29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

Ce mercredi 27 mars, le Département de Vaucluse vous propose la conférence ‘Violences politiques, révolution(s) et mémoires. Réflexions à partir du cas vauclusien’ à Avignon dans le cadre des Nocturnes de l’Histoire. Le public et les étudiants sont invités à assister à cette table ronde de vulgarisation historique.

En partant de la décennie révolutionnaire, particulièrement mouvementée en Vaucluse, cette table-ronde donne l’occasion de réfléchir aux usages politiques de la violence, à leur enracinement dans la longue durée et à la construction de mémoires antagonistes. Autour de la table ronde se trouveront :
•Christian Achet, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée Fabre à Carpentras
•Cédric Audibert, docteur en histoire contemporaine et professeur d’histoire-géographie au collège Lamartine à Villeurbanne
•Loïc Bost, doctorant en histoire contemporaine à l’Université d’Avignon et professeur d’histoire-géographie au collège Tavan à Montfavet
•Christophe Portalez, docteur en histoire contemporaine à l’Université d’Avignon, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée d’Ormesson à Châteaurenard, et formateur académique
•Nicolas Soulas, docteur en histoire moderne à l’Université d’Avignon, chercheur associé au LARHRA, professeur agrégé d’histoire-géographie au lycée de l’Arc à Orange), chargé de cours à l’Université de Nîmes et d’Avignon, et secrétaire général de la Société des Études Robespierristes.

Inscription gratuite mais recommandée au 04 90 86 16 18.
Mercredi 27 mars. 18h. Hôtel de Sade. 5 rue Dorée. Avignon


Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

La Mutualité Française Sud propose une rencontre autour de la santé au travail le jeudi 23 novembre à Avignon. La table ronde sera sur le thème du bien-être des salariés en entreprise.

Heureux au travail, rêve ou réalité ? C’est l’interrogation autour de laquelle tournera la table ronde du jeudi 23 novembre à l’hôtel Mercure Gare TGV à Avignon. Les rencontres ‘Santé au Travail’ sont des événements gratuits et ouverts à tous qui visent à renforcer la culture de prévention au sein des entreprises, à sensibiliser les employeurs et travailleurs aux aspects essentiels de la santé au travail, mais aussi à fournir des conseils pratiques.

Conditions de travail et santé sont indéniablement liées. Animée par Laurent Garcia, rédacteur en chef de l’Echo du Mardi, la table ronde abordera cette corrélation. Plusieurs experts seront présents pour donner des clés dans le but d’améliorer le bien-être des salariés dans une entreprise, tels que l’ergothérapeute et ergonome Jérôme Hwang Guitton et la psychologue du travail Sylvie Trinquier. La médecine du travail AIST 84 sera également présente aux côtés de l’association du Parc Courtine, la Chambre des entreprises de l’économie sociale et solidaire (CRESS) Paca, mais aussi la Mutualité Française Sud qui présentera l’édition 2023 de son Observatoire, qui dresse un état des lieux de la santé au travail en France.

Jeudi 23 novembre. De 18h à 19h30. Inscription gratuite mais obligatoire en ligne. Hôtel Mercure Gare TGV. 2 Rue Mère Térésa. Avignon.

©Mutualité Française

Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

Le 24 janvier dernier, l’Espace Daudet, à Orange, a accueilli les Rencontres Rhodaniennes, organisées par l‘Institut Rhodanien. Cette année, le thème était : ‘Le changement climatique et les leviers d’actions possibles pour la filière vin’. 250 participants sont venus assister aux interventions de Renan Le Roux (ingénieur de recherche à l’INRAE), Alain Deloire (professeur à Agro Sup Montpellier), Hervé Alexandre (reponsable scientifique et professeur à l’Institut de la vigne et du vin), et Jean-Marc Touzard (directeur UMR Innovation à l’INRAE) sur le sujet.

