17 septembre 2025 |

Ecrit par le 17 septembre 2025

Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Pour la 4e édition de ses Rendez-Vous, le Parc du Mont-Ventoux propose une itinérance culturelle autour du Ventoux entre théâtre et contes avec trois représentations de « Colline » d’après Jean Giono.

« Colline » de Jean Giono est un conte écologique à destination des hommes d’aujourd’hui, où la superstition tutoie le suspense, la fantaisie, la rigueur et où le drame ne peut être que cocasse. Il interpelle notre société face à la crise écologique.

Les représentations auront lieu :

  • Jeudi 24 août à Crestet (18h30) – Place du Château
  • Vendredi 25 août au Barroux (20h30) – Terrasse de l’ancienne mairie
  • Samedi 26 août à Flassan (21h) – Place de la mairie

Synopsis : « Un hameau, loin de tout, perdu dans les collines, est frappé par une malédiction étrange et mystérieuse. Le chat noir est réapparu. Prévenus, les habitants se préparent. Et bientôt s’abat sur eux un malheur aussi inattendu que fatal : leur fontaine ne coule plus. Alors bien sûr ils boiront du vin… Mais sans eau, quand même ! Comment vont-ils faire ? »

Création théâtrale du Collectif Lophophore, mis en scène : Romain Arnaud-Kneisky.
Entrée libre, mais réservation préférable au 04 90 63 22 74.


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Ayant été déclarés comme «non essentiels», le spectacle vivant et la culture en général ont été des victimes collatérales de la gestion de la crise sanitaire. Les mois ont passé et on peut dire aujourd’hui que la création artistique n’est pas morte, même si de nombreux artistes, entreprises et projets ont bu la tasse. Les premiers bilans des manifestations comme le festival d’Avignon montrent que le public a été au rendez-vous. Enfin une bonne nouvelle !

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records. 1491 spectacles dont 466 créations, 1270 compagnies, 2 millions de billets vendus et près de 27 millions de CA. Voilà pour les chiffres. Pour le In le bilan est également largement positif. Bref, nous pourrions y voir là une occasion de se réjouir et de faire la démonstration que la culture et le spectacle vivant sont en définitive essentiels à la vie. Et bien non. On va trouver quelques chose qui ne va pas.

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records.

En effet, l’année prochaine avec les JO qui se tiendront en France (pour ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire), le festival d’Avignon sera avancé d’une semaine. Catastrophe et que n’avons-nous pas entendu ? Comment ferons les comédiens pour faire garder leurs enfants ? Comment s’organiser pour la mise en place dans les lieux scolaires libérés le 28 juin ? Comment se loger fin juin ? On en appelle à la mise en place d’un fond de solidarité pour compenser le manque à gagner de la première semaine.

Demander des aides dans la perspective d’une éventuelle déconvenue dont on ne sait rien pourrait déjà être en soi critiquable. Pas sûr que les collectivités appelées à mettre la main à la poche puissent financer par anticipation des hypothétiques pertes de fréquentation et de CA.

Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent.

Même si les questions posées sont totalement légitimes et compréhensibles, ont-elles leur place ici et maintenant ? Ne pourrait-on pas avant tout savourer cette victoire de la culture ? Et battre en brèche tous ceux qui considéraient la culture comme non essentielle ? Pourquoi faut-il aller chercher systématiquement ce qui ne va pas comme si le bon fonctionnement n’était plus la norme. Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent. Ca en devient fatiguant. Peut-être que l’année prochaine nous pourrions voir dans l’un des spectacles du Off une pièce sur ce thème. Ce serait sans aucun doute le moyen d’en rire !


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Ces vendredi 11 et samedi 12 août, la Compagnie Les Sœurs Goudron proposera deux représentations de son spectacle ‘Dames de France’ au centre culturel La Charité à Carpentras.

