13 juillet 2025 |

Ecrit par le 13 juillet 2025

Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

Selon l’étude « Digital Quality of Life Index » publiée chaque année par Surfshark, la France fait partie des dix pays qui offrent la meilleure qualité de vie numérique à leurs citoyens. Réalisée dans une centaine de pays, cette analyse se base sur plusieurs critères comme les performances du réseau Internet, la cybersécurité, le développement des infrastructures et des services en ligne, mais aussi l’accessibilité pour la population en matière de prix.

Comme le révèle notre graphique, le coût d’un abonnement à Internet fixe haut débit peut peser très lourd dans les finances personnelles, notamment en Afrique. Au Mali, si l’on se base sur le salaire net moyen, il faut presque une semaine complète de travail (plus de 33 heures) pour pouvoir s’offrir l’abonnement le plus abordable. Et qui dit cher ne veut pas forcément dire de bonne qualité, les infrastructures numériques du pays obtenant l’un des scores les plus faibles de l’étude. L’accès à Internet fixe est également relativement coûteux dans certains pays d’Asie du Sud et d’Amérique latine. Il faut par exemple plus de 10 heures de travail (au salaire moyen) pour se payer l’abonnement le moins cher en Indonésie et en Colombie.

À l’opposé de l’échelle, c’est en Israël que l’accessibilité financière est la meilleure : seules 20 minutes de travail sont en moyenne nécessaires pour couvrir les frais d’Internet. La Chine et la Japon font également partie des bons élève en la matière. En Europe, on observe de grandes disparités entre les pays : s’abonner à Internet haut débit revient à plus de 2h de labeur en Espagne et en Belgique, alors que ce chiffre descend à une heure en France, et même autour d’une demi-heure en Finlande et en Lituanie. L’Hexagone se classe habituellement parmi les bons élèves en matière d’accès à Internet sur le plan financier, les Français figurant également parmi les mieux lotis concernant les coûts de l’Internet mobile.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

60 secondes sur Internet, ce n’est pas bien long et pourtant… Pendant ce court laps de temps, une quantité gigantesque de données se crée et s’échange sur la toile. Les chiffres publiés par le site AllAccess, se basant sur les recherches de Lori Lewis, en constituent une bonne illustration.

En 2021, il est par exemple estimé qu’une seule petite minute suffise pour que 500 heures de contenus soient mises en ligne sur YouTube, 69 millions de messages soient envoyés sur Whatsapp et Facebook Messenger et plus d’un 1,3 million d’euros soient dépensés en ligne. Ces chiffres donnent le tournis et ne s’arrêtent pas là, comme le révèle notre infographie, qui offre un aperçu de l’activité sur une sélection de plateformes et d’applications phares, tels que Twitch, Netflix ou encore Instagram.

De Claire Jenik pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

Le film d’animation « Le Grinch », sorti en 2018, est le film de Noël le plus rentable de l’histoire du cinéma. Au total, cette adaptation de la nouvelle mettant en scène la créature fictive de Theodor Seuss Geisel a rapporté environ 513 millions de dollars US de recettes dans le monde, selon Box Office Mojo.

Il devance les comédies familiales des années 1990 de Chris Colombus, « Maman, j’ai raté l’avion ! » et son deuxième volet, qui complètent le podium avec respectivement 477 millions et 359 millions de dollars de revenus. Parmi les autres productions en tête du classement – outre un deuxième « Le Grinch », celui de Ron Howard (2000) – on retrouve deux films d’animation réalisés par Robert Zemeckis : « Le Drôle de Noël de Scrooge » produit par Walt Disney et sorti en 2009 et « Le Pôle express » (2004).

Tristan Gaudiaut, pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

Alors que les Nations Unies ont longtemps tablé sur une croissance continue de la population mondiale au XXIème siècle, atteignant presque 11 milliards d’habitants d’ici à 2100, une étude publiée en 2020 par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), prédisait de son côté une population à 8,8 milliards en 2100, soit une différence de près de 2 milliards. Ce recul serait en grande partie attribuable à la baisse des taux de fécondité dans le monde et à un vieillissement de la population. D’ici à 2100, plus d’un quart de la population mondiale devrait en effet être âgé de 65 ans et plus.

