12 mai 2025 |

Ecrit par le 12 mai 2025

Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

Trois adresses vauclusiennes ont été sélectionnées dans le guide Le Figaro 2021 des plus belles chambres d’hôtes de France. Une sélection permise grâce une enquête de terrain menée par la rédaction, à l’arrivée des beaux jours.

Cette valorisation fait suite à une sélection d’hébergements proposée au magazine par Vaucluse Provence attractivité (VPA), suivie de l’accueil de la journaliste, en février (financé par VPA) et mars (financé en collaboration avec Provence-Alpes-Côte d’Azur tourisme), pour la visite des adresses. Focus sur les établissements qui font rayonner le territoire.

Provence km28 à Gordes

On ne se lasse pas de cette nature. A droite Bonnieux et plus à gauche Roussillon, deux très beaux villages. Et sur un petit aïoli du bistrot, on reste dans l’ambiance provençale. Dotés d’une terrasse, les logements disposent de la climatisation et d’une télévision à écran plat. Leur salle de bains privative est pourvue d’une baignoire et d’un sèche-cheveux. Vous pourrez profiter d’un réfrigérateur et d’une machine à café. Ce ‘bed & breakfast’ sert un petit-déjeuner américain. Vous pourrez nager dans la piscine extérieure, faire du vélo ou vous détendre dans le jardin. Le Provence Km28 se trouve à 34 km d’Avignon et à 38 km de Saint-Rémy-de-Provence.

Maison pampa à Uchaux

La propriété abrite deux maisons l’une face à l’autre, à l’opposé architecturalement, très différentes et pourtant si proches. D’un côté, la villa contemporaine avec quatre suites lumineuses et climatisées avec chacune sa terrasse privative tournée vers le jardin méditerranéen qui permet de profiter pleinement de la vie en extérieur. Également un espace salon avec une cuisine toute équipée donnant sur une grande piscine et sa grande terrasse abritée par les ombrières. Élément central, la piscine est un grand bassin. Elle est agrémentée de deux fontaines et d’une plage permettant un moment de détente. Une grande terrasse enveloppe la piscine. De l’autre côté, le mas qui abrite la 5eme suite climatisée mais également l’espace détente semi-ouvert où vous pourrez bénéficier de cours de yoga, pilates, coaching…

Le prieuré de la Madelène à Malaucène

Ancien prieuré bénédictin du XIIème siècle niché à Malaucène au pied du Mont Ventoux, à quelques minutes de Vaison La Romaine, Le Prieuré La Madelène est une maison d’hôtes de charme intimiste pour vos séminaires, stages de bien-être, moments à soi ou en amoureux. Doté d’une piscine extérieure ouverte en saison, Le Prieuré La Madelène propose des hébergements à Malaucène, à 42 km de L’Isle-sur-la-Sorgue. Une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement. Cette chambre d’hôtes sert un petit-déjeuner continental. Une terrasse est également à votre disposition. Vous pourrez profiter du jardin et faire du vélo ou partir en randonnée dans les environs.

Lire le dossier Le Figaro (édition abonnés) https://lnkd.in/ddvxnRu


Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

Fortement attendue depuis 15 mois, la reprise de l’activité touristique pourrait être au rendez-vous d’une saison estivale bien préparée dans notre région et tout particulièrement dans le Vaucluse. Les premiers chiffres sont fort encourageants pour les professionnels qui auront de nombreux défis à relever pour la réouverture.

Ne pas accueillir tout le monde, tout le temps et dans n’importe quelles conditions. Telle est l’obsession du Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRT) qui a annoncé un plan de relance pour « réussir le cœur de saison 2021 et notre été indien ». Renaud Muselier a donc dévoilé le 19 avril autour de la campagne de communication régionale ‘On a tous besoin du sud’, la remise en route « d’activités foudroyées, supposant trois conditions : une liberté de se déplacer, de se rassembler et un sentiment de sécurité. Les trois ont été balayés au cours de ces 15 derniers mois. Mais l’adieu aux barquettes tendues au travers d’hygiaphones par les restaurateurs est désormais programmé, selon un calendrier précis pour « ramener le sourire et la joie de vivre » :

  • Lancement de la campagne de communication depuis le 2 mai, avec 180 écrans TV sur France Télévisions aux heures de grande écoute et 370 messages radio sur Europe 1 et NRJ jusqu’à fin mai.
  • Le 19 mai, les restaurateurs de notre région seront prêts pour rouvrir les terrasses, nos commerçants prêts à ouvrir leurs commerces et le monde de la culture prêt pour ouvrir cinémas, musées et théâtres.
  • Le 9 juin, l’ouverture des stades, salles de café et de restaurants, comme des salons et foires d’exposition.
  • Le 30 juin, fin des jauges et du couvre feu.
  • Le 1er juillet devrait avoir lieu la deuxième édition de la ‘Fête des Terrasses’, avec 7 000 professionnels engagés sur l’ensemble de la région.

Preuve de cette impatience le redémarrage de l’activité touristique lors du dernier week-end de l’Ascension. D’autant que la Sncf a donné un gros coup de pouce : les vacanciers qui ont pris une place avant la mi-mai ont bénéficié d’un des 5 millions de billets à 39€ mis sur le marché par le transporteur ferroviaire.

Les réservations de séjour devraient donc progresser de façon significative à partir de maintenant. Elles accusaient encore en avril un retrait de 60% par rapport à 2019, mais – dans le même temps – une hausse de près de 40% par rapport à l’année dernière.

