‘Li Rescountre d’Aqui’, c’est un moment de démonstration et de dégustation entre les producteurs et artisans locaux et leurs acheteurs : les acteurs du tourisme. C’est également l’impression de profiter d’un repas nature de bord de mer en Camargue.
Cet événement est ouvert à tous les ambassadeurs du tourisme en Pays d’Arles, que ce soit les résponsables en hébergement, les restaurateurs, les gérants de café, ou les autres. Depuis quelques années, les consommateurs tendent à consommer de plus en plus de produits en circuit court. C’est dans cet objectif que s’inscrivent ‘Li Rescountre d’Aqui’.
Sur les stands, il y aura de l’alimentaire, de la décoration, du vin et autres alcools, du café, mais aussi des bougies et parfums d’ambiance grâce aux 34 exposants présents, venus des Baux-de-Provence, des Saintes-Maries-de-la-mer, de Châteaurenard, de Saint-Rémy de Provence, et bien d’autres communes des Bouches-du-Rhône.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
Le lundi 14 novembre, l’AOC Ventoux organise, dans le cadre du label Vignobles & Découvertes pour la destination ‘Autour du Ventoux’, un événement de speed-dating entre les professionnels du milieu viticole au restaurant Pompette à Malemort-du-Comtat.
Ce lundi 14 novembre, 20 professionnels issus du monde du vin et du tourisme échangeront lors de face-à-face de 10 minutes. Durant ce laps de temps, ils devront présenter leur activité, leur philosophie, mais aussi leurs projets futurs et les objectifs de développement de leur activité.
Des institutionnels du monde du vin et du toursime seront également présents. Ils pourront échanger avec les participants au speed-dating sur leurs missions et leur donner les clefs sur les interactions possibles dans le cadre de l’œnotourisme. L’objectif de ce rendez-vous est de créer une synergie entre les différents acteurs du territoire, de se créer un réseau, mais aussi d’imaginer des projets oenotouristiques innovants.
Lundi 14 novembre. De 14h à 17h. Contact : promotion@aoc-ventoux.com. Restaurant Pompette. 220 Le Cours. Malemort-du-Comtat.
V.A.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
Après deux premières éditions qui se sont jouées à guichets fermés, le « Palais Hanté » revient pour deux soirées d’exception placées sous le signe du frisson, dimanche 30 et lundi 31 octobre.
A la nuit tombée, quand les visiteurs ont quitté le monument, les portes du Palais des Papes s’entrouvrent à nouveau pour inviter les plus téméraires à chasser les fantômes qui hantent les lieux depuis plus de 700 ans…
Accompagnés d’une équipe d’experts, petits et grands déambulent en petits groupes à travers les sombres dédales du Palais des Papes à la lueur de leur cierge, à la rencontre d’un monde occulte et mystérieux.
Un parcours plein de surprises et de rebondissements, où les visiteurs croiseront médiums, esprits des lieux et bien sûr de nombreux fantômes. Prêt pour l’aventure ? Préparez votre déguisement et réservez votre place sur www.avignon-tourisme.com ou par téléphone au 04 32 74 32 74.
Tarifs – Adulte : 19,50€ / Jeune 12-18 ans : 12€ / Enfant 6-11 ans : 10€
Billets Familles Famille (2 adultes + 1 enfant) : 35€ / Famille (2 adultes + 2 enfants) : 40€
Dimanche 30 et lundi 31 octobre au Palais des Papes, place du Palais, Avignon – 55 personnes maximum par départ – achat possible de billets sur place le soir même selon disponibilité.
J.R.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
Airbnb a récemment introduit une nouvelle manière de rechercher un séjour, centrée autour de catégories, dont la catégorie ‘Vignobles’. En France, certaines destinations sont particulièrement populaires auprès des voyageurs recherchant des séjours près des vignes, c’est le cas du Var et du Vaucluse qui arrivent dans les 1ères destinations oenotouristiques sur Airbnb.
