12 juillet 2025 |

Ecrit par le 12 juillet 2025

(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

‘Being Prey’ (être une proie), un spectacle basé sur l’œuvre de Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne.

Val Plumwood (1939 – 29 février 2008) est une philosophe, enseignante et militante écoféministe  australienne qui aplaidé contre la séparation des humains du reste de la nature. La pensée de cette philosophe  est une contribution majeure à la philosophie comme à l’écologie. Son œuvre explore la notion de communauté écologique dont l’espèce humaine fait partie et appelle à considérer tous les êtres vivants sur un pied d’égalité.

La prise de conscience de Val Plumwood

Alors qu’elle est attaquée en 1985 par un crocodile marin dans le parc National de Kakadu, Val Plumwood, philosophe éco-féministe environnementaliste australienne, prend violemment conscience que son corps appartient à la chaine alimentaire ; l’ordre établi entre humain et nature s’effondre pour elle en une fraction de seconde.

Un texte philosophique d’une force inouïe

‘Being Prey’ rend compte de cette fulgurance physique et philosophique vécue dans sa chair. Saisis par ce texte d’une force inouïe, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier partagent au plateau avec la comédienne Mar Sodupe et la philosophe Jeanne Burgart Goutal cette philosophie de l’action réunissant corps et pensée.

Les Rendez-vous avec Plumwood !

Les Rendez-vous avec Plumwood ! se présentent comme une série de petites formes performatives, des moments artistiques intimistes, dédiées à l’œuvre de Val Plumwood. Chaque rendez-vous est conçu comme une étape de la création de Being Prey. Tous deux s’inscrivent dans un projet global sur la pensée du vivant.

Texte : Val Plumwood
Mise en scène : Mario Fanfani et Emmanuel Vigier
Avec Mar Sodupe, Jeanne Burgart Goutal, Mario Fanfani et Emmanuel Vigier

Vendredi 25 avril. 20h. 5 à 22€. A partir de 12 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

Iléa, une tragédie en 1 acte, 13 scènes et 1 épilogue écrite par Stéphane Roux.

Iléa est une tragédie transhistorique. On y trouve tous les ingrédients du drame : luttes de territoires, luttes de pouvoir, mensonge, manipulations, chantage, trahisons, meurtres…L’histoire est sublime, l’écriture, la mise en scène et le jeu des comédiens ne le sont pas moins. Les mots et les situations sorties de l’imagination de Stéphane Roux fonctionnent comme un vortex émotionnel ou le spectateur est pris dans une spirale vertigineuse qui gagne insidieusement en intensité. 

Un acteur, une actrice pour cinq personnages

Manuelle Molinas et Stéphane Roux sont l’incarnation de leurs personnages multiples. Cinq personnages différenciés par un magnifique travail sur le corps et la voix. Cinq personnages avec lesquels on tremble, on vibre et on palpite, suspendu aux cadences du langage et au déroulement inexorable et imprévisible de la dramaturgie. Peut-être y verra-t-on un autre message subliminal « Iléa » et si l’amour était plus fort que la mort ? 

Samedi 19 avril. 19h30. 11 à 18€. 

À la découverte de la culture algérienne

L’association Le Pont Des Deux Rives organise une rencontre entre deux artistes algériennes et nous invite à découvrir par le jeu du croisement la richesse de la “Culture Rive Sud Méditerranée”.

Avec : Mamia CHERIF (chanteuse) & Aïcha BOUABACI (écrivaine, poétesse)

Dimanche 20 avril. De 14h à 17h. Pour réserver : 06 11 28 25 42 / theatredesvents@gmail.com
Pour acheter vos places en ligne et en savoir plus : https://theatredesvents.fr/produit/rencontre-algerienne-20-avril-de-14h-a-17h/


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

Comment s’aimer quand le monde est ordonné par une logique de la séparation ? 

Bérénice et Titus s’aiment passionnément et se promettent le mariage. Mais… Titus hérite de l’Empire de Rome et se voit tout à coup prisonnier d’une loi qui interdit son union avec une reine étrangère… Bérénice plaide alors pour une réforme de cette loi, qui par ailleurs implique une logique impérialiste au profit de Rome dans toute une partie du monde. Titus, encouragé par Paulin, son bras droit conservateur, renonce à son amour pour préserver la grandeur de l’empire, même si ce choix ne le laisse pas en paix. Antiochus, fidèle ami du couple bientôt déchiré, rappelle son amour à Bérénice, malgré le pacte d’amitié qu’ils avaient scellé ensemble. Un triangle amoureux se forme où chacun sera écrasé, non seulement par le poids de ses propres sentiments mais aussi par les enjeux politiques qui conditionnent leurs destins. 

