12 juillet 2025 |

Ecrit par le 12 juillet 2025

‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Prenant appui sur l’œuvre de Carlo Gozzi, Agnès Régolo et Catherine Monin présentent L’Oiseau Vert, une fable burlesque hors des temps

L’Oiseau Vert met en scène deux jeunes gens abandonnés à la recherche de leur identité et de leur humanité, un chef de guerre neurasthénique, une reine séquestrée par sa belle-mère sous un évier et une grand-mère omnipotente qui veut faire disparaître sa descendance.

Une adaptation de l’œuvre de Carlo Gozzi

Soif de puissance, avidité, cupidité, pulsions meurtrières, chaque jour nous le rappelle : l’être humain est capable du pire. En 1765, le vénitien Carlo Gozzi tire de cet irréfutable constat une fable féerique, drôle et brutale. Sans illusion sur la nature humaine, il cible notre infinie capacité à nuire mais ne renonce pas pour autant à un possible enchantement. De cette adaptation, menée avec l’autrice Catherine Monin, découle des préoccupations inévitablement contemporaines.

Promesse d’un spectacle heureux

L’Oiseau Vert est la promesse d’un spectacle heureux : il a le charme d’un conte de fées, l’alacrité d’une comédie et la profondeur d’un récit initiatique. L’homme est tout à la foi spirituel et extravagant, lyrique et prosaïque, mordant !

La compagnie Du jour au lendemain

L’Oiseau Vert est le dixième spectacle de la compagnie Du jour au lendemain. Elle s’intéresse aussi bien à des auteurs classiques que contemporains. Sa vocation, publics et artistes confondus, est de s’offrir à penser, à douter, à éprouver le présent. Quelle que soit la noirceur du propos, il s’agit sans cesse de travailler à un acte de gaieté.

Texte : Carlo Gozzi / Adaptation : Catherine Monin et Agnès Régolo
Mise en scène ; Agnès Régolo
Avec Salim-Eric Abdeljalil, Raphaël Bocobza, Johanna Bonnet, Pascal Henry, Antoine Laudet, Tamara Lipszyc, Kristof Lorion, Catherine Monin

Mardi 18 mars. 20h. 5 à 22€. À partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Placer une conférence de presse un lundi après-midi, exceptionnellement printanier, pour annoncer la création d’une nouvelle école des Arts du Spectacle était une gageure. La salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne Noir cependant était pleine autour de son directeur Julien Gelas : journalistes, artistes, partenaires et spectateurs fidèles.

Bien sûr le parrainage et la présence de – l’Avignonnais — Daniel Auteuil ont certainement attisé la curiosité.On pouvait légitimement se poser la question du pourquoi d’une nouvelle école des Arts du spectacle à Avignon après l’implantation récente de celles de Jacques Lecoq et l’ESAR (Art du Rire) de la Scala Provence. Julien Gelas, entouré du futur parrain Daniel Auteuil et de ses deux co-fondateurs Bastien Ossart et Iana-Serena de Freitas, ont levé le voile à défaut du rideau sur leurs motivations.

L’Institut International des Arts du Spectacle d’Avignon (IIASA), genèse d’une rencontre artistique

Julien Gelas aime à rappeler qu’au-delà de ses projets en tant qu’auteur, metteur en scène, compositeur,pianiste et même traducteur, il a toujours souhaité transmettre l’Art vivant et tout particulièrement depuis qu’il a pris la succession de Gérard Gelas à la direction du Théâtre du Chêne Noir. « J’avais envie de pouvoir donner une dimension plus riche et dense à la transmission, envie de créer une école qui permette aux étudiants de faire un apprentissage différent. Je ne pouvais pas le faire seul. Ma rencontre artistique avec  Bastien Ossart – metteur en scène, auteur, comédien , spécialiste baroque et Iana-Serena – comédienne, musiciennes, metteuse en scène – a été déterminante pour concrétiser à trois ce projet d’une école unique et différente, implantée au Chêne Noir qui donnera en 2 ans tous les outils pour se produire au cinéma, au théâtre ou dans l’univers numérique. » 

Comme un évidence : Daniel Auteuil, parrain de l’Institut International des Arts du Spectacle d’Avignon 

