12 juillet 2025 |

Ecrit par le 12 juillet 2025

Les mois de mai et juin accueillent les Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse

La 7e édition des Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse aura lieu sur plusieurs dates comprises entre le mercredi 15 mai et le vendredi 21 juin. Ces journées seront rythmées par des expositions, des pièces de théâtre, des projections, de journées portes ouvertes, ou encore des débats dans divers lieux du département.

Les journées de l’accès au droit en Vaucluse, organisées par le Conseil Départemental d’Accès au Droit du Vaucluse (CDAD 84) seront cette année placée sous le signe de l’ambition. Cet événement se veut un rendez-vous incontournable pour donner vie au dynamisme des point-justice du département.

L’objectif est de faire connaître aux citoyens l’accès au droit et ses acteurs majeurs, tels que les conseils départementaux de l’accès au droit, ainsi que de mettre en lumière le travail quotidien de tous ces intervenants qu’ils soient des associations, des professionnels du droit ou administrations.

Le programme

– Mercredi 15 mai : vernissage de l’exposition ‘Les symboles de la justice revisités par les enfants d’Art et Vie au tribunal judiciaire de Carpentras (25 Place Charles de Gaulle) à 15h.
– Mardi 21 et Jeudi 23 mai : journées portes ouvertes pour huit classes de collégiens du Point-Justice du Pontet (1 Avenue Pasteur) de 9h10 à 11h50 et de 14h10 à 16h45.
– Mercredi 22 mai : journée portes ouvertes de la Maison de Justice et du Droit d’Avignon (1 Avenue Richelieu) avec des permanences d’un avocat généraliste, d’un avocat spécialisé en droit du travail et d’un notaire de 14h à 17h.
– Jeudi 23 mai : 2e édition du Festival du film judiciaire au cinéma Le Luberon à Pertuis (31 Rue Giraud) sur les dangers des réseaux sociaux avec diffusion de 6 court-métrages (Bras droit, Harcèlement scolaire, Stigmates, Harcèlement Intra Extra, Spot Harcèlement Prévention et Pris dans la toile) et une séance publique d’Un Monde de Maura Wandel à 19h (entrée gratuite sur réservation au 04 90 79 50 40).
– Vendredi 24 mai : journée portes ouvertes du Point-Justice de Carpentras (35 Rue du Collège). Un procès fictif sera jouée par une classe de 4e du collège Malraux de Mazan au tribunal judiciaire de Carpentras (25 Place Charles de Gaulle).
– Vendredi 24 mai : journée portes ouvertes du Point-Justice de Cavaillon (445 Avenue Raoul Follereau) de 9h à 12h et de 14h à 16h.
-Vendredi 24 mai : la Maison de Justice et du Droit d’Avignon interviendra auprès d’une classe de 4e du Collège Viala.
– Lundi 27 mai : rencontres des élus et visites des Points-Justice de Sault (186 rue des Péquélets, Quartier Mougne), Bédoin (301 Avenue Barral des Baux) et Malaucène (Mairie, Cours des Isnards)
– Jeudi 6 juin : signature de la convention Point-Justice entre le Conseil départemental d’accès au droit et la commune de Vaison-la-Romaine.
– Mardi 11 juin : conférence-débat sur le thème ‘Déconstruire les violences conjugales pour la conjointe, l’enfant et l’auteur’ de 13h30 à 16h, suivie de la pièce de théâtre Les maux bleus à Vedène.
– Jeudi 13 juin : intervention auprès du jeune public suivie de la projection d’un film à la médiathèque de Malaucène.
– Vendredi 21 juin : pièce de théâtre L’enfant Sauvage à Sorgues.


Les mois de mai et juin accueillent les Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse

Cette création retrace le parcours singulier d’un enfant placé à l’âge de six mois en famille d’accueil. 

À l’origine de ce projet, il y a la volonté, la nécessité et sans doute ce besoin incontournable de résilience. L’auteur interprète Hamid Rekkas est un enfant de la DDASS (actuellement Aide Sociale à l’Enfance). Son père était alcoolique et sa mère l’a abandonné. Né de parents maghrébins, il est plongé très tôt, au hasard d’un placement, dans une famille paysanne catholique dans le département du Jura. 

