Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
Avec l’allègement des restrictions de déplacement, les Français sont de nouveau autorisés à voyager partout dans l’Hexagone et au sein de l’Union Européenne (avec test négatif ou certificat de vaccination) et préparent ainsi activement leurs vacances d’été. À cette occasion, nous nous sommes penchés sur les sites de réservation de voyage les plus populaires en France.
Comme le révèlent les données issues du Statista Global Consumer Survey, les plateformes Booking.com et Airbnb arrivent largement en tête lorsqu’il s’agit de dénicher un hôtel ou un logement privé sur Internet. Près de la moitié des utilisateurs (45 %) ont utilisé la première citée au moins une fois dans l’année pour faire une réservation et environ un sur trois (34 %) a trouvé un logement via Airbnb. On retrouve ensuite sur le podium le groupe français AccorHotels avec 16 %, suivi par le service développé par la SNCF, Oui.snfc (14 %). On remarque également que 14 % des utilisateurs ont déclaré avoir fait une réservation directement sur le site Internet de l’hébergement.
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
Tarif réduit, soirée DJ, dîner concert sous le soleil couchant, excursion, privatisation, les Grands bateaux de Provence se réjouissent d’accueillir à nouveau les voyageurs après des mois d’hibernation sur le fleuve roi. Ce que propose la compagnie ? Se réapproprier les bords du Rhône et savourer les monuments sous un angle inédit. Montez à bord du navire des nouveautés.
« Nous sommes très contents de pouvoir reprendre l’activité et voir les restrictions se lever avec la possibilité aux touristes étrangers de revenir progressivement », déclare Rémy Buxo, directeur d’exploitation des Grands bateaux de Provence depuis 2019. La compagnie lancée en 1986, est reprise par le groupe isérois Berthelet en 2018, spécialiste dans le transport par autocars. L’équipe ne cache pas son impatience à l’idée de recevoir les voyageurs en pleine jauge dès le 1er juillet prochain. Il faut dire que depuis qu’Avignon est devenue le premier site touristique sur le Rhône, la Cité des papes suscite l’appétit des croisiéristes. Vingt-six navires hôtels se pressent désormais sur ses berges là où ils n’y étaient que la moitié il y a quelques années seulement.
Optimisme malgré la tempête
« C’est très compliqué en raison de la grosse coupure dans l’activité. Nous fonctionnons beaucoup avec les groupes, les entreprises, les associations, les clubs, qui pour des raisons économiques et sanitaires n’ont pas fait de réservation.» La compagnie a ainsi décidé d’adapter son offre à la clientèle individuelle locale. « Le Mireio a eu 4 mois d’activité alors qu’il fonctionne habituellement toute l’année. Cela représente 2/3 en moins sur nos chiffres. » Le directeur d’exploitation confirme avoir bien eu recours au PGE (Prêt garanti par l’Etat), au chômage partiel et aux différents dispositifs mis en place pour les restaurateurs et hôteliers. « On rattrapera le manque à gagner induit par la fermeture pendant plus de 6 mois. » L’état d’esprit demeure optimiste. Festival d’Avignon maintenu, Villeneuve en Scène, frontières internationales qui se délient, autant de signaux témoignant d’une reprise favorable. « A voir maintenant comment l’arrière-saison se profilera, est-ce que le Mireio sera contraint de fermer pendant la période hivernale ? », s’interroge celui qui chapeaute 12 collaborateurs à l’année et 40 en haute saison.
La terrasse du Mireio, havre de paix en fin de journée.
Le Chardonnay restera à quai cette saison
La flotte de 4 bateaux est passée sous la bannière du groupe Berthelet tout en conservant leurs couleurs. « Nous avons pour ambition de dynamiser la compagnie des Grands bateaux de Provence en créant des offres packagées », annonçait le Directeur général Aurélien Berthelet. Devenu une véritable institution sur Avignon, le bateau restaurant Mireio dispose d’une capacité de 230 places et accueille 27 000 clients tout au long de l’année. A ses cotés, la navette gratuite 100% électrique de 50 places, opérée sous délégation de service public pour la ville d’Avignon et permettant de relier les deux berges du Rhône, « fonctionne très bien et toute l’année. » Environ 400 passagers y transitent par jour.
Loin de l’usine à touristes, le bateau hôtel le Chardonnay joue la carte de l’authenticité dans une ambiance feutrée avec sa quinzaine de membres d’équipage. Si le bateau proposait jusqu’à présent des circuits classiques, il restera à quai cette saison. « C’est compliqué d’amortir un bateau qui sort uniquement sur certaines périodes. Nous aurons plus une exploitation hôtelière que croisiériste en proposant une nuit dans un cadre atypique. » Concernant la gamme tarifaire, elle rejoint les prix pratiqués pour une chambre en centre-ville d’Avignon. « Nous proposons des prix raisonnables, situés entre 70 et 170 euros, avec en prime un décor authentique et inédit. » 23 cabines forment le cœur de ce bateau long de 80m. Le Saône (115 places), lui, vous amène à Villeneuve-lès-Avignon où vous pouvez descendre du bateau pour flâner dans les charmantes ruelles avant de rentrer avec le prochain bateau.
