25 décembre 2025 |

Ecrit par le 25 décembre 2025

Où trouve t’on le plus de bars et restaurants en Vaucluse ?

Recoupant 900 indicateurs issus de plus de 130 sources et jeux de données, la start-up Ville de rêve a établi un classement du nombre de bars et restaurants au km2 situés dans les cœurs de ville.

Sans surprises, en Vaucluse c’est à Avignon que l’on trouve la plus forte densité du département avec 430 établissements au km2 en centre-ville. Au niveau national, la cité des papes se classe en 22e position en se situant dans la même strate de chiffres que Lille, Grenoble, Cannes ou bien encore Ajaccio.

Dans le Vaucluse arrive ensuite Orange. La cité des princes totalise ainsi pour sa part 251 bars et restaurants au km2. Derrière, on trouve Apt 158 établissements au km2, Cavaillon (151) et Carpentras (95). Les grandes villes de la Région Sud caracolent en tête (voir paragraphe suivant), mais on constate que Nîmes (13e avec 527 établissements/km2) fait la course en tête au sein du triangle de la grande Provence. En effet, avec 252 bars et restaurants Arles est plutôt dans les pas d’Orange que de ses grandes voisines.
A noter que Pont-Saint-Esprit (153), Bagnols-sur-Cèze (135) et Beaucaire (92) tirent leur épingle du jeu (voir détail dans le tableau ci-dessous). Au final en France, la moyenne s’établit à 188 bars et restaurants par km².

La Région Sud en pole position
Si ce classement est forcément dominé par Paris (1 191 établissements/km2), la Région Sud est particulièrement présente avec Toulon (2e avec 775 établissements/km2), Marseille (4e avec 729 établissements/km2), Aix-en-Provence (7e avec 651 établissements/km2) et Nice (8e avec 602 établissements/km2). Le grand Sud est largement représenté puisque Bordeaux (5e avec 683 établissements/km2), Bayonne (6e avec 682 établissements/km2) ainsi que Montpellier (9e avec 590 établissements/km2) figurent dans ce top 10. Seules les villes d’Annecy (3e avec 738 établissements/km2) et Rennes (10e avec 541 établissements/km2) troublent ce presque grand schelem sudiste.

Le Grand Café Barretta à Avignon. Crédit : Alain Hocquel-VPA

« Cette hyper-concentration reflète la transformation de l’économie locale en faveur de l’accueil touristique, constate ville de rêve. Cette configuration génère des nuisances croissantes pour les habitants (bruits, flux piétons, livraisons, odeurs) et modifie profondément la composition commerciale traditionnelle. »
Pour la plateforme statistique, cette densité représente également un indicateur d’un potentiel surtourisme.

L.G.


Où trouve t’on le plus de bars et restaurants en Vaucluse ?

Claude Avril déborde d’idées pour continuer à rénover et embellir son village « dans le respect de sa beauté naturelle ». S’il souhaite développer un tourisme à visage humain, il n’en oublie pas les grands dossiers d’aménagement de son bassin de vie et plaide pour l’usage du transport fluvial ainsi que pour l’urgence de réaliser un troisième pont sur le Rhône.

Elu maire de Châteauneuf-du-Pape en 2014 et réélu haut la main aux municipales de 2020 avec 83,45% des suffrages, il le confirme : « Ce sont les projets qui nous font avancer. Ils sont fondamentaux ». Et des projets, même s’il en a réalisé depuis plus de 10 ans, il lui en reste encore plein la musette dans ce village qui fut la résidence d’été des papes lorsque ceux-ci étaient encore installés à Avignon.

