29 octobre 2025 |

Ecrit par le 29 octobre 2025

(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

Une fois n’est pas coutume, c’est à la projection d’un documentaire, ‘Penser l’incertitude’, que nous convie l’équipe du Théâtre des Halles.

Ce film nous emmène à la rencontre d’une nouvelle génération d’architectes et de paysagistes, lauréats du concours national des AJAP 2023 (Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes et Autres Voies de l’architecture). Organisé par le ministère de la Culture, ce concours récompense les jeunes professionnels qui se distinguent par leurs capacités de conception et d’innovation, le soin apporté à la réalisation de leurs projets et par leur engagement au regard des enjeux sociétaux.

Un film documentaire de Christian Barani

Au fil des paysages, des chantiers et des bâtiments réalisés, 24 jeunes professionnels nous partagent leur regard sur leur métier : leurs engagements, leurs doutes, leurs idées pour construire autrement. Ils parlent de matériaux locaux, de lieux oubliés, de beauté, de liens humains et de nouvelles manières de faire. À travers leurs témoignages sensibles, le film révèle une génération engagée, attentive à son époque, soucieuse de prendre soin des territoires et de ceux qui y vivent. Ce film est  réalisé en partenariat avec l’Institut français, le ministère de la Culture, la Caisse des Dépôts, et Image de ville (production exécutive). Événement organisé en partenariat avec le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de Vaucluse.

Rencontre après le film

La projection sera suivie d’une rencontre avec EJO Coopérative, une SCOP d’architecture et de paysage fondée par 3 architectes et 1 paysagiste-concepteur en 2019 qui ont été lauréats AJAP 2023.

Jeudi 30 octobre. 19h30. Gratuit sur réservation. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51 / billetterie@theatredeshalles.com


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

Dans le cadre de la semaine italienne à Avignon, en partenariat avec la Ville d’Avignon, le Théâtre des Halles reçoit Lilia Ruocco et Léa Lachat en duo voix-accordéon.

On connaît bien ces deux artistes que nous retrouvons régulièrement au sein de l’ensemble Arteteca, créé et dirigé par Lilia Ruocco. Ici, dans un cadre plus intimiste, elles nous convient à une escapade musicale au cœur de l’Italie du Sud. Leur répertoire singulier mêle les grands classiques de la chanson napolitaine à des trésors méconnus venus de Sicile ou des Pouilles. Le duo Nannanì nous entraîne dans un voyage empli d’émotion… Un véritable moment d’évasion musicale, empreint de soleil, de souvenirs et de poésie.

Samedi 11 octobre. 18h. Tarif unique. 10€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

Dans le cadre de la 6ᵉ édition de la Tournée Mosaïque, initiée par la Région Sud, le Théâtre des Halles présente ‘Kay ! Lettres à un poète disparu’ de Matthieu Verdeil et Lamine Diagne.

Matthieu Verdeil est réalisateur du film Claude McKay, de Harlem à Marseille, premier documentaire retraçant la vie de l’auteur. Il a conçu ici l’univers visuel de ce spectacle. Conteur, jazzman, Lamine Diagne est l’auteur du texte.

Un spectacle à la fois musical et visuel sur le poète jamaïcain Claude McKay

En hommage au poète jamaïcain Claude McKay, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil revisitent son parcours artistique et sa lutte contre le racisme à travers un spectacle à la fois musical et visuel.

Frappés par l’actualité des écrits de Claude McKay, figure phare de la Harlem Renaissance des années 20, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil convoquent jazz, slam et images pour proposer une réécriture musicale et visuelle, écho contemporain et hommage au poète noir, activiste, auteur voyageur. ‘Kay !’ questionne l’ancrage, l’altérité, l’ailleurs… le vivre ensemble et cette mobilité de l’humanité qui, à l’image de l’écrivain, devient une manière d’habiter le monde.

Marseille, ville monde

Marseille, port ouvert sur le monde, captiva Claude McKay lorsqu’il y fit escale dans les années 1920. L’acuité de son regard, la puissance de ses écrits sont venues résonner auprès de Lamine Diagne, artiste afro-descendant dont la compagnie est installée à Marseille. En résonance à Claude McKay, Lamine Diagne et Matthieu Verdeil pointent la capacité qu’a toujours eue Marseille de faire place aux populations du monde.

De McKay aux poètes urbains

Persuadé que la poésie urbaine, le rap, le slam et le spoken word sont les expressions des nouveaux poètes de notre temps, cent ans plus tard, Lamine Diagne slame les mots de l’auteur. Dans ces ‘Lettres à un poète disparu’ Lamine Diagne revient sur sa propre histoire, partage ses impressions marseillaises. Et dans une adresse au poète jamaïcain, les lectures de McKay et les textes de Diagne se répondent, échangent un même regard partagé sur le monde, une correspondance faisant lien et passerelle entre les temps.

