12 juillet 2025 |

Ecrit par le 12 juillet 2025

Mobilité électrique : l’Europe en pole position

Malgré un contexte difficile pour l’industrie automobile, affectée par les pénuries de composants et de matières premières, les véhicules électriques ont continué de progresser de façon spectaculaire en 2021. Par rapport à l’année précédente, les ventes mondiales de voitures particulières 100 % électrique ont plus que doublé pour atteindre environ 4,4 millions d’unités selon le bilan annuel publié par PwC. La Chine représente de loin le plus grand marché en volume, le pays ayant écoulé à lui seul 2,9 millions d’unités.

Mais si l’on regarde les parts de marché des modèles tout électrique, l’Europe est toujours en pole position. Comme les années précédentes, la Norvège constitue l’exception la plus notable en tête de liste : en 2021, près de deux voitures nouvellement immatriculées sur trois étaient électriques. Les Pays-Bas et la Suède affichent également parmi les parts de marché les plus élevées, respectivement 20,8 % et 18,4 %, témoignant de l’adoption rapide de la mobilité électrique en Europe du Nord. En France, les voitures électriques pures ont atteint près de 10 % des nouvelles immatriculations en 2021.

Hors d’Europe, c’est la Chine qui domine sur le plan de l’adoption, avec environ 11 % de part de marché en 2021. Comme le révèle notre graphique, les États-Unis et le Japon sont plutôt à la traîne : le tout électrique n’ayant représenté que respectivement 2,7 % et 0,9 % des ventes dans ces pays l’année dernière.

C’est un ensemble de mesures politiques avantageuses – exonérations fiscales, gratuité des péages et autres incitations économiques – qui a permis à la Norvège de promouvoir avec un tel succès l’achat de véhicules électriques. Mais ce modèle reste difficilement transférable ailleurs. Tout d’abord en raison de son coût, la Norvège subventionnant l’achat de l’électrique à un niveau que peu d’autres pays pourraient se permettre. Et deuxièmement, car il s’agit d’une économie qui dispose d’un niveau de revenu parmi les plus élevés au monde (ironiquement grâce à ses réserves de pétrole), ce qui représente un net avantage en matière d’accessibilité financière pour la population.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

La pandémie et les mesures de distanciation physique ont accentué l’essor des applications de paiement mobile un peu partout dans le monde. Pourtant, malgré une hausse des utilisateurs ces dernières années, payer avec son smartphone reste encore relativement peu répandu en France en comparaison au reste de l’Europe. Selon les dernières enquêtes du Global Consumer Survey menées en 2021, seul un Français interrogé sur dix déclarait utiliser un moyen de paiement mobile. Un taux d’adoption très loin derrière celui du Danemark (52 %), du Portugal (31 %), de la Pologne (29 %), ou encore de la Belgique (27 %). Parmi les pays étudiés, seule l’Autriche se place derrière la France avec 9 % d’utilisateurs. La faible adoption de ce moyen de paiement par les Français peut notamment s’expliquer par la popularité du paiement par carte sans contact dans l’Hexagone.

Différentes technologies sont associées au paiement mobile. Parmi les modes les plus utilisés, on retrouve les applications utilisant le protocole NFC pour les lecteurs de carte, les portemonnaies électroniques, ou encore le paiement via un QR code. Les applis de paiement mobile actuellement les plus populaires en France sont Apple Pay, Google Pay et Paylib.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

Sans aucun doute, la religion joue un rôle prépondérant dans la vie de milliards de personnes autour du globe. D’autres, en revanche, ne se disent attirées par aucune croyance religieuse.

Selon l’enquête du Statista Global Consumer Survey, réalisée entre janvier et décembre de l’année dernière, seuls 21 % de la population adulte interrogée en Chine affirment ainsi suivre une croyance religieuse, le taux le plus bas parmi les 56 pays inclus dans l’étude. À l’extrême opposé se trouvent l’Indonésie et le Pakistan, avec 99 % des participants déclarant avoir une affiliation religieuse.

En Europe, la République tchèque (28 %) est le pays qui compte le moins de personnes se déclarant croyantes, tandis que la Roumanie se distingue comme le plus religieux (91 %). La France fait partie des pays les moins croyants du monde : seuls 48 % des Français déclarent appartenir à une religion, alors que nos voisins allemands, suisses et espagnols affichent des valeurs nettement supérieures avec 59 % des répondants qui affirment suivre une religion.

