20 mai 2024 |

Ecrit par le 20 mai 2024

Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

Élisabeth Borne s’est exprimée sur le retour des salariés en entreprise. Ce sont les employeurs qui auront désormais la totale liberté de décider de la politique en matière de télétravail.

Invitée sur BFMTV-RMC, Elisabeth Borne, ministre du Travail, a annoncé que les entreprises auront la main pour fixer le nombre de jours télétravaillés, dès le 1er septembre. « Le télétravail a été un outil important avant l’été pour limiter la propagation du virus et on a demandé beaucoup d’efforts aux employeurs et aux salariés, qui en avaient un peu assez d’être à 100% en télétravail », a déclaré la ministre.

Des discussions avec les partenaires sociaux

Une décision qui fait suite à des discussions entre le ministère et les partenaires sociaux, qui avaient envisagé plusieurs cas de figure en matière de règlementation en entreprise. Selon la ministre, toutes les organisations patronales et syndicales présentes ont signifié qu’elles souhaitaient « qu’on redonne la main aux entreprises pour fixer les règles en matière de télétravail et qu’on n’ait plus un nombre de jours de télétravail minimal ». Interrogée par l’AFP, la CGT avait dit son souhait que le télétravail « rentre dans un cadre régulier, qu’il fasse l’objet d’accords ».

Le télétravail moins fréquent

Selon les derniers chiffres de la Dares, le télétravail, notamment sur l’intégralité de la semaine, est de moins en moins fréquent. Les salariés concernés par le télétravail ne sont plus que 14% à avoir télétravaillé tous les jours de la semaine (soit 3% de l’ensemble des salariés, après 4% en juin, 8% en mai et 10% en avril). À la date du 31 juillet, 38 % des salariés travaillent dans une entreprise où le télétravail n’est pas autorisé.

Cette proportion est particulièrement élevée dans les plus petites structures et décroît fortement avec la taille de l’entreprise. 22% des salariés travaillent à l’inverse dans une entreprise qui impose au moins un jour de télétravail par semaine. Ces entreprises sont plus fréquemment de grande taille. Lorsqu’un nombre minimum de jours de télétravail est demandé, le plus souvent il s’agit d’un minimum de deux jours télétravaillés par semaine.

Plus d’informations, cliquez ici.


Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

Une récente étude* s’est penchée sur les changements engendrés par le télétravail entre les Français et leurs animaux de compagnie. Une enquête qui met en lumière le bien-être de nos amis les bêtes, tout en pointant du doigt un certain délaissement de la part des propriétaires.

Le constat est logique, 56% des Français qui sont en télétravail déclarent passer plus de temps avec leur animal. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est que 51% avouent qu’ils ne profitent pas de ce temps pour faire plus de balades et que 53% jouent moins avec leur animal alors qu’ils sont en télétravail. Ce paradoxe s’explique par le fait que « beaucoup de personnes en ‘home office’ travaillent plus qu’au bureau et ont donc moins de temps à consacrer à d’autres activités ».

Des boules de poils qui réclament de l’attention

La présence des animaux est un bienfait admis et encore plus important pour 97% des Français en confinement**. Cependant, en télétravail, un animal peut causer parfois quelques désagréments. Ainsi, 39 % des Français disent être tout le temps dérangé par leur animal. Les animaux de compagnie semblent adorer solliciter leur propriétaire quand ils sont en train d’écrire sur ordinateur (57%), quand ils téléphonent (43%) et un peu moins quand ils sont en visioconférence (38%). Être en télétravail en compagnie de son animal a heureusement beaucoup d’impact positif sur son bien-être, et sans doute aussi pour celui du propriétaire. Les chiffres en disent long, 67% trouvent leur animal moins stressé, 69% moins déprimé.

Gare à la séparation

Face à cette crise sanitaire, nombreux sont ceux qui espèrent un retour à la normale rapidement. Les animaux de compagnie risquent en revanche de pâtir d’une brusque séparation à laquelle ils ne sont pas préparés. Seulement 13% des Français disent essayer de ne pas trop habituer leur animal à leur présence lorsqu’ils sont en télétravail. Autre conséquence du télétravail, 59% des animaux semblent avoir pris de mauvaises habitudes. Le retour au bureau risque donc d’être mouvementé.  

