16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Déjà présent à Vaison-la-Romaine avec l’enquête « L’Apollon Lauré », le jeu d’énigmes ‘Intrigue dans la ville‘, élaboré par l’agence de communication avignonnaise Devisocom, lance une seconde enquête intitulée « L’Aura de Vaison » dans la Cité des voconces.

L’agence de communication Devisocom vient de lancer sa 34ᵉ ‘Intrigue dans la ville’ à Vaison-la-Romaine, qui dispose désormais de deux enquêtes différentes pour les apprentis détectives. L’occasion de découvrir la commune de manière ludique et pédagogique tout en passant un bon moment en famille ou entre amis.

« Disparition d’une oeuvre d’art contemporain ! Aidez Sculptis à résoudre ce mystère ! » Tel est le synopsis de cette nouvelle intrigue qui promet de vous entraîner hors des sentiers battus, à la découverte de recoins méconnus et fascinants de Vaison-la-Romaine. Qui saura trouver le coupable et résoudre l’enquête ?

Le kit contenant tout le nécessaire pour mener l’enquête composé d’un carnet, d’un plan du village, des cartes des suspects, d’un crayon, et d’autres accessoires utiles à l’enquête, est vendu à l’office de tourisme Vaison Ventoux Provence à Vaison-la-Romaine pour 12,50€.

©Devisocom

Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Avec plus de 100 millions de visiteurs internationaux l’année dernière, la France reste la première destination touristique mondiale. En 2024, le tourisme international a généré 71 milliards d’euros de recettes dans le pays, d’après l’agence de développement touristique française Atout France. Les bénéfices du tourisme – international et domestique – sont indéniables. Cependant, comme le montre notre infographie, de nombreux sites en France sont victimes de leur succès, et doivent ainsi face à des problèmes liés au surtourisme, une présence de touristes excessive et potentiellement nuisible.

Si un trop important afflux de touristes peut avoir des conséquences négatives sur l’expérience des visiteurs, et causer des problèmes pour la vie locale (par exemple en réduisant le marché locatif de long terme en faveur de locations touristiques), le surtourisme peut également avoir un impact irréversible sur l’environnement. La hausse de visiteurs, particulièrement internationaux, dans le village normand d’Étretat ces dernières années a par exemple causé la destruction d’une partie du site naturel. L’impact sur l’environnement du tourisme intensif s’est également fait sentir sur l’île de Bréhat. La petite île bretonne, dont la population à l’année n’est que d’environ 400 personnes, reçoit chaque année 450 000 touristes.

Plusieurs sites français ont d’ores et déjà mis en place des mesures afin de mitiger l’effet du surtourisme : l’accès à certaines calanques est par exemple soumis à une réservation gratuite mais obligatoire en haute saison.

De Valentine Fourreau pour Statista


Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

« Donner l’envie d’un Vaucluse nature, préservé, durable et responsable », c’est l’idée force de VPA, l’agence de développement et touristique du Conseil départemental de Vaucluse, qui vient de tenir son assemblée générale annuelle.

Dès son mot d’accueil, le président de VPA (Vaucluse Provence attractivité), Pierre Gonzalvez insiste : « Nos missions ont évolué au fil des ans pour répondre à des enjeux touristiques, économiques et résidentiels, dans un territoire où il fait bon vivre, étudier, travailler, investir et entreprendre. Pour en préserver l’essence, il nous faut un plan de transition respectueux de l’environnement qui lisse la fréquentation tout au long de l’année ».

Une saison touristique qui s’étale de plus en plus
Quelques chiffres le prouvent, le ‘4 saisons’ fait son chemin, même si l’été reste le temps fort du tourisme (35%), le printemps arrive en 2e position (29%), suivent l’automne (20%) et l’hiver (16%). Alain Gevodant, manager Pôle Ingénierie et Chef de projets Tourisme au sein de VPA en ajoute d’autres : 4,8 millions de touristes par an, 300 jours de soleil, 22,3 millions de nuitées, 12 000 emplois directs et 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Crédit : VPA/Linkedin