Un spectacle profondément humain 

Drôle, authentique et dramatique, ce spectacle parle de liens humains, d’attachement au-delà du sang et des appartenances identitaires supposées. Ce récit n’est pas un beau discours, c’est une aventure férocement humaine. Le cri d’un enfant abandonné qui a grandi.

À noter, la traduction simultanée en langue des signes française par Quentin Faivre.

Jeudi 16 mai. 20h. 5 à 19€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org


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Une adaptation de L’Avare mise en scène par Olivier Lopez, artiste associé du Théâtre des Halles depuis 2019

Après Bienvenue en Corée du Nord en 2018, 14 juillet en 2019, Rabudôru, Poupée d’amour en 2021 et Augustin Mal, n’est pas un assassin en 2022, le Théâtre des Halles accueille une version revisitée de la comédie de Molière par Olivier Lopez.

L’avarice au centre des conflits intergénérationnels

Olivier Lopez a choisi d’axer cette version revisitée de L’Avare autour des conflits intergénérationnels. Harpagon, joué par Olivier Broche, impose à ses proches une austérité qui tourne au cauchemar, rechigne sur chaque dépense, appréhende l’arrivée du moindre voleur. Il enterre et déterre mille fois par jour une cassette remplie d’écus, objet transitionnel, tentative désespérée de conjurer la mort. Harpagon est avare, certes, mais c’est pour lui une question de survie. L’Avare est une pièce sur l’ordre patriarcal, qui dénonce sa cruauté et la place réservée à la jeunesse.

La compagnie Cité Théâtre d’Olivier Lopez

Avec sa dernière création, la Compagnie Cité Théâtre continue à s’engager à témoigner de son époque en puisant ses inspirations dans le réel. Elle aborde des sujets qui dérangent, et révèle les fissures et les aspérités de notre société. La compagnie considère le théâtre avant tout comme un lieu pour penser le monde autrement et faire acte de résistance. 

Texte : Molière. Mise en scène : Olivier Lopez
Avec Olivier Broche, Gabriel Gillotte, Margaux Vesque, Romain Guilbert, Noa Landon, Olivier Lopez, Annie Pican, Stéphane Fauvel, Marine Huet, Simon Ottavi

Mercredi 15 mai. 20h. 5 à 22€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.


Les mois de mai et juin accueillent les Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse

En amont des Jeux Olympiques et Paralympiques, Rodrigo Cardin, le neveu et successeur du couturier Pierre Cardin, propose un programme éclectique du jeudi 11 au mercredi 24 juillet, « hétérogène », dit-il, dans le Château du Marquis de Sade qui bénéficiera d’un écairage à LED pour illuminer le site, comme un phare dans la nuit.

« Ici, nous montrons l’art sous toutes ses formes avec des têtes d’affiche confirmées, mais aussi de nouveaux talents, les pépites de demain », précise Rodrigo Cardin avant de longuement commenter ce que sera cette prochaine édition.

Le jeudi 11 juillet, pour l’ouverture, dans la cour, projection de Bohemian Rhapsody, film tiré de la chanson éponyme sortie en single 45 tours et vendue à 15 millions d’exemplaires par le Groupe Queen. Ce biopic, sorti en 2018, retrace l’histoire du leader du groupe, Freddie Mercury. Le vendredi 12, Les souliers rouges, inspiré du conte d’Andersen par Marc Lavoine et le compositeur Fabrice Aboulker. Une alliance de chant, danse et comédie avec 11 artistes sur scène. Le lendemain, La môme, d’Olivier Dahan avec Marion Cotillard dans le rôle d’Edith Piaf qui lui a valu à la fois l’Oscar et le César de la meilleure actrice.

