17 septembre 2025 |

Ecrit par le 17 septembre 2025

Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

À l’arrêt depuis décembre 2022, l’authentique locomotive Mallet 403 mise en service pour la 1re fois en 1903 a officiellement repris du service mardi 1er juillet sur la ligne du Chemin de fer du Vivarais. Les touristes peuvent donc à nouveau vivre l’expérience unique d’un voyage à vapeur à travers les paysages spectaculaires des Gorges du Doux, à bord d’un train tractée par une machine classée monument historique. 

Mardi 1er juillet dernier. 12h00 tout pile. Comme prévu. Comme vendu. Après de très long mois d’attente et une restauration minutieuse de la plupart de ses organes vitaux à commencer par sa chaudière tubulaire sortie tout droit de l’imagination d’un certain Marc Seguin à la fin des années 1820, la locomotive Mallet 403 entre sous un soleil écrasant en gare de Lamastre dans un petit panache de fumée. 

Mise en service pour la 1re fois en 1903, la vénérable grand-mère n’a pas fait ce voyage seule puisqu’elle a parcouru en un peu plus d’une heure et demi les 28 kilomètres qui séparent la gare d’arrivée de son point de départ (Saint-Jean-de-Muzols) avec 5 wagons attelés à ses basques dont un dédié uniquement au transport des vélos, ce qui représente tout de même un ensemble de près de 200 tonnes. 

Perpétuer le train de l’histoire à travers le temps et l’Ardèche

Sans doute ne le savaient-ils pas au moment d’embarquer mais les déjà très nombreux touristes qui ont décidé ce jour-là de découvrir les Gorges du Doux à bord du petit Train de l’Ardèche viennent de vivre un moment historique. Totalement muette depuis décembre 2022, la Mallet 403 vient en effet de retrouver de la voix et par la même occasion, de renouer avec sa vocation originelle : assurer une desserte du plateau ardéchois depuis la vallée du Rhône. « La locomotive Mallet 403 incarne plus qu’un patrimoine technique. Elle est le témoin d’un siècle d’histoire ferroviaire ardéchoise. Sa remise en route moyennant un investissement de 287 000€ illustre l’engagement de la société Train de Ardèche en faveur de la préservation et de la transmission de ce riche héritage », a rappelé Kléber Rossillon qui exploite le site et donc le matériel roulant depuis 2013. Tout commence en réalité en 1886 quand est signée la déclaration d’utilité publique autorisant la création d’une ligne ferroviaire entre Tournon et Lamastre. L’exploitation en sera confiée à la société CFD (Compagnie des Chemins de Fer Départementaux) créée, elle, en 1881. Cinq ans de travaux mobilisant près de 1 000 ouvriers seront nécessaires pour poser les 28 premiers kilomètres de voies à flanc de montagne mais aussi pour construire 9 kilomètres linéaires de murs de soutènement, huit viaducs et un tunnel, le tout bien sur à la seule force des bras. Inaugurée en 1891, la ligne qui connait un franc succès – notamment parce qu’elle est utilisée pour transporter du public mais aussi des marchandises comme du bois ou bien encore du bétail- sera prolongée quelques années plus tard jusqu’au Puy-en-Velais (Préfecture du département voisin de la Haute-Loire) et desservira au passage les villes du Cheylard, de Saint Agrève et d’Yssingeaux, ce qui représente 200 kilomètres. Le trafic de passagers et le volume de fret ne cessant d’augmenter et les distances de se rallonger, l’utilisation de nouvelles motrices , à la fois plus puissantes (400CV) et plus maniables car articulées, s’impose. C’est dans ces conditions que vont être déployées une quinzaine de locomotive Mallet telles que la 403 (l’une des toutes dernières encore en vie), spécialement construites en Suisse pour le Chemin de fer du Vivarais. Le développement du réseau routier va progressivement sonner le glas de l’activité ferroviaire en Vivarais à la fin des années Soixante telle qu’on la connaissait jusqu’alors. Sous l’égide d’une association, l’exploitation de la ligne et du matériel va progressivement reprendre jusqu’en 2008 avant d’être confiée à un acteur privé, qui, accompagné de ses 25 collaborateurs, gère depuis l’activité avec un certain…entrain. Informations complémentaires et achat des billets sur les sites : www.trainardeche.fr ou www.velorailardeche.com

Un train d’activités pour rester sur les bons rails

Sélectionné en 2011 parmi plusieurs candidats pour assurer la relance de l’activité, le groupe Kléber Rossillon (également gestionnaire sur notre territoire de la Grotte Chauvet 2 et de la Tour de Crest est-il bon de rappeler) a développé de nombreux produits autour du « Mastrou » et cela, même si les paysages traversés et les communes desservies valent, à eux seuls, de vivre l’expérience. 

