21 septembre 2025 |

Ecrit par le 21 septembre 2025

L’influence des influenceurs

12 % des personnes interrogées en France dans le cadre du Statista Global Consumer Survey ont déclaré avoir déjà acheté quelque chose parce que des influenceurs ou des célébrités en avaient fait la promotion. Comme le révèle notre graphique, cela signifie que les Français sont comparativement peu enclins à se laisser influencer par ce type de publicité, à l’image des Britanniques (13 %) et des Japonais (4 %), qui sont eux parmi les plus sceptiques à cet égard. À l’inverse, cette forme de marketing semble beaucoup plus efficace au Brésil et en Chine, où plus du tiers des répondants ont avoué avoir acheté un bien ou un service suite à une promotion faite par un influenceur.

Le marketing d’influence connaît un véritable essor ces dernières années et il est également de plus en plus utilisé par des acteurs politiques. En début de semaine, des influenceurs français ont notamment révélé qu’ils avaient été approchés par une mystérieuse agence afin de dénigrer le vaccin de Pfizer/BioNTech moyennant finances. Une pratique jugée « minable », « dangereuse » et qui « ne marche pas » selon les mots du ministre de la Santé, Olivier Véran.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

Comme le révèle la liste Global 2000 récemment publiée par Forbes, la pandémie de coronavirus a bouleversé le classement des entreprises cotées en bourse les plus rentables de la planète. Les géants technologiques Apple et Microsoft ont largement profité du boom des usages numériques et se sont hissés en tête du classement, tandis que les bénéfices des banques et des sociétés d’investissement sont restés plus stables. Alphabet, la société mère de Google, a vu ses bénéfices passer de 34,3 milliards de dollars en 2019 à 40,3 milliards de dollars l’année dernière, soit une hausse de plus de 17 %.

La compagnie pétrolière d’État, Saudi Aramco, qui était présentée comme l’entreprise la plus rentable au monde avant d’entrer en bourse fin 2019, a quant à elle dégringolé au troisième rang. Les profits de la société saoudienne ont presque été divisés par deux en 2020 en raison de la baisse de la consommation énergétique liée à la crise.

Les bénéfices n’étant généralement communiqués que pour les entreprises cotées en bourse ou celles qui envisagent de le devenir, les profits d’un grand nombre d’entreprises, notamment publiques, restent inconnus et ne figurent donc pas dans cette liste.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

Les données compilées par Airfinity donnent un aperçu de la production mondiale de vaccins contre le Covid-19 par pays ou région, ainsi que la part des doses qui est exportée à l’étranger. Critiqués pour leur réticence à exporter leurs vaccins, les États-Unis n’ont jusqu’à présent envoyé que 3 millions de doses à d’autres pays, soit environ 1 % de leur production. La semaine dernière, Joe Biden a toutefois annoncé que son pays allait commencé à exporter massivement ses vaccins, avec 80 millions de doses destinées à quitter les États-Unis d’ici fin juin.

Comme le montre notre graphique, les autres pays ou région ont à ce jour partagé une part beaucoup plus importante de leur production, par exemple la Chine (42 % d’exportations), l’Inde (35 % d’exportations) et l’Union européenne (28 % d’exportations). La Corée du Sud, qui produit des vaccins AstraZeneca utilisés dans le cadre du programme COVAX – et qui s’approvisionne également par le biais de cette initiative – a même exporté 90 % du stock produit sur son sol.

À l’instar des États-Unis, le Royaume-Uni n’a lui aussi pratiquement pas exporté de vaccins, tout en important des millions de doses de l’UE, ce qui lui a notamment permis de réaliser une campagne rapide. Cette situation a donné lieu à une véritable passe d’armes entre Londres et Bruxelles ces derniers mois. L’Union européenne reste l’un des principaux fournisseurs mondiaux de vaccins avec à ce jour plus de 110 millions de doses distribuées dans plus de 30 pays. En parallèle, l’UE avait produit plus de 200 millions de doses pour ses États membres au mois de mai, soit près de une pour deux habitants.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

Bernard Arnault, le patron de LVMH, a brièvement détrôné Jeff Bezos au classement des plus grandes fortunes mondiales le week-end dernier, avant de retomber en seconde position à l’ouverture des marchés américains en début de semaine. La flambée du patrimoine du célèbre milliardaire français – qui s’élève désormais à plus de 187 milliards de dollars (153 milliards d’euros) – résulte en grande partie des très bonnes performances boursières du géant du luxe, LVMH, dont la valeur de marché a augmenté de plus de 85 % en l’espace d’un an.