C’est ensuite Julie Depardieu, double César pour La petite Lili de Claude Miller, qui sera sur scène, elle qui incarne une médecin-légiste drôlatique dans la série TV Alexandra Ehle. À Lacoste, avec Le Bunker, elle lira les lettres de Magda Goebbels. Épouse du ministre de la propagande du IIIᵉ Reich, sous Hitler, elle aura 6 enfants qu’elle tuera, comme Médée dans la tragédie grecque. « L’intensité va crescendo, commente Rodrigo Cardin. À la fin, on reste bouche bée. Et on ne peut s’empêcher de penser à ces fous au pouvoir comme nous en avons près de chez nous, en Russie ou ailleurs. »

Le mercredi 17 juillet, humour avec Desperate Housemen, trois hommes déjantés qui souhaitent montrer qu’ils peuvent, eux aussi, s’occuper de leurs enfants. Le vendredi 19, cinéma avec Sister Act, film culte avec la désopilante Whoopi Goldberg en nonne survoltée. 

Retour à Lacoste du chorégraphe Angelin Preljocaj le samedi 20 juillet. Installé depuis 2006 dans son ‘Pavillon Noir’, un écrin conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, il viendra en voisin d’Aix-en-Provence pour une carte blanche que lui a offerte Rodrigo Cardin, trois ballets. D’abord, Annonciation sur le Magnificat de Vivaldi (20′), puis Trait d’union sur le largo du concerto n° 5 de Bäch (30′) et enfin Larmes blanches sur notamment une partition de Purcell avec 4 danseurs (durée 20′).

Suivra Olivier de Benoist le lundi 22 dans Le petit dernier. Il parlera de son expérience de papa de quatre bambins. Autre style, le lendemain, avec Cyrielle Clair, ex-pensionnaire de la Comédie Française, auteur et metteur en scène. Elle a imaginé et évoquera, seule en scène, l’itinéraire glamour de Marlene Dietrich, des cabarets de Berlin au gotha de Hollywood. 

Enfin, pour clore 2024, le mercredi 24 juillet, Concert de l’Impératrice, le sextuor electro-pop, funk et disco qui vient de sortir un single hispanisant et ensoleillé Me Da Igual et qui va mettre le feu à Lacoste après Londres, Paris et New-York.

Sans oublier, au menu cet été, des courts-métrages et l’exposition des œuvres des lauréats du Prix Pierre-Cardin de l’Académie des Beaux-Arts choisis par ses 44 membres.

« Chaque été, quand le château est ouvert, entre 6 000 et 7 000 touristes du monde entier, viennent ici, chez nous, dans les Carrières, le jardin, le château du Marquis de Sade. Comme successeur de Pierre Cardin, j’ai le devoir de poursuivre son œuvre de mécène et de continuer à faire vivre sa mémoire », conclut Rodrigo Cardin.

Et en 2025, ce sera le 25ᵉ anniversaire de ce Festival et Jean-Pascal Hesse, en charge de la communication de la Maison Cardin suggère qu’on célèbre ce ‘jubilé’ en faisant revenir à Lacoste ceux et celles qui nous ont émus ou émerveillés pendant un quart de siècle. Mais aussi la magnifique Eve Ruggieri qui a longtemps été directrice artistique de festival et a fait venir ici les plus grands chanteurs lyriques et musiciens.


Les mois de mai et juin accueillent les Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse

Aux côtés des grandes manifestations culturelles de la région, et elles sont nombreuses, il existe tout un tissus de lieux et d’évènements d’une richesse et d’une variété insoupçonnées. Bien qu’ils n’occupent pas le devant de la scène, ils sont essentiels à la vie et à l’animation des territoires. Petits festivals, salles de spectacles, café culturels, lieux d’exposition, rencontres artistiques… les initiatives sont très nombreuses. Il suffit de chercher un peu…

La France qui est championne du monde pour son nombre d’associations, n’est pas loin de monter aussi sur les premières marches du podium pour ses initiatives en matière culturelle. Il n’y a pas un territoire qui bénéficie d’un événement ou d’un lieu qui proposent des événements ou des activités culturelles. L’importance du milieu associatif et le soutien financier des collectivités ne sont pas étrangers à l’importance de cette offre.
Le propos n’est pas ici de vouloir tous les référencer, et rien que dans le Vaucluse, la tâche serait gigantesque. Mais il s’agit de mettre un petit coup de projecteur sur certains d’entre eux histoire de sortir des sentiers battus.