Le monde du cinéma ne s’y est d’ailleurs pas trompé. À l’image de François Truffaut, Bertrand Tavernier, Jean Becker et Josée Dayan, notamment, nombreux sont les metteurs en scène à avoir choisi, sur les conseils de leur chef-décorateur, d’y planter leur caméras pour y tourner quelques scènes. Des longs métrages comme Le Juge et l’assassin, Les enfants du marais, Knock, Arsène Lupin, Les Cracks ou bien encore Verlaine et Rimbaud comportent plusieurs scènes tournées ici. Emprunter le Train de l’Ardèche et parcourir la vallée du Doux permet aux visiteurs  d’inscrire leurs pas dans ceux de Bourvil, Michel Galabru, Benoît Magimel, Omar Sy, Romain Duris, Kristin Scott-Thomas, André Dussolier, Jacques Villeret, Michel Serrault, Jacques Gamblin ou bien encore Jean Rochefort mais pas que.    

Terminus de la ligne du Chemin de fer du Vivarais, la Gare de Lamastre héberge également l’office du Tourisme. DR

En plus d’accueillir régulièrement  des équipes de tournage, plusieurs voyages thématiques (et gustatifs pour certains) ont ainsi été mis en place à destination des touristes par le gestionnaire du site. Citons le train de la bière axé sur la zytologie, le train du sommelier (événement labellisé Vignes et Découvertes animé par un œnologue ), le train western qui permet de redécouvrir ce que fut la conquête de l’Ouest au temps des cow-boys et des indiens ou bien encore le train Fantôme avec son énigme à résoudre sans oublier le train des lumières destinés aux amateurs de coucher de soleil et le  train des fêtes, spécialement illuminé, qui circule, lui,  uniquement en période de Noël. Les amateurs de petite-reine peuvent eux utiliser le cyclo-train et partir ainsi à la découverte de l’Ardèche depuis Lamastre protégés des gaz d’échappement en utilisant pour cela les anciennes lignes désaffectées reconverties depuis en voie douce comme par exemple la dolce via. La pratique du vélo-rail est  en effet également proposée. Les visiteurs prennent place à bord de vélorails à l’aspect rétro spécialement conçus et réalisés par un artisan local. 5 personnes peuvent prendre place à bord de ces engins adaptés aux enfants de moins de 4 ans. La montée jusqu’au village de Boucieu-le-roi (village de caractère qui tire son nom de son illustre fondateur, Philippe le Bel) s’effectue à bords d’autorails restaurés. Plusieurs parcours permettent ensuite de découvrir les richesses naturelles et architecturales de la vallée du Doux , trait d’union entre la Vallée du  Rhône et le Massif central avec de surprises à chaque virage.

Frédéric Rolland (Echo Drôme-Ardèche), membre du Réso Hebdo Eco


Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Le Camping Provence Ventoux à Sault a rejoint cette saison le réseau Ushuaïa Villages. C’est le premier en Vaucluse à intégrer ce groupement de propriétaires indépendants visant à promouvoir un tourisme durable. Initié en 2024, le réseau regroupe désormais 34 campings en France (voir carte ci-dessous).

« Le concept d’Ushuaïa Villages repose sur une approche durable et respectueuse de l’environnement. Ces campings, ou glampings*, sont conçus pour s’intégrer harmonieusement dans leur environnement naturel, en favorisant un tourisme plus lent et authentique », explique Néocamp groupe qui est à l’initiative de la création d’Ushuaïa Villages et qui possède aussi l’enseigne Camping Paradis inspirée de la série de TF1.

100 emplacements d’hébergement en pleine nature
Situé route de Saint-Trinit, le ‘désormais’ Camping Ushuaïa Villages Provence Ventoux compte 100 emplacements d’hébergement dans un parc arboré de 8 hectares avec différents types de location : emplacements pour tentes, caravanes et camping-cars, tentes aménagées et mobil-homes.
Outre les animations et activités habituelles dans un camping, il propose une offre de restauration et d’achat de produits basée majoritairement sur les circuits courts et produits bio faisant la part belle aux spécialités locales. C’est ce que procure par exemple l’épicerie du camping vauclusien avec des produits locaux tels que du petit épeautre, du miel, des huiles essentielles de lavande, du lavandin… Par ailleurs, des food-trucks sont présents deux fois par semaine à l’entrée du camping.

« Partager ma passion pour cette région exceptionnelle avec les vacanciers, c’est une vraie source de satisfaction »,

Jérémy Debaene, gestionnaire du Camping Ushuaïa Villages Provence Ventoux

« Ce qui me plaît dans ce métier, c’est sa diversité. Être en contact avec la nature, gérer des défis quotidiens, mais aussi partager ma passion pour cette région exceptionnelle avec les vacanciers, c’est une vraie source de satisfaction », explique Jérémy Debaene, 39 ans, gestionnaire du Camping Provence Ventoux depuis avril 2024.

