6 mai 2025 |

Ecrit par le 6 mai 2025

L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

Au Nord comme au Sud, l’éco-anxiété s’empare de la jeunesse. Tel est le constat de la plus vaste étude jamais réalisée sur l’anxiété climatique chez les jeunes et publiée dans la revue The Lancet. Cette enquête réalisée en 2021 révèle que trois quarts des jeunes de 16 à 25 ans interrogés dans 10 pays jugent l’avenir « effrayant », et près de la moitié (46 %) affirme même que l’éco-anxiété affecte leur vie au quotidien.

Comme le montre notre graphique, les inquiétudes vis-à-vis du changement climatique semblent les plus prégnantes dans les pays en développement et situés en première ligne face aux dérèglements du climat, comme les Philippines, le Brésil et l’Inde. Dans les pays du Nord, c’est au Portugal, un territoire particulièrement affecté par les feux de forêt ces dernières années, que la préoccupation est la plus importante (81 %). L’éco-anxiété des jeunes français se situe dans la moyenne des pays étudiés (74 %), tandis que les Finlandais sont les « plus optimistes », bien que plus de la moitié d’entre eux se disent tout de même effrayés par l’avenir.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

Alors que les vendange démarrent ce mois-ci, la récolte 2021 s’annonce d’ores et déjà comme la pire du siècle actuel, et voire même du siècle dernier. Selon ses dernières estimations publiées en septembre, l’Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, prévoit une chute de 29 % de la production viticole française en 2021, à 33 millions d’hectolitres. Par rapport à la moyenne des récoltes des vingt dernières années, cela correspond à une diminution de 31 %. Comme l’explique l’Agreste, le gel printanier et les maladies de la vigne cet été ont amputé une bonne partie de la production française, qui sera historiquement faible en 2021, avec un volume de production inférieur aux niveaux de 1991 et de 2017.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

L’année dernière a été globalement difficile pour l’économie, mais certains secteurs et entreprises ont au contraire réussi à prospérer durant la pandémie. Notre graphique donne un aperçu des dix marques qui ont connu la croissance la plus rapide en 2021, à partir des données du rapport annuel Kantar BrandZ qui recense les cent marques les plus valorisées au monde.

La marque dont la valeur a le plus augmenté dans cette liste est Tesla, avec une hausse annuelle de 275 %. Cette performance est en grande partie liée à l’expansion internationale du constructeur de voitures électriques. L’année dernière, l’entreprise d’Elon Musk est entrée sur le marché des SUV avec le lancement du Model Y, et a commencé à produire en Chine, continuant d’étendre sa gamme et ses capacités de production. Après avoir vendu 500 000 véhicules l’année dernière, Tesla vise le cap des 750 000 livraisons en 2021.

Les secteurs d’activité les mieux représentés de ce classement sont le commerce en ligne et les médias sociaux, alors que la moitié des marques du top 10 sont chinoises. Forte de son succès planétaire, l’appli de partage de vidéo TikTok arrive deuxième avec une progression de sa valeur de plus de 150 %, suivi par le e-commerçant alimentaire Pinduoduo (131 %) et la plateforme de services Meituan (119 %). Alors que de nombreux détaillants ont subi un coup dur en 2020, certaines marques de vêtements proposant une offre sportswear ou détente, comme Lululemon et Uniqlo, ont connu une belle progression (plus de 80 %), notamment grâce à la hausse de la demande pour des vêtements confortables à porter à la maison.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

Disponible depuis plusieurs semaines en version bêta, le système d’exploitation Windows 11 continue de dévoiler son nouveau design et ses nouvelles fonctionnalités avant son lancement officiel prévu en octobre 2021.