Soirée concert en terrasse au programme.
Jeunes, couples ou familles
L’offre est variée, elle fait de sa diversité sa force. « Le samedi soir est réservé pour les jeunes, tapas et planche cocktail avec animations DJ jusqu’à fin août sur la terrasse du Mireio. Il y aura également des ‘party boat’ électro. » Avignon by night avec vue imprenable sur les monuments de la ville ! Le bateau lève l’ancre en direction des monuments d’Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon. Les fêtards découvriront le Pont Saint-Bénézet, le Palais des Papes, le Rocher des Doms, le petit port fluvial d’Avignon, la Tour Phillipe le Bel et le Fort St-André.
Pour les couples et les familles, place au diner concert du vendredi soir accompagné par des musiciens. Les douces soirées d’été sont le moment idéal pour se laisser entraîner par les rythmes pop, soul, jazz ou gipsy. Pour les touristes en recherche d’évasion, une longue échappée de 7h30 permet de découvrir Arles et Tarascon. Sur leur route, écluse de Vallabrègues et Beaucaire, avec 2h de halte à Arles ou Tarascon. Autre croisière de 4h : l’écluse d’Avignon, Villeneuve et Châteauneuf-du-Pape. « Pour la période estivale, le service se fera directement en terrasse pour les diners les vendredi et samedi soir, un moment hors du temps sous le soleil couchant. »
La compagnie met un point d’orgue à sélectionner les meilleurs mets locaux
Liaison Avignon / Villeneuve-lez-Avignon et City Pass
« J’avais la volonté de mettre en place cette liaison Avignon et Villeneuve qui avait été abandonnée depuis 2006 ! » Cette année, toutes les promenades font un arrêt à Villeneuve-lès-Avignon pour profiter de ce village provençal et rentrer sur le prochain bateau. Une échappée d’1h15 avec pour itinéraire : le Pont d’Avignon, le Palais des Papes, Le Rocher des Doms, Le Pont Eiffel, l’île de la Barthelasse et l’île Piot, Villeneuve-lez-Avignon et la Tour Phillippe le Bel. Aujourd’hui, les deux communes travaillent main dans la main en vue des événements culturels : « il fallait une prestation de transport pour les relier ». Les Grands bateaux de Provence sont désormais inclus dans l’offre de loisirs ‘City pass’ mais pas seulement. Sur la promenade du mardi matin, en juillet et août, l’Office de tourisme de Villeneuve met à disposition un guide touristique pour une durée d’une heure afin de replonger dans l’histoire de la commune.
-50% pour les résidents du Grand Avignon
Sur présentation d’un justificatif de domicile, les habitants du Grand Avignon bénéficient d’une remise de 50% sur les promenades en bateaux sur le Saône. « C’est un coût conséquent pour une famille avec trois ou quatre enfants, nous ne souhaitons pas bousiller le budget mais permettre aux touristes locaux de passer un bon moment après cette année douloureuse. » Rémy Buxo se rassure, les voyageurs fuiront à n’en point douter la chaleur de l’intra-muros pour les brises et le vent du Rhône, incontestable rafraîchissement.
Synergie avec les acteurs du tourisme local
« Nous réadaptons nos produits à une clientèle locale qui jusqu’à présent n’était pas majoritaire mais qui le devient au regard de la situation. Pour cela, nous souhaitons travailler en étroite collaboration avec les acteurs du tourisme local et participer ainsi à faire d’Avignon un lieu incontournable du tourisme fluvial en Europe. » Dont acte. La compagnie travaille notamment avec Provence, une société de guides touristiques à Arles, un service inclus dans le tarif. Les produits sont également locaux : distillerie Manguin ou ‘Du local en bocal’ à Avignon, pour ne citer qu’eux.
Des partenariats avec les agences de voyage locales permettent d’inclure un repas sur le Mireio au sein d’un séjour de trois jours sur Avignon, ou une croisière d’une heure. Dans le cadre du Festival d’Avignon et du festival Villeneuve en Scène, les clients qui auront un ticket de promenade pourront bénéficier de la navette avec réduction. «J’aimerais vraiment développer les actions locales, il y a énormément de choses à faire. » Parmi les lubies, faire du Mireio un endroit privilégié pour la presse, les compagnies de théâtre et les artistes. « Nous pouvons trouver des solutions sur chaque événement pour une promotion commune du territoire. » Le Mireo deviendra peut-être bientôt une scène de théâtre éphémère flottante !
Et là il nous éblouit, majestueux, le soleil.
A l’image de Lyon, recréer des lieux de vie sur les bords du Rhône
« Les mairies et les Offices de tourisme ont cette volonté de développer les bords du Rhône. Avignon est peu développé à l’extérieur des remparts. Ce que nous souhaitons? Recréer des espaces de vie sur les rives pour que les locaux se réapproprient les bords du Rhône. Le fleuve roi était central dans la culture d’Avignon jadis. A l’image de Lyon qui a fait de nombreux aménagements, c’est tellement agréable quand on est au bord de l’eau. »
Bientôt des croisières bien-être ?
