17 juin 2024 |

Ecrit par le 17 juin 2024

Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Le Conseil départemental, Vaucluse Provence Attractivité et ses partenaires souhaitent construire le tourisme de demain en Vaucluse, plus respectueux de son environnement, de ses hôtes et de ses habitants.

En tant qu’habitant, résident secondaire ou visiteur du territoire, ils souhaitent recueillir votre avis à l’aide d’un questionnaire qui prendra quelques minutes. Répondre au questionnaire : www.vaucluse.fr. Parce que les enjeux et habitudes touristiques évoluent avec les années, un nouveau Schéma départemental de développement touristique (SDDT) 2020-2025 a été élaboré par le Département en 2020. Son objectif est de renforcer l’attractivité du Vaucluse, développer et moderniser l’offre touristique du territoire et répondre aux enjeux touristiques actuels et futurs.

Les enjeux

L’enjeu est d’accompagner les acteurs vauclusiens afin de positionner le département du Vaucluse comme la destination ‘écotourisme et slow tourisme’ par excellence, en impulsant de nouvelles actions vers un développement touristique plus durable et responsable. Un tourisme qui répond aux défis environnementaux (minimisation de l’impact du tourisme, gestion des flux, risques climatiques, protection de l’environnement, et valorisation de la biodiversité et des ressources naturelles) économiques et sociaux, impactant le tourisme et qui sont accélérés depuis la crise que nous vivons. Un tourisme qui se structure aussi sur l’identité des territoires et qui les dynamise autour des filières emblématiques comme le vélo, la randonnée, la gastronomie et d’autres en cours de déploiement.

Un territoire en or

Le Vaucluse offre une grande diversité de sites à la renommée internationale (Mont Ventoux, Avignon, Luberon…), de festivals et manifestations culturelles et de lieux uniques de découverte. Ses vignobles prestigieux (Châteauneuf-du-Pape, Gigondas…), son patrimoine historique remarquable, ses villages provençaux labellisés ont traversé les frontières. Ses activités de pleine nature sont également très diversifiées et valorisées par des infrastructures en plein développement : véloroutes et voies-vertes, ENS (Espaces naturels sensibles), réseaux d’itinéraires et de randonnées. Ces innombrables atouts font du Vaucluse un département qui attire chaque année de nombreux touristes.

L.M.


Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Découvrez le nouveau guide dédié aux vacances en famille en Vaucluse ! Avec les enfants, le Vaucluse se visite autrement… On grimpe aux arbres, on joue dans l’eau et on se balade avec les ânes.

Par mauvais temps, on découvre les parcs de jeux en intérieur, le trampoline et le bowling. Ce guide famille réalisé par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité en concertation avec les Offices du Tourisme, est consultable sur la page « préparer votre séjour » : https://www.provenceguide.com/…/avec…/offres-8-1.html.

« Quelle que soit la saison, le Vaucluse vous ouvre les bras pour des plaisirs chamarrés en famille. Découverte des sites naturels, activités de plein air ou en salle, adresses gourmandes et visites du patrimoine historique… ce guide entraîne petits et grands aux quatre coins du département, selon les aspirations du moment, pour un séjour haut en couleur. »

L.M.


Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Quelles sont les régions françaises les plus plébiscitées par les touristes pour cet été 2021 ? Belvilla, spécialiste de la location de maisons de vacances de particuliers, a dressé une liste des régions françaises les plus populaires pour les grandes vacances 2021.

Après plus d’un an d’attente, le désir de voyage est toujours aussi présent dans les esprits. Les Européens ont majoritairement choisi de poser leurs valises sur leur territoire national ou dans un pays limitrophe, facilement accessible en transport individuel. Ce comportement se retrouve chez les clients français de Belvilla qui ont décidé à 77% de rester en France pendant les vacances estivales.

Dans ce top 5 des destinations les plus prisées de France, les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon, Dordogne, Midi-Pyrénées et Normandie représentent à elles seules près de 60% des réservations de Belvilla pour la France. Après plusieurs confinements, l’heure est arrivée de se ressourcer au grand air.

