‘Figaro-ci, Beaumarchais-là propose un biopic théâtral prenant la forme de l’ultime interview de Beaumarchais. Lui qui fut horloger et fils d’horloger veut remettre les pendules à l’heure. Il pense à la postérité et craint que la musique de Mozart n’éclipse peu à peu son nom du Mariage de Figaro. «Ambitieux par vanité, laborieux par nécessité, mais paresseux avec délices», il raconte ses fortunes et ses échecs pour couper court à toute calomnie avant qu’elle ne devienne «un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.»
Le saviez-vous ?
Celui qui est à l’origine de la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) fut également homme d’affaires, espion pour le roi, inventeur, agioteur, trafiquant d’armes, éditeur -de Voltaire-, courtisan et libertin. Ce qui lui valut beaucoup d’inimitiés, beaucoup de procès et quelques séjours en prison.
Le plaisir de découvrir, derrière les œuvres, une personnalité
«Ce spectacle ne prétend pas être une exégèse de la vie de Beaumarchais. Il est le prétexte, en évoquant certains épisodes de sa vie, à faire découvrir les multiples facettes d’un homme, témoigne Sylvie Deschamps. Celui qui incarne dans l’inconscient collectif à travers Figaro, mais à son corps défendant, l’esprit de la Révolution française alors qu’il ne cherchait qu’à améliorer sa condition et accéder à un rang que sa naissance ne lui avait pas donné.» «Ce portrait amène à comprendre que la vie de l’homme est indissociable de son œuvre. Et que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, » relate Gérard Linsolas qui offre ici une lecture sensible de l’avocat et de l’homme hors du commun qui incarna, contre vents et marées –gloire, exil, prison-, vraiment sa vie.
Grâce à eux
Ce biopic théâtral est écrit et interprété par Gérard Linsolas. La mise-en-scène est de Sylvie Deschamps. Les costumes de Christelle Bourassier et l’éclairage de Luc Rosier. Compagnie du Bélier. Figaro-ci, Beaumarchais-là, biopic théâtral de Gérard Linsolas théâtre de la Carreterie. 101, rue Carreterie. 14h les jours pairs. Réservations 04 90 87 39 58 et 07 69 71 98 12. 17€.
(Vidéo) Figaro-ci, Beaumarchais-là
Avoir le courage de déplaire
La journaliste Léa Salamé y a consacré un livre, l’écrivaine Leïla Slimani, prix Goncourt à 35 ans pense que pour être une femme puissante, il faut peut-être avoir le courage de déplaire. Dans ce Festival, il y a des femmes formidables : autrices, actrices, metteuses en scène, danseuses qui ne cherchent pas à plaire mais qui ont quelque chose à dire.
Le long cri d’amour d’Angelica Liddell
Certains la fuient, d’autres la suivent. Elle ne peut laisser indifférente mais mieux elle a conquis son public fidèle avec sa dernière proposition ‘Liebestod’ qui a trouvé son écrin à l’Opéra Confluence. Inspirée par la figure du torero Juan Belmonte, elle se livre ici à une mise à nu, mise à mort qui atteint le sublime. Sincérité, provocation, exhibition, psychanalyse ou sacrifice en public? Qu’importe puisque ses propos nous touchent, sa performance nous laisse sans voix et les tableaux qui se succèdent sont d’une beauté tragique.
Fraternité, conte fantastique
Dans un tout autre registre, Caroline Guiela Nguyen nous conte une dystopie glaçante mais ô combien émouvante. Suite à un cataclysme, la moitié de l’humanité a disparu. La peine est si profonde, les cœurs sont si lourds que l’horloge du monde s’arrête. Il faut donc soulager sa peine. Les rappeuses Nanii et Saaphyra, deux bêtes de scène, y contribuent en nous apportant la révolte mais aussi le sourire.
Lamenta, fusion de la danse traditionnelle grecque et contemporaine
La force du Miroloï, chant de lamentation joué pour les absents, est complètement incarnée par les neuf danseurs grecs qui extériorisent leur peine avec toute la puissance physique dont ils sont capables.