En reprenant la compagnie que Richard Vinatier a créée en 1986, le groupe Berthelet a souhaité diversifier son offre dans le domaine touristique et plus particulièrement dans le secteur du tourisme fluvial. C’est avec cette volonté de proposer des expériences toujours plus inédites que Rémy envisage une collaboration avec la péniche Althéa à Avignon. Cette dernière regroupe un collectif de thérapeutes et d’intervenants en médecine douce. « On essaye de travailler ensemble conjointement sur des offres communes afin de mettre en place des croisières bien-être et mettre à profit nos deux compétences pour une synergie. »
Planche et DJ au programme !
Privatisation et sur-mesure
Cocktail, mariage, anniversaire, séminaire, présentation de produit, la volonté stratégique est de « proposer un panel de prestations adaptées à tous les publics à la recherche d’expérience originale. » « Quand on regarde la location d’une salle classique, le coût du traiteur, la décoration, il est plus avantageux de faire appel à nos services afin de réduire la facture et profiter en prime d’un cadre exceptionnel ». La prestation se fait en quai à Avignon et est prise en charge de A à Z.
Face au gigantisme de ces concurrents privilégiant des hôtels mastodontes flottants, Berthelet entend poursuivre la stratégie de sur-mesure. En témoigne l’offre ‘Juste pour vous’ proposée par le groupe. A bord d’un monospace privatisé limité à 7 personnes, avec conducteur privé, les voyageurs visitent Avignon et le Luberon et dorment au Chardonnay. « L’objectif est de s’adapter à une clientèle plus individuelle qui ne souhaite pas forcément partir au sein d’un groupe de 50 personnes mais préfère plutôt une prise en charge. »
Conjuguer transport terrestre et fluvial
« Nous avons l’ambition de faire de Berthelet un tour opérateur régional grâce au développement d’une offre originale reposant sur la synergie de nos différentes activités de voyage et l’extension de notre réseau d’agences. » Aurélien Berthelet a vu là l’opportunité de construire une nouvelle offre touristique mixant transport terrestre et fluvial. Les 7 agences de voyages du groupe situées dans la région lyonnaise sont donc le ‘bras armé’ de la commercialisation des produits, différents et complémentaires, proposés par les 4 bateaux de GBP (croisières, séminaires, banquets, promenades…). Grâce à sa flotte d’autocars, la société pourra acheminer les futurs croisiéristes vers ses différents bateaux et ainsi renforcer les synergies entre ses diverses branches.
La Vallée de l’Unesco
Parmi les différents produits élaborés par ‘Berthelet voyages’ : la ‘Vallée de l’Unesco’. « Nous accueillons les voyageurs sur le Chardonnay et les emmenons ensuite en bus à la rencontre des sites classés Unesco. Nous débutons par la grotte Chauvet, le Théâtre antique orange, Avignon et ses monuments, le Pont du Gard, Arles, jusqu’à l’abbatiale Saint-Gilles via les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Quelle chance de vivre dans une région avec des sites classés concentrés dans un rayon de 60Km. »
Le soleil se couche sur Villeneuve-lez-Avignon
Quid des concurrents ?
Pas tant de concurrents que cela en réalité. Seulement trois concurrents directs fluviaux se positionnent à Avignon. Les autres acteurs ciblent une clientèle différente, autour d’une prestation touristique spécifique. « Le Viking propose une croisière d’une semaine entre Lyon et la Camargue avec une halte à Avignon. Les locaux ne peuvent pas y accéder pour un repas ou boire un verre. En tant qu’entreprise locale implantée à Avignon depuis 1986, nous sommes les seuls. » Le directeur d’exploitation déplore toutefois être caché entre les gros bateaux à quai, à l’origine d’un manque de visibilité. « Nous sommes noyés au milieu, les clients font l’amalgame et pensent que nous sommes inaccessibles ». Un détail toutefois anecdotique qui est loin d’atténuer la ferveur et l’excitation de l’équipage. « Le spectacle est diffèrent tous les soirs, le pont ferroviaire apparait sous un angle inédit, le pont TGV, les lumières sont resplendissantes, l’expérience est agréable. Tout devient diffèrent et authentique depuis le fleuve roi ». Le groupe Berthelet ambitionne d’atteindre 50M€ de chiffre d’affaires d’ici trois à cinq ans.
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
Même si pour la première fois, la fréquentation estivale des gorges du Toulourenc chutait en 2020 pour tomber à 55 862 visiteurs en juillet et août (valeur similaire à 2015), le site ne demeure pas moins soumis à une fréquentation intense. Joyau niché entre les Baronnies provençales et le Mont-Ventoux, les gorges font partie des lieux emblématiques fréquentés par des visiteurs de plus en plus nombreux.
Les gorges du Toulourenc sont avant tout un écosystème à part entière reconnu au niveau européen. Le lieu est inscrit comme site ‘Natura 2000′ par l’Europe, un dispositif dont l’objectif est de concilier de manière durable activités humaines et préservation de la biodiversité.