*Enquête de WAMIZ menée auprès de 3 716 personnes, propriétaires d’au moins un animal et étant en home office actuellement.

**Sondage Wamiz réalisé en novembre 2020 sur 2 787 répondants propriétaires de chiens et/ou de chats en France).


Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

Le Gouvernement a annoncé qu’il allait renforcer le recours effectif au télétravail mais le protocole sanitaire n’a pas évolué sur ce sujet et permet même un retour un jour par semaine des salariés. Parallèlement une instruction prévoit de multiplier les contrôles. Alors où en sommes-nous et quels sont vraiment les risques pour un employeur qui ne généralise pas le télétravail pour tous les postes télétravaillables ?

Télétravail : quelles sont les recommandations actuelles ?
Le télétravail doit être la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent. Il doit être de 100 % pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance. Toutefois, depuis le 6 janvier 2021, un salarié peut demander à revenir en présentiel un jour par semaine, avec l’accord de l’employeur.

Bien que les mesures sanitaires aient été dernièrement renforcées, concernant notamment les distanciations sociales et les masques, et que le Premier Ministre ait annoncé le 29 janvier un recours effectif au télétravail renforcé, aucun changement n’a été apporté dans le protocole sanitaire sur le sujet du télétravail depuis le 6 janvier.
Dans l’instruction qu’elle vient de diffuser aux inspections du travail, la Direction générale du travail réaffirme très clairement que lorsque les tâches sont télétravaillables, elles doivent être télétravaillées. Le recours au télétravail peut être total si la nature des tâches le permet ou partiel si seules certaines tâches peuvent être réalisées à distance.

La possibilité de revenir en présentiel une journée par semaine afin de prévenir le risque d’isolement est conditionnée à la demande expresse du salarié. La DGT souligne qu’il faut être particulièrement vigilant au fait que cette possibilité ne soit pas à l’origine de rassemblements dans les entreprises à l’occasion de réunions de service ou de repas pris collectivement.

Télétravail : que risquent vraiment les employeurs qui ne jouent pas le jeu du télétravail ?
Il n’y a pas de sanction spécifique attachée à la non mise en place du télétravail.
Pour autant les employeurs qui ne jouent pas le jeu prennent des risques. En effet, en ne suivant pas ces recommandations, c’est tout simplement l’obligation de sécurité qui est mise à défaut.
Et cela peut conduire jusqu’à la reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur si un accident du travail ou une maladie professionnelle intervient. Or, lorsque le Covid-19 a été contracté par le salarié dans le cadre du travail, le caractère professionnel de l’infection au Coronavirus peut être reconnu.

Par ailleurs, les pouvoirs publics viennent d’annoncer une mobilisation particulièrement soutenue de l’inspection du travail dans les semaines qui viennent afin de remobiliser les entreprises suite à une baisse constatée du télétravail. L’idée est d’abord d’accompagner les entreprises et les partenaires sociaux mais aussi de contrôler le respect des mesures de prévention dont fait partie le télétravail et d’utiliser des « outils de coercition », si besoin, tels que la mise en demeure ou le référé judiciaire.

Les inspections du travail vont ainsi prendre contact avec les entreprises spécialement dans les secteurs où le télétravail est plus particulièrement applicable.
La vérification de la mise en œuvre du télétravail pour toutes les tâches télétravaillables sera aussi systématique lors de tout contrôle de l’inspection du travail. Les conditions d’information et de consultation du CSE seront également vérifiées. En effet, l’instruction rappelle qu’il importe que le CSE soit associé non seulement à la définition des tâches télétravaillables mais également aux modalités pratiques par exemple pour ajuster les horaires. Attention sur ce point au délit d’entrave qui peut monter jusqu’à 7 500€ d’amende…
Manquement à l’obligation de sécurité, mise en demeure, ou encore délit d’entrave… voilà donc les différents risques encourus si l’employeur prend trop à la légère ses obligations sur le télétravail.
Et si ce n’est pas l’inspection du travail qui débarque directement dans l’entreprise, les salariés et les élus, qui sont de plus en plus sensibilisés au sujet, pourraient aussi prendre contact avec l’inspection du travail. Il convient donc de bien réfléchir à ses choix…

Par Anne-Lise Castell

Juriste en droit social et rédactrice au sein des Editions Tissot pour RésoHebdoEco 

Source : Instruction DGT relative aux orientations et aux modalités d’intervention du système d’inspection du travail dans le cadre des mesures renforcées de lutte contre la Covid-19, 3 février 2021

 

 

Anne-Lise Castell © Gilles Piel

Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

La direction générale du travail vient d’adresser de nouvelles instructions aux services de l’inspection du travail pour renforcer l’accompagnement et le contrôle sur la mise en œuvre du télétravail dans les entreprises et le respect des mesures de prévention face au Covid.