Ces quatre intervenants ont notamment abordé les conséquences du changement climatique sur la physiologie de la vigne, les leviers biologiques existant pour acidifier ou désalcooliser les vins de manière naturelle, et les voies d’adaptations possibles pour les AOC. Les vignerons ont également pu poser leurs questions auxquels des experts ont pu apporter des solutions. Sont notamment intervenus : Viviane Bécart (Institut Rhodanien), François Bérud (Chambre d’Agriculture de Vaucluse), Philippe Cottereau (œnologue à l’Institut français de la vigne et du vin), Jean-Michel Desseigne (ingénieur à l’Institut français de la vigne et du vin), Jean-Christophe Payan (ingénieur à l’Institut français de la vigne et du vin) et Sophie Penavayre (Responsable RSE à l’Institut français de la vigne et du vin).

Après ces différentes interventions, les participants ont pu échanger entre eux, ainsi qu’avec les experts présents à l’événement, puis ont pu déguster des vins expérimentaux et profiter d’un buffet. L’événement avait pour objectif d’apporter une réponse concrète aux enjeux actuels de la filière viti-vinicole.

V.A.


Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

Durant deux jours, ce jeudi 19 et ce vendredi 20 janvier, au campus intramuros Hannah Arendt de l’Université d’Avignon, auront lieu les rencontres des industries culturelles et créatives (RICC). Un événement organisé par les étudiants du master d’information-communication art et techniques des publics et ouvert à tous.

Les étudiants ont pu mener à bien l’organisation de ces rencontres sous la direction de Virginie Spies, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication et en sémiologie, ainsi que Judith Caceres, doctorante en Culture et Communication, et avec l’aide de l’équipe du Laboratoire Culture et Communication. Cette première édition des RICC porte sur le sujet de la « Création et créativité dans les industries culturelles, au regard des étudiant.e.s ».

Plusieurs activités de découvertes et de partage auront lieu, des tables rondes, des masterclass, un grand entretien et même une soirée de Gala. Chaque événement sera l’occasion de rencontrer un ou plusieurs invités des RICC. Des invités du monde des industries culturelles et de la recherche culturelles, en effet, parmi eux plusieurs profils, des photographes, des journalistes, directeurs d’instances culturelles ou encore des enseignants-chercheurs. Seront notamment reçus Bruce Toussaint, journaliste et animateur de radio et de télévision, Alex Berger, producteur (de la célèbre série du Bureau des Légendes notamment), concepteur, consultant et entrepreneur dans le domaine des médias, ou encore Dominique Pasquier, sociologue française et directrice de recherche au CNRS.

Le projet est mené en partenariat notamment avec InterMEDIUS, école universitaire de recherche, qui propose aux étudiants en master et doctorat de la culture des formations interdisciplinaires sur quatre axes : la création et la médiation culturelles, la régulation et la décision sociétales et territoriales. Radio campus Avignon et l’institut méditerranéen de la communication et de l’audiovisuel (IMCA Provence), qui forme aux métiers de l’audiovisuel et du scénario, sont aussi partenaires des rencontres.

Ces rencontres sont donc l’occasion pour les enseignants-chercheurs, étudiants et autres visiteurs de partager et apprendre autour du sujet des médias qui nous entoure quotidiennement.

Le jeudi 19 et le vendredi 20 janvier 2023, programme accessible ici. Inscription gratuite préalable nécessaire : inscription.

M.C


Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

L’association Soroptimist propose de regarder un long métrage : ‘Terre des hommes’, l’histoire de Constance, éleveuse. Le film sera suivi d’un débat réunissant six intervenants qui échangeront sur les métiers dits masculins et le harcèlement.

