15 juillet 2025 |

Ecrit par le 15 juillet 2025

De quoi s’inquiète le monde ?

De quoi s’inquiète-t-on le plus dans le monde ? Selon la dernière étude d’Ipsos, la pandémie de coronavirus reste un sujet majeur de préoccupation, mais ce n’est plus la première source d’inquiétude dans de nombreux pays. Une proportion déconcertante de 63 % des Suédois ont déclaré qu’ils étaient préoccupés par la criminalité et les violences, bien qu’ils vivent dans un pays relativement sûr. Cette préoccupation était également la plus courante au Mexique et aux États-Unis. Le chômage est quant à lui le premier sujet d’inquiétude des Espagnols et des Italiens, tandis que les Colombiens et les Hongrois sont le plus préoccupés par la corruption politique et financière.

La France est l’un des pays les plus divisés sur le sujet. Si les Français ont mentionné la pauvreté et les inégalités sociales en première position (34 %), une part importante de la population s’inquiète également de la criminalité et des violences (32 %), du Covid-19 (31 %) et du changement climatique (24 %). Comme le montre notre graphique, l’inquiétude vis-à-vis du coronavirus restait élevée en Asie et dans d’autres pays fortement touchés par les variants, comme le Brésil et le Royaume-Uni. Fait intéressant, dans aucun des 28 pays étudiés le changement climatique n’est mentionné comme étant la plus grande préoccupation. C’est au Canada, en proie à la canicule et à des feux de forêt dévastateurs cet été, que l’on trouve la plus grande part de répondants qui s’inquiètent du climat (32 %).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

Les Jeux Olympiques de Tokyo sont terminés et la bonne nouvelle c’est qu’il n’y aura pas quatre ans à attendre avant la prochaine édition. Avec le décalage d’un an des JO de Tokyo en raison de la pandémie du Covid-19, Paris 2024 se profile déjà dans trois ans. Un laps de temps que les athlètes tricolores devront mettre à profit pour faire émerger une génération de sportifs encore plus forte.
En effet, avec 33 médailles dont 10 en or, le bilan de cette édition de Tokyo est moins bon qu’espéré pour la France qui termine à la huitième place du classement classique des nations les plus victorieuses.
Comme attendu, les Etats-Unis sont en tête du classement des médailles des Jeux olympiques de 2021 alors que la Chine arrive deuxième. Et comme à chaque nouvelle olympiade, le classement du nombre de médailles par pays est souvent le miroir d’autres facteurs tels que la puissance économique de ce territoire ou sa forte population.
Si l’on regarde en revanche, le nombre de médailles remportées rapporté à la population, un différent tableau se dresse. Comme le mettent en avant les données de Tokyo 2020 et la Banque Mondiale via Le Monde, ce sont alors des micro-états tels que Saint-Marin ou l’île caribéenne de Grenade qui dominent le Top 10. D’après ce scénario, la France se situe à la 39ème place tandis que les États-Unis et la Chine arrivent à la 60ème et 78ème place.

De Claire Jenik pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

Le 6 août 1991 Tim Berners-Lee, ancien ingénieur du CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire) et génie méconnu de la révolution numérique a mis en ligne le tout premier site Internet . Le World Wide Web, tel qu’il avait dénommé le projet, avait pour objectif de faciliter la communication entre les chercheurs travaillant au sein de la célèbre institution.

À la fin de l’année 1992, il y avait seulement dix sites web en ligne. Mais ce n’est qu’après que le CERN ait rendu la technologie accessible gratuitement au public en 1993, qu’Internet a progressivement commencé à devenir le réseau gigantesque et universel qu’il est aujourd’hui. En 1994, on comptait près de 3 000 sites, dont Yahoo!, qui faisait ses débuts sur la toile sous la dénomination « Jerry and David’s Guide to the World Wide Web » et qui n’était alors qu’un simple annuaire en ligne. Au moment où Google est entré en scène en 1998, il y avait déjà plus de deux millions de sites en ligne. Deux décennies plus tard, ce chiffre a presque été multiplié par mille et atteint 30 ans après, le 6 août 2021, environ 1,88 milliards selon les données du compteur Internet Live Stats.

A noter que la définition de « site web » se réfère ici à un nom d’hôte unique associé à une adresse IP. Comme le précise notre source, environ 75 % des sites web ne sont pas à proprement parler actifs de nos jours et correspondent par exemple à des noms de domaines parqués.

