19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

Après une année 2020 record, où Netflix avait ajouté 36 millions d’abonnés payants à sa communauté, le célèbre service de streaming vidéo a vu sa croissance considérablement ralentir l’année dernière. Selon sa dernière publication de résultats, Netflix a attiré 8,3 millions d’abonnés d’octobre à décembre 2021, portant le total pour l’année à 18,2 millions d’abonnements supplémentaires. Comme le met en avant notre graphique, il s’agit de la plus faible croissance annuelle d’abonnés depuis 2015. Mais bien que cela puisse sembler préoccupant à première vue, il n’est pas nécessaire de tirer la sonnette d’alarme pour l’entreprise.

D’après l’évaluation faite par la société elle-même, Netflix a été victime des effets du boom de 2020, lorsqu’une foule de personnes s’est soudainement inscrite pour se divertir pendant les périodes de confinement. Beaucoup de ces nouveaux abonnés avaient probablement l’intention de s’inscrire tôt ou tard, créant ce que l’entreprise appelle un « excédent Covid » dans sa lettre aux actionnaires. Un autre facteur mentionné par Netflix pour expliquer son ralentissement concerne « les difficultés macroéconomiques dans plusieurs parties du monde comme l’Amérique latine ». Pour le premier trimestre 2022, Netflix reste prudent dans ses prévisions, tablant sur 2,5 millions d’ajouts nets, contre 4 millions en 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

Alors que la diplomatie n’a pour le moment débouché sur aucune solution tangible et que des troupes russes sont massées à la frontière ukrainienne, les craintes de voir surgir un nouveau conflit majeur en Europe sont au plus haut. La menace d’une opération militaire russe en Ukraine a poussé les Etats-Unis à ordonner dimanche soir l’évacuation des familles du personnel de leur ambassade à Kiev. La situation « est imprévisible et peut se détériorer à tout moment », a assuré le ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué.

Si les relations entre la Russie et son voisin occidental sont complexes et anciennes, l’aspiration déclarée de l’Ukraine à rejoindre l’OTAN – l’alliance politique et militaire de 30 pays d’Amérique du Nord et d’Europe – est au cœur des tensions actuelles. Si la demande d’adhésion du pays remonte à 2008 et ne devrait pas être honorée de sitôt, le contexte plus large de l’expansion du traité – de 12 membres fondateurs en 1949 à 30 pays majoritairement européens – trace une marche vers l’est qui est interprétée comme une menace par Vladimir Poutine. En décembre, le président russe avait une nouvelle fois fustigé l’organisation durant sa conférence de presse de fin d’année. « Tout nouveau mouvement de l’OTAN vers l’est est inacceptable », avait déclaré Poutine. Mais sa demande d’une interdiction formelle des expansions de l’OTAN a très peu de chance d’être entendue.

Vladimir Poutine a affirmé à plusieurs reprises que l’expansion de l’OTAN vers l’est rompait une promesse faite par les puissances occidentales après la dissolution de l’Union soviétique. Pourtant, même Mikhaïl Gorbatchev, qui avait participé aux pourparlers en tant que dernier dirigeant soviétique, a déclaré qu’une telle promesse n’avait jamais été faite. Entre-temps, la politique de la « porte ouverte » de l’OTAN, incluse dans son traité fondateur, continuera à faire de l’adhésion une option pour les nations souveraines – post-soviétiques ou non – et ce malgré d’éventuelles conséquences sur le plan géopolitique.

L’Union soviétique a peut-être disparu depuis plusieurs décennies, mais la Russie continue de considérer l’Ukraine comme un élément important de sa sphère d’influence. À l’instar de la Biélorussie voisine, l’Ukraine n’a pas seulement un rôle géopolitique d’État tampon entre l’est et l’ouest, mais elle est aussi considérée comme un allié culturel et historique majeur de la Russie – bien plus que d’autres nations post-soviétiques plus éloignées de Moscou.

