18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

Le Conseil départemental de Vaucluse et son agence d’attractivité, Vaucluse Provence Attractivité (VPA), associée à ses partenaires, ont décidé d’unir leurs moyens pour porter un plan de relance touristique incluant une campagne de communication, forte d’un budget global approchant le million d’euros.

Le collectif Sud, coordonné par le Comité régional de tourisme (CRT), lance à partir du 2 mai une nouvelle campagne : ‘On a tous besoin du sud’. Dans un contexte sanitaire fragile, le comité et ses partenaires misent sur la clientèle française pour compenser la faible présence des clients internationaux. En collaboration avec la Région Sud, 11 acteurs majeurs du tourisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur se sont regroupés, permettant ainsi de mutualiser les moyens. Le CRT abonde 60% de la mise de départ de chaque partenaire, en parallèle, l’approche collective permet des achats groupés et des négociations avantageuses auprès des médias et des partenaires privés.

Le concept, signé par l’agence Sunmade, se déclinera en plusieurs slogans départementaux et s’adressera à la fois à une cible nationale et à une cible de proximité pour séduire nos voisins de Rhône-Alpes et d’Occitanie ou même encourager le tourisme intra-régional.  « Un Marseillais peut être séduit par le tourisme patrimonial en Vaucluse, un Alpin par un circuit oenotouristique dans la vallée du Rhône et un Niçois par les paysages du Luberon », précise le Département.

Fédérer autour du tourisme local

La communication collective fédère la Région, les six Départements et les grands offices métropolitains. Une campagne qui s’inscrit dans un plan de relance d’envergure pour soutenir les professionnels du tourisme et « démontrer la diversité, la richesse et la complémentarité de l’offre touristique. » Selon Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse et Président de Vaucluse Provence Attractivité : « quatre visuels ont été retenus, qui évoquent quatre visages du tourisme d’excellence en Vaucluse : le tourisme patrimonial, avec une famille qui s’apprête à découvrir le Palais des papes d’Avignon, la randonnée et le slow tourisme au cœur des Dentelles de Montmirail, la balade dans un paysage de carte postale typique du département (un champ de lavande entre Sault et Aurel) et enfin le tourisme sportif avec des vététistes prêts à dépasser leurs horizons. »

©Teddy Verneuil/Sunmade

1M€ d’achat d’espaces publicitaires

La campagne se traduira par près de 180 spots TV sur France Télévisions aux heures de grande écoute, et près de 370 spots radio sur Europe1 et NRJ seront diffusés d’ici la fin-mai. En parallèle, une vaste campagne digitale sera déployée en mai, juin et septembre, en collaboration avec Le Monde.fr. A cela, viendra s’ajouter une présence sur des sites premium news et lifestyle, sur les réseaux sociaux et sur le replay de France Télévisions.

Trois acteurs privés ont été retenus par le collectif : Webedia, Hotels.com, voyage-privé, renforcés par une opération spéciale sur Facebook pour promouvoir les campings de la Région Sud. Cette collaboration représente ainsi tous les types d’hébergements, de l’hôtel toutes catégories au locatif. Outre la cible grand public, VPA et le collectif ont également proposé à une centaine de tour-opérateurs des séjours originaux : week-ends vélo assistance électrique concoctés, séjours concoctés par les offices de tourisme Avignon Tourisme et Luberon Cœur de Provence, ou encore des offres oenotouristiques sur la Vallée du Rhône conçues par l’agence A la Française.

©Teddy Verneuil/Sunmade

L.M.


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

Dans son dernier article intitulé ‘30 lieux iconiques à voir au moins une fois dans sa vie en France’, le magazine Vogue, référent international du style et des tendances, met le Vaucluse sous le feu des projecteurs. Trois communes figurent dans la liste des sites incontournables, tant pour leur beauté architecturale que pour leurs atouts naturels.

Saignon 

Village niché dans le Luberon, Saignon compile selon Vogue « tous les éléments provençaux qui font rêver : des petites maisons en pierre, escaladées par le lierre, des fontaines, des belvédères où admirer les champs de lavandes ». Saignon, qui s’étire au sommet d’une colline – dernier éperon du Petit Luberon qui se détache du plateau des Claparède – et domine la vallée d’Apt, en laisse plus d’un admiratif.

