21 septembre 2025 |

Ecrit par le 21 septembre 2025

Les sociétés privées à la conquête de l’espace

Le 20 juillet prochain, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, prévoit de s’envoler dans l’espace avec son frère Mark et l’acquéreur d’un troisième billet pour le premier voyage de tourisme spatial. Il s’agira du tout premier vol habité de la société Blue Origin, propriété du milliardaire américain. Le voyage devrait durer environ onze minutes et franchir la limite internationalement reconnue de l’espace à une altitude de 100 kilomètres. Les passagers à bord de la capsule pourront alors flotter en apesanteur durant quelques minutes et observer la courbure de la Terre.

Blue Origin fait partie de la nouvelle génération d’entreprises spatiales qui se sont lancées à la conquête de l’espace au cours du 21ème siècle. Fondée en septembre 2000, la société a réalisé une quinzaine de lancements orbitaux à ce jour et a déjà signé des accords avec plusieurs clients, notamment Eutelsat et Telesat, des entreprises de satellites.

Comme le montre notre graphique, la majorité des missions spatiales sont aujourd’hui effectuées par des acteurs privés. Selon Bryce Tech, les entreprises spatiales ont opéré 15 des 27 lancements de fusées en orbite qui ont eu lieu au cours du premier trimestre 2021. SpaceX, la société d’Elon Musk, arrive en tête avec neuf lancements effectués avec sa fusée Falcon 9. Derrière, on retrouve l’entreprise d’État et maître d’œuvre du programme spatial chinois, la China Aerospace Science Corporation (CASC) avec sept décollages, devant l’agence spatiale russe Roscosmos (4 lancements).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

Malgré les critiques qu’elle a pu rencontrer en matière de cybersécurité et de protection des données, l’application de visioconférence Zoom a su rapidement rectifier le tir et profiter du boom des usages numériques pendant le confinement. Alors que le télétravail s’est généralisé sur une bonne partie de la planète et que les personnes étaient à la recherche d’outils pour communiquer et rester en contact, les logiciels d’appels vidéo ont connu un essor sans précédent, Zoom devenant l’un des services les plus populaires et l’un des grands gagnants de la pandémie.

Comme le montre notre graphique, Zoom a vu ses revenus grimper en flèche en 2020 et continue d’afficher une bonne dynamique de croissance cette année. Au cours de son dernier trimestre, de février à avril 2021 (l’exercice fiscal débute le 1er février), la société a enregistré un chiffre d’affaires de 956 millions de dollars, soit une multiplication par trois de ses revenus par rapport à la même période en 2020 (qui correspondait au début de la pandémie). L’entreprise mise sur la poursuite de sa croissance au cours de l’année 2021, même si elle se prépare à un retour à la normale à moyen terme, avec le rebasculement vers le travail en présentiel et à la concurrence acharnée des géants du secteur, dont Microsoft et Google.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

Vacances, soleil et levée progressive des restrictions en France et dans de nombreux pays du monde… en été, tous les ingrédients sont à priori réunis pour se faire quelques petits plaisirs et craquer pour une glace.

Les données du Statista Consumer Market Outlook révèlent que le monde aime la crème glacée, néanmoins de grandes différences s’observent aux quatre coins de la planète. Si les Belges en sont les plus friands, avec une consommation annuelle moyenne estimée à presque 17 kilos par habitant en 2021, les Indiens se contentent quant à eux d’un peu moins d’un kilo par an, soit juste un peu moins que les Chinois (1,7 kg par an en moyenne).

En France, chaque habitant déguste en moyenne 4,9 kilos de glace chaque année – soit environ la moitié de ce que consomment nos voisins espagnols (9 kilos par an).

De claire Jenik pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

A l’occasion de la conférence WWDC 2021 qui vient de se tenir cette semaine, Apple a dévoilé de nouvelles fonctionnalités pour FaceTime, son application d’appel vidéo. Parmi ces dernières, une fonction attendue de longue date par les utilisateurs de smartphones Android : la possibilité de rejoindre un appel FaceTime. Ces conversations seront également accessibles depuis un ordinateur, notamment grâce à des liens pouvant être partagés par les utilisateurs.