Pour sa part Cathy Fermanian, directrice de VPA, parle « D’une attractivité globale, transversale, d’une douceur de vivre dans le Vaucluse, d’une qualité de vie pour les habitants, les entrepreneurs, les familles comme les touristes. Nous devons prendre en compte la sobriété foncière, lutter contre les déserts médicaux. Avec la cure minceur imposée par la situation économique, nous allons participer à moins de salons et favoriser la communication dématérialisée sur internet pour attirer les touristes. 2 305 000 visites (+18%) ont été enregistrés sur les sites du Top 10 des villages les plus attractifs de Vaucluse. D’ailleurs nous allons refondre nos sites web. »

« Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. »

Cathy Fermanian, directrice de VPA

Elle poursuit : « Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. Une alternative aux grandes métropoles. Une pépite aux multiples facettes : viticulture et œnotourisme, culture, festivals, paysages, produits du terroir de qualité, naturalité, villages fleuris, sites remarquables, musées, studios d’animations, gastronomie, climat, circuits pour les randonneurs et les cyclistes, deux parcs naturels régionaux, celui du Ventoux et celui du Luberon… Mais nous sommes aussi là pour prendre le pouls des entreprises, aider à leur installation, trouver aussi du travail pour les conjoints. Tout cela implique une prise en compte collective et cohérente du sujet. »

Continuer à semer des petites graines pour l’attractivité vauclusienne
Justement, côté économie en 2024, 167 projets ont été détectés, 40 accompagnés, 16 entreprises implantées, 20M€ investis sur le territoire et 224 emplois seront créés à terme d’ici 3 ans. Par exemple Hubcycle à Avignon qui valorise des coproduits en ingrédients naturels pour la cosmétique et la nutraceutique, Novar une société néerlandaise de photovoltaïque implantée sur la pépinière Créativa ou encore La Bécanerie spécialisées dans les pièces détachées pour deux roues qui va se déplacer d’Avignon à Sorgues d’ici la fin de l’année.

VPA va donc continuer à semer de petites graines qui porteront leurs fruits dans quelques mois, à creuser son sillon, à structurer son action au service de tous les territoires, tendre vers un tourisme responsable, développer les filières d’excellence, faire rayonner le département, favoriser la destination Vaucluse envers les agences de tour-opérateurs et la presse spécialisée. Et le passage de la caravane du Tour de France le 22 juillet par Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Sarrians, Aubignan, Caromb, Bédoin, l’arrivée au sommet du Mont Ventoux avec une bataille âpre entre les champions Pogacar, Vingegaard et autres Bernal et Evenepoel attirera à coup sûr les foules. Comme l’étape Bollène-Valence du lendemain, ses images TV retransmises dans le monde entier vont, elles aussi, séduire des millions de touristes, français et étrangers.


Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Au départ, en décembre 2023, ‘ConnectPro Avignon‘ est une émanation d’Avignon Tourisme pour réunir, fédérer et coordonner un maximum d’actions qui mettent en valeur la Cité des Papes. Ce club réunit une soixantaine de prestataires du tourisme, hôtels et restaurants, du transport, de l’audiovisuel, techniciens en son et lumière, traducteurs, agences de voyages et destinations qui font rêver.

Ce jeudi soir ils étaient une trentaine à participer à cet atelier comme Olivia Bastide, fondatrice de Camargue Autrement, qui propose de faire découvrir les paysages entre Aigues-Mortes et les Saintes-Maries-de-la-Mer, entre flamands roses, taureaux, rizières et chevaux sauvages. Deux formules, une en vélo électrique, une seconde en 4×4, moins écolo.

Autre partenaire, Pascal Lieutaud des transports éponymes et sa palette de propositions : petit train dans les rues d’Avignon, City Tour en bus anglais à impériale qui franchit le Rhône jusqu’à la Tour Philippe le Bel, la Chartreuse de Villeneuve et l’Abbaye Saint-André. « Cette année, nous innovons en installant le 1er dépôt multi-énergie électricité-gaz-biogaz  de 30 000m2 qui ouvrira à l’automne à Vaison », précise-t-il.