Cap au Sud : sommes-nous prêts ?
Comme en 2020, les vacances des français dans l’hexagone vont sauver la saison touristique – compte tenu des difficultés de passage aux frontières – et probablement hausser la fréquentation de notre région. Nos compatriotes répondront-ils présent ?
« D’après le dernier baromètre d’Atout France et de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, la région Sud arrive en tête des intentions des Français pour un séjour prévu en France dans les 6 prochains mois avec 27% des intentions », observe Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence attractivité (VPA). En tête de toutes les régions, la nôtre devance l’Occitanie de cinq points et l’Auvergne-Rhône-Alpes de près de 10. Toutes les conditions sont par ailleurs réunies pour que la demande se manifeste très rapidement : près d’un Français sur deux ayant prévu un séjour de loisir envisage de partir dès le printemps. Le grand air du littoral capte 56% des intentions de destination de vacances, celui de la campagne (31%), l’espace urbain étant balayé à la dernière place (27%)*.

« Les professionnels savent adapter et élargir leur offre. »

Principal point positif, le secteur touristique qui avait essuyé une perte de 10 milliards dans le cadre de la crise sanitaire – soit la moitié de ses recettes – avait néanmoins réussi jusque là à étendre sa fréquentation : deux milliards de consommation au cours de la dernière décennie ont été gagnés en bordure de la saison estivale – au printemps et en automne. – indiquait le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les professionnels savent adapter et élargir leur offre. « Mais il faut être très prudent, car la saison sera bien naturellement conditionnée à l’évolution de la situation sanitaire tant sur le plan national qu’international, à l’ouverture des frontières et à la levée des restrictions et bien sûr, au déroulement de l’arrière-saison. L’année dernière, l’activité touristique avait été brutalement stoppée fin aout, suite à une dégradation de la situation, amputant la saison de mois tels que septembre et octobre encore très fréquentés en Vaucluse », se souvient Cathy Fermanian.

Réservation de dernière minute
Adeptes de la réservation de dernière minute, la clientèle française va compliquer la gestion du personnel, de la trésorerie, de la tarification ou de la répartition des flux dans un contexte d’incertitude total lié au « stop and go » sanitaire. Sur ce point précis, les professionnels ont un pari difficile à faire pour la réouverture qui signifie l’arrêt des aides.
Ils disposent de délais courts pour recruter assez de personnels formés et pour remplir rapidement des établissements obligatoirement rentables. Ce n’est pas tout : il faudra séduire aussi des vacanciers, prédisposés aux séjours de proximité et de courte durée souvent guidés par des choix de dernière minute et l’appel de la nature. La petite musique environnementale, l’envie de solidarité avec les producteurs locaux appuie sur la trace de ce nouveau sillon. « La faillite de Thomas Cook fin 2019, les mouvements dits de type Greta avec la diabolisation des voyages en avion, les mouvements locaux de rejet (…) du tourisme peu encadré et démultiplié par l’effet Instagram [ont fait émerger] des besoins de retour à l’authentique, à l’expérience, au vrai », constate, en prenant du recul, Renaud Muselier.

La polémique de la ‘sur fréquentation’
Dans quelle mesure cette tendance peut-elle gêner efforts de promotion ? Autrement dit, à quoi sert-il, de continuer créer des labels, afin de garantir une qualité de territoire et attirer des visiteurs supplémentaires si, in fine, nous leur disons, prenez votre argent et allez (vous faire) voir ailleurs comme le font déjà certains ?
Prenons l’exemple du tout nouveau Parc naturel régional du Mont-Ventoux. Il ne dispose pas de pouvoir réglementaire. Il n’a pas de ‘compétence’ comme la gestion des routes ou des déchets, ni de pouvoir de police et ne peut donc pas dresser de contravention. Son action – comme celle des autorités touristiques – relève prioritairement de l’information, de l’animation et de la sensibilisation à la richesse patrimoniale de son territoire.

« Le choix d’un tourisme apaisé en Vaucluse. »

« Dans notre département, nous avons choisi de faire la part belle à un tourisme apaisé, de découverte et de qualité de vie, notamment avec le vélo, les randos ou l’œnotourisme », abonde Pierre Gonzalvez, vice-président du Conseil départemental en charge du tourisme et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. « Nous ne pouvons pas, comme aux Etats-Unis gérer de grands parcs très réglementés dont l’accès est payant. Nous travaillons sur de petits territoires présentant une grandes diversité d’offre et de centres d’intérêt, parfois sur à peine quelques kilomètres. Les gens viennent et ils sont là en un saut de puce. Nos lieux de vie deviennent alors des lieux d’animation marqués par ses conflits d’usage, ses riverains exaspérés et des sites pris d’assaut, comme les rivières et le Colorado provençal », décrit l’élu. « Mais la confiance reste toujours plus porteuse que la retenue et nous souhaitons de tout cœur que nos professionnels puissent travailler librement et trouver la main d’œuvre nécessaire pour réussir la reprise. »

