21 septembre 2025 |

Ecrit par le 21 septembre 2025

Comment se répartissent les salaires en France ?

Combien gagnez-vous par rapport à la moyenne des Français ? La dernière étude de l’Insee publiée cette semaine dévoile la distribution des salaires dans l’Hexagone et permet de le découvrir. En 2019, le salaire moyen dans le secteur privé s’élevait à 2 424 € nets mensuels. Mais ce chiffre est tiré à la hausse par les très gros salaires puisque le salaire net médian est inférieur de 20 % au salaire moyen, traduisant une plus forte concentration des revenus dans le bas de la distribution, comme le note l’institut. La médiane se situe ainsi à 1 940 € nets mensuels, ce qui signifie que la moitié des salariés français gagnent moins que cette somme et que l’autre moitié se situe au-dessus.

Basé sur les données de cette étude, notre graphique donne un aperçu détaillé de la répartition des salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques (en équivalent temps plein). On constate ainsi que 22 % des salariés perçoivent moins de 1 500 € nets par mois et que près de 31 % se situent entre 1 500 € et 2 000 € nets. Concernant les tranches suivantes, environ 28 % touchent de 2 000 € à 3 000 € et ce chiffre descend à 10 % pour les salaires compris entre 3 000 € et 4 000 €. Enfin, les revenus supérieurs à 4 000 € nets mensuels ne concernent que 9 % des salariés français (en EQTP).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

Les membres du G7 réunis samedi dernier en Angleterre se sont mis d’accord pour proposer aux pays en développement un vaste plan d’infrastructures afin de contrer l’influence grandissante de la Chine dans le monde. Ce projet, baptisé « Build Back Better World » (« Reconstruire un monde meilleur »), vise à conclure des partenariats avec des pays à revenus faibles et intermédiaires pour combler des besoins d’infrastructures estimés à 40 000 milliards de dollars. Comme le rapporte Courrier International, il s’agit de la première fois que les grandes puissances mondiales discutent de créer une alternative directe au projet chinois des « nouvelles routes de la soie ».

Lancé en 2013 par le président chinois Xi Jinping, le projet des « nouvelles routes de la soie » consiste à financer des investissements pour développer des liaisons routières, ferroviaires et maritimes (ports) en Asie, Afrique, Europe et même jusqu’en Amérique latine. Dans ce cadre, plus d’une centaine de pays ont déjà signé des accords avec la Chine. Selon le Green Belt and Road Initiative Center de l’Université centrale d’économie et de finance de Pékin, la plupart de ces investissements restent concentrés en Asie, les régions d’Asie de l’Est et de l’Ouest ayant reçu ensemble 28 milliards de dollars d’investissements en 2020 – soit plus de la moitié du total (environ 47 milliards). L’Afrique et Moyen-Orient représentent 28 % des investissements, soit 13 milliards de dollars.

Les initiatives chinoises concernent principalement les pays en développement et ces derniers s’endettent parfois considérablement auprès de la Chine pour le financement des infrastructures. Selon une analyse de Silk Road Briefing, 68 % des projets liés aux « nouvelles routes de la soie » ont été considérés comme présentant un risque moyen, tandis que 28 % ont été considérés comme présentant un risque élevé. Ce sont surtout des pays d’Afrique qui ont vu leur dette envers la Chine augmenter ces dernières années, notamment la République démocratique du Congo, Djibouti et l’Angola. La liste des principaux créanciers de Pékin comprend également le Pakistan, le Kenya, l’Éthiopie, ainsi que le Laos.

De Tristant Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

N’étant pas émises par un gouvernement ou une banque centrale, les cryptomonnaies décentralisées comme le Bitcoin entretiennent souvent des relations délicates avec les institutions gouvernementales et financières. Dans certains pays, cela a conduit à la mise en place de restrictions légales d’utilisation (banques, paiements), voire même à des interdictions pures et simples d’achat et de possession pour les citoyens. Selon les données publiées cette semaine par le Financial Times, le Bitcoin est actuellement considéré comme illégal dans 6 pays : Bolivie, Maroc, Algérie, Égypte, Népal et Bangladesh.