La terre des hommes
Le synopsis ? Constance est fille d’agriculteur. Avec son fiancé, elle veut reprendre l’exploitation de son père et la sauver de la faillite. Pour cela, il faut s’agrandir, investir et s’imposer face aux grands exploitants qui se partagent la terre et le pouvoir. Battante, Constance obtient le soutien de l’un d’eux. Influent et charismatique, Sylvain, l’influent président du syndicat des agriculteurs tient leur avenir entre ses mains. Mais quand il impose son désir au milieu des négociations, Constance doit faire face à cette nouvelle violence.

Extrait
«Tu connais notre situation ? La ferme de mon père va être saisie. On voudrait la reprendre avec Bruno mais pour cela nous avons besoin d’aide. » « Tu vas où ? Bosser ! » « Qu’est-ce qui se passe ? » « Liquidation judiciaire ! » « Cette terre c’est chez moi, elle ne sortira pas de la famille. » « Allez barre-toi maintenant ! » « Tu vas me tirer dessus ? » « Tu montes un dossier solide et si tu me l’envoie je veux bien le regarder. » « C’est vrai, tu serais d’accord ? » « Sylvain m’a dit beaucoup de bien de vous, vous pourrez compter sur mon soutien. » « Merci. » « De rien, tu le mérites… » « Ce sera votre parole conter la sienne. Vos proches seront interrogés. Ca va durer longtemps. » « Je ne sais pas à quoi ça sert de se battre si tout le monde est contre nous. »  

Les invités
Le débat, animé par Sandra Vich fera intervenir une avocate Saïma Rasoul ; une technicienne des essais en vol de la base aérienne d’Istres Marie-Hélène Clausse ; Une conductrice de travaux intervenant sur le chantier du palais des papes Carole Sanchez ; la directrice du Geiq BTP84 Christelle Gougelin ; Une viticultrice Isabelle Sabon –Domaine de la Janasse- de l’association Femmes vigneronnes et un psychologue de la médecine du travail –AIST 84- Jean-Philippe Matz. Le thème ? La place de la femme dans un monde d’hommes et le harcèlement subi par celles-ci.

Les infos pratiques
Soirée cinéma + table ronde ce vendredi 2 décembre à partir de 18h30. Cinéma Le Vox. 22, place de l’Horloge à Avignon. Le Soroptimist international Avignon dont l’Adn est de comprendre, défendre et entreprendre est investi depuis de nombreuses années dans la lutte contre toutes les formes de violence faites aux femmes et aux filles. En participant à la soirée vous soutenez cette cause. Un pot sera offert à l’issue de la soirée. La participation est de 20€ et la réservation se fait auprès de Michèle Michelotte, Soroptimist, au 06 14 32 80 21 ou ici.

En savoir plus
Créé en 1921, le Soroptimist International (SI) est une organisation mondiale de femmes engagées dans la vie professionnelle et sociale, qui œuvrent à promouvoir les droits humains pour tous, le statut et la condition de la femme, l’éducation, l’égalité, le développement et la paix. Le SI a le statut d’Organisation Non Gouvernementale (ONG) et se veut être «une voix universelle pour les femmes». A ce titre, nous disposons de représentantes au Conseil de l’Europe et dans chacun des principaux centres de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Pour en savoir plus, consultez le site Soroptimist International d’Europe

Les programmes d’actions
Education, Autonomie financière, Lutte contre la violence à l’égard des femmes, Santé et sécurité alimentaire et le Développement durable.

Les actions
Des bourses pour des jeunes femmes ou femmes en reconversion, dans différents domaines, des salons Talents de femmes pour valoriser des artistes, des conférences et débats pour sensibiliser aux questions de l’éducation à l’égalité des genres, de la place des femmes dans le monde du travail, de la prévention des maladies féminines…
Les moyens d’actions ? Des manifestations payantes qui permettent de financer ces projets. 


Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

L’association d’entrepreneurs du bassin de Carpentras et Pernes-les-Fontaines, Carpensud, organise une conférence et une table ronde sur le thème de la médiation professionnelle dans le monde agricole, ce jeudi 17 novembre à 17h au Domaine de Mas Caron, à Caromb.

