18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

(Carte interactive) Découvrez le programme des Journées européennes du patrimoine en Vaucluse

A l’occasion de la 42e édition des Journées Européennes du Patrimoine, l’Echo du mardi vous propose une carte interactive du programme en Vaucluse.
En tout, près d’une centaine d’animations seront proposées dans le département lors de cet événement qui se déroulera ce samedi 20 et dimanche 21 septembre.




(Carte interactive) Découvrez le programme des Journées européennes du patrimoine en Vaucluse

C’est la tendance analysée par Vaucluse Provence Attractivité (VPA) au terme d’une enquête en ligne menée entre le 27 août et le 5 septembre auprès de 2 000 acteurs du tourisme de l’ensemble du département qui accueille, chaque année, en moyenne, autour de 5 millions de visiteurs pour une population locale de 568 702 habitants.

Dans cette note de conjoncture, la directrice générale de VPA, Cathy Fermanian insiste : « C’est un bel été avec une vraie dynamique, même si les dépenses en loisirs et restaurants ont reculé. Les séjours ont été plus courts à cause de la baisse de pouvoir d’achat mais malgré une ambiance morose, les touristes étaient au rendez-vous en Vaucluse. »

Taux de satisfaction des professionnels du tourisme en fonction des bassins de vie. ©VPA

Si on prend en compte le poids de chaque bassin de vie de Vaucluse en nuitées, c’est le Luberon qui arrive en tête (35%), suivi du Ventoux (26%), puis du Grand Avignon (24%) et enfin de la Vallée du Rhône (14%). Et si on considère les différents paramètres qui entrent en ligne de compte dans ce baromètre, les hébergeurs sont en pôle position avec 80% de satisfaction (pour les hôtels, résidences, campings, chambres d’hôte, meublés, gîtes), 80% pour les sites patrimoniaux (Colorado provençal, Ventoux, romanité), musées (notamment ceux d’Avignon avec l’exposition Othoniel), activités culturelles (festivals) et sportives (notamment vélo après le passage du Tour de France, l’arrivée des coureurs au sommet du Géant de Provence le 22 juillet et le départ de Bollène le 23) et enfin, 76% pour les restaurateurs. D’autres activités comme les visites de vignobles et de caveaux, boutiques d’artisanat, commerces enregistrent 62% de satisfaction de la part des touristes. « 29% des dépenses sont en progression, 48% stables. La clientèle française progresse, celle des étrangers (autour de 42%) se tasse légèrement, mais il faut savoir que les plus présents sont les Allemands, les Belges, les Néerlandais et les Américains. Comme ils ont peu de vacances, ils consomment sur place et dépensent 150€ par jour quand les Français, eux, génèrent 75€. » En tout, cela représente 1,5Md€ de retombées économiques par an dans le département.

Taux de satisfaction par secteur. ©VPA

De Pâques jusqu’au week-end du 15 août, en passant par les ponts du mois de mai et du 14 juillet, la fréquentation se lisse tout au long de l’année et pas seulement en été. Une saison qui n’est pas finie avec des températures autour de 30°C mi-septembre. « Il y a une perspective réellement optimiste pour l’arrière-saison, conclut Cathy Fermanian. Déjà on enregistre 45% de réservations pour septembre et 25% pour octobre. » Entre la météo et les 300 jours de soleil par an, les balades à pied et à vélo, la beauté des paysages et des sites historiques et les propositions culturelles et sportives, le tourisme s’impose comme un atout majeur qui permet au Vaucluse de tirer, chaque année un peu plus, son épingle du jeu.

La perception des professionnels du tourisme concernant la fin de saison et l’arrière-saison. ©VPA

Contact : info@vaucluseprovence.com / 04 90 80 47 00


(Carte interactive) Découvrez le programme des Journées européennes du patrimoine en Vaucluse

Cet été, le nombre d’échanges de maisons a augmenté de 44% en Vaucluse. Cela a concerné près de 1 300 logements, principalement des résidences principales, et généré 30 000 nuitées.

