19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Les marques les plus puissantes du monde

Le classement des marques les plus puissantes du monde, réalisé chaque année par Kantar, démontre une nouvelle fois la domination absolue des représentantes de l’univers numérique. Enregistrant chacune une progression supérieure à 60 %, Amazon et Apple conservent les deux premières places avec une valeur respective de 684 milliards et 612 milliards de dollars. Évalué à 458 milliards de dollars cette année, Google grimpe sur la troisième marche du podium devant Microsoft (410 milliards de dollars). Avec la crise sanitaire, les marques d’entreprises technologiques sont globalement celles dont la valeur a le plus augmenté.

Les géants chinois gagnent également du terrain dans le classement : Tencent a ainsi progressé de deux places, avec une valeur en hausse de 60 % à 241 milliards de dollars. De leur côté, les géants américains de la transaction bancaire, Visa et Mastercard, se maintiennent dans les dix premiers mais leur valeur de marque n’a guère évolué par rapport à l’année dernière. Enfin, au rayon des entreprises françaises, quatre sont présentes dans le top 50, toutes issues de l’industrie du luxe : Louis Vuitton (21ème), Chanel (40ème), Hermès (43ème) et L’Oréal Paris (48ème).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

Proclamée le 23 juin par les Nations Unies, la Journée mondiale pour la fonction publique est l’occasion de mettre en valeur l’importance des administrations publiques au service de l’intérêt général et leur contribution aux processus de développement, à une époque où le monde fait face à de nombreux défis sociaux, économiques et environnementaux.

Pour l’occasion, nous nous sommes penchés sur le poids des emplois publics au sein des économies à haut revenu avec les données de l’OCDE. Comme le révèle notre graphique, un peu plus d’un employé français sur cinq (21,5 %) travaille dans le secteur public, ce qui représente autour de 5,5 millions de personnes. Si ce chiffre est supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui s’établit à près de 18 %, la France n’est toutefois pas le pays qui compte le plus d’agents publics en proportion. Les chefs de file en la matière sont les pays scandinaves. En Norvège, près d’un employé sur trois (30,7 %) travaille dans la fonction publique et cette part est également supérieure à 25 % en Suède et au Danemark.

À l’opposé de l’échelle, l’Allemagne fait partie des pays de l’OCDE où les emplois dans le secteur public sont les plus rares, puisqu’ils ne représentent qu’un peu plus de 10 % de l’emploi total. Mais la proportion est encore plus faible dans les économies asiatiques. En Corée du Sud par exemple, les salariés du public ne représentent que 7,8 % des employés du pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

Selon le dernier rapport du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le nombre de personnes qui ont été déplacées de force de leur pays – en raison de persécutions, conflits, violences, violations des droits humains et autres événements graves perturbant l’ordre public – s’élevait à plus de 82 millions à la fin de l’année 2020, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré selon les données disponibles. Ce chiffre représente environ le double du niveau mesuré il y a dix ans (41 millions en 2010). Toujours selon ce rapport, la très grande majorité de ces réfugiés et déplacés (86 %) avaient trouvé refuge dans des pays en voie de développement.

Notre infographie revient sur ces chiffres en faisant le point sur les pays qui hébergent actuellement le plus grand nombre de réfugiés dans le monde. Servant de tremplin géographique vers l’Union européenne pour les millions de personnes ayant fui le conflit en Syrie, la Turquie est de loin le pays qui en accueille le plus, soit 3,65 millions. La Colombie, voisine du Venezuela, qui vit depuis huit ans une grave crise économique et sociale, arrive en seconde position avec 1,73 million de déplacés. Comptabilisant 1,21 million de réfugiés sur son sol, l’Allemagne est le seul pays européen à faire partie des dix principaux pays d’accueil. Quant à la France, elle accueillait près de 450 000 réfugiés à la fin de l’année 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

D’après les prévisions publiées la semaine dernière par Ericsson, l’utilisation de données mobiles devrait presque quadrupler dans le monde d’ici 2026, pour atteindre une moyenne d’environ 35 Go par mois par smartphone. Stimulée par la hausse des usages numériques durant la pandémie, la consommation de données mobiles a déjà connu une accélération l’année dernière et il est actuellement estimé que le trafic mensuel par appareil se situe autour de 10 Go à l’échelle mondiale.