D’autres États, comme la Turquie et la Chine, ont récemment pris la décision de restreindre l’utilisation des cryptomonnaies. Le premier a interdit les paiements en Bitcoin au mois d’avril, face à l’écroulement de la Lire turque et à l’engouement de sa population pour les cryptodevises. De son côté, la Chine a annoncé en mai qu’elle interdisait son utilisation aux institutions financières et banques du pays, officiellement pour protéger son économie du trading spéculatif. Mais pour certains analystes, cette défiance du régime chinois envers le Bitcoin s’explique aussi par le lancement de sa propre monnaie virtuelle nationale, davantage « contrôlable » et dont il souhaite étendre l’usage.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

Depuis le mardi 15 juin, la vaccination des adolescents contre le Covid-19 est permise sous certaines conditions en France, avec comme principal objectif d’augmenter la couverture vaccinale pour limiter la circulation du virus au sein de la population. Cette nouvelle extension de la vaccination concerne potentiellement autour de 3,5 millions de personnes.

Comme le montre notre graphique basé sur les données des autorités sanitaires, la grande majorité des Français les plus âgés sont d’ores et déjà vaccinés. Le 12 juin, le taux de vaccination complète atteignait près de 58 % pour les 65-74 ans et plus de 70 % pour ceux âgés de 75 ans et plus. Dans ces deux catégories d’âge, plus de huit personnes sur dix ont déjà reçu au moins une dose. Concernant les autres tranches d’âge : 69 % des 50-64 ans ont reçu au moins une injection à ce jour, alors que ce taux se situait à 45 % pour les 30-49 ans et à 34 % pour les 18-29 ans.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

Les dirigeants du monde entier se retrouvent cette semaine à Bruxelles pour le premier sommet de l’Otan en « présentiel » depuis le début de la pandémie. De nombreux sujets seront à l’ordre du jour dans la capitale belge et l’attention médiatique sera portée sur Joe Biden, qui effectue là sa première tournée internationale depuis son élection. Le chef d’État américain tentera de rassurer ses alliés de l’Otan après quatre années de présidence Trump, qui avaient vu le refroidissement des relations entre l’Europe et les Etats-Unis.

En 2018, Donald Trump avait reproché à plusieurs membres de ne pas payer leur juste part en matière de défense à l’Otan et de ne pas avoir respecté le seuil de dépenses fixé à 2 % du PIB en 2014. Trump avait notamment concentré une grande partie de ses critiques sur l’Allemagne et avait ordonné le retrait de 12 000 soldats américains du pays, une décision sur laquelle Biden est ensuite revenue. Néanmoins, ses menaces, couplées à la hausse des dépenses militaires russes et chinoises, ont vu un certain nombre d’États augmenter leurs dépenses pour atteindre ou dépasser ce seuil de 2 %. Selon les données de l’alliance publiées la semaine dernière, 10 membres de l’Otan ont atteint ou dépassé ce niveau. Une liste qui comprend les États-Unis, le Royaume-Uni, la Grèce, la Croatie, l’Estonie, la Lettonie, la Pologne, la Lituanie, la Roumanie et la France.

Bien que l’Allemagne n’a toujours pas atteint le seuil de 2 %, elle a également significativement augmenté ses dépenses. Berlin consacrait 1,2 % de son PIB à la défense en 2018 et ce chiffre s’élève désormais à 1,5 %, soit 65 milliards de dollars en 2021, ce qui représente le troisième budget le plus élevé de l’alliance. La France se classe quant à elle au quatrième rang avec près de 59 milliards de dollars de dépenses militaires cette année, alors que les États-Unis sont toujours (et de très loin) les plus gros contributeurs avec des dépenses estimées à 811 milliards de dollars, soit 3,5 % du PIB.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

L’équipe de France de football fait son entrée en lice à l’Euro 2020 ce mardi, avec un choc face à l’Allemagne à Munich. Les deux équipes, qui se sont croisées à plusieurs reprises ces dix dernières années, se retrouvent dans cette compétition cinq ans après la victoire des Bleus en demi-finale de l’Euro 2016 (0-2). Entretemps, les deux sélections s’étaient notamment affrontées en Ligue des Nations en 2018, avec un bilan d’un nul et d’une victoire pour la France, alors que la dernière fois que la « Mannschaft » a battu les Bleus remonte au quart de finale de Coupe du Monde 2014 (0-1).

Comme le montre notre graphique, le bilan des confrontations entre ces deux grandes nations du football est plutôt serré, même si la France conserve un petit avantage sur le plan historique avec quatorze victoires, huit nuls et neuf défaites (matches amicaux inclus). Au rayon des buts marqués, le bilan est encore plus équilibré avec 49 buts inscrits côté français contre 46 côté allemand.