À l’autre bout du spectre, on retrouve l’Inde ou encore l’Afrique du Sud où la quasi-totalité des habitants (96 et 87 % respectivement) y accordent une grande importance. De manière générale, les pays les plus religieux se situent en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et en Amérique du Sud, alors que les Européens sont moins attachés à une religion, explique le Pew Research Centre.

Bien que l’on assiste à un déclin continu de la participation religieuse dans la plupart des pays occidentaux, comme la France, où la part des agnostiques, athées, et autres personnes n’adhérant à aucune religion est en hausse constante, la situation est bien différente à l’échelle de la planète. Principalement en raison des dynamiques démographiques à l’œuvre dans le monde, la part de la population adhérant à une religion est amenée à augmenter au cours des années à venir, comme le met en évidence notre graphique Statista sur l’évolution des religions au 21ème siècle.

De Claire Jenik pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

Démarrée en 2008, la Grande muraille verte est une initiative pharaonique visant à reverdir la région semi-aride du nord du Sahel pour empêcher le Sahara de s’étendre vers le sud. L’idée : planter des millions d’arbres sur une bande de terre d’environ 8 000 km de long et 15 km de large traversant le continent africain du Sénégal à Djibouti. Pour se donner une mesure de l’envergure du projet, la longueur du tracé prévu correspond presque à la distance entre Paris et Pékin (8 200 km). Outre l’objectif de restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la Grande muraille verte ambitionne de séquestrer 250 millions de tonnes de carbone. Elle permettra aussi d’améliorer la sécurité alimentaire et de créer des millions d’emplois dans les régions concernées.

Pour l’heure, ce projet ambitieux ne serait achevé qu’à environ 15 % selon les dernières estimations communiquées. Mais quelques 20 milliards de dollars ont récemment été promis au niveau international pour le faire avancer et espérer atteindre l’objectif fixé dans huit ans. Onze pays de la bande sahélienne sont engagés dans ce programme de restauration écologique. Toutefois, seule une poignée y avait significativement contribué au cours de la décennie ayant suivi le lancement. Comme le détaille notre infographie, sur la période 2008-2019, l’Éthiopie comptait pour plus de la moitié des terres restaurées dans le périmètre d’intervention du projet, suivie par le Niger (20 %), l’Érythrée (15 %) et le Sénégal (3 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe ce jeudi va conduire à l’alourdissement des sanctions économiques de l’Union européenne contre la Russie. Les décisions prises jusqu’à présent peuvent être consultées sur le site du Conseil de l’UE. Des calculs de l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale (IfW Kiel) donnent un aperçu de l’impact que pourrait avoir les sanctions sur l’économie russe. Il en ressort qu’un embargo énergétique aurait les conséquences les plus sévères. Les économistes de l’institut évaluent que l’arrêt total des échanges de gaz ferait diminuer le produit intérieur brut de la Russie d’environ 3 %. Un embargo sur le pétrole entraînerait de son côté une baisse du PIB de 1,2 %.

Pour réaliser ces estimations, les analystes ont « simulé un arrêt total de toutes les importations et exportations pour chaque catégorie de produits concernée par les alliés occidentaux ». Alors que les conséquences d’un embargo sur le gaz et le pétrole pourraient être douloureuses pour la Russie, les économistes ne prévoient en revanche que des dommages limités pour l’Allemagne et l’UE. « Nos calculs sont donnés à titre d’exemple, mais ils montrent clairement que les conséquences économiques à moyen terme des embargos commerciaux toucheraient la Russie beaucoup plus durement que ses alliés occidentaux », explique Hendrik Mahlkow, chercheur à l’IfW Kiel.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

Le lancement de l’offensive militaire russe en Ukraine a suscité les condamnations quasi-unanimes de la communauté internationale. L’Union européenne a annoncé que des sanctions contre Moscou aux « conséquences massives » seront examinées jeudi soir, lors du sommet des Vingt-Sept, en vue d’une « adoption rapide ». Selon les calculs de l’Institut économique de Kiel, l’embargo énergétique, notamment sur le gaz naturel, constituerait la sanction la plus douloureuse pour l’économie de la Russie. Mais alors que ce pays fournit actuellement 40 % du gaz importé par l’UE, vers quelles alternatives pourraient se tourner l’Europe en cas de fermeture du robinet russe ?

