1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Le Département rend hommage à son ancien président Jacques Berard

Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse et Claude Haut, ancien Président du Conseil général, ont dévoilé une plaque en hommage à Jacques Berard, homme politique engagé au service de son territoire. Celle-ci se situe dans la cour d’honneur de l’hôtel du Département.

Jacques Berard, né à Bédarrides s’éteignait un dimanche 1er juin 2014, à l’âge de 84 ans. Gaulliste fervent, cet avocat a été élu en 1958, sous la bannière de l’UNR (Union pour la Nouvelle République), plus jeune député de France à l’âge de 29 ans.

Député (1958-1967 et 1968-1978), conseiller général (1967- 2004) du canton d’Orange, maire d’Orange (1971-1977), sénateur du Vaucluse (1986-1995), président du Conseil général (1998-2001), membre du Conseil économique et social (1996-1998) : ses mandats ont marqué l’histoire du Vaucluse.

Conseiller général pendant 37 ans, Jacques Berard a été le Président de l’Assemblée départementale entre 1998 et 2001. Il quitte le Conseil général en 2004. Entre autres, il inaugure le nouveau collège André-Malraux à Mazan en 2020 ou l’aménagement du carrefour d’Avignon nord, une réalisation très attendue sur ce qui était déjà l’axe le plus fréquenté du département. C’est également lui qui, en remettant à la Ville d’Avignon les clefs de l’hôtel de Caumont, propriété du Département, offre un lieu d’exception à la Collection Lambert.

C’est également sous la présidence de Jacques Berard que la Ville d’Avignon a concouru pour devenir Capitale Européenne de la Culture en 2000. Une candidature que l’ancien président a soutenue avec l’engagement qui pouvait le caractériser. Etant très attaché aux questions de culture et de patrimoine, cette démarche était évidente pour celui qui fut secrétaire de la commission des affaires culturelles du Sénat.

Lors de son allocution, Maurice Chabert a souligné l’engagement et la popularité auprès des habitants de Jacques Berard : « l’hommage des Vauclusiens, c’est dans les urnes qu’il l’a reçu. Sa longue carrière et ses nombreuses victoires démontrent à quel point nos concitoyens étaient attachés à lui. Dans ce lieu, c’est l’hommage de ses pairs qu’il va recevoir aujourd’hui. »


Le Département rend hommage à son ancien président Jacques Berard

La Communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse vient d’inaugurer la nouvelle station d’épuration de la commune. Ce projet a nécessité 12 mois de travaux et entend répondre aux nouvelles normes réglementaires de traitement des eaux usées.

La nouvelle station d’épuration de Châteauneuf-de-Gadagne augmente la capacité de traitement des eaux usées à 5 600 Équivalent-Habitant (ndlr : unité de mesure
permettant d’évaluer la capacité d’une station d’épuration), contre 3 800 précédemment. Coût global du projet : 2,32M€, financé à hauteur de 1,92M€ par la Communauté de communes et 400 000€ par le Département de Vaucluse. L’âge avancé de l’installation existant jusqu’alors, l’état vieillissant des équipements électro mécanique et la capacité hydraulique de traitement, ont été autant de facteurs à l’origine de ce projet de création.

Performance et environnement

Cette nouvelle station d’épuration traite les effluents du périmètre de Châteauneuf- de-Gadagne en intégrant l’accroissement démographique estimé pour les 30 prochaines années. Les équipements de nouvelle génération permettent de mieux gérer le processus de traitement afin de répondre aux exigences concernant la qualité des rejets au milieu naturel. La filière de traitement proposée pour ce type d’ouvrage est une filière classique dite de ‘boues activées’. Cette dernière utilise
l’épuration biologique dans le traitement des eaux usées. La station d’épuration comprend un bassin d’aération de 1 150m³ et un bassin clarificateur de 450m³, plus
des ouvrages annexes et des locaux techniques d’exploitation.

Un bassin de pollution indispensable

Une étude d’impact a mis en évidence la nécessité de construire un bassin de pollution avant la station d’épuration. Ce type d’ouvrage ne pouvant être construit
sans augmenter la capacité hydraulique de la station d’épuration existante, il était nécessaire de grouper les deux opérations. Le bassin de pollution a pour but de retenir la fraction la plus polluée des eaux par temps de pluie avant de la restituer à la station d’épuration. En effet, lors d’un épisode pluvieux, la station d’épuration n’est pas en mesure de traiter le débit de pointe engendré par les eaux claires parasites (ndlr : eaux qui transitent dans un réseau d’assainissement non conçu pour la recevoir). Pour préserver le milieu naturel, le premier flot d’eaux usées, dont la charge polluante est très élevée, est dirigé vers le bassin de pollution. Il permet le stockage de 200 m³ d’effluent supplémentaires avant déversement par temps de fortes intempéries.

Autre particularité, la nouvelle station d’épuration dispose d’une zone de dissipation végétalisée : une fois les eaux traitées au niveau du bassin de décantation ou clarificateur, elles passent par cette zone avant d’être rejetées dans le Canal du Moulin. La station d’épuration est opérationnelle depuis le 12 janvier dernier.

L’inauguration s’est déroulée en présence notamment de Pierre Gonzalvez, président de la CCPSMV (Communauté de
Communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse), Philippe Roux, vice-président délégué à l’assainissement des
eaux usées, et Etienne Klein, maire de Châteauneuf-de-Gadagne. © CCPSMV

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