Alors que l’été s’achève, la plateforme Home exchange, leader mondial de l’échange de maisons a dressé le bilan de son activité en France et dans le monde. Le principe ? Ce service permet aux voyageurs du monde entier d’échanger leur maison ou leur appartement, en toute sécurité et sans transaction financière entre eux. Le site compte plus de200 000 membres dans plus de 155 pays.

La France, moteur incontesté de l’échange de maisons
Durant cet été, près de 193 330 séjours ont été organisés dans le monde, soit une hausse de 38% par rapport à l’été 2024, dont 66 170 en France (+44%) pour 1,57 million de nuitées (+31%). L’Hexagone demeure un pilier de la communauté Home exchange avec près de 82 930 membres, soit un tiers de la communauté mondiale.
Parmi les régions françaises où l’échange de maisons attire le plus, on retrouve Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 10 841 échanges (+45%) pour 6,7 nuits en moyenne, Auvergne-Rhône-Alpes avec 10 656 échanges (+47%) pour 6,2 nuits en moyenne, l’Occitanie avec 9 783 échanges (+42%) pour 6,1 nuits en moyenne, la Nouvelle-Aquitaine avec 9 483 échanges (+44%) pour 6,2 nuits en moyenne ainsi que Île-de-France avec 2 358 échanges (+28%) pour 5,1 nuits en moyenne.

L’équivalent de près de 30 000 nuitées en Vaucluse
A l’échelle départemental, le Vaucluse a enregistré 1 280 échanges pendant cette période estivale. Un chiffre en hausse +44% par rapport à l’année dernière et qui représente 29 890 nuitées et concerne 4 400 voyageurs.
Pour les autres départements alentours (voir tableau ci-dessus), les dynamiques les plus importantes se situent dans la Drôme (+75%), le Var et les Alpes-de-Haute-Provence (+50%) ainsi que l’Ardèche (+49%).
En nombre d’échanges comme en nombre de nuitées, les Bouches-du-Rhône sont largement en tête devant les Alpes-Maritimes, le Var et le Gard suivi de peu par le Vaucluse. Idem en ce qui concerne le nombre de voyageurs.

Une large majorité de résidences principales
L’offre d’échange de logement est composée à 81% de résidences principales. De quoi permettre aux voyageurs, selon Home exchange, de découvrir des lieux plus authentiques, plus calmes tout en vivant au rythme des habitants. Ainsi, c’est Crest, dans la Drôme qui a enregistré la plus forte demande en Europe (+86%), devant Douarnenez en Bretagne (+64%)
« Au-delà des destinations établies, l’échange de maisons séduit ainsi dans des lieux plus confidentiels, explique la plateforme qui a repris la start-up vauclusienne My week-end for you en 2023. Cet été, plusieurs villes européennes ont vu leur nombre d’échanges fortement progresser. Cela révèle non seulement l’intérêt croissant pour des alternatives moins attendues, mais aussi la pertinence du concept pour encourager un tourisme plus diffus, davantage en lien avec l’offre réelle de l’habitat, mieux réparti sur les territoires. »


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Alors qu’Avignon célèbre cette année les 25 ans de son titre de capitale européenne de la culture au travers d’une saison culturelle d’exception intitulée ‘Terre de culture 2025’, sa fréquentation touristique s’est vue grimper en flèche cet été.

+600% pour le Musée du Lapidaire, puisqu’on est passé de 4 101 visiteurs à 28 464, +260% au Muséum Requien (de 1 205 à 4 327 entrées), +20% sur le Pont Saint-Bénézet avec 182 032 billets vendus… 

Voilà les chiffres d’Avignon Tourisme, qui se félicite de ce record historique. Certains ont parlé d’effet ‘JO’, sans doute… Mais la plupart évoque l’exposition ‘Cosmos Les Fantômes de l’Amour’ inaugurée fin-juin en présence de l’artiste. Les ‘Astrolabes’, les bulles et les pavés de cristal de Murano, les 260 oeuvres de Jean-Michel Othoniel déployées à travers toute la ville, au Palais des Papes, dans les Jardins pontificaux, dans les musées municipaux gratuits, à la Chapelle Sainte-Claire comme à la Collection Lambert et aux Bains Pommer ont été un facteur indéniable d’attractivité.