Provence-Alpes-Côte d’Azur, palme d’or

Avec 17,5% des réservations françaises, la région Paca reste une destination de choix pour les voyageurs en quête de soleil, mer, montagne, nature, d’une douceur de vivre et d’une gastronomie régionale pleine de traditions. « Ce vaste territoire, continue de séduire par ses paysages peu communs. Les adeptes de la nature se tournent vers la Provence et ses villages, ceux qui préfèrent des vacances plus animées trouveront leur bonheur sur la Côte d’Azur avec ses nombreuses stations balnéaires. Enfin, les voyageurs en quête de dépaysement seront émerveillés par les Alpes du Sud et ses parcs naturels. »

Languedoc-Roussillon, challenger

Le littoral méditerranéen ne cesse de séduire. La région Languedoc-Roussillon et la chaleur du sud atteignent 15% des réservations en France pour cet été 2021. « Cette région offre de nombreux paysages aux vacanciers qui souhaitent la découvrir. Les voyageurs pourront faire le plein de soleil en se prélassant sur des plages de sable fin allant de la plage de l’Hérault jusqu’à la côte Vermeille et ses replis rocheux. Pour les amateurs de vacances plus calmes, l’arrière-pays pourrait être le choix idéal avec ses magnifiques vignes à perte de vue et ses gorges sauvages. »

L.M.


Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Les mines de Bruoux se situent au cœur du Parc naturel régional du Luberon dans le petit village de Gargas, à quelques kilomètres d’Apt. Falaises vertigineuses aux couleurs flamboyantes et gigantesque labyrinthe de galeries souterraines composent un décor unique.

Visitez ces anciennes carrières, vestiges monumentaux des années de gloire de l’industrie ocrière, et pénétrez dans un dédale de galeries de plus de 40km de long et de 15m de haut. Les guides des mines de Bruoux vous accompagneront dans un parcours souterrain de 650m où vous aborderez les richesses géologiques, historiques et industrielles de ce lieu préservé.

Un peu d’histoire

L’utilisation de l’ocre remonte au Paléolithique mais c’est en 1785, à Roussillon, que débute son exploitation avec Jean-Etienne Astier, qui découvrit le moyen d’extraire le précieux minerai. Ce n’est pourtant qu’en 1848 que l’exploitation de l’ocre démarre à Gargas. Les mines de Bruoux sont un témoignage de l’épopée industrielle qui durera plus d’un siècle et durant laquelle les ocriers, à la sueur de leur front, creusaient des galeries à coups de pioche, manipulaient des wagonnets et extrayaient les sables ocreux… Les paysages de ce coin de Provence ont été façonnés par la main de l’homme. Sans lui, l’ocre serait restée secrète, cachée sous la végétation. Aujourd’hui, la Société des Ocres de France, basée à Apt, exploite la dernière carrière d’ocre à ciel ouvert d’Europe à Gargas.

Photo: Philipe Durand

Bon à savoir

Les photos ne sont pas autorisées dans les galeries sur décision de la commission de sécurité. Vous pouvez cependant prendre des clichés des falaises et du site à l’extérieur. Il est fortement conseillé de réserver au 04.90.06.22.59. La température moyenne est de 10° toute l’année dans les galeries et le taux d’humidité est de 80%. Il est largement conseillé de se munir d’un vêtement chaud.

Le site et le parcours de visite sont accessibles aux fauteuils avec accompagnateur et aux poussettes. Les animaux ne sont pas admis dans les galeries sauf chiens-guides. Le stationnement est gratuit aux Mines de Bruoux, parking devant le site.

Adresse : 1434 Route de Croagnes, 84400 Gargas


Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Inédit. Que dites-vous vous d’un concours de pétanque sur le pont Saint-Bénézet, le 30 juillet à 19h30 ?

Avignon tourisme mise sur l’expérience en collaboration avec les ‘Pétancoeurs’. Une animation inédite et conviviale aura bientôt lieu, alliant le sport provençal par excellence au monument emblématique de la cité des papes. C’est bien la première fois que le pont d’Avignon sera équipé de 6 terrains fabriqués spécialement pour l’occasion, d’une moquette spéciale et doté de jeux de boules synthétiques de 680g et 74mn de diamètre chacune.