Les nouveautés pour la saison 2021
Les parkings de Malaucène et Mollans-sur-Ouvèze ont fait peau neuve avant l’été. Les accès sont stabilisés, les places de stationnement délimitées mais surtout leur nombre réduit (60 par parking). Des toilettes sèches sont désormais mises en place sur le parking de Mollans-sur-Ouvèze, venant compléter celles de Malaucène. Afin de rendre ces aménagements plus discrets dans le paysage et d’offrir de l’ombre, la végétalisation se fera à l’automne, permettant ainsi aux arbres et arbustes une meilleure reprise. Ces aménagements s’accompagnent de la mise en paiement du stationnement sur la saison estivale, de 10€ par véhicule : du 1er juillet et au 31 août 2021, de 9h à 17h30, tous les jours. (Moyens de paiements : carte bancaire côté Mollans-sur-Ouvèze / espèces et chèques côté Malaucène).
Afin de continuer à restreindre le stationnement anarchique les opérations de verbalisation se poursuivront et des agents d’accueil seront à pied d’oeuvre sur les parkings. La Garde régionale forestière (dispositif d’écogardes financé par la Région Sud) sera de nouveau déployée cette année dans les gorges du Toulourenc pour sensibiliser les visiteurs au risque incendie, de crue, ainsi qu’aux bons comportements à adopter en milieux naturels.
Un comité de suivi créé en 2014
Un comité de suivi voit le jour en 2014 pour identifier et mettre en œuvre des actions concrètes. Etat, communes, syndicat de rivière, services de sécurité et de secours sont mobilisés par le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, afin de trouver des solutions face à une fréquentation qui ne cesse d’augmenter. En 2015, des enquêtes de fréquentation permettent de connaître la fréquentation estivale. Les communes de Malaucène et Mollans-sur-Ouvèze font l’acquisition de terrains afin d’organiser l’accueil du public en créant de véritables espaces de stationnement.
Les Conseils départementaux du Vaucluse et de la Drôme se mobilisent en limitant le stationnement anarchique en bord de route (poses de panneaux, lices et enrochements). En 2019, un arrêté est pris par les services préfectoraux pour assurer la sécurité des baigneurs en interdisant l’accès aux gorges lors des alertes de vigilance orange et rouge pour les orages. Le Syndicat mixte de l’Ouvèze Provençale installe à cet effet une signalétique préventive. C’est en 2020 que la Garde régionale forestière est déployée.
L.M.
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
En janvier 2020, Adrienne et Damien lancent ‘Oh my deuche’, un service de location de 2 chevaux, véritable appel à l’évasion sur les routes provençales. Il y a ceux qui veulent s’offrir le romantisme pour le plus beau jour de leur vie, ceux qui sillonnent les routes en toute liberté et ceux qui consacrent un moment en famille ou entre amis avec un circuit planifié.
De l’Europe au Luberon
« La Provence, c’est un peu comme la malle aux trésors, et nous mettons un point d’honneur à vous créer des moments inoubliables, vous savez, ces instants dont vous vous souviendrez toute votre vie », voilà la philosophie du couple aux manettes de ‘Oh my deuche‘. La société de location est située dans le charmant village provençal de la Bastide des Jourdans, dans le Sud Luberon. Native de l’Isle-sur-la-Sorgue pour Adrienne et adopté par la Provence depuis plus de 30 ans pour Damien, le couple arpente depuis 2007 les routes de la Provence, de France et d’Europe à bord de tout types de véhicules vintages. « Nomades un temps, nous sommes revenus poser nos valises dans le sud Luberon, tel un retour aux racines, avec ce projet de longue date, prêts à vous faire partager de belles mécaniques sur les chemins des cigales, de la lavande et des oliviers. »
C’est donc tout naturellement que le couple invite à la rencontre et à la découverte du territoire, niché confortablement dans des véhicules emblématiques de la France, un véritable art de vivre à la Provençal. « Nous avons la chance d’être à la croisé des 4 départements : Vaucluse, Alpes de Haute Provence, Bouches du Rhône et Var. Vous serez donc prêts à partir dans n’importe quelle direction pour en prendre plein les mirettes. » Loin des fondateurs l’idée de proposer « une usine à gaz », Adrienne et Damien prennent le temps de vous écouter, de comprendre vos envies et de créer des escapades dont vous vous souviendrez longtemps.
Une escapade en montgolfière ?
Des itinéraires en Provence tout compris
Aucun frais lorsque vous optez pour une balade insolite, le circuit comprend les activités et la restauration. Qu’une seule chose à faire : suivre les instructions du carnet de route et vous laissez porter par les paysages authentiques qui défileront sous vos yeux. Au programme : une belle épopée dans un décor de carte postale. « Ils n’ont plus qu’à découvrir la Provence à leur rythme en suivant les indications. Bien sûr, ils peuvent à tout moment choisir de se dévier de l’itinéraire et faire ce qu’ils veulent. » Les possibilités sont nombreuses : location avec ou sans chauffeur, circuit à thème, mariage, séminaire professionnel… N’oublions pas les entreprises qui ont aussi le droit de se faire plaisir.
Une balade insolite ?