Crédit : DR

Originaire du Nord, Jérémy s’est installé dans le sud de la France il y a 15 ans, séduit par les grands espaces et le cadre de vie provençal. Après une première carrière en tant qu’électricien il a été ensuite gardien du camping du Deffends à Sault avant d’en récupérer la gestion avec sa compagne Estelle Longue pour ensuite le renommer sous son nom actuel.

Aujourd’hui, c’est eux qui orientent les touristes vers les bonnes adresses locales comme la visite de la distillerie Aroma’Plantes, la maison des producteurs, le caviste Le Bonheur est dans le Chai, les restaurants O Pichoun et La Promenade ou bien encore la lavandicultrice Nathalie qui fait visiter son exploitation Ho !Bouquet de lavande et propose ses produits à la vente à Ferrassières.

L.G.

*Mode d’hébergement touristique en pleine nature, associant le confort au respect de l’environnement.


Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Il est une localité en Savoie où le temps s’écoule à flux et à reflux, entre la grande et la petite histoire. La commune de Chanaz, dont le patrimoine immobilier s’agglutine aux pieds de la chaîne de l’Épine, se distingue par ses multiples charmes passés, présents et singuliers à souhait.

Chanaz. Première escale touristique de Savoie. Son centre historique contemple les eaux altières du canal de Savières, qui serpente à quelques mètres des façades. Gorgée d’eau en amont et en aval de son territoire, mais aussi d’est en ouest, la cité chautagnarde a gagné le surnom de Petite Venise de Savoie, allant jusqu’à assumer son rôle en organisant sa propre parade vénitienne au mois de mai.

Bucolique, la « commune rurale à habitat dispersé », selon le classement Insee 2024, capitalise sur ses atouts naturels : un décor de carte postale et une histoire royale, adossée à celle de la Maison de Savoie. Contemporaine surtout, par sa capacité d’accueil et le concentré de culture et de loisirs dont elle a su se parer.

Aussi, sa géographie et ses rues sont quadrillées par une foule de 300 000 visiteurs chaque année, sous le regard indulgent des six cents habitants permanents. Altitude, 250 mètres. Il faut grimper pour gagner le droit, par paliers successifs, de surplomber le panorama. Près de 60 % de forêts s’étendent au loin ; environ 9 % d’étendues d’eaux continentales et 20 % de terres agricoles dont les récoltes nourrissent un artisanat de bouche mis à l’honneur dans les boutiques du village…

Chanaz, en Savoie, surnommée la Petite Venise, ne compte pas uniquement sur son paysage de carte postale : elle a développé de nombreuses activités culturelles et sportives. ©Leïla Oufkir

Une forte valeur patrimoniale

Au milieu des compositions florales à profusion, un bouquet d’édifices à forte valeur patrimoniale. À commencer par celui qui aujourd’hui, abrite la mairie : la Maison de Boigne ou « Grand’maison ». Cette demeure est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1980. Bâtie au XIIIe siècle, comme en atteste une porte en tiers-point du rez-de-chaussée, elle a appartenu à la Maison de Savoie jusqu’au XVIe siècle. Elle passera ensuite de mains nobles en mains de maîtres jusqu’au comte de Boigne qui en délégua la gestion à son régisseur Jean Antoine Curtillet. La famille de ce dernier finit par acquérir la Grand’maison en 1889. Il faut attendre 1969 pour que la bâtisse devienne propriété de la commune.

Non loin de là, l’ancienne chapelle de la Miséricorde, de style gothique flamboyant du XVIe siècle, héberge depuis 2001, le musée des potiers gallo-romains de Portout. Dans cette petite localité, à 3 km en aval de Chanaz, des potiers s’étaient établis pour faire commerce de leurs céramiques jusqu’en Afrique depuis La Savière, ancienne rivière naturelle devenue canal de navigation après avoir été domptée par l’homo économicus.

Il se pratiquait, en son temps, un droit de pontonage : pas moins de quatre péages assuraient des revenus confortables à la châtellenie des comtes de Savoie.

Un fleuve à double sens

Un phénomène naturel rare auréole de mystère le canal de Savières. Tout comme le temps s’écoule sans emprise sur Chanaz, le courant peut inverser sa course au gré des intempéries. Le canal prend sa source au lac du Bourget pour se jeter dans le Rhône : il arrive que son débit reflue lorsque ce dernier entre en crue. Une écluse, construite au XIXe siècle et le barrage de Lavours, canalisent ce jeu de balancier et facilitent la navigation.