L’Avignonnais Daniel Auteuil ne pouvait pas oublier ce qu’il doit au Chêne noir et tout particulièrement à Gérard Gelas quand celui-ci l’a mis en scène dans La Paillasse aux seins nus en 1968, pièce mémorable car interdite à l’époque par le préfet du Gard. 57 ans après, il accepte d’emblée d’être le parrain de la première promotion de l’IIASA car « c’est une excellente idée, ça a manqué à ma génération, qui était obligée de ‘monter’ à Paris. J’ai eu la chance dans ce désert culturel en hiver à Avignon de rencontrer Gérard Gelas. On a appris ensemble. »

Ne pas confondre le métier de vedette et celui d’acteur

« Or c’est un vrai métier, avec de vraies règles et pour l’affronter il faut avoir les armes, et pas  seulement les armes techniques mais aussi être accompagné. C’est un métier physique, sensuel, cérébral.Dans ce lieu à la fois familial et international , la continuité de la transmission sera assurée. »

Pourquoi je fais ce métier ?

Pour Bastien Ossart c’est assurément le postulat de départ, la question à se poser mais surtout il faut pouvoir y répondre. Il reprend en cela le propos de Daniel Auteuil sur  « le but n’est pas d’être vedette. »
« Pour nous la transmission est importante car former des comédiens ce n’est pas seulement leur donner des clés techniques, c’est aussi leur permettre de voir le monde, voire de le transformer,d’avoir des choses à en dire,  de donner des clefs pour savoir comment ils vont opérer dans ce métier là. C’est un métier passion mais ce n’est pas un métier juste divertissement. Cela demande un vrai engagement intérieur de la part des élèves et donc une vraie responsabilité de notre part. »

Qu’est ce qui nous a manqué, qu’est ce que nous aurions aimé avoir ?

C’est la deuxième question qui a pu se poser pour construire le programme de formation. « On a observé ce qui se faisait à l’étranger », explique Iana-Serena de Freitas. Le résultat ? Une école sur 2 ans, la plus complète possible, théorie, pratique, des masterclass d’exception avec des intervenants divers et prestigieux (Renucci, Berling, Alexis Michalik , Gérard Gelasetc..).Les comédiens pourront savoir jouer, danser, chanter, improviser, connaître l’histoire du théâtre. La dimension internationale est affirmée « être curieux de ce qui se passe dans le monde, ne pas être auto centré. » Elle est ainsi représentée par le choix du deuxième parrain Gao Xingjian, dramaturge et prix Nobel de littérature – traduit par le sinophile Julien Gelas – et le projet d’échanges avec des écoles internationales (Chine, Portugal, USA). À l’issue des 2 ans de formation, outre la concrétisation de leur projet comme créer une compagnie ou monter un spectacle, les étudiants se produiront sur la scène du Chêne Noir au Festival Off, participeront à un festival inter-écoles. « Notre école doit devenir une référence ! »

En pratique

Les inscriptions aux auditions de l’école de Théâtre du Chêne Noir, IIASA sont ouvertes ! Ces auditions se dérouleront du 30 mai 2025 au 2 juin 2025 au Théâtre du Chêne Noir. Si vous souhaitez y participer, vous avez jusqu’au 17 mai pour vous inscrire en ligne et procéder au paiement (62€). Après l’envoi du premier formulaire d’inscription , vous serez redirigé vers une page afin de finaliser votre demande et votre paiement. Une fois votre inscription validée, le jour et l’heure de votre passage vous seront communiqués entre le 19 et 23 mai 2025.
La première promotion de l’IIASA est ouverte aux 18-35 ans. Il y aura 20 heures de cours par semaine et le coût sera d’environ 7 000€ l’année. 

Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, Rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Proche du conte d’Hansel et Gretel, ce spectacle mêle le hip-hop, les mots et la vidéo.

Tout commence dans la forêt profonde. Elle c’est Fara, fillette aux jambes molles, interprétée brillamment par Sandra Geco, tout en caoutchouc. Lui, c’est Koto, jeune garçon qui ne peut pas parler, interprété par Giovanni Léocadie, breaker tout en fluidité.

Un spectacle qui fait grandir la tolérance et le regard sur l handicap

La danse hip-hop est au cœur de l’engagement de la chorégraphe Séverine Bidaud qui, dans ce conte, exprime le handicap comme un véritable langage du corps. Un conte inspirant et optimiste pour tous sur la différence et la relation à l’autre qui invite à rêver autant qu’à réfléchir.

Samedi 8 mars. 16h. 6 et 12€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr  


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Enquête ou quête ?