Les amoureux de la nature ont créé des circuits tout inclus à thème : journée dans le Pays de Forcalquier avec une excursion en montgolfière, circuit sur la route Jean Giono, la route du Luberon avec visites et dégustations, balade insolite en Provence sur la route des oliviers, escapade dans les gorges du Verdon, découverte de la Provence Verte, rallye du vin… Il en existe 12 au total : en demi-journée, journée et soirée. Soyez prêts à être propulsés dans un cadre hors normes.
Sentez-vous les effluves de la lavande et le soleil chauffer votre peau ?
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
Camping-car park, réseau européen leader des aires d’étape pour camping-cars, présente son ‘baromètre du tourisme en camping-car’ au cours de la saison estivale. Résultats : les camping-caristes plébiscitent le Var (25%), puis le Vaucluse (20%), les Alpes-de-Haute-Provence (15%), les Hautes-Alpes (14%), les Bouches-du-Rhône (13%) et les Alpes-Maritimes (11%).
Cette étude a été réalisée du 22 au 28 avril 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 2 900 camping-caristes français. Le questionnaire interrogeait sur les destinations de vacances de juin à septembre, le nombre de nuits prévues, les critères de choix touristiques, la vaccination, les préférences en terme d’étapes et le budget prévisionnel…
La Provence-Alpes-Côte d’Azur en 6e position
Pour cet été, la destination privilégié sera la France pour 98% des camping-caristes. Ils citent trois raisons principales : les restrictions de voyages à l’étranger (30%), la fidélité à la destination (27%) et la volonté de soutenir les commerçants et l’économie française (24%). En regardant de plus près, le palmarès des régions nommées, la Provence-Alpes-Côte d’Azur tient la 6e place des destinations phares, avec 6,2% des intentions de vacances, derrière la Bretagne (19,3%), la Nouvelle-Aquitaine (19%), l’Occitanie (15,5%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et les Pays de la Loire (6,3%).
Périodes de départ
Au niveau des flux touristiques, les questionnés envisagent de partir majoritairement en juin (77%) et en septembre (76%). Les intentions de départs en juillet (57%) et août (52%) sont moins importantes, pour éviter au maximum la foule en cette période de crise sanitaire. Pour la durée des séjours, elle devrait être majoritairement de plus de 4 semaines cet été.
L.M.
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
35 prestataires viennent d’obtenir le label ‘Accueil vélo’ sur le territoire du Grand Avignon. Parmi eux, 6 monuments villeneuvois et le musée Louis Vouland d’Avignon se sont vu décerner la plaque du label, en reconnaissance de leur engagement.
Les monuments villeneuvois tirent leur épingle du jeu : tour Philippe-le-Bel, collégiale Notre Dame, musée Pierre-de-Luxembourg, la Chartreuse, fort Saint-André, Abbaye Saint-André, autant de lieux ou les amoureux du vélo seront chouchoutés à coup sûr. Concernant la cité des Papes, le Musée Louis Vouland peut désormais arborer fièrement le label, gage de professionnalisme et d’attractivité.
Des tracés cyclo touristiques proposés par l’office de tourisme du Grand Avignon sont en cours de validation par les départements du Gard et du Vaucluse, pour être identifiés comme itinéraires cyclables répondant aux cahiers des charges départementaux. Ce niveau de validation devrait permettre à la destination de détenir un plan cyclo touristique reconnu au niveau national, dont le jalonnement et le balisage sont planifiés en 2021/2022 par le Grand Avignon sur l’ensemble du territoire. L’office de Tourisme du Grand Avignon travaille aux côtés des communes pour le développement d’infrastructures dédiées, mais aussi avec des partenaires privés tels que restaurants, loueurs et réparateurs de vélos, hébergements et sites touristiques. Il a d’ailleurs été désigné organisme ‘référent qualité délégué’ pour déployer la marque nationale ‘Accueil vélo’ sur le territoire du Grand Avignon, en partenariat avec Gard tourisme et France vélo Tourisme.
Le label en quelques mots
Le label ‘Accueil vélo’ est une marque nationale garantissant un accueil et des services de qualité auprès des cyclistes le long d’itinéraires cyclables, balisés et sécurisés. Pour le touriste à vélo, c’est la garantie de se trouver à moins de 5 km d’un itinéraire à vélo balisé et sécurisé, de disposer d’équipements adaptés (abri à vélos sécurisé, kit de réparation, système de recharge électrique), de bénéficier d’un accueil attentionné (informations et conseils utiles) et de disposer de services adaptés aux cyclistes. Ce label donne une véritable plus-value à la destination dans l’accueil de ses visiteurs, de plus en plus nombreux à circuler de façon douce.
480 prestataires labellisés en Vaucluse
La France est la 2ème destination mondiale du tourisme à vélo (après l’Allemagne). 21 millions de français font du vélo pendant leurs vacances et 20% des touristes à vélo sont étrangers. En France, le vélo représente 29,5 milliards d’€ de retombées économiques directes et indirectes par an. Le marché du cycle voit son chiffre d’affaires progresser de 10 % en 2019. Plus de 2,6 millions de vélos ont été vendus, dont 338 100 vélos à assistance électrique (+12 % pour ces derniers). (Source velo-territoires.org, juin 2020).