Décision ‘idéologique’
Une remarque qui fait écho aux déclarations de la mairie de Marseille. Elle a choisi d’annoncer l’arrêt de la promotion touristique de la ville – l’une des plus pauvre de France – au motif d’une « sur-fréquentation » au moment du lancement de la campagne « On a tous besoin du Sud ». Voilà que Marseille se prend pour Barcelone en mettant en avant l’envahissement de ses célèbres Calanques en 2020. « Rien à voir avec les touristes. Ce sont à 90% des marseillais qui n’avaient guère d’endroits où aller qui y ont passé l’été », explique un professionnel regrettant la décision ‘idéologique’ de la nouvelle mandature.
« Je trouve que cette notion de sur fréquentation n’est pas adaptée à notre territoire qui connaît, c’est vrai, quelques points de forte tension qu’il ne s’agit pas de monter en épingle pour en faire une généralité. Les gens ont besoin de liberté, veulent revoir leurs proches sans qu’on leur rappelle sans cesse ce qu’ils font d’eux-mêmes pour se préserver », juge François De Canson, président du CRT. « Nous les aidons en déployant une expérimentation unique au monde menée avec le site leader de la navigation (Waze) qui propose aux visiteurs des circuits ou horaires alternatifs en cas de pic de fréquentation de certains sites sensibles ».
Il faudra, sans doute, à l’avenir s’appuyer sur les pouvoir de connaissance et d’information pour développer le tourisme et modérer les usages que les visiteurs font du territoire pour qu’il reste attractif et profitable à tous.
Euphémisme pour dire que les alpinistes en tong ont encore trop de rejetons. Il n’était pas rare de les voir en 2020 franchir la porte d’une bergerie en s’étonnant d’y trouver un berger en été, dont l’activité pastorale a pourtant donné son nom au domicile qu’il occupait jusque là sans trouble à l’ordre public.

Les atouts numériques vauclusiens
Le numérique et les ‘réseaux sociaux’ sont un des points forts de la promotion touristique vauclusienne. « Nous travaillons cette année avec Webedia, Hotel.com et Voyage privé pour mettre en avant notre département », explique Pierre Gonzalvez. L’année dernière, la campagne de publicité régionale avait généré un million d’affichages suivi de 9 000 clics. Déclinée au plan vauclusien grâce aux actions complémentaires de VPA, ce sont 2,2 millions d’affichages, vues et impression qui amené près de 50 000 clics.

Voici quelques chiffres pour les campagnes terminées de ce début d’année (sites d’actualités) :

  • Suisse : 185 961 affichages et un taux de clic de 2,01%
  • Belgique : 199 301 affichages et taux de clic de 1,77%

Les performances sont comprises habituellement entre 0,8% et 1,2%.
Rappelons que les Belges sont la première clientèle étrangère du Vaucluse (20%), suivi des Allemands (15%) – clientèle divisée des deux-tiers en 2020 – des Pays-Bas (11%) et de l’Espagne (10%).

*Enquête réalisée entre le 12 et le 18 mars 2021 et effectuée auprès de voyageurs Français ayant réalisé au moins un séjour de loisir en hébergement marchand en France au cours des deux dernières années.

Les réservations de séjour devraient donc progresser de façon significative à partir de maintenant. Elles accusaient encore en avril un retrait de 60% par rapport à 2019, mais – dans le même temps – une hausse de près de 40% par rapport à l’année dernière. © Calmodovar

Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

Après cinq mois de fermeture liés à la crise du Covid-19, la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte réouvre la Réserve tropicale aux visiteurs dès mercredi 19 mai. Celle-ci est conditionnée par des aménagements d’horaires, d’activités et de parcours, pour la sécurité de tous. Un dépaysement assuré et en toute sécurité pour les visiteurs qui pourront (re)découvrir les 600 animaux et les innombrables plantes exotiques du parc !
« Pour préserver une certaine forme d’équilibre économique, nous allons ouvrir uniquement les mercredis, week-ends et jours fériés sur la tranche horaire 10h-18h, » a précisé Samuel Martin, directeur du lieu. Les visiteurs pourront également s’y évader durant le week-end de la Pentecôte puisque le parc sera ouvert en continu du vendredi 22 au lundi 24 mai.

Les aires de pique-nique sont ouvertes

Dans l’objectif d’un respect total des consignes de sécurité, les animations ne pourront pas avoir lieu et les aires de jeux seront fermées, tout comme les points de vente et restauration. Néanmoins, les visiteurs pourront profiter des aires de pique-nique et des distributeurs de boissons et de snack durant leur parcours. Les Drômois, Ardéchois, Isérois, Vauclusiens, Gardois ou encore Bucco-Rhodaniens sont invités à (re)découvrir la beauté et les pensionnaires du premier site touristique de la Drôme ! 

Respect des règles sanitaires et billetterie en ligne 

Dès lundi 17 mai et jusqu’au 30 juin, les billets seront en vente exclusivement en ligne sur le site internet du parc, à raison de 220 billets par heure. Afin de respecter la jauge de 8 m2 par personne, les visiteurs réserveront le créneau horaire durant lequel ils souhaitent venir découvrir les animaux exotiques qui les attendent. Pour les détenteurs de billets qui n’ont pas eu l’opportunité de profiter de la Réserve Tropicale avant sa fermeture, ils pourront revenir au parc et profiter de leurs entrées dès le 1er juillet.
La ferme aux crocodiles. Réserve tropicale. 395, allée de Beauplan. 26700 Pierrelatte. Billets ici. Visite adulte : 17€, enfant : 11€. pack 2 adultes 2 enfants (3 à 12 ans inclus) : 50€. 2 adultes 3 enfants 55€. www.lafermeauxcrocodiles.com

M.H.


Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

Le Musée Vouland vient de se doter du label Accueil vélo ce qui certifie un accueil adapté et privilégié pour les cyclistes et cyclotouristes qui,lors de leur escale dans l’hôtel particulier, pourront se désaltérer et se reposer à l’ombre de l’érable ou près de la fontaine, si besoin, réparer leur monture et, bien sûr, visiter le musée !