Chaque terrain accueillera 2 équipes de 3 personnes, et 36 personnes joueront en simultané des parties de 10 minutes jusqu’à la demi-finale puis la finale, soit en 3 temps et pour une participation totale de 108 personnes. L’atelier des Pétancoeurs est le 1er fabricant de terrain de pétanque sur mesure qui organise des événements personnalisés publics ou privés dans toutes sortes de lieux en France comme à l’étranger. Les Pétancoeurs sont également partenaires de l’association l’Enfant bleu qui œuvre contre la maltraitance infantile et reversent à cette association un pourcentage de leurs bénéfices à chacun des événements qu’ils organisent.

Renseignements pratiques : durée : 2h environ ; tarif unique : 14.50€ par personne; réservations obligatoire : www.avignon-tourisme.com ; 04 32 74 32 74 ; buvette sur place dans la cour du Châtelet.

L.M.


Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Vaucluse Provence Attractivité (VPA) a déployé en lien avec les offices de tourisme, ‘Memories’, un outil gratuit de création instantanée de souvenirs sous forme de vidéo.

Cette solution génère un album qualitatif en mixant les contenus mobiles des visiteurs (selfies, photos, vidéos) avec des vidéos professionnelles fournies par VPA. Aussi bien destiné à la clientèle locale que touristique, cet outil permet aux visiteurs de partager leurs vidéos, en particulier sur les réseaux sociaux, et de devenir ambassadeurs des territoires vauclusiens.

Mode d’emploi

Pour créer sa vidéo et faire vivre ses souvenirs : aller sur le site www.getmy.video/vaucluse ou scanner le QR-Code des cartes de visite mises à disposition dans les sites et points d’intérêt du département. Ajouter ses vidéos et ses selfies aux images proposées. Si on le souhaite, les partager sur Facebook et Instagram.

Dans quelles villes ?

Pour le moment, il est possible de créer des vidéos souvenir dans les lieux suivants : Ansouis ; Avignon ; Carpentras ; Châteauneuf-du-Pape ; Dentelles de Montmirail ; Fontaine de Vaucluse ; Forteresse de Mornas ; Gordes ; L’Isle sur la Sorgue ; Lourmarin ; le Naturoptère ; Orange ; Pernes-les-Fontaines ; Richerenches ; Roussillon ; Sault ; Mont Serein ; Mont Ventoux ; Vaison-la-Romaine ; Venasque. A venir : Villeneuve-lez-Avignon et le Parc Spirou Provence.

L.M.


Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Trainline, plateforme leader en Europe pour les voyages en train et en bus, vient de dévoiler son top 10 des destinations préférées des Français pour cet été.
Pour cela, la plateforme, qui regroupe les offres de 270 transporteurs ferroviaires et bus dans 45 pays, a rassemblé étudié l’ensemble de ses données de réservations les plus prisées du 3 juillet au 29 août 2021.
« Dans un contexte sanitaire encore incertain, de nombreux voyageurs français font le choix de rester dans l’Hexagone (87%), explique Trainline. Les grandes métropoles Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille restent en tête du classement. »
Derrière ce quatuor, on retrouve Nantes (5e) et surtout Avignon (6e) qui, avec +47% est la destination française à connaitre la plus forte augmentation du nombre de réservations par rapport à l’année précédente devant Nantes (+31%) et Bordeaux (+21%). Ce top 10 est ensuite complété par Montpellier, Rennes, Toulouse et Toulon.
« Sur la totalité des aller-retours réservés, plus d’un tiers (36%) des Français ont prévu des séjours de 4 à 7 jours cet été, mais nombreux sont ceux qui ont également choisi de faire de courts week-ends, ou ‘city breaks’. Ainsi, 31% des Français ont réservé des séjours de 1 à 3 jours »’, constate Trainline.

L.G.


Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Cabane dans les arbres, tipi, yourte, tente suspendue, dôme, qui n’a jamais rêvé d’évasion le temps d’une nuit, en communion avec la nature et ses secrets ? Nicolas Sartorius à la tête de la société ‘Unic stay’ a eu écho de vos désirs.