Profitant de résultats en nette reprise sur les derniers trimestres, les grands groupes de l’industrie du luxe s’attirent les faveurs des investisseurs et ont littéralement décollé en Bourse, comme le met en évidence notre graphique. Le suisse Richemont a ainsi vu sa valeur de marché augmenter de 82 % sur les douze derniers mois, soit la deuxième meilleure performance derrière LVMH, suivi par Hermès International avec une hausse de 63 %. Quant aux groupes Kering et Estée Lauder, ils ont chacun enregistré une croissance de plus de 50 % sur cette période.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

La startup française Contentsquare, qui édite un logiciel pour aider les commerçants en ligne à analyser le comportement des clients, a réalisé une levée de fonds massive de 500 millions de dollars (408 millions d’euros). Selon Les Echos, ce tour de table record pour la ‘French Tech’ permet à Contentsquare d’être valorisée à 2,8 milliards de dollars. L’entreprise prend ainsi la première place du classement des licornes françaises devant BlaBlaCar, dont la valorisation est estimée à 2 milliards de dollars.

Comme le montre notre graphique, basé en partie sur les données de l’étude BCG/La Boussole et de CB Insights, on recense à ce jour 15 licornes tricolores, un terme qui désigne les entreprises tech non cotées en Bourse valorisées à un milliard de dollars et plus. Les dernières entreprises à avoir rejoint ce club très fermé sont Vestiaire Collective (mars 2021), l’assureur-santé Alan (avril 2021), ainsi que plus récemment Shift Technology et Black Market (mai 2021).

La doyenne des licornes françaises est le géant européen du Cloud Computing, OVH, fondé en 1999, tandis que plus de la moitié des entreprises de cette liste sont nées après 2010 (8 sur 15). Selon un objectif fixé par Emmanuel Macron, la France ambitionne d’atteindre le cap des 25 licornes à l’horizon 2025.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

Comme le révèle la liste Global 2000 récemment publiée par Forbes, la pandémie de coronavirus a bouleversé le classement des entreprises cotées en bourse les plus rentables de la planète. Les géants technologiques Apple et Microsoft ont largement profité du boom des usages numériques et se sont hissés en tête du classement, tandis que les bénéfices des banques et des sociétés d’investissement sont restés plus stables. Alphabet, la société mère de Google, a vu ses bénéfices passer de 34,3 milliards de dollars en 2019 à 40,3 milliards de dollars l’année dernière, soit une hausse de plus de 17 %.

La compagnie pétrolière d’État, Saudi Aramco, qui était présentée comme l’entreprise la plus rentable au monde avant d’entrer en bourse fin 2019, a quant à elle dégringolé au troisième rang. Les profits de la société saoudienne ont presque été divisés par deux en 2020 en raison de la baisse de la consommation énergétique liée à la crise.

Les bénéfices n’étant généralement communiqués que pour les entreprises cotées en bourse ou celles qui envisagent de le devenir, les profits d’un grand nombre d’entreprises, notamment publiques, restent inconnus et ne figurent donc pas dans cette liste.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

Alors que l’inégalité d’accès à la vaccination contre le Covid-19 se creuse entre pays riches et pauvres, les États-Unis ont récemment créé la surprise en annonçant qu’ils étaient favorables à la levée des brevets sur les vaccins pour aider les nations en difficulté. De leur côté, les dirigeants européens sont divisés sur cette question. Actuellement, les brevets sont principalement détenus par des laboratoires américains qui s’opposent à la levée de la propriété intellectuelle. Ces derniers évoquent notamment la nécessité d’investir massivement dans la R&D pour justifier leur souhait de conserver leur brevet et la manne financière qui en découle.