Pour le faire savoir, l’équipe du musée projette de tourner une vidéo de réouverture lundi 17 mai de 12h à 14h. Les intéressés sont invités à se manifester auprès de l’établissement. Et puis, la grande et belle nouvelle ? C’est que ses portes s’ouvriront de nouveau mercredi 19 mai !

Le saviez-vous 

La ViaRhôna frôle le musée Vouland, situé à proximité immédiate du Rhône, à l’intérieur des remparts d’Avignon qui ceinturent la ville du XIVe siècle et une zone de rencontre où les piétons et les cyclistes peuvent flâner tranquillement. À la porte du musée, vous ne soupçonnerez pas que cet hôtel particulier -caractéristique de ce quartier urbanise ́à la fin du XIXe siècle sur l’emprise de l’ancien couvent des Dominicains- ouvre au Sud sur un jardin traversé par le Canal de Vaucluse. Ce jardin, imaginé comme un prolongement sensible des collections, est un havre de paix qui s’épanouit au gré des saisons.

Les rebonds du confinement

Pendant la fermeture, l’équipe du musée, qui pratique vélo au quotidien et même les voyages en bicyclette pendant les vacances, a installé des équipements et services pour les cyclistes. Et ça ne s’arrête pas là ! Le jardin est même devenu, cette année, Refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), car il est aussi aménagé et entretenu pour favoriser la biodiversité. On y croise selon le moment, coccinelles, gendarmes, cigales, merles, mésanges -qui ont décidé d’y nicher-, rouges-gorges et rouges-queues, étourneaux…

‘Vol sur fonds bleu’ de Jean-Marie Fage est le 1er prix de la tombola en cours jusqu’au 29 mai, au Musée Vouland.

Passionnément vélo

Les installations prévues ? Ce sont 5 arceaux matérialisés à l’entrée du musée Vouland, rue Victor Hugo, sur l’espace public et 4 autres dans le jardin du musée Vouland abrités de parasols. Accès par le portail rue d’Annanelle (ouverture à la demande). Les points d’eau ? L’un est dans les sanitaires l’autre au robinet extérieur du jardin. Enfin, le jardin est arboré et agrémenté d’une fontaine. Et en termes de services ? Le musée propose de la documentation sur les itinéraires, des kits de réparation : crevaison, jeu de clés, lubrifiant, pompe à pied, bassines… une prise électrique pour recharger les batteries VAE, GPS, tablette, des casiers à bagages, le Wifi dans le jardin et le musée, des tables, chaises et chaises longues.

Un accueil sur réservation

Concrètement, le musée Vouland accueille les cyclistes individuels et les groupes sur réservations y compris en dehors des heures d’ouverture. Horaires d’ouverture habituels : Tous les jours sauf le lundi, de 14h à18h et sur rendez-vous pour les groupes. À partir de juillet, 13h-18h. Fermetures exceptionnelles : 1er janvier, 1er mai, 25 décembre.

On n’a pas encore tout vu !

L’exposition Jean-Marie Fage, rebaptisée « On n’a pas encore tout vu ! » est prolongée jusqu’au 6 juin 2021. Étrange destin pour une exposition confinée deux fois, en mars 2020 une semaine après son inauguration au centre d’art Campredon à L’Isle-sur-la-Sorgue, en novembre 2020 une fois recyclée et transposée au musée Vouland. Une centaine d’œuvres sont présentées sans souci de chronologie, dont une vingtaine dans les collections d’arts décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles exposées dans l’ancienne demeure de Louis Vouland. Enfin, un diaporama de l’œuvre graphique du peintre est projeté en continu. Enfin, la tombola est toujours en cours qui vous propose de gagner une œuvre de l’artiste, ‘Vol sur fond bleu’.

Et bientôt

Du 10 au 30 juin, « On sort de notre réserve ! » : peintures et arts graphiques, accrochage de quelques œuvres de peintres provençaux : Grivolas, Firmin, Imbert, Steiner, des collections du musée Vouland conservées en réserve. Du 6 juillet au 31 décembre 2021, exposition en partenariat avec le musée des Alpilles de Saint-Rémy-de-Provence : « Marcel Dumont. Les Alpilles. Paysages intérieurs. »

Le Musée Vouland

Le Musée Vouland est une demeure avignonnaise de collectionneur où opère la magie de l’esprit XVIIIe siècle. L’industriel de l’agroalimentaire Louis Vouland (1883-1973) a rassemblé sa collection d’Arts Décoratifs XVIIe et XVIIIe siècles pendant une cinquantaine d’années pour cet hôtel particulier où il s’est installé en 1927. Mobilier, faïences, porcelaines, tapisseries, horlogerie, lustres, miroirs, objets chinois, créent l’atmosphère feutrée et raffinée de ce musée intimiste hors du temps. Les collections sont animées par les expositions temporaires qui s’y déploient successivement. Parmi les curiosités ? Une chaise à porteurs, une chaufferette de carrosse, le nécessaire de voyage de Madame du Barry…

Un des salons du Musée Louis Vouland

Les infos pratiques

Pour le tournage de la vidéo : Le musée Vouland recherche des figurants cyclistes (non rémunérés) pour participer lundi 17 mai de 12h à 14h au tournage de notre vidéo de réouverture. Les intéressés (avec leur vélo) peuvent se manifester et s’inscrire auprès de Marthe Bachès : 06 32 81 00 82).