De nombreux lieux gérés par des associations
Si vous êtes fans de musique live et que votre répertoire de prédilection se situe dans l’univers du rock et du blues, vous avez le Sonograf’ au Thor. Incontournable. Récemment on a pu y voir et entendre quelques pointures, comme Otis Taylor ou Sari Schorr ou plus récemment Greg Zlap ou Whisbone Ashe. Gérée par une association comptant une soixantaine de bénévoles cette salle propose aussi des ateliers de danse et des soirées musicales à thème. Autre salle autre lieu. Les passagers à Chateaurenard avec une programmation éclectique et qui ouvre aussi sa scène aux talents locaux. L’association qui gère le lieu est aussi l’organisatrice d’événements extérieurs comme le festival de Noves qui en juillet dernier a accueilli Popa Chubby. Cette année se sera Sanseverino et les Fatals Picards (19 et 20 juillet).

Associer les nourritures culturelles à celles de la table
Associer les nourritures culturelles à celles de la table c’est aussi la vocation des cafés artistiques comme « l’Art Brock Café » à Velleron, « Les cigales dans la fourmilière » à Avignon, le « Café villageois de Lauris », « le drôle d’oiseau » à Carpentras, « La Gare » à Coustellet, ou encore « L’essentiel » à Cucuron. Là on fait dans le multi genre avec des spectacles, des expositions, des conférences, des soirées à thème…

Une palanquée de festivals
Aux côtés des grandes machines comme le festival d’Avignon (évidemment), les Chorégies d’Orange (du 14 juin au 22 juillet), ou encore le récent Insame festival à Apt (du 8 au 11 mai) l’offre alternative est également pléthore. Le salon du livres à Gordes (sa deuxième édition s’est tenue les 27 et 28 avril dernier), le festival du rire de Cavaillon, organisée par la MJC (du 20 au 25 mai) , les rencontres cinématographique de Cavaillon, qui cette année ont reçu Leo Carax. Le festival de Big Band de jazz à pertuis (à partir du 5 aout), Les guinguettes de l’Auzon à Carpentras avec les 5 et 6 juillet prochain les Négresses vertes et Ky Mani Marley (le fils de Bob). Vous l’aurez compris il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Certains de ces événements sont même gratuits. Alors osons la proximité !

Pour connaître tous les festivals
du Vaucluse : cliquez ici
des Bouches-du-Rhône : cliquez ici


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En tongs au pied de l’Himalaya

Marie est la maman d’Ali. À deux ans et demi, le diagnostic est établi. Ali est autiste. Marie se retrouve plongée dans un monde rempli d’initiales médicales qu’elle ne connaît pas, avec l’impression d’être en tongs au pied de l’Himalaya, une boussole cassée à la main. Sur un ton à la fois tendre et grinçant, mélangeant personnages et adresse au public, elle nous raconte cette ascension.

L’auteur et interprète Marie-Odile  Weiss nous en dit plus

« La Genèse de ce projet rempli d’amour est pourtant née d’une colère. À l’époque, mon fils était en maternelle, et je venais d’avoir un accrochage assez tendu avec sa maîtresse. De retour chez moi, j’ai écrit un paragraphe cinglant la concernant pour soulager mes nerfs. Cela m’a fait du bien. J’ai donc pris l’habitude de consigner ainsi les joies, les coups durs, les remises en question de mon quotidien. » Marie-Odile Weiss veut témoigner d’une manière universelle de la difficulté de prise en charge de l’autisme et d’une manière générale de tout enfant atypique. 

La metteuse en scène Julie Bargeton a accompagné dès le début ce projet

Avec ‘En tongs aux pieds de l’Himalaya’, Julie signe sa première mise en scène sur un sujet qui la touche profondément — le droit à la différence — dans la continuité de son travail : des thèmes forts et engagés, traités avec un humour grinçant et humaniste. Elle a choisi de traiter ce sujet avec une mise en scène épurée, un jeu sobre, un décor minimaliste, un jeu de lumière et un accompagnement musical délicats. 

En tongs au pied de l’Himalaya sera joué aussi pendant toute la durée du festival, dès le 29 juin, au théâtre du Chêne Noir. 

