Selon le baromètre annuel de l’attractivité publié ce lundi par le cabinet d’audit EY, la France reste le pays le plus attractif d’Europe pour les investisseurs internationaux. En dépit de la crise du Covid-19, l’Hexagone, qui avait décroché le rang de leader en 2019, a réussi à conserver l’an dernier la première place du classement des pays européens qui attirent le plus d’investissements. Mais l’écart s’est toutefois réduit avec les deux autres grandes puissances économiques du Vieux Continent. Avec 985 décisions d’investissements étrangers recensées sur son territoire en 2020 (en baisse annuelle de 18 %), La France est talonnée de près par le Royaume-Uni, qui dénombre 975 projets malgré les incertitudes autour du Brexit. L’Allemagne arrive quant à elle en troisième position avec 930 projets.
La crise sanitaire a notamment bénéficié aux projets d’implantations dans la logistique et la santé, tandis que certains secteurs industriels historiques, comme l’automobile ou l’aéronautique, ont de leur côté été lourdement affectés. Selon les analystes d’EY, La France a accueilli 89 projets de plateformes logistiques en 2020, portés par l’essor du e-commerce, alors que les industries de la santé représentent 58 projets, soit une hausse annuelle de plus de 120 %. Malgré un contexte industriel défavorable, l’Hexagone conserve, comme les années précédentes, la première place dans le secteur manufacturier, avec 341 projets d’investissements recensés dans l’industrie en 2020.
L’été est là et les vacances approchent à grand pas. La baignade est une activité de loisir extrêmement populaire durant la période estivale. Chaque année, l’Agence européenne pour l’environnement publie son évaluation de la qualité sanitaire et environnementale des eaux de baignade dans les pays européens.
En France, environ 78 % des sites présentent une qualité des eaux de baignade jugée « excellente » en 2020, soit un score correct bien que légèrement inférieur à la moyenne européenne (83 %). Près de 18 % des sites restants présentent une qualité au minimum « suffisante » et 2 % des sites étaient classés « mauvais ». Dans les pays voisins, la proportion de sites de qualité « excellente » varie de 66 % au Royaume-Uni (données de 2019) à 89 % en Espagne et en Italie.
Bien que le résultat semble particulièrement mauvais pour la Pologne, il est important de noter qu’un grand nombre de sites de baignade n’ont pas pu être évalué ces dernières années dans le pays (manque d’échantillons), d’où l’obtention d’une part relativement faible de sites de qualité « excellente ».
L’actualité particulièrement mouvementée depuis plus d’un an en raison de la pandémie a eu un impact sur l’audience des chaînes TV d’information en continu. Comme le montre notre graphique qui retrace l’évolution des parts d’audience des chaînes françaises, BFMTV a enregistré une hausse significative de téléspectateurs en 2020, alors qu’elle était en perte de vitesse les années précédentes. La chaîne maintient ainsi sa position de leader sur ce segment en France, avec une part globale actuellement estimée à 2,9 % selon les dernières données publiées par Médiamétrie.
Mais derrière la filiale du groupe Altice, la bataille fait rage. Forte des succès d’audience de ses émissions qui font la part belle aux débats polémiques, CNews s’est hissée à la seconde place devant LCI en 2020 et poursuit son ascension. Au mois d’avril, la part d’audience de la chaîne d’info détenue par le groupe Canal+ atteignait 1,8 %, soit une hausse de 0,4 points par rapport à 2020. L’audience de LCI et de France Info, en progression constante depuis 2017, semble quant à elle se stabiliser cette année. Ces deux chaînes ferment la marche avec des parts respectives estimées à 1,1 % et 0,7 % au mois d’avril.
Après une récession historique en 2020, qui a vu l’économie mondiale se contracter de 3,5 %, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a rehaussé ses prévisions pour l’année en cours. Dans un rapport publié cette semaine, elle table désormais sur une hausse du PIB mondial de 5,8 % en 2021. Mais si les perspectives économiques ont tendance à s’éclaircir, il ne s’agit pas d’une reprise classique.