Et le mistral magnifia Isabelle Huppert dans la Cerisaie
Avec juste ce qu’il faut d’ambiguïté et de douce folie, la frêle silhouette d’Isabelle Huppert, flottant dans son pantalon vert-bleu, cheveux au vent, orchestre un bal de mouvements, de course poursuite des partitions, d’oreilles qui se tendent pour mieux entendre. Ça tangue, ça chancelle, oui le changement d’un monde se profile et c’est ainsi. Le Festival d’Avignon se poursuit jusqu’au 25 juillet. 04 90 14 14 14. www.festival-avignon.com
(Vidéo) Figaro-ci, Beaumarchais-là
Une adaptation réussie de ‘Soie’ d’Allessandro Baricco
La compagnie ‘Il va sans dire’ dont nous avions tant aimé ‘The Great Desaster’ en 2019 nous propose une épopée chorale de Villedieu -en Vaucluse- au Japon, dans les années 1860. On aime retrouver en premier plan le comédien Olivier Barrère dans le rôle de cet entrepreneur vauclusien qui part tous les ans au Japon pour acheter illégalement des œufs de vers à soie pour la sériciculture provençale. C’est une histoire bouleversante où il est aussi question de pastis et de saké, de soleil et de lumière, de désir et de sagesse. Jusqu’au 31 juillet. Relâche les 13, 20 et 27. 10h30. 15 et 22€. Petit Chien. 76, Rue Guillaume Puy à Avignon. 04 84 51 07 48.
‘Home’ de Magrit Coulon, un théâtre-documentaire émouvant
L’horloge accrochée nous indique que le spectacle va commencer à l’heure mais aussi que nous allons vivre en direct, sans ellipse pendant plus d’une heure avec 3 pensionnaires des ‘Home’ belge, ‘maison de retraite’ chez nous. Alors oui! Le temps est long, les minutes s’étirent, les gestes sont suspendus, les sourires crispés mais de cette lenteur insupportable jaillit soudain l’humanité de la parole récoltée au fil d’une enquête de plusieurs mois dans un Home de Bruxelles. Les 3 comédiens sont extraordinaires de maîtrise et de justesse. Du 6 au 27 juillet. Relâche les 8, 15 et 22 juillet. 10h. 7 et 10€. Théâtre des Doms. 1 bis, rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 90 14 07 99
«Ivanov» d’Anton Tchekhov en Provence
Un Ivanov rafraîchissant débarrassé de l’hiver russe et de son folklore mais qui ne concède rien à ces questions existentielles : ‘qu’ai-je fait de ma vie ?’ ; ‘Où va le monde?’ et à la satire sociale chère à Tchekhov. Une réécriture enlevée dans l’esprit de troupe de la compagnie ‘Eternel Eté’. Du 7 au 31 juillet. Relâche les 12, 19 et 26 juillet. 13h05. 15 et 22€. Théâtre de l’Oulle. 19, Place Crillon. 09 74 74 64 90.
A Avignon, la salle ronde du théâtre de la Condition des soies plante à elle seule le décor : Nous entrons et nous nous asseyons au creux du Moulin de Fontvieille. Philippe Caubère, pardon, Alphonse Daudet arrive, élégant, en habit, chapeau, veston, gilet, chemise blanche amidonnée, pantalon anthracite rythmé de lignes fines et blanches, sur-chaussures, un lourd registre à la main. Il va donner : ‘Les lettres de mon moulin’ Son regard bleu acier fait le tour des gradins, la salle est comble. Les enfants sont au premier rang, tous les âges ornent les bancs conçus en demi-lune. La voix, tout d’abord basse du comédien, doucement fait sa place, captivant déjà l’auditoire. C’est le spectacle des jours impairs qu’il va donner. Alors c’est ‘L’installation’, l’acte d’achat du moulin de Fontvieille d’Alphonse Daudet. Celui qui, sans doute, inspira l’écrivain à bien des égards, même s’il n’y vécut point.
Évidemment
Évidemment, si les récits d’Alphonse Daudet bercèrent notre enfance, joués et mis en scène par Philippe Caubère, comme lui nous devenons «Eblouis par la force d’évocation, la tragédie, le style, l’univers de ce monde attendrissant et terrible de la Provence, conté dans un mélange de religion et de vie sociale. J’ai voulu raconter les nouvelles que j’aimais le plus. » Nous voici donc projetés du XXIe siècle dans une bulle temporelle du IXXe siècle, plus précisément autour de 1869, date de publication originale des Lettres de mon Moulin.