Florence Jullian, la directrice commerciale d’Avignon Tourisme est présente, évidemment. Avec en gestion le Pont Saint-Bénézet, le Centre des Congrès du Palais des Papes, ses salles d’exposition et de réception d’exception comme La Grande Audience, La Salle du Conclave qui abritent des évènements internationaux à longueur d’année et pas seulement le Festival d’Avignon en juillet dans la Cour d’Honneur et le Parc des Expositions de Châteaublanc, ses 50 000m2 de superficie, cadre notamment de Cheval Passion et d’Avignon Motor Passion. « En 2024, nous avons battu des records et là, depuis le début de l’année, la fréquentation touristique de nos sites emblématiques est soutenue. Tant mieux et nous préparons déjà les 50 ans du Centre des Congrès du Palais des Papes en 2026. »

Parmi les stands de la salle Jeanne Laurent, RT Events, prestataire technique installé à Avignon, Valence et Montélimar au service du spectacle vivant, de soirées d’animation, de congrès, de séminaires qui travaille aussi bien pour les troupes de théâtre du In et du Off que pour le Festival de Cannes et qui avait signé la scénographie de la somptueuse exposition ‘Amazônia’ de Sebastiao Salgado en 2022.

Marc Simelière, adjoint au tourisme de Cécile Helle a pris la parole pour insister sur la nécessité de travailler « ensemble, en synergie pour le territoire, pour fédérer toutes les compétences », pendant que Cécile Wiertlewski, directrice du Pôle Développement Touristique a évoqué la création d’un Office de Tourisme et des Congrès comme il en existe à Nîmes, Aix ou Cannes.

Même s’ils n’étaient pas tous présents à ce 1er Workshop, font partie de ‘ConnectPro Avignon’ : les hôtels Novotel, Mercure, Ibis Styles de la Cité des Papes, Helen Traiteur, Casa Bronzini, la Chocolaterie Castelain, la Carrière des Lumières aux Baux-de-Provence, La Divine Comédie-Le Complot, l’Auberge de la Treille sur la Barthelasse, l’Auberge & Spa de Cassagne au Pontet et les Grands Bâteaux de Provence qui organisent des croisières sur le Rhône.

Contact : connectproavignon@avignon-tourisme.com /04 90 27 50 52


Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Alex Berger, président de l’écomusée Ôkhra et porteur du projet du Centre de la Couleur de Roussillon, a réuni élus, professionnels, Roussillonnais et partisans du projet le jeudi 17 avril à Roussillon afin de restituer la 1ère étape de la constitution du projet, qui devrait prendre forme dans les années à venir.

Le Centre de la Couleur de Roussillon, c’est un projet imaginé il y a une trentaine d’années lors de la naissance de l’écomusée Ôkhra pour relier ce dernier au village de Roussillon et au Sentier des ocres et faire des trois lieux une seule entité, un parcours touristique davantage ambitieux, rayonnant, précis et inclusif.

C’est en 2020, lorsque Gisèle Bonnelly, maire de Roussillon, demande à Alex Berger de prendre la présidence d’Ôkhra, que le projet commence à se concrétiser avec l’organisation de commissions de consultations avec les professionnels et les habitants du village. S’enchaîne la création du projet avec la naissance de l’Organisation du Centre de la Couleur de Roussillon (OCCR) et le lancement d’une étude de projet avec Nova Consulting, conseiller en stratégie spécialisé dans les secteurs de la culture, du sport, du tourisme et des marques.

Alex Berger a présenté la restitution du projet devant une salle comble. DR

Un projet aux multiples objectifs

Si le Centre de la Couleur de Roussillon a pour objectif principal de repenser l’avenir d’Ôkhra et de l’Usine Mathieu, mais aussi de proposer une offre touristique plus adaptée au village et à ses habitants, ainsi qu’aux visiteurs, le projet présente en réalité six objectifs importants.

« Le Centre de la Couleur, c’est le mariage entre la trinité Village-Sentier-Ôkhra. »

Alex Berger

La commune de Roussillon étant très prisée par les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, durant la période estivale, le premier objectif du projet serait d’optimiser les flux touristiques en développant une activité à l’année. Réguler les flux permettrait de mieux préserver le patrimoine, notamment le Sentier des ocres qui est menacé par l’érosion et est victime de son succès avec 400 000 visiteurs par an. Le projet vise aussi la mise aux normes de certains bâtiments vétustes et la réorganisation des espaces, l’évolution technologique, et ainsi, l’amélioration du séjour pour les visiteurs. Enfin, le projet devrait permettre une meilleure adéquation entre l’offre proposée à Roussillon et sa réputation. L’objectif serait, entre autres, de faire remonter la réputation de l’offre en restauration, le Pays d’Apt possédant une offre assez large, avec notamment quatre restaurants étoilés, dont trois à Bonnieux et un à Joucas.