Cette tragédie traitée par l’absurde frise parfois la comédie burlesque, et le texte de Racine côtoie la langue d’aujourd’hui

La metteuse en scène de la Compagnie Un Temps, Anne -Gaëlle Jourdain vient du théâtre burlesque. Elle a choisi de revisiter le texte de Racine en le recontextualisant afin qu’il fasse écho à notre actualité : la volonté de toute puissance des Etats, le rapport à l’étranger, à l’altérité. Anne-Gaëlle Jourdain , également comédienne dans le rôle de Bérénice  nous propose le texte de Racine en alexandrins mais également des saynètes écrites en langue contemporaine.

Mardi 15 avril. 16h et 20h. Tarif unique. 12€. Buvette et petite resto bio et locale sur place. Le Phare à Lucioles/le Milieu. 1 place des martyrs d’Izon. Sault. 04 90 70 61 09 / contact@pharealucioles.org 


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

Un grand classique pour tous

Marius, c’est la vie : des pères qui tiennent leur bar d’une main de fer, des mères qui élèvent seules leurs filles, des fils qui rêvent d’ailleurs, des filles qui rêvent d’amour, et des veufs qui rêvent d’avenir… Ce spectacle fait revivre cette fresque aux accents marseillais, en proposant à ses comédiens et aux spectateurs une modernité de ton et un va-et-vient de sentiments cher à Pagnol : du rire à l’émotion.

Dimanche 13 avril. 16h. 17 à 30€. Espace Culturel et Festif de l’Étoile. 10 avenue Léo Lagrange. Châteaurenard.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

« Aujourd’hui Maman est morte », dit Meursault, première phrase célèbre du roman de Camus. Aujourd’hui Meursault revit par la pugnacité d’une étudiante, Marie, et la magie du théâtre. 

Pour sa première mise en scène, Jean-Baptiste Barbuscia a adapté le roman L’Étranger à travers le regard de Marie Cardona, seul  personnage féminin – très peu présent — du roman, compagne de Meursault, le narrateur. Sur le plateau, un professeur attend ses étudiants. Marie est la seule étudiante présente…

Susciter le débat

On comprend que Jean-Baptiste Barbuscia  a eu envie en adaptant librement le roman de Camus, L’Étranger, ce monument de la littérature, d’extirper toutes les émotions souvent contradictoires qu’il a eu en lisant et relisant ce livre pendant plusieurs années et donc à des âges différents. En choisissant une confrontation moderne entre une étudiante pétulante et un professeur visiblement passionné mais peu passionnant, il parvient à nous faire cheminer dans les méandres des thèmes chers à Camus : liberté, révolte, justice et absurdité.  

Mis en jeu et pris au jeu

Pour cela il fallait trouver..un comédien assez solide pour interpréter tous les protagonistes de l histoire. Fabrice Lebert se glisse sans effort dans les différents personnages masculins du roman et joue à merveille le professeur qui se prend au jeu bien malgré lui avec cette étudiante qui lui offre une seconde vie et — mais nous ne le dévoilerons pas — la possibilité de devenir ce qu’il a toujours voulu être. Marion Bajot, qui incarne Marie, est une actrice  à la fois sensible et énergique pour mener cette enquête littéraire, pour faire adopter un autre point de vue, bousculer un prof de français passionné mais peu passionnant, s’imposer avec finesse dans toutes les pistes possibles d’explication d’un acte absurde.

Une mise en scène alerte

La mise en scène alerte permet de casser un huis clos qui aurait pu être plus sentencieux ou oppressant : il n’en est rien car la confrontation des deux personnages se déplace vers une quête où les hypothèses fusent de concert, déclenchant la mise en mouvement et en voix.  Lumière, ostinato en sourdine, lampe, chaises, affiches posent les repères et les époques. Les connaisseurs se délecteront avec bonheur des mots de Camus, les novices apprécieront les incises modernes de Marie l’étudiante ne laissant aucun doute sur la période du récit.