Comme l’illustre notre infographie basée sur les données des Nations Unies, DSW et The Lancet via Visual Capitalist, la démographie mondiale va donc connaître de profondes transformations au cours des prochaines décennies. En effet, sur les dix pays qui devraient être les plus peuplés en 2100, cinq seront situés sur le continent africain. Le plus peuplé d’entre eux devrait être le Nigeria (2ème mondial), avec une population estimée à 791 millions d’habitants, suivi par la république démocratique du Congo (6ème avec 246 millions).

Autre fait intéressant: la Chine est quant à elle amenée à connaître un fort déclin démographique au cours des prochaines décennies. Alors que le pays compte un peu plus de 1,4 milliard d’habitants en 2021, la population chinoise devrait redescendre à environ 732 millions d’ici la fin du siècle, soit près de la moitié. En cause, les effets des politiques de contrôle des naissances menées à partir de la fin des années soixante-dix par Pékin. On observe également sans grande surprise que l’Europe, encore présente dans le palmarès en 1950 a d’ores-et-déjà disparu du top 10 des pays les plus peuplés, un sort qui touchera également la Russie d’ici à la fin du siècle.

De Claire Jenik pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

Qui dit fêtes de fin d’année, dit aussi bien souvent : champagne ! Après une année 2020 morose en raison de la pandémie Covid-19 et de la fermeture des lieux de convivialité, sans parler de l’arrêt quasi total des vols des compagnies aériennes, la filière du champagne se réjouit d’un rebond de la demande en 2021, avec des chiffres qui s’annonçeraient même meilleurs que ceux de 2019 en termes d’expédition.

Le champagne s’exporte en effet très bien dans le monde. Sur les 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés par la filière en 2020, 2,6 milliards d’euros provenaient des exportations, soit environ 60 %. Les huit pays présentés dans notre graphique sont les principaux clients de la filière champagne, captant ensemble plus de 70 % des bouteilles expédiées hors de l’Hexagone, selon les données du Comité Champagne. Les Britanniques qui sont les premiers importateurs : 21,3 millions de bouteilles ont ainsi traversé la Manche l’année dernière. Le champagne séduit également aux États-Unis et au Japon, qui ont importé respectivement 20,8 et 10,8 millions de bouteilles en 2020, alors que nos voisins allemands et belges font également partie des cinq plus gros acheteurs.

De Claire Jenik pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

Un groupe d’économistes de l’École d’économie de Paris (PSE) a récemment publié un nouvel état des lieux sur les inégalités dans le monde. Comme on pouvait s’en douter, les inégalités de patrimoine se sont creusées avec le Covid-19 et la fortune des « super-riches » a atteint des records. Mais la nouveauté de cette édition est de se pencher, pour la première fois, sur les inégalités d’empreinte écologique.

Là aussi, le constat est sans appel : plus on est riche, plus on pollue, et les écarts sont considérables avec les plus pauvres, forcés d’être beaucoup plus économes. Ainsi, il est estimé que les 10 % d’individus les plus fortunés de la planète sont à l’origine de 48 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont responsables que de 12 % du total.

En moyenne, chaque être humain émet 6,6 tonnes de CO2 par an. Comme l’indique notre carte, cette moyenne varie de 1,6 tonne par personne en Afrique subsaharienne, à 20,8 tonnes par habitant en Amérique du Nord. Sur le Vieux Continent, le niveau d’émissions de CO2, qui inclut l’impact des biens et services importés d’autres régions, se situe actuellement à 9,7 tonnes par Européen.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

Sur le même sujet : le classement des pays ou région selon les émissions totales.


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

L’idée de garder le même employeur toute sa vie pourrait aujourd’hui sembler inenvisageable pour de nombreux jeunes actifs, pourtant, ceci n’était pas si rare il y a encore une génération. Des statistiques de l’OCDE donnent un aperçu de la durée moyenne passée à travailler pour le même employeur dans une sélection de pays. Elles révèlent que ce sont les salariés grecs et italiens qui conservent le même emploi le plus longtemps, soit en moyenne un peu plus de 13 ans. Les Français restent en moyenne 11 ans auprès du même employeur et se situent dans la moyenne européenne. Comme le montre notre graphique, cette durée est en revanche plus courte au Royaume-Uni, en Suisse et au Danemark, où la moyenne se situe plutôt autour de 8 ans.