Comme le souligne l’OCDE, la reprise de l’économie devrait rester très inégale dans le monde et dépendra notamment de l’efficacité des campagnes de vaccination et des politiques de santé publique. Dans certains pays, ce processus est par exemple bien plus rapide que dans d’autres. La Chine et la Turquie font partie des rares économies à avoir évité la récession en 2020, alors que d’autres, comme les États-Unis et la Corée du Sud, s’apprêtent à retrouver leur niveau de PIB par habitant pré-pandémique dès cet été (à l’issue du deuxième trimestre 2021). En revanche, la plupart des nations d’Europe devraient mettre encore plus d’un an avant de se redresser complètement. Un retour durable au delà du niveau de PIB atteint fin 2019 n’est ainsi pas attendu avant le deuxième semestre 2022 en Italie, au Royaume-Uni et en France. Dans certains pays, comme l’Afrique du Sud, ce processus pourrait même prendre encore plus longtemps, soit jusqu’à fin 2014.
Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du lait. Retour sur les niveaux de consommation par pays ainsi que sur l’impact environnemental pour produire 1 litre de lait.
La Journée mondiale du lait, qui a lieu le 1er juin depuis 2001, fait partie des nombreuses journées initiées par les Nations Unies, en l’occurrence par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Son but initial était de promouvoir la consommation de lait au niveau international. Au vu de notre graphique, issu des données du Global Consumer Survey de Statista, on peut se demander si une telle promotion est encore nécessaire : dans la quasi-totalité des 38 pays indiqués sur notre carte du monde, la majorité de la population consomme en effet régulièrement des produits laitiers (lait, yaourt, fromage, etc.). Dans l’Hexagone, ce sont 71 % des personnes interrogées. Si les produits laitiers sont une source de protéines et de vitamines, ses vertus sont aussi régulièrement remises en question. L’adage veut que boire du lait renforce nos os, car il contient du calcium et protège contre l’ostéoporose. Mais si les produits laitiers sont une importante source de calcium, ils ne sont de loin pas la seule. Et contre l’ostéoporose, l’apport d’autres vitamines – notamment la vitamine D et K – jouent un rôle décisif tout comme l’exercice physique. Le lait peut également être vu de manière critique du point de vue du bien-être animal, les vaches modernes étant devenues de véritables machines à lait. Si une vache laitière produisait 3395 litres de lait par an en 1960, ce chiffre atteignait les 8500 litres en 2020.
Impact du lait de vache Quel est le lait (animal ou végétal) le plus ‘écologique’ ? Une production alimentaire écologique dépend de nombreux facteurs environnementaux tels que la consommation d’eau, l’exploitation des terres ou encore les émissions de CO2 qu’elle provoque. Notre graphique Statista se base sur des données du Science Magazine via le New York Times pour comparer l’empreinte écologique de différents types de lait. Sans grande surprise, le lait de vache se révèle être le ‘plus gros pollueur’ parmi les différentes formes de lait examinées, aussi bien en matière d’émissions de dioxyde de carbone que de consommation d’eau. L’énorme consommation de 628 litres d’eau pour un litre de lait produit est en effet sans égale. Même le lait végétal le plus gourmand en eau, le lait d’amande, n’atteint que 60 % de ce niveau de consommation, alors que le lait de riz cause moins de 40 % des émissions de CO2 générées par le lait de vache. En revanche, le lait de soja et le lait d’avoine ne nécessitent qu’une fraction de l’eau utilisée pour la production du lait de vache. Il existe toutefois – outre le type de lait – un autre facteur non négligeable dans le détermination de l’impact environnemental : le type de production. Une étude de l’université de Cambridge a par exemple montré que l’on pouvait réduire significativement l’empreinte carbone du lait de vache en passant à un élevage durable basé sur le pâturage.
Après plusieurs mois de discussions avec l’Union européenne, la Suisse a mis fin aux négociations sur ses relations bilatérales avec l’UE, a annoncé mercredi le gouvernement helvète. Les deux parties n’ont pas réussi à s’entendre sur plusieurs points, notamment les salaires, la libre circulation des personnes ou encore les aides publiques, et l’accord aurait nécessité un « compromis important » en Suisse, a fait savoir le ministre des Affaires étrangères du pays.
Comme le montre notre graphique, basé sur les chiffres de la Commission européenne, la Suisse et l’UE entretiennent de fortes relations commerciales. Le pays est ainsi le 4ème partenaire économique de l’UE, avec des échanges commerciaux d’une valeur totale de plus de 250 milliards d’euros l’année dernière. Dans le détail, les 27 pays membres ont importé 109 milliards d’euros de marchandises en provenance de Suisse, tandis que les exportations du pays vers l’UE ont atteint 142 milliards d’euros.