En sortant du spectacle ‘L’Étrangère’

Vous aurez au choix : l’envie de lire ou de relire L’Étranger de Camus, de retrouver au fond de votre mémoire le nom d’un professeur ou de toute rencontre qui a contribué à  ce que vous êtes aujourd’hui. Vous pourrez vous être installés dans la belle salle du Théâtre du Balcon avec des certitudes et sortir plein de doutes sur la notion de justice ou de vérité ?Sur la possibilité d’aimer et peut-être de défendre un meurtrier ? Mais vous aurez aussi envie d’échanger avec votre voisin de spectacle pour vous demander si vous avez lu le même livre ou vu le même spectacle. 

Une étrangère familière

Une étrangère finalement qui nous est familière par les doutes qu’elle se permet d’exprimer, la passion qui l’anime et qui devient ainsi un beau portrait de femme moderne même si ce n’est pas le propos initial du spectacle.

Les séances à venir

Mercredi 2 avril à 20h. Jeudi 3 avril à 20h. Vendredi 4 avril à 20h. Samedi 5 avril à 20h. Dimanche 6 avril à 16h.
Au Festival d’Avignon OFF du 5 au 26 juillet 2025 à 13h30 (sauf les jeudis)

Théâtre du Balcon. Cie Serge Barbuscia. Scène d’Avignon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80 / contact@theatredubalcon.org 


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

‘L’Etrangère’, la dernière création du Balcon librement adaptée de L’Étranger de Camus, est signée Jean-Baptiste Barbuscia.

Comment fait-on quand on est fils de…, plutôt scientifique bien que  baignant dans le milieu culturel théâtral avignonnais, plutôt musicien, moins attiré par la littérature ? Quand la passion du Verbe vous rattrape sous les traits d’une professeure de français en Première qui vous fait découvrir L’Étranger de Camus? La claque dirait-on, la révélation, et surtout l’obsession pour ce roman qui n’en finit pas de poser des questions sans y répondre forcément. 

JB revient vers le berceau théâtral qu’il n’a finalement peu quitté : ‘L’Étrangère’ est son quatrième projet théâtral, après ‘Où allons-nous Monsieur Einstein’ qui mélangeait science et philosophie, ‘Le Fossé’, fable contemporaine sur notre société malade et ‘Point de rupture’, pièce musicale qui retrace le voyage métaphorique d’un groupe de rock en pleine séparation. Il écrit beaucoup car les scientifiques aiment – et doivent –  écrire et publier. Après l’écriture du Fossé mis en scène par son père Serge Barbuscia, il s’attelle à une première expérience de mise en scène avec ‘L’Etrangère’. 

L’Étrangère’ : une ode à la découverte, à la transmission et à la quête de vérité

Marie est la seule étudiante présente au cours d’un professeur passionné mais peu passionnant, voire conventionnel. Elle confronte son regard de jeune femme contemporaine au chef d’œuvre de Camus. Ils partent alors ensemble dans une véritable enquête littéraire, un voyage entre fiction et réalité, ouvrant ainsi des visions inexplorées d’un roman qui ne cesse de nous questionner…

Mais il ne suffit pas de savoir dire ,  faut-il  encore avoir quelque chose à dire. Alors pourquoi (re) interroger une fois de plus le roman le plus marquant de la littérature contemporaine ? Rencontre avec le metteur en scène Jean-Baptiste Barbuscia

L’écrivain Kamel Daoud avait déjà  osé avec sonMeursault, contre-enquête  raconter du point de vue de l’Autre de L’Etranger, l’Arabe sans nom. Par la voix de son frère il avait tenté de  lui rendre son identité. Jean-Baptiste Barbuscia adapte librement ce chef d’oeuvre à travers le regard du personnage de Marie Cardona, petite amie du narrateur dans le roman de Camus. 

Pourquoi ‘L’Etrangère’ ?

« Depuis ma rencontre évoquée avec L’Étranger de Camus et par là même ma professeur de français, j’ai du relire 5 à 10 fois ce roman que je découvrais toujours sous un autre angle selon mon âge. L’envie était déjà présente de l’adapter mais qu’est ce que je pouvais faire de plus que toutes les adaptations déjà réalisées dont celle de Kamel Daoud ? J’ai eu envie  de faire parler et vivre le protagoniste féminin Marie Cardona, amie du narrateur  peu présente dans le livre. Marie qui sous les traits d’une lycéenne va convaincre son professeur de français, passionné mais guère passionnant, de rechercher tous les protagonistes de Meursault et de mener l’enquête. »

La lycéenne c’est vous ?