Cet héritage qui fonde Chanaz, auquel s’ajoutent le moulin à eau (lire encadré), l’ancien fort, le four à pain et l’église Sainte-Appolonie, lui vaut d’être labellisée Petite cité de caractère… Il en faut, du tempérament, pour apprivoiser les éléments et en extraire une identité forte. Cette identité s’exprime jusque dans les commerces, ambassadeurs d’une agriculture et d’un artisanat local marqué…

La Sale Gosse, péniche rouge vif fabriquée en Bretagne (300 000 € d’investissement) et amarrée depuis 2021 à Chanaz, se visite comme un sanctuaire dédié à l’abeille et au miel, où trône une authentique ruche en activité. Autre concept original situé au cœur du village, dans une cave restaurée du XVe siècle : la boutique Terroir café. Sur ses étagères, Didier Cornetti étale des cafés verts de gamme supérieure qu’il a torréfiés et conditionnés dans son unité de production à Grésy-sur-Aix (1,2 M€ de CA).

La Sale Gosse a accosté à Chanaz en 2021 : la péniche écarlate fait la part belle aux miels locaux sous toutes leurs formes, jusqu’aux cosmétiques et soins naturels. ©Leïla Oufkir

Dans un autre registre, les hébergements écologiques sur pilotis du camping municipal Les Îlots de Chanaz ajoutent du pittoresque au tableau. De là, l’accès est direct vers un éventail très large d’activités pédestres, cyclistes – sur la ViaRhôna – et aquatiques… Enfin, les croisières en bateau-mouche, commentées ou à thèmes, remontent les aiguilles du temps, l’espace d’une ou deux heures de flottaison mémorable.

Classé aux Bâtiments de France, il a connu trois mouliniers locataires depuis sa restauration. Aujourd’hui, Sébastien Milley travaille sur site avec son épouse de mars à novembre. « J’écrase 8 tonnes de noix et 7 tonnes de noisettes chaque année », lance le gérant, très démonstratif devant un public conquis. « Notre huile de noix pressée à froid contient une grande quantité d’oméga 3. Quant à l’huile de noisette, elle est très rare. Nous ne sommes pas nombreux à posséder ce savoir-faire », vante-t-il. Les résidus de sa production servent à préparer des farines sans gluten, de la bière, une moutarde miel noisette et des confitures. Autant de copeaux de Chanaz à emporter chez soi…

Photo : ©Leïla Oufkir

Leïla Oufkir (Eco Savoie Mont Blanc), membre du Réso Hebdo Eco


Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Recoupant 900 indicateurs issus de plus de 130 sources et jeux de données, la start-up Ville de rêve a établi un classement du nombre de bars et restaurants au km2 situés dans les cœurs de ville.

Sans surprises, en Vaucluse c’est à Avignon que l’on trouve la plus forte densité du département avec 430 établissements au km2 en centre-ville. Au niveau national, la cité des papes se classe en 22e position en se situant dans la même strate de chiffres que Lille, Grenoble, Cannes ou bien encore Ajaccio.

Dans le Vaucluse arrive ensuite Orange. La cité des princes totalise ainsi pour sa part 251 bars et restaurants au km2. Derrière, on trouve Apt 158 établissements au km2, Cavaillon (151) et Carpentras (95). Les grandes villes de la Région Sud caracolent en tête (voir paragraphe suivant), mais on constate que Nîmes (13e avec 527 établissements/km2) fait la course en tête au sein du triangle de la grande Provence. En effet, avec 252 bars et restaurants Arles est plutôt dans les pas d’Orange que de ses grandes voisines.
A noter que Pont-Saint-Esprit (153), Bagnols-sur-Cèze (135) et Beaucaire (92) tirent leur épingle du jeu (voir détail dans le tableau ci-dessous). Au final en France, la moyenne s’établit à 188 bars et restaurants par km².

La Région Sud en pole position
Si ce classement est forcément dominé par Paris (1 191 établissements/km2), la Région Sud est particulièrement présente avec Toulon (2e avec 775 établissements/km2), Marseille (4e avec 729 établissements/km2), Aix-en-Provence (7e avec 651 établissements/km2) et Nice (8e avec 602 établissements/km2). Le grand Sud est largement représenté puisque Bordeaux (5e avec 683 établissements/km2), Bayonne (6e avec 682 établissements/km2) ainsi que Montpellier (9e avec 590 établissements/km2) figurent dans ce top 10. Seules les villes d’Annecy (3e avec 738 établissements/km2) et Rennes (10e avec 541 établissements/km2) troublent ce presque grand schelem sudiste.

Le Grand Café Barretta à Avignon. Crédit : Alain Hocquel-VPA

« Cette hyper-concentration reflète la transformation de l’économie locale en faveur de l’accueil touristique, constate ville de rêve. Cette configuration génère des nuisances croissantes pour les habitants (bruits, flux piétons, livraisons, odeurs) et modifie profondément la composition commerciale traditionnelle. »
Pour la plateforme statistique, cette densité représente également un indicateur d’un potentiel surtourisme.

L.G.


Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Claude Avril déborde d’idées pour continuer à rénover et embellir son village « dans le respect de sa beauté naturelle ». S’il souhaite développer un tourisme à visage humain, il n’en oublie pas les grands dossiers d’aménagement de son bassin de vie et plaide pour l’usage du transport fluvial ainsi que pour l’urgence de réaliser un troisième pont sur le Rhône.

Elu maire de Châteauneuf-du-Pape en 2014 et réélu haut la main aux municipales de 2020 avec 83,45% des suffrages, il le confirme : « Ce sont les projets qui nous font avancer. Ils sont fondamentaux ». Et des projets, même s’il en a réalisé depuis plus de 10 ans, il lui en reste encore plein la musette dans ce village qui fut la résidence d’été des papes lorsque ceux-ci étaient encore installés à Avignon.

Le pari de la culture et du vin
Dans cette commune d’un peu plus de 2 000 habitants, terre de vignes réputées dans le monde entier depuis plus de sept siècles et première Appellation d’origine contrôlée (AOC) de France dès 1936 grâce au Baron Le Roy, le maire insiste : « Nous avons la chance d’être entourés par un magnifique environnement historique, patrimonial, géographique, viticole, culturel. A nous de le développer tout en le préservant pour continuer à bien vivre à Châteauneuf ».
Après Les Causeries et la matinée passée avec bonheur entre Sylvain Tesson et Franck Ferrand en mai, Châteauneuf en bulles et les fans de BD attirés par milliers grâce à Raphaël Vannelle qui les a organisés avec toute l’équipe municipales en juin, Châto’Off les murs en partenariat avec le Festival d’Avignon (du 15 au 19 juillet) et le passage du Tour de France cycliste, mardi prochain 22 juillet, sur la Route du Mont- Ventoux, le village regorge de festivités à destination de la population et des touristes qui débarquent par cars entiers au pied du château.

Une terre de solidarité
« Mais ici, à Châteauneuf, on s’occupe de tous sans distinction. Il faut savoir qu’il y a 13,5% de logements sociaux, 10% de chômeurs, 20 à 30% de familles modestes et des gens aisés, voire riches » explique le premier magistrat. « Nous avons tissé des liens intergénérationnels avec l’ensemble de la population. Par exemple, la piscine associative est réservée tous les matins aux seniors et aux mamans avec leurs enfants, qui paient 30€ à l’année. De même, en nous basant sur le quotient familial, nous envoyons au frais l’été et au ski l’hiver, en colonie de vacances, les petits aux Orres et à Montgenèvre. Nous ne pourrions pas le faire sans la fameuse ‘Cuvée des Hospices’ organisée par les vignerons du village qui rapporte entre 60 et 80 000€ par an ». Dans le même esprit de solidarité avec les plus démunis, les invendus alimentaires non périmés de la supérette sont offerts, à l’abri des regards, aux pensionnaires du CCAC (Centre communal d’action sociale), aux personnes âgées, aux saisonniers…

« Ici, à Châteauneuf, on s’occupe de tous sans distinction. »

La ‘Cuvée des Hospices’ des vignerons permet à la commune de financer de nombreux projets sociaux comme la piscine associative intergénérationnelle notamment. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Moins de poids lourds, davantage de projets
Après avoir aménagé la place Jean Moulin, avec son Benedetti Caffè, sa Maisouneta et son Comptoir de la Mère Germaine qui ne désemplissent pas semaine et week-ends compris, Claude Avril est en train d’implanter un parking supplémentaire végétalisé dans le quartier des Arènes. Objectif ? Désengorger la circulation sur les hauteurs. « Ce seront 220 places avec des caméras de vidéo-protection. Un investissement de plus de 1,3M€ que nous n’aurions pu faire sans l’appui de l’intercommunalité du Pays d’Orange en Provence qui aide un petit bourg comme le nôtre » ajoute-t-il.

La place Jean-Moulin, nouveau lieu de vie du village. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Un projet pour valoriser le Château Pontifical
Autre projet et non des moindres puisque sa silhouette est visible à des kilomètres alentour, le Château Pontifical qui date de 1317.
« C’est un site historique et emblématique que nous voulons valoriser. Nous avons procédé en 3 étapes-clés depuis 8 ans : en 2015, un diagnostic d’archéologie préventive avec les services du Département de Vaucluse. En 2017, une étude documentaire en liaison avec l’Université d’Avignon pour analyser les archives écrites et iconographiques et en 2018 une étude archéologique du bâti qui a révélé, par endroits, une montée des eaux par capillarité. D’ici à 2026, en accord avec tous les organismes habilités, la DRAC, les Bâtiments de France et les Monuments Historiques, le Mur ouest va être consolidé, les joints refaits. A terme, nous allons réhabiliter dans les règles de l’art ce site unique, construire une nouvelle salle au-dessus de celle qui existe, avec un ascenseur, un belvédère et une vue à couper le souffle à 360° pour y organiser des évènements culturels d’exception. Il faut que ce joyau médiéval retrouve la place qu’il mérite au cœur du patrimoine régional et national. »
Il a aussi en tête l’idée d’une fête autour de tous les Anglo-Saxons, Irlandais, Gallois, Ecossais, Anglais, Américains, Australiens, Néo-Zélandais qui fréquentent régulièrement Châteauneuf. Elle aurait lieu autour du 4 juillet, jour de la Fête Nationale des Etats-Unis, en mémoire de Lafayette et pourrait aussi créer un évènement festif supplémentaire.