Les plus grands partenaires de l’UE en matière de commerce sont toujours la Chine et les États-Unis, avec un volume d’échanges compris entre 500 et 600 milliards d’euros en 2020. La balance commerciale reste toutefois négative avec la Chine (-181 milliards d’euros), alors qu’elle est largement positive avec les Etats-Unis (+ 150 milliards d’euros).
Après leur arrivée à Clairefontaine mercredi, les Bleus ont retrouvé le terrain hier pour leur premier entraînement en préparation de l’Euro 2020 qui débutera le 11 juin. Pour cette infographie, nous avons passé en revue les 26 joueurs de l’Équipe de France sélectionnés afin de donner un aperçu des clubs dans lesquels ils évoluent en championnat. C’est le Bayern Munich qui fournit le plus grand nombre de talents tricolores cette année : Benjamin Pavard, Lucas Hernandez, Corentin Tolisso et Kingsley Coman. Mais si l’on regarde au niveau des ligues nationales, ce sont la Premier Ligue anglaise et la Liga espagnole qui hébergent actuellement le plus de joueurs de l’Équipe de France, soit 7 chacune. Parmi les clubs qui comptent le plus d’internationaux français, on retrouve ainsi le FC Barcelone, avec Griezmann, Dembélé et Lenglet, ainsi que Chelsea, avec Giroud, Kanté et Zouma.
Un seul joueur de l’OM sélectionné Le championnat national, la Ligue 1, arrive quant à elle en troisième position avec 6 joueurs sélectionnés, tous issus des équipes ayant terminé dans le top 5 cette saison. Ce total inclut les deux gardiens remplaçants : Steve Mandanda (OM) et Mike Maignan (Lille), qui s’apprête à rejoindre le Milan AC. Le PSG est le club français le mieux représenté avec 2 joueurs sélectionnés : Kylian Mbappé et Presnel Kimpembe.
Sur le même sujet : vous pouvez consulter ici notre infographie (en anglais) sur les clubs de provenance des 33 joueurs présélectionnés pour jouer l’Euro 2020 avec l’Angleterre.
Un nouveau rapport publié par la Fondation Minderoo révèle que vingt entreprises sont responsables de plus de la moitié de la production mondiale de déchets plastiques à usage unique. Toujours selon cette étude, plus de 130 millions de tonnes de déchets plastiques non réutilisables ont été générés dans le monde en 2019 et il est estimé qu’environ 19 % de ces déchets sont directement relâchés dans l’environnement, polluant nos sols, rivières et océans. Étant non-recyclables, le reste de ces déchets est soit incinéré, soit enterré ou mis en décharge.
Comme le montre notre graphique, les principaux contributeurs à la production de ces déchets sont les géants de la pétrochimie qui synthétisent les polymères dédiés à la fabrication de ces matières plastiques. ExxonMobil arrive en tête de ce triste classement : le groupe pétrolier américain est à l’origine de près de 6 millions de tonnes de déchets plastiques à usage unique chaque année. Il est suivi par Dow et Sinopec avec respectivement 5,6 millions et 5,3 millions de tonnes générées. La compagnie pétrolière française Total figure elle aussi parmi des vingt entreprises contribuant le plus à la production de ces déchets dans le monde, soit près de 2 millions de tonnes.
12 % des personnes interrogées en France dans le cadre du Statista Global Consumer Survey ont déclaré avoir déjà acheté quelque chose parce que des influenceurs ou des célébrités en avaient fait la promotion. Comme le révèle notre graphique, cela signifie que les Français sont comparativement peu enclins à se laisser influencer par ce type de publicité, à l’image des Britanniques (13 %) et des Japonais (4 %), qui sont eux parmi les plus sceptiques à cet égard. À l’inverse, cette forme de marketing semble beaucoup plus efficace au Brésil et en Chine, où plus du tiers des répondants ont avoué avoir acheté un bien ou un service suite à une promotion faite par un influenceur.
Le marketing d’influence connaît un véritable essor ces dernières années et il est également de plus en plus utilisé par des acteurs politiques. En début de semaine, des influenceurs français ont notamment révélé qu’ils avaient été approchés par une mystérieuse agence afin de dénigrer le vaccin de Pfizer/BioNTech moyennant finances. Une pratique jugée « minable », « dangereuse » et qui « ne marche pas » selon les mots du ministre de la Santé, Olivier Véran.