Les lettres de mon moulin
Le petit monde d’Alphonse Daudet (1840-1897) surgit bien de cette silhouette, de ce regard des postures, de l’échange d’un personnage à un autre, même lorsque celui-ci est une chèvre, un vieil hibou poussiéreux où un végétal. Au fur et à mesure du jeu, Alphonse Daudet s’anime et avec lui, émergent des personnages hauts en couleur, porteurs de thèmes universels : les lapins étonnés de voir la porte du moulin s’ouvrir sous les pas du poète dans ‘L’installation’ ; La surprise du voyageur parisien découvrant la vie des voyageurs provençaux dans ‘La diligence de Beaucaire’ ; le métier de meunier qui disparaît et l’élan solidaire des villageois dans ‘Le secret de maître Cornille’ ; Le goût pour une courte liberté férocement gagnée dans ‘La chèvre de Monsieur Seguin’ ; Le jeune-homme qui se consume d’amour pour une jeune-fille compromise dans ‘l’Arlésienne’ ; La légende de l’homme à la cervelle d’or qui paie de sa vie de s’être trop servi de celui-ci et où Alphonse Daudet précisa : «Malgré ses airs de conte fantastique, cette nouvelle est vraie d’un bout à l’autre. Il est de par le monde de pauvres gens qui sont condamnés à vivre de leur cerveau, et paient en bel or fin, avec leur moelle et leur substance, les moindres choses de leur vie… » ; Le cauchemar du ‘Curé de Cucugnan’ qui rêve que tous ses paroissiens vont en enfer et, enfin, le récit d’une des rencontres amicales qui lièrent, durant plusieurs décennies, Alphonse Daudet au poète Frédéric Mistral.
Et parce qu’Alphonse Daudet est une friandise à laquelle on revient, on fonce pour une deuxième soirée des jours pairs, toujours à la Condition des soies, pour se laisser emporter par le talent de Philippe Caubère et aussi pour la jubilatoire ‘Mule du Pape’ où le comédien se surpasse à vivre une vengeance de 7 ans ; où il nous étreints le cœur en nous rapportant l’effondrement d’une femme regardant le bonheur s’enfuir par sa fenêtre avec ‘Les deux auberges’ ; on se régale ‘Des trois messes basses’ hilarantes de mimiques, de bruitages et de personnages ; On finit sous les bancs lorsque ‘l’élixir du père Gaucher’ nous emporte vers d’ivres paradis puis on redescend tranquillement lorsque ‘Nostalgie des casernes’ nous cueille indécis de savoir si ce que l’on vit est meilleur que ce que l’on a vécu’.
Impressions
Il y a trois types de personnes pour venir saluer Philippe Caubère. Les inconditionnels qui connaissent tout de sa carrière et le vénèrent ; ceux qui viennent voir la bête de scène, celui qui lâchera quelques vacheries au détour d’une réplique bien sentie et, enfin, ceux qui auront été attirés par le thème de la pièce. Clairement ? Les trois en auront pour leur grade et leur argent. Car tous les travers, gentillesses et monstruosités qu’Alphonse Daudet décrit sont bien notre miroir. N’empêche, quelle performance d’acteur ! Imaginez-vous la longueur des textes ? La précision des mots qu’il se flagelle à dire dans le bons sens sous peine de se reprendre immédiate, se conspuant lui-même ? Le corps et l’esprit qui s’emmêlent pour tout dire, tout faire, rendre intelligible, mimer, ouvrir à un imaginaire encore plus grand… Et dans les coulisses, le labeur, l’opiniâtreté. Savez-vous qu’il interroge sa répétitrice à peine une fois par soirée ? Celle-là-même lui répondant vertement comme on replace un enfant… Un spectateur me fait savoir que s’en devient même un jeu ! Pour finir ? Notre plaisir est immense de cette salle comble qui l’applaudit longuement. Alors il sourit, s’évente de ses mains pour ramener plus près de lui les applaudissements ; Il fait même signe de se piquer au creux du bras de notre enthousiasme à saluer l’homme et ses performances. L’enfant terrible du Théâtre du Soleil, s’étant fait un nom et une carrière après Ariane Mnouchkine rayonne de son propre feu depuis bien longtemps déjà ce qui fait d’Avignon un rendez-vous incontournable pour lui comme pour nous.