La qualité des relations est un des facteurs déterminant dans les interactions quotidiennes. Lorsqu’un conflit surgit ou que les relations se tendent, les impacts sur la santé globale des personnes et de l’entreprise apparaissent rapidement.

Pour apprendre à résoudre ces situations, l’association d’entrepreneurs du bassin de Carpentras et Pernes-les-Fontaines, Carpensud, organise une conférence et une table ronde sur le thème de la médiation professionnelle dans le monde agricole.

Cette conférence table-ronde aura lieu ce jeudi 17 novembre, de 17h à 19h30, au Domaine de Mas Caron et sera animée par Michel Therin, médiateur professionnel.  

Jeudi 17 novembre 17h – 19h30 au Domaine de Mas Caron, Carombrenseignement et réservation ici.

J.R.


Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

La CCI de Vaucluse se mobilise, cette année encore, pour faire de la semaine de l’industrie un temps fort dans le département. Cette 11e édition se déroulera du 21 au 25 novembre en Vaucluse, et jusqu’au 27 novembre sur l’ensemble du territoire national.

La crise sanitaire et les difficultés économiques liées au contexte international ont souligné la nécessité de renforcer notre souveraineté industrielle et d’accompagner l’industrie dans ses transitions écologique et numérique. Cette nouvelle édition de la semaine de l’industrie, qui se déroulera du 21 au 25 novembre en Vaucluse, est l’occasion pour la CCI de Vaucluse de mettre en lumière les nouveaux défis de l’industrie et l’adaptation de ses acteurs aux grands enjeux sociétaux.

Tout au long de la semaine, la CCI de Vaucluse organise de nombreuses manifestations et visite d’entreprises sur le département. Cette large mobilisation implique les acteurs locaux : les entreprises et professionnels de l’enseignement, mais aussi l’Etat, maître d’œuvre de cette opération, et l’ensemble des partenaires économiques du département.

Programme de la semaine
Lundi 21 novembre (14h-17h) : conférence « réussir sa transition écologique par l’innovation en temps de crise énergétique ».
Table ronde et témoignages d’entreprises, avec la participation des pôles de compétitivité Team Henri Fabre, le Pôle SCS, Capenergies et la French Tech. Intervention du Cabinet Fidal sur l’analyse des contrats d’énergie en temps de crise.
Programme et inscription ici – CCI Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

Mardi 22 novembre (9h-12h) : conférence « comment valoriser les métiers de l’industrie auprès des jeunes publics ? ».
Evènement à destination des centres d’information et d’orientation (CIO) de Vaucluse, en présence des équipes pédagogiques du Campus de la CCI de Vaucluse, du CFAI Provence Istres et de l’entreprise ERM Energies.
Campus de la CCI Vaucluse – Allée des fenaisons, Avignon.

Mercredi 23 novembre (9h-12h) : rencontres – les cafés de l’innovation.
Rencontres entre industriels et startups vauclusiennes, ponctuées d’un temps d’échange sur les enjeux d’industrialisation, suivi de plusieurs speed dating dans les salons entre startups et industriels désirant poursuivre les échanges.
Programme et inscription ici – CCI Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

Jeudi 24 novembre – visites d’entreprises par les demandeurs d’emploi.
En partenariat avec les agences de Pôle Emploi, visites de plusieurs entreprises du département de Vaucluse : Egide à Bollène, Sterne Silicone Performance à Cavaillon, Eurenco à Sorgues, Davin Affûtage à Avignon et Christian Potier à Monteux.

Vendredi 25 novembre (9h-13h30) – Matinée Inno Tech
Evènement en partenariat avec la French Tech. Rencontres entre investisseurs, business angels et entreprises du territoire en recherche de financement.
CCI Vaucluse – 46 cours Jean Jaurès, Avignon.

J.R.


Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

Veolia vient d’organiser une table-ronde sur le thème « face aux pénuries d’eau, quelles solutions ? ». Ce rendez-vous s’inscrit dans une série des discussions sur les thématiques du climat, de la transition énergétique et de la relance verte.

Prendre conscience des enjeux climatiques pour y faire face est une priorité. Dans ce contexte, Veolia organise une série de matinales sur les thématiques du climat, de la transition énergétique et de la relance verte. Ces rendez-vous, à destination des élus et des institutionnels, prennent la forme de table-rondes dans lesquelles interviennent différents experts. L’objectif : contribuer à la prise de conscience et à l’émergence de solutions adaptées localement.

Ainsi, vendredi 14 octobre, une table-ronde était organisée sur le thème « face aux pénuries d’eau, quelles solutions ? », à l’espace co-working Cowool  d’Avignon.

Un état des lieux de la situation
Quelles seront les conséquences concrètes du réchauffement climatique dans la région d’ici quelques années ? C’est sur cette interrogation que la table-ronde a commencée. Toutes les situations ont été présentées, des plus optimistes aux plus pessimistes.

Si l’on suit l’hypothèse la plus pessimiste, « nous pourrions avoir 20 jours de canicule supplémentaires par an, avant 2041 » explique Géraud Gamby, chef de projet valorisation de l’eau chez Veolia, « le débit moyen des cours d’eau pourrait diminuer de 36%, tout comme le remplissage des nappes phréatiques ». La diminution du débit des cours d’eau de la région, notamment dans La Durance, aurait de lourdes conséquences, en particulier sur le milieu agricole.

« 80% de la ressource utilisée en irrigation dans le Vaucluse vient du bassin de la Durance » poursuit Georgia Lambertin, présidente de la chambre d’agriculture du Vaucluse, « le reste vient des forages de nappe et de certains affluents du Rhône ». La présidente de la chambre responsable de l’accompagnement des agriculteurs continue « les agriculteurs ont conscience du changement climatique. Avant, ils leur arrivaient un aléa tous les 4-5 ans. Aujourd’hui, ils leur arrivent 4-5 aléas tous les ans ».

L’eau est indispensable aux agriculteurs. « S’il n’y a plus d’eau verte, il n’y a plus de nourriture », explique Nicolas Roche, professeur à Aix-Marseille Université et membre du groupe régional d’experts sur le climat en Paca (GREC Sud). L’eau verte est celle issue des précipitations qui est absorbée par les végétaux. En Vaucluse, elle représente 62% des eaux. Les 38% restants constituent l’eau bleue, c’est-à-dire l’eau qui s’écoule dans les cours d’eau jusqu’à la mer et qui est utilisée pour les usages domestiques.

Alors, face à ces constats, quelles solutions mettre en place pour préserver l’eau ?

Ecart moyen du nombre de jours/an de vagues de chaleur estivales sur l’EPCI entre 1976/2005 et 2041/2070 © Veolia

Quelles solutions pour mieux préserver la ressource ?
Pour Nicolas Roche, « il faut arrêter de faire de la compétition entre les usages de l’eau. Il faut penser les usages les uns à la suite des autres et apporter des solutions spécifiques à chaque territoire. Pour cela, il faut des décisions politiques ». Même constat du côté de Georgia Lambertin, « si on veut avancer, nous sommes obligés de travailler en partenariat et de nous faire entendre par les administrations ».

« Il faut arrêter de faire de la compétition entre les usages de l’eau. »

Nicolas Roche

Julien Baroni, co-fondateur de DV2E, société d’études et de services dans les domaines de l’eau, du déchet et des sols pour l’agriculture, partage l’idée de penser les usages de l’eau les uns à la suite des autres. « Nous recyclons le verre depuis les années 50 et pas l’eau. Il va falloir changer de paradigme » ajoute-t-il. Même si le recyclage n’est pas la solution miracle, il constitue une première étape, celle de l’économie, « si nous recyclons 1 litre d’eau deux fois, cela représente 2 litres d’économisé ».

