaucoup d’efforts à fournir pour espérer atteindre l’objectif des Nations unies de mettre fin à l’épidémie de sida (zéro nouvelles infections) à l’horizon 2030.
Cliquer sur l’image pour l’agrandir.
L’Europe de l’Est particulièrement touchée par le VIH D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 2,6 millions de personnes étaient affectées par le VIH dans la région européenne, qu’elle définit comme s’étendant « des côtes occidentales du Groenland aux côtes pacifiques de la Russie, et de la Méditerranée à la mer Baltique ». Comme le montre notre carte, l’Europe de l’Est est particulièrement touchée par l’épidémie.
En 2023, près de 113 000 nouveaux diagnostics d’infection au VIH ont été signalés sur le continent européen, ce qui équivaut à environ 12,7 cas pour 100 000 habitants. Les taux de personnes diagnostiquées séropositives étaient les plus élevés dans l’est de la région, avec 30,6 cas pour 100 000 habitants, contre 6,2 cas pour 100 000 dans l’ouest, et 4,2 pour 100 000 en Europe centrale. Les pays avec les plus hauts taux de nouvelles infections pour 100 000 habitants étaient la Russie (37,9), l’Ukraine (31,9) et la Moldavie (27), alors qu’à l’inverse, le Kosovo (1,1), la Slovénie et l’Autriche (2,1) affichaient les taux les plus bas. Les diagnostics étaient presque deux fois plus nombreux chez les hommes (16,7 pour 100 000 dans la région européenne) que chez les femmes (8,9 pour 100 000).
Présenté comme le paradis des bonnes affaires, le Black Friday qui a débuté hier donne l’occasion aux détaillants d’écouler pendant une période limitée (généralement étendue à une semaine) des produits à des prix parfois très réduits, ce qui entraîne souvent une ruée désespérée pour profiter des offres. Mais comme le dévoile une analyse du site de comparaison de prix Idealo, les rabais moyens pratiqués lors de l’évènement sont en réalité plutôt modestes comparés aux chiffres annoncés par la plupart des vendeurs.
Lors du Black Friday 2023, des dix catégories de produits les plus consultées sur idealo.fr, ce sont les consoles de jeux qui affichaient les réductions les plus intéressantes, avec une moyenne de 11 %. Les smartphones étaient quant à eux moins chers de 5 % en moyenne ; le smartphone avec la meilleure remise était l’iPhone 15 128Go, avec un prix réduit de 13 % par rapport à son prix d’octobre. Parmi les catégories de produits les plus en demande lors du Black Friday, le potentiel de réaliser une bonne affaire était le moins élevé pour les télévisions, pour lesquelles le rabais moyen mesuré le jour J n’était que de 1 % en moyenne.
Dans son dernier rapport annuel, l’Observatoire national des violences faites aux femmes estime que plus de 370 000 femmes ont été victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques ou verbales de la part de leur conjoint ou ex-conjoint en 2022 en France. La violence au sein du couple est caractérisée par la répétition des épisodes violents : sept victimes sur dix (70 %) ont déclaré avoir subi plusieurs fois ce type de violences. Cependant, pour diverses raisons, il reste difficile pour les victimes de pousser la porte d’un commissariat afin d’accéder à la justice. En effet, seule une femme sur sept (16 %) victime de violences conjugales a déclaré avoir déjà déposé plainte.
Les femmes sont les premières victimes des violences conjugales : elles représentent environ trois quarts des victimes de violences au sein du couple, contre 58 % pour l’ensemble des victimes de violences dans le pays. Comme le montre notre infographie, basée sur plusieurs sources (enquête VRS 2023, DNPJ), sur les 230 000 femmes victimes de viols, tentatives de viol et/ou agressions sexuelles en 2022, la plupart (62 %) connaissaient leur agresseur. Dans 28 % des cas, ces violences ont été commises par un conjoint ou ex-conjoint, et dans 22 % des cas, par un ami, collègue, camarade ou voisin. En ce qui concerne les féminicides recensés en France entre 2019 et 2022, soit un peu plus de 800 homicides volontaires, les deux tiers (66 %) ont été perpétrés par un (ex-)conjoint.
