1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

‘Being Prey’ (être une proie), un spectacle basé sur l’œuvre de Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne.

Val Plumwood (1939 – 29 février 2008) est une philosophe, enseignante et militante écoféministe  australienne qui aplaidé contre la séparation des humains du reste de la nature. La pensée de cette philosophe  est une contribution majeure à la philosophie comme à l’écologie. Son œuvre explore la notion de communauté écologique dont l’espèce humaine fait partie et appelle à considérer tous les êtres vivants sur un pied d’égalité.

La prise de conscience de Val Plumwood

Alors qu’elle est attaquée en 1985 par un crocodile marin dans le parc National de Kakadu, Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne, prend violemment conscience que son corps appartient à la chaine alimentaire ; l’ordre établi entre humain et nature s’effondre pour elle en une fraction de seconde.

Un texte philosophique d’une force inouïe

‘Being Prey’ rend compte de cette fulgurance physique et philosophique vécue dans sa chair. Saisis par ce texte d’une force inouïe, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier partagent au plateau avec la comédienne Mar Sodupe et la philosophe Jeanne Burgart Goutal cette philosophie de l’action réunissant corps et pensée.

Les Rendez-vous avec Plumwood !

Les Rendez-vous avec Plumwood ! se présentent comme une série de petites formes performatives, des moments artistiques intimistes, dédiées à l’œuvre de Val Plumwood. Chaque rendez-vous est conçu comme une étape de la création de Being Prey. Tous deux s’inscrivent dans un projet global sur la pensée du vivant.

Texte : Val Plumwood
Mise en scène : Mario Fanfani et Emmanuel Vigier
Avec Mar Sodupe, Jeanne Burgart Goutal, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier

Vendredi 25 avril. 20h. 5 à 22€. A partir de 12 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

Prenant appui sur l’œuvre de Carlo Gozzi, Agnès Régolo et Catherine Monin présentent L’Oiseau Vert, une fable burlesque hors des temps

L’Oiseau Vert met en scène deux jeunes gens abandonnés à la recherche de leur identité et de leur humanité, un chef de guerre neurasthénique, une reine séquestrée par sa belle-mère sous un évier et une grand-mère omnipotente qui veut faire disparaître sa descendance.

Une adaptation de l’œuvre de Carlo Gozzi

Soif de puissance, avidité, cupidité, pulsions meurtrières, chaque jour nous le rappelle : l’être humain est capable du pire. En 1765, le vénitien Carlo Gozzi tire de cet irréfutable constat une fable féerique, drôle et brutale. Sans illusion sur la nature humaine, il cible notre infinie capacité à nuire mais ne renonce pas pour autant à un possible enchantement. De cette adaptation, menée avec l’autrice Catherine Monin, découle des préoccupations inévitablement contemporaines.

Promesse d’un spectacle heureux

L’Oiseau Vert est la promesse d’un spectacle heureux : il a le charme d’un conte de fées, l’alacrité d’une comédie et la profondeur d’un récit initiatique. L’homme est tout à la foi spirituel et extravagant, lyrique et prosaïque, mordant !

La compagnie Du jour au lendemain

L’Oiseau Vert est le dixième spectacle de la compagnie Du jour au lendemain. Elle s’intéresse aussi bien à des auteurs classiques que contemporains. Sa vocation, publics et artistes confondus, est de s’offrir à penser, à douter, à éprouver le présent. Quelle que soit la noirceur du propos, il s’agit sans cesse de travailler à un acte de gaieté.

Texte : Carlo Gozzi / Adaptation : Catherine Monin et Agnès Régolo
Mise en scène ; Agnès Régolo
Avec Salim-Eric Abdeljalil, Raphaël Bocobza, Johanna Bonnet, Pascal Henry, Antoine Laudet, Tamara Lipszyc, Kristof Lorion, Catherine Monin

Mardi 18 mars. 20h. 5 à 22€. À partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

Un destin bouleversé

K est un jeune homme ordinaire. Des parents chez qui il vit encore, une petite amie rencontrée à l’ombre d’une bibliothèque, un travail qu’il accomplit avec sérieux, des rêves parfois étranges, des peurs que nous avons tous. Un quotidien assez banal en somme, jusqu’au jour où un étrange infirmier lui annonce en pleine rue qu’il est malade. De quoi ? Il n’en saura rien. Mais sa vie bascule dans une spirale cauchemardesque, jusqu’à l’accident tragique…

Une mise en scène de Pierre de Brancion

La pièce est construite en partie sous forme de témoignages, avec une simplicité de moyens et d’effets. Elle met en lumière l’éveil de la violence et de la maladie chez un jeune garçon d’une vingtaine d’années. Telle une tragédie antique, la violence est hors scène et c’est la parole qui fait avancer l’intrigue. 