« Oui c’est bien d’une mise en abyme dont il s’agit. Cette adaptation est un hommage à Camus mais aussi à toutes les rencontres importantes que l’on peut faire dans une vie , notamment un professeur qui vous fait découvrir de grandes œuvres et aimer la littérature. De la même manière que l’instituteur Louis Germain, a façonné le jeune Albert Camus, ‘L’Étrangère’ est un hommage à l’un des romans les plus marquants de l’histoire, mais également au professeur dont les cours m’ont passionné. C’est une manière aussi de réenchanter le « scolaire. » 

L’absurde c’est ce qui me parle le plus

« J’aime les auteurs tels Ionesco, Becket. Ma pièce Le Fossé en est aussi un exemple. L’absurde, c’est ce qui me parle le plus . Il me semble qu’on a toujours plus de force à parler de quelque chose en se décalant.  Le recul permet d’aborder plus frontalement, plus paradoxalement les sujets. J’aime chez Camus cet éloge de la nuance – qu’on lui a assez reproché –  jamais manichéen. Notre monde a tendance à manquer de nuance, devient très vite extrémiste avec des positions radicales qui tuent le dialogue. »

Un long compagnonnage

Facilité par l’esprit de troupe qui règne depuis plus de 40ans au Théâtre du Balcon, le projet est porté par des comédiens de proximité, rompus au compagnonnage avec Le Balcon tel le comédien Fabrice Lebert. (La Disgrâce de Jean-Sébastien Bach, Marche, J’entrerai dans ton silence, Le Fossé…).ou la comédienne Marion Bajot (The Great Disaster en 2017,  Soie en 2019, Lune Jaune ou la ballade de Leila et Lee créé en 2023, festival 2024 à la Manufacture) très présente sur les scènes avignonnaise… sans oublier le complice de toujours Sébastien Lebert à la régie lumière et vidéo. 

Une redécouverte collective

« Nous avons travaillé 5 jours à la table avec l’équipe : on a gardé,  modifié mon texte qui reprend aussi celui de Camus.  Je leur avais demandé évidemment de lire L’Étranger et aussi Meursault contre-enquête. L’idée de faire jouer à Fabrice Lebert tous les protagonistes (le voisin, le juge, le responsable de l’asile…) était là dès le départ. Je voulais créer une rencontre avec seulement deux personnages, une proximité qui permet de reconnecter un élève et un professeur que tout oppose. Ils vont en quelque sorte jouer à s’apprivoiser. La lumière créé les espaces et suggère  les flash back (salle de classe , tribunal ….) Les spectateurs deviennent jurés… »

Verdict ou pas ?

Samedi 29 mars à 20h. Dimanche 30 mars à 16h. Mercredi 2 avril à 20h. Jeudi 3 avril à 20h. Vendredi 4 avril à 20h. Samedi 5 avril à 20h. Dimanche 6 avril à 16h.
Théâtre du Balcon. Cie Serge Barbuscia. Scène d’Avignon. 38 rue Guillaume Puy. Avignon.  04 90 85 00 80 — contact@theatredubalcon.org 

Puis au Festival d’Avignon OFF du 5 au 26 juillet à 13h30 (sauf les jeudis).


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

La Réunification des deux Corée, un titre déroutant pour parler d’amour et de rupture

Le titre est un peu déroutant, certes. Inutile de s’y connaître en géopolitique : il suffit de penser aux tensions permanentes de ce pays divisé en 1950 en Corée du Sud et Corée du Nord et d’imaginer leurs retrouvailles possibles ou impossibles. La métaphore de la difficulté de vivre ensemble, d’aimer et de se supporter se décline ensuite sur le plateau en situations de la vie quotidienne.

Une pièce composée de 20 fragments sur le mythe de l’amour

Créée en 2013, cette pièce est devenue mythique tant elle nous bouleverse par sa véracité et sa simplicité. Comme un puzzle, les situations s’enchaînent, et nous conduisent sur les chemins multiples de l’amour qui s’expose, qui se cache, qui se tait, qui se meurt, qui ne sait. Une série de situations pour dire la richesse et le foisonnement de nos vies : une épouse qui demande le divorce après 20 ans de mariage sans nuage, un homme qui se retrouve avec les cinq sœurs qu’il a successivement aimées… ! Du rire aux larmes, entre tendresse et tragique, les 9 comédiens sur scène incarnent les récits, se déchirent, s’aiment, se haïssent et nous bouleversent.