Les Allemands, en déclin depuis leur titre au Mondial 2014, auront donc à cœur de se rattraper et de prendre leur revanche à domicile. Si les Bleus pourront s’appuyer sur leur attaque de feu, emmenée par le trio Mbappé-Griezmann-Benzema, la « Mannschaft » présente elle aussi une équipe solide sur le papier et promet une opposition musclée aux protégés de Didier Deschamps.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

L’ascenseur social est-il en panne ? Alors que les inégalités de revenu se creusent depuis plusieurs décennies, la mobilité sociale marque le pas. Les personnes situées au bas de l’échelle ont en effet de plus en plus de difficultés à gravir les échelons, tandis que les plus grosses fortunes parviennent, de manière générale, à conserver (voir accroître) leurs privilèges.

Une étude de l’OCDE publiée en 2018 s’est penchée sur le temps nécessaire aux personnes nées dans des familles à bas revenus (parmi les 10 % les plus pauvres) pour atteindre le niveau moyen de revenus dans leur pays.

Avec six générations nécessaires, la France fait partie des mauvais élèves de l’OCDE, dont la moyenne est de 4,5 générations. L’Allemagne ne se distingue pas non plus, tandis que l’ascension sociale est un peu plus rapide au Royaume-Uni (cinq générations), en Espagne (quatre générations) et dans d’autres pays voisins.

Comme l’indique notre graphique, la palme de la mobilité sociale revient au Danemark, où deux générations suffisent en moyenne pour qu’un individu issu d’un milieu modeste atteigne le revenu national moyen. À l’autre extrémité du classement se trouve la Colombie (onze générations), un pays qui offre comparativement peu de perspectives d’ascension sociale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

Combien les investisseurs ont-ils réellement gagné grâce au boom des cryptomonnaies l’année dernière ? En raison de la nature décentralisée de cette technologie, il est difficile de procéder à une analyse géographique des parties engagées dans les transactions avec une certitude absolue. Mais la société de logiciels Chainalysis a publié une estimation décente, qui se base sur les données de transactions Bitcoin issues des services dont elle assure le suivi.

Les analystes de l’entreprise estiment ainsi que les investisseurs américains ont gagné 4 milliards de dollars grâce au Bitcoin en 2020, soit quatre fois plus que dans le second pays du classement, la Chine. Un résultat qui peut paraître surprenant dans la mesure où la Chine enregistre historiquement (et de loin) les volumes bruts de transactions de cryptomonnaie les plus élevés. Comme supposé par l’étude, les États-Unis ont probablement dépassé les gains réalisés en Chine grâce aux énormes flux entrants qui ont eu lieu vers la fin de l’année dernière et qui ont généré des gains notables.

Les plus gros gains d’investissement ont été réalisés à la fin de l’année 2020, lorsque le prix du Bitcoin a bondi de 11 471 dollars mi-octobre à un peu plus de 29 000 dollars fin décembre. Cette période a été particulièrement lucrative pour les investisseurs américains, qui ont réalisé la majorité de leurs gains sur la plateforme d’échange Coinbase, introduite en Bourse cette année. Les investissements dans les cryptomonnaies restent néanmoins une entreprise risquée, comme en témoigne la brutale dégringolade du Bitcoin au mois de mai. La célèbre cryptodevise avait atteint un sommet historique en avril à près de 65 000 dollars. Mais à l’heure actuelle, son prix se situe autour de 37 000 dollars (30 000 euros).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Comment se répartissent les salaires en France ?

Quelles sont les villes dans le monde les plus agréables à vivre ? Chaque année, The Economist Intelligence Unit (EIU) se charge de répondre à cette question. Et cette année, la pandémie de Covid-19 a clairement bousculé la hiérarchie. L’indice de l’EIU évalue les conditions de vie dans 140 villes selon plus de 30 critères regroupés sous cinq chapitres : stabilité et sécurité, soins de santé, culture et environnement, éducation et infrastructure.

En 2021, les « vieilles » cités européennes, telles que Vienne ou Copenhague, au sommet des éditions précédentes, cèdent leur place aux métropoles d’Océanie et du Japon.

Auckland, ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande, prend en effet la place de la capitale autrichienne au sommet du classement des endroits où il fait bon vivre. Grâce à son isolement géographique et à des mesures de confinement précoces, la Nouvelle-Zélande a bien résisté à la pandémie et s’est trouvé en mesure de lever les restrictions plus rapidement que beaucoup d’autres.

L’Europe paye le “stress sur les ressources hospitalières” et “les restrictions aux mouvements et aux rassemblements qui ont limité l’offre culturelle”. Seule la Suisse sort du lot, avec Zurich et Genève dans le Top 10.

De Claire Jenik pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/95/   1/1