L’utilisation des eaux non-conventionnelles, c’est-à-dire l’eau de mer, l’eau de pluie, les eaux usées traitées, est également une hypothèse évoquée par le co-fondateur de DV2E, « on pourrait imaginer disposer de deux robinets : un pour l’eau potable et l’autre pour l’eau non-conventionnelle. Pour cela, il faut repenser les aménagements ».

Pour Géraud Gamby, l’économie de l’eau passe avant tout par une diminution des consommations et des pertes de réseaux. « Il faut aller vers la sobriété. Chacun doit fournir des efforts. Les agriculteurs et les entreprises font des efforts, c’est maintenant au tour des particuliers. Ils sont les plus gros consommateurs d’eau. Il faut les sensibiliser et faire des économies qui ne se remarquent pas, par exemple en réduisant la pression des robinets » a-t-il déclaré.

Pour mettre en place ces solutions, il faut des lois adaptées, mais quand est-il ?

La réglementation, contrainte ou levier ?
« La réglementation concernant le recyclage de l’eau est en train d’évoluer » explique Julien Baroni. Aujourd’hui, il est possible de réutiliser les eaux non conventionnelles, comme les eaux usées traitées provenant des stations d’épuration. La réutilisation des eaux usées traitées (REUT) constitue une alternative à l’utilisation des eaux conventionnelles.

En France, le retraitement et la réutilisation des eaux usées traitées sont encadrés par deux arrêtés ministériels de 2010 et 2014. Cette réglementation définit quatre catégories d’eau (A, B, C, D), leurs critères de qualité et les usages autorisés et interdits. S’ajoute à la réglementation française, le règlement européen, plus souple.

Pour Georgia Lambertin, la réglementation actuelle est contraignante, mais permet aux acteurs territoriaux de mieux connaître leurs usages en effectuant eux-mêmes la régulation de la ressource. Cette réglementation permet ainsi de mieux anticiper les besoins.

« Certaines chambres d’agriculture deviennent des organismes uniques de gestion collective » explique-t-elle. Un organisme unique de gestion collective (OUGC) est une structure en charge de la gestion et de la répartition des volumes d’eau prélevés à usages agricoles pour l’ensemble des irrigants d’un bassin.

La chambre agricole du Vaucluse est en charge des bassins versants interdépartementaux du Lez Provençal, du Lauzon, de l’Aygues/Eygues provençale, de l’Ouvèze provençale, de la Nesque et du Cavalon/Coulon. Grâce à cette réglementation, la chambre agricole du Vaucluse peut anticiper les besoins de chaque agriculteur.

Pour Nicolas Roche, la réglementation doit aller plus loin, « il faut d’abord mettre un cadre avant d’apporter des solutions ».

« La qualité de l’eau est le premier facteur d’amélioration de la santé » Nicolas Roche © L’Echo du mardi – Jérôme Renaud

Avancer concrètement
Ainsi, dans l’immédiat, quelles sont les actions à mettre en œuvre pour avancer concrètement ? Pour Georgia Lambertin, « il faut changer de type de culture, avoir une production moins demandeuse en eau, sans aller vers une production sèche ». Le plus important reste pour elle de « maintenir l’agriculture face au changement climatique pour limiter la hausse de température et conserver notre souveraineté alimentaire ».

« il faut changer de type de culture, avoir une production moins demandeuse en eau, sans aller vers une production sèche »

Georgia Lambertin

Du côté de Julien Baroni, la solution passe par la réutilisation des eaux usées traitées (REUT), « il faut mettre en place un projet de recyclage de l’eau, viable techniquement et acceptable financièrement ».

Même constat du côté de Nicolas Roche. Le membre du GREC Sud propose même d’aller plus loin avec la mise en place d’un système de mesure pour connaître l’état de la ressource, « on est capable de mesurer l’électricité utilisée, le carburant également, mais pas l’eau. On pourrait mettre en place un système de pompe électrique afin de mesurer notre consommation ».