L’enquête que mène Œdipe pour trouver qui est l’auteur de meutre du roi Laïos le conduit à découvrir qu’il est lui-même le coupable recherché, qu’il est lui-même, parricide impuni et incestueux, la souillure dont Thèbes doit se débarrasser pour mettre un terme aux fléaux qui l’accablent. Un sentiment d’inquiétante étrangeté et d’urgence tragique mêlées, sentiment contemporain et très archaïque, nimbe cette enquête intime (Qui suis-je, l’interrogation qui hante Œdipe) et le collectif (la figure du bouc émissaire comme exutoire à la violence fondatrice de la société des hommes), enquête dont la résolution sous forme d’aveuglement nous renvoie à nos cécités actuelles.

Une pièce exigeante de Jean-François Matignon de la Compagnie Fraction

Archéologie des morts et des vivants, mêlant fragments de la tragédie Oedipe de Sénèque et extraits d’une adaptation noire et romanesque de l’Œdipe roi de Sophocle par Didier Lamaison, odipe / Enquête retrace le trajet vertigineux, entre souillure et sacré, d’un enfant devenu homme aux pieds enflés, Œdipe, fils de Jocaste et de Laïos.

Vendredi 7 mars. Samedi 8 mars. 20h. 16 à 23€. Théâtre Transversal. 10-12 Rue d’Amphoux. Avignon. 04 90 86 17 12.


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Le projet audacieux de la comédienne et metteuse en scène Juliette Navis

Juliette Navis a démarré une trilogie en 2019 qui interroge le rapport conquérant de l’homme à son habitat à travers les thématiques de l’argent avec « J. C. », autour d’une figure dérivée de Jean-Claude Van Damme dans le premier volet, de la mort ou plutôt de son refus avec « Céline » — autour de Céline Dion — avant de s’attaquer au sexe dans un troisième volet à venir.

Entre stand-up et théâtre, la metteuse en scène Juliette Navis questionne notre refus de la mort

Seule en scène, la comédienne Laure Mathis réussit à nous émouvoir non sans humour sur la vie effrénée de nos célébrités. Elle est un peu Céline Dion, sans la caricaturer malgré le look paillette et l’accent québecois. Elle ne chante pas, elle parle et nous livre son histoire intime qui nous fait voyager jusqu’au dénuement, antichambre de la vieillesse et de la mort. 

La tournée Nomade(s) de « Céline »

Mercredi 5 mars. 20h. 3 à 10€. Vélo Théâtre. Apt.
Jeudi 6 mars.20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. L’Isle-sur-la-Sorgue.
Vendredi 7 mars. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Maubec.
Samedi 8 mars. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Mérindol.
Dimanche 9 mars.19h. 3 à 10€. Salle des fêtes de l’Arbousière. Châteauneuf-de-Gadagne.

Du 5 au 9 mars. A partir de 12 ans. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 .


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Un destin bouleversé

K est un jeune homme ordinaire. Des parents chez qui il vit encore, une petite amie rencontrée à l’ombre d’une bibliothèque, un travail qu’il accomplit avec sérieux, des rêves parfois étranges, des peurs que nous avons tous. Un quotidien assez banal en somme, jusqu’au jour où un étrange infirmier lui annonce en pleine rue qu’il est malade. De quoi ? Il n’en saura rien. Mais sa vie bascule dans une spirale cauchemardesque, jusqu’à l’accident tragique…

Une mise en scène de Pierre de Brancion

La pièce est construite en partie sous forme de témoignages, avec une simplicité de moyens et d’effets. Elle met en lumière l’éveil de la violence et de la maladie chez un jeune garçon d’une vingtaine d’années. Telle une tragédie antique, la violence est hors scène et c’est la parole qui fait avancer l’intrigue. 

Des thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps

Maladie Blanche aborde le passage à l’âge adulte, la douleur à être au monde, la normalité, supposée ou réelle. Thématiques qui touchent beaucoup les jeunes de notre temps. Ces questionnements, cette incompréhension face à ce que nous percevons comme de la violence, de la folie, se trouvent chez chacun des personnages. Le spectacle ne prétend pas dégager de vérité générale, mais offrir un espace pour s’interroger ensemble sur notre capacité à connaître et à comprendre l’autre, à réagir face à la violence qui « étrangéifie » radicalement.

La compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’

La Compagnie ‘Je crois que je dormirai mieux’ est une toute jeune compagnie, basée à Marseille, composée à majorité de comédiens sortant de l’ERACM (École Régionale d’Acteurs de Cannes et Marseille), avec une volonté commune : porter à la scène des textes contemporains et traiter de thématique touchant la jeunesse, tel que le passage à l’âge adulte, l’inadaptation au monde.

