13 juillet 2025 |

Ecrit par le 13 juillet 2025

Les plus grandes puissances militaires

En matière d’effectifs militaires, aucune armée au monde ne peut rivaliser avec celle de la Chine. Selon les estimations de Global Firepower, la République populaire compte environ 2 millions de soldats actifs. En comparaison, les forces américaines et russes emploient respectivement autour de 1,4 et 0,85 millions de personnels actifs. Mais si on évalue la puissance globale des forces armées de la planète – en tenant compte, entre autres, du matériel, des armes déployées et de l’industrie disponible – les États-Unis conservent la tête du classement, devant la Russie et la Chine, respectivement deuxième et troisième.

Comme le montre notre graphique, quatre des huit plus grandes puissances militaires mondiales sont aujourd’hui localisées en Asie. Le Japon, qui ne cesse d’accroître ses capacités militaires face aux tensions géopolitiques régionales, et la Corée du Sud, qui entretient une armée relativement massive (plus de 600 000 soldats), sont classés respectivement cinquième et sixième (derrière l’Inde et ses 1,5 millions de soldats). Avec des troupes régulières beaucoup plus modestes en nombre (un peu plus de 200 000), la France figure quant à elle au septième rang mondial.

Pour déterminer la puissance militaire d’une nation donnée, l’indice calculé par Global Firepower se base sur plus de 50 indicateurs, allant des capacités militaires et logistiques à la stabilité économique, en passant par la main-d’œuvre, les industries et les ressources naturelles à disposition.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

Dans des prévisions publiées la semaine dernière, Goldman Sachs prédit que la zone euro connaîtra une croissance plus rapide que les États-Unis en 2022. Les analystes de la banque d’investissement tablent sur un taux de croissance de 4,4 % pour la zone monétaire de l’UE, contre seulement 3,5 % pour le PIB des États-Unis. Les dernières prévisions de la Banque mondiale, qui datent également de janvier, donnent toujours l’avantage aux États-Unis, mais avec une marge de seulement 0,1 %.

Si l’on ne sait pas encore quelle économie l’emportera sur l’autre en matière de croissance cette année, d’autres indicateurs rendent compte de la bonne santé économique de la zone euro et de son importance croissante sur la scène mondiale. Alors que la monnaie unique européenne vient de fêter ses 20 ans, les données du réseau de paiement international Swift montrent que la valeur des transactions internationales en euros a progressivement rejoint celle du dollar US, laissant présager un intérêt accru pour cette devise.

En octobre 2020, la valeur des transactions en euros est même passée devant celle de la monnaie américaine, et même si cela n’a pas duré longtemps, on remarque que l’écart entre les deux devises sur la scène mondiale s’est considérablement réduit depuis le début de la pandémie. Parmi les raisons possibles de cette tendance, on peut citer les efforts coordonnés de l’Union européenne pour soutenir son économie durant la crise sanitaire et le maintien de sa politique fiscale à taux zéro. Selon CNBC, dans le même temps, la confiance dans l’économie américaine et ses perspectives de croissance sont vacillantes, car les incertitudes persistent autour du paquet économique « Build Back Better » du président Joe Biden.

Si l’on s’en tient strictement aux paiements entre deux acteurs de zones monétaires différentes – excluant ainsi les paiements internationaux entre les différents pays de la zone euro – le dollar américain conserve toutefois un avantage plus net en tant que première monnaie du commerce mondial. L’écart avec l’euro se situait ainsi à environ trois points de pourcentage en novembre 2021 (contre 2 % en incluant les transactions intra-zone euro).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

Il s’agit de l’un des plus gros rachats de studio de l’histoire du jeu vidéo. Le 10 janvier 2021, Take-Two Interactive a annoncé l’acquisition de Zynga pour la somme de 12,7 milliards de dollars. Ce mariage entre l’éditeur du jeu à succès « Grand Theft Auto V » et le créateur de jeux sur smartphone, dont le très populaire « FarmVille », se veut d’être une alliance stratégique pour les deux entreprises. « Combiner l’expertise de Zynga dans les plateformes mobiles (…) avec la force de frappe et la propriété intellectuelle de Take-Two va nous permettre d’aller encore plus loin (…) », a expliqué Frank Gibeau, le directeur général de Zynga. Du côté de Take-Two, ce rachat permettra à la société de trouver de nouveaux leviers de croissance sur le segment le plus lucratif de l’industrie vidéoludique.