Les infos pratiques
Les lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet, interprétées et mises en scène par Philippe Caubère. Théâtre de la Condition des soies. Salle Molière. 19h15. Durée 1h35. Jusqu’au 25 juillet. Un spectacle donné en deux parties pour deux soirées donnant à voir, lors des jours pairs 6, 8, 10, 13, 15, 17, 20, 22, 24 juillet : Installation, La diligence de Beaucaire, Le secret de Maître Cornille, La chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La légende de l’homme à la cervelle d’or, Le curé de Cucugnan, Le poète Mistral. Et les jours impairs : 7, 9, 11, 14, 16, 18, 21, 23, 25 juillet. Relâches les 12 et 19 juillet. La mule du Pape, Les deux auberges, Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes. A partir de 8 ans. 22€. 13, rue de la Croix à Avignon. 04 90 22 48 43. Réservation ici.
(Vidéo) Figaro-ci, Beaumarchais-là
Jauges, créneaux limités, compensations financières… Avignon festival et compagnies (AFC) dévoile les dispositifs envisagés pour le festival off, prévu du 7 au 31 juillet 2021. Entre directives étatiques nébuleuses et nécessité de rassurer, l’association tente un numéro d’équilibriste.
Un protocole sanitaire inédit est en cours de réflexion avec le ministère de la Culture et la préfecture de Vaucluse. Des engagements « fermes et définitifs » : voilà ce que l’association qui gère le off a obtenu de la part du ministère. En raison de l’épidémie, le festival se réinvente et son organisation est entièrement revisitée, au grand dam de certains.
Environ 1 000 spectacles
A moins de quelques jours du bouclage du catalogue, les informations à notre disposition font état d’au moins 108 lieux qui accueilleront près d’un millier de spectacles et 586 compagnies se sont déjà inscrites. En comparaison, en 2019, pas moins de 1 600 spectacles s’étaient déroulés à Avignon, dans 139 lieux. Les négociations sont en cours avec le ministère et la préfecture de Vaucluse mais le Off est en mesure de détailler une partie de son protocole sanitaire.
45 minutes de battement
Nouveauté de cette édition 2021 : la fin annoncée des spectacles à la chaîne. En accord avec le ministère de la Culture et la Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur (Direction régionale des affaires culturelles), des battements de 45 minutes devront être respectés entre chaque représentation. Objectif ? Aérer les lieux et éviter aux compagnies de se croiser entre deux représentations. Les jauges des salles seront limitées à 60-70% avec un espace entre chaque groupe de spectateurs. Concernant la modalité pratique, mais non moins épineuse, du ‘pass sanitaire’, les théâtres ne devront pas l’exiger à l’entrée. En effet, à l’exception de la Cour d’honneur, aucun lieu ne peut accueillir plus de 1 000 personnes.
Des mesures « qui vont nécessairement impacter les lieux et les compagnies », explique Sébastien Benedetto, directeur du théâtre des Carmes, élu président d’Avignon, festival et compagnies. Pour compenser la baisse du nombre de représentations, le ministère de la Culture envisage un dispositif d’« accompagnement au déficit » au profit des théâtres. Les compagnies, elles, devraient pouvoir bénéficier d’une « aide sur l’emploi », transitant par l’augmentation du Fonds national pour l’emploi pérenne dans le spectacle (Fonpeps). Seul bémol, les conditions d’accès et les modalités d’application restent pour l’heure inconnues.
Et le spectateur ?
Les festivaliers pourront se faire tester gratuitement et des médiateurs Covid arpenteront la ville pour informer le public. Chaque théâtre pourrait aussi disposer de référents Covid, formés par l’Assurance maladie. Question pratique et déplacements : certains points restent en suspens. Quelles vont être les conditions de circulation dans l’intramuros, comment éviter les files d’attente interminables, des sens de circulation verront-ils le jour ? Des réunions sont prévues dans les jours à venir afin d’éclaircir les zones d’ombre.
Deux affiches, deux ambiances artistiques, deux univers… A gauche, affiche du Festival In. A droite, affiche du Festival off.
(Vidéo) Figaro-ci, Beaumarchais-là
Le festival ‘Printemps Anglophone !’, fenêtre ouverte sur la culture anglophone, se tiendra en Avignon du 8 avril au 30 mai 2021. Après deux annulations consécutives en raison du contexte sanitaire, le festival entend bien faire renaître la culture, au sortir d’un hiver quelque peu morose.