Une progression quasi globale

Avignon a fait le plein. En détails, cela donne par exemple +130% au Musée du Petit Palais-Louvre en Avignon où les entrées ont triplé en juillet-août par rapport à 2025 puisqu’on est passé de 3 929 visiteurs à 9 048. Pour les six musées avignonnais, la fréquentation a été boostée de +190% (de 17 825 entrées à 51 825) rien qu’en juillet ! L’exposition, qui reste visible jusqu’au 4 janvier, a joué un rôle d’aimant en attirant 469 831 personnes. A contrario, le Musée du Rouren qui n’accueille aucune œuvre d’Othoniel, a vu sa fréquentation reculer de -50%, passant de 4 549 visiteurs l’été dernier à 2 205 en 2025. 

Mais Avignon Tourisme, autour notamment de son directeur Arnaud Pignol et de Carine Meriaux, sa directrice du Pôle Communication, a d’autres chiffres de progression dans son escarcelle. L’office du tourisme, en bas de la Rue de la République, a vu sa fréquentation progresser de +13% avec 56% de touristes français, 32% internationaux et 12% locaux. Les demandes concernaient les Festivals In et Off d’Avignon, les horaires et tarifs de visite du Palais des Papes et du Pont d’Avignon, et bien sûr l’exposition-déambulation Othoniel.

Malgré la canicule et une ambiance globalement anxiogène, les touristes ont voulu se changer les idées. Avignon a fait le plein en juillet-août et comme un été indien a l’air de se profiler, cette manne pourrait bien se prolonger encore pendant de nombreuses semaine à l’automne.


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sunday, leader des solutions de paiement pour les restaurants, dresse un panorama des régions où les touristes ont le plus apprécié leur moment au restaurant pendant la période estivale. Une étude réalisée grâce aux données anonymisées de plus de 3 millions de paiements dans les restaurants partenaires de sunday.

Alors que l’été touche à sa fin, sunday dévoile le classement des régions françaises où les vacanciers se sont montrés les plus généreux.

En Bretagne, les clients se distinguent par leur sens du pourboire : 50% des repas y ont donné lieu à un surplus laissé aux équipes en salle, soit le pourcentage le plus élevé de toutes les régions. La région est talonnée par la Provence-Alpes-Côte d’Azur (48%) et par l’Île-de-France et le Grand Est (toutes deux à 40%).

À l’inverse, l’Occitanie affiche la fréquence la plus faible : seulement 31% des repas se sont conclus par un pourboire.

©sunday

Quels touristes ont le plus dépensé ?

Du côté des additions, c’est la Bourgogne-Franche-Comté qui arrive en tête, avec un ticket moyen de 53 € par repas. Derrière, la Nouvelle-Aquitaine se hisse en deuxième position avec 48 € dépensés en moyenne. Sur la troisième marche, on retrouve les Pays de la Loire, dont les visiteurs ont dépensé 47 € par repas. La région devance de peu la Provence-Alpes-Côte d’Azur (46 €), qui bénéficie du dynamisme de la Côte d’Azur et de l’afflux estival de vacanciers. La Bretagne complète ce top 5 avec 44 € de dépense moyenne.

À l’autre bout du spectre, plusieurs régions affichent des additions plus modestes. C’est le cas de l’Occitanie (34 €) ainsi que du Grand Est et de l’Île-de-France (36 € chacune), où les visiteurs dépensent nettement moins par repas – un écart de près de 20 € avec la Bourgogne-Franche-Comté.

Ce panorama illustre les écarts de budget des vacanciers selon les régions visitées, entre territoires plus gastronomiques et zones à consommation plus mesurée.

©sunday

Dans quelles régions les restaurants ont été les mieux notés ?