 « Il n’existe pas de solution miracle, mais beaucoup de solutions existent déjà », selon Géraud Gamby. Pour le chef de projet valorisation de l’eau de Veolia, quatre actions concrètes peuvent être mises en place dès maintenant :

  • Bien piloter la ressource eau : en la préservant, en connaissant sa consommation, en réduisant le débit.
  • Optimiser le service : éviter les fuites sur le réseau, optimiser les industries et les services des collectivités.
  • Réduire les consommations : apporter juste ce dont la plante a besoin (en agriculture), aller vers une sobriété des particuliers et des industries.
  • REUT : utiliser des eaux alternatives.

Si Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, partage l’idée selon laquelle il n’existe pas de solution miracle, l’élu socialiste reste cependant attaché à une gestion publique de l’eau. Il se déclare même favorable à la création d’une structure publique qui regrouperait toutes les problématiques autour de la question de l’eau.

Pour Lucien Stanzione, « il faut être vigilant à ce que l’agriculture ne soit pas impactée par les pénuries d’eau » © L’Echo du mardi – Laurent Garcia

En fin de compte, la difficulté est de combiner les technologies et de ne pas travailler sur un seul levier. Quoi qu’il en soit, pour être efficace, les réponses et solutions face aux pénuries d’eau doivent être collectives.

J.R.


Avignon : réflexion sur les violences politiques et la mémoire de ces événements en Vaucluse

Dans le cadre du Festival Ventoux Saveurs et du projet alimentaire territorial du Parc naturel régional du Mont-Ventoux, Planète Terroirs, association œuvrant pour le développement des terroirs en France et dans le monde, organise une table ronde présentant les résultats du projet « Inventaire de la diversité cultivée du Mont-Ventoux », jeudi 13 octobre.

Jeudi 13 octobre à 17h30, l’association Planète Terroirs présentera les résultats du projet « Inventaire de la diversité cultivée du Mont-Ventoux » lors d’une conférence donnée au Lycée agricole Louis Giraud à Carpentras. Cette table ronde, qui s’inscrit dans le cadre du Festival Ventoux Saveurs, clôturera la journée sur le thème de « la biodiversité cultivée du Mont-Ventoux ».

Ce travail d’inventaire, qui bénéficie du soutien du programme Leader Ventoux, a permis d’explorer la diversité spécifique, variétale et génétique des plantes cultivées autour du Mont-Ventoux et du Comtat Venaissin, et a permis d’identifier plusieurs dizaines de variétés locales ou régionales historiquement présentes sur le territoire d’étude.

Fort de son expérience dans le domaine de la diversité agricole, Planète Terroirs présentera lors de cette table ronde les enjeux environnementaux, patrimoniaux, paysagers et économiques de la protection et de la valorisation des variétés locales et les potentiels de développement des variétés d’intérêt identifiés dans ses travaux, en lien avec le futur Projet Alimentaire Territorial du territoire.

Plusieurs spécialistes de la diversité agricole interviendront lors de cette table ronde animée par Grégoire Turpin de l’association Planète Terroirs : un représentant de la Fédération Auvergne-Rhône-Alpes pour la diversité agricole (Div’Agri) interviendra sur l’intérêt de la conservation et de la valorisation de la diversité agricole ; un agriculteur du territoire du Mont-Ventoux témoignera de son expérience de la culture et de la valorisation des variétés qu’il utilise au quotidien.

La conférence se conclura par un apéritif du terroir.

Table-ronde « La biodiversité cultivée au Mont-Ventoux », jeudi 13 octobre à 17h30, amphithéâtre du Lycée agricole Louis Giraud , 310 chemin de l’Hermitage, Carpentras.

Inscription obligatoire sur gregoire.turpin@planeteterroirs.org ou au 06 11 28 52 87.

J.R.

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