1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

(Vidéo) Eric Dumas, Et si, avec votre soutien, on montait la librairie ‘Alias’ à Aix ?

Eric Dumas est le libraire de la Crognote rieuse à Avignon et aussi de Lettres Vives à Tarascon. Avec deux amis également libraires : Johan Vitiello et Jérémie Curt –Le coupe-papier, librairie théâtrale parisienne de la rue de l’Odéon avec laquelle quelques libraires Avignonnais organisent la Librairie du festival d’Avignon depuis 4 ans – il décide de monter un projet. Devinez quoi ? Une librairie généraliste à Aix-en-Provence. Et là, l’histoire ne fait que commencer. Vous voulez la suite ?

Pourquoi Aix ?

«Parce qu’on connaît bien Aix, on y  a fait nos études à la faculté, on y est resté un petit moment, explique Eric Dumas pour planter le décor. Il s’y épanouit beaucoup de manifestations, de lieux culturels. N’en déplaise aux Marseillais, Aix reste la capitale culturelle de la région !»  

Pourquoi les librairies ferment ?

«Une raison plus conjoncturelle ? Les librairies d’Aix ferment les unes derrière les autres depuis plusieurs années. Pas parce qu’il manque de la clientèle. Il y a eu des départs à la retraite –Ce qui est la vie de toutes les entreprises- mais surtout parce que les loyers y sont fort chers. Or, la librairie est un commerce de faible marge. Donc les librairies, par rapport à d’autres commerces, s’y trouvent en difficulté. La dernière importante librairie qui y a fermé ? La librairie de Provence située sur le Cours Mirabeau. Pourquoi ? Parce que le loyer augmentait de façon considérable.»

Alors ?

«Alors plus que jamais nous estimons, tous les trois, qu’il manque une librairie à Aix ! Comment on le sait ? Parce que ça s’appelle ‘un chiffre d’affaires livres’. Qu’est-ce ? C’est l’estimation du chiffre d’affaires livre qu’il y a dans une ville en fonction de son nombre d’habitants. A la louche ? Chaque Français dépense, en moyenne, 100€ par an pour ses livres. Après l’on cherche où est dépensé cet argent. Est-ce en ligne, dans des zones périphériques, ailleurs ? En tout cas il y a de la clientèle à ramener en librairie en cœur de ville et à Aix.»  

Eric Dumas, deux librairies au compteur, la Crognote rieuse à Avignon, Lettres Vives à Tarascon et bientôt Alias à Aix-en-Provence ?

Wanted… emplacement

«Convaincus par Aix et le besoin en librairie, nous nous sommes mis en quête d’un local et là, on s’est effectivement aperçu que les loyers étaient chers, très chers. Pour se faire une idée ? En location c’est deux fois plus cher qu’à Avignon. Ce qui n’est pas tenable d’un point de vue économique pour une librairie. Alors, on a trouvé des murs commerciaux à vendre. Une ancienne galerie d’art refaite à neuf il y a 5 ans.»

Montage financier

«Du coup, les murs de la librairie appartiendraient à ses actionnaires et permettraient à la librairie de sortir un loyer beaucoup plus faible ce qui serait gage de pérennité, bref, un loyer normal pour un gars comme moi qui vient d’une petite ville de province.»

Là où ça coince sérieux ?

«En mai, on murit le projet à trois. En juin on trouve les locaux et nous signons le compromis de vente. De ce jour à mi-août notre banque nous accompagne, fignole le plan d’investissement, nous félicite pour notre dossier carré, bref le dossier est finalisé fin août. Nous sommes confiants puis la sentence tombe.»

Ce que la banque dit ?

«La banque dit : vous êtes sérieux, vous êtes soutenus par la profession. On pense même que votre prévisionnel est peut-être en-dessous de ce qu’on croit pouvoir estimer. Vous avez l’air d’être prudents, l’estimation est tenable.»

Et puis de oui on passe à non

«Et puis de oui la banque passe à non. Comment çà non ? ‘C’est pas votre projet, nous on y croit. On vous pense capables’. « Avec 12 ans d’expériences chacun, nous non plus n’avions pas de doute… reprend Eric Dumas. Le projet est même validé par ADELC, Centre national du livre et de l’association de développement de la librairie. C’est une association nationale qui finance environ 50 librairies par an, choisies par rapport à leur ligne éditoriale, la qualité de leur projet. Une structure accompagnante qui réalise un taux de 97% de réussite sur les projets qu’ils soutiennent. Il s’agit d’une vraie caution professionnelle. Et puis on a le Centre national du livre qui nous a dit ‘Super projet, allons-y !’ et qui nous soutiennent avec des fonds.»