Des thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps

Maladie Blanche aborde le passage à l’âge adulte, la douleur à être au monde, la normalité, supposée ou réelle. Thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps. Ces questionnements, cette incompréhension face à ce que nous percevons comme de la violence, de la folie, se trouvent chez chacun des personnages. Le spectacle ne prétend pas dégager de vérité générale, mais offrir un espace pour s’interroger ensemble sur notre capacité à connaître et à comprendre l’autre, à réagir face à la violence qui « étrangéifie » radicalement.

La compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’

La Compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’ est une toute jeune compagnie, basée à Marseille, composée à majorité de comédiens sortant de l’ERACM (École Régionale d’Acteurs de Cannes et Marseille), avec une volonté commune : porter à la scène des textes contemporains et traiter de thématique touchant la jeunesse, tel que le passage à l’âge adulte, l’inadaptation au monde.

Écriture et mise en scène : Pierre de Brancion
Avec Fanny Carrière, Ahmed Fattat, Clément Deboeur, Naël Malassagne, Tamara Lipszyc

Jeudi 27 février. 20h. 5 à 22€. A partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

Ce spectacle a pour point de départ l’œuvre d’Antoine Wauters, Le Musée des contradictions, prix Goncourt de la nouvelle en 2022. 

Il porte des revendications écologiques et sociales fortes, sublimées par la poésie d’Antoine Wauters. Le musée des contradictions, fable écologique mis en scène par Sophie Cattani et Antoine Oppenheim, donne la parole à plusieurs êtres extraordinaires et ordinaires à la fois, qui nous racontent depuis la forêt, la façon dont ils ont voulu se rapprocher d’elle. 

Une fable écologique 

À la manière d’un musée vivant, ces individus de générations et de milieux sociaux différents nous parlent depuis un aujourd’hui qui semble légèrement dystopique pour questionner ensemble notre façon d’être au monde. Une fable écologique à l’orée du bois, là où la ville s’arrête et où la nature reprend ses droits.

Quand le collectif ildi ! Eldi s’empare de l’écriture d’Antoine Wauters

La compagnie ildi ! Eldi s’applique à modifier la dramaturgie déjà existante pour en construire une nouvelle. Il s’agit là d’une nécessité d’appropriation et d’immersion totale dans l’écriture d’Antoine Wauters.

Jeudi 19 décembre. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

La dernière création de la Compagnie avignonnaise La Vie Moderne

« …Pour beaucoup Cohen ne peut pas se transposer au théâtre… Je veux montrer avec le plus de sincérité possible l’impact que peut avoir ce chef-d’œuvre sur la vie de personnes privées de tout : des femmes en prison, une gardienne, deux détenues », révèle l’auteur et metteur en scène Sébastien Lanz qui souhaite ainsi rendre un hommage à Belle du Seigneur, roman qui a fortement impacté sa vie d’artiste depuis plus de 20 ans. 

D’après Albert Cohen, extraits de Belle du Seigneur et Les Valeureux
Musique et mise en scène Seb Lanz avec Régis Rossotto
Avec Justine Boulard, Juliette Jouniaux, Héléna Vautrin

Trois femmes en prison découvrent Belle du Seigneur 

Gentiane va fêter ses 19 ans en prison et doit désormais survivre face à Nono, ancienne prostituée de haut standing, qui entame sa cinquième année derrière les barreaux. Au cours d’une échauffourée, Laura, la gardienne, laisse échapper Belle du Seigneur d’Albert Cohen. Seule dans sa cellule avec le livre, Nono entame une lecture fondatrice d’une liberté nouvelle…

Samedi 9 novembre. 20h. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

L’association Volubilis organise les 15e Rencontres Euro-méditerranéennes sur la thématique ‘Terre vivante et nourricière’, du 20 au 23 novembre au Théâtre des Halles  à Avignon. Ce 8 novembre, conférence performée ‘Les nourritures politiques’ de Stéphanie Sagot à la Scierie.