Six piliers fondamentaux

Si l’écomusée Ôkhra constitue déjà un lieu de partage autour de l’ocre et de la couleur, le Centre de la Couleur, lui, continuera dans cette direction mais avec davantage d’envergure. Pour ce faire, le lieu rassemblera six éléments essentiels au rayonnement du village de Roussillon, du Parc Naturel Régional du Luberon, et plus largement du département de Vaucluse :

  • L’histoire et le patrimoine : création d’une salle immersive afin de transmettre l’histoire du village et le patrimoine ocrier.
  • L’art : plusieurs salles prévues pour des expositions thématiques autour de la Provence.
  • Les sciences : la couleur ocrée à travers des explications scientifiques au sein d’une salle d’exposition qui, elle, sera permanente, interactive et pédagogique.
  • L’environnement : projet de jardin des couleurs au sein du parc de l’actuel Ôkhra et la mise en place de potagers pédagogiques afin d’en apprendre davantage sur la biodiversité locale.
  • Le côté ludique : des événements divertissants, des cinémas en plein air, des color runs, des jeux d’eau et de lumière, et bien d’autres animations.
  • Le spectacle vivant : création d’un théâtre de verdure, une salle à la fois ouverte et fermée qui pourra être exploitée en hiver comme en été, dans un département où le théâtre est déjà bien ancré.

Des sites avec de nombreux atouts mais aussi des fragilités

Le Luberon est le premier bassin touristique du Vaucluse. Ainsi, l’offre doit être en accord avec la demande des visiteurs. Si le Sentier des ocres semble faire l’unanimité auprès des touristes, mais aussi des locaux, il présente de nombreuses fragilités à cause de l’érosion. L’écomusée Ôkhra, avec ses 26 000 visiteurs annuels, est lui aussi assez fragile, notamment à cause du manque d’équilibre économique. Des vulnérabilités que le Centre de la Couleur de Roussillon vise à renverser.

« Nous sommes la porte d’entrée vers le patrimoine des ocres. »

Alex Berger

Pour ce faire, Nova Consulting a établi un diagnostic complet du potentiel du Centre de la Couleur à travers de nombreux entretiens effectués auprès des acteurs clés du territoire. Le coût de la phase 1 de l’étude s’est élévé à plus de 80 000€. Cela a permis d’établir le contexte du projet, ses cibles, la concurrence et ses contraintes.

Un projet à 4,5M€

Le Centre de la Couleur de Roussillon se veut « un projet prudent et limité en coûts d’investissement, tout en proposant une programmation innovante », explique Alex Berger. Sur les huit prochaines années, 4 580 453€ devraient être investis au total, avec la création imminente d’une Fondation, l’OCCR étant pour le moment une association, qui devrait se faire au premier trimestre de 2026.

En attendant, une campagne de mécénat va être lancée dans les prochains mois. « On va essayer de séduire les entreprises mais aussi les personnes qui souhaitent investir dans ce projet, qu’elles soient en France ou à l’étranger », affirme le porteur du projet. Le dépôt des permis et des différents dossiers réglementaires devrait se faire d’ici la fin de l’année. De nombreux aménagements devraient être effectués dans les prochaines années comme la création d’une voie piétonne et d’une voie cyclable pour relier le village, le site de l’écomusée et le Sentier des ocres, mais aussi la création d’une liaison douce par navettes.

L’écomusée va se transformer d’ici 2027

Le site de l’écomusée Ôkhra devrait fermer au troisième trimestre de 2026 pour que les travaux puissent débuter et laisser place au Centre de la Couleur qui ouvrira ses portes au deuxième trimestre de 2027. Aujourd’hui, l’écomusée compte trois emplois et 26 000 visiteurs annuels, le Centre de la Couleur ambitionne de créer sept emplois supplémentaires, d’augmenter la fréquentation de +39%, soit un objectif de 54 000 visiteurs annuels.