À l’heure actuelle, près de 75 % de l’approvisionnement européen (UE-27 et Royaume-Uni) est acheminé par gazoducs, selon l’Agence d’information sur l’énergie. Outre la Russie, la Norvège et l’Algérie exportent également d’importants volumes par pipelines vers l’Europe, mais ces pays n’ont pas vraiment de capacité de production supplémentaire. C’est pourquoi l’Union européenne regarde plutôt du côté des fournisseurs de gaz naturel liquéfié (GNL), qui peut arriver par bateau en provenance du monde entier. Comme l’indique notre graphique, les principaux pays exportateurs de GNL sont l’Australie, le Qatar et les États-Unis. Fin janvier, l’administration américaine indiquait déjà travailler à « des approvisionnements alternatifs couvrant une majorité significative des potentielles coupes » dans les livraisons russes.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

Avec plus de 63 % des sites web édités en anglais, la langue de Shakespeare domine sans surprise haut la main sur Internet. Pourtant, elle n’est employée que par environ 26 % des internautes, ce qui témoigne d’une certaine disproportion entre la langue des contenus et celle parlée par les utilisateurs.

À l’inverse, les locuteurs chinois représentent près de 20 % des internautes dans le monde, mais seulement 1,3 % du contenu web est édité en langues chinoises (les divers dialectes partagent le même système d’écriture). Comme le met en avant notre graphique, les sites hispanophones, lusophones et arabophones sont, dans une moindre mesure, également sous-représentés par rapport au nombre d’internautes locuteurs.

Cinquième langue la plus parlée et sixième la plus répandue sur Internet, le français présente en revanche un résultat plus équilibré. La langue de Molière est ainsi parlée par 3,3 % des internautes dans le monde et représente 2,5 % des sites web.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

Après avoir vu ses réservations chuter de plus de 40 % à cause de la pandémie en 2020, Airbnb a remarquablement rebondi en 2021. Malgré l’impact persistant du Covid-19 sur le tourisme international, le leader du marché de la location saisonnière a fait état d’une hausse de 56 % du nombre de nuits et d’expériences réservées sur sa plateforme, ramenant le total des réservations quasiment à son niveau de 2019. Si l’on regarde la valeur brute des réservations, l’année 2021 a même dépassé 2019 de plus de 20 %, car de nombreux hôtes ont augmenté les prix pour compenser les pertes de 2020.

Mais comment se fait-il qu’Airbnb s’en soit aussi bien sorti, alors que le tourisme est resté au ralenti pendant une grande partie de l’année ? Il est intéressant de noter que l’entreprise a trouvé un moyen de tirer parti des circonstances uniques créées par la pandémie. « Nous vivons le plus grand changement en matière de voyage depuis l’avènement des vols commerciaux », écrit la société dans sa dernière lettre aux actionnaires. « Le travail à distance a libéré de nombreuses personnes de la nécessité d’être dans un bureau tous les jours », offrant ainsi à des millions de personnes la possibilité de travailler depuis n’importe où dans le monde.

En raison de cette liberté nouvellement acquise, une nuit sur cinq réservée sur la plateforme au quatrième trimestre 2021 concernait des séjours d’un mois ou plus et près de 175 000 personnes ont réservé un séjour de trois mois ou plus l’année dernière. « Alors que des millions de personnes vivent dans des logements Airbnb pendant des semaines, des mois ou des saisons entières », l’entreprise prévoit de capitaliser sur cette tendance à l’avenir.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Mobilité électrique : l’Europe en pole position

Quels sont les atouts de la France à l’export ? Même si l’Hexagone a enregistré son pire déficit commercial en 2021, ce n’est pas le cas de certains secteurs particulièrement dynamiques. En dehors des services, les chiffres récemment publiés par les douanes permettent d’avoir un aperçu des domaines industriels dans lesquels la France excelle à l’international.

Comme le montre notre graphique, l’aéronautique est le secteur qui rapporte le plus à l’économie tricolore, avec 19,7 milliards d’euros d’excédents commerciaux en 2021. En deuxième position, on retrouve la catégorie « chimie, parfums et cosmétiques », qui affiche un solde positif de 15,2 milliards d’euros. Autres spécialités françaises, les produits agricoles et agroalimentaires ont dégagé un excédent de 8,1 milliards. Le secteur est porté par les vins et spiritueux, dont les exportations ont battu tous les records en 2021, avec 15,5 milliards de chiffre d’affaires enregistrés (+11 % par rapport à 2019) et un excédent commercial de 14,2 milliards d’euros.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/72/   1/1