De Claire Jenik pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

Alors que la Ligue 1 vient de reprendre, le feuilleton des droits de diffusion du championnat de France de football semble toucher à sa fin, du moins pour cet été. Ce jeudi, le tribunal de commerce de Nanterre a donné raison à beIN Sports dans le litige qui l’oppose à Canal+ sur les droits TV de la L1. Il demande à la chaîne cryptée de respecter son contrat de sous-licence pour un montant de 332 millions d’euros annuels.

Avec le contrat d’Amazon, qui s’est vu attribuer 80 % des matches de L1 pour 250 millions d’euros, ainsi que celui de Free (42 millions pour les extraits de match), la Ligue 1 devrait donc pouvoir compter sur un total de 624 millions d’euros de droits TV domestiques pour la saison à venir. Cette somme est nettement inférieure à celle négociée lors du cycle précédent de 2016 à 2020 (726 millions d’euros), ce qui place désormais la Ligue 1 assez loin derrière les autres championnats du ‘Big Five’, comme le montre notre graphique.

Les recettes issues des droits TV sont une manne financière importante pour les clubs de L1, puisqu’elles représentent entre 50 % et 75 % des revenus hors transferts pour la plupart d’entre eux.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

Le déficit commercial de la France continue de se creuser. Avec l’impact de la pandémie sur les exportations de plusieurs secteurs, le trou du commerce extérieur s’est aggravé de 8 milliards d’euros en 2020 pour atteindre 82,5 milliards, selon les données d’Eurostat. Il s’agit de loin du déficit commercial le plus élevé de l’Union européenne.

Si le Covid-19 a accentué le solde négatif de la France, cette situation est loin d’être nouvelle. Cela fait en effet plus de quinze ans que l’Hexagone importe plus de biens et services qu’elle en exporte. Les raisons de ce déficit chronique sont nombreuses, les économistes évoquant entre autres : le manque d’entreprises exportatrices, la désindustrialisation et les délocalisations de production, ou encore un défaut de compétitivité face aux pays émergents.

Comme le montre notre graphique, de l’autre côté du Rhin, l’Allemagne affiche à l’inverse un excédent commercial insolent. Malgré une baisse due à la crise sanitaire, ce dernier s’élevait à plus de 180 milliards d’euros en 2020, soit toujours l’excédent le plus élevé d’Europe. Pouvant compter sur son tissu industriel dense et sa puissance de vente, l’Allemagne reste le champion européen des exportations. L’année dernière, la valeur des marchandises exportées par le pays équivalait celle des exportations de l’Italie, de la France et de la Belgique combinées.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

Né en 1821, Louis Vuitton devait connaître une belle ascension : à 16 ans, il quitte son petit village d’Anchay dans le Jura pour rejoindre Paris à pied et fonder ensuite sa marque de maroquinerie. Deux cents ans après la naissance de son fondateur, le 4 août 2021, la marque phare du géant du luxe LVMH séduit toujours et maintient la tête du classement des marques de luxe les plus valorisées, selon les données BrandZ/Kantar.

S’il y a un marché que la France domine, c’est bien celui de la mode et du luxe. Comme le montre notre graphique Statista : sur les dix marques de luxe les plus valorisées en 2021, six sont tricolores. Louis Vuitton se hisse à la première place du classement, avec une valorisation de 75,7 milliards de dollars, suivi près de 30 milliards de dollars derrière par la maison Chanel (47 milliards de dollars). En janvier 2021, LVMH avait passé la bague au doigt au joaillier américain Tiffany, un accord qui se chiffrait alors aux alentours de 16 milliards de dollars.

Le podium est complété par Hermès, dont la valorisation est chiffrée à 46,4 milliards de dollars. Les maisons Dior, Cartier et Yves Saint Laurent, respectivement aux 6ème, 7ème et 8ème positions de ce classement, représentent également les couleurs de la France sur le marché du luxe mondial.

De Claire Jenik pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

La Suisse est gastronomiquement réputée pour son chocolat et ses fromages, mais elle peut également se targuer d’une autre spécificité un peu moins connue : celle d’être le pays qui compte le plus de producteurs de bière par habitants de la planète. Comme le montre notre carte, avec 119 brasseries pour un million d’habitants en 2019 (soit un peu plus d’une pour 10 000 âmes), la Suisse devance de loin les grandes nations européennes de la bière que sont l’Allemagne, la Tchéquie, la Belgique et le Royaume-Uni. Selon les dernières données publiées par l’association Brewers of Europe, les Tchèques occupent la seconde place sur le Vieux Continent avec 58 brasseries par million d’habitants, suivie de la Slovénie (50) et des Pays-Bas (45).