Écriture et mise en scène : Pierre de Brancion
Avec Fanny Carrière, Ahmed Fattat, Clément Deboeur, Naël Malassagne, Tamara Lipszyc

Jeudi 27 février. 20h. 5 à 22€. A partir de 11 ans. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51.


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Une grande dame qui nous livre son récit intime

On l’aime dans les films de Guédiguian, on la suit au théâtre avec le bonheur de l’avoir vue incarner à la Scala Provence le combat de Gisèle Halimi, on la rencontre dans tous les combats féministes. Ariane Ascaride incarne la voix de la liberté. Mais tout ça ne s’est pas fait sans luttes, sans batailles, sans souffrances ni révoltes. Arianne s’est forgée l’armure qui la protège tout au long de sa vie. Marquée au fer de ses douleurs et des coups reçus lors de ses combats, elle a toujours su rester attentive et bienveillante à l’autre.

Un texte de Marie Desplechin mis en scène par  Thierry Thieû Niang

Touchée par les fées (Fada en langage méridional) est le récit de ses années de luttes et de bonheurs intenses écrit par Marie Desplechin et mis en scène par Thierry Thieû Niang sans qui ce douloureux cri d’amour serait resté enfoui au plus profond de son être. Ici, Ariane se livre, se raconte avec sincérité avec humanité, avec courage et pudeur sans jamais se plaindre et balaie d’un grand éclat de rire les moments les plus durs de sa vie.

[ANNULÉ] Jeudi 27 février. 19h30. Entrée libre. La Scala. 3 rue Pourquery de Boisserin. Avignon. 04 90 65 00 90.


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

Le Révizor, un spectacle de Ronan Rivière

On connaît bien Ronan Rivière, habitué du festival Off avec Le Roman de Monsieur Molière (d’après Boulgakov), Le Double, Le Nez, La Foire de Madrid et Le Journal d’un fou. Il propose à nouveau, dix ans après sa création, le chef-d’œuvre de l’écrivain russe Nikolaï Gogol.

Un sujet simple et caustique

Le sujet est simple et caustique. Dans une province éloignée de Russie, un jeune aristocrate oisif est pris pour un Inspecteur Général de Saint-Pétersbourg (un Révizor). Pris au dépourvu, le Gouverneur et les notables locaux tentent de dissimuler leur gestion catastrophique de la ville et de corrompre cet inconnu pour s’attirer ses faveurs.

Un spectacle grinçant et déjanté, d’une étonnante actualité

Un véritable concours de mesquineries se met en place : le jeune homme bluffe et y prend du plaisir, le Gouverneur pense berner ce « godelureau », la belle Maria veut le séduire… Se succèdent imposture, mensonge, légèreté, auto-divinisation… Quant au pianiste – une présence quasi incontournable dans les mises en scène de Ronan Rivière – comme dans le cinéma muet, il annonce les ambiances, donne le rythme, tel un marionnettiste racontant une histoire de pantins grotesques.

Lundi 24 février. 20h. 5 à 20€. Théâtre Benoît XII. 12, rue des Teinturiers. Avignon.  04 86 81 61 97 / atp.avignon@gmail.comwww.atp-avignon.fr


‘L’oiseau vert’, d’après Carlo Gozzi au Théâtre des Halles

‘Pendant ce temps à Montréal’ par la compagnie Bromios

Remarqué lors du Fest’hiver 2024, ce spectacle a été créé par la compagnie avignonnaise Bromios (“au bruyant cortège”), fondée en 2022  par de jeunes artistes issus du Conservatoire d’Avignon, avec la volonté de dessiner des formes artistiques résolument contemporaines où se mêlent théâtre et musique.

« Au seuil de la nuit l’insistance de votre illusion reçoit la forêt » (René Char, Fureur et mystère)

Suite à un accident de voiture Nina, actrice, et Sam, son petit frère, se perdent dans une forêt. Désorientés et séparés l’un de l’autre, ils font la rencontre de personnages étranges qui semblent hanter ces lieux. Errant entre réalité, hallucinations et réminiscences, le frère et la sœur vont tenter de retrouver leur chemin et, surtout, de se trouver eux-mêmes. Mais cette traversée ne sera pas sans conséquences, car pénétrer dans cette forêt c’est s’exposer à d’éprouvantes métamorphoses.

Dimanche 23 février. 16h30. 5 à 23€. Théâtre du Chien qui Fume / Cie Gérard Vantaggioli. 75 Rue des Teinturiers. Avignon. 04 90 85 25 87

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