Comme le révèlent les dernières enquêtes du Statista Global Consumer Survey, FaceTime figure déjà parmi les services de messagerie et de chat vidéo les plus populaires en France. Environ le quart des Français interrogés au cours de l’année passée déclaraient régulièrement utiliser l’appli de visioconférence développée par la firme à la pomme. Une part qui correspond à peu près à celle des détenteurs de smartphone Apple dans l’Hexagone. L’ouverture de ce service à d’autres appareils pourrait ainsi contribuer à en accroître la portée, et faire de FaceTime un concurrent encore plus sérieux pour Zoom, Skype ou Facebook Messenger, tous ouverts depuis longtemps à l’utilisation multiplateforme.

Malgré les critiques au sujet de la protection des données personnelles et l’émergence de plateformes concurrentes, Facebook domine toujours très largement le marché occidental des messageries instantanées. Une grande majorité de Français déclaraient communiquer de manière régulière avec Messenger (78 %) et/ou WhatsApp (62 %). En troisième position, Snapchat devance FaceTime, avec 35 % d’utilisateurs réguliers. Enfin, les alternatives qui se sont récemment faites un nom sur ce marché, comme Telegram et Signal (non incluses sur ce graphique), n’ont obtenu respectivement que 5 % et 3 % des réponses (contre 4 % et 1 % en 2019).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

Face à la crise sanitaire du coronavirus et aux mesures déployées pour soutenir l’économie, la dette publique de nombreux pays a explosé. Comme le montre notre infographie basée sur les données du FMI et de Trading Economics, plusieurs économies développées ont vu leur ratio de dette publique dépasser le seuil de 100 % du PIB en 2020.

Le Canada est le pays du G7 qui a le plus creusé son déficit budgétaire : sa dette publique s’élevait à près de 118 % du PIB en décembre 2020, en hausse de plus de 30 % par rapport à 2018. En France, le niveau d’endettement, qui se situait autour de 98 % du PIB avant la pandémie, a atteint près de 116 % du PIB à la fin de l’année dernière. D’autres pays européens, comme l’Espagne et la Belgique, se retrouvent également dans une situation similaire, tandis que le Royaume-Uni a lui aussi rejoint le club des pays endettés à hauteur de 100 % du produit intérieur brut. C’est le Japon, pourtant synonyme de prospérité et d’avancées technologiques, qui reste l’économie la plus endettée au monde, avec une dette publique qui atteignait 266 % du PIB fin 2020.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

Les États-Unis et la Chine sont les chefs de file mondiaux de l’innovation dans le secteur de l’intelligence artificielle. Mais comme le mettent en évidence les données du PatentSight de LexisNexis, les entreprises et organisations chinoises sont les plus actives dans ce domaine et pourraient bientôt dépasser les leaders américains dans la course aux brevets technologiques.

Parmi les huit organisations détenant le plus de familles de brevets dans le domaine de l’apprentissage automatique et de l’IA, quatre sont actuellement basées en Chine. Et ce sont les géants chinois du numérique qui ont été, et de loin, les plus prolifiques ces dernières années. Entre 2015 et 2020, Tencent et Baidu ont respectivement multiplié par 9 et par 5 le nombre de familles de brevets de ce type en leur possession. Avec chacune plus de 3 900 recensées à la fin de l’année 2020, elles sont désormais situées devant Alphabet, qui en comptait un peu plus de 3 300 à cette date.

IBM, Samsung et Microsoft, déjà leaders en 2015, formaient toujours le trio de tête de ce classement fin 2020, avec chacune plus de 5 000 familles de brevets actives dans le « machine learning » et l’IA. Mais pour combien de temps encore ?

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

Détenant ensemble une part de marché mondiale de près de 60 %, Samsung, Apple, Huawei et Xiaomi sont les plus grands fabricants de smartphones au monde. Mais la popularité de ces géants du secteur varie assez fortement d’un pays à l’autre. Notre infographie propose un tour d’horizon des marques plébiscitées par les utilisateurs de plusieurs pays, parmi lesquels : la Corée du Sud, les États-Unis et la Chine, des nations qui ont vu naître ces fabricants, ainsi que d’autres, comme la France, l’Inde, ou encore le Brésil.