Enfin, côté satisfaction, c’est la Nouvelle-Aquitaine qui se distingue avec la meilleure note : 4,8/5 en moyenne attribués par les clients aux restaurants de la région. Les Pays de la Loire suivent de près avec 4,7/5, tandis que la plupart des autres régions se situent entre 4,5 et 4,6. En comparaison, le Centre-Val de Loire ferme la marche avec 4,4/5.

Globalement, les Français en vacances se montrent très positifs : toutes régions confondues, ils ont attribué aux restaurants une excellente note moyenne de 4,6/5.

©sunday

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Entreprise et découverte, association de la visite d’entreprise, et le Comité régional du tourisme (CRT) PACA dévoilent l’Observatoire 2025 de la visite d’entreprises qui révèle les 10 entreprises de la Région Sud les plus visitées. Trois d’entre elles sont en Vaucluse.

En 2024, Entreprise et découverte a recensé plus de 4 200 000 visiteurs dans 415 entreprises de la Région PACA, ce qui place cette dernière à la première du podium au niveau national en termes de tourisme industriel et de savoir-faire. La Région Sud comptabilise 18% du nombre total de visiteurs en France, qui s’élève à 22 millions.

L’attractivité des entreprises est souvent due à leur ancrage territorial, patrimonial et culturel. 40% d’entre elles ont plus de 50 ans. Ce sont ls entreprises de l’agroalimentaire qui attirent le plus (43%), suivies des entreprises de vins, bières et spiritueux (26%), d’artisanat et des métiers d’arts (14%), de mode et de cosmétique (10%), et enfin de l’industrie, de l’énergie et de l’environnement (7%).

Les entreprises vauclusiennes les plus visites de la région

À partir des données de 2024 communiquées par les entreprises de la Région Sud, Entreprise et découverte a pu dresser le classement des 10 entreprises les plus visitées dans la région, qui ont accueilli entre 23 585 visiteurs et 420 000.

Parmi ces 10, on trouve trois entreprises vauclusiennes :

  • Cristallerie de la Fontaine (SAS Au fil du verre) à Fontaine-de-Vaucluse, à la 6e position avec 43 000 visiteurs en 2024
  • Bastide du Laval (moulin à huile d’olive) à Cadenet, à la 7e position avec 35 000 visiteurs en 2024
  • Ôkhra (écomusée de l’ocre) à Roussillon, à la 9e position avec 26 235 visiteurs en 2024
©Entreprise et découverte / CRT PACA

Quel type de visiteurs pour ces entreprises ?

Les touristes étrangers constituent une grosse partie de ces visiteurs qui partent à la découverte des entreprises du territoire. En région PACA, ils représentent 40% des visiteurs, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale qui est à 18%. Cependant, plus de 40% des entreprises de la Région Sud déclarent recevoir régulièrement des visiteurs venant de la région, notamment sur les ailes de saison.

Ce sont les familles qui visitent le plus les entreprises dans la région (55%), suivies de près par les seniors (45%). Ainsi, le tourisme industriel et de savoir-faire constitue aujourd’hui un nouveau modèle économique pour les entreprises. Le tarif moyen de visite s’élève aujourd’hui à 9€, contre 5,50€ en 2019.


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Il est des lieux, plus ou moins fréquentés qui recèlent d’oeuvres artistiques mésestimées, car le plus souvent invisibles aux yeux des usagers. Coup de projecteur sur un portrait de Stendhal signé d’un grand artiste espagnol contemporain à découvrir à Grenoble.

C’est évidemment à la cité scolaire Stendhal de Grenoble que le tableau est exposé, à l’abri de presque tous. Le tableau est signé du célèbre artiste contemporain espagnol, Eduardo Arroyo (1937-2018), réalisé au début des années 2000. Il s’agit d’un portrait peint de Stendhal que seuls les élèves ont la chance de pouvoir admirer. Le tableau est accroché en hauteur, au-dessus de la porte d’entrée de l’ancienne chapelle transformée aujourd’hui en centre de documentation et d’information.