Ces instructions rappellent que lorsque les tâches sont ‘télétravaillables’», elles doivent être ‘télétravaillées’ pour éviter les interactions et l’exposition des salariés au risque de contamination. Le recours au télétravail peut être total si la nature des tâches le permet ou partiel si seules certaines tâches peuvent être réalisées à distance. Par ailleurs, la possibilité de permettre aux salariés d’être présents en entreprise une journée par semaine demeure. Cependant, elle est soumise à la demande individuelle de chaque salarié afin de prévenir le risque d’isolement.

Il est ainsi demandé aux agents de contrôle de l’inspection :

  • de vérifier systématiquement les mesures prises pour lutter contre le risque de contamination et la mise en œuvre du télétravail lors de tout contrôle dans une entreprise. Cette vérification portera, en premier lieu, sur les conditions d’information et de consultation du CSE (Comité social et économique), sur la définition des tâches ‘télétravaillables’» et les modalités pratiques de mise en œuvre du télétravail.
  • de contacter en particulier les entreprises des secteurs où le télétravail est facilement applicable mais a été moins pratiqué ces dernières semaines, pour s’assurer que les recommandations du protocole national sont bien respectées.
  • de mobiliser sur ce sujet les partenaires sociaux tant au niveau régional que départemental, afin d’insister d’une part sur l’enjeu que constitue le recours au télétravail  pour éviter un nouveau confinement, et, d’autre part, sur l’importance d’associer les représentants du personnel dans sa mise en œuvre.
  • de rappeler aux PME l’appui que peut leur fournir l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail et son réseau régional (Anact-Aract) pour faciliter le déploiement du télétravail.
  • de rappeler aux entreprises l’aide que peut leur apporter leur service de santé au travail pour la mise en place du télétravail et la prévention des risques professionnels qui y sont liés (isolement, lombalgies, RPS…).
  • de faire connaître le numéro vert mis en place par le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion pour répondre aux difficultés rencontrées par les télétravailleurs.

 

S’agissant des salariés dont les tâches ne peuvent être totalement télétravaillées, les agents de contrôle de l’inspection du travail vérifieront la bonne mise en œuvre des mesures de prévention prescrites par les autorités sanitaires. Ils cibleront les secteurs et entreprises où des situations dangereuses ont été signalées par les salariés et leurs représentants ainsi que dans les clusters déjà identifiés.

Quels secteurs seront ciblés prioritairement ?

Une attention particulière sera accordée au secteur du BTP et au travail saisonnier dans les exploitations agricoles ainsi qu’au commerce de détail, au secteur médico-social, aux plateformes logistiques et aux abattoirs.
Les points de vigilance porteront notamment sur les locaux collectifs, les modalités de transports collectifs mises en place par les entreprises, les espaces collectifs de travail et les locaux d’hébergement et de restauration collectifs.
En France, depuis le début de la crise sanitaire les agents de l’inspection du travail ont effectué 64 000 interventions liées à l’épidémie de Covid. Près de 400 mises en demeure ont été adressées aux entreprises qui ne respectaient pas leurs obligations de prévention (dont 35 spécifiquement sur le télétravail pour les mois de novembre et décembre 2020). Dans 93% des cas, ces mises en demeure ont été suivies d’effets.

Retrouvez ici le détail des nouvelles instructions adressées par la Direction générale du travail aux services de l’inspection du travail

 


Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

L’opérateur de bureau Deskeo dévoile les résultats d’une enquête* menée auprès de 3 902 professionnels sur deux sujets d’actualité : les nouvelles règles du télétravail et les entretiens annuels de performance.

Depuis maintenant deux semaines, les salariés peuvent revenir au bureau une journée par semaine avec l’accord de leur employeur. Le sondage réalisé indique que si les dirigeants souhaitent revoir leurs équipes (44 %), ces dernières sont en revanche sont sur la réserve vue la situation sanitaire (34 %). Concernant le nombre de jours de télétravail, si 78 % des dirigeants souhaitent un maximum de 2 jours de télétravail par semaine, 59 % des employés souhaitent un minimum de 3 jours.