Le Vaucluse, au travers de son réseau de ‘La Provence à vélo’ compte 1 800km d’itinéraires balisés, 480 prestataires labellisés, la Via Venaissia (en cours), la Grande traversée VTT du Vaucluse, 60 points de chargement ‘Bosch’ et 2 axes cyclo touristiques structurants de les 2 départements : la Via Rhôna et l’Euro vélo 8.
Cicada concept
Cicada Concept, basé à Morières-lès-Avignon, est un loueur et réparateur de vélos né il y a environ deux ans et désormais détenteur du label ‘Accueil Vélo’. Le directeur de l’entreprise, Nicolas Fournier et sa compagne Eugénie Delepierre ont souhaité rejoindre le réseau pour être reconnus à l’échelle régionale et attirer la clientèle tout au long de l’année. En plus d’être loueur et réparateur, le couple met à disposition des clients trois chambres d’hôtes parfaitement équipées dans le cadre d’un séjour vélo. Leur expérience est encore très récente mais le label est un bon moyen pour se faire connaître et vérifier la qualité des services proposés. En prime, la réparation des cycles sur place.
L.M
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
Les offices de Tourisme Ventoux Provence et Ventoux Sud organisent les premières rencontres professionnelles du tourisme, jeudi 27 mai, de 10h30 à 12h30. L’événement aura lieu sur le parking situé route de Carpentras à Bédoin.
Au cours de cette bourse d’échange, les professionnels du tourisme (hébergeurs, restaurateurs…) rencontreront et pourront récupérer les dépliants de près de 50 partenaires prestataires d’activités. Avec la présence de : Vaucluse Provence attractivité, la Provence à Vélo, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, La Destination vignobles et Découvertes autour du Ventoux. Cet événement aura lieu en plein air, dans le respect des règles sanitaires en vigueur et sous réserve de validation de la Préfecture de Vaucluse (et de la météo du jour).
L.M
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
Trois adresses vauclusiennes ont été sélectionnées dans le guide Le Figaro 2021 des plus belles chambres d’hôtes de France. Une sélection permise grâce une enquête de terrain menée par la rédaction, à l’arrivée des beaux jours.
Cette valorisation fait suite à une sélection d’hébergements proposée au magazine par Vaucluse Provence attractivité (VPA), suivie de l’accueil de la journaliste, en février (financé par VPA) et mars (financé en collaboration avec Provence-Alpes-Côte d’Azur tourisme), pour la visite des adresses. Focus sur les établissements qui font rayonner le territoire.
Provence km28 à Gordes
On ne se lasse pas de cette nature. A droite Bonnieux et plus à gauche Roussillon, deux très beaux villages. Et sur un petit aïoli du bistrot, on reste dans l’ambiance provençale. Dotés d’une terrasse, les logements disposent de la climatisation et d’une télévision à écran plat. Leur salle de bains privative est pourvue d’une baignoire et d’un sèche-cheveux. Vous pourrez profiter d’un réfrigérateur et d’une machine à café. Ce ‘bed & breakfast’ sert un petit-déjeuner américain. Vous pourrez nager dans la piscine extérieure, faire du vélo ou vous détendre dans le jardin. Le Provence Km28 se trouve à 34 km d’Avignon et à 38 km de Saint-Rémy-de-Provence.
Maison pampa à Uchaux
La propriété abrite deux maisons l’une face à l’autre, à l’opposé architecturalement, très différentes et pourtant si proches. D’un côté, la villa contemporaine avec quatre suites lumineuses et climatisées avec chacune sa terrasse privative tournée vers le jardin méditerranéen qui permet de profiter pleinement de la vie en extérieur. Également un espace salon avec une cuisine toute équipée donnant sur une grande piscine et sa grande terrasse abritée par les ombrières. Élément central, la piscine est un grand bassin. Elle est agrémentée de deux fontaines et d’une plage permettant un moment de détente. Une grande terrasse enveloppe la piscine. De l’autre côté, le mas qui abrite la 5eme suite climatisée mais également l’espace détente semi-ouvert où vous pourrez bénéficier de cours de yoga, pilates, coaching…
Le prieuré de la Madelène à Malaucène
Ancien prieuré bénédictin du XIIème siècle niché à Malaucène au pied du Mont Ventoux, à quelques minutes de Vaison La Romaine, Le Prieuré La Madelène est une maison d’hôtes de charme intimiste pour vos séminaires, stages de bien-être, moments à soi ou en amoureux. Doté d’une piscine extérieure ouverte en saison, Le Prieuré La Madelène propose des hébergements à Malaucène, à 42 km de L’Isle-sur-la-Sorgue. Une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement. Cette chambre d’hôtes sert un petit-déjeuner continental. Une terrasse est également à votre disposition. Vous pourrez profiter du jardin et faire du vélo ou partir en randonnée dans les environs.
Les sites de réservation de voyage les plus populaires en France
Fortement attendue depuis 15 mois, la reprise de l’activité touristique pourrait être au rendez-vous d’une saison estivale bien préparée dans notre région et tout particulièrement dans le Vaucluse. Les premiers chiffres sont fort encourageants pour les professionnels qui auront de nombreux défis à relever pour la réouverture.