Samedi 4 mai. 20h. 12 à 25€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr


Les mois de mai et juin accueillent les Journées nationales de l’accès au droit en Vaucluse

Il y aura beaucoup de monde réuni sur la scène de l’Opéra Grand Avignon ce mercredi 24 avril à l’initiative d’Édouard Baer.

Acteur, auteur, metteur en scène, animateur radio et télévision, réalisateur et producteur de cinéma, Edouard Baer se lance depuis trois ans dans la révélation de talents qu’il propose de mettre en lumière lors d’un « Journal de …. »

Après Arles, Namur, et Paris, « Le Journal d’Avignon » se veut une fête improvisée

Édouard Baer réunit sur scène des personnages croisés dans la rue, dans sa vie ou lors d’auditions. Enfants ou adultes, chanteurs, comédiens, jongleurs, commerçants ou orateurs d’un soir ; une chorale ou un monologue, de la danse, du silence ou des cris… Chaque soir, comme une revue, un cabaret théâtral.

Mercredi 24 avril. 20h. 6 à 40 €. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


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Créée en 2017 au Festival d’Avignon à la Chapelle des pénitents blancs, Tristesse et joie dans la vie des Girafes, écrit pat Tiago Rodrigues, n’a rien d’enfantin

Un titre en effet enfantin – spectacle à partir de 10ans – pour une pièce qui ne l’est pas. Il y est question de crise économique, de deuils, de solitudes, de renoncements. C’est en confrontant un regard enfantin (ingénu, plein de d’espoir) avec la réalité des rouages économiques d’aujourd’hui que Tiago Rodrigues surligne les cruautés et les aberrations d’un Portugal et d’une Europe en déroute. La pièce aborde un sujet peu traité au théâtre : la violence de la crise financière telle qu’elle est vécue par les enfants.

La pièce de Tiago Rodrigues, mise en scène par Thomas Quillardet, emprunte les codes du conte

La pièce est un parcours initiatique. Girafe est une petite fille de 9 ans. Un peu sur le modèle de Candide, elle va de rencontre en rencontre, en traversant une Lisbonne dévastée par la crise économique. Elle est accompagnée par son ours en peluche suicidaire : Judy Garland. La pièce avance de manière logique tout en laissant aux spectateurs des surprises. C’est cette dramaturgie que mettra en avant la mise en scène. Le dispositif scénique est simple : il met en avant les quatre acteurs,  un quatuor comme un petit orchestre avec plusieurs instruments pour bruiter, mettre en musique. Des accessoires surgiront de ce quatuor pour ponctuer l’avancée dans la narration.

Vendredi 19 avril. 20h. 12 à 35€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


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Une pièce ultra-contemporaine et intimiste de la talentueuse Julie Timmerman, dont le public applaudit depuis quelques années les créations lors du Festival Off.

Jusque-là, Julie Timmerman s’intéressait à des sujets politiques et engagés. Son diptyque sur les atteintes à la démocratie, Un Démocrate et Bananas (and kings), a reçu les éloges de la presse et a été joué 319 fois devant plus de 44 000 spectateurs.

Zoé, spectacle lauréat du Concours annuel de la Fédération des Amis du Théâtre Populaire

Avec le spectacle Zoé, Julie Timmermann s’attaque à un sujet beaucoup plus privé, qui part d’une histoire personnelle, mais qui néanmoins s’inscrit dans la même ambition : aller chercher dans le passé ce qui peut éclairer le présent.

Zoé, fille unique d’un couple de comédiens, grandit avec un père atteint de troubles bipolaires. Elle tente de comprendre le monde et de devenir elle-même, aidée par un copain de classe, un psy… La pièce est le récit d’une émancipation, semé de gouffres amers, mais aussi plein d’amour : le père transmet à sa fille les plus belles choses qu’on puisse donner à un enfant, un regard unique sur le monde, un sens profond de la justice, la nécessité de l’art. Dans un monde fou, n’est-ce pas de la bouche des fous que sort la vérité ? Sauver son père ou se sauver soi-même ? Une histoire intime, personnelle.

Mardi 16 avril. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoit XII. 12 Rue des Teinturiers. Avignon. 04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.com 

https://www.echodumardi.com/tag/theatre/page/12/   1/1