19 décembre 2025 |

Ecrit par le 19 décembre 2025

La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

Le 25 novembre, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a approuvé l’utilisation du vaccin à ARNm de Pfizer-BioNTech pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. Suite à ce feu vert européen, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé l’ouverture de la vaccination pour cette tranche d’âge d’ici la fin du mois. Dès le 15 décembre, les 360 000 enfants « à risque » de développer des formes graves de Covid-19 pourront recevoir leur dose. Si le sujet fait débat chez les parents, c’est à la Haute Autorité de santé (HAS) que reviendra la décision finale de pouvoir généraliser ou non le vaccin aux 6 millions d’enfants restants.

Comme le confirme une étude d’Ipsos, la vaccination des enfants contre le Covid-19 est un sujet particulièrement sensible en France. Sur les 16 pays étudiés, la France affiche le pourcentage le plus élevé de parents qui ne sont pas disposés à faire vacciner leurs enfants si un vaccin était approuvé à cet effet, soit 61 %. Un peu plus du tiers des personnes interrogées (35 %) sont même totalement contre cette idée, tandis que la part des parents qui le feraient sans hésiter atteint à peine 10 %. Parmi les pays les plus sceptiques à cet égard, on retrouve d’autres nations européennes comme la Russie, l’Italie et l’Allemagne, où la part des avis négatifs à ce sujet dépasse également 50 %.

À l’inverse, la vaccination des enfants contre le Covid-19 ne semble pas faire l’objet de beaucoup de débats dans des pays comme le Brésil, le Mexique et l’Inde. Là-bas, le pourcentage de parents qui sont totalement disposés à faire vacciner leurs enfants dépasse 70 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

Depuis l’adoption de la Convention des Nations unies contre la corruption le 31 octobre 2003, la Journée mondiale de lutte contre la corruption a lieu chaque année le 9 décembre pour attirer l’attention du public sur cette problématique. Dans son dernier rapport annuel, l’ONG Transparency International évalue le niveau de corruption perçu dans le secteur public au sein de 180 pays et territoires, sur une échelle de zéro (fortement corrompu) à 100 (très vertueux). L’année dernière, les deux tiers des pays étudiés ont obtenu un score inférieur à 50 et la note moyenne n’était que de 43, des résultats qui mettent en évidence que la corruption reste un problème endémique dans le monde.

L’organisation rapporte que l’année 2020 a été mauvaise en matière de lutte contre la corruption. Et en grande partie à cause de la pandémie de Covid-19. « Nous avons constaté que la crise sanitaire met davantage de pression sur les institutions, qui sont ainsi moins à même de lutter efficacement contre les actes de corruption », a expliqué Roberto Kukutschka, l’un des auteurs du rapport. Le secteur de la santé fait notamment partie des plus affectés par la recrudescence de ce fléau, souligne l’ONG, ce qui représente un obstacle supplémentaire dans la lutte contre le virus. Dans le domaine sanitaire, la corruption peut prendre diverses formes telles que pots-de-vin, détournements de fonds, surfacturation et le favoritisme.

Comme les années précédentes, le classement des pays les moins corrompus est dominé par les pays nordiques, avec le Danemark en tête, ex æquo avec la Nouvelle-Zélande, suivis par la Finlande, la Suisse et la Suède. De l’autre côté de l’échelle, les pays les plus affectés par la corruption restaient le Soudan du Sud, la Somalie et la Syrie. Ailleurs dans le monde, le Venezuela et Haïti font aussi partie des pays les plus gangrénés par ce problème.

Dans l’Union européenne, la plupart des États se classent dans les 50 pays les moins corrompus de la planète, mais la situation reste toutefois préoccupante à l’Est, comme en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie : trois pays qui présentent un score de 44 sur 100. Et la France ? Elle se classe à la 23ème place avec un score de 69 sur 100, ce qui représente une légère régression par rapport au début de la dernière décennie (-2 points par rapport à 2012). Un score en déclin que l’Hexagone partage avec d’autres économies développées comme l’Espagne (-3 points depuis 2012), le Canada (-7), ou encore États-Unis (-6). Comme le révèle une autre étude, les affaires de corruption les plus souvent jugées en France concernent des détournements de fonds publics et des conflits d’intérêt.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

Si la France est à la traîne par rapport à des pays comme la Chine ou le Royaume-Uni en matière d’adoption des services bancaires numériques, ces derniers sont toutefois de plus en plus utilisés dans l’Hexagone. Selon les estimations publiées dans notre dossier sur le marché de la FinTech en France, les applications de paiement mobile devraient atteindre près de 10 millions d’utilisateurs dans l’Hexagone cette année.