Si la Suisse est loin d’être le premier marché européen de la bière, les plus gros consommateurs étant les Tchèques et les Allemands, cette statistique s’explique en grande partie par l’essor des brasseries régionales et microbrasseries au cours des deux dernières décennies, comme l’explique le directeur de l’Association suisse des brasseries. Un phénomène qui n’est d’ailleurs pas cantonné à la Suisse et qui a été observé à des degrés variables un peu partout en Europe.

La France n’est notamment pas en reste. Avec la création de centaines de microbrasseries sur son territoire, le nombre de producteurs de bière a été multiplié par près de quatre depuis 2012. À la suite du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, la France est même devenue en 2020 le premier pays de l’UE en nombre absolu de brasseries. Il y en aurait désormais autour de 2 000 selon les chiffres communiqués par Brasseur de France, portant le ratio à près de 30 brasseries par million d’habitants. Le premier producteur européen reste de loin l’Allemagne, qui malgré une densité de brasseries par habitants moins élevée qu’en France, produit environ quatre fois plus de bière en volume.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

Avec l’entrée de ManoMano et Younited Credit dans le club des licornes françaises en juillet, la France héberge désormais 18 entreprises tech non cotées en bourse valorisées à plus d’un milliard de dollars. Si l’on compte les startups fondées en France mais qui ont déménagé par la suite, on peut également rajouter Dataiku, délocalisée à New-York en 2016, ainsi qu’Algolia, dont le siège social est basé à San-Francisco depuis 2014.

Comme le met en lumière notre infographie, 2021 est une année déjà très prolifique pour les licornes françaises. Les sept premiers mois de l’année ont ainsi vu émerger neuf représentants, soit autant que la totalité enregistrée au cours de la décennie ayant précédé. Les nouveaux entrants sont : Vestiaire Collective, Alan, Shift Technology, Back Market, ContentSquare, Ledger et Aircall, rejoints récemment par ManoMano et Younited Credit.

Quant aux doyennes des licornes tricolores, elles ont aujourd’hui une vingtaine d’années et sont devenues des entreprises d’envergure internationale. Il s’agit du leader européen du Cloud, OVH, fondé en 1999, et du célèbre site de ventes privées, Veepee (créé en 2001). La plupart des entreprises appartenant à cette liste sont toutefois relativement jeunes : plus de la moitié (11 sur 18) ont été lancées après 2010. Selon un objectif fixé par le gouvernement, la France avait pour ambition d’atteindre le cap des 25 licornes à l’horizon 2025, un objectif qui pourrait être validé bien avant si le rythme actuel se poursuit.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


De quoi s’inquiète le monde ?

Plus de 900 000 hectares de forêts ont été détruits par des incendies dans la région Europe en 2020 (hors Russie). C’est l’Ukraine qui a été la plus touchée. Comme le montre notre graphique basé sur les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), quelque 209 feux de forêt ont été enregistrés dans le pays d’Europe de l’Est l’année dernière, détruisant plus de 255 000 hectares de forêts. Aucun autre pays européen n’a perdu autant de surface forestière en 2020. La Bosnie-Herzégovine arrive en seconde position avec un peu plus de 100 000 hectares brûlés, devant la Roumanie, dont la superficie partie en fumée est estimée à 81 700 hectares. C’est en Italie que le nombre d’incendies de forêt a été le plus élevé l’année dernière : avec près de 500 départs de feu recensés, détruisant une superficie d’environ 53 800 hectares.

Alors qu’en 2020, c’était surtout l’Europe du Sud-Est qui a été la plus impactée par les feux de forêt, cette année, ce sont les pays du bassin méditerranéen qui font face à des incendies ravageurs. Des milliers de pompiers luttent actuellement contre les flammes en Grèce, en Italie et en Turquie. En Turquie, les incendies ont déjà fait huit victimes et des dizaines de localités ont dû être évacuées, d’après les autorités du pays. La Grèce est frappée par « la pire canicule depuis 1987 », il y a plus de 30 ans, a prévenu cette semaine le Premier ministre grec, avec des températures qui atteignent actuellement 45 degrés Celsius dans certaines régions. Le sud de l’Italie souffre également d’une vague de chaleur importante depuis plusieurs jours.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/86/   1/1