19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

Une nouvelle étude de Statista met en lumière le fossé générationnel qui est en train de se creuser sur les réseaux sociaux, en se penchant plus particulièrement sur l’exemple de l’utilisation d’Instagram et de Facebook.

Comme le montre notre graphique, Instagram est de loin le réseau social préféré de la génération Z. 81 % des répondants âgés de 18 à 24 ans interrogés ont déclaré être des utilisateurs réguliers de l’appli de partage de photo et de vidéo, tandis que Facebook ne parvient à attirer l’attention que de 56 % d’entre eux seulement.

L’audience régulière d’Instagram diminue ensuite rapidement à mesure que l’on progresse dans les groupes d’âge : 71 % pour les 25-34 ans, 52 % entre 35 et 44 ans, et pour finir : 29 % chez les 55-64 ans. Au delà de 25 ans, le réseau social le plus largement utilisé reste ainsi Facebook, ce dernier enregistrant sa plus grande part d’utilisateurs réguliers dans les tranches d’âge allant de 35 à 64 ans (près de 90 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

« Old is the new cool » : le marché de la seconde main séduit de plus en plus. Porté par la digitalisation de l’économie, par l’argument écologique et bien sûr par les prix, le secteur est en plein essor, une tendance qui devrait se poursuivre dans les années à venir.

Comme le met en avant notre graphique, le marché mondial de l’habillement de seconde main devrait en effet plus que doubler entre 2021 et 2025, passant de 36 à 77 milliards de dollars, selon les estimations du site thredUp.

Fini donc le boom de la « fast fashion » et du gaspillage ? Porter des vêtements de seconde main permet non seulement de se distinguer des autres mais les « vieux » vêtements sont bien souvent de meilleure qualité et durent plus longtemps que les nouveaux : choix des matières, modes de fabrication et même nos habitudes de lavage, pour ne citer que quelques raisons à ce phénomène.

Les données du Global Consumer Survey de Statista montrent que le marché de l’achat d’occasion est particulièrement populaire aux États-Unis et en Suède, alors qu’il ne semble pas vraiment convaincre les Russes. Dans l’Hexagone, 46 % des personnes interrogées déclaraient avoir acheté au moins un bien d’occasion au cours des douze derniers mois.

De Claire Jenik pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

Chaque année, en octobre, les horloges de plusieurs pays du monde reculent d’une heure, marquant ainsi le passage à l’heure d’hiver qui dure généralement jusqu’en mars. C’est notamment le cas des États membres de l’Union européenne (à l’exception de la plupart des départements français d’Outre-mer), qui passeront à l’heure d’hiver, cette nuit, entre le samedi 30 et le dimanche 31 octobre 2021.

L’Union européenne n’est pas la seule à changer d’heure deux fois par an. Les États-Unis et le Canada le font également, bien qu’à des dates différentes et avec quelques exceptions, car certains États ou provinces ne l’appliquent pas (Arizona, Saskatchewan,…). Ailleurs dans le monde, le changement d’heure est également pratiqué en Iran, au Proche-Orient, en Nouvelle-Zélande et dans certaines régions d’Australie. En Amérique latine comme en Afrique, plusieurs pays l’ont pratiqué par le passé, mais peu d’entre eux ont conservé ce système de nos jours, comme le montre notre carte. D’autres régions ne l’ont même jamais appliqué, essentiellement autour de l’équateur.

Bien que plus de 140 pays l’aient mis en œuvre à un moment donné de leur histoire, moins de 40 % des États de la planète appliquent actuellement le changement d’heure. L’objectif initial de cette mesure était de faire correspondre les heures d’activités avec les heures d’ensoleillement, afin de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel et du chauffage. Mais son efficacité fait de nos jours de plus en plus débat et ses détracteurs lui reproche également de potentiels effets néfastes sur la santé.