Féminicides conjugaux : une centaine de femmes tuées chaque année en France En 2022, l’Observatoire national des violences faites aux femmes estimait le nombre de femmes victimes de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques de la part de leur conjoint ou ex-conjoint à plus de 370 000 par an en France ; sept femmes victimes sur dix déclaraient également être victimes de faits répétés. De plus, si plus des trois quarts des victimes d’homicides en France sont des hommes (77 %), le plus souvent en dehors du cadre familial (93 %), les femmes représentent à l’inverse 65 % des victimes dans le cadre familial, et même 73 % dans le cadre conjugal, selon les chiffres de 2023 publiés par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).
D’après les données du collectif Féminicides par compagnon ou ex, sur lesquelles se basent notre infographie, une centaine de femmes sont tuées chaque année par leur compagnon ou ex-compagnon en France. Le collectif, qui recense depuis 2016 les femmes victimes de ces crimes conjugaux en France métropolitaine et dans les DROM-COM, a ainsi décompté 103 femmes victimes de féminicides conjugaux l’an dernier, et chiffre s’élève pour le moment à 88 en 2024 (en date du 7 novembre). Entre 2016 et 2023, 125 victimes ont été dénombrées en moyenne chaque année.
Plus de 50 000 femmes ont été tuées par un proche en 2023 dans le monde Selon un nouveau rapport publié par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), plus de 50 000 femmes et jeunes filles auraient été tuées par des (ex-)conjoints ou des membres de leur famille dans le monde en 2023. En moyenne, cela équivaut à 140 victimes chaque jour. Si les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes à être tués dans des homicides dans le monde (80 % des victimes d’homicides étaient des hommes en 2023, la plupart tués par des inconnus), les femmes sont surreprésentées dans les violences familiales, puisque près de 60 % de toutes les femmes tuées volontairement en 2023 ont été victimes d’un homicide commis par un (ex-)conjoint ou un membre de leur famille.
Comme le montre notre carte, basée sur les estimations des Nations unies, les féminicides se produisent dans toutes les régions du globe. En 2023, l’Afrique était la région qui comptait le plus grand nombre de fémicides commis par un conjoint ou membre de la famille, soit 21 700 cas. Les femmes africaines sont également les plus exposées au risque de fémicide, avec 2,9 femmes tuées par un proche pour 100 000 femmes. En chiffres absolus, l’Asie arrive en deuxième position avec 18 500 victimes cette année-là, tandis que les Amériques présentent le deuxième taux de féminicides le plus élevé (1,6 pour 100 000 femmes). Les chercheurs de l’ONU soulignent toutefois que ces chiffres correspondent à des estimations et que la disponibilité des données, c’est-à-dire le nombre de pays communiquant des chiffres sur les féminicides conjugaux et familiaux, a diminué de moitié entre 2020 et 2023.
De Valentine Fourreau et Tristan Gaudiaut pour Statista
Les traditions de Noël à travers le monde
Les Restos du Cœur viennent de lancer leur 40e campagne de distribution alimentaire. L’association, créée par Coluche en 1985, a failli mettre la clé sous la porte l’année dernière suite déjà des difficultés financières liées à l’inflation ainsi qu’à un afflux historique de bénéficiaires. En septembre 2023, le patron des Restos du Cœur avait annoncé que l’association avait besoin de 35 millions d’euros pour boucler l’année à l’équilibre, et cet appel à la solidarité avait déclenché une avalanche de dons (les joueurs de l’équipe de France de football avaient par exemple reversé leur cachet pour un match).
Comme le montre notre infographie, basée sur les données de l’association, le nombre de repas distribués gratuitement par les équipes des Restos n’a cessé d’augmenter depuis leur création en 1985. Cette première année, 8,5 millions de repas avaient en effet été distribués. Mais en 2022-2023, ce chiffre avait grimpé à 171 millions, soit une multiplication par 20, avant de redescendre légèrement l’an dernier – en raison de l’incapacité de l’association à répondre à la demande. En raison de leurs sévères difficultés, les Restos du Cœur avaient dû revoir à la baisse leurs critères d’éligibilité à l’aide alimentaire et refuser plus de 110 000 inscriptions ; ils avaient malgré tout accueilli plus de 1,3 millions de personnes. Interviewé par France24 mardi, le porte-parole de l’association, Yves Mérillon, a évoqué une statistique inquiétante : l’année dernière, 10 % des personnes aidées par les Restos du Cœur étaient des enfants de moins de trois ans. Ils étaient ainsi 128 000 à dépendre de l’aide alimentaire de l’association.