Ce nouveau Centre devrait accueillir une exposition culturelle permanente autour de la couleur, une expérience immersive avec une scénographie interactive, un parcours nocturne avec spectacle lumineux durant la haute saison et la période des fêtes de fin d’année, un parcours extérieur végétalisé, un espace de restauration, une boutique avec des produits thématiques, une œuvre colorée monumentale en vitrail qui servira de passerelle entre les espaces intérieurs et extérieurs, mais aussi un service de visite avec audioguide pour créer un triangle touristique entre le village, le Sentier des ocres et le Centre de la Couleur. Une transformation titanesque qui va projeter les ambitions initiales d’Ôkhra encore plus loin.

Si le Centre de la Couleur va peu à peu prendre la place de l’écomusée, c’est une véritable marque qui va se créer et qui unira les trois sites : le Centre (actuel écomusée), le village et le Sentier des ocres. « Ce projet va voir le jour pour qu’on puisse construire ensemble l’avenir de Roussillon », conclut Alex Berger.

©Vanessa Arnal / L’Echo du Mardi

Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Donald Trump et sa politique vont-ils coûter cher à l’industrie du tourisme des États-Unis ? En raison de l’actualité, de plus en plus d’Européens décident d’annuler leur projet de voyage aux États-Unis. C’est ce que révèlent les derniers chiffres publiés en avril par l’Office national américain du tourisme et des voyages (NTTO), qui indiquent que les arrivées de visiteurs internationaux ont baissé au premier trimestre 2025, et que cette situation s’est aggravée en mars.

Par rapport à la même période en 2024, le nombre de voyageurs en provenance d’Europe de l’Ouest, incluant aussi bien les touristes que les voyageurs d’affaires, a chuté d’environ 17 % le mois dernier, et depuis janvier, de 7 %. Comme le détaille notre infographie, la diminution des flux de voyageurs est particulièrement marquée en provenance d’Allemagne, d’Irlande et d’Espagne, avec une chute de plus de 20 % mesurée en mars. Le nombre de voyageurs français aux États-Unis a lui baissé de 8 % le mois dernier et d’environ 6 % sur la totalité du premier trimestre.

Récemment interviewés par le journal Le Monde, des porte-paroles et dirigeants de l’industrie du voyage en France confirment la tendance : « des clients qui avaient commencé le processus ont renoncé, dans la foulée de l’arrivée de Trump », « on a vu une vraie différence après l’épisode du bureau Ovale », « pour des raisons politiques, c’est rare ».

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Avec son réseau de 859 structures d’hébergement, le réseau gîtes de France participe activement au développement économique du Vaucluse. Selon une étude de l’institut MKG consulting cette présence générerait ainsi près de 49M€ retombées économiques globales par an.

À ce jour, le Vaucluse compte 859 structures d’hébergement disposant du label Gites de France. Dans le détail, on dénombre 784 gîtes, 71 chambres d’hôtes et 4 gîtes de groupe. L’ensemble représente une capacité d’accueil de 4 594 lits dans le département (3 881 en gîtes, 585 en chambre d’hôtes et 128 en gîtes de groupe).

Crédit : MKG consulting-Gîtes de France

Près de 49M€ de retombées économiques directes et indirects
Pour le territoire, cette présence n’est pas neutre puisque la génération par ces structures d’hébergement de l’équivalent de 404 532 nuitées entraîne un chiffre d’affaires direct de 14,27M€.
À cela s’ajoute les dépenses extérieures des touristes estimées à 20,25M€, le chiffre d’affaires fournisseurs induit (4,56M€) ainsi que le chiffre d’affaires induit lié aux investissements (9,7M€) pour un total de 34,61M€. Pour le Vaucluse, l’ensemble de ces retombées économiques globales est ainsi évalué à 48,89M€.

Crédit : MKG consulting-Gîtes de France

Un moteur pour l’emploi et l’investissement
Par ailleurs, dans le département les Gîtes de France permettent la création de 452 emplois ETP (Equivalent temps plein), soit 240 emplois directs, 99 emplois indirects et 113 emplois induits. Cette activité génère plus de 8M€ d’impôts sociaux et fiscaux (1,44M€ d’impôts versé à l’Etat, 1,15 d’impôts locaux et 5,52M€ de TVA directe, indirecte et induite).
Enfin, le montant total des investissements locaux du secteur s’élève localement à 9,9M€ : 6,67M€ en création et 3,23M€ sur les actifs existants.