Raffinement, distinction, grâce et élégance. Les cinq plus belles dames de France sont réunies dans un concours, une seule d’entre elle remportera le titre ultime de ‘Dame de France’. Pour ce faire, elles devront redoubler d’efforts afin d’offrir la meilleure performance et de conquérir le cœur du public. Larmes, voyeurisme, manipulation, ou encore exhibition, seront-elles faire face au monde cruel des concours de beauté ?

Le public sera immergé dans cette histoire et pourra même participer à l’élection de la ‘Dame de France’. Les deux représentations sont gratuites, dans la limite des places disponibles. Il faut donc tout de même réserver son billet sur la billetterie en ligne.

11 et 12 août. 20h30. Cour de la Charité. 77 Rue Cottier. Carpentras.

V.A.


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Le fils, c’est le metteur en scène britannique Alexander Zeldin qui livre, ici, un magnifique portrait de femme : Alice, sa mère. Zeldin est connu pour son théâtre hyperréaliste. Il s’est appuyé sur des heures d’entretiens qu’il a eues avec sa mère : sa vie, ses combats, ses blessures, ses amours.

Le spectacle a commencé depuis quelques minutes dans la belle salle de la FabricA mais peut-être ne le sait-on pas.
Qui est cette frêle silhouette qui cherche sa place au premier rang. Non ? Elle s’avance et se permet d’un geste hésitant d’entrouvrir le rideau de velours rouge. Pas le temps de réfléchir et nous voici dans l’intimité de 3 jeunes filles attendant l’arrivée des cadets pour le Gala de la Marine. Nous sommes en Australie, au début des années 60. La salle est toujours allumée : nous comprenons alors que nous faisons partie du spectacle et que nous serons, pendant 2 heures, au cœur de la vie d’Alice.

Une vie ?
Non, plutôt une épopée, une saga dont nous supputons la fin puisque c’est le fils qui la relate. Mais avant il y aura le parcours fabuleux d’une enfant de la classe ouvrière née en Australie en 1943, qui rêve de peinture, rate des études universitaires, se marie un peu vite avec un officier de marine, divorce, part s’installer à Londres en passant par l’Italie et Paris pour rencontrer ensuite le père d’Alexander Zeldin. Il y aura des joies, des traumatismes, des belles rencontres. Il y aura toujours l’énergie d’une femme battante où l’émancipation est un combat de chaque instant.

Cette histoire on ne nous la raconte pas, nous la vivons et c’est formidable !
Il y a quelque chose de jubilatoire dans la mise en scène. Un monde s’écroule, un changement survient, un traumatisme naît ? Et le rideau se ferme pour se rouvrir sur le tableau suivant. Nouveau décor, habillement différent, ambiance musicale. Les acteurs sont déjà en place et nous les rejoignons dans leurs discussions.

Nous avons eu le temps infime de prendre les décisions d’Alice en temps réel
et nous ne sommes guère surpris quand le rideau se lève : oui elle a décidé de quitter ce mari psychorigide et violent, oui elle a décidé de s’enfuir après un viol. Oui elle a pris les bonnes décisions. Quand le rideau s’ouvre nous sommes dans un autre univers, une ellipse de quelques années, un pays différent et une Alice  – merveilleuse Eryn Jean Norvill – qui s’affirme de plus en plus, qui arrête de courir après ses rêves pour rencontrer enfin le Pierrot du peintre Watteau…..puis plus tard le père d’Alexander Zeldin

Au fur et à mesure du spectacle,
Zeldin modélise cette saga en élargissant le plateau de jeu, reléguant au fond les différents décors qui témoignent d’une vie passée très riche. Rien n’est renié, tout est intact et Alexander Zeldin a su nous restituer une mémoire en mouvement. Le vertige et l’émotion nous étreignent à la fin de ces «Confessions». Nous ne voulons pas partir, il le faut pourtant mais avec une énergie nouvelle.