En mai, Airbnb a introduit une nouvelle façon de chercher un logement, centrée autour de catégories, dont la catégorie ‘Vignobles’.
Depuis le lancement de cette nouvelle fonction de recherche, la plateforme de location de logements a enregistré une hausse de plus de 50% du nombre d’hôtes proposant des hébergements correspondant à la catégorie ‘Vignobles’, atteignant ainsi plus de 120 000 logements à travers le monde.
Avec 10 000 vignobles visitables répartis partout en France, les visiteurs venus du monde entier peuvent découvrir une diversité de destinations, créant de nouvelles opportunités pour les hôtes locaux.
En France, certaines destinations sont particulièrement populaires auprès des voyageurs recherchant des séjours près des vignes, c’est le cas du Var et du Vaucluse qui arrivent respectivement en première et seconde position des destinations oenotouristiques sur Airbnb.
Sur Airbnb, les amateurs de séjours d’œnotourisme et de séjours en pleine nature prennent particulièrement le temps de découvrir et d’apprécier cette catégorie d’hébergement : près d’un tiers des séjours dans la catégorie ‘Vignobles’ ont ainsi une durée supérieure à 7 jours.
Pour les habitants qui peuvent proposer un hébergement près des vignes, cet engouement pour l’œnotourisme est une opportunité de revenus complémentaires. Ainsi, entre avril et juin 2022, les hôtes français de logements près des vignes ont perçu un revenu médian de 1 590€.
J.R.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
L’effet dévastateur de la pandémie de coronavirus sur l’industrie du tourisme est le plus clairement illustré par l’effondrement de nombre de voyageurs entre 2019 et 2020. Après avoir accueilli 90 millions de visiteurs internationaux en 2019, le niveau d’accueil touristique de la France a chuté de plus de moitié l’année suivante. Malgré cette forte baisse du nombre d’arrivées internationales, la France a tout de même conservé son rang de première destination touristique mondiale. L’Espagne, qui était le deuxième pays le plus visité en 2019, a perdu environ trois quarts de ses arrivées habituelles de touristes. Le pays a ainsi chuté à la 5e place mondiale, cédant sa 2e place à l’Italie.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
L’an dernier, 155 746 passages de vélo ont été enregistrés sur les trois routes donnant accès au sommet du Ventoux. C’est 35 000 de plus que les années précédentes où ils étaient environ 120 000 à se mesurer aux pentes du géant de Provence. Faut-il y voir ‘un effet Tour de France’ suite à la double ascension inédite proposée le 7 juillet dernier lors de la 11e étape de l’édition 2021 de la grande boucle ? Toujours est-il que le célèbre mont Chauve semble attirer de plus en plus d’amateur de vélo du monde entier. Ils étaient ainsi encore à peine 100 000 à tenter de le gravir il y a un peu plus de 5 ans. Un succès à mettre en grande partie au crédit de la politique touristique du Conseil départemental de Vaucluse et des communes du département afin de développer l’offre cyclotouristique grâce à l’aménagement de large bande cyclable, de vélo-route maillant l’ensemble du territoire ainsi que des services dédiés à l’accueil de cette clientèle (bornes de recharge pour les vélos électriques, lieux de réparation, hébergements adaptés aux spécificités des 2 roues…). Le tout conforté par une stratégie d’image visant notamment à recevoir régulièrement, tous les 4 ou 5 ans, au Ventoux le Tour de France et son audience cumulée de 2 milliards de téléspectateurs et auditeurs provenant de 190 pays.