Pour cette neuvième édition, les acteurs ont concocté un programme regroupant des trésors de la littérature irlandaise, britannique et américaine. Expositions, films, musique, pièces de théâtre, événements jeune public, discussions, le festival s’annonce protéiforme. Crée en 2013 sous l’impulsion du théâtre Au Chapeau Rouge et d’Avignon Université, ‘Printemps Anglophone’ affiche une volonté de célébrer la culture anglophone dans toute sa diversité. Avec des évènements en français et anglais, pour enfants et adultes, l’événement est accessible au plus grand nombre. Outre la volonté de créer une ouverture vers le monde, le festival entend dynamiser la ville d’Avignon, impliquer les divers publics (scolaire, universitaire et large public) et présenter un éventail d’activités culturelles et ludiques.
« L’hiver cultuel s’est fait long, et nous avons besoin de ce printemps. Cela dit, nous sommes aussi réalistes et conscientes qu’une partie de la programmation de ce festival risque d’être compromise. Nous avons voulu néanmoins démontrer notre volonté de partager la culture anglophone, dans toute sa variété, pendant les deux mois à venir. Cela n’a pas été difficile de mobiliser les participants cette année, tous avaient une grande soif de pouvoir à nouveau partager leur passion pour la culture et le monde anglophone », explique Helen Landau, directrice du théâtre au Chapeau Rouge.
En attendant d’accéder à la programmation complète, ci-après un résumé des principales manifestations.
Exposition de livres précieux à ‘Camili Books and Tea’. Sur toute la durée du festival. Entrée libre.
‘Humanités numériques dans et sur les Amériques’, du 21 au 23 avril 9h-18h. Séminaires et doctoriales en ligne organisés par Avignon Université en partenariat avec l’Institut des Amériques.
‘A Book I Like’ : cinq rencontres et discussions en français autour de la littérature anglophone, au sein de cinq librairies partenaires.
‘English Book Club’ sur ‘God help the Child’ de Toni Morrison, le mardi 11 mai à 14h. Conversations informelles en anglais. Entrée libre. L’évènement aura lieu en ligne, inscriptions : cyrielle.garson@univ-avignon.fr.
Concerts en anglais : ‘Around the Blues’, samedi15 mai à 20h30 et dimanche 16 mai à 17h ; ’Autour du théâtre musical’, vendredi 21 et samedi 22 mai à 20h30, au théâtre de la porte St Michel. Réservations : 09 80 43 01 79.
Théâtre en anglais : ‘Tales without Morals’. Samedi 22 mai à 19h30 et dimanche 23 mai à 16h au théâtre l’Archipel. Tarif et réservations : 04 90 84 04 03.
Débat autour du Fringe : jeudi 27 mai à 14h. En ligne. Réservations 09 80 43 01 79.
Lecture en résonance : ‘Les Hauts de Hurlevent’ en anglais et en français par des étudiantes du conservatoire du Grand Avignon, samedi 29 mai à 10h au Rocher des Doms.
Projection de films : ‘Le retour de Mary Poppins’, samedi 29 mai à 11h. ‘Scènes en solitude’, le même jour à 17h : sélection de court-métrages crées par les artistes du ‘Questors Theatre’ de Londres au Théâtre du Rempart. Réservations auprès du théâtre Au Chapeau Rouge : 04 90 84 04 03.
Ateliers : ‘Write like the ones you adore’, le samedi 17 avril à 14h30 et le vendredi 7 mai à 17h au Camili Books & tea. Réservations : 04 90 27 38 50.
Ateliers d’improvisation en anglais, les samedis 1, 8 et 15 mai de 14h à 17h au théâtre l’Archipel. Réservations : 04 90 84 04 03.
Atelier d’écriture le vendredi 21 mai à 14h (le lieu de l’atelier sera annoncé prochainement)..
Cette édition est soutenue par la ville d’Avignon ainsi que par plusieurs structures d’Avignon Université : l’ICTT (Identité Culturelle, Textes et Théâtralité), l’UFR-ALL (Arts, Lettres, Langues), le FSDIE (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) et l’association Curtain Call.
(Vidéo) Figaro-ci, Beaumarchais-là
Le projet ? Réunir 100 lecteurs n’ayant pas nécessairement l’habitude de lire des pièces de théâtre, pour choisir le texte qui sera produit lors du Festival des Nuits de l’Enclave en juillet 2022, par une troupe de comédiens amateurs, encadrée par une artiste professionnelle.