Cette année, malgré la crise sanitaire, 62 % des dirigeants souhaitent maintenir les entretiens annuels de performance. Cependant, la grande majorité (81 %) fera les entretiens à distance avec 59 % entièrement à distance et 22 % pour certains postes en télétravail. Par ailleurs, plus de la moitié des managers (55 %) pensent que c’est plus difficile et moins qualitatif (56 %) de faire les entretiens d’évaluation en distanciel. En revanche, 78 % des employés pensent que c’est plus facile et que le distanciel n’a pas vraiment d’impact sur la qualité des entretiens.

A noter également que la mise en place du travail en distanciel n’a pas vraiment nuit à la relation manager/ collaborateur. Qu’ils soient en télétravail ou en présentiel, 82 % des employés et 97 % des managers n’ont pas le sentiment que leur relation se soit détériorée.

 

*Méthodologie : enquête réalisée auprès de 3 902 professionnels répartis sur l’ensemble du territoire français, effectuée en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France, selon la méthode des quotas, durant la période du 15 au 21 janvier 2021. Profils des personnes interrogées : 41 % d’employés, 38 % de managers et 21 % de dirigeants.


Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

Qu’il soit réalisé au bureau ou à la maison, le travail sur écran peut générer des troubles pour la santé. Dans ce cadre, l’Association interprofessionnelle de santé au travail de Vaucluse (Aist 84) organise un webinaire afin de donner des pistes d’améliorations pour prévenir les risques liés au travail sur écran et savoir comment aménager son poste de travail pour télétravailler dans les meilleures conditions possibles.

Jeudi 21 janvier. 09h à 11h. Informations et inscriptions en cliquant ici


Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

« Quel rôle le télétravail peut-il jouer dans une politique de mobilité durable ? Peut-il constituer une solution pour réduire les émissions liées à la voiture et avec quel gain financier pour les actifs ? » Interrogent Gilles Périlhou et Yohann le Postollec respectivement directeur et auteur de la publication ‘Télétravail, levier de la transition écologique ? Perspectives dans l’aire urbaine d’Avignon pour l’Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse.

Le confinement pour cause de Covid 19 a mis un coup d’arrêt à notre façon de vivre, de travailler et même de penser à la façon d’un arrêt sur image ouvrant sur de nouvelles perspectives et de nouvelles exigences. Le télétravail pourrait, ainsi, investir dorénavant plus de place dans nos agendas. Le nez rivé sur les statistiques jaillies du confinement, l’Aurav relève les nouvelles tendances dessinant des perspectives d’usage bénéfiques à la transition écologique… et au budget des salariés.

Voiture et distances parcourues
Le coût des déplacements en voiture et l’allongement des distances parcourues conduisent à s’interroger sur l’intégration du télétravail comme levier énergétique et économique. Cette question se pose avec acuité dans l’aire urbaine d’Avignon où près de 126 000 actifs (60% des actifs) sortent quotidiennement de leur commune de résidence pour aller travailler, en parcourant une moyenne de 38 kilomètres aller-retour (25 kilomètres en incluant les actifs qui travaillent dans leur commune de résidence) et en utilisant à 93,5% leur voiture.

Transport en commun et dispersion des flux
Malgré une certaine polarisation de l’emploi autour des villes principales : Avignon, Orange, Carpentras, Cavaillon, l’importante dispersion des flux domicile/travail dans l’aire urbaine d’Avignon complexifie la mise en place, à l’échelle de l’aire urbaine, de véritables solutions de mobilités en transports collectifs et en modes actifs. Dans ce contexte, quel rôle peut avoir le télétravail dans une politique de mobilité durable ? Peut-il constituer une solution pour réduire les émissions liées à la voiture ? Et avec quel gain financier pour les actifs ?

Un budget de 6 000€ par an
En 2017, les ménages français ont dépensé 6 000€ par an, en moyenne, pour le transport. On estime le budget mensuel pour se rendre au travail entre 100 et 150€ dans les villes de moins de 100 000 habitants (Etude Insee 2017 RegionsJob).