Plus de la moitié passent par Bédoin Dans le détail, c’est par la route du Ventoux-Sud, celle de Bédoin, que l’on dénombre le plus de passages. Ils sont ainsi 81 835 cyclistes à avoir emprunté cet axe, le plus renommée, pour gravir le Ventoux avec 21 kilomètres d’ascension (quasiment sans possibilité de répit), 1 600 mètres de dénivelée et une pente moyenne de 7,5% atteignant 11,5% par endroit. Cette voie représente 52,5% des passages enregistrés. Les amateurs de la petite reine ont été ensuite 46 059 (soit 29,6% du trafic total) à avoir emprunté la route d’accès du Ventoux-Est par Sault. Il s’agit de la voie la plus ‘facile’ avec une ascension de 26 kilomètres à 4,6% de pente moyenne. Enfin, ils ont été 27 851 (17,9%) à avoir pris prendre la route la moins connue, celle du Ventoux-Nord par Malaucène. Elle n’en reste pas moins très difficile avec 21 kilomètres d’ascension irrégulière, 1 535 mètres de dénivelée avec une pente moyenne de 7,3% et de courts tronçons atteignant près de 13%. En moyenne, ces trois itinéraires ont été les plus fréquentés au mois de septembre 2021 (37 125 passages) devant ceux de juillet (33 257) puis d’août (31 705). A l’inverse, c’est en janvier que l’on a comptabilisé le moins de passage (339) ainsi qu’en février (936). Par ailleurs, les systèmes de comptage des vélos ont aussi permis de quantifier le trafic dans les gorges de la Nesque (47 953 passages de vélo en 2021) ainsi qu’au col de la Madeleine (101 286). De quoi justifier le titre de ‘Terre de vélo’ pour le Vaucluse ? Certainement puisque après s’être entrainé sur les routes des Baux-de-Provence, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, n’a pas résisté, lui aussi, à l’appel du Ventoux qu’il a gravi le 7 août dernier (voir photo ci-dessous). Une ascension qui sera comptabilisée dans celles de 2022.
Laurent Wauquiez n’a pas résisté au pouvoir d’attraction du Ventoux. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a gravi à vélo le géant de Provence le 7 août dernier après s’être entrainé sur les pentes des Baux-de-Provence quelques jours auparavant.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
Covid-19 a durement touché le secteur du tourisme dans le monde entier. Ce graphique montre, à l’aide de données actuelles du World Travel & Tourism Council, quels pays d’Europe sont particulièrement dépendants de ce secteur. Il en ressort qu’au Monténégro, le secteur contribue pour environ un quart au produit intérieur brut (PIB). Cette part est également relativement élevée dans d’autres pays des Balkans, comme le montre notre graphique. En France, les recettes du secteur du voyage et du tourisme représentent environ 6,5 du PIB, ce qui correspond à peu près à la moyenne européenne de 6,2 %. En Espagne et en Italie, la part du secteur touristique dans le PIB est de huit à neuf pour cent. Ces valeurs sont donc nettement inférieures au niveau prépandémique de 13-14 pourcent en 2019. Le tourisme mondial est toujours en phase de reprise. En chiffres absolus, sa contribution au PIB mondial est d’environ 5,8 billions (ndlr : mille milliards) de dollars américains – en 2019, elle était encore de 9,6 billions.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
De la ville pittoresque de Bruges, en Belgique, aux plages ensoleillées de Nusa Lembongan, en Indonésie, la liste des villes les plus accueillantes de la planète établie par Booking.com en 2022a vraiment de quoi plaire à tout le monde. En tête du classement cette année, on trouve la ville de Matera, dans le sud de l’Italie, célèbre pour être l’un des plus anciens sites habités en permanence dans le monde, avec des grottes dont l’occupation remonte à l’âge de pierre. Ce classement révèle les dix lieux que les utilisateurs de la plateforme Booking.com considèrent comme ayant le meilleur niveau d’hospitalité, selon la proportion de lauréats du Traveller Review Award 2022 dans chaque localité.
Arles : ‘Li Rescountre d’Aqui’ pour un tourisme 100% circuit court
C’est le titre du dernier livre de Jean Viard (sociologue, directeur de recherche et fondateur des Editions de l’Aube à La Tour d’Aigues) et David Médioni (directeur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean Jaurès).