Comme le montrent leurs derniers résultats, les fabricants de vaccins contre le coronavirus ont tous vu leurs profits augmenter depuis la commercialisation des vaccins, parfois de façon importante. Les géants de l’industrie pharma comme Johnson & Johnson et Pfizer tirent déjà des milliards de dollars de revenus de sources diverses et c’est notamment pourquoi la hausse des bénéfices liée aux vaccins est moins élevée pour eux. Dans le cas de Pfizer, qui a produit plus de vaccins que Johnson & Johnson à ce jour, l’augmentation des bénéfices entre le premier trimestre 2020 et 2021 a tout de même été de 45 %.

Pour AstraZeneca, plus petit que les premiers cités, l’impact du Covid-19 est beaucoup plus visible, avec des bénéfices qui ont plus que doublé d’une année sur l’autre. Quant à Moderna, la vente de son vaccin lui a permis d’atteindre la rentabilité en 2021, avec un bénéfice net de plus d’un milliard de dollars de janvier à mars, contre une perte de plus de 100 millions l’année dernière. Le cas est similaire pour la société allemande BioNTech, qui a collaboré avec Pfizer. Le laboratoire européen est passé d’un bilan négatif au premier trimestre 2020 à un profit de plus d’un milliard de dollars cette année.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

Qu’il s’agisse de faire ses courses alimentaires en magasin ou sur Internet, les deux géants de la grande distribution, E.Leclerc et Carrefour, restent les enseignes les plus populaires en France. Selon les données du Statista Global Consumer Survey, respectivement 40 % et 38 % des Français qui achètent des produits alimentaires sur Internet ont utilisé le site de l’une et l’autre des enseignes au cours de l’année passée. Parmi les autres distributeurs ayant su affirmer leur présence en ligne ces dernières années, on retrouve Auchan (28 %) et Intermarché (25 %). Ces derniers devancent toujours le géant américain, Amazon (19 %), dont l’appétit pour le e-commerce alimentaire n’est plus un secret. Le groupe de Jeff Bezos a notamment récemment étendu son partenariat avec Monoprix et le groupe Casino, afin de développer dans l’Hexagone son service de livraison de denrées alimentaires avec Prime Now.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’influence des influenceurs

Comme le révèlent les données de l’OMC, les 27 États membres de l’UE sont (de loin) les pays qui ont conclu le plus d’accords commerciaux dans le monde. Si l’accord de libre-échange européen est comptabilisé comme un seul accord pour l’ensemble des pays membres, chaque accord conclu par l’UE avec d’autres partenaires – comme la Turquie, le Mexique ou l’Ukraine – est comptabilisé pour chacun des pays membres.

L’Union européenne compte à l’heure actuelle 45 accords commerciaux avec des pays ou d’autres zones de libre-échange, auxquels il faut ajouter son propre accord interne, ce qui porte le nombre total à 46. Les pays de l’UE ont, par exemple, des accords avec l’AELE (Association européenne de libre-échange, composée de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège et de la Suisse) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (comprenant, entre autres, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Botswana). Le nombre d’accords commerciaux en Europe est également alimenté par les micro-États européens (par exemple : Andorre, Saint-Marin), qui signent eux aussi leurs propres accords avec l’UE.

Après le Brexit, le Royaume-Uni dispose encore de 35 accords commerciaux à son actif, soit le chiffre le plus élevé après les pays de l’UE. Viennent ensuite l’Islande et la Suisse avec 32 accords, la Norvège avec 31, puis le Liechtenstein et le Chili avec 30 accords. Quant aux États-Unis, ils ne font actuellement partie que de 14 partenariats commerciaux, dont douze sont des accords bilatéraux principalement conclus avec des pays d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Pour rappel, l’UE et les États-Unis ne sont toujours pas liés par un accord commercial, les négociations sur le traité de libre-échange transatlantique étant gelées depuis 2016. Comme le montre notre carte, les pays sans accords commerciaux, au nombre de quatre, se trouvent tous en Afrique, où la densité de ce type de traités est actuellement la plus faible au monde. Comme le montre notre carte, seul le Moyen-Orient présente un nombre aussi peu élevé de partenariats de libre-échange.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/statista/page/98/   1/1