En France
Les déplacements représentent, actuellement en France, 18% du budget annuel des ménages (enquête 2017 de l’Insee, Institut national de la statistique et des études économiques, sur les comportements de consommation des ménages) contre 11% il y a 50 ans.

Dans le détail
Le coût de revient kilométrique d’un véhicule particulier s’élève en moyenne au niveau national, à 0,34€/km (Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE), étude TCO Scope et site Ooreka). Pour 25 km parcourus en moyenne par jour dans l’aire urbaine, qui compte près de 168 000 actifs utilisant la voiture pour effectuer les trajets domicile-travail et si l’on se base sur 228 jours travaillés en 2020, on obtient un coût d’utilisation de la voiture de 8,2€ par jour et environ 1 900€ par an. Un jour de télétravail par semaine apporterait ainsi un gain moyen financier de 265€ par an.

Les émissions de CO2 induites
En France, un véhicule émet en moyenne 111g de CO2 par km (données AAA data 2017), soit un total dans l’aire urbaine d’Avignon de 123 086 tonnes de CO2 émises par les véhicules pour les Cette estimation peut constituer une base minimum pour évaluer plus précisément le nombre d’actifs pouvant télétravailler dans une logique de développement du télétravail. Une baisse potentielle de 3,5% des émissions de CO2 pourrait être envisagée sur les trajets domicile-travail par jour télétravaillé. Cette hypothèse est fondée sur des calculs basés sur 228 jours travaillés dans l’année.

Source «Quel rôle le télétravail peut-il jouer dans une politique de mobilité durable ? Peut-il constituer une solution pour réduire les émissions liées à la voiture et avec quel gain financier pour les actifs ? », de Gilles Périlhou et Yohann le Postollec respectivement directeur et auteur de la publication ‘Télétravail, levier de la transition écologique ? Perspectives dans l’aire urbaine d’Avignon pour l’Agence d’urbanisme Rhône Avignon Vaucluse. A consulter ici

28% des salariés vauclusiens au travail pendant le confinement
Au plus fort du confinement, soit du 23 mars au 6 avril, l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) estime que 28% des salariés vauclusiens se sont rendus sur leur lieu de travail. Il s’agit du plus fort taux régional durant cette période, largement devant les Bouches-du-Rhône notamment (21 %). A la fin du confinement toutefois, les trajets domicile-travail n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant-crise (65% pour le Vaucluse à la fin mai). Cela traduit probablement le fait que l’activité n’est pas revenue à la normale, mais aussi l’importance du télétravail, encouragé par le gouvernement, y compris après le 11 mai, date du déconfinement.

Le télétravail chez Orano
Chez Orano, à Tricastin, le site d’enrichissement et de conversion d’Uranium accueillant 2 700 salariés est passé, durant le confinement à 900 personnes, dont 50% de sous-traitants, sur le site. Les salariés dont l’activité était dédiée aux études ont pu continuer en télétravail tandis que le personnel affecté à la supervision et aux travaux non urgents du démantèlement ont dû stopper leur activité. Près de 600 personnels d’Orano ont ainsi télétravaillé, 200 collaborateurs y étant maintenus pour garde d’enfants et une centaine placés en activité partielle lorsque leur activité n’était pas compatible avec le télétravail. Ils ont alors bénéficié d’une indemnisation du chômage portée à 92% du salaire brut, en accord avec les organisations syndicales.

Le port du masque au travail
Près de 38 % des Français ne veulent pas porter un masque dans leur entreprise. Dans le détail, ils sont plus de 12% à refuser cette protection si elle n’est pas obligatoire et plus de 26% qui ne suivront pas le port imposé par l’Etat à partir du 1er septembre. Cependant, malgré cette opposition 62% des Français vont porter un masque dans leur société : 36% le feront par obligation et 25% le feront volontairement. L’obligation du port du masque pour tous les salariés en entreprise ne semble pas possible pour une grande majorité de Français. En effet, ils sont plus de 58% à déclarer que porter un masque n’est pas envisageable sur leur lieu de travail. Obligation du port du masque ou pas, les entreprises françaises sont encore bien loin de toutes être prêtes pour la rentrée. Ainsi, 11% des Français déclarent qu’aucun protocole sanitaire n’a été mis en place et 28% ignorent si c’est le cas. Seuls 61% des Français devront suivre des directives précises imposées par leur direction pour leur retour au travail. Même après l’été, la crainte du coronavirus est encore bien présente dans l’esprit des Français. En effet, plus de 56% des personnes interrogées craignent de reprendre le travail et d’augmenter ainsi le risque d’être contaminés par le virus. A la question ‘la distanciation sociale en entreprise est-elle selon vous possible ?’, la réponse des Français est très claire : plus de 66% déclarent que conserver plus d’un mètre entre les personnes présentes dans leur entreprise est totalement impossible à appliquer correctement.