« La pandémie nous a enfermés chez nous, allions-nous encore parler de sur-tourisme, de pollution aérienne, de voyages, de théâtre et de festivals ? » demande en 4e de couverture du livre Jean Blaise, directeur du ‘Voyage à Nantes’, l’Office du Tourisme de Loire Atlantique qui a précisément organisé en septembre 2021 un Colloque sur ‘Le tourisme du futur’. Cet opus de 167 pages reprend les thèmes abordés par les professionnels et observateurs du tourisme. En préambule, Jean Viard écrit : « Un jour, tout s’est arrêté. Avions, trains, voitures, spectacles, bars, restaurants, chacun s’est enfermé chez lui ». Alors que depuis des décennies, notamment les premiers congés octroyés aux salariés par le Front Populaire en 1936, se sont succédés « le tourisme social, les parcs, les réserves naturelles, les plages du Languedoc, les maisons de la culture ». Mais au printemps 2020, au lendemain du 1er tour des municipales, le 16 mars, le confinement nous a assignés à domicile. C’est à ce moment-là que l’économie du loisir s’est révélée indispensable pour faire société, le week-end ou pendant les vacances. « Peu à peu nous avons compris que nous étions comme revenus à l’année zéro de la société des loisirs et du tourisme » enchaîne le sociologue.
23 millions de touristes en Paca A quoi ressemblera le tourisme du futur? Le Covid a conduit 1,5 milliard de touristes à rester cloîtrés ce qui nous amène à réfléchir, mais auparavant déjà, quelques signaux avaient clignoté et auraient pu nous alerter, l’aspiration à un tourisme de proximité, en diminuant l’usage à l’avion (avec le mouvement suédois ‘Flygskam’ ou sentiment de honte à cause de la pollution induite), la pénétration des cars de tourisme au coeur des centres historiques ou en interdisant les imposants navires de croisière dans la Lagune à Venise.
Le tourisme représente quand même 10% du PIB (Produit intérieur brut) et 2 millions d’emplois. La France attirait avant la pandémie 86 millions de touriste, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur 23 millions, qui pèsent dans l’économie. 2020 a donné un coup d’arrêt à ces retombées dans le monde entier avec, d’après David Medioni, 4 000 milliards de cash évaporés. Il faut donc repenser le tourisme, le répartir sur les 4 saisons et pas seulement pendant l’été et les vacances scolaires, peut-être en limitant le nombre de visiteurs, comme c’est le cas en ce moment pour la Calanque de Sugiton, entre Marseille et Cassis pour protéger la végétation, la qualité de l’environnement en évitant le piétinement et l’érosion des chemins.
Des endroits jadis confidentiels sont devenus des lieux de convoitise Entre les billets low-cost et le numérique le tourisme a changé, selon les auteurs du livre : « 80% des Français qui voyagent préparent leur séjour en ligne, s’immergent en amont dans les musées et les monuments du patrimoine grâce au système de réalité augmentée » comme c’est le cas pour la visite du Palais des Papes avec Histopad. Mais, à contrario, cette visite virtuelle peut provoquer des excès, dénoncent-ils, « La glamourisation des paysages sur Instagram entraîne la création d’une image forte et puissante et des endroits jadis confidentiels qui sont devenus des lieux de convoitise forte où certains viennent seulement prendre une photo, la poster et dire ‘J’y étais’.Et en étant exagérément retouchés, ces lieux sont rendus tellement désirables qu’ils en deviennent ensuite inaccessibles ».
Responsabiliser les touristes La solution serait-elle alors de responsabiliser le touriste ? De lui faire signer une Charte de bonne conduite? Jean Blaise, directeur de ‘Le voyage à Nantes’ suggère que « Le voyage à nouveau remplace le tourisme », c’est à dire « Une approche intelligente, active de l’offre, alors que le mot tourisme implique ‘de masse’,comportements suivistes et déplacements absurdes. Et il pose avec humour une question pour conclure : « Décidons-nous d’attendre l’avion électrique et le paquebot à voiles pour le grand public d’ici 15 ans avant de renouer avec le grand international ? Réfléchissons ensemble… »
L’an zéro du tourisme. Jean Viard – David Médioni aux Editions de l’Aube (04 90 07 46 60)