Le pari de la culture et du vin
Dans cette commune d’un peu plus de 2 000 habitants, terre de vignes réputées dans le monde entier depuis plus de sept siècles et première Appellation d’origine contrôlée (AOC) de France dès 1936 grâce au Baron Le Roy, le maire insiste : « Nous avons la chance d’être entourés par un magnifique environnement historique, patrimonial, géographique, viticole, culturel. A nous de le développer tout en le préservant pour continuer à bien vivre à Châteauneuf ».
Après Les Causeries et la matinée passée avec bonheur entre Sylvain Tesson et Franck Ferrand en mai, Châteauneuf en bulles et les fans de BD attirés par milliers grâce à Raphaël Vannelle qui les a organisés avec toute l’équipe municipales en juin, Châto’Off les murs en partenariat avec le Festival d’Avignon (du 15 au 19 juillet) et le passage du Tour de France cycliste, mardi prochain 22 juillet, sur la Route du Mont- Ventoux, le village regorge de festivités à destination de la population et des touristes qui débarquent par cars entiers au pied du château.

Une terre de solidarité
« Mais ici, à Châteauneuf, on s’occupe de tous sans distinction. Il faut savoir qu’il y a 13,5% de logements sociaux, 10% de chômeurs, 20 à 30% de familles modestes et des gens aisés, voire riches » explique le premier magistrat. « Nous avons tissé des liens intergénérationnels avec l’ensemble de la population. Par exemple, la piscine associative est réservée tous les matins aux seniors et aux mamans avec leurs enfants, qui paient 30€ à l’année. De même, en nous basant sur le quotient familial, nous envoyons au frais l’été et au ski l’hiver, en colonie de vacances, les petits aux Orres et à Montgenèvre. Nous ne pourrions pas le faire sans la fameuse ‘Cuvée des Hospices’ organisée par les vignerons du village qui rapporte entre 60 et 80 000€ par an ». Dans le même esprit de solidarité avec les plus démunis, les invendus alimentaires non périmés de la supérette sont offerts, à l’abri des regards, aux pensionnaires du CCAC (Centre communal d’action sociale), aux personnes âgées, aux saisonniers…

« Ici, à Châteauneuf, on s’occupe de tous sans distinction. »

La ‘Cuvée des Hospices’ des vignerons permet à la commune de financer de nombreux projets sociaux comme la piscine associative intergénérationnelle notamment. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Moins de poids lourds, davantage de projets
Après avoir aménagé la place Jean Moulin, avec son Benedetti Caffè, sa Maisouneta et son Comptoir de la Mère Germaine qui ne désemplissent pas semaine et week-ends compris, Claude Avril est en train d’implanter un parking supplémentaire végétalisé dans le quartier des Arènes. Objectif ? Désengorger la circulation sur les hauteurs. « Ce seront 220 places avec des caméras de vidéo-protection. Un investissement de plus de 1,3M€ que nous n’aurions pu faire sans l’appui de l’intercommunalité du Pays d’Orange en Provence qui aide un petit bourg comme le nôtre » ajoute-t-il.

La place Jean-Moulin, nouveau lieu de vie du village. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Un projet pour valoriser le Château Pontifical
Autre projet et non des moindres puisque sa silhouette est visible à des kilomètres alentour, le Château Pontifical qui date de 1317.
« C’est un site historique et emblématique que nous voulons valoriser. Nous avons procédé en 3 étapes-clés depuis 8 ans : en 2015, un diagnostic d’archéologie préventive avec les services du Département de Vaucluse. En 2017, une étude documentaire en liaison avec l’Université d’Avignon pour analyser les archives écrites et iconographiques et en 2018 une étude archéologique du bâti qui a révélé, par endroits, une montée des eaux par capillarité. D’ici à 2026, en accord avec tous les organismes habilités, la DRAC, les Bâtiments de France et les Monuments Historiques, le Mur ouest va être consolidé, les joints refaits. A terme, nous allons réhabiliter dans les règles de l’art ce site unique, construire une nouvelle salle au-dessus de celle qui existe, avec un ascenseur, un belvédère et une vue à couper le souffle à 360° pour y organiser des évènements culturels d’exception. Il faut que ce joyau médiéval retrouve la place qu’il mérite au cœur du patrimoine régional et national. »
Il a aussi en tête l’idée d’une fête autour de tous les Anglo-Saxons, Irlandais, Gallois, Ecossais, Anglais, Américains, Australiens, Néo-Zélandais qui fréquentent régulièrement Châteauneuf. Elle aurait lieu autour du 4 juillet, jour de la Fête Nationale des Etats-Unis, en mémoire de Lafayette et pourrait aussi créer un évènement festif supplémentaire.