L’aventure ? 3,4M€ de volume d’affaires généré pour les hébergeurs en 2019 et pas moins de 15 500 réservations. « Dormir dans une cabane dans les arbres a toujours été un rêve de gosse ! », nous glisse le fondateur. En 2012, Nicolas Sartorius en activité dans l’industrie du tourisme et du web marketing fait une rencontre décisive : un client qui propose des cabanes dans les arbres. Il identifie immédiatement l’intérêt de développer l’offre et la demande autour de l’hébergement insolite. Il créé ‘Unic stay’ en 2014 avec le développement de deux marketplaces : la Cabane en l’air, réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau, et Abracadaroom, la première plateforme de réservation en ligne dédiée uniquement aux hébergements insolites.

Quand un client change la donne

« Au bout de 5 ans en tant que responsable marketing, j’en ai eu marre, je voulais créer ma propre entreprise et la gérer comme je l’entendais. Je me suis donc mis en auto-entrepreneur à Paris, puis je suis redescendu à Avignon, ville où je suis né », nous raconte Nicolas Sartorius. L’entrepreneur développe alors sa clientèle et conçoit un jour un site pour un client propriétaire de cabanes dans les arbres. « J’ai trouvé l’idée rigolote. J’ai toujours été attiré par ces hébergements d’un nouveau genre. J’aime le côté magique, ça a fait remonter en moi des souvenirs d’enfance avec le tipi dans la chambre et la cabane en bois dans le jardin », se remémore le fondateur.

Nicolas s’amuse alors à créer un annuaire en ligne pour référencer les hébergements insolites en France. Il contacte un par un les domaines pour leur proposer d’intégrer son annuaire. « Très vite, j’ai découvert un véritable engouement autour de ce nouveau mode de vacance, aussi bien du côté des voyageurs en quête d’expériences atypiques, que du côté des hébergeurs, à la recherche d’un site spécialisé qui leur offrirait un peu de visibilité », explique-t-il.

Bulle de cristal ©Abracadaroom

Une centrale de réservation en temps réel

La marketplace ‘Abracadaroom’ se dote d’une vraie centrale de réservation. « C’était hyper décevant de payer pour au final ne pas être assuré d’avoir une chambre disponible sur d’autres plateformes. Avec notre solution, les réservations se font de manière instantanée et non sur le système ‘on request’ (à la demande). Pas de mauvaise surprise ni de frustration donc, toute l’offre est en réservation instantanée », poursuit le fondateur. Une solution qui implique de facto une architecture technologique fiable, en lien avec tous les partenaires hébergeurs pour la bonne transmission de l’information. L’objectif de la société ‘Unic stay’ ? Permettre de vivre une expérience d’hébergement différente grâce un réseau de propriétaires prêts à montrer les coins cachés de leur région.

9 salariés, 3,4M€

L’entreprise, dont le siège est à Avignon, compte désormais neuf salariés. « Nous avons fait deux recrutements pour la centrale de réservation, dédiés au service client, précise-t-il. Nous avons en moyenne deux recrutements par an. Quatre chargés de compte accompagnent l’hébergeur, de la prospection jusqu’à la mise en place de la collaboration. Chacun des chargés de compte gère un portefeuille produits. » ‘Unic stay’ se développe afin de devenir leader sur le marché de l’insolite en Europe avant de se déployer à l’international. « Nous sommes leader sur le marché de l’hébergement insolite. Booking.com et Airbnb ne sont pas des acteurs spécialisés comme nous le sommes », précise le CEO.

Spa cabane flottante ©Abracadaroom

1 400 hébergements en France, 400 destinations

Les chiffres donnent le tournis. Plus de 1 400 hébergements insolites proposés partout en France, 400 destinations, plus de 30 typologies d’hébergements insolites, et un site traduit en 4 langues. Ce n’est pas tout : 17 millions de pages vues en 2019 pour 4 millions de visiteurs uniques. La notoriété ? C’est simple, ‘Unic stay’ est chouchou de la presse : plus de 100 parutions médiatiques en 2019. « Le top 3 ? Je dirais que la cabane dans les arbres fonctionne le mieux, la cabane sur l’eau également, la bulle transparente fait son effet. Les nouvelles tendances mettent au goût du jour la tiny house », explique-t-il.