Comme le montrent les dernières données de StatCounter, son prédécesseur, Windows 10, est actuellement le système d’exploitation pour ordinateur le plus utilisé dans le monde, avec plus de 57 % des parts de marché en juillet 2021. Le système d’Apple, macOS Catalina (version 10.15), récolte près de 12 % des parts et se classe en deuxième position juste devant Windows 7. La septième version du système de Microsoft, lancée il y a plus de dix ans, était encore installée sur plus d’un ordinateur sur dix (11,7 %), et ce malgré l’arrêt définitif de ses mises à jour de sécurité en janvier 2020. Le système d’exploitation « open source » Linux arrive quant à lui cinquième, avec 2,4 % des parts de marché mondiales.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

Au cours des dernières années – et d’autant plus avec la pandémie en cours – le commerce en ligne est devenu un élément indispensable du cadre mondial de la vente au détail. Tout comme de nombreuses autres industries, la vente au détail a subi une transformation substantielle suite à l’avènement d’Internet, et grâce à la numérisation continue de la vie moderne, les consommateurs d’une grande majorité des pays du monde profitent désormais des avantages des transactions en ligne. Alors que l’accès et l’adoption d’Internet augmentent rapidement dans le monde entier, le nombre d’acheteurs en ligne ne cesse de croître d’année en année. En 2020, plus de deux milliards de personnes ont acheté des biens ou des services en ligne.

Comme le met en avant notre graphique Statista, se basant sur des estimations issues de notre Digital Market Outlook, le boom de l’e-commerce sera particulièrement visible en Chine et aux États-Unis au cours des prochaines années où les revenus générés devraient augmenter de près de 30 % d’ici 2025. Dans les pays européens, notamment en France et en Allemagne, cette croissance devrait être légèrement plus lente avec une hausse des revenus d’environ 22 % entre 2021 et 2025.

De Claire Jenik pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

Les clubs de football des cinq grands championnats européens ont investi au total près de 3 milliards d’euros sur le marché estival des transferts qui s’est achevé le mardi 31 août 2021. Par rapport au mercato de l’été 2020, les dépenses ont diminué d’environ 300 millions d’euros. Comme le montre notre graphique basé sur les données du site transfermarkt.de, les montants investis sont en baisse dans quatre des cinq ligues majeures du football européen, la Bundesliga étant le seul championnat où les clubs se sont montrés plus dépensiers, ces derniers ayant été plutôt prudents l’année dernière.

Une nouvelle fois, la Premier League arrive en tête des ligues ayant investi le plus d’argent dans les transferts cet été, avec un montant total de plus de 1,3 milliards d’euros, soit environ trois fois le montant enregistré en Ligue 1. Les quatre clubs les plus dépensiers du mercato estival sont anglais : Arsenal (165,6 M€), Manchester United (140 M€), Chelsea (120 M€) et Manchester City (117,5 M€).

La Serie A se classe deuxième avec des dépenses qui se sont élevées à plus de 550 millions d’euros, suivie par la Bundesliga (417 M€), qui est aussi le seul des cinq grands championnats à afficher une balance des transferts positive d’environ 37,6 millions d’euros. La Ligue 1 arrive quatrième, avec plus de 380 millions d’euros investis (au 1er septembre 2021), devant la Liga (293 M€). Deux clubs français s’imposent dans le top 10 des dépenses en transferts cet été : le Paris SG (83 M€) et Rennes (79,5 €), qui représentent à eux deux plus de 40 % du montant total investi en Ligue 1.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

Même si le succès de Zoom vient de lui permettre de franchir le seuil du milliard de dollars de revenus générés sur un trimestre, l’éditeur américain de l’application de visioconférence reste confronté à une solide concurrence sur le marché du travail collaboratif. Comme le montre notre graphique, les géants Microsoft et Google sont toujours les leaders mondiaux de ce secteur avec respectivement 24 % et 9 % des parts de marché, tandis que Zoom se classe au sixième rang avec près de 5 % des parts en 2020.

Toutefois, ces chiffres doivent être pris avec un peu de recul. Alors qu’une entreprise comme Zoom s’appuie presque entièrement sur son application de vidéoconférence, Microsoft et Google disposent d’un spectre plus large d’outils et de logiciels collaboratifs destinés aux professionnels, inclus notamment dans les suites bureautiques Microsoft 365 et Google Workplace. La liste des cinq entreprises qui dominent ce marché est complétée par le groupe informatique Cisco, l’éditeur de la messagerie Slack et le spécialiste du travail à distance LogMeIn, qui captent chacun entre 5 % et 7 % des parts.