L’oeuvre est construite en deux parties : la principale représente la tête de Stendhal cernée par des bandes aux tons foncés. Les contours du visage multicolore sont dessinés par la chevelure et la barbe noires tandis que le nez couleur ocre ressort tout particulièrement. Un bandeau vertical rouge vif sert d’écriteau avec le nom Stendhal écrit en lettres composées de minuscules taches de couleurs.

Méconnue du grand public, cette toile est propriété de la Région Auvergne-Rhône- Alpes qui l’aurait achetée pour près de 120 000 euros. Il s’agit d’une commande de la collectivité adressée à l’artiste espagnol afin de compenser la destruction d’une autre de ses oeuvres intitulée Le Marché aux chapeaux. Cette fresque de neuf mètres de haut et six mètres de large avait été réalisée sur une des façades de l’établissement scolaire en 1982 dans le cadre de l’opération nationale treize murs peints en France. Jack Lang, ministre de la Culture, avait même assisté à son inauguration. En 2000, Arroyo avait été alerté par le conservateur du Musée de Grenoble, que la fresque allait être détruite dans le cadre d’une opération de rénovation de l’établissement. L’artiste, avait fait valoir ses droits d’auteur et obtenu de la Région cette nouvelle commande en compensation. 

Photo : ©Grenoble Alpes Tourisme

Photo : ©Thomas Richardson

Photo : ©Caroline Thermoz-Liaudy

Photo : ©PxHere

Thomas Richardson (Tout Lyon), membre du Réso Hebdo Eco


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Avignon occupe la 5e place devant la ville d’Antibes et derrière la ville de Toulon avec près de 53 500 passagers débarqués de BlaBlaCar Bus, à la gare routière d’Avignon, depuis 2019Depuis sa création en 2015, Blablacar bus aura transporté 18 millions de voyageurs parmi lesquels 17% déclarent qu’ils n’auraient pas voyagé sans ce mode de transport collectif  30% moins cher qu’un autre bus et 60% moins cher que le train. 

«Des chiffres qui témoignent d’un engouement croissant des consommateurs pour une mobilité à la fois flexible et économique, souligne un responsable de la plateforme. BlaBlaCar Bus relie aujourd’hui 350 destinations, en France et à l’international, proposant l’accès aux voyages longue distance. Les billets de bus y sont jusqu’à 60% moins chers que le train et le réseau décentralisé, est organisé en liaisons interrégionales dont 70% des lignes ne passent pas par Paris.»

BlaBlaCar Bus Communication

Une clientèle principalement jeune
S’il attire principalement un public jeune -2/3 des passagers ont moins de 35 an- la part des retraités ou des familles augmente. Les étudiants sont attirés par les tarifs avantageux des billets, et les familles apprécient la possibilité de voyager avec de nombreux bagages, valises ou autres équipements sans frais supplémentaires.

Quel usage du BlaBlaCar Bus en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Marseille occupe la 1ère place des destinations les plus prisées en BlaBlaCar bus, devant les villes de Nice et Cannes avec près de 1,100 million de passagers débarqués depuis 2019, soit l’équivalent de plus de 16 stades Orange Vélodrome pleins. Respectivement, les destinations de Nice et Cannes occupent la 2e et 3e place avec près de 406 000 et 102 000 passagers débarqués. Au départ de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, des nouvelles lignes de bus ont été mises en service pour l’été, avec pour destination Angers, Nantes, Brussels, Grenoble et le Luxembourg.

Copyright BlaBlaCar Bus Communication

À propos de BlaBlaCar
BlaBlaCar est la première application de transport fondée sur une communauté. Elle transporte, chaque année, 29 millions de membres actifs de partager un trajet dans 21 pays. La plateforme met en relation –via sa plateforme Internet de voyages partagés- des conducteurs ayant des places libres avec des passagers se rendant dans la même direction, afin qu’ils puissent partager les frais du trajet. Elle rassemble, sur une seule application, du covoiturage et les trajets en bus via 5 000 opérateurs pour des solutions de transport abordables et durables.