Le Comité des 100 Ces lecteurs, lectrices auront à choisir parmi trois textes qui leur seront proposés par le Comité de lecture du Centre Dramatique Des Villages puis ils se rencontreront à trois reprises : pour récupérer les textes à lire le mardi 13 juillet 2021 à 19h lors d’un temps dédié à l’occasion du Festival des Nuits de l’Enclave ; pour échanger sur leurs lectures à la mi-septembre 2021 en écoutant des extraits des textes lus par les artistes associés du Centre Dramatique ; pour choisir le texte lauréat à la mi-octobre 2021. Ils seront invités à une des représentations du texte lauréat lors du festival des Nuits de l’Enclave en juillet 2022.
Vous souhaitez participer à cette aventure ? Aucun critère, hormis le plaisir de la lecture et celui d’échanger et de partager ensemble ses retours. Pour plus d’informations, adressez un courriel au comité de lecture comitedelecture@cddv-vaucluse.comPour vous inscrire, il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous et de remplir le formulaire d’inscription. Date limite d’inscription le 30 juin 2021. Inscription ici
Centre dramatique des Villages du haut Vaucluse. 43, cours Victor Hugo à Valréas. 04 90 28 12 51
Michèle Périn
(Vidéo) Figaro-ci, Beaumarchais-là
Dans le cadre de la 75e édition du Festival d’Avignon la rencontre mensuelle en visio-conférence accueillera Nathalie Béasse à la FabricA.
La nouvelle création de Nathalie Beasse, ‘Ceux-qui-vont-contre-le-vent’ commence par une accalmie. La sensation d’un profond soulagement après l’épreuve, la perception d’un calme après la tempête. Peut-être avons-nous parcouru un long chemin avant de nous assembler à table pour lire des lettres… Dans cette création, Nathalie Béasse cherche à dire le manque, l’absence, et d’autres choses entre les mots : ‘Nous allons transformer l’empêchement en un jeu d’enfant…’Visio
conférence mode d’emploi La rencontre sera animée par le journaliste Michel Flandrin. En direct de la FabricA, elle pourra être suivie sur festival-avignon.com et sur facebook.com/festival.avignon. Vous pourrez poser vos questions sur la page de l’événement ou en direct de la rencontre en commentaires de la vidéo. Mardi 16 février 2021 à 19h.
Michèle Périn
(Vidéo) Figaro-ci, Beaumarchais-là
Les collégiens et lycéens de Valréas participant au prix Godot des nuits de l’Enclave 2021 ont voté à une large majorité pour l’auteure Aurianne Abecassis pour son texte ‘Taïga’. Ils l’accueilleront jeudi 25 et vendredi 26 mars à la salle du Vignarès à Valréas ainsi qu’au Centre dramatique des villages pour la remise de son prix lundi 22 mars à la Criée, au théâtre national de Marseille. Une dédicace spéciale et une rencontre avec l’auteure se dérouleront lors des 3 journées de restitutions.
Le prix Godot des nuits de l’Enclave Le prix Godot sensibilise les élèves de l’académie d’Aix-Marseille à l’écriture théâtrale contemporaine en initiant leur participation à un prix littéraire composé de textes en instance de publication. Près de 14 établissements et 18 classes ont participé à cette 9e édition.
Incarnation du texte À cette occasion, l’auteure découvrira les restitutions scéniques de son texte travaillé par les élèves et préalablement dirigés par des comédiens professionnels et professeurs au sein de leurs établissements.
L’auteure Aurianne Abécassis est auteure pour le théâtre, la marionnette et la radio. Après un Master d’Etudes théâtrales à Paris III, elle est formée en jeu au conservatoire de Bobigny, puis accompagnée dans son écriture à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre.
Le prix Godot Le Prix Godot est organisé avec la Délégation Académique à l’Education Artistique et à l’Action Culturelle de l’Académie Aix-Marseille et avec le Théâtre National de la Criée à Marseille. Les Éditions partenaires sont : Théâtrales, Lansmann, Actes Sud, Espaces 34, Solitaires intempestifs. Le texte ‘Taïga’ d’Aurianne Abécassis est édité aux Editions Lansmann.