Le Sentier des Ocres

Sans surprise, le Sentier des Ocres, traversant d’anciennes carrières à ciel ouvert, fait partie des plus belles promenades du Roussillon selon le magazine. L’ocre est partout, vous montrant ses variations de couleurs naturelles jaune-ocre-orange-rouge, ses paysages façonnés par l’eau, le vent et l’homme. Un conseil toutefois : évitez la tenue blanche étincelante…

Gordes

En tête de liste des plus beaux villages de Provence, Gordes séduit « par son architecture typique, en pierre, mais aussi et surtout pour sa superbe vue plongeant sur le Luberon. »  Aux confins du Parc naturel régional du Luberon, au cœur des monts de Vaucluse, Gordes est l’emblème du village perché provençal. Mille fois décrit, photographié, il doit sa réputation aux illustres artistes qui l’ont adulée.

Figurent également dans ce classement : le Pont du Gard, emblème de l’ingénierie romaine inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, les Baux de Provence ou les grillons s’en donnent à cœur joie, et les champs de lavandes en Provence, le ‘must see’ de la région.

Les chiffres sont formels, le Vaucluse remporte un franc succès au-delà des frontières. Le département a comptabilisé 21,8 millions de nuitées touristiques tout hébergement confondus en 2019 (+2,6% sur un an), avec 47% de touristes étrangers.


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

Déjà au top des destinations selon le site de réservation Abritel, le Vaucluse figure à nouveau en tête des territoires français pour les locations à l’occasion des prochaines vacances d’été. Ainsi, selon une étude de papvacances.fr reprise hier soir au journal télévisé de TF1, notre département connaît une hausse des demandes de locations +78,4%, devant la Dordogne (+78,2%) et la Corse (+53,8%).

Malgré les incertitudes liées à la situation sanitaire, les français souhaitent ainsi privilégier les destinations nature (+56%), devant la mer (+13,4%) alors que les projets de séjours en ville diminuent de -18,5%.
L’engouement est tel que papvances.fr a déjà enregistré une hausse des réservations estivales de +25% à ce jour.

Retrouvez en cliquant ci-dessous le reportage de TF1 consacré à ce sujet


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

Selon une étude réalisée pour le compte du site de réservation touristique Abritel, le Vaucluse figure parmi les départements les plus recherchés par les Français pour les vacances 2021.

Alors que de nombreuses incertitudes planent encore sur la prochaine saison touristique estivale, Abritel vient de dévoiler une étude réalisée auprès de familles de vacanciers analysant les changements observés suite à la crise sanitaire dans le comportement des familles françaises en matière de vacances et leurs intentions pour 2021.
« La pandémie de Covid-19 a eu un impact profond sur les projets de vacances en 2020, mais ce premier rapport de tendances Abritel nous rassure sur l’envie d’évasion toujours très forte des Français et sur la façon dont les familles comptent s’organiser pour se faire plaisir en partant en 2021, dès qu’il sera possible de voyager à nouveau le plus normalement possible », explique Timothée de Roux, directeur général Abritel.

83% des familles ont l’intention de partir en vacances l’année prochaine

La moitié des Français ont annulé leurs vacances en 2020
Abritel précise ainsi que 45% moitié des familles françaises affirme avoir dû annuler des vacances prévues en 2020 en raison de la pandémie « mais l’envie de partir demeure. 83% des familles ont l’intention de partir en vacances l’année prochaine. 31% d’entre elles cherchent surtout à pouvoir changer d’air et 28% à pouvoir passer du temps de qualité en famille. Pour ceux qui ont dû annuler leurs vacances prévues en 2020, 45% veulent les reprogrammer à l’identique en 2021. »
Si la situation sanitaire s’améliore en 2021, 88 % des familles françaises ont l’intention de dépenser autant ou plus pour leurs prochaines vacances. Dans cette optique, 58% veulent ainsi des séjours plus longs, 52% s’offrir des vacances de rêve, et 47% partir plus loin.
Cependant, réalité oblige, près de la moitié des familles françaises n’envisagent pas leurs premières vacances 2021 ailleurs qu’en France. Vu les incertitudes, les 27% souhaitant partir à l’étranger entre juillet et septembre prochains devront certainement attendre 2022.
Par ailleurs, 32% indiquent avoir mis de l’argent de côté en 2020. Une somme qu’ils souhaitent utiliser pour se payer des vacances uniques dont « ils se souviendront, et 31% disent que les vacances ont désormais plus d’importance pour eux aux vacances qu’avant la Covid-19. »

Le Vaucluse  second et huitième!