Lors d’une consultation menée par l’UE en 2018, la grande majorité (84 %) des Européens qui avaient répondu s’étaient prononcés en faveur d’une suppression du changement d’heure.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

Sur les 137 pays qui se sont engagés à atteindre la neutralité carbone, seuls 61 ont concrétisé à ce jour leurs engagements par le biais d’une loi ou d’un document politique. Le dernier pays en date à rejoindre les rangs est l’Australie, qui a annoncé viser la neutralité carbone d’ici 2050 quelques jours avant le sommet mondial sur le climat de Glasgow. Mais le plan présenté par Canberra est déjà critiqué, notamment parce qu’il ne prévoit pas d’inscrire cet objectif dans un texte de loi, mais entend plutôt s’appuyer sur les technologies et les consommateurs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Parmi les nations qui ont pris des engagements concrets, c’est la Finlande qui mène la course vers l’objectif « zéro carbone ». Elle ambitionne d’atteindre la neutralité carbone dès 2035, après avoir annoncé une mise à jour de sa loi sur le climat en 2019. En Europe, l’Islande, l’Autriche, la Suède et l’Allemagne chercheront à atteindre cet objectif d’ici 2040-2045, tandis que la plupart des autres pays engagés ont fixé 2050 comme objectif, comme la France par exemple.

On note toutefois quelques exceptions notables, comme la Chine, l’Inde et la Russie, qui visent de leur côté 2060 pour être neutres en carbone. Ces trois pays figurent parmi les cinq principaux émetteurs de CO2 dans le monde et seule la Chine a pour le moment présenté un document pour atteindre cet objectif. Même si leur contribution aux émissions mondiales est minime, le Suriname et le Bhoutan sont les deux seuls pays déjà neutres en carbone. Ces pays absorbent en effet plus de CO2 qu’ils en émettent, ce qui s’explique parce qu’ils sont encore relativement peu développés et qu’ils possèdent une couverture forestière dense (93 % de la superficie totale du Suriname par exemple).

Si la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un élément clé du concept de neutralité carbone, il ne s’agit pas du seul levier dans la lutte contre le changement climatique. Les puits de carbone artificiels ou naturels comme les forêts tropicales jouent également un rôle important pour atteindre cet objectif. La transition vers une société « zéro carbone » doit ainsi s’envisager dans un cadre holistique, comprenant la poursuite des mesures de préservation des habitats naturels, ainsi que le développement des technologies permettant de réduire les émissions et de retirer le carbone de l’atmosphère.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

La stagnation globale du pouvoir d’achat en France peut en partie s’expliquer par la hausse des dépenses pré-engagées au fil du temps – c’est à dire les frais de logement, assurances, services financiers ou encore abonnements télécoms. Entre 1960 et 2020, la part de ces dépenses pré-engagées dans le revenu disponible des ménages est ainsi passée de moins de 15 % à près de 30 %, selon les données de l’Insee.

Comme le montre notre infographie, ce sont de loin les dépenses liées au logement (loyer, énergie,…) qui pèsent le plus lourd dans le budget des Français et ces dernières n’ont presque jamais cessé de croître. En 1960, les frais de logement ne représentaient que 9,5 % du revenu disponible, contre plus de 22 % de nos jours. La part des frais d’assurances et services financiers dans le budget a quant à elle surtout augmenté entre les années 1970 et 1980, atteignant alors jusqu’à 6 %, avant de redescendre à moins de 4 % à la fin des années 1990. Celle des frais télécoms est montée à 3 % au début des années 2000, mais elle est retombée à 2 % avec l’effet de la baisse du coût des forfaits mobiles et Internet.

Il est important de préciser que ces chiffres représentent une moyenne pour l’ensemble des ménages français et que le poids des dépenses contraintes varie beaucoup selon le niveau de vie. Les ménages les plus pauvres sont les plus fortement affectés : la Drees estime qu’environ 60 % de leur revenu disponible est englouti dans les dépenses pré-engagées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

Avec la flambée du coût des matières premières, et notamment du blé, la baguette devrait voir son prix augmenter en France dans les semaines à venir. Une mauvaise nouvelle de plus pour les consommateurs qui subissent déjà la hausse des prix de l’énergie. Vendue jusqu’à présent autour de 0,90 € en moyenne, la baguette standard (250g) pourrait ainsi prochainement dépasser le seuil symbolique de 1 euro.