Sacrée digitalisation

« Mais en fait la librairie, on va pas faire, argumente la banque, à cause de la digitalisation. On sait pas si le livre va durer et votre taux de marge est trop faible… » «Nous y revoilà !  On nous dit qu’on ne fait pas le poids face à Amazon et aussi face aux liseuses… Pourtant personne n’y croit parce qu’il n’y a aucun indice qui va dans ce sens. C’est une vieille marotte sans réalité. La peur de la banque ? L’effondrement du marché  comme cela s’est produit pour les disquaires. La banque a même évoqué les vidéoclubs ! Elle pense à un monde dématérialisé où l’objet livre disparaitrait. En 2008, lorsque j’ai repris la librairie de Tarascon, on m’avait servi ce même argument ! Sauf que le livre virtuel ne décolle pas. Dans les pays anglo-saxons où il avait décollé on observe même une régression du marché.»

Le réseau des petites et moyennes librairies a explosé son chiffre d’affaires en 2020 !

Faire le poids face à Amazon

«Ce qu’on observe face à Amazon ? Les librairies petites et moyennes prennent des parts de marché. Pourquoi ? Parce que les gens ne viennent pas chercher uniquement un livre mais faire une rencontre, discuter avec quelqu’un, prendre conseil, feuilleter le livre. Il pourra y avoir du dégât dans les commerces, mais aussi des créations, des reprises et cela dans tous les secteurs : fleuristes, épiceries, le renouvellement a vraiment lieu. Et puis 2020 a été une année extraordinaire pour le réseau des petites et moyennes librairies ! Les changements de comportement ont eu lieu. Les gens se sont rendu compte que nous étions à deux rues et que nous proposions des ateliers aux enfants, qu’on pouvait y rencontrer ses auteurs, c’est tout de même mieux qu’une livraison anonyme et impersonnelle…»

Ce qu’on propose ?

«Le local de 100m2 que nous visons est à 540 000€. Nous cherchons un petit nombre de personnes désireuses d’aider à cette création de librairie générale à Aix-en-Provence à hauteur de 25 000 ou 50 000€ sur 3 à 5 ans ou sur 15 ans. On a 2 semaines à peine pour réagir ou ce projet sera mort-né. Cela vous intéresse ? On en parle, on se voit et je vous envoie plein de documents. Alors contactez-moi, Eric Dumas au 06 72 23 90 46 et sur librairiealias.com»


(Vidéo) Eric Dumas, Et si, avec votre soutien, on montait la librairie ‘Alias’ à Aix ?

Lauréate régionale du concours 2020 ‘Talent des cités’ avec sa société ‘Dermo Beauty by S’, Souad El Boutahiri prodigue conseils et bonnes pratiques pour garder une mine jeune, en étant bien dans son corps et dans son esprit. Basée dans un ‘Quartier prioritaire‘ de Tarascon, la jeune entreprise propose des soins de bien-être basés sur des technologies innovantes.

« J’ai toujours été fascinée par l’univers du bien-être, je m’attache à chaque détail pour que mes client(e)s repartent entièrement satisfaits. Prendre soin de ma clientèle m’épanouit », assise dans le fauteuil molletonné de son institut, Souad nous communique sa passion pour le bien-être et la beauté, au service de la confiance en soi. Cette esthéticienne, également en activité dans le médico-social, a été formée avec exigence pour répondre aux besoins de la clientèle et permettre à tout public de sublimer sa peau. Être bien dans son corps et dans sa tête ne doit pas être un luxe, tel est son mantra.

Talents des cités’ : tremplin de visibilité

A l’annonce de la bonne nouvelle, Souad ne mesure pas tout de suite les conséquences.  « Lorsque j’ai été informée de ma victoire en tant que lauréate régionale du concours ‘Talents des cités’, je n’y croyais pas. J’étais dans une démarche plutôt expérimentale et ludique, je n’attendais rien en particulier. Mon ‘business plan’ à peine finalisé, je suis tombée un jour sur l’appel à candidature qui correspondait en tout point à mes critères de création, alors je me suis lancée ! »

BGE Provence Alpes Méditerranée Accès Conseil, l’agence qui accompagne Souad, ne tarde pas avant de l’informer de son prix dans la catégorie ‘Création’, et de ses chances de concourir pour la finale nationale. « Je n’ai pas été sélectionnée parmi les 14 finalistes, mais je suis ravie d’en être arrivée là. Gagner ce prix était un gage de validation professionnelle et de reconnaissance de ma dynamique entrepreneuriale », explique Souad. Un prix qui confortera sa confiance en elle et impulsera par la suite des projets de développement. 