Comme le révèlent les dernières données du cabinet spécialisé Newzoo, l’entité nouvellement créée devrait ainsi pouvoir rivaliser avec des géants comme Electronic Arts et Nintendo en matière de chiffre d’affaires lié à la vente de jeux vidéo. Au deuxième trimestre 2021, Take-Two et Zynga ont généré ensemble environ 1,4 milliards de dollars de recettes sur ce segment d’activité. À titre de comparaison, sur cette même période, les revenus trimestriels d’EA et de Nintendo (hors consoles) tournaient autour de 1,6 milliards de dollars. Acteur majeur du jeu vidéo sur mobile et PC en Asie, c’est toujours le groupe chinois Tencent qui reste de loin l’entreprise qui gagne le plus d’argent grâce à la vente de jeux, soit près de 8 milliards de dollars au T2 2021.

L’éditeur français Ubisoft arrive quant à lui au vingtième rang mondial, avec environ 400 millions de dollars de recettes d’avril à juin l’année dernière.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

« Le 21e siècle sera religieux ou ne sera pas. » Cette fameuse phrase, attribuée à tort à l’écrivain français André Malraux, semble quelque peu se vérifier avec la résurgence du phénomène religieux observée dans le monde ces deux dernières décennies. Bien que l’on assiste à un déclin continu de la participation religieuse dans la plupart des pays occidentaux, comme la France, où la part des agnostiques, athées, et autres personnes n’adhérant à aucune religion est en hausse constante, la situation est bien différente à l’échelle de la planète.

Principalement en raison des dynamiques démographiques à l’œuvre dans le monde, la part de la population adhérant à une religion est amenée à augmenter au cours des années à venir, comme l’indiquent les projections de Pew Research. Si les tendances actuelles se poursuivent, d’ici 2060, les chrétiens resteront le groupe religieux le plus important (32 % de la population mondiale), mais c’est l’islam qui connaîtra la croissance la plus rapide, avec une part qui devrait passer de 24 % à 31 % de la population en l’espace de quatre décennies. Selon les projections, la proportion des populations hindoue et juive devrait se maintenir à peu près au même niveau qu’aujourd’hui, tandis que le bouddhisme connaîtra un déclin. Mais c’est le groupe des « sans religion » qui devrait voir son importance diminuer le plus à l’échelle mondiale, avec une part qui devrait fondre de plus de trois points en quarante ans pour descendre à 12,5 % en 2060.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

La pandémie de coronavirus a imposé un lourd fardeau à certains des systèmes hospitaliers les plus avancés au monde. En Europe, plusieurs pays ont été confrontés à une saturation des unités de soins dans leurs centres hospitaliers, faisant émerger des questions sur les capacités à maintenir afin de pouvoir faire face à des situations sanitaires exceptionnelles.

Comme le montre les dernières données disponibles de l’OCDE, le nombre de lits de soins curatifs disponibles par habitant varie sensiblement d’un pays européen à l’autre, et on remarque qu’il est en baisse dans l’ensemble des pays étudiés ces vingt dernières années. Cette tendance à la diminution des capacités d’accueil n’est donc pas un phénomène nouveau et ne concerne pas uniquement l’Hexagone. Outre les réorganisations et restructurations des établissements de santé, la réduction du temps moyen d’hospitalisation via les progrès de la médecine (chirurgie moderne, nouveaux traitements,…) est aussi avancée pour expliquer cette tendance générale.

S’il faut garder à l’esprit que la définition des « soins curatifs » peut quelque peu varier d’un pays à l’autre, il s’agit globalement de l’ensemble des équipements (publics et privés) dédiés aux soins aigus de courte durée, excluant notamment les lits dévoués à la rééducation et aux soins palliatifs.