Un univers de jazz

Conteur, Lamine Diagne est aussi jazzman. Au saxophone et à la flûte traversière, il a joué aux côtés, entre autres, de Thomas Leleu, Youssou N’Dour, s’est produit aux festivals jazz à Montréal, St-Louis du Sénégal, Durban en Afrique du Sud, Jazz à la Villette… La première de « Kay ! » a fait l’ouverture du dernier Festival Marseille Jazz des 5 Continents. 

Vendredi 26 septembre. 20h. Entrée libre sur réservation (billetterie@theatredeshalles.com). Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

Revisitant le long métrage de Ridley Scott, Thelma et Louise (1991), le collectif Le Bleu d’Armand présente une étape de travail de la pièce ‘Thelma, Louise Et Nous’ 

Tout en parcourant et rejouant les souvenirs et les images qu’elles ont du film Thelma et Louise, Nolwenn et Anna tissent des liens entre elles-mêmes et les héroïnes emblématiques du road-movie. L’occasion de s’interroger avec humour et sensibilité sur les thèmes majeurs du film. À partir de ce matériel scénaristique, on assiste au parcours de deux jeunes femmes qui relatent le film tout en se racontant. L’œuvre de Ridley Scott donne naissance à une nouvelle histoire.

Sur une idée originale de Nicolas Bonneau, Nolwenn Le Doth et Anna Pabst 

La soirée se terminera avec un grand bal Country !

Samedi 10 mai. 19h. Entrée gratuite sur réservation. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

‘Being Prey’ (être une proie), un spectacle basé sur l’œuvre de Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne.

Val Plumwood (1939 – 29 février 2008) est une philosophe, enseignante et militante écoféministe  australienne qui aplaidé contre la séparation des humains du reste de la nature. La pensée de cette philosophe  est une contribution majeure à la philosophie comme à l’écologie. Son œuvre explore la notion de communauté écologique dont l’espèce humaine fait partie et appelle à considérer tous les êtres vivants sur un pied d’égalité.

La prise de conscience de Val Plumwood

Alors qu’elle est attaquée en 1985 par un crocodile marin dans le parc National de Kakadu, Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne, prend violemment conscience que son corps appartient à la chaine alimentaire ; l’ordre établi entre humain et nature s’effondre pour elle en une fraction de seconde.

Un texte philosophique d’une force inouïe

‘Being Prey’ rend compte de cette fulgurance physique et philosophique vécue dans sa chair. Saisis par ce texte d’une force inouïe, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier partagent au plateau avec la comédienne Mar Sodupe et la philosophe Jeanne Burgart Goutal cette philosophie de l’action réunissant corps et pensée.

Les Rendez-vous avec Plumwood !

Les Rendez-vous avec Plumwood ! se présentent comme une série de petites formes performatives, des moments artistiques intimistes, dédiées à l’œuvre de Val Plumwood. Chaque rendez-vous est conçu comme une étape de la création de Being Prey. Tous deux s’inscrivent dans un projet global sur la pensée du vivant.

Texte : Val Plumwood
Mise en scène : Mario Fanfani et Emmanuel Vigier
Avec Mar Sodupe, Jeanne Burgart Goutal, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier

Vendredi 25 avril. 20h. 5 à 22€. A partir de 12 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

Prenant appui sur l’œuvre de Carlo Gozzi, Agnès Régolo et Catherine Monin présentent L’Oiseau Vert, une fable burlesque hors des temps

L’Oiseau Vert met en scène deux jeunes gens abandonnés à la recherche de leur identité et de leur humanité, un chef de guerre neurasthénique, une reine séquestrée par sa belle-mère sous un évier et une grand-mère omnipotente qui veut faire disparaître sa descendance.

Une adaptation de l’œuvre de Carlo Gozzi

Soif de puissance, avidité, cupidité, pulsions meurtrières, chaque jour nous le rappelle : l’être humain est capable du pire. En 1765, le vénitien Carlo Gozzi tire de cet irréfutable constat une fable féerique, drôle et brutale. Sans illusion sur la nature humaine, il cible notre infinie capacité à nuire mais ne renonce pas pour autant à un possible enchantement. De cette adaptation, menée avec l’autrice Catherine Monin, découle des préoccupations inévitablement contemporaines.

Promesse d’un spectacle heureux

L’Oiseau Vert est la promesse d’un spectacle heureux : il a le charme d’un conte de fées, l’alacrité d’une comédie et la profondeur d’un récit initiatique. L’homme est tout à la foi spirituel et extravagant, lyrique et prosaïque, mordant !

La compagnie Du jour au lendemain

L’Oiseau Vert est le dixième spectacle de la compagnie Du jour au lendemain. Elle s’intéresse aussi bien à des auteurs classiques que contemporains. Sa vocation, publics et artistes confondus, est de s’offrir à penser, à douter, à éprouver le présent. Quelle que soit la noirceur du propos, il s’agit sans cesse de travailler à un acte de gaieté.