C’est quoi un hébergement insolite ?

Le terme ‘insolite’, est propre au marché français. Il n’est pas encadré par la loi et, par conséquent, qualifier un hébergement d’insolite reste quelque chose de très subjectif. Pour limiter cette subjectivité, ils ont créé leur propre définition : « Un hébergement insolite est un hébergement qui surprend, qui étonne, qui sort de l’ordinaire, qui donne envie de tenter l’aventure. C’est en général un logement que l’on découvre pour la première fois, et qui amène de l’excitation avant même d’y aller. »

Cabane flottante ©Abracadaroom

Le caractère insolite peut provenir de différents aspects : la nature de l’hébergement (une yourte, dans un arbre, sur un bateau, dans un château, dans une roulotte, dans une grange, dans un train), le lieu de l’hébergement (en haute montagne, à la ferme, sur une île, sous terre, dans les airs, sur l’eau, en mouvement), la qualité des hôtes de par leur profession (agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, vignerons), leur culture (musique, poésie), leur langue ou leurs traditions. Également parmi les critères, les activités proposées (artisanat, activités à la ferme, élevage, pêche, découverte d’une civilisation).

Un tas de facteurs entrent en ligne de mire pour sélectionner le partenaire. Le caractère insolite de l’hébergement, la dimension expérientielle du séjour, le site internet du propriétaire, les photos de l’hébergement, les avis voyageurs, le contact téléphonique avec le propriétaire, la visite physique du domaine, pour ne citer que ceux-ci.

‘Abracadaroom’ : première plateforme de réservation dédiée aux hébergements insolites

Pour étayer ses propos, Nicolas Sartorius avance une statistique : « un français sur deux aurait déjà séjourné dans un hébergement insolite ». Avec ‘Abracadaroom’, l’objectif est de rompre avec le quotidien, se laisser surprendre. Ici, on peut défier le vertige dans une cabane à 13m de hauteur. On peut se lancer dans le vide au bout d’une tyrolienne, ou se laisser flotter au milieu d’un lac. On peut observer les étoiles depuis son lit dans une bulle ou une pyramide de verre. On peut vivre comme un indien le temps d’un séjour dans un tipi, braver le froid dans un igloo, se prendre pour un trappeur dans une cabane en rondins ou encore partir sur les traces de l’anneau dans un trou de Hobbit.

Cabane grands chênes ©Abracadaroom

1er réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau en France

Chaque cabane est unique et est construite en fonction de l’arbre et de son environnement, ainsi arbre et cabane continuent de grandir ensemble. « Notre force vient des hommes qui se rassemblent autour de ce concept et qui font de notre réseau un lieu d’échange, de partage d’expérience, de savoir-faire et de savoir-être. Nos partenaires accueillent chaque nuit de nombreux « cabaneurs » réalisant ainsi le rêve de chacun d’entre nous », se réjouit Nicolas Sartorius. Passer une nuit dans les arbres est désormais accessible à tous de 2 ans à 99 ans, en couple, en famille ou entre amis.

« De manière générale, il y a un énorme potentiel de développement d’hébergements insolites, qui se heurte quelques fois aux contraintes. Je pense à la règlementation relative à la protection des parcs naturels régionaux, qui rend les démarches plus compliquées », souligne-t-il. Les villes plébiscitées ? « Les milieux ruraux, tout ce qui se situe à 3h des grandes villes fonctionne très bien. Si vous tenez à avoir quelques exemples, la Bretagne et l’Aquitaine recensent beaucoup d’hébergements. Mais il en existe absolument partout en France, même si dans le Vaucluse, on n’en compte un peu moins. Il y en a dans la Drôme également. »