Ne pas accueillir tout le monde, tout le temps et dans n’importe quelles conditions. Telle est l’obsession du Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRT) qui a annoncé un plan de relance pour « réussir le cœur de saison 2021 et notre été indien ». Renaud Muselier a donc dévoilé le 19 avril autour de la campagne de communication régionale ‘On a tous besoin du sud’, la remise en route « d’activités foudroyées, supposant trois conditions : une liberté de se déplacer, de se rassembler et un sentiment de sécurité. Les trois ont été balayés au cours de ces 15 derniers mois. Mais l’adieu aux barquettes tendues au travers d’hygiaphones par les restaurateurs est désormais programmé, selon un calendrier précis pour « ramener le sourire et la joie de vivre » :
Lancement de la campagne de communication depuis le 2 mai, avec 180 écrans TV sur France Télévisions aux heures de grande écoute et 370 messages radio sur Europe 1 et NRJ jusqu’à fin mai.
Le 19 mai, les restaurateurs de notre région seront prêts pour rouvrir les terrasses, nos commerçants prêts à ouvrir leurs commerces et le monde de la culture prêt pour ouvrir cinémas, musées et théâtres.
Le 9 juin, l’ouverture des stades, salles de café et de restaurants, comme des salons et foires d’exposition.
Le 30 juin, fin des jauges et du couvre feu.
Le 1er juillet devrait avoir lieu la deuxième édition de la ‘Fête des Terrasses’, avec 7 000 professionnels engagés sur l’ensemble de la région.
Preuve de cette impatience le redémarrage de l’activité touristique lors du dernier week-end de l’Ascension. D’autant que la Sncf a donné un gros coup de pouce : les vacanciers qui ont pris une place avant la mi-mai ont bénéficié d’un des 5 millions de billets à 39€ mis sur le marché par le transporteur ferroviaire.
Les réservations de séjour devraient donc progresser de façon significative à partir de maintenant. Elles accusaient encore en avril un retrait de 60% par rapport à 2019, mais – dans le même temps – une hausse de près de 40% par rapport à l’année dernière.
Cap au Sud : sommes-nous prêts ? Comme en 2020, les vacances des français dans l’hexagone vont sauver la saison touristique – compte tenu des difficultés de passage aux frontières – et probablement hausser la fréquentation de notre région. Nos compatriotes répondront-ils présent ? « D’après le dernier baromètre d’Atout France et de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, la région Sud arrive en tête des intentions des Français pour un séjour prévu en France dans les 6 prochains mois avec 27% des intentions », observe Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence attractivité (VPA). En tête de toutes les régions, la nôtre devance l’Occitanie de cinq points et l’Auvergne-Rhône-Alpes de près de 10. Toutes les conditions sont par ailleurs réunies pour que la demande se manifeste très rapidement : près d’un Français sur deux ayant prévu un séjour de loisir envisage de partir dès le printemps. Le grand air du littoral capte 56% des intentions de destination de vacances, celui de la campagne (31%), l’espace urbain étant balayé à la dernière place (27%)*.
« Les professionnels savent adapter et élargir leur offre. »
Principal point positif, le secteur touristique qui avait essuyé une perte de 10 milliards dans le cadre de la crise sanitaire – soit la moitié de ses recettes – avait néanmoins réussi jusque là à étendre sa fréquentation : deux milliards de consommation au cours de la dernière décennie ont été gagnés en bordure de la saison estivale – au printemps et en automne. – indiquait le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les professionnels savent adapter et élargir leur offre. « Mais il faut être très prudent, car la saison sera bien naturellement conditionnée à l’évolution de la situation sanitaire tant sur le plan national qu’international, à l’ouverture des frontières et à la levée des restrictions et bien sûr, au déroulement de l’arrière-saison. L’année dernière, l’activité touristique avait été brutalement stoppée fin aout, suite à une dégradation de la situation, amputant la saison de mois tels que septembre et octobre encore très fréquentés en Vaucluse », se souvient Cathy Fermanian.
Réservation de dernière minute Adeptes de la réservation de dernière minute, la clientèle française va compliquer la gestion du personnel, de la trésorerie, de la tarification ou de la répartition des flux dans un contexte d’incertitude total lié au « stop and go » sanitaire. Sur ce point précis, les professionnels ont un pari difficile à faire pour la réouverture qui signifie l’arrêt des aides. Ils disposent de délais courts pour recruter assez de personnels formés et pour remplir rapidement des établissements obligatoirement rentables. Ce n’est pas tout : il faudra séduire aussi des vacanciers, prédisposés aux séjours de proximité et de courte durée souvent guidés par des choix de dernière minute et l’appel de la nature. La petite musique environnementale, l’envie de solidarité avec les producteurs locaux appuie sur la trace de ce nouveau sillon. « La faillite de Thomas Cook fin 2019, les mouvements dits de type Greta avec la diabolisation des voyages en avion, les mouvements locaux de rejet (…) du tourisme peu encadré et démultiplié par l’effet Instagram [ont fait émerger] des besoins de retour à l’authentique, à l’expérience, au vrai », constate, en prenant du recul, Renaud Muselier.