Le Vaucluse candidat idéal pour respirer loin des villes
Autre tendance majeure en 2021, ceux qui sont restés confinés rêvent de grands espaces. Les deux-tiers des familles françaises disent ainsi être plus susceptibles qu’avant la crise sanitaire de partir vers une destination ‘nature’, loin des centres urbains, et 63% plus enclins à pratiquer des activités de plein air. Les principaux bénéfices personnels attendus pour les vacances en 2021 sont les suivants: fuir le quotidien (42%), avoir le sentiment d’un retour à la normalité (20%) et satisfaire un besoin d’aventure (13%). Les vacanciers français de 2021 veulent également de plus grands hébergements. Entre mai et août 2020, la demande pour de grands hébergements avec 4 ou 5 chambres et plus a augmenté de 45% sur la plateforme par rapport à la même période l’an passé.
Des aspirations correspondant aux atouts du Vaucluse. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le département apparaît en seconde position de ceux qui ont le plus progressé par rapport à l’an dernier en matière de recherches faîtes sur Abritel, en janvier et février 2021, pour des séjours cet été. Une envie de vacances au vert qui se traduit par la présence de nombreux départements ruraux dans ce top 10 dominé par la Lozère.
Un classement des plus fortes augmentations d’une année sur l’autre où figurent également nos voisins de la Drôme (5e), des Bouches-du-Rhône (6e) et de l’Ardèche (9e).
Pour Abritel, le Vaucluse apparaît aussi en 8e position des destinations les plus recherchées pour cet été par les Français. Un top 10 qui fait la part belle à l’Hexagone et plus particulièrement au Sud-Est avec le Var (1er), la Corse-du-Sud (2e), l’Hérault (6e), les Bouches-du-Rhône (7e) et la Haute-Corse (9e).


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

 

Michel Chapoutier, producteur et négociant en vins de la Maison éponyme de Tain-l’Hermitage, est le nouveau président de la Fédération nationales vignobles et découvertes (FNVD). L’ancien président d’Inter-Rhône, l’interprofession des vins de la Vallée du Rhône, de 2014 à fin 2020 succède au président fondateur, Jean-Luc Monteillet, qui a exprimé le souhait se concentrer sur le développement de son Domaine de Montine à Grignan-les-Adhémar. Il reste cependant membre du bureau.
L’objet de cette fédération, créée le 9 mars 2019, est de représenter « toutes les destinations et leurs composantes, promouvoir le label afin de faire connaître au public ses exigences qualitatives, et lui donner ainsi une meilleure lisibilité ».

Développer l’œnotourisme dans les régions viticoles
Créé en 2009, le label ‘Vignobles et découvertes’ a été mis en œuvre par Atout France afin de développer l’œnotourisme dans les régions viticoles et touristiques. Son objectif : que vignerons, hébergeurs, restaurants, musées, sites touristiques, acteurs du tourisme et acteurs économiques territoriaux se mettent ensemble au service de l’œnotourisme pour proposer des offres de qualité aux visiteurs de leur région, et en faire ainsi de véritables destinations œnotouristiques pour les visiteurs.
Ce label a été attribué à 70 destinations, réparties sur tout le territoire et dans tous les vignobles, et permis la structuration d’une offre qualifiée de nature à répondre aux attentes des œnotouristes.


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

Selon l’Organisation mondiale du tourisme, 2020 aura été la pire année de l’histoire du tourisme avec 1 milliard d’arrivées internationales en moins.

Le tourisme mondial a enregistré en 2020 les plus mauvais résultats de son histoire, les arrivées internationales chutant de 74% d’après les dernières données de  l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

En 2020, à l’échelle mondiale, les destinations ont reçu 1 milliard d’arrivées internationales en moins par rapport à l’année précédente, par suite d’un effondrement sans précédent de la demande et de l’instauration généralisée de restrictions sur les voyages. En guise de comparaison, la crise économique mondiale de 2009 s’était traduite par une baisse de 4%.

D’après l’OMT, cette mise à l’arrêt des voyages internationaux représente une perte de recettes d’exportation estimée à 1 300 milliards de Dollars – plus de 11 fois la perte enregistrée pendant la crise économique mondiale de 2009. La crise menace de 100 à 120 millions d’emplois directs dans le tourisme, dont beaucoup dans de petites et moyennes entreprises. Rappelons que, rien qu’en juillet août, la région Paca a enregistré 1,5 millions de touristes étrangers en moins. Dans le même temps, les hôtels vauclusiens ont enregistré une baisse des nuitées de -17% avant de connaître une nouvelle chute de fréquentation de -37% en septembre.