Le spectacle sera joué cet automne au théâtre de l’Odéon à Paris du 2 septembre au 14 octobre 2023.

The confessions

Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Pour la 17e édition, le Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse a remis ses prix Coups de Cœur #Off2023.

« L’homme et le pêcheur », à Pierre de Lune/Quartier Luna par la Compagnie Teatro Picaro (19h15).
Sur un ponton au bord d’un étang, un désespéré, dûment équipé d’une grosse pierre au bout de la corde pendue à son cou, s’apprête à se suicider. Un pêcheur imperturbable, sur ce même ponton, strictement vêtu d’un costume noir et doté de petites lunettes rondes, tient soigneusement sa canne… dépourvue de fil. Le désespéré tente d’entamer la conversation, à quoi le pêcheur résiste. Renouvelant le duo clown blanc / Auguste, les deux protagonistes entrent pourtant dans un échange tantôt surréaliste, tantôt – très souvent même – cocasse mais largement ouvert sur les mondes intérieurs, les peurs et les regrets d’un bilan de vie, dans un rapport poétique au monde. De coup de théâtre en coup de théâtre, en passant par la matérialisation en quelques traits astucieux de ce dont le désespéré est porteur, la rencontre revêt une dimension profonde, existentielle, que la chute rend dans toute sa dimension tragique après tant d’éclats de rire.
Comme avec les mots, les accessoires et les costumes, le duo joue avec le quatrième mur, incluant ainsi le spectateur dans son propos. Par la grâce de la mise en scène très visuelle et enjouée, différents niveaux de compréhension et de réflexion font de cette pièce un spectacle tout public.

« Arrête avec tes mensonges », au Théâtre du Rempart par la Compagnie Velours & Macadam (22h40).
Adaptée du roman autobiographique de Philippe BESSON paru en 2017 et mise en scène par Valentin NERDENNE, cette pièce relate une grande histoire d’amour qui se déroule en 1984 sur un fond d’homosexualité. Désirs interdits mais aussi un rêve : aimer sans retour, sans condition. Une mise en scène et 4 comédiens talentueux, une jolie surprise pour exprimer le « soi intérieur » de la joie, de la poésie, un rythme disco et des paillettes sur fond d’une dramaturgie tragique. Cette mise en scène, la chorégraphie, la scénographie, les costumes et la musique subliment le livre poétique de Philippe BESSON et nous transmet un message fort sur l’acceptation de soi, de la différence, de la transmission tout en favorisant un moment « hors du temps », de rêve, de poésie. Les scènes de la rencontre amoureuse sont teintées de respect, et nous touchent par l’intimité qu’elles dégagent. Nous sortons de cette pièce pétillante sur un sujet grave avec la joie au coeur.

« Nos histoires », au Théâtre le Cabestan par la Compagnie Glapion (12h35).
Création réalisée par deux femmes pour les femmes mais aussi pour tout être humain vivant une relation d’emprise. Elles démontent avec réalisme le processus de cette relation allant de la joie à la dévalorisation de l’être mental et physique. Le décor, les lumières, la musique et la chorégraphie soulignent avec justesse les violences et la toxicité de l’emprise où les maux se traduisent par le corps et l’ambiance anxiogène plutôt que par les mots. L’originalité de cette pièce réside dans le choix de l’interprétation par deux talentueux comédiens des quatre personnages. Une pièce émouvante par l’actualité de son sujet, par l’originalité de sa mise en scène et la magnifique interprétation des comédiens. La prise de conscience de l’emprise n’est pas toujours facile mais lorsqu’une main bienveillante est tendue l’espoir et la reconstruction d’une autre vie sont possibles. Cette touchante pièce nous le démontre avec subtilité.


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Pour clôturer le festival de théâtre « Les Nuits de l’Enclave », la compagnie des gentils performera « La carriole fantasque de Monsieur Vivaldi », ce dimanche 30 juillet à Valréas.