Le maire de Châteauneuf-du-Pape milite pour une meilleure utilisation du Rhône, notamment pour le transport des granulats et des carrières ainsi que pour la réalisation d’un nouveau pont sur le fleuve-roi. Crédit : Emmanuel Chandelier/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

« Il faut absolument un troisième pont sur le Rhône. »

Claude Avril parle de « court et moyen terme » pour échelonner dans le temps tout ce qui doit permettre aux habitants de Châteauneuf de s’épanouir dans un environnement calme et préservé Or, malgré l’interdiction faite aux camions de traverser le village et de polluer la vie des Châteauneuvois, la circulation reste un problème. « Y’en a marre de récupérer le trafic du Gard. Il faut absolument un troisième pont sur le Rhône après ceux de Roquemaure et d’Aramon » martèle Claude Avril.
« Nous subissons le bruit, les vibrations, la pollution que génère ce flux de conducteurs qui refusent de payer le péage de l’autoroute. Que chacun prenne sa part, c’est une question d’intérêt général ». En cela, il se retrouve dans la même position que d’autres élus qui, au-delà des clivages politiques, souhaitent sortir de cette inaction qui frappe la LEO depuis plus de quatre décennies pour réduire la pollution et développer l’attractivité de leurs territoires respectifs, tout en fluidifiant la circulation.

Carrières : « Qu’on préfère le fluvial à la route. »

Autre combat, contre l’extension des carrières qui grignotent inexorablement la terre dans un environnement de vignes, de biodiversité et de romanité. Il est vent debout avec l’ODG (Organisme de défense et de gestion de l’appellation).
« Qu’on fasse passer le trafic des blocs de pierres, granulats et cailloux par péniches et non par camions au milieu de nos vignobles. Qu’on préfère le fluvial à la route. »

Pour rester positif, Claude Avril a encore d’autres projets en tête. « La vigne nous protège et malgré un foncier rare, il existe encore des pépites, des espaces à développer. Bien sûr nous avons des hôtels étoilés, mais pas assez. Je suis favorable à l’implantation de chambres d’hôtes de qualité, notamment du côté de la Tour de l’Hers, un site somptueux de 5 hectares à l’ouest du village, au bord du Rhône. Cela nous permettrait de capter les croisiéristes qui sont nombreux à nous rendre visite tout au long de l’année et pas seulement en juillet-août. C’est un site historique d’anciens fours à chaux qui ont servi à bâtir nos maisons et leurs toits en tuiles. Autre possibilité, du côté du Château Maucoil et ses 45 hectares de vignes bio. Ils sont deux associés dont un entrepreneur bourguignon qui a le projet d’un hébergement de luxe avec restaurant huppé et thermes romains. Nous avons aussi la chance d’avoir deux vélo-routes, la via Rhona et la via Venaissia. Notre tourisme doit être humain, mettre en valeur notre terroir, nos paysages, notre savoir-faire, notre histoire, notre culture et notre viticulture. »

Au croisement de la via Rhona et la via Venaissia, Châteauneuf-du-Pape entend concilier tourisme à visage humain, art de vivre, vigne et culture. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

« Notre tourisme doit être humain. »

Le maire compte aussi sur un évènement qui vient de se dérouler en juin dernier et qui va se pérenniser dans les années qui viennent. « Avec le Centre du Droit et d’Economie du Sport d’où sortent notamment Zinedine Zidane et Nathalie Péchalat, pour organiser des rencontres sur le sport de haut niveau, les performances, la santé des athlètes, leur mental, le suivi de carrières avec de grands champions du monde du rugby, du basket, du volley, du hand et du foot qui viendraient volontiers dans un lieu prestigieux comme Châteauneuf et attireraient un public nouveau. »
Du 1er au 3 août prochains, ce sera La Véraison qui avait attiré 29 000 touristes l’an dernier. « Notre village avance avec détermination. Nous continuons à rester au service de tous en maintenant un service public de qualité, en valorisant le vivre ensemble et en faisant de la proximité et de la solidarité des priorités du quotidien » conclut Claude Avril.

Près de 30 000 visiteurs sont attendus lors de la prochaine édition de la fête de La Véraison qui se tiendra du 1er au 3 août prochains. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Andrée Brunetti


Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Avec l’été vient l’envie de parcourir le vignoble bordelais. Cette balade bucolique est l’occasion de découvrir des expositions dans lesquelles art et vignoble dialoguent dans les chais ou les jardins des châteaux, mettant en valeur des artistes régionaux comme internationaux.