La Cove en pole position
Avec 266 structures labellisées pour une capacité d’accueil de 1 447 lits, le territoire de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin) est celui disposant de la plus importante capacité en Vaucluse. Il devance le Pays d’Apt (140 établissements pour 718 places), Vaison-Ventoux (112 et 692), Luberon Monts de Vaucluse (95 et 419), Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse (48 et 202), Ventoux Sud (42 et 217), Sorgues du Comtat (38 et 229), le Grand Avignon (36 et 204), Cotelub (25 et 125) et le Pays réuni d’Orange (23 et 125).

Crédit : MKG consulting-Gîtes de France

Forcément, en termes de retombées économiques c’est la Cove qui en profite le plus (15,11M€ par an et 136 emplois). Derrière cependant, ces retombées ne sont pas neutres pour le reste du département même si le classement est un peu différent : Pays d’Apt (7,19M€ et 68 emplois), Vaison-Ventoux (6,59M€ et 61 emplois), Luberon Monts de Vaucluse (5,32M€ et 51 emplois), Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse (3,14M€ et 26 emplois), le Grand Avignon (2,37M€ et 22 emplois), Sorgues du Comtat (2,36M€ et 22 emplois), Ventoux Sud (2,02M€ et 19 emplois), Cotelub (1,3M€ et 13 emplois) et le Pays réuni d’Orange (1,2M€ et 13 emplois).

Bédoin, Malaucène et Vaison-la-Romaine sur le podium de retombées
Toujours selon une étude de l’institut MKG consulting, c’est la commune de Bédoin qui compte le plus d’hébergements Gîtes de France (49) devant Malaucène (39) et Saint-Saturnin-lès-Apt (34). En revanche, en termes de capacité d’accueil c’est Malaucène (239 places) qui devance Bédoin (230) et Vaison-la-Romaine (190).

Crédit : MKG consulting-Gîtes de France

Côté retombées économiques globales, on retrouve Bédoin (2,98M€) devant Malaucène (2,77M€) et Vaison (2,09M€). Malgré sa plus faible capacité (33 structures d’accueil pour 136 places) l’Isle-sur-la-Sorgue se place en 4e position avec 1,69M€ de retombées. Le top 10 vauclusien est ensuite complété par Saint-Saturnin-lès-Apt (1,69M€), Gordes (1,46M€), Pernes-les-Fontaines (1,39M€), Entrechaux (1,39M€), Beaumes-de-Venise (1,26M€) et Mazan (1,26M€).

Laurent Garcia

Lexique
Direct :
▪ Chiffre d’affaires direct : chiffre d’affaires réalisé par l’activité des structures Gîtes de France.
▪ Emploi à temps plein direct : emplois générés correspondants à l’activité des propriétaires Gîtes de France, des salariés internes employés par les propriétaires, et des prestataires extérieurs au sein des entreprises sollicités par les propriétaires.
Indirect :
▪ Chiffre d’affaires indirect : dépenses extérieures réalisées par les clients lors de leur séjour en structure Gîtes de France : bars-restaurants, loisirs, alimentation, souvenirs/autres, transports.
▪ Emploi à temps plein indirect : emplois générés indirectement par le biais des dépenses des touristes lors de leur séjour en structure Gîtes de France.
Induit :
▪ Chiffre d’affaires induit : chiffre d’affaires issu des achats aux fournisseurs et des investissements des structures Gîtes de France.
▪ Emploi à temps plein induit : l’activité du réseau Gîtes de France apporte la création ou le maintien d’un certain nombre d’emplois induits par différents facteurs : emplois induits à travers les achats aux fournisseurs et les investissements (construction, mobilier).
Impôts locaux : les propriétaires Gîtes de France sont assujettis aux taxes locales suivantes : la taxe d’aménagement, les taxes locales directes comme la taxe foncière et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, la taxe de séjour et la taxe d’habitation.
Impôts versés à l’État : les impôts perçus par l’État par le biais des structures Gîtes de France : l’impôt sur le revenu, l’impôt sur la Fortune immobilière, les cotisations sociales, la redevance TV, les Cotisations Foncières des Entreprises et l’impôt sur les sociétés.


Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Réintroduite en Provence en 2018, la culture de la pistache suscite aujourd’hui beaucoup d’intérêt. Adaptée aux conditions climatiques et aux sols arides de la région, la culture de ce fruit à coque apparaît comme une des réponses pertinentes à la reconversion des terres viticoles et aux évolutions climatiques actuelles. Encore jeune, sa filière s’organise et mise sur une production qualitative à l’inverse des États-Unis ou de l’Espagne qui la cultivent de manière intensive.

Ce petit fruit à coque de la famille des Anacardiaceaes semble cocher toutes les cases. D’abord, Le marché de la pistache est important et en croissance partout dans le monde. En France, on en consomme chaque année 10 000 tonnes, elles proviennent à plus de 90 % des États-Unis (premier producteur mondial). Ensuite, c’est un fruit qui a des utilisations extrêmement variées. De l’apéro au dessert, en passant par les plats salés. Sans la pistache la mortadelle ne serait rien ! Cette « polyvalence culinaire » est assez rare pour ne pas être soulignée. Ce fruit bénéficie également de qualités nutritionnelles assez exceptionnelles. il est riche en nutriments, en antioxydants et faible en calories et en indice glycémique. Sans parler de ses saveurs un peu sucrées et beurrées qui peuvent vous rendre rapidement accro…

Fruits à maturité ©DR

Certains spécimens, vieux de plusieurs centaines d’années, produisent toujours

De surcroit, les pistachiers ne redoutent pas les fortes températures ou le manque d’eau, ils se plaisent sur de terres maigres et n’ont pas besoin de beaucoup d’entretien. Leur floraison assez tardives les met à l’abri des risques des dernières gelées printanières. S’il faut attendre 6 à 8 ans pour effectuer les premières récoltes après plantation le pistachier est un arbre qui vit très vieux. Certains spécimens, âgés de plusieurs centaines d’années, produisent toujours. Les similitudes avec l’olivier sont importantes. D’ailleurs les zones de productions sont identiques.

Plantations de 5 ans PONTIKIS – Luberon ©DR

La culture de la pistache est d’abord une activité de diversification agricole

Délaissée au début du 20ème siècle au profit de la vigne, la culture de la pistache a été relancée en Provence en 2018 par quelques passionnés dont l’entrepreneur Olivier Baussan (Territoire de Provence). Sa réintroduction a fait l’objet du soutien technique de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse. Pour Nicolas Vaysse, conseiller agricole auprès de cette chambre consulaire, la culture de la pistache est d’abord une activité de diversification agricole. En tout cas pour l’instant. Sur les 500 hectares aujourd’hui plantés en Provence, en Occitanie et en Corse, beaucoup l’ont été par des viticulteurs qui ont arrachés des vignes. Cette reconversion dans la pistache, qui concerne aujourd’hui 150 agriculteurs, pourrait-être une alternative à la culture de l’olive ou de l’amande.

Actuellement, un kilo de pistache se vend en moyenne 20 € avec coque, 30 € sans coque, et 40 € émondé (pistache verte sans peau) (Source France Pistache). C’est cette dernière qui est utilisée en cuisine et en particulier dans la recette de la fameuse mortadelle.

Un hectare de pistachiers c’est en moyenne 300 arbres et un rendement moyen de 1 000 kg l’hectare.

« Nous devons jouer collectif, c’est essentiel pour nous développer »


Olivier Baussan, président de l’association Pistache en Provence

Plantation de 4 ans KERMAN – Alpes de Haute Provence ©DR

Pour cette jeune filière, qui donnera sa première vraie récolte en septembre de cette année, la priorité est de s’organiser. « Nous devons jouer collectif, c’est essentiel pour nous développer » précise Olivier Baussan, Président de l’association Pistache en Provence. Même analyse du côté de la chambre d’agriculture. Nicolas Vaysse, conseiller technique, ajoute qu’il est important que la filière soit organisée pour que le produit puisse être correctement valorisé. L’organisation de cette filière est en marche, la coopérative Coopfruit installée à Apt se diversifie dans le traitement des fruits à coque : production, transformation, stockage, conditionnement… Les débouchés sont nombreux et « la pistache est aujourd’hui un produit à la mode » précise Jean-Louis Joseph, un des fondateurs de l’association Pistache en Provence*. Il se dit déjà que de prestigieux pâtissiers seraient déjà intéressés par la pistache provençale….