Deux tiers des Sud-Coréens interrogés dans le cadre du « Global Consumer Survey » de Statista déclarent posséder un Samsung comme smartphone principal. Il n’est pas surprenant qu’une part aussi élevée de personnes optent pour cette marque dans son pays d’origine, mais comme le révèle notre graphique, ce fabricant a également la cote dans plusieurs des autres pays analysés. Ainsi, en Allemagne et au Brésil, 40 % des personnes interrogées ont choisi Samsung, et cette marque est citée comme smartphone principal par 35 % des répondants en France.

C’est également sans surprise qu’Apple triomphe sur son propre territoire, les États-Unis (44 %), et chez le voisin canadien (46 %), tandis qu’Huawei fait de même en Chine, où 39 % des personnes interrogées possèdent un smartphone de cette marque. Dans l’Hexagone, c’est la firme à la pomme qui se classe deuxième devant l’entreprise chinoise : 27 % des Français ont opté pour Apple, contre 15 % pour Huawei.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

A l’occasion de la journée mondiale de l’océan qui vient de se tenir hier, Statista revient sur le rôle majeur des mers sur le climat de la planète.

Les océans du globe jouent un rôle primordial dans les équilibres de la biosphère. Véritables poumons de la planète, il est estimé qu’ils fournissent une grande partie de l’oxygène disponible sur Terre et qu’ils absorbent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone dues aux activités humaines. Ils représentent également un gigantesque garde-manger pour l’humanité : trois milliards et demi d’êtres humains dépendent d’eux pour se nourrir et il est estimé qu’environ 50 % de la population du globe vit à moins de 100 kilomètres des côtes. Mais cette situation est mise en péril par le réchauffement climatique, qui menace la survie de plusieurs espèces marines, perturbe le rôle régulateur des océans et fait craindre la submersion de nombreuses régions densément peuplées.

Comme le met en évidence notre graphique, les températures annuelles moyennes de la surface des océans divergent de plus en plus de la moyenne du XXe siècle (1901-2000). En 2020, les températures mondiales de la surface des océans étaient supérieures de 0,76°C à la moyenne du siècle dernier, selon les relevés de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Bien que l’écart annuel fluctue (certaines années étant plus chaudes et d’autres plus froides), les données font apparaître une nette tendance à la hausse, en particulier depuis les années 1980. L’année où la divergence positive la plus importante a été enregistrée est 2016, année où les températures océaniques mesurées étaient supérieures de 0,79°C à la moyenne. En revanche, pour retrouver les températures les plus froides enregistrées depuis le début des mesures (-0,45°C par rapport à la moyenne), il faut remonter au tout début du XXème siècle.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Les sociétés privées à la conquête de l’espace

Ce week-end, les ministres des finances des pays du G7 sont parvenus à un accord historique concernant la mise en place d’un impôt mondial sur les sociétés, en s’engageant sur un taux minimum de 15 %. Le ministre français, Bruno Le Maire, a décrit l’accord comme « un point de départ », déclarant vouloir dans les mois à venir se « battre pour que ce taux d’imposition minimal soit le plus élevé possible ». Il reste néanmoins encore beaucoup de chemin à parcourir avant la conclusion de l’accord final. Il faudra d’abord obtenir le soutien des pays du G20, qui se réuniront en Italie le mois prochain, puis convaincre l’ensemble des 140 pays qui travaillent sur ce projet de réforme fiscale sous l’égide de l’OCDE.

Notre infographie compare le taux d’imposition sur les bénéfices actuellement en vigueur dans une sélection de pays avec les chiffres de l’OCDE (taux standard ou d’imposition marginal). En France, l’OCDE indique un taux d’impôt sur les sociétés à 28,4 % en 2021. Ce dernier correspond au taux normal à 26,5 %, auquel est ajouté l’effet de la contribution sociale sur les bénéfices. Aux États-Unis, le taux d’imposition standard des sociétés a été abaissé de 35 % à 21 % en 2018, bien que le président Biden ait récemment suggéré de le porter à 28 %. Ailleurs, l’Irlande conserve pour le moment son taux d’imposition à 12,5 %, un niveau relativement bas qui avait notamment incité Google, Facebook et d’autres géants de la tech à établir leur siège européen à Dublin.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/96/   1/1