Expressions du réel

C’est un artiste bordelais qui fait l’actualité au château Desmirail. Sébastien Mahon expose 5 toiles grands formats. « C’est un panel de mon travail », explique-t-il. L’artiste a vécu pendant 10 ans en Chine, c’est là qu’il s’est « déconstruit » selon ses termes, et fait évoluer sa peinture. Sébastien Mahon puise son inspiration dans la nature, les paysages et l’énergie des éléments, mêlant subtilement héritage occidental et inspirations orientales. Ses représentations d’arbres et de forêts sont lumineuses et intenses. Elles sont à la fois poétiques et réfléchies. « Ce sont des expressions du réel qui s’enchevêtrent avec ma propre réflexion, souligne Sébastien Mahon, le sujet végétal est très intéressant pour ouvrir ce dialogue-là. » L’artiste travaille très longtemps ses toiles avant de les proposer au public. « Il y a une résonnance entre la nature, la culture et les chais dans lesquels ils sont exposés », remarque-t-il.

Les représentations d’arbres et de forêts de Sébastien Mahon sont lumineuses et intenses. ©Sébastien Mahon

Espace indéfini

Dans les chais du château Lynch-Bages, c’est le peintre et graveur français Marc Desgrandchamps (originaire de Sallanches) qui est à l’honneur. Son œuvre, caractérisée par une approche singulière, lui a valu une reconnaissance internationale dans le milieu de l’art. L’artiste joue sur les notions d’opacité, de transparence et de surimpression. Dans sa peinture figurative, la perspective se tord, et dans l’espace indéfini, des anomalies surgissent : corps morcelés et autres objets fantomatiques. Dans les constantes de ses tableaux, on retrouve l’omniprésence du ciel bleu et des corps féminins, en particulier des baigneuses. Le Château Bellefont-Belcier dédie lui une exposition hommage à l’artiste Michel Pourteyron. Ce peintre expressionniste en quête de lumière avait commencé à créer à Marseille où il a passé 20 ans de sa vie avant de revenir dans sa ville natale de Castillon-la-Bataille, où il est décédé en 2011. Une trentaine de ses œuvres, allant de 1996 à 2008, sont à découvrir dans le cuvier du château.

Hors les murs

Les œuvres passent parfois les portes du château et se confondent avec le domaine. C’est le cas avec cette nouvelle édition des Flâneries de Beychevelle. Dans le parc du château médocain, une œuvre monumentale de 4 mètres 50 de l’artiste plasticien Mier Soleilhavoup est à découvrir. Sculptée dans un frêne du domaine, cette création vivante en bois scrute l’horizon, traînant derrière elle une barque faite de sarments, d’écorces et de piquets de vigne. Ce géant de bois personnifie la nature dans force et son immensité. « Je suis tombé dans l’art un jour de grand vent, explique Mier Soleilhavoup. Le bois, les fibres, les impulsions… Je compose avec ce que la nature abandonne pour révéler ce qu’elle murmure encore. » 

Sculptée dans un frêne du domaine de Beychevelle, cette création vivante en bois de Mier Soleilhavoup scrute l’horizon. DR

Le Carrosse

Autre œuvre monumentale, « Le Carrosse » de Xavier Veilhan montera la garde dans la cour du Château Cadillac jusqu’au 2 novembre prochain dans le cadre du programme « Bien venus » imaginé par le centre des monuments nationaux avec le centre national des arts plastiques. Présenté pour la première fois en 2009 dans la cour du Château de Versailles, l’artiste propose la relecture de l’un des carrosses de Louis XIV. La sculpture évoque un attelage tiré par 6 chevaux lancés à pleine vitesse. Réalisé en premier lieu à partir d’un travail de dessin numérique, il constitue l’irruption d’une image immatérielle dans l’espace réel. Cette sculpture de couleur pourpre n’est pas sans rappeler celle du lion bleu de la place Stalingrad à Bordeaux, réalisé par le même artiste.

Présenté pour la première fois en 2009 dans la cour du Château de Versailles, le Carrosse est une sculpture de l’artiste Xavier Veilhan. ©Florian Kleinfenn – Veilhan /ADAGP, Paris, 2025.

Nathalie Vallez (Echos Judiciaires Girondins), membre du Réso Hebdo Eco


Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Reçu début juin par Avignon tourisme, les équipes rédactionnelles du Guide du Routard sont venues à la découverte de la cité des papes. L’occasion de réaliser un article intitulé ‘Avignon : 6 raisons de visiter la cité des papes’ qui vient tout juste d’être publié sur le site du désormais célèbre globetrotter au sac à dos mondialement connu : routard.com.