La croissance future du volume de données utilisées dépend en grande partie de l’adoption de la 5G, qui entrainera notamment le développement de services intégrant davantage de vidéos et des technologies nouvelles comme la réalité augmentée. En 2026, l’utilisation moyenne de données mobiles par mois en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest devrait ainsi atteindre respectivement 48 Go et 47 Go par smartphone, soit une croissance annuelle de plus de 25 % pour les cinq prochaines années. C’est dans la région Asie du Sud-Est/Océanie que la hausse de la consommation devrait être la plus forte, passant de 6 Go par mois en 2020 à 39 Go en 2026 (36 % de hausse par an en moyenne). L’Afrique subsaharienne affiche également un taux de croissance relativement élevé, bien qu’elle parte d’un niveau plus faible que les autres régions : environ 2 Go l’année dernière et 9 Go attendus en 2026.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

Avec l’allègement des restrictions de déplacement, les Français sont de nouveau autorisés à voyager partout dans l’Hexagone et au sein de l’Union Européenne (avec test négatif ou certificat de vaccination) et préparent ainsi activement leurs vacances d’été. À cette occasion, nous nous sommes penchés sur les sites de réservation de voyage les plus populaires en France.

Comme le révèlent les données issues du Statista Global Consumer Survey, les plateformes Booking.com et Airbnb arrivent largement en tête lorsqu’il s’agit de dénicher un hôtel ou un logement privé sur Internet. Près de la moitié des utilisateurs (45 %) ont utilisé la première citée au moins une fois dans l’année pour faire une réservation et environ un sur trois (34 %) a trouvé un logement via Airbnb. On retrouve ensuite sur le podium le groupe français AccorHotels avec 16 %, suivi par le service développé par la SNCF, Oui.snfc (14 %). On remarque également que 14 % des utilisateurs ont déclaré avoir fait une réservation directement sur le site Internet de l’hébergement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

Nintendo n’a finalement pas dévoilé de nouveau modèle de sa console Switch au dernier jour du salon E3 dédié au jeu vidéo. Le groupe japonais s’en est tenu à sa ligne et a présenté les bandes-annonces d’une vingtaine de jeux, dont quelques images de la très attendue suite de la saga Zelda. Alors que les fans attendent une nouvelle version plus puissante de la Switch, cette dernière vient de battre son record de ventes annuelles. La console de jeux de Nintendo, sortie en mars 2017, semble avoir atteint son apogée et il faudra patienter encore un peu avant l’annonce de sa successeuse. Notre infographie propose de revenir sur les succès et les échecs du groupe nippon, avec une rétrospective des ventes de consoles de salon par modèle depuis 1998.

Après l’échec de la Wii U, qui s’est soldé par sa retraite anticipée en 2017, Nintendo avait pris le pari de se relancer avec la console suivante, la Nintendo Switch. Une fois de plus, la société n’avait pas cherché à copier la recette à succès de la Xbox de Microsoft ou de la PlayStation de Sony. Mais avait plutôt opté pour sa propre approche en misant sur une console hybride, à la fois portable et utilisable comme une console de salon. Et plus de quatre ans après sa sortie, on peut affirmer que le pari de la Switch a porté ses fruits.

Comme l’illustre notre infographie, la Switch a permis à l’entreprise de rebondir après une période creuse entre 2014 et 2017, où elle écoulait moins de 5 millions de consoles par an. Au cours de l’année fiscale qui s’est terminée le 31 mars 2021, la société a vendu 28,8 millions de Switch, ce qui dépasse le sommet de ventes atteint à l’apogée de la Wii en 2009 (près de 26 millions d’unités). Avec un total de plus de 100 millions écoulées, contre près de 79 millions pour la Switch, la Wii reste à ce jour la console de salon la mieux vendue par Nintendo. Mais à ce rythme, la Switch pourrait lui passer devant dès l’année prochaine.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

Combien gagnez-vous par rapport à la moyenne des Français ? La dernière étude de l’Insee publiée cette semaine dévoile la distribution des salaires dans l’Hexagone et permet de le découvrir. En 2019, le salaire moyen dans le secteur privé s’élevait à 2 424 € nets mensuels. Mais ce chiffre est tiré à la hausse par les très gros salaires puisque le salaire net médian est inférieur de 20 % au salaire moyen, traduisant une plus forte concentration des revenus dans le bas de la distribution, comme le note l’institut. La médiane se situe ainsi à 1 940 € nets mensuels, ce qui signifie que la moitié des salariés français gagnent moins que cette somme et que l’autre moitié se situe au-dessus.