Si l’on regarde l’évolution du prix de la baguette depuis 1970 (où il était de 0,10 € pièce), on peut être tenté de se dire que le coût du pain a littéralement explosé en l’espace de cinquante ans. Mais il s’agit de données brutes qui ne tiennent pas comptent de l’inflation, ni de l’évolution des salaires. Pour se faire une meilleure idée de l’évolution des coûts au fil des années, nous nous sommes penchés sur « l’indice baguette », qui compare le prix par rapport au salaire minimum.

Comme le montre notre graphique réalisé avec les données de l’Insee, on travaille aujourd’hui moins longtemps pour se payer une baguette qu’il y a cinquante ou quarante ans. En 1970, si l’on se base sur le Smic de l’époque (3,4 francs/heure), environ 10 minutes de travail était nécessaires pour acheter une baguette, alors que de nos jours, la durée est descendue sous les 6 minutes. La population française a donc théoriquement gagné du pouvoir d’achat sur l’indice baguette, même si l’on constate que les gains sont beaucoup plus faibles depuis les années 1990. Sur notre graphique, le temps de travail indiqué en 2021 (5,2 minutes) est basé sur les données du premier semestre. Mais si l’on intègre la hausse probable du prix à 1 euro (et la revalorisation du Smic en septembre), cette valeur retrouverait alors le même niveau qu’en 2010 (5,7 minutes).

Ce regard sur l’évolution des coûts n’a pas pour but de relativiser les difficultés des Français qui peinent à boucler leurs fins de mois. Car si certains produits ou services sont plus abordables de nos jours, il faut garder en tête que d’autres postes de dépenses ont augmenté ou sont apparus depuis. Le poids des dépenses pré-engagées (logement, assurances, télécoms, etc.) a par exemple considérablement augmenté au cours des dernières décennies, comme le met en lumière une autre infographie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

Comme le révèle une étude internationale réalisée par Ipsos, les médecins sont les professionnels qui inspirent le plus confiance. En moyenne, dans 28 pays étudiés, 64 % des personnes interrogées affirment que cette profession est digne de confiance. Suivent de près les scientifiques avec 61 % et les enseignants (55 %).

Même si les médecins décrochent la palme de la confiance, les scores obtenus varient cependant en fonction des pays : si, dans l’Hexagone, 64 % des répondants déclaraient faire confiance à ce groupe de personnes, ce taux n’atteint que 58 % en Inde par exemple. En effet, les personnes interrogées en Inde accordaient globalement plus de confiance aux forces armées (64 %).

À l’autre extrémité de l’échelle, on retrouve les hommes et femmes politiques, les ministres de gouvernement ainsi que les publicitaires.

De Claire Jenik pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

Les embauches battent des records en France. Avec près de 840 000 déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) enregistrées en septembre, le niveau de recrutement des entreprises a atteint un nouveau sommet, selon l’Urssaf. Si l’on se penche sur les données de l’ensemble du troisième trimestre, la France n’avait en effet jamais comptabilisé autant d’embauches en CDI et CDD de plus d’un mois sur un trimestre depuis janvier 2000.

Comme le met en avant notre graphique, les embauches ont progressé tout au long de l’année 2021, confirmant la forte reprise du marché de l’emploi depuis la sortie du troisième confinement, même si cela est également lié à l’effet de rattrapage de la crise sanitaire.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Instagram vs Facebook : le fossé générationnel

LinkedIn, le plus grand réseau professionnel du monde, cessera ses activités en Chine à la fin de l’année. C’est ce qu’a annoncé Microsoft, propriétaire de la plateforme depuis 2016, arguant qu’il doit faire face à « un environnement opérationnel nettement plus difficile et des exigences de conformité accrues » dans le pays asiatique. Pour remplacer LinkedIn en Chine, le géant de la tech prévoit de lancer une nouvelle application dédiée aux candidatures professionnelles, InJobs, d’ici la fin de l’année.

LinkedIn, qui compte plus de 770 millions de membres dans le monde, était le dernier grand réseau social occidental encore en activité en Chine après le blocage de Twitter et Facebook en 2009 et le départ de Google en 2010. Selon les données publiées par We Are Social, la plateforme avait atteint le cap des 50 millions de membres cet été en Chine, ce qui faisait de ce pays son troisième marché mondial, derrière l’Inde (78 millions) et juste devant le Brésil (49 millions).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/83/   1/1