Lit bulle perchée ©Abracadaroom

Une commission ponctionnée seulement du côté de l’hébergeur

‘Unic stay’ prélève une commission sur les réservations, du côté de l’hébergeur uniquement. « Nous n’opérons pas comme d’autres modèles qui prennent une partie des frais de dossier du côté de l’hébergeur mais aussi du client. » ‘Unic stay’, c’est avant un tout un lien privilégié avec l’hébergeur. « Notre combat de tous les jours, c’est de déployer un large panel de services, de créer énormément de lien, jusqu’à conseiller sur la stratégie tarifaire du partenaire. Nous nous différencions des gros acteurs par les valeurs que nous véhiculons. La commission que nous prélevons se justifie par l’accompagnement global, ce n’est pas uniquement un référencement web. » A titre d’exemple, la société met à disposition des reportages photos gratuits, une expertise marketing à travers les réseaux sociaux, une présence dans les communiqués de presse, etc. « Une plateforme comme Airbnb et ses milliers d’annonceurs n’a pas le temps de construire ce type de relation. »

Chez ‘Abracadaroom’, le référencement est fait par tout le monde, à travers la création régulière de contenu sur le blog par exemple. « Nous nous sommes aperçus que sans la publicité Google Adwords, le trafic marketing était plus que satisfaisant. Nous avons donc coupé ces dépenses marketing », explique-t-il. Ce qui fonctionne bien ? Les cartes cadeaux. Facile à offrir et à utiliser. « Nous ne sommes pas dans une logique Smartbox ou Wonderbox par exemple. Nous sommes au tarif de l’hébergeur pour une réservation classique », ponctue le fondateur.

©Abracadaroom

Bpi France, PGE, aide régionale

Pour lui permettre le meilleur démarrage, la société s’ancre très tôt localement. Levée de fonds auprès de Bpi France et aide régionale ‘Paca émergence’ de 50 000€ pour le projet innovant touristique. « Nous venons de bénéficier d’une assurance à la prospection de Bpi France pour aller sur les marchés anglais et espagnol, confie le chef d’entreprise. Notre plateforme Treego.nl est bien implantée au Pays-Bas par exemple. L’objectif est multiple, faire venir les touristes étrangers dans nos domaines en France mais également développer le tourisme local de proximité. La France reste un pays attractif, le touriste néerlandais s’arrête dans deux ou trois cabanes en Franche-Comté, le touriste anglais lui aime aller du côté de la Dordogne. »

+15% de croissance en 2020 malgré la crise

2020, année noire pour le tourisme mondial. L’année 2020 débutait bien, avec un chiffre d’affaires en croissance sur les mois de janvier (+18% par rapport à 2019) et février (+32%) avant que tout ne bascule lors du premier confinement. Le site connaît alors une chute de 95% de son chiffre d’affaires par rapport à mars 2019. « Nous avions du en plus rembourser les clients, c’était très compliqué », se remémore le fondateur.

En mai, lorsque nous avons enfin pu sortir de chez nous, mais dans un rayon de 100 km, ‘Abracadaroom’ a rapidement proposé un filtre de recherche d’hébergement à moins de 100 km. Les français ont ainsi pu répondre à leurs envies de dépaysement, de nature et de déconnexion, en toute sécurité dans des hébergements le plus souvent isolés.

Cette réactivité de la part du leader français de l’hébergement insolite lui a permis de connaître une explosion des réservations au printemps et à l’été. « Nous avions fait deux fois et demie le chiffre d’affaires de l’année précédente. Nous avions quasiment rattrapé notre retard, tout s’est concentré sur quelques mois », poursuit le fondateur. Le panier moyen quant à lui connaît une croissance de 4% en 2020. L’impact du deuxième confinement a, lui, été sauvé par la vente de bons et cartes cadeaux pour Noël.

La Bienveilleuse, Lavau-Sur-Loire ©Abracadaroom

L’insolite écoresponsable

La société a choisi de candidater au dispositif Cedre mis en place par la région Sud Provence Alpes Côte d’Azur pour soutenir les entreprises en développement qui s’engagent dans la transition écologique et la responsabilité sociale et environnementale. Ce contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises vise à soutenir la création d’emplois de qualité, favoriser la structuration des entreprises en croissance au travers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), accélérer leur transition écologique et favoriser les échanges de bonnes pratiques en matière d’économie circulaire et de RSE. ‘Abracadaroom’ vient donc d’obtenir une subvention soumise à la création nette de 2 postes minimum et la mise en œuvre d’au moins trois actions de son plan d’actions RSE. Et ce n’est que le début de l’aventure…

Photo: Nicolas Sartorius

Vauclusiens, quel est pour vous le tourisme de demain ?