L’Institut ‘Dermo Beauty by S ‘se situe 32 rue Proudhon à Tarascon. ©Dermo Beauty By S’

Aux attaques et autres remarques la décourageant d’installer son entreprise à Tarascon, Souad réplique fièrement par son attachement à sa ville natale, son charme et son authenticité. La région représente par ailleurs un avantage pour elle, au regard du peu de concurrents positionnés sur le marché des soins de peau technologiques. L’ouverture de l’institut en plein cœur d’une période critique n’a pas non plus découragé notre esthéticienne qui a bénéficié d’un PGE (Prêt garanti par l’État), en collaboration avec le réseau Initiative Pays d’Arles. « Toujours prévoir un plan B, même C, pour être parée à toute situation », voilà la devise du jour.

Outre les 2 000€ défiscalisés obtenus grâce à son prix, la tarasconnaise a bénéficié d’une belle mise en lumière dans les colonnes de la presse locale. La nouvelle se répandant telle une trainée de poudre, l’institut ‘Dermo Beauty By S’ a ainsi pu bénéficier d’une notoriété grandissante résultant du bouche-à-oreille et des quelques 60 clients satisfaits de son travail.

Une nouvelle technologie pour les soins anti-âge

« Je travaille dans un secteur qui évolue rapidement en raison des nouvelles technologies, je dois donc investir pour proposer les dernières tendances et avancées en matière de peau. » Souad n’est pas en reste puisqu’un nouvel équipement proposant « une technologie inédite dans la région » fera son apparition d’ici peu au sein de l’institut. La machine permettra un diagnostic précis de la peau et une expertise sur les différentes étapes de soin.

« Tous les protocoles sont validés par un dermatologue. »

Le procédé est d’une précision d’orfèvre, à l’aide d’une poignée manipulée par l’esthéticienne, la machine photographie le derme et l’épiderme afin d’établir un diagnostic avant et après soin et ainsi constater les bienfaits de la cure. Souad tient à le préciser, aucune injection n’est réalisée. La poignée aspire toutes les impuretés et infuse ensuite de l’acide hyaluronique ou de l’aloé vera afin de redonner souplesse et tonicité à la peau. « Tous mes protocoles sont validés par un dermatologue de Saint-Paul-de-Vence avec qui je travaille étroitement et qui me fournit des produits de la gamme complète Dermaceutic. »

©Dermo Beauty By S’

Pas de bistouri !

La lipocavitation proposée par l’institut est un traitement non-invasif qui aide à mincir, sans faire usage du bistouri. Cette technique indolore permet en moyenne de perdre 1 taille en 2 ou 3 séances sur la même zone.  Le procédé correspond à une émission d’ondes énergétiques qui forment des bulles d’air microscopiques à l’intérieur des cellules graisseuses. Ces cellules vont donc grossir jusqu’à se briser et libérer des lipides et l’eau qu’elles contiennent, qui seront évacués par les urines de façon naturelle. Avant tout traitement, Souad débute par un bilan personnalisé pour un parcours sur mesure et un diagnostic de peau. Chaque peau présente des caractéristiques et une typologie qui lui sont propres et donneront lieu à un soin approprié.

« La radiofréquence travaille sur l’ovale du visage, attenue les rides, apporte du galbe. »

Lisser les rondeurs et les courbes

La radiofréquence permet de traiter les surcharges graisseuses comme la cellulite (ventre, fesses, cuisses) et lutter contre le relâchement cutané du visage, notamment au niveau de l’ovale. La chaleur stimule la peau qui va fabriquer de nouvelles fibres de collagène. En chauffant de façon sélective simultanément la couche de graisse sous-cutanée et profonde, la radiofréquence augmente le métabolisme de la lipolyse des cellules adipeuses. Parallèlement, la chaleur induit la rétraction des fibres de collagène préexistantes. L’effet de rétraction est immédiat, donnant un coup d’éclat visible et une meilleure fermeté de la peau. « La machine permet à notre peau d’apporte le meilleur d’elle-même » aime à le rappeler Souad.

Espace diagnostic de peau. ©Dermo Beauty By S’

La luminothérapie laisse l’acné dans l’ombre

Souad réserve également à sa clientèle un passage en luminothérapie. La luminothérapie par LED (Light-emitting diode), traitement esthétique stimulant la régénération des cellules, permet de lutter contre le vieillissement prématuré des cellules, de favoriser la cicatrisation et d’accélérer la synthèse de collagène pour une meilleure élasticité des tissus. Il permet également de traiter l’acné inflammatoire en rééquilibrant le sébum.