Ces dernières années, plusieurs banques françaises se sont mises à développer des services permettant aux clients de payer avec leur smartphone dans les magasins physiques et en ligne. Certaines banques ont choisi de proposer ces services sur des portefeuilles électroniques tiers déjà existants, tels Apple Pay, Google Pay et Samsung Pay. Mais d’autres ont choisi de développer leurs propres applications, comme par exemple Paylib, qui est issue de la collaboration de trois banques françaises (BNP Paribas, La Banque Postale, Société Générale) et qui regroupe désormais d’autres acteurs du marché.

D’après le Statista Global Consumer Survey, qui compile des données de consommation sur plus de 50 marchés dans 55 pays, Paylib est l’une des applications de paiement mobile les plus populaires en France. 26 % des personnes qui utilisent leur smartphone pour faire des paiements ont déclaré avoir utilisé ce service au cours des douze derniers mois (enquête menée de juillet à septembre 2021). Les applis développées par les géants technologiques Apple, Google et Samsung ont de leur côté été cité par respectivement 50 %, 28 % et 14 % des utilisateurs. Fraîchement devenue une « licorne » valorisée à un milliard de dollars, l’entreprise française Lydia place son application dans le top 5 cette année avec 13 % d’utilisateurs, en hausse de quatre points par rapport à 2020.

Il faut bien sûr garder en tête que ces chiffres constituent avant tout des indicateurs de la popularité des différents services auprès des utilisateurs français et qu’ils ne correspondent pas forcément aux parts de marché basées sur les volumes de transactions.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

Avec l’entrée de Lydia dans le club des sociétés non cotées en bourse valorisées à plus de 1 milliard de dollars, la French Tech compte désormais 13 licornes supplémentaires cette année, ce qui porte le total à 22. Comme le met en évidence notre graphique basé sur les données de CB Insights, 2021 représente une année record pour les start-ups du monde entier.

Le financement mondial en capital-risque des entreprises innovantes a littéralement explosé ces douze derniers mois, passant de 77 milliards de dollars au troisième trimestre 2020, à 158 milliards lors de la même période en 2021, soit une hausse de 105 %. Dans le même temps, le nombre de licornes qui émergent chaque trimestre a plus que triplé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

Avec la pandémie et les campagnes massives de vaccination dans le monde, on pourrait penser que les vaccins apportent une contribution majeure au chiffre d’affaires de l’industrie pharmaceutique. Mais comme le révèlent les données du Statista Health Market Outlook, les vaccins représentent toujours une petite part des revenus générés par les produits pharmaceutiques. D’après les estimations, les ventes mondiales de vaccins devraient s’élever à plus de 72 milliards d’euros en 2021, soit environ 8 % des revenus totaux de l’industrie des médicaments (évalués à plus de 861 milliards d’euros). Comparés aux années précédentes, le chiffre d’affaires des vaccins a néanmoins augmenté de 140 % et leur poids dans les revenus du marché a doublé.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

De nouvelles données récemment publiées par l’Union internationale des télécommunications (UIT) révèlent que près de 3 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à Internet dans le monde et restent donc coupées de ce qui représente aujourd’hui un canal majeur d’information et de communication.

Selon les dernières estimations de l’UIT, 4,9 milliards de personnes sont désormais connectées à Internet, contre 4,1 milliards en 2019. Cette augmentation particulièrement forte du nombre d’internautes est attribuée, du moins en partie, au « boost de la connectivité lié au Covid ». Selon l’organisation, « les confinements généralisés et les fermetures d’écoles, combinés au besoin d’accéder aux actualités, aux services gouvernementaux, au commerce électronique et aux services bancaires en ligne » ont entraîné cette flambée de l’utilisation d’Internet.

« Si près des deux tiers de la population mondiale est désormais en ligne, il reste encore beaucoup à faire pour que tout le monde soit connecté à Internet », a déclaré dans un communiqué Houlin Zhao, secrétaire général de l’UIT. Le manque d’accès à Internet est le plus répandu dans les pays en développement, où vit 96 % de la population non connectée dans le monde. La fracture numérique persiste également entre les zones rurales et urbaines, les citadins étant deux fois plus susceptibles d’être connectés que les personnes vivant dans les zones rurales (76 % contre 39 %).

Si l’accès à Internet semble désormais une évidence dans les régions développées, il est important de noter qu’il est loin d’être un acquis dans de nombreuses autres parties du globe. En fait, comme le montre notre graphique, les utilisateurs d’Internet étaient encore minoritaires dans le monde aussi récemment qu’en 2018. À l’époque, 3,7 milliards de personnes naviguaient sur la toile, tandis que 3,9 milliards n’y avaient pas accès.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

L’industrie française reprend des couleurs. Après le coup de frein de l’année 2020 marquée par un nombre de fermetures de sites industriels supérieur à celui des ouvertures, la France a recommencé à ouvrir plus d’usines qu’elle n’en a fermé cette année, selon le baromètre annuel du magazine l’Usine Nouvelle. Du 1er janvier au 18 novembre 2021, le décompte fait état d’un solde positif de 29 sites supplémentaires comparés à l’année dernière, confirmant la lente reprise de la réindustrialisation à l’œuvre depuis quelques années.