L’Allemagne fait partie des pays de l’OCDE où la capacité était la plus élevée au début de la crise sanitaire, avec 6 lits de soins curatifs pour mille habitants en 2019, en baisse d’environ 12 % sur vingt ans. En comparaison, la capacité était deux fois moins élevée en France : avec 3 lits pour mille habitants en 2019. Par rapport à 2000, la réduction des équipements s’élève à environ 25 % dans l’Hexagone. Comme le montre notre graphique, le ratio de lits disponibles se situe autour de 2,5 pour mille personnes en Italie et en Espagne. Certains pays ont connu une diminution des capacités d’accueil plus drastique qu’en France ces deux dernières décennies, comme par exemple la Suisse (-32 %) et l’Italie (-38 %).

De Tristant Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

À quoi faut-il s’attendre sur le plan économique pour l’année 2022 ? Alors que la situation sanitaire et l’arrivée du variant Omicron continuent de faire planer des incertitudes, les économistes s’inquiètent plus particulièrement de l’inflation, qui devrait rester à un niveau élevé au cours des prochains mois. Selon les projections, la hausse généralisée des prix, allant de l’énergie à l’alimentation en passant par les biens manufacturés, devrait stopper la progression du pouvoir d’achat en France cette année. « En 2022, les revalorisations salariales ne permettront probablement pas de compenser complètement au niveau individuel l’inflation », estime Emmanuel Jessua, analyste pour l’institut d’études économiques Rexecode.

Un sentiment partagé à l’échelle mondiale, comme le met en avant une enquête menée par Ipsos dans 33 pays. En moyenne, 75 % des personnes interrogées entre octobre et novembre 2021 pensent que les prix augmenteront plus vite que les salaires dans leur pays en 2022. Au-dessus de cette moyenne internationale, on retrouve plusieurs économies développées, comme la France (où 81 % des personnes interrogées partagent cette opinion), les États-Unis (78 %), le Royaume-Uni (79 %) et l’Allemagne (81 %). C’est en Russie que le pourcentage de personnes pessimistes quant à l’évolution du pouvoir d’achat est le plus élevé (88 %). À l’inverse, les Chinois et les Japonais semblent moins préoccupés par l’impact de la hausse des prix, seuls respectivement 46 % et 33 % estiment qu’ils augmenteront plus vite que les revenus dans leur pays cette année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

Selon les données compilées par Our World in Data, à ce jour, près d’une centaine de pays ont lancé des campagnes de rappel vaccinal contre le Covid-19. Le dernier en date étant l’Inde, où une troisième dose est proposée depuis lundi aux professionnels de santé et aux personnes âgées. Ces dernières semaines, de nombreux pays ont opté pour la généralisation de la troisième dose face à la progression du variant Omicron, qui a fait grimper le niveau d’infections à des niveaux sans précédent.

Premier pays à avoir lancé sa campagne initiale de vaccination (en décembre 2020), Israël a aussi été le premier à proposer des injections de rappel l’été dernier. Le 11 janvier, plus de la moitié de sa population avait reçu une troisième dose. Le Chili et le Royaume-Uni sont également en avance dans ce domaine, avec respectivement 62 % et 53 % de la population concernée. Dans l’Hexagone, environ 40 % des Français ont reçu leur rappel à ce jour, soit un peu plus que la moyenne globale dans l’Union européenne (35 %). En revanche, dans d’autres pays comme Japon, la campagne de rappel démarre beaucoup plus lentement : la part de la population concernée étant pour le moment inférieure à 1 %.