Pour des confiseurs comme le Roy René (groupe Territoire de Provence), utiliser de la pistache provençale pour la confection de ses calissons est un moyen de s’assurer de la qualité et le provenance de cet ingrédient essentiel. C’est peut-être aussi le moyen pour cette gourmandise aixoise d’obtenir l’appellation IGP tant attendue ?

Récolte Manuelle ©DR

La pistache a dorénavant pignon sur rue

A l’instar du réseau des boutiques Oliviers&Co, qui vend des produits tirés de l’olive, le groupe Territoire de Provence a ouvert à Valensole en juillet 2024, un point de vente dédié à la Pistache. Baptisé simplement « la maison de la pistache » cette boutique propose de nombreux produits autour de ce fruit aujourd’hui très en vogue. Une deuxième boutique sera ouverte en mai prochain à Aix-en-Provence et à Oslo, en Norvège. A l’automne 2025, ce sera le tour de Paris et de Lyon. En 2026, le réseau des Maisons de la pistache devrait encore s’enrichir de 3 nouvelles boutiques en France.

Abandonnée au profit de celle de la vigne, la culture de la pistache réapparaît aujourd’hui avec l’arrachage d’une partie du vignoble. Un retournement de l’histoire qui pourrait bien donner raison à ces initiateurs.

Liens :
https://www.pistaches.com/
https://www.pistacheenprovence.com/association
https://www.pistacheenprovence.com/syndicatfrancepistache

*L’association Pistache en Provence a été créée par Georgia Lambertin, Olivier Baussan, André Pinatel (également président du syndicat France Pistache), Jean-Louis Joseph, et Alexis Bertucat.


Vaison-la-Romaine lance sa seconde ‘Intrigue dans la ville’

Les labels ‘Qualité de Vie’ et ‘Villes et Villages Fleuris’ viennent d’être décernés par Renaud Muselier, le président de la Région Sud et François de Canson, président du Comité Régional du Tourisme.

Parmi les 264 communes distinguées pour « la promotion du patrimoine végétal », dans le Vaucluse, le label ‘3 Fleurs’ a été décerné à Auribeau (70 habitants), Monieux (268 habitants) et Camaret-sur-Aigues. De leur côté, Beaumes-de-Venise et Le Pontet gardent leur label ‘2 Fleurs’ auquel accède désormais L’Isle-sur-la-Sorgue. Enfin Cavaillon, Pertuis et Sorgues, eux, ont ‘1 Fleur’.

Mention spéciale pour l’étang salé de Courthézon. Cet espace sensible naturel, où l’on extrayait du sel au Moyen-Âge, n’en contient plus mais en a gardé le nom. Niché au coeur des vignobles de Châteauneuf-du-Pape, ce bassin de rétention des eaux de pluie est une zone de biodiversité qui abrite nombre d’espèces protégées, insectes, oiseaux, reptiles. Un circuit de 2,4km en fait le tour, une boucle pédagogique accessible à tous, préservée, où on peut se promener et pique-niquer en famille tout en observant la nature.

« Bien plus que des fleurs »

Pour Renaud Muselier, « ces labels, ce sont bien plus que des fleurs ! Ils symbolisent une volonté collective d’offrir à nos habitants un cadre de vie harmonieux, durable et accueillant. La Région Sud est un territoire où on respire mieux, où on vit mieux. »

Et François de Canson conclut : « 80% des habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur vivent dans un climat et un environnement de qualité. Et ces labels jouent aussi un rôle crucial dans le choix de destinations touristiques des étrangers. Ils constituent donc un atout majeur dans l’attractivité donc la promotion de notre région. » D’ailleurs elle occupe la 3e place en France derrière La Nouvelle Aquitaine et l’Occitanie avec 42,3 millions de nuitées pour 2024, soit +4,2% pour l’hôtellerie et +11% pour le camping.

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