Des restrictions plus sévères pour mieux rebondir ?

Compte tenu du caractère évolutif de la pandémie, de nombreux pays sont maintenant en train de remettre en place des restrictions plus sévères sur les voyages. Celles-ci comprennent les tests obligatoires, les quarantaines et, dans certains cas, la fermeture totale des frontières, autant d’éléments qui pèsent sur la reprise des voyages internationaux. Parallèlement, le déploiement progressif d’un vaccin contre le Covid-19 devrait aider à rétablir la confiance des consommateurs, contribuer à l’assouplissement des restrictions sur les déplacements et permettre, progressivement, à la situation des voyages de rentrer dans l’ordre dans le courant de l’année.

« Beaucoup a été fait pour rendre possibles des voyages internationaux sûrs, mais nous sommes conscients que la crise est loin d’être terminée, explique Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT. L’harmonisation, la coordination et la numérisation des mesures de réduction des risques liés à la COVID-19 au niveau des voyages, notamment le dépistage, le traçage et les certificats de vaccination, sont fondamentales pour promouvoir des voyages sûrs et pour préparer le redressement du tourisme quand les conditions le permettront. »

Un redressement en 2022

Concernant les perspectives de redressement pour 2021, l’OMT constate que près de la moitié des personnes interrogées (45 %) estiment les perspectives plus favorables pour 2021 que pour l’an dernier, 25 % tablent sur des résultats comparables en 2021 et 30 % s’attendent à de plus mauvais résultats.

« Il semble y avoir une dégradation des perspectives globales de rebond en 2021, poursuit l’OMT. 50 % des personnes interrogées s’attendent maintenant à ce que le rebond ne se produise qu’en 2022, alors qu’elles étaient 21 % en octobre 2020. L’autre moitié des personnes interrogées continue de tabler sur un rebond potentiel en 2021, mais elles sont moins nombreuses que dans l’enquête d’octobre 2020 (79 % comptaient sur un redressement en 2021). Quand le tourisme reprendra, le groupe d’experts de l’OMT s’attend à une augmentation de la demande d’activités de tourisme de plein air et de nature et à ce que le tourisme interne et les expériences de voyage où l’on prend le temps (‘slow travel’) suscitent un intérêt accru.

 


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

 

Marc Simelière est le nouveau président d’Avignon tourisme. Conseiller municipal délégué au tourisme de la cité des papes, il succède à Cécile Helle, maire d’Avignon, à la tête de cette Société publique locale (SPL) détenue à 96% par la seule Ville d’Avignon.

Outre l’exploitation du palais des papes, du pont Saint Bénezet, du centre des congrès et de l’office de tourisme, Avignon tourisme assure également la gestion du parc des expositions à Agroparc ainsi que des parkings, depuis le 1er mars 2019, du palais des papes, des Halles et de la gare.

Dirigée par Arnaud Pignol, la structure compte près de 150 salariés et réalise, dans une année normale, un chiffre d’affaires de l’ordre de 20M€. Cependant, après une année record en 2019 (690 000 visiteurs pour le palais et 450 000 pour le pont) Avignon Tourisme est confronté, comme l’ensemble des sites touristiques français, à une baisse importante de la fréquentation en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. Une situation qui n’est pas sans conséquence sur l’équilibre financier de la SPL qui a dû notamment faire appel au chômage partiel pour un grand nombre de ses salariés.

Outre l’élection de Marc Simelière, Bernard Autheman Bernard Hokmayan, Claude Nahoum, Anne-Sophie Rigault, Annie Rosenblatt et Joanne Textoris ont été désigné par la Ville afin de siéger en tant qu’administrateur au sein conseil d’administration de la SPL.