Quel bien fou. Notre esprit chauvin est immuable mais l’accent du sud manquait un peu de folklore. Des bribes nous parviennent çà et là, des voix qui fleurent bon l’étranger, des accents chantants, d’autres un peu plus rustres, les touristes sont bel et bien de retour !

Pas de combinaison sandales-chaussettes, rassurez-vous. À la place: tongs, maillots estampillées Tour de France, bermudas et pois rouges partout. Pour cette 11e étape Sorgue-Malaucène, les partenaires distribuent des casquettes jaune soleil à profusion, voici que les Danois les attrapent, souvenir de cette journée inédite. Le mot est faible. De l’aveu de tous, la double ascension du Mont Ventoux est l’élément justifiant le voyage. Même si la prononciation demeure approximative (le Mone Ventow pour les plus performants), la ferveur des étrangers pour le Mont Chauve est inégalée.

En témoignent les 190 pays aux yeux rivés sur le Vaucluse. Il faut dire que l’exploit est inédit dans l’histoire du Tour de France. Même le champion Julian Alaphilippe faisait part de ses appréhensions dès l’aube à la radio: « mais pourquoi faire une double ascension ? Ce sera une première pour moi, l’épreuve va être très difficile. » Nos jambes frémissent à la vue de cette pente vertigineuse à gravir sous une chaleur accablante. A Malaucène village arrivé, les chaises étaient dépliées, les casquettes de sortie et les bouteilles d’eau fraîche éparpillées au sol. Beaucoup de touristes souhaitaient être au premier rang pour acclamer les coureurs. Tour d’horizon des meilleurs ambassadeurs de la ‘Grande boucle’.

©Linda Mansouri

Les Belges, c’est entre père et fils. Ce duo de choc est venu tout droit du pays de la frite spécialement pour contempler cette prouesse sportive. Le fils est timide mais surtout passionné par le vélo qu’il a enfourché très tôt. Le papa ? Il a un peu chaud mais ne boude pas son plaisir, assis sur sa chaise. Le Tour de France, il en avait un peu marre de le visionner à la télévision alors il s’est décidé et a sauté sur l’ouverture des frontières. Au programme: une semaine dans la région avec des réservations d’hôtel et activités estivales dans la Drôme et le Vaucluse. Ensuite ? Direction maison !

©Linda Mansouri

Cette famille de Danois nous communique son dynamisme et son entrain. Armés de leur ombrelle, ils contemplent les rouages de l’organisation du Tour. Chez eux, les événements se vivent en famille, tous sont ravis de frémir à l’arrivée des cyclistes. La famille séjourne dans le Vaucluse pendant une semaine et le papa en profite d’ailleurs pour nous questionner sur les spécialités de la région. Autant vous dire que la discussion s’est éternisée.

©Linda Mansouri

30 ans, Hollandais et le sourire jusqu’aux oreilles. Ce passionné de vélo est la pour les frissons, la performance, la beauté de l’effort. La découverte du territoire et de ses paysages font également partie du programme avec une mention spéciale pour les gorges du Toulourenc qu’il prévoit d’explorer avec un ami.

©Linda Mansouri

On triche un peu avec Pierre-Yves. C’est une mascotte, un emblème du Tour, fidèle passionné depuis plus de 10 ans. Avec la tenue de circonstance, l’Orangeois se faufile, contemple le staff construire le stand, marque une pause en direction du bar, regarde le ciel pour prendre le pouls de la météo. Le tout avec la banane. « Il y a quelques années, la montée du Ventoux avait été annulée en raison des bourrasques de vent. La double ascension est vraiment périlleuse. Ceci dit, vent ou de la canicule, je ne saurais vous dire quel est le pire ennemi du coureur… »

https://www.echodumardi.com/tag/tourisme/page/10/   1/1