Selon les règles d’admission à l’OTAN, les pays ayant des différends territoriaux avec d’autres – comme l’Ukraine et la Russie au sujet de la Crimée – ont pourtant peu de chances d’être admis. Mais le bras de fer entre les souhaits d’adhésion et les requêtes d’arrêt de l’expansion a pris la tournure d’une démonstration de force entre les différents parties, continuant de faire écho à l’époque de la guerre froide.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

Comme le dévoile le dernier baromètre de la société de conseil Edelman, qui a interrogé 36 000 personnes dans 27 pays sur leur confiance dans les autorités sanitaires nationales en novembre 2021, c’est en Chine que l’on observe le niveau le plus élevé de confiance.

La stratégie chinoise du « zéro-Covid », qui implique des mesures draconiennes lorsqu’un seul cas fait son apparition, fait presque l’unanimité : 93 % des Chinois interrogés ont déclaré avoir globalement confiance dans les autorités sanitaires nationales. Toutefois, cette stratégie s’avère de plus en plus difficile à maintenir depuis l’apparition du variant Omicron, hautement contagieux, et ce à quelques jours seulement du début des JO d’hiver à Pékin.

Le score est également particulièrement élevé en Inde (74 %). À l’inverse, l’un des taux les plus bas de l’étude a été enregistré en Russie, où seulement 36 % des répondants ont affirmé faire confiance aux autorités sanitaires. Une méfiance qui se traduit aussi par le taux de vaccination: seuls près de 48 % des Russes avaient une vaccination complète (sans rappel) au 18 janvier 2022, selon les chiffres de Our World in Data.

Dans l’Hexagone, où l’espoir d’un pic épidémique proche semble se dissiper, 57 % des répondants se fient aux autorités sanitaires nationales, soit moins qu’en Allemagne où la part atteint tout de même les 62 %.

Malgré le fait que la circulation du SARS-CoV-2 se maintient à un niveau très élevé, le gouvernement vient d’annoncer que le 2 février, trois contraintes seront abolies : l’exigence du port du masque en extérieur, l’obligation du télétravail trois jours par semaine et les jauges dans les lieux accueillant du public.

De Claire Jenik pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

Dans ses dernières perspectives sur l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé ses prévisions de croissance en 2022. Les analystes de l’organisation tablent sur une croissance du PIB mondial de 4,4 % cette année, soit 0,5 point de pourcentage de moins que l’estimation faite en octobre 2021. Cette révision est en grande partie due à la décélération des deux principales économies de la planète, pour lesquelles le FMI a nettement revu à la baisse ses chiffres cette année : 4,0 % de croissance pour les États-Unis (en baisse de 1,2 point), et 4,8 % pour la Chine (-0,8 point).

Pour la France, le FMI table sur une hausse du PIB réel de 3,5 % en 2022, en baisse de 0,4 point par rapport aux prévisions d’octobre. La croissance de la zone euro devrait se situer à 3,9 %, soit à peu près au même niveau que celle des États-Unis. Le FMI a en revanche relevé sa prévision de 0,5 point de pourcentage pour l’Inde, pour la porter à 9,0 % cette année, soit l’un des taux de croissance les plus élevés au monde. Il y a également une légère révision à la hausse pour le Japon (+0,1 point).

Selon le FMI, l’économie mondiale entame l’année 2022 plus faiblement que prévu jusqu’à présent, ce que l’organisation attribue à une série d’évolutions, comme la propagation du variant Omicron et les réintroductions de restrictions. En outre, la hausse des prix de l’énergie et les perturbations des chaînes d’approvisionnement ont entraîné une aggravation de l’inflation qui affecte la reprise économique dans de nombreux pays. Les difficultés rencontrées par le secteur immobilier chinois et la reprise plus lente que prévu de la consommation en Chine font aussi partie des entraves citées par le FMI en ce début d’année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

La quantité de pesticides utilisés dans l’agriculture n’a cessé de croître ces dernières décennies. Et cette tendance ne semble pas prête de s’arrêter. Depuis 1990, la consommation mondiale de produits phytosanitaires (herbicides, insecticides et fongicides) a augmenté de 82 % et plus de 4 millions de tonnes sont aujourd’hui utilisées chaque année. Les pays de certaines régions du monde ont la main particulièrement lourde, comme le met en avant notre carte basée sur des données publiées par la fondation Heinrich-Böll.