Comme partout

Le masque est obligatoire à partir de 11 ans, les visiteurs doivent respecter un parcours de visite matérialisé et des jauges par salle, selon leurs superficies. La capacité d’accueil est réduite à 50 personnes maximum réparties dans le musée et les espaces d’exposition, et 50 personnes dans le jardin, sur la base de 8m2 par personne à l’intérieur et à l’extérieur.

Les horaires & tarifs

Le lieu ouvre de nouveau ses portes au public mercredi 19 mai 2021 à 14h et sera ouvert tous les jours sauf le lundi, de 14h à 18h et sur rendez-vous. Les tarifs ? 6€ ; Réduit : 4€ ≤ 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, carte d’invalidité. Gratuit : ≤ 12 ans, journalistes, amis du Musée Vouland, membre de l’Icom (Conseil international des musées), accompagnateur carte d’invalidité, guide-conférencier, personnel d’Office de Tourisme et des musées d’Avignon. Musée Vouland. 17, rue Victor Hugo à Avignon. www.vouland.com


Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

Avec le premier grand pont de l’année, Blablacar a vu son activité doubler ces derniers jours. L’application française de covoiturage présente dans 22 pays grâce à une communauté de plus de 90 millions d’utilisateurs prévoit que cette tendance continue de s’accélérer pour atteindre 15 000 voyageurs en bus ou en covoiturage à destination de la Provence-Alpes-Côte d’Azur durant ce week-end de l’Ascension.

Avignon, 4e destination de la région
Les destinations les plus demandées sont Marseille, Toulon, Nice et Avignon. Ce top 10 régional est ensuite complété par Aix-en-Provence, Antibes, Hyères, La Ciotat, Fréjus et Grans.
Pour la région Occitanie, Blablacar estime que 25 000 voyageurs sont attendus lors de ce week-end. Les villes les plus recherchées étant Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes.
Au total, 150 000 voyageurs sont attendus en France durant le seul week-end de l’Ascension 2021. Ces prévisions de la plateforme dépassent celles du week-end de grands départs de Noël 2020, qui fait traditionnellement partie des plus fréquentés de l’année.
Une fréquentation qui devrait être renforcée par le redémarrage des lignes de bus ‘low cost’ de Blablacar, de nouveau en service à partir d’aujourd’hui.

Blablacar, c’est aussi un réseau de bus proposant plus de 100 destinations françaises.

Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

«Dans chaque crise se cache une opportunité c’est ainsi que lors du 2e confinement, j’ai entamé une VAE (Validation des acquis de l’expérience) un MBA (Master of business administration) en Direction d’hôtel international à l’école Vatel, témoigne Rozenn Le Goff, professionnelle de l’hôtellerie-restauration. Il était question pour moi de progresser et aussi, de tirer un bilan sur ce que j’ai fait, bien fait et peut-être aussi des points à améliorer. C’est aussi le temps de la réflexion pour préparer la suite. Au terme de ma soutenance à l’oral, le président du jury m’a conseillé d’utiliser mon expérience lors d’ouverture d’établissements où au rétablissement d’une vision stratégique et au repositionnement d’établissements haut de gamme.»

Le temps de la reprise

«Et je crois, qu’à l’annonce de la reprise de la saison touristique, des établissements auront peut-être besoin de reprendre leur souffle. On ne peut plus dire ‘Voilà on rouvre et tout repart comme avant’. Pourquoi ? Parce que les entreprises ont souffert et ont besoin de refaire leur trésorerie et parce qu’on ne voyagera peut-être plus comme avant. S’il est difficile, lorsque l’on vit une situation de l’intérieur, d’anticiper le futur, moi je vois des personnes qui ont juste envie de reprendre leur vie, et, un peu dans cet esprit, j’en entends d’autres parler de Slow tourisme, ce tourisme apaisé, où l’on va moins loin, où l’on visite moins de lieux pour prendre plus le temps.»

La tendance ? Les Staycations !

«Les ‘Staycations’ -de Stay et Vacation-, l’évasion a deux pas de chez soi le temps d’un week-end par exemple vont se développer parce que nombre de nos clients se sont aperçus qu’ils connaissaient peut-être mieux des pays étrangers que leur propre pays. Enfin, il y a une vraie conscience de l’impact écologique de notre secteur d’activité qui représente 10% des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, tout ce qui est de l’ordre du déplacement, de l’utilisation de longs courriers, de l’impact sur le territoire sensibilisent notre clientèle qui nourrit, dorénavant, une appétence pour la culture et la rencontre avec les habitants. Je crois que tout ce que je viens d’énumérer va impacter, durablement, la tendance dans le secteur du tourisme de l’après crise.»

Le recrutement

«On entend beaucoup dire qu’il y aura des problèmes de personnel. Qu’il y a une fuite des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration dans d’autres secteurs d’activité. C’est un avertissement qui nous est donné, particulièrement sur le management. On ne peut pas juste dire que les employés ont trouvé ailleurs des niveaux de rémunération équivalents couplés à des horaires de travail plus adaptés à une vie de famille parce que le métier de l’hôtellerie est un métier de passion, tout comme la médecine, l’aide aux personnes. On ne les exerce pas que pour des questions de rémunération et d’amplitude horaires. Inversement nous sommes les métiers qui concentrons le plus de jeunes générations ‘Y’ et ‘Z’, or, ce sont des générations très rétives à un management vertical. Le signal d’alarme doit être écouté et, puisque de chaque crise émerge des enseignements et des opportunités, il est temps pour l’hôtellerie et la restauration de se poser les bonnes questions. A-t-on encore un management possible ? Ne faut-il pas évoluer vers autre chose ?»