L’air et l’eau, deux des quatre éléments qui composent l’Univers, ont fait l’objet des Rencontres euro-méditerranéennes de Volubilis en 2002 et 2021. Le thème de la Terre s’est donc imposé pour les Rencontres de 2024 qui se déroulent du 20 au 22 novembre prochains.

La terre vivante et nourricière, un commun à cultiver ensemble ?
Philosophes, artistes, scientifiques, chercheurs et sociologues vous proposent 4 jours de conférences, ateliers, cinédébats autour de l’alimentation et de l’agriculture durable. Des échanges de pointe entre professionnels et citoyens éclairés.

Ce vendredi 8 novembre
En prélude des Rencontres, Volubilis et Semailles proposent une performance de l’artiste Stéphanie Sagot le 8 novembre à 20h à La Scierie, ici.

Copyright La Scierie

Conférence-Performance Les nourritures politiques
En prenant pour point de départ la performance « Eléments de langage » créée en 2018 portant sur les discours des ministres de l’agriculture française à travers l’Histoire ainsi que sur un corpus d’œuvres issues de la littérature et des arts visuels des XXème et XXIème siècle, Stéphanie Sagot aborde notre manière de consommer notre Terre.

Pour cela, les enjeux d’une monoculture de l’esprit (Vandana Shiva, 1993) et d’un réductionnisme mécaniste du vivant sont mis en perspectives pour aborder, entre autres, le réengagement contemporain du sensible dans nos existences, des économies de subsistance ainsi que des luttes paysannes.

«Artiste, maîtresse de conférence en art, fondatrice du centre d’art La cuisine, cofondatrice du Nouveau Ministère de l’Agriculture, amoureuse de la terre et de l’océan, fille et petite-fille d’ostréïculteurices, mon travail s’engage dans la tendresse et le soin que nous pouvons porter à ces éléments, dans des pratiques situées mettant en relation d’autres amoureux de la vie dans ses formes diverses, développe Stéphanie Sagot. En infiltrant le réel à l’épreuve des dominations, j’investis des sujets touchant à l’écoféminisme, à la paysannerie et aux politiques agricoles dans des créations critiques ou écotopiques.»

Infos pratiques
‘Les nourritures politiques’ conférence performée de Stéphanie Sagot
. Co-organisé par l’association Semailles et Volubilis. Vendredi 8 novembre. 20h. Durée 1h30. 10€ tarif plein. En soutien au panier solidaire distribué pour les étudiants avignonnais. Billetterie ici. La Scierie. 15, boulevard Saint-Lazare à Avignon.

Les infos pratiques
15e Rencontres euro-méditerranéennes, ‘Terre vivante et nourricière’. Inscriptions obligatoires auprès de Volubilis : contact@volubilis.org – 04 32 76 24 66 (standard du lundi au jeudi de 9h30 à 17h30).Tout le programme ici. Théâtre des Halles. Rue du Roi René à Avignon.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

La pièce dresse le portrait de Melina Riccio, une femme guidée par une mission, celle de reconstruire le Paradis sur Terre.

Après Nannetti, le colonel astral et Giovanni !… En attendant la bombe, Gustavo Giacosa dessine sur scène un nouveau portrait, celui de Melina Riccio, dite M., une femme guidée par une mission, celle de reconstruire le Paradis sur Terre. M., par ses interventions artistiques dans les villes où elle passe – chansons, poésie, graffiti, broderies — espère sauver la nature et l’humanité de la destruction. Elle veut « recoudre le monde… »

Melina Riccio Sauve

En lutte contre un monde gouverné par l’argent, cette italienne, née en 1951 près de Naples, partage sa vision critique de la société par l’expérience sensible d’une utopie anticapitaliste. Une femme qui refuse tout compromis avec le système pour poursuivre sa mission : « reconstruire le Paradis sur terre. » Entre combat écologiste et délire mystique, cette anti-héroïne truffe les murs des villes d’Italie de messages d’amour, d’écologie, de paix et de justice, toujours écrits en rimes et signés d’un « Melina Riccio Sauve. » Protagoniste de nombreuses expositions internationales, le travail de Melina est depuis peu intégré à d’importantes collections publiques, comme celle du Centre Georges Pompidou à Paris.