Dans un communiqué publié mardi, des experts de l’Organisation de la santé ont toutefois prévenu qu’une mise à jour des vaccins existants allait être nécessaire pour combattre efficacement la pandémie sur le long terme. « Une stratégie de vaccination basée sur des doses de rappel répétées de la composition vaccinale initiale a peu de chances d’être appropriée ou durable » mettent en garde ces spécialistes. Avec l’essor de nouveaux variants, ils estiment ainsi « que des vaccins contre le Covid-19 ayant un impact élevé en matière de prévention de l’infection et des transmissions, en plus de prévenir des formes graves de la maladie et des décès, sont nécessaires et doivent être développés ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

Dans de nombreux pays, le nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19 a grimpé en flèche ces dernières semaines. Cette flambée épidémique s’est enclenchée à la fin de l’année 2021 avec la propagation du variant Omicron, plus contagieux que les précédents même si sa sévérité semble limitée. Comme le montre notre graphique basé sur les données de l’université Johns Hopkins, la France fait face à une importante poussée épidémique et enregistre actuellement un niveau record de nouveaux cas détectés. Le 8 janvier, la moyenne sur 7 jours des contaminations dépassait 230 000 et l’allure de la courbe suggère que le pic n’a pas encore été atteint. Selon les dernières projections de l’Institut Pasteur, le pic des infections devrait survenir mi-janvier et le nombre de cas décroître courant février.

En Afrique du Sud, en revanche, où le variant Omicron a été détecté pour la première fois en novembre, on observe une nette amélioration de la situation sanitaire ces dernières semaines. Le pic de la vague épidémique y a été atteint à la mi-décembre 2021, avec une moyenne de plus de 23 000 cas quotidiens sur 7 jours, mais les chiffres ont désormais diminué de 70 % (7 600 cas le 8 janvier). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) met toutefois en garde sur la transposition des résultats de la vague Omicron en Afrique du Sud à d’autres pays. En effet, chaque pays présente des caractéristiques propres, comme la démographie ou les conditions climatiques, des paramètres qui peuvent influencer la propagation du virus. Selon le dernier recensement de l’OMS, le variant Omicron est désormais présent dans 128 pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les plus grandes puissances militaires

Alors que la pandémie du Covid-19 est toujours en cours, la plupart des économies des pays de l’OCDE ont commencé à se remettre des effets de 2020. Selon les données collectées par The Economist, l’Irlande a été le pays ayant connu la plus forte hausse du PIB entre le quatrième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2021, augmentant son produit intérieur brut de 22,3%. Impressionnant, certes, ce résultat est toutefois l’exception plutôt que la norme, les géants de la tech et de la pharmacie installés dans le pays ayant notamment contribué à cette performance.

Derrière l’Irlande, on retrouve le Chili avec une hausse de 10,4% du PIB. Les pays occupant les places 3 à 6 affichent cependant une croissance plus modeste qui se situe entre 2,1 et 3,5%. Les pays européens les plus durement touchés par le virus, dont le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne, l’Italie mais aussi la France, ne se sont eux toujours pas remis du début de la pandémie, comme le mettent en évidence les chiffres.

Alors que le Royaume-Uni, par exemple, semblait être en bonne voie vers l’immunité collective après son combat contre le variant Delta, il se classe actuellement au deuxième rang mondial en matière de contaminations, avec près de 180 000 nouveaux cas détectés le 6 janvier en raison de la propagation du variant l’Omicron hautement contagieux. L’Espagne, pays affichant la plus forte baisse du PIB sur la liste des 23 pays de l’OCDE analysés par The Economist, enregistre actuellement 112 772 nouveaux cas tout en souffrant toujours du manque de revenus touristiques au cours des deux dernières années.

Quant à l’Hexagone, où près de 259 000 nouvelles infections ont été enregistrées le 6 janvier, la baisse du PIB a été de 0,1 % sur la période indiquée.

Si le PIB à lui seul n’est qu’un indicateur momentané de la santé économique d’un pays, il n’en reste pas moins valable à lui seul. Pour établir un classement plus détaillé, les analystes de l’Economist ont également collecté des données sur l’évolution du revenu des ménages par personne, l’investissement en capital de l’État, le cours des actions et le ratio de la dette publique au PIB. Lorsque l’on considère cette analyse élargie, le Danemark, la Slovénie et la Suède sont les économies qui ont le mieux traversé la pandémie jusqu’à présent, le Japon, le Royaume-Uni et l’Espagne arrivant en bas de l’échelle.

De Claire Jenik pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/75/   1/1