Dans son article le Routard propose de découvrir ce qu’il y à voir et à faire « à Avignon, le temps d’un week-end (ou plus ) ? »

« On découvre l’héritage de cette époque florissante au gré des ruelles tortueuses du centre historique, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1995 : le palais des Papes et le célèbre pont d’Avignon, mais aussi des hôtels particuliers, églises, couvents, et 150 statues de la Vierge ornant les façades », présente les auteurs de l’article qui mettent en avant l’ADN culturel de la ville avec son festival de théâtre mais aussi ‘Othoniel. Cosmos ou les Fantômes de l’Amour’, la grande exposition de Jean-Michel Othoniel qui se déploie dans huit sites avignonnais.

Le Petit Palais, le musée Calvet mais aussi la pelais du Roure et les musées Requien et Lapidaire ainsi que la collection Lambert, « pour les amateurs de création moderne », sont aussi mis en avant. A découvrir également les Bains Pommer qui viennent juste d’être inaugurés après une importante restauration.

Enfin, « véritable bouillon de culture, Avignon attire également les artisans, artistes et créateurs en tous genres, rappelle le Routard. Onze d’entre eux sont réunis au sein des Fabricateurs, dont on découvre les ateliers et boutiques dans le centre historique. Parmi eux : Les Verriers du Palais (atelier de décoration sur verre), N°35 (on y trouve, entre autres, les lampes d’Agnès Bourayne, les céramiques de Magalie Rougier, les bijoux de Claire Cassini, les cosmétiques Cerra…), Éric et les Chics Filles (un concept store regroupant 9 créateurs de mode, bijoux et déco). Autre lieu à découvrir : Vox Populi, le très beau showroom de l’artiste Pascale Palun, qui travaille le fil de fer et propose également toute une sélection d’objets de décoration. »

Balades gourmandes, Les Halles, île de la Barthelasse, distillerie Manguin, chemin de halage ainsi que de nombreuses bonnes adresses et bons plans complètent cette invitation à découvrir Avignon.


Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Déjà présent à Vaison-la-Romaine avec l’enquête « L’Apollon Lauré », le jeu d’énigmes ‘Intrigue dans la ville‘, élaboré par l’agence de communication avignonnaise Devisocom, lance une seconde enquête intitulée « L’Aura de Vaison » dans la Cité des voconces.

L’agence de communication Devisocom vient de lancer sa 34ᵉ ‘Intrigue dans la ville’ à Vaison-la-Romaine, qui dispose désormais de deux enquêtes différentes pour les apprentis détectives. L’occasion de découvrir la commune de manière ludique et pédagogique tout en passant un bon moment en famille ou entre amis.

« Disparition d’une oeuvre d’art contemporain ! Aidez Sculptis à résoudre ce mystère ! » Tel est le synopsis de cette nouvelle intrigue qui promet de vous entraîner hors des sentiers battus, à la découverte de recoins méconnus et fascinants de Vaison-la-Romaine. Qui saura trouver le coupable et résoudre l’enquête ?

Le kit contenant tout le nécessaire pour mener l’enquête composé d’un carnet, d’un plan du village, des cartes des suspects, d’un crayon, et d’autres accessoires utiles à l’enquête, est vendu à l’office de tourisme Vaison Ventoux Provence à Vaison-la-Romaine pour 12,50€.

©Devisocom

Tourisme : l’Ardèche à toute vapeur

Avec plus de 100 millions de visiteurs internationaux l’année dernière, la France reste la première destination touristique mondiale. En 2024, le tourisme international a généré 71 milliards d’euros de recettes dans le pays, d’après l’agence de développement touristique française Atout France. Les bénéfices du tourisme – international et domestique – sont indéniables. Cependant, comme le montre notre infographie, de nombreux sites en France sont victimes de leur succès, et doivent ainsi face à des problèmes liés au surtourisme, une présence de touristes excessive et potentiellement nuisible.

Si un trop important afflux de touristes peut avoir des conséquences négatives sur l’expérience des visiteurs, et causer des problèmes pour la vie locale (par exemple en réduisant le marché locatif de long terme en faveur de locations touristiques), le surtourisme peut également avoir un impact irréversible sur l’environnement. La hausse de visiteurs, particulièrement internationaux, dans le village normand d’Étretat ces dernières années a par exemple causé la destruction d’une partie du site naturel. L’impact sur l’environnement du tourisme intensif s’est également fait sentir sur l’île de Bréhat. La petite île bretonne, dont la population à l’année n’est que d’environ 400 personnes, reçoit chaque année 450 000 touristes.

Plusieurs sites français ont d’ores et déjà mis en place des mesures afin de mitiger l’effet du surtourisme : l’accès à certaines calanques est par exemple soumis à une réservation gratuite mais obligatoire en haute saison.

De Valentine Fourreau pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/tourisme/page/2/   1/1