Espace de luminothérapie. ©Dermo Beauty By S’

« Les soins continuent à agir dans les jours qui suivent, donc cela nécessite beaucoup d’hydratation. La radiofréquence travaille sur l’ovale du visage, attenue les rides, apporte du galbe. Je prends systématiquement des photos avant et après le soin, et mes clients sont très satisfaits. »  Vigilance oblige, Souad tient à sensibiliser sur les séances trop régulières qui peuvent entrainer des effets contre-productifs et être dangereux pour la santé. 

Dermo Beauty By S’ propose également la dermopigmentation (maquillage permanent), le lifting colombien galbant et augmentant le volume fessier et un soin innovant tout-en-un Hydra Skin By S, complet et hydratant. L’Institut se situe 32 Rue Proudhon, 13150 Tarascon. Conformément aux dernières mesures gouvernementales, l’institut est momentanément fermé. Téléphone : 06.95.40.55.88


(Vidéo) Eric Dumas, Et si, avec votre soutien, on montait la librairie ‘Alias’ à Aix ?

Placée en redressement judiciaire le 8 octobre dernier, le site Fibre Excellence de Tarascon, filiale du groupe situé en Haute Garonne, a obtenu un prêt de 7 M€ du Fonds de développement économique et social.

Installée à Tarascon dans les Bouches-du-Rhône, Fibre Excellence a été déclarée en cessation de paiement le 2 octobre dernier avant d’être placée en redressement judiciaire le 8 octobre pour six mois par le tribunal de Commerce de Toulouse. Face à l’avenir plus qu’incertain de Fibre excellence, dont l’enjeu social et économique est fort avec plus de 250 emplois directs, 1 000 emplois indirects via les fournisseurs et sous-traitants et près de 3 000 emplois pour l’ensemble de la filière forestière régionale, la société a obtenu un prêt de 7 M€ accordé au titre du Fonds de développement économique et social (FDES), un dispositif de l’État visant à aider les entreprises en difficulté. Le prêt sera versé par Natixis et devrait permettre au site de Tarascon de payer ses partenaires et fournisseurs de la filière bois.

La CCI d’Arles en soutien des nombreux fournisseurs
L’usine qui produit 270 000 tonnes de pâte à papier par an joue un rôle important pour le territoire, étant l’unique client de centaines de producteurs forestiers des régions Sud et Occitanie. C’est pourquoi, à ce titre, la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles, via son président Stéphane Paglia, se mobilise pour répondre aux demandes et accompagner près de 490 fournisseurs de Fibre Excellence pour analyser leur situation au cas par cas, faire reconnaitre leurs dettes dans le respect des règles en vigueurs auprès du mandataire judiciaire, et mobiliser toutes les aides possibles pour pérenniser leurs activités. Par ailleurs, classée Seveso 2, l’usine de Tarascon a pour projet de réaliser, avec la Caisse des dépôts, une centrale de production d’électricité à partir de biomasse.


(Vidéo) Eric Dumas, Et si, avec votre soutien, on montait la librairie ‘Alias’ à Aix ?

Ouvert aux entrepreneurs en devenir résidant dans les quartiers prioritaires, le concours ‘Talent des cités’ vient de dévoiler la liste des lauréats de l’édition 2020. Parmi eux, Souad El Boutahiri et sa société ‘Dermo Beauty by S’ centrée sur les soins de bien-être impliquant des technologies innovantes.

A l’initiative du Ministère chargé de la Ville et du Logement et de Bpifrance, le concours Talents des Cités cherche à valoriser les initiatives et les réussites entrepreneuriales dans les quartiers prioritaires de la ville. Pour son édition 2020, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le jury vient de désigner les lauréats régionaux.

Parmi eux se trouvent Souad El Boutahiri et sa société ‘Dermo Beauty by S’. Fondée en 2018 et basée dans un quartier Prioritaire de Tarascon, la jeune entreprise propose des soins de bien-être et d’entretien corporel impliquant des technologies innovantes.

Une victoire qui va permettre à Souad El Boutahiri de bénéficier d’une dotation financière de 2 000 € et d’entrer en lice pour la finale nationale du concours. Les résultats seront annoncés lors de la cérémonie de remise des prix qui se tiendra le 1er octobre prochain à Paris.

www.talentsdescites.com

https://www.echodumardi.com/tag/tarascon/page/2/   1/1