Joël Pommerat, un fidèle de la Garance et du Festival d’Avignon

C’est un metteur en scène qui a la particularité de ne mettre en scène que ses propres textes. La Garance a accueilli les spectacles Pinocchio en 2009, Ma Chambre froide en 2011, Cendrillon en 2013, La grande et fabuleuse histoire du commerce en 2014 et Ça ira (1) Fin de Louis en 2017. En 2006, Au monde, Les Marchands et Le Petit Chaperon rouge sont repris au Festival d’Avignon, où Joël Pommerat crée également Je tremble (1 et 2) en 2008.

Mis à l’honneur à la Maison Jean Vilar

Côtoyant la compagnie Louis Brouillard, fondée en 1990 par Joël Pommerat, la cinéaste Blandine Armand a présenté début mars un film documentaire Joël Pommerat, le théâtre comme absolu à la Maison Jean Vilar d’Avignon. Ce film permet d’éclairer l’oeuvre imortante de ce metteur en scène qui se définit comme un « écrivain de spectacles » dans la mesure où la mise en scène et le texte s’élaborent en même temps pendant les répétitions. Il ancre ses pièces dans la réalité contemporaine et l’interrogation de nos représentations. Il aborde le réel dans ses multiples aspects, matériels, concrets et imaginaires.

Mercredi 26 mars à 20h. Jeudi 27 mars à 19h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

Octave aime Hyacinte tandis que Léandre aime Zerbinette, mais les deux pères des amoureux ne l’entendent pas de cette oreille ! 

Octave demande donc à Scapin de l’aider à fléchir son père et à trouver un peu d’argent ; de son côté Léandre demande aussi de l’aide pour trouver de quoi payer une rançon afin de garder Zerbinette. Scapin leur porte secours, s’amuse, se venge de l’avarice des vieux, jusqu’à ce que sa fourberie soit découverte ! In extremis, on apprend que Hyacinte est la fille de Géronte et Zerbinette la fille enlevée du vieil Argante. Scapin feint d’être à l’agonie par la suite d’un accident et obtient le pardon des pères.

Le Théâtre National de Nice nous propose cette farce intemporelle dans une joyeuse mise en scène de Muriel Mayette-Holtz

Muriel Mayette- Holtz nous projette au XXe siècle, avec 2CV, pompe à essence, et comédiens déjantés. On rit, on jubile, on en redemande !

Mardi 25 mars. 19h30. 15 à 38€. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


(Vidéo) ‘Being Prey’, du théâtre éco-féministe au Théâtre des Halles

La 70e saison des Amis du Théâtre Populaire (ATP) se poursuit avec ‘Maupassant, Octave et moi’, un spectacle dans lequel sont insérées quatre nouvelles caustiques de l’écrivain.

Un an après la mort de Guy de Maupassant, la Société des Gens de Lettres organise une soirée pour recueillir des fonds auprès du Tout-Paris artistique dans le but d’élever au Parc Monceau une statue en l’honneur de l’écrivain. Lors de cette soirée, Madame Pasca, une de ses grandes amies et comédienne célèbre de cette fin du XIXe siècle, interprétera quatre nouvelles de l’auteur. Mais son partenaire, le grand acteur Paul Porel, étant souffrant, elle doit lui trouver un remplaçant. Octave Lacombe, comédien obscur recommandé par Émile Zola, se présente à l’audition… 

Ecrit, adapté et  mis en scène par Sylvie Blotnikas

Avec ses discours directs ou indirects et ses descriptions au scalpel, le style de Maupassant se prête fort bien à l’adaptation théâtrale d’un monde de petits notables médiocres, mus par la bêtise, l’égoïsme, la cruauté et l’avidité. Son regard pessimiste se teinte souvent d’une ironie désabusée dans les dialogues, et d’un humour caustique savoureux. 

Réservations et informations : 04 86 81 61 97 — atp.avignon@gmail.com
Mardi 25 mars. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoit XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon.

https://www.echodumardi.com/tag/theatre/page/3/   1/1