BlaBlaCar
En 2024, la communauté de BlaBlaCar a connecté 2,6 millions de points de rencontre dans le monde et 119 millions de rencontres entre les voyageurs. Les conducteurs ont économisé 538M€ en covoiturant, et ont contribué à éviter l’émission de 2,5 millions de tonnes de CO2.

Copyright BlaBlaCar Bus Communication

Les villes les plus demandées au niveau national
Les Villes les plus utilisées par BlaBlaCar Bus en 2024 sont : 1. Paris avec près de 973 000 passagers débarqués en 2024 ; 2. Lyon avec 432 000 passagers ; 3. Toulouse avec 214 000 passagers ; 4. Marseille avec 209 000 passagers ; 5. Grenoble avec 188 000 passagers ; 6. Bordeaux avec 180 000 passagers ; 7. Lille avec 174 000 passagers ; 8. Montpellier avec 173 000 passagers ; 9. Annecy avec 136 000 passagers ; 10. Rennes avec 126 000 passagers.


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Sur l’île de Nantes, d’antiques nefs industrielles des anciens chantiers navals Dubigeon abritent un bestiaire fantastique : éléphant, héron, chenille, créatures marines… Chaque machine, imaginée par François Delarozière, fait vibrer l’imaginaire grâce à une chorégraphie lente, sensorielle et enveloppante. Une expérience poétique et participative, entre théâtre de rue et ballet d’ingénierie.

En ce début de matinée d’une grise journée de juillet, l’air est lourd et humide. Le ciel, sans être menaçant, diffuse une lumière laiteuse sur le parvis des Nefs. C’est ici que débute la visite. Au fond de la halle, 145 mètres plus loin, en provenance de l’esplanade des Riveurs, au sud, un son étrange fend l’atmosphère : un barrissement puissant, presque animal. Puis une trompe émerge, des défenses, enfin la tête massive d’un éléphant. Le public retient son souffle. Comme dans un western mécanique, l’arachnée géante du Dr Loveless laisse place ici à un pachyderme majestueux, de bois et d’acier. Les enfants s’élancent, les adultes dégainent leur smartphone. Le Grand Éléphant vient d’entrer en scène.

Le géant mesure 12 mètres, pèse 48 tonnes, sa peau est en tulipier huilé, ses articulations en métal luisant. Il avance sans trembler, glissant doucement sur ses roues. Il traverse le vaste hangar dans toute sa longueur avant de s’arrêter à son extrémité nord pour faire descendre les passagers. Puis, après une courte pause, il embarque de nouveaux voyageurs et repart.

Le bois crisse, les vérins soupirent, les engrenages chantent. C’est une parade poétique et artisanale. Tout au long de sa déambulation, le machiniste caché dans ses flancs active sa trompe, fait jaillir des jets d’eau, interagit avec les enfants. Le spectacle n’est pas seulement sur l’animal, mais tout autour : éclats de rire, applaudissements, éclaboussures.

Dans la Nef, sur la droite, un escalier permet d’accéder à l’étage. Depuis la coursive suspendue, le regard plonge sur l’atelier de La Machine : une fourmilière d’artisans où naissent les chimères de demain. On y entend le choc du métal, le souffle des compresseurs, le martèlement régulier de la construction en cours. François Delarozière, diplômé des Beaux-Arts, formé au théâtre de rue, dirige cet atelier depuis 1999. À Nantes, il a conçu l’Éléphant, la Galerie, le Carrousel. Mais ailleurs, il est aussi le père d’autres animaux mécaniques, tous plus baroques et sophistiqués les uns que les autres : le Minotaure à Toulouse, le cheval-dragon Long Ma aujourd’hui à Pékin, La Gardienne des Ténèbres conçue pour le festival Hellfest, ou encore le Varan de Voyage, actuellement en chantier. Ce reptile urbain de 14,8 mètres de long et 22 tonnes présente des formes plus compactes que celles du Dragon de Calais, son aîné articulé. Tous deux évolueront sur la Côte d’Opale, où le Varan rejoindra son cousin draconique à partir du 7 novembre 2025.