Pour obtenir un aperçu de la tendance sur plus d’une décennie, nous avons utilisé un autre indicateur dans notre graphique, celui de Trendeo, dont les données permettent de remonter à l’année 2009. Il est important de préciser que le baromètre de l’Usine Nouvelle et celui de Trendeo ne couvrent pas exactement le même périmètre (et qu’ils aboutissent à des soldes pouvant être différents). Mais les deux rendent comptent de la même tendance, à savoir l’arrêt de l’hémorragie industrielle à partir de 2016, où, pour la première fois depuis la crise financière de 2008, la France avait mis fin à la perte nette d’usines sur son territoire. En attendant la publication des chiffres de Trendeo pour l’année complète, nous avons choisi d’intégrer le solde provisoire communiqué par l’Usine Nouvelle à titre indicatif pour 2021.

Comme le révèle aussi notre graphique, si l’on compare avec l’impact de la crise de 2008, dont les effets s’étaient fait sentir pendant plusieurs années, l’industrie française semble avoir globalement plutôt bien résisté au Covid-19. Alors que la France avait perdu près de 400 usines au total sur la période 2010-2015, le pays enregistre, à l’inverse, un gain net de plusieurs dizaines de sites entre 2016 et 2021. Si ces statistiques permettent de visualiser la dynamique globale du tissu industriel français, elles ne permettent néanmoins pas de savoir le nombre d’emplois concernés par les fermetures et créations de sites.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

Le monde passe en moyenne près de 7 heures par jour connecté à Internet. En ce moment même, une quantité énorme de données, souvent de nature privée, transite sur la toile, et le nombre de personnes préoccupées par la sécurité de leurs données personnelles ne cesse d’augmenter.

Selon les données d’Eurostat, un citoyen européen sur quatre a déclaré avoir évité de fournir des informations personnelles sur les réseaux sociaux ou professionnels en 2019 pour des raisons de sécurité. Comme dans un certain nombre d‘autres domaines, ce sont les Français qui se montrent les plus méfiants. 40 % des personnes interrogées en France ont préféré ne pas fournir de données personnelles sur une plateforme par crainte de sécurité, soit le pourcentage le plus élevé de l’étude. Parmi les plus inquiets à ce sujet, on retrouve ensuite les Pays-Bas (39 %), la Finlande (37 %), ainsi que la Slovaquie et la Suède (36 % chacun).

En revanche, la question des données personnelles semble moins préoccupante dans les pays d’Europe de l’Est, où un pourcentage beaucoup plus faible de la population déclare s’être abstenu de fournir de telles informations : 9 % en Croatie et Roumanie, 8 % en Bulgarie et Hongrie, 6 % en Lituanie.

Sur le même sujet : vous pouvez consulter notre graphique sur les applications qui partagent le plus de données avec des tiers.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La vaccination des enfants contre le Covid-19 : pour ou contre ?

Depuis une dizaine d’années, la Charities Aid Foundation et l’institut Gallup proposent un tour d’horizon de la générosité à travers le monde dans leur rapport annuel World Giving Index. Cette étude internationale passe au crible les populations de plus de cents pays selon trois principaux aspects de la générosité : les dons caritatifs, la pratique du bénévolat et la propension à aider des inconnus.

Et comme les années précédentes, le pays le plus généreux ne fait pas partie des plus riches de la planète. En 2020, c’est l’Indonésie qui figure en tête du classement. Le taux de bénévolat dans le pays (65 %) est plus de trois fois supérieur à la moyenne mondiale et plus de huit Indonésiens sur dix ont fait des dons caritatifs l’année dernière. En deuxième position des pays qui donnent le plus d’argent à des fondations ou associations, on retrouve la Birmanie (71 % de la population), suivie par l’Australie et la Thaïlande (environ 60 %).

Ce classement, dont le top 10 reste assez similaire d’une année sur l’autre, reflète certaines particularités religieuses et culturelles. On peut notamment citer l’influence de la charité islamique dans certains pays musulmans comme l’Indonésie (avec la zakât, « aumône légale »), ou encore celle du bouddhisme theravâda en Birmanie et Thaïlande, une branche ancienne du bouddhisme qui valorise les offrandes et dons de charité. Porteurs d’une longue tradition philanthropique, les pays anglo-saxons et protestants sont également bien représentés.

Et la France ? Avec 22 % de la population ayant fait un don l’année dernière, les Français se situent plutôt en bas de l’échelle. Au classement général, qui inclut aussi la pratique du bénévolat et la propension à aider un inconnu, l’Hexagone se classe 106ème sur 114. Parmi les pays qui obtiennent les scores les moins élevés de l’étude, on retrouve d’autres nations européennes, comme l’Italie, la Belgique et le Portugal, alors que le Japon arrive en dernière position.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/81/   1/1