Pour ma part

«Je suis très investie dans la réflexion sociétale et écologique, deux domaines où l’on réfléchit au bien-être au travail. Comme je le disais, notre management est encore très vertical, ne pourrait-il pas être plus agile ? Je m’inspire là beaucoup de Frédéric Laloux, notamment avec ses organisations ‘opale’, où la prise de décision se fait plus en fonction de la compétence et de la nécessité de vivre et de travailler avec les conséquences des décisions prises plutôt qu’en regard de la position hiérarchique. Cette nouvelle orientation managériale fait que les équipes sont plus investies. Très récemment, j’ai pris connaissance d’un article de presse qui s’appuyait sur le fait qu’une fois les besoins de base satisfaits d’un employé, le plus important était la reconnaissance de son travail, ce qui induit une mutation managériale à laquelle nous pourrions réfléchir ensemble et qui pourrait, par ailleurs, réduire le turn-over très installé dans la profession.»

Parcours

Entre 2008 et 2013, Rozenn Le Goff a créé deux clubs prestige ‘Terres d’exception’ déclinés en ‘Provence d’exception’ et ‘Pays basque d’exception’. «A cette époque, les institutions publiques, comme le Comité régional du tourisme, n’avaient pas encore de politique de ‘tête de gondole’, se souvient-elle. Les très belles adresses étaient, alors, mises en avant, pour, par ricochet, faire la promotion de tout le territoire. Mon idée ? Mettre en avant les TPE et PME (très petites et moyennes entreprises) des plus belles adresses touristiques qui n’avaient ni les moyens financiers ni les moyens humains de faire leur promotion à l’étranger. Je les ai invités à se regrouper entre prestataires de services très haut de gamme créant une force de présentation à l’étranger dans les plus beaux salons du tourisme de luxe : USA, Brésil, Asie… Depuis 2013 Rozenn Le Goff a rejoint de belles adresses de Provence en hôtellerie.


Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

La poursuite du déconfinement et l’approche de la période estivale laissent entrevoir aux Français la possibilité de voyager de nouveau à l’étranger. Si la plupart des déplacements en dehors de l’UE et de quelques pays restent soumis à motifs impérieux, la majorité des frontières d’Europe sont actuellement ouvertes aux touristes hexagonaux, mais avec des restrictions.
En se basant sur les informations du site France Diplomatie et des dernières annonces publiées dans les médias, cette carte dresse un état des lieux des restrictions d’accès qui s’appliquent aux voyageurs français sur le Vieux Continent (en date du 10 mai 2021). Seuls trois États sont pour le moment ouverts sans restriction (Andorre, Albanie, Macédoine du Nord), tandis qu’une trentaine de pays accueillent les Français sous réserve de présenter un test PCR négatif, accompagné ou non d’une période d’isolement (de 10 jours dans la plupart des cas). En Suisse, le test est obligatoire, mais une disposition supplémentaire concerne les voyageurs provenant de 9 régions françaises, considérées « à risque », qui doivent observer une période de quarantaine. Les pays qui ferment totalement (ou presque) leurs frontières aux voyageurs français sont finalement assez rares. C’est le cas actuellement du Portugal, du Danemark, de la Norvège, de la Tchéquie, de la Hongrie ou encore de la Russie. Enfin, dans certains pays, comme en Grèce, Pologne, ou Danemark, on peut également noter que les restrictions indiquées ne s’appliquent plus aux personnes entièrement vaccinées contre le Covid-19.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

Les beaux jours pointent le bout de leur nez, la nature dévoile ses secrets et le déconfinement se précise, il n’en fallait pas plus à l’agence de location ‘Van air’ pour naître au Pontet. Objectif ? Proposer un dépaysement en plein cœur du patrimoine naturel provençal, et bien au-delà.

« On adore la nature, profiter de l’instant présent, ne pas être obligé de courir à droite et à gauche. Si une ferme nous fait de l’œil sur le bord de la route, on s’arrête pour aller à sa rencontre et découvrir ses produits », Gladys Delage, propriétaire de l’agence ‘Van air’, en est persuadée, l’appel de la nature peut soulager tous les maux, ou du moins apaiser les tensions liées au quotidien. Un ‘road trip’ sur les sentiers de Provence, de France et même d’Europe à bord d’un van ? Bon nombre d’amoureux de la nature ont déjà réservé.

Café matinal au bord d’un champ de lavande

Auparavant employée en crèche à Avignon, Gladys souhaitait opérer un virage professionnel. Une décision qui donne lieu à une période de réflexion, animée d’échanges et d’intenses recherches. Ce qui la décide à se lancer ? Un florilège de témoignages soulignant le manque d’offre en matière de location de véhicule pour un séjour touristique dans la région. C’est le déclic. Voilà que l’entrepreneuse analyse le marché, passe en revue les concurrents potentiels, sonde les besoins du public et tape aux portes munie de son bâton de pèlerin. ‘Van Air’ est née. Ode à l’évasion, au ressourcement et à la liberté, l’agence propose aux clients d’embarquer à bord d’un ‘california’ ou d’un ‘caddy beach’, vans spécialement aménagés pour profiter pleinement d’une virée de quelques jours.