Gustavo Giacosa sur scène avec le pianiste Fausto Ferraiuolo

Gustavo Giacosa a recueilli et archivé pas-à-pas les traces fragiles laissées par cette artiste d’art brut pour en faire un spectacle librement inspiré de leur rencontre et de leur relation. Il joue tous les personnages, en six chapitres, il raconte la transformation de Melina Riccio. 

Samedi 12 octobre. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

« Pourquoi, si l’homme est de plus en plus propre, le monde, lui, semble de plus en plus sale ? »

Sur le plateau, l’auteur David Wahl interprète ‘Le Sale Discours’, création qui étudie notre rapport à l’environnement et aborde les enjeux environnementaux. Elle parle de nos déchets, de notre hygiène, et de ce que cela dit de nous. Qu’est-ce qu’un déchet ? Que se cache-t-il derrière ? Ces interrogations guident l’histoire qui, à travers plusieurs époques, souligne l’absurdité de certaines de nos actions. L’auteur aborde ces questions sur un ton philosophique, auquel s’ajoute une touche humoristique, décalée et incisive, qui caractérise le travail du metteur en scène Pierre Guillois. Cela leur permet de subtilement décortiquer nos définitions du propre et du sale. Tout en maintenant le doute chez le spectateur, ils demandent sérieusement à l’humanité : « Pourquoi, si l’homme est de plus en plus propre, le monde, lui, semble de plus en plus sale ? ».

David Wahl est comédien, dramaturge et écrivain

À partir de 2008, il se dédie entièrement à l’écriture scénique. Dans son travail, il cherche à tisser des liens entre sciences et théâtre. De ce fait, il collabore sur de nombreux projets et il se rapproche plus particulièrement de la recherche océanique. Il travaille comme auteur avec la compagnie Teatr Piba et écrit les spectacles ‘Spluj’ et ‘Donvor’ en collaboration avec l’Ifremer, l’institut français de recherche entièrement dédié à la connaissance de l’océan. Son intérêt pour les fonds océaniques se confirme davantage par son statut d’artiste associé à Océanopolis Brest, le Centre national de culture scientifique dédié à l’Océan. Pour créer ‘Le Sale Discours’, David Wahl procède de la même manière, il s’est entouré de spécialistes des domaines scientifique, philosophique et théâtral. 

Lacteur, dramaturge, et metteur en scène Pierre Guillois, récompensé par Les Molières en 2017 et 2022, se voit confier la mise en espace de cette création

Un spectacle qui s’inscrit dans la série ‘Les causeries’. À mi-chemin entre l’enquête et le récit théâtral, la série de spectacles ‘Les causeries’ explore de nombreux sujets. David Wahl étudie des histoires oubliées, des découvertes scientifiques encore confidentielles ou bien des faits inconnus, amusants et surprenants. Ce projet se présente comme un cabinet de curiosités dont surgissent des récits suscitant l’émerveillement et menant à se questionner sur notre rapport au monde.

Jeudi 4 avril. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

La Séance, ou une cérémonie intime de désenvoûtement d’un monde spectaculaire en crise pour le réenchanter. À découvrir ce vendredi 15 décembre au Théâtre des Halles à Avignon.

Cette nouvelle création de MégaSuperThéâtre constitue une invitation, pour les spectateurs, à assister à un désenvoûtement. Mais de quoi, de qui ? Peut-être est-ce le désenvoûtement de nous-mêmes ? Comme disait Queen : “The Show must go on”, mais à quel prix ? Entre rituels, parades, numéros, et apparitions de personnages, ce sont les tremblements de notre époque que la compagnie souhaite mettre au centre de la scène. Ils sont rapportés, tour à tour, par un Guignol fatigué d’être raillé, une danseuse de joie qui nous échappe, une maquilleuse qui prend le pouvoir…

Une plongée dans l’imaginaire du cirque traditionnel

La Séance interroge la pertinence du spectacle en lui-même dans sa possibilité de nous raconter et de nous relier en reprenant des codes circassiens. Dans un chapiteau qui semble en ruine, le spectacle se transforme soudainement en une séance d’exorcisme de ce qu’on appelle capitalisme. Le récit, les costumes, et les chants nous plongent dans l’imaginaire du cirque traditionnel, celui de nos souvenirs d’enfant, et nous accompagnent dans cet instant suspendu.

Vendredi 15 décembre. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51. 

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