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

Comme le révèlent les données issues du Statista Global Consumer Survey, Airbnb est le deuxième service de réservation d’hôtels ou logements le plus populaire en France, derrière Booking.com. Le tiers des répondants qui réservent sur Internet avait utilisé la célèbre plateforme au cours de l’année passée (étude réalisée en juillet/août 2020), contre 45 % pour Booking.com. On retrouve ensuite le groupe hôtelier français AccorHotels sur le podium (15 %), alors que 15 % des utilisateurs déclarent également conclure leur réservation directement sur le site de l’hébergement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


‘On a tous besoin du Vaucluse’ : le Département mise sur les touristes français

Avignon aura connu une saison estivale contrastée avec un mois de juillet plombé par l’annulation du festival et un rebond en août. Retour sur ce bilan mitigé avec Arnaud Pignol, directeur général d’Avignon-Tourisme.

Après le record de fréquentation de l’an dernier (670 000 visiteurs), Avignon tombe de haut avec la crise sanitaire. En juillet, après l’annulation des Festivals ‘In’ et ‘Off’, -48% pour le palais des papes (43 500 entrées), -41% pour le Pont (53 500). En août, léger sursaut, avec 60 500 touristes dans le plus grand palais gothique d’Europe et 52 600 sur le Pont St-Bénézet, dont une majorité de français (88%) et une clientèle étrangère venue majoritairement de Belgique, d’Allemagne et des Pays-Bas.

Mais avec la progression de la pandémie et le classement en ‘Zone rouge’ de la Région Sud Provence- Alpes-Côte d’Azur début-septembre, le pourcentage des voyages organisés par les tour-opérateurs a dégringolé de… 95%, selon VPA (Vaucluse Provence attractivité), l’agence de développement du tourisme du département qui vient de publier son bilan pour le Vaucluse : -27% de fréquentation globale et -4,5 millions de nuitées pour l’été 2020.

« Nous avons dû nous réinventer, être créatifs. »

« L’activité partielle des 150 salariés d’Avignon Tourisme a été adaptée. Certains secteurs ne se sont jamais arrêtés (sécurité, entretien). Mais les congrès ont été moins nombreux, l’exploitation a baissé, sur la trentaine de guides-conférenciers, seuls deux en CDI (Contrat à durée indéterminé) ont travaillé, tous les autres, les plus précaires, les jobs d’été, les extras, les conférenciers, les CDD n’ont pas eu de contrat, explique avec gravité Arnaud Pignol, le directeur  général d’Avignon-Tourisme. Avec la Ville d’Avignon et le Grand Avignon, qui sont cautions de notre structure, nous devons modifier les budgets prévisionnels, reporter les charges, décaler les investissements, maximaliser les produits, bref, nous renouveler, nous réinventer, être créatifs. »

« Hélios : 120 000 spectateurs l’an dernier, 300 000 cette année. »

« De nouveaux programmes d’animations ont été lancés dans l’urgence, comme ‘Hélios’, le spectacle de lumières qui a attiré 300 000 spectateurs (120 000 en 2019), nous avons inauguré des soirées-apéro ‘Un verre au jardin’ sur les pelouses pontificales, nous avons décalé ‘Altera Rosa’ à l’automne avec une scénographie qui a drainé plus de 2 500 amateurs, une formule qui pourrait être pérennisée. Le salon ‘Soupapes’ au parc des expositions de Châteaublanc a enregistré 9 000 entrées de fans de motos en 4 jours. Le week-end dernier, avec le début des vacances de la Toussaint, on a assisté à un frémissement de la fréquentation, 600 touristes par jour contre 200 la semaine dernière. Ils viennent de Bretagne, d’Alsace, d’Auvergne, d’Occitanie, de Côte d’Azur. »

Carine Mériaux, directrice de la communication à Avignon-Tourisme, ajoute : « Le 25 octobre, pour la journée ‘Tous à l’opéra’, en partenariat avec les artistes du Grand Avignon, nous avons proposé une visite différente du palais des papes. Nous devons rester positifs, utiliser tous les outils que nous avons à notre disposition et valoriser nos richesses pour attirer des touristes. C’est notre rôle de participer à l’envie des gens de ne pas s’arrêter de vivre à cause du virus. »

Avec la Préfecture, Avignon-Tourisme a signé un protocole de base pour la location du parc des expositions ou de la salle des Congrès, à chaque évolution de la pandémie et des restrictions dues à l’état d’alerte renforcée, il est modifié. Pour l’instant ‘Le salon de l’habitat’, à la fin du mois à Châteaublanc est maintenu. On s’active également pour l’organisation de la 36e édition de Cheval passion en janvier qui est d’habitude le coup d’envoi de la saison touristique dans la cité des papes.

https://www.echodumardi.com/tag/tourisme/page/13/   1/1