Source Qapa, plateforme de recrutement par l’intérim. Sondage emploi réalisé en Août 2020. A consulter ici

L’Aurav 
L’agence d’urbanisme Rhône, Avignon, Vaucluse est un outil de connaissance et de prospective des dynamiques territoriales, des évolutions socio-économiques et des modes de vie. Ses travaux en la matière concernent autant les échelles régionales qu’infra-communales. La mission d’observation constitue un socle des activités partenariales de l’agence, qui a pour vocation l’animation d’observatoires permanents et la réalisation d’analyses ciblées dans une optique d’aide à la décision. Dans ce cadre, l’agence fabrique, collecte, capitalise, traite et mutualise les données. L’association Loi 1901 a été créée en 2004 te fait partie des 53 agences de la Fédération nationale des agences d’urbanisme. Ses missions : Delta Rhodanien et coopération territoriale ; Planification et projet de territoire ; Etudes urbaines et aménagement ; Observation et prospective ; Animation territoriale et centre de ressources. www.aurav.org

Mettre en place & manager le télétravail
Le télétravail s’impose dans le paysage professionnel. Pendant la crise du coronavirus, il a concerné des millions de salariés. Comment faire du télétravail un véritable levier de performance collective et de qualité de vie ? L’ouvrage délivre des clés de compréhension, des méthodes concrètes et des outils pratiques. Il évoque les bénéfices du télétravail pour l’entreprise : amélioration nette de la performance économique, organisationnelle, environnementale et sociale.

Mettre en place & manager le télétravail. 20 outils pour co-construire la performance collective et la qualité de vie. De Maxime Robache. 212 pages. 25€. Editions Eyrolles.


Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

La crise sanitaire a entraîné le développement du télétravail dans bon nombre d’entreprises, souvent en mode dégradé. L’Association interentreprises pour la santé au travail du Vaucluse (AIST 84) organise une visioconférence sur la mise en place du télétravail et son devenir dans l’entreprise. Comment construire et optimiser le télétravail ? Comment le pérenniser tout en maintenant de bonnes conditions de travail ? Deux ergonomes et un psychologue du travail répondront à toutes les questions que peuvent se poser les chefs d’entreprises adhérents de l’AIST 84.

Jeudi 18 juin. 18h à 19h30. Pour s’inscrire remplir le formulaire ici. Le lien pour se connecter à la visioconférence sera transmis une fois l’inscription validée dans un second mail.

 


Fin du télétravail obligatoire en entreprise dès le 1er septembre

Avec l’arrivée du Covid-19 et la période de confinement qui s’en est suivie, le télétravail s’est généralisé.

La distance, les modes de communication réinventés ont fortement marqué les équipes au sein des entreprises. Alors qu’un déconfinement progressif prévu sur plusieurs mois vient de débuter, avec des modalités très variées selon les entreprises, les attentes des collaborateurs sont très élevées et il n’est pas toujours facile de garder la motivation. Dans ce contexte, la société parisienne de conseil en ressources humaines ‘Bloom at Work’, a sondé plus de 200 entreprises et des dizaines de milliers de collaborateurs depuis le début de la crise. En résulte un guide gratuit édité sous la forme d’un top des meilleures pratiques adoptées par les entreprises qui collaborent à distance.

Voici ce Top 10 : 

1 – Répondre à toutes les questions

2 – Prendre du temps pour se mettre en valeur

3 – S’inspirer collectivement

4 – Activer le pouvoir du merci

5 – Se former au télétravail

6 – Oser décrocher son téléphone

7 – Sacraliser sur temps informel ‘managé-manager’

8 – Créer des rituels d’équipe uniques

9 – Partager sa « météo » au quotidien

10 – Se doter des bons outils

Le guide complet et détaillé est téléchargeable ICI

https://www.echodumardi.com/tag/teletravail/page/3/   1/1