C’est en Amérique du Sud que le volume de pesticides déversés dans les champs est le plus élevé, avec une moyenne supérieure à 5 kg par hectare de terres cultivées en 2019. Des pays comme la Colombie et l’Équateur consomment même plus de 10 kg par hectare, alors que le Costa Rica (Amérique centrale) est le champion du monde : plus de 20 kg par hectare. Ce pays est un gros exportateur de fruits exotiques, dont les cultures intensives exigent de grandes quantités de pesticides. L’Asie fait également partie des régions où ils sont le plus massivement utilisés par les agriculteurs, avec une moyenne comprise entre 3 et 4 kg/ha. Des pays comme la Chine et la Corée du Sud dépassent même allègrement ce niveau (plus de 10 kg/ha). En comparaison, la moyenne ne dépassait pas 2 kg/ha en Europe, mais le niveau de consommation varie beaucoup selon les pays et leur spécialisation agricole.

Des analyses ont chiffré la valeur du marché mondial des pesticides à plus de 84 milliards de dollars en 2019. Et une croissance de 11,5 % est attendue d’ici 2023, ce qui portera la valeur du marché à plus de 130 milliards de dollars. Cette tendance à la hausse est aussi en partie liée à l’évolution du climat : une équipe de chercheurs américains de l’université de Seattle a calculé que pour chaque degré de réchauffement de la planète, les rendements des récoltes de riz, de maïs ou de blé pourraient diminuer de 10 à 25 %. Les raisons sont multiples. Le changement du climat favorise, par exemple, la prolifération d’insectes ravageurs, et s’ajoute à cela le fait que la résistance des plantes aux parasites diminue avec les stress climatiques, entraînant une hausse des besoins en produits phytosanitaires.

Piliers, avec les engrais, de la « révolution verte » ayant permis la hausse des rendements agricoles à partir des années 1960, les pesticides sont aujourd’hui de plus en plus décriés. Avec la prise de conscience croissante des risques qu’ils peuvent générer pour l’environnement et la santé, leur utilisation systématique est désormais remise en question par les scientifiques. De nombreuses pistes sont développées pour rendre l’agriculture moins dépendante de ces produits, mais elles peinent encore à s’imposer.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

Comme le dévoile le dernier baromètre de la société de conseil Edelman, qui a interrogé 36 000 personnes dans 27 pays sur leur confiance dans les institutions en novembre 2021, c’est en Asie que l’on observe certains des niveaux les plus élevés de confiance. Presque unanimes, 91 % des Chinois interrogés ont déclaré avoir globalement confiance dans leur gouvernement. Le score est également particulièrement élevé en Arabie saoudite (82 %) et en Inde (74 %). À l’inverse, le taux le plus bas de l’étude a été enregistré en Argentine, où seulement 22 % des répondants ont affirmé faire confiance aux institutions en charge d’administrer leur pays.

En concordance avec les résultats des derniers baromètres politiques nationaux, un peu plus de 50 % des personnes interrogées en France ont déclaré faire confiance (ou plutôt confiance) au gouvernement – un score comparativement plus élevé que celui enregistré dans la plupart des autres économies occidentales étudiées. Comme l’indique notre graphique, la confiance dans le gouvernement a par exemple significativement baissé en Allemagne (-12 p% depuis 2020). Ainsi, en novembre dernier, un peu moins de la moitié des répondants affirmaient faire confiance au nouveau gouvernement d’Olaf Scholz. Au Royaume-Uni, où Boris Johnson a été critiqué pour sa gestion de la crise, l’opinion publique approuvait l’équipe dirigeante à 42 % fin 2021. Le niveau de confiance était même encore plus faible aux États-Unis. Alors que la nation apparait plus divisée que jamais, l’enquête a révélé qu’à peine 39 % des Américains faisaient confiance à leur gouvernement à la fin de l’année – en baisse de 3 points de pourcentage par rapport à 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

Bien qu’il n’existe officiellement pas de monnaie mondiale, le dollar américain représente toujours ce qui s’en rapproche le plus. Et si le billet vert n’est plus aussi important qu’à l’époque des accords de Bretton Woods, où le cours de la plupart des monnaies nationales était indexé sur celui du dollar, il demeure de nos jours la devise reine des réserves mondiales de change.