La polémique de la ‘sur fréquentation’ Dans quelle mesure cette tendance peut-elle gêner efforts de promotion ? Autrement dit, à quoi sert-il, de continuer créer des labels, afin de garantir une qualité de territoire et attirer des visiteurs supplémentaires si, in fine, nous leur disons, prenez votre argent et allez (vous faire) voir ailleurs comme le font déjà certains ? Prenons l’exemple du tout nouveau Parc naturel régional du Mont-Ventoux. Il ne dispose pas de pouvoir réglementaire. Il n’a pas de ‘compétence’ comme la gestion des routes ou des déchets, ni de pouvoir de police et ne peut donc pas dresser de contravention. Son action – comme celle des autorités touristiques – relève prioritairement de l’information, de l’animation et de la sensibilisation à la richesse patrimoniale de son territoire.
« Le choix d’un tourisme apaisé en Vaucluse. »
« Dans notre département, nous avons choisi de faire la part belle à un tourisme apaisé, de découverte et de qualité de vie, notamment avec le vélo, les randos ou l’œnotourisme », abonde Pierre Gonzalvez, vice-président du Conseil départemental en charge du tourisme et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. « Nous ne pouvons pas, comme aux Etats-Unis gérer de grands parcs très réglementés dont l’accès est payant. Nous travaillons sur de petits territoires présentant une grandes diversité d’offre et de centres d’intérêt, parfois sur à peine quelques kilomètres. Les gens viennent et ils sont là en un saut de puce. Nos lieux de vie deviennent alors des lieux d’animation marqués par ses conflits d’usage, ses riverains exaspérés et des sites pris d’assaut, comme les rivières et le Colorado provençal », décrit l’élu. « Mais la confiance reste toujours plus porteuse que la retenue et nous souhaitons de tout cœur que nos professionnels puissent travailler librement et trouver la main d’œuvre nécessaire pour réussir la reprise. »
Décision ‘idéologique’ Une remarque qui fait écho aux déclarations de la mairie de Marseille. Elle a choisi d’annoncer l’arrêt de la promotion touristique de la ville – l’une des plus pauvre de France – au motif d’une « sur-fréquentation » au moment du lancement de la campagne « On a tous besoin du Sud ». Voilà que Marseille se prend pour Barcelone en mettant en avant l’envahissement de ses célèbres Calanques en 2020. « Rien à voir avec les touristes. Ce sont à 90% des marseillais qui n’avaient guère d’endroits où aller qui y ont passé l’été », explique un professionnel regrettant la décision ‘idéologique’ de la nouvelle mandature. « Je trouve que cette notion de sur fréquentation n’est pas adaptée à notre territoire qui connaît, c’est vrai, quelques points de forte tension qu’il ne s’agit pas de monter en épingle pour en faire une généralité. Les gens ont besoin de liberté, veulent revoir leurs proches sans qu’on leur rappelle sans cesse ce qu’ils font d’eux-mêmes pour se préserver », juge François De Canson, président du CRT. « Nous les aidons en déployant une expérimentation unique au monde menée avec le site leader de la navigation (Waze) qui propose aux visiteurs des circuits ou horaires alternatifs en cas de pic de fréquentation de certains sites sensibles ». Il faudra, sans doute, à l’avenir s’appuyer sur les pouvoir de connaissance et d’information pour développer le tourisme et modérer les usages que les visiteurs font du territoire pour qu’il reste attractif et profitable à tous. Euphémisme pour dire que les alpinistes en tong ont encore trop de rejetons. Il n’était pas rare de les voir en 2020 franchir la porte d’une bergerie en s’étonnant d’y trouver un berger en été, dont l’activité pastorale a pourtant donné son nom au domicile qu’il occupait jusque là sans trouble à l’ordre public.
Les atouts numériques vauclusiens Le numérique et les ‘réseaux sociaux’ sont un des points forts de la promotion touristique vauclusienne. « Nous travaillons cette année avec Webedia, Hotel.com et Voyage privé pour mettre en avant notre département », explique Pierre Gonzalvez. L’année dernière, la campagne de publicité régionale avait généré un million d’affichages suivi de 9 000 clics. Déclinée au plan vauclusien grâce aux actions complémentaires de VPA, ce sont 2,2 millions d’affichages, vues et impression qui amené près de 50 000 clics.
Voici quelques chiffres pour les campagnes terminées de ce début d’année (sites d’actualités) :
Suisse : 185 961 affichages et un taux de clic de 2,01%
Belgique : 199 301 affichages et taux de clic de 1,77%
Les performances sont comprises habituellement entre 0,8% et 1,2%. Rappelons que les Belges sont la première clientèle étrangère du Vaucluse (20%), suivi des Allemands (15%) – clientèle divisée des deux-tiers en 2020 – des Pays-Bas (11%) et de l’Espagne (10%).
*Enquête réalisée entre le 12 et le 18 mars 2021 et effectuée auprès de voyageurs Français ayant réalisé au moins un séjour de loisir en hébergement marchand en France au cours des deux dernières années.