Hors d’Europe, les salariés peuvent être amenés à changer d’entreprise encore plus fréquemment. En Corée du Sud par exemple, les salariés gardent en moyenne le même emploi pendant 6 ans, ce qui correspond à la durée la plus courte de l’OCDE (donnée de 2019). Le pays asiatique fait actuellement face a une rupture générationnelle sur la vision du monde du travail qui pousse de nombreux jeunes actifs à changer d’employeur. Comme le rapporte l’agence de presse Yonhap, près de la moitié des jeunes Sud-coréens quittent leur premier emploi moins d’un an après avoir été embauché, à la recherche notamment d’un poste mieux rémunéré et offrant de meilleures conditions de travail.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

À quelques mois de l’élection présidentielle, le paysage politique n’a jamais semblé aussi fragmenté. Même si rien n’est encore officiel avant la clôture des candidatures le 4 mars 2022, les grandes formations politiques ont déjà désigné leur représentant et les principaux candidats sont connus. Alors que les sondages tentent de dessiner les premières tendances, nous nous sommes penchés sur une variable étudiée en sociologie politique, la relation entre l’âge et le vote. Observe-t-on une tendance générationnelle dans les préférences affichées pour les principaux candidats ?

Comme le mettent en évidence les données du dernier baromètre Ipsos-Fiducial, la droite s’appuie toujours principalement sur l’électorat le plus âgé, notamment les plus de 65 ans. Plus conservatrice et attachée à la transmission de son patrimoine, cette classe d’âge vote en effet traditionnellement à droite, tout en résistant au Rassemblement national. Valérie Pécresse, créditée de 17 % d’intention de vote générale en décembre, recueille ainsi 30 % chez les plus de 65 ans. Le fossé générationnel est particulièrement visible pour la candidate du parti Les Républicains, puisque seuls 6 % des moins de 35 ans ont l’intention de lui accorder une voix.

À l’inverse, les candidats de gauche et écologiste, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, semblent plus à même de récolter des votes auprès des jeunes électeurs, une classe d’âge où l’abstention est également forte. Plus bas dans les sondages – moins de 10 % d’intention de vote générale – ces deux candidats obtiennent leur meilleur score chez les moins de 35 ans : respectivement 15 % et 11 %. Auprès des retraités, ils n’atteignent même pas 5 %.

Du côté des autres prétendants au second tour, on constate qu’ils parviennent à ratisser plus large sur le plan générationnel. S’il n’a pas encore annoncé sa candidature, Emmanuel Macron affiche un électorat potentiel relativement homogène (autour de 25 % d’intention de vote), tout comme Eric Zemmour (moyenne de 13 %). Marine Le Pen, créditée de 17 % d’intention générale, enregistre son meilleur score chez les 50-64 ans : 24 %. Moins suivie au-delà de 65 ans (9 %), elle arrive toutefois à attirer les plus jeunes, obtenant 19 % chez les moins de 35 ans.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Combien d’heures de travail pour payer la facture Internet ?

Représentant 70 % de la production mondiale, la France est de loin le plus grand pays producteur et consommateur de foie gras. Mets emblématique des fêtes de fin d’année dans l’Hexagone, le foie gras est de nos jours essentiellement consommé de façon saisonnière et les producteurs réalisent entre 70 % et 75 % de leurs ventes annuelles durant la période des fêtes de Noël et du nouvel an.

Affectée par les crises sanitaires à répétition depuis 2015 (grippe aviaire) et la montée des critiques dénonçant le gavage industriel, la filière du foie gras est sur le déclin ces dernières années. Selon une étude de YouGov, la part des Français favorables à l’interdiction du gavage est passée de 44 % en 2009 à 60 % en 2018. Les consommateurs restent malgré tout attachés à ce produit faisant partie du patrimoine culturel et gastronomique. La part de ceux qui refusent d’en acheter pour des raisons éthiques a doublé depuis 2009, mais ces derniers étaient toujours minoritaires en 2018 (40 %).

Si la France consomme toujours autant de foie gras, c’est peut être aussi en partie grâce à la grande distribution, qui a grandement participé à la popularisation de ce produit festif. Comme le montre notre graphique basé sur les données de l’Agreste, la consommation de foie gras a fortement progressé dans les années 1980. Une décennie qui correspond à la période où les processus de fabrication ont été industrialisés, notamment afin de pouvoir fournir les supermarchés en plein essor. De 53 grammes par habitant en 1980, la consommation a été multipliée par six en l’espace de 30 ans, pour atteindre un peu plus de 300 grammes par personne en 2010. Avec l’impact des baisses de production liées aux épidémies de grippe aviaire survenues ces dernières années, la consommation était redescendue à 207 grammes par tête en 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/76/   1/1