Selon la base de données COFER (Currency Composition of Official Foreign Exchange Reserves) du Fonds monétaire international, le dollar américain représentait environ 59 % des quelques 11 971 milliards de dollars de réserves mondiales de change allouées au troisième trimestre 2021. Mais sa part est en baisse constante au cours des dernières décennies. En 2000, la part du dollar US s’élevait par exemple à plus de 70 %.

Après le dollar américain, la devise la plus répandue est l’euro qui représente actuellement environ un cinquième des réserves mondiales de change. Suivent ensuite le yen japonais et la livre sterling (Royaume-Uni) qui constituent respectivement 5,8 % et 4,8 % du montant total des réserves allouées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

Si l’App Store a généré plus de 70 milliards de dollars en 2021, tous les développeurs d’applis ne sont pas logés à la même enseigne. D’après le rapport « State of Mobile 2022 » publié par App Annie, sur un total de 21 millions d’applications disponibles, 233 ont généré des recettes de plus de 100 millions de dollars en 2021. Comme le montre notre graphique, ces poids lourds du marché des applis sont de plus en plus nombreux chaque année, avec une croissance annuelle moyenne de 23 % depuis 2017. Les applications les plus rentables sont en très grande majorité des jeux mobiles, qui représentent 75 % des applis dont les revenus annuels sont supérieurs à 100 millions de dollars.

Selon le rapport, 170 milliards de dollars ont été dépensés dans les applications mobiles l’année dernière, ce qui équivaut à plus de 320 000 dollars par minute. Parallèlement à cette croissance des revenus, les annonceurs ont injecté 295 milliards de dollars dans les dépenses publicitaires mobiles mondiales en 2021. Comme l’expliquent les auteurs de l’étude : « l’amélioration de la connectivité, de la taille des écrans et des appareils a rendu plus facile que jamais de profiter d’applications et d’expériences de jeu en déplacement. Les consommateurs ont donc transféré une partie de leurs dépenses vers le mobile, qui est de facto devenu une console de jeu et un outil de gestion de la vie quotidienne ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Après le boom, la croissance de Netflix marque le pas

En matière d’effectifs militaires, aucune armée au monde ne peut rivaliser avec celle de la Chine. Selon les estimations de Global Firepower, la République populaire compte environ 2 millions de soldats actifs. En comparaison, les forces américaines et russes emploient respectivement autour de 1,4 et 0,85 millions de personnels actifs. Mais si on évalue la puissance globale des forces armées de la planète – en tenant compte, entre autres, du matériel, des armes déployées et de l’industrie disponible – les États-Unis conservent la tête du classement, devant la Russie et la Chine, respectivement deuxième et troisième.

Comme le montre notre graphique, quatre des huit plus grandes puissances militaires mondiales sont aujourd’hui localisées en Asie. Le Japon, qui ne cesse d’accroître ses capacités militaires face aux tensions géopolitiques régionales, et la Corée du Sud, qui entretient une armée relativement massive (plus de 600 000 soldats), sont classés respectivement cinquième et sixième (derrière l’Inde et ses 1,5 millions de soldats). Avec des troupes régulières beaucoup plus modestes en nombre (un peu plus de 200 000), la France figure quant à elle au septième rang mondial.

Pour déterminer la puissance militaire d’une nation donnée, l’indice calculé par Global Firepower se base sur plus de 50 indicateurs, allant des capacités militaires et logistiques à la stabilité économique, en passant par la main-d’œuvre, les industries et les ressources naturelles à disposition.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/77/   1/1