Les logiciels de travail collaboratif ont connu un essor important ces dernières années et leur adoption s’est accélérée pendant la pandémie. En 2020, les revenus de ce marché ont augmenté de 12,3 % à l’échelle mondiale, pour un total d’environ 12,6 milliards de dollars, contre une hausse de 7,9 % en 2019.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

En remettant à plat notre façon de travailler, la pandémie pourrait bien redonner de la vigueur à l’idée de la semaine de travail de 32 heures. Déjà expérimentée dans plusieurs pays nordiques (Suède, Islande,…), d’autres États, comme l’Espagne et le Japon, réfléchissent actuellement à mener des tests allant dans le sens d’une réduction du temps de travail. Les partisans de la semaine de 32 heures avancent que cette mesure permettrait une création massive d’emplois, sans impacter la productivité économique.

Le PIB par heure travaillée est l’un des indicateurs utilisés par les économistes pour mesurer la productivité du travail dans un pays, ainsi que l’efficacité avec laquelle le facteur travail et d’autres facteurs de production interviennent dans le processus de création de richesse. Comme le révèlent les dernières données de l’OCDE, si l’on calcule la productivité moyenne en divisant le produit intérieur brut, c’est-à-dire la valeur annuelle des biens et services produits, par le nombre total d’heures travaillées, alors on constate que la France se situe au dessus de la moyenne des pays développés en matière de productivité horaire. La contribution moyenne des employés français au PIB est estimée à environ 70 € par heure en 2020, soit à peu près au même niveau qu’aux États-Unis et en Allemagne.

Plusieurs facteurs peuvent influencer cet indicateur. On remarque, par exemple, que les économies de petite taille ou à faible population qui reposent sur des structures productives spécifiques ont tendance à obtenir les valeurs de PIB par heure travaillée les plus élevées. Le trio de tête de L’OCDE est ainsi constitué de l’Irlande (107 €/heure), du Luxembourg (97 €/heure) et de la Norvège (78 €/heure). Ces résultats tordent également le cou à l’idée reçue selon laquelle la durée du travail serait un facteur déterminant pour obtenir une productivité élevée. En effet, ce sont les pays où la moyenne annuelle d’heures travaillées est la plus haute qui ont tendance à se retrouver en bas du classement, et inversement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éco-anxiété s’empare de la jeunesse

Les données issues du dernier rapport « Regard sur l’éducation 2020 » de l’OCDE permettent de se faire une idée du niveau de rémunération des enseignants en Europe. En 2019, les professeurs de collège public en France gagnaient en moyenne 29 400 euros bruts annuels en début de carrière, et pouvaient espérer dépasser les 35 000 euros après quinze ans d’expérience.

En comparaison, les salaires étaient en moyenne deux fois plus élevés en Allemagne : 62 300 euros par an au début, puis 75 400 euros au bout de quinze ans de carrière. Les enseignants espagnols et néerlandais figuraient également parmi les mieux lotis, pouvant compter sur une moyenne d’environ 40 000 euros bruts annuels à leur entrée dans le métier. Si les salaires les plus faibles d’Europe sont observés dans les pays de l’Est, la France et l’Italie présentaient parmi les niveaux de rémunération les moins élevés d’Europe de l’Ouest.

Le temps de travail peut naturellement avoir une influence sur le niveau de salaire. À titre d’information, les enseignants des Pays-Bas et du Luxembourg sont parmi ceux qui effectuent le plus d’heures d’enseignement au collège en Europe (plus de 700 heures par an). Mais la durée d’enseignement est en revanche assez similaire en Allemagne, en Espagne et en France, soit entre 651 et 681 heures annuelles, alors que c’est en Grèce et au Portugal qu’elle est la moins élevée (un peu plus de 600 heures).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/81/   1/1