Théâtre mécanique dans la Nef

Au bout de la coursive aérienne, l’expérience se prolonge à l’extérieur sur une immense branche métallique suspendue dans les airs : 20 mètres de long, 20 tonnes. Il s’agit du premier prototype de l’Arbre aux Hérons, un projet monumental resté à l’état de rêve, mais qui irrigue encore tout le site. Imaginé comme une œuvre totale de 35 mètres de haut et 50 mètres de diamètre, cet arbre d’acier aurait accueilli dans ses branches des créatures mécaniques, et au sommet, un couple de hérons.

Si l’Arbre ne s’est jamais élevé, sa présence est partout : dans la scénographie générale du lieu, dans l’imaginaire des visiteurs et surtout dans la Galerie des Machines, à laquelle on revient en redescendant sous la grande verrière. Elle prend la forme d’un atelier-théâtre. Le public circule d’un poste à l’autre, observant, questionnant, manipulant parfois. Spectateurs, mais aussi acteurs de l’instant, les visiteurs participent à la mise en mouvement des créatures issues de l’Arbre aux Hérons, rêve grandiose suspendu dont certaines chimères ont pourtant vu le jour. La Galerie fait aussi office de laboratoire : chaque mouvement y est testé, affiné, confronté aux réactions des gens. Un enfant pilote une chenille articulée ; deux intrépides s’envolent dans les nacelles d’un échassier de huit mètres d’envergure.
À chaque démonstration, les applaudissements jaillissent. Ce n’est pas un simple musée animé, c’est une scène. Et chaque machine y joue son rôle avec justesse et grâce. François Delarozière a imaginé ses créatures comme des fables mécaniques, un art vivant de l’ingénierie sensible. Cofondateur du projet avec Pierre Orefice, compagnon de route rencontré au sein de Royal de Luxe, il crée ensuite l’association La Machine, berceau de toutes ses œuvres.

©Alberto Rodriguez Pérez

Plongée fantastique au Carrousel des Mondes marins

À la sortie de la Galerie, le parcours se poursuit naturellement vers une autre fable mécanique. À quelques pas, en contrebas, à proximité des anciennes cales des chantiers navals et près de la Loire, se dresse un manège monumental : le Carrousel des Mondes marins. Il abrite une ménagerie aquatique : méduses translucides, poissons-lanternes, calmar à rétropropulsion, crabes articulés. Chacun de ses trois niveaux plonge dans un univers singulier : les abysses en bas, les fonds marins au milieu et la surface de la mer tout en haut. Les sons y varient, les lumières s’adaptent, les machines se manipulent. Ici aussi, le pachyderme majestueux s’avance lentement, fait une halte et invite de nouveaux passagers à embarquer. Le lien entre les mondes est assuré par cet éléphant : entre terre, eau et air, les frontières se dissolvent.

En remontant doucement vers la Nef, le parcours retrouve la trace suspendue de l’Arbre aux Hérons. Juste en dessous de la branche monumentale, la boutique-librairie condense l’expérience : livres illustrés, croquis, objets et affiches y composent une galerie d’imaginaire à emporter. La visite se termine comme une parenthèse onirique. On a arpenté les allées d’un ancien chantier naval, effleuré des articulations mobiles, écouté le chant des pistons et ressenti une émotion brute. Les Machines de l’île, inventées par Delarozière, n’offrent pas des chimères décoratives, mais des fables en mouvement. L’Arbre aux Hérons, bien qu’il ne se soit jamais élevé, devait pourtant perpétuer ce songe à quelques centaines de mètres d’ici, dans la carrière Misery, sur la rive nord de la Loire. Il aurait fait face à l’ancienne minoterie, aujourd’hui en pleine transformation pour accueillir le futur musée Jules Verne. Deux mondes parallèles, pensés comme des vigies poétiques, unis par une même volonté de nourrir l’imaginaire. « Il n’y a pas de rêves inutiles », prônait l’écrivain nantais. À Nantes, ses rêves s’animent encore sous nos yeux.

Alberto Rodriguez Pérez (L’Informateur Judiciaire), membre du Réso Hebdo Eco

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