Basé sur les données de cette étude, notre graphique donne un aperçu détaillé de la répartition des salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques (en équivalent temps plein). On constate ainsi que 22 % des salariés perçoivent moins de 1 500 € nets par mois et que près de 31 % se situent entre 1 500 € et 2 000 € nets. Concernant les tranches suivantes, environ 28 % touchent de 2 000 € à 3 000 € et ce chiffre descend à 10 % pour les salaires compris entre 3 000 € et 4 000 €. Enfin, les revenus supérieurs à 4 000 € nets mensuels ne concernent que 9 % des salariés français (en EQTP).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

Les membres du G7 réunis samedi dernier en Angleterre se sont mis d’accord pour proposer aux pays en développement un vaste plan d’infrastructures afin de contrer l’influence grandissante de la Chine dans le monde. Ce projet, baptisé « Build Back Better World » (« Reconstruire un monde meilleur »), vise à conclure des partenariats avec des pays à revenus faibles et intermédiaires pour combler des besoins d’infrastructures estimés à 40 000 milliards de dollars. Comme le rapporte Courrier International, il s’agit de la première fois que les grandes puissances mondiales discutent de créer une alternative directe au projet chinois des « nouvelles routes de la soie ».

Lancé en 2013 par le président chinois Xi Jinping, le projet des « nouvelles routes de la soie » consiste à financer des investissements pour développer des liaisons routières, ferroviaires et maritimes (ports) en Asie, Afrique, Europe et même jusqu’en Amérique latine. Dans ce cadre, plus d’une centaine de pays ont déjà signé des accords avec la Chine. Selon le Green Belt and Road Initiative Center de l’Université centrale d’économie et de finance de Pékin, la plupart de ces investissements restent concentrés en Asie, les régions d’Asie de l’Est et de l’Ouest ayant reçu ensemble 28 milliards de dollars d’investissements en 2020 – soit plus de la moitié du total (environ 47 milliards). L’Afrique et Moyen-Orient représentent 28 % des investissements, soit 13 milliards de dollars.

Les initiatives chinoises concernent principalement les pays en développement et ces derniers s’endettent parfois considérablement auprès de la Chine pour le financement des infrastructures. Selon une analyse de Silk Road Briefing, 68 % des projets liés aux « nouvelles routes de la soie » ont été considérés comme présentant un risque moyen, tandis que 28 % ont été considérés comme présentant un risque élevé. Ce sont surtout des pays d’Afrique qui ont vu leur dette envers la Chine augmenter ces dernières années, notamment la République démocratique du Congo, Djibouti et l’Angola. La liste des principaux créanciers de Pékin comprend également le Pakistan, le Kenya, l’Éthiopie, ainsi que le Laos.

De Tristant Gaudiaut pour Statista


Les marques les plus puissantes du monde

N’étant pas émises par un gouvernement ou une banque centrale, les cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin entretiennent souvent des relations délicates avec les institutions gouvernementales et financières. Dans certains pays, cela a conduit à la mise en place de restrictions légales d’utilisation (banques, paiements), voire même à des interdictions pures et simples d’achat et de possession pour les citoyens. Selon les données publiées cette semaine par le Financial Times, le Bitcoin est actuellement considéré comme illégal dans 6 pays : Bolivie, Maroc, Algérie, Égypte, Népal et Bangladesh.

D’autres États, comme la Turquie et la Chine, ont récemment pris la décision de restreindre l’utilisation des cryptomonnaies. Le premier a interdit les paiements en Bitcoin au mois d’avril, face à l’écroulement de la Lire turque et à l’engouement de sa population pour les cryptodevises. De son côté, la Chine a annoncé en mai qu’elle interdisait son utilisation aux institutions financières et banques du pays, officiellement pour protéger son économie du trading spéculatif. Mais pour certains analystes, cette défiance du régime chinois envers le Bitcoin s’explique aussi par le lancement de sa propre monnaie virtuelle nationale, davantage « contrôlable » et dont il souhaite étendre l’usage.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/77/   1/1