Texte : Carlo Gozzi / Adaptation : Catherine Monin et Agnès Régolo
Mise en scène ; Agnès Régolo
Avec Salim-Eric Abdeljalil, Raphaël Bocobza, Johanna Bonnet, Pascal Henry, Antoine Laudet, Tamara Lipszyc, Kristof Lorion, Catherine Monin

Mardi 18 mars. 20h. 5 à 22€. À partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

Un destin bouleversé

K est un jeune homme ordinaire. Des parents chez qui il vit encore, une petite amie rencontrée à l’ombre d’une bibliothèque, un travail qu’il accomplit avec sérieux, des rêves parfois étranges, des peurs que nous avons tous. Un quotidien assez banal en somme, jusqu’au jour où un étrange infirmier lui annonce en pleine rue qu’il est malade. De quoi ? Il n’en saura rien. Mais sa vie bascule dans une spirale cauchemardesque, jusqu’à l’accident tragique…

Une mise en scène de Pierre de Brancion

La pièce est construite en partie sous forme de témoignages, avec une simplicité de moyens et d’effets. Elle met en lumière l’éveil de la violence et de la maladie chez un jeune garçon d’une vingtaine d’années. Telle une tragédie antique, la violence est hors scène et c’est la parole qui fait avancer l’intrigue. 

Des thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps

Maladie Blanche aborde le passage à l’âge adulte, la douleur à être au monde, la normalité, supposée ou réelle. Thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps. Ces questionnements, cette incompréhension face à ce que nous percevons comme de la violence, de la folie, se trouvent chez chacun des personnages. Le spectacle ne prétend pas dégager de vérité générale, mais offrir un espace pour s’interroger ensemble sur notre capacité à connaître et à comprendre l’autre, à réagir face à la violence qui « étrangéifie » radicalement.

La compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’

La Compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’ est une toute jeune compagnie, basée à Marseille, composée à majorité de comédiens sortant de l’ERACM (École Régionale d’Acteurs de Cannes et Marseille), avec une volonté commune : porter à la scène des textes contemporains et traiter de thématique touchant la jeunesse, tel que le passage à l’âge adulte, l’inadaptation au monde.

Écriture et mise en scène : Pierre de Brancion
Avec Fanny Carrière, Ahmed Fattat, Clément Deboeur, Naël Malassagne, Tamara Lipszyc

Jeudi 27 février. 20h. 5 à 22€. A partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

Ce spectacle a pour point de départ l’œuvre d’Antoine Wauters, Le Musée des contradictions, prix Goncourt de la nouvelle en 2022. 

Il porte des revendications écologiques et sociales fortes, sublimées par la poésie d’Antoine Wauters. Le musée des contradictions, fable écologique mis en scène par Sophie Cattani et Antoine Oppenheim, donne la parole à plusieurs êtres extraordinaires et ordinaires à la fois, qui nous racontent depuis la forêt, la façon dont ils ont voulu se rapprocher d’elle. 

Une fable écologique 

À la manière d’un musée vivant, ces individus de générations et de milieux sociaux différents nous parlent depuis un aujourd’hui qui semble légèrement dystopique pour questionner ensemble notre façon d’être au monde. Une fable écologique à l’orée du bois, là où la ville s’arrête et où la nature reprend ses droits.

Quand le collectif ildi ! Eldi s’empare de l’écriture d’Antoine Wauters

La compagnie ildi ! Eldi s’applique à modifier la dramaturgie déjà existante pour en construire une nouvelle. Il s’agit là d’une nécessité d’appropriation et d’immersion totale dans l’écriture d’Antoine Wauters.

Jeudi 19 décembre. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) Une invitation à « Penser l’incertitude » au Théâtre des Halles

La dernière création de la Compagnie avignonnaise La Vie Moderne

« …Pour beaucoup Cohen ne peut pas se transposer au théâtre… Je veux montrer avec le plus de sincérité possible l’impact que peut avoir ce chef-d’œuvre sur la vie de personnes privées de tout : des femmes en prison, une gardienne, deux détenues », révèle l’auteur et metteur en scène Sébastien Lanz qui souhaite ainsi rendre un hommage à Belle du Seigneur, roman qui a fortement impacté sa vie d’artiste depuis plus de 20 ans. 

D’après Albert Cohen, extraits de Belle du Seigneur et Les Valeureux
Musique et mise en scène Seb Lanz avec Régis Rossotto
Avec Justine Boulard, Juliette Jouniaux, Héléna Vautrin

Trois femmes en prison découvrent Belle du Seigneur 

Gentiane va fêter ses 19 ans en prison et doit désormais survivre face à Nono, ancienne prostituée de haut standing, qui entame sa cinquième année derrière les barreaux. Au cours d’une échauffourée, Laura, la gardienne, laisse échapper Belle du Seigneur d’Albert Cohen. Seule dans sa cellule avec le livre, Nono entame une lecture fondatrice d’une liberté nouvelle…

Samedi 9 novembre. 20h. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.

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