Praticité se conjugue au confort

L’atout phare des véhicules réside dans leur gabarit, assez petit pour pouvoir se faufiler en centre-ville et s’y stationner, assez grand pour s’y sentir pleinement à l’aise. « Mes trois véhicules sont maniables et mesurent moins de 2 mètres » , facile pour accéder aux parkings et se nicher sur une place de véhicule. Pour profiter pleinement de cette expérience de voyage inédite, l’ergonomie se joint à l’agréable. Le ‘california’ offre ainsi 4 couchages, et une tente qui se lève au-dessus du toit (1m20 sur 2m). A l’intérieur, les voyageurs trouveront kitchenette, douchette, frigo et cuisson à gaz. « Le volume d’eau est de 30 litres, on arrive aisément à tenir à 4 pendant 3 jours », précise Gladys. Clou du spectacle, la banquette arrière se déplie pour laisser apparaitre un grand couchage confort et ergonomique d’1m14 sur 2m.

Le ‘California’ avec le toit relevable. ©Van air

Autre véhicule du parc, le ‘caddy beach’ de 5 places propose deux couchages avec un matelas dépliant, stocké dans le coffre. Le véhicule est équipé d’une tente hayon. Cet auvent se monte en un rien de temps, inutile de vous procurer des arceaux, les campeurs expérimentés n’auront rien à vous envier. Avantage supplémentaire, vous disposez désormais d’une entrée couverte. Par mauvais temps, vous pouvez laisser vos vêtements sécher dans la tente et entrer propre et sec dans le van. Vous pouvez transformer votre hayon en une solette spacieuse pour profiter du beau temps ou du soleil qui se couche. A l’intérieur : réchaud, jerrican d’eau potable et tout le nécessaire de cuisine. Un dispositif permettant ainsi de disposer d’une pièce supplémentaire et de prendre une douche en toute intimité.

Agence professionnelle versus vente entre particuliers

‘Van air’ se positionne sur un marché géographique peu concurrentiel. « Il n’existe pas d’offre similaire dans un rayon de 40km autour du Pontet. Les agences se positionnant sur la même offre de service de qualité et la même promesse d’évasion se trouvent à Salon de Provence, Marseille, Montpellier, Alès ou dans la Drôme ». Aux agences de location entre particuliers sur Avignon, Gladys réplique par la qualité de son service et la sophistication de ces trois véhicules. « Nos véhicules sont neufs et dernière génération. Les agences de location entre particulier ne proposent pas toujours des véhicules bien entretenus et sécurisés pour la meilleure expérience client. » Les véhicules sont loués entièrement équipés, et peuvent comporter des options à la demande du client : alèse, draps house, toilette chimique, tente de hayon, forfait nettoyage, set de literie, etc. 

Et au bout du périple, la vue… © Van air

Elément pratique mais qui pèse sur la balance, les clients ont la possibilité de laisser leur véhicule dans la cour de Gladys, évitant ainsi de payer un stationnement de plusieurs jours, voir semaines pour garer le véhicule personnel. Les locations sont de 3 jours minimum en basse saison, 1 semaine en haute saison, et peuvent courir jusqu’à 60 jours maximum.

Exit la foule, place au calme

Le public recherche calme, apaisement et sérénité. Cette communion avec la nature, ‘Van air’ en a fait son crédo. Exit les emplacements de camping-car, souvent synonymes de casse-tête et de foules animées. Place à un stationnement isolé, véritable havre de paix en marge du tumulte. « Les gens souhaitent éviter les grands rassemblements, tout en bénéficiant d’un maximum d’options et du confort. C’est exactement ce que l’on propose avec nos véhicules équipés en électricité. Cela n’empêche pas de réserver une nuit en camping pour que les enfants profitent d’une bonne baignade et pour faire le plein d’eau. » Liberté et autonomie, oui, mais dans le respect de la règlementation. Chaque commune précise ses modalités de stationnement, évitant ainsi de joncher les espaces naturels de véhicules.

L’intérieur du California, table pliante avec le long de la vitre frigo, plaques à gaz et évier. La banquette s’allonge pour la nuit. ©Van air

150 000€ d’investissement

« J’ai beaucoup bataillé durant la covid-19, les délais de rendez-vous s’allongeaient, mais j’ai eu la chance d’être accompagné par Initiative Terre de Vaucluse. Le plus difficile a été de trouver des banquiers et des assureurs prêts à m’accompagner dans ce projet ». En effet, les créations de société de la sorte sont chose rare dans la région, en dehors des offres de location classique. Le positionnement en location de loisir implique des modalités bien spécifiques quant aux forfaits d’assurances. Concernant ‘Van air’, l’agence propose une assurance tout risque permettant de protéger le client à hauteur de 250km parcourus par jour.

« Pendant les prémices de mon projet, il me tardait de savoir s’il était viable et réalisable. Ma conseillère en banque m’a alors redirigée vers Initiative terre de Vaucluse. J’ai pu par la suite bénéficier un prêt d’honneur validé devant la commission d’un montant de 12 000€. » Un renfort financier bienvenu dans l’enveloppe totale d’investissement de 150 000€ nécessité par ce projet. Gladys a constitué sa société avec un capital social de 10 000€ ainsi que trois véhicules, telles étaient les conditions. Nerf de la guerre, la présence de ‘Van air’ sur internet a du être envisagée dans le cadre d’une stratégie de visibilité et de communication. Pour ce faire, Gladys s’est adjointe les services de la Région Sud et de son offre ‘coach digital’ permettant un accompagnement à la création d’un site internet.

 Le Caddy Beach avec une tente de hayon. ©Van air

Provence, France, Europe ?

Trop à l’étroit en Provence ? Qu’à cela ne tienne. L’assurance couvre également de multiples périples en Europe. « Beaucoup de personnes m’ont fait part de leur envie d’aller en Croatie, certains veulent arpenter l’Espagne, d’autres l’Italie et ses paysages atypiques » Pour ce qui est des conditions de location, elles sont similaires aux autres agences : animaux interdits, cigarette proscrite, pour ne citer que celles-ci.