Le temps d’une soirée, la Compagnie des Gentils propose de transporter les spectateurs dans un décor de bric et de broc pour suivre une histoire rocambolesque : « un groupe de personnages haut en couleur découvre dans une carriole le squelette de l’énigmatique M. Vivaldi, avec ses partitions et son violon. Il décide alors d’honorer sa mémoire… en musique ! » Avec le grain de folie qui les caractérise, les acteurs reprennent les standards musicaux du début du XXe.

Dimanche 30 juillet à 21h30 à l’espace Jean-Baptiste Niel, Valréas. Réservation au 06 74 49 21 63 ou en ligne.

J.R.


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Le festival de théâtre « les Nuits de l’Enclave » consacre une soirée à l’œuvre d’Anton Tchekhov « La Cerisaie », ce samedi 29 juillet.

« La Cerisaie » est la dernière pièce d’Anton Tchekhov, créé en 1904 par Stanislavski. L’action de la pièce se déroule dans les provinces de Russie, dans la propriété de Lioubov Andreevna Ranevskaïa, après le début du XXe siècle. Liouba et son frère Gaev n’ont plus les moyens d’entretenir le domaine familial et ne se rendent pas compte qu’ils risquent de le perdre. Lopakhine, l’ancien moujik devenu riche, ne cesse de les avertir du danger qui les menace et essaye de leur proposer des solutions, en vain.

Le spectacle « Notre Petite Cerisaie » se concentre sur la dimension tragique et humaine. En recentrant l’action sur les 7 personnages les plus concernés par la vente de la Cerisaie, les liens entre eux et la réaction de chacun face à un monde en pleine mutation apparaissent et l’intrigue se resserre tout à coup sur les enjeux intimes des personnages restants.

Samedi 29 juillet à 21h30 au Théâtre Oblique, place Emile Colongin, Grillon. Réservation au 06 74 49 21 63 ou en ligne.

J.R.


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Le Festival du Polar, qui aura lieu à Villeneuve-lès-Avignon du 8 au 12 novembre prochains, s’associe pour la première fois au Festival Villeneuve en scène qui a lieu jusqu’au samedi 22 juillet. Ensemble, ils proposent une soirée autour des romans de Jacky Schwartzmann ce mardi 11 juillet.

Dans un premier temps, la pièce radiophonique Rire de tous les mots sera proposée par la Compagnie TSF à la médiathèque Saint-Pons à 18h30. Cette pièce présentera une lecture d’extraits de romans de Jacky Schwartzmann. À 20h, il sera possible de rencontrer l’auteur sur le site du Festival Villeneuve en Scène (Plaine de l’Abbaye) qui parlera de son dernier Roman Shit!. Ce moment d’échanges sera suivi d’une séance de dédicaces.

Pour assister au spectacle, il faut réserver sa place en ligne ou par téléphone au 04 32 75 15 95. La rencontre avec l’auteur, elle, est gratuite.

V.A.


Parc du Mont-Ventoux : théâtre au village « Colline » d’après Jean Giono

Dans le cadre de la 4ᵉ édition des Rendez-Vous du Parc, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux propose du théâtre à Aurel ce samedi 8 juillet. La Compagnie du Trac, basée à Beaumes-de-Venise, présentera sa pièce Génie Nature ou la Comédie des Sous-Bois.

Ce spectacle, mis en scène par Vincent Siano, raconte l’étrange aventure d’une troupe de comédiens en tournée dans le Ventoux où tout va basculer et se bousculer autour des questions existentielles posées à l’humanité, notamment son rapport à la nature, aux écosystèmes, et plus largement à l’ensemble du monde vivant présent sur notre planète.

Samedi 8 juillet. 21h30. Gratuit. Réservation obligatoire au 04 90 65 05 85 ou en ligne. Château de Coudray. Aurel. (Salle polyvalente de Sault en cas de mauvais temps)

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/theatre/page/18/   1/1