Partenariats locaux

‘Van air’ vient tout juste de recevoir les livres de France passion, situé à Carpentras. Ce guide, sésame du bon voyageur, permet de dormir gratuitement chez les agriculteurs locaux se trouvant sur son parcours. Plus de 200 adresses sont répertoriées, dans des lieux d’accueil aussi authentiques qu’atypiques. En 1997, suite à un accord avec les Chambres d’agriculture et ‘Bienvenue à la ferme’, des producteurs de fromages, de miel, de fruits, ont rejoint le réseau aux côtés des vignerons. A noter, la consommation et tout achat au sein d’un établissement est à la charge du client. L’entrepreneuse a ainsi découvert foultitude d’endroits magiques lors de ses balades ainsi que des produits du terroir méconnus, qu’elle souhaite faire découvrir à sa clientèle.

Les livrets France Passion.

« Je suis étonnées, depuis que j’ai réalisé un peu de publicité via les réseaux sociaux, je reçois énormément de demandes de renseignement ou de réservations pour l’Ascension. Une personne est déjà intéressée pour un ‘road trip’ de trois semaines. Des personnes de Bédoin et d’ailleurs m’ont également contactée ». Une aubaine pour la chef d’entreprise dont les projets de développement fourmillent déjà.

Projets dans les cartons

« J’ai pour objectif d’acheter un vieux ‘Combi Volkswagen’ et de proposer un ‘road trip’ en Provence, dans un périmètre de 60km autour de chez nous » . Un périple axé cette fois-ci essentiellement sur les beautés ocre et lavande de la Provence, avec de jolis spots à proposer aux clients. « J’ai plusieurs contacts avec des offices de tourisme pour envisager un collaboration pérenne, celui d’Avignon doit revenir vers moi d’ici peu ». Dans cet humble projet, Gladys peut compter sur le soutien sans faille de son conjoint, salarié chez Volkswagen et fan de la première heure. « Quand on décide de monter sa société, cela implique un investissement financier, le conjoint doit être d’accord ». Plus qu’un soutien, ce dernier a sollicité quelques-uns de ses contacts afin de concourir à la réussite du projet. Projet qui, si tout se déroule sans accro, verra la flotte automobile doubler d’ici deux ans. Voici un couple déjà en route pour de nouveaux horizons.

Plus d’informations au 06 20 05 95 50 et par mail contact@vanair.fr. Basse saison: du 01/01 au 31/03 et du 01/11 au 31/12 ; moyenne saison: du 01/04 au 30/06 et du 01/09 au 31/10 ; haute saison: du 01/07 au 31/08.


Vaucluse : trois chambres d’hôtes parmi les plus belles adresses de France

A partir de samedi 8 mai 2021, l’Office de tourisme d’Avignon ouvre ses portes aux avignonnais et aux visiteurs qui feront le choix de venir (re)découvrir les richesses de la région, en amont de la réouverture des monuments, musées et lieux culturels prévue le 19 mai prochain.

L’office de tourisme, lieu incontournable pour les visiteurs et les habitants, proposera à nouveau ses services d’informations sur l’actualité culturelle, les activités de loisirs, les commerces, les restaurants et les hébergements.

Informations pratiques

L’accueil, situé 41 cours Jean Jaurès, est ouvert : du mardi au samedi : 10-16h ; les dimanches : 10-14h ; les jours fériés samedi 8, jeudi 13 et lundi 24 mai : 10-14h. La boutique est ouverte à partir du jeudi 13 mai, du mardi au dimanche de 10h à 14h et le lundi 24 mai aux mêmes horaires. L’office est également joignable par téléphone du lundi au samedi de 10h à 16h ; les dimanches et jours fériés de 10h à 14h au 04 32 74 32 74. Et par mail : officetourisme@avignon-tourisme.com.

Le site www.avignon-tourisme recense au jour le jour les hôtels ouverts, les restaurants qui livrent, le ‘click and collect’ chez les partenaires ainsi que toute l’activité culturelle et de loisirs proposée à Avignon-Grand Avignon. Le public y trouvera ainsi toutes les informations utiles pour répondre à leurs questions, tout comme les propositions culturelles et les initiatives locales proposées.

Dispositif sanitaire d’accueil

L’ensemble des équipes, en concertation avec les services de la préfecture, travaille depuis plusieurs jours à la mise en place des mesures sanitaires qui permettent de recevoir à nouveau du public, dans les conditions optimales de sécurité et de confort. Gestion des flux, signalétique de distanciation, limitation à 10 personnes simultanées, boutique billetterie en accès unique, gel hydroalcoolique, installation d’écrans de protection transparents, rien n’est laissé au hasard pour garantir la sécurité de tous.

Les visites du mois de mai

Il en faut beaucoup plus pour décourager les amoureux de la cité des papes qui comptent bien profiter des week-ends de l’Ascension et de la Pentecôte pour prendre l’air. Les fragrances du printemps et les couleurs éclatantes de mère nature nous gratifient d’un spectacle que l’on ne manquerait pour rien au monde. Qu’à cela ne tienne, Avignon tourisme continue ses propositions de visites en plein air et à petites jauges. L’opportunité de (re)découvrir la ville en famille, de façon insolite et ludique, à pied ou en vélo. Cliquez ici pour en savoir plus.

https://www.echodumardi.com/tag/tourisme/page/16/   1/1