Le maire de Châteauneuf-du-Pape milite pour une meilleure utilisation du Rhône, notamment pour le transport des granulats et des carrières ainsi que pour la réalisation d’un nouveau pont sur le fleuve-roi. Crédit : Emmanuel Chandelier/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

« Il faut absolument un troisième pont sur le Rhône. »

Claude Avril parle de « court et moyen terme » pour échelonner dans le temps tout ce qui doit permettre aux habitants de Châteauneuf de s’épanouir dans un environnement calme et préservé Or, malgré l’interdiction faite aux camions de traverser le village et de polluer la vie des Châteauneuvois, la circulation reste un problème. « Y’en a marre de récupérer le trafic du Gard. Il faut absolument un troisième pont sur le Rhône après ceux de Roquemaure et d’Aramon » martèle Claude Avril.
« Nous subissons le bruit, les vibrations, la pollution que génère ce flux de conducteurs qui refusent de payer le péage de l’autoroute. Que chacun prenne sa part, c’est une question d’intérêt général ». En cela, il se retrouve dans la même position que d’autres élus qui, au-delà des clivages politiques, souhaitent sortir de cette inaction qui frappe la LEO depuis plus de quatre décennies pour réduire la pollution et développer l’attractivité de leurs territoires respectifs, tout en fluidifiant la circulation.

Carrières : « Qu’on préfère le fluvial à la route. »

Autre combat, contre l’extension des carrières qui grignotent inexorablement la terre dans un environnement de vignes, de biodiversité et de romanité. Il est vent debout avec l’ODG (Organisme de défense et de gestion de l’appellation).
« Qu’on fasse passer le trafic des blocs de pierres, granulats et cailloux par péniches et non par camions au milieu de nos vignobles. Qu’on préfère le fluvial à la route. »

Pour rester positif, Claude Avril a encore d’autres projets en tête. « La vigne nous protège et malgré un foncier rare, il existe encore des pépites, des espaces à développer. Bien sûr nous avons des hôtels étoilés, mais pas assez. Je suis favorable à l’implantation de chambres d’hôtes de qualité, notamment du côté de la Tour de l’Hers, un site somptueux de 5 hectares à l’ouest du village, au bord du Rhône. Cela nous permettrait de capter les croisiéristes qui sont nombreux à nous rendre visite tout au long de l’année et pas seulement en juillet-août. C’est un site historique d’anciens fours à chaux qui ont servi à bâtir nos maisons et leurs toits en tuiles. Autre possibilité, du côté du Château Maucoil et ses 45 hectares de vignes bio. Ils sont deux associés dont un entrepreneur bourguignon qui a le projet d’un hébergement de luxe avec restaurant huppé et thermes romains. Nous avons aussi la chance d’avoir deux vélo-routes, la via Rhona et la via Venaissia. Notre tourisme doit être humain, mettre en valeur notre terroir, nos paysages, notre savoir-faire, notre histoire, notre culture et notre viticulture. »

Au croisement de la via Rhona et la via Venaissia, Châteauneuf-du-Pape entend concilier tourisme à visage humain, art de vivre, vigne et culture. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

« Notre tourisme doit être humain. »

Le maire compte aussi sur un évènement qui vient de se dérouler en juin dernier et qui va se pérenniser dans les années qui viennent. « Avec le Centre du Droit et d’Economie du Sport d’où sortent notamment Zinedine Zidane et Nathalie Péchalat, pour organiser des rencontres sur le sport de haut niveau, les performances, la santé des athlètes, leur mental, le suivi de carrières avec de grands champions du monde du rugby, du basket, du volley, du hand et du foot qui viendraient volontiers dans un lieu prestigieux comme Châteauneuf et attireraient un public nouveau. »
Du 1er au 3 août prochains, ce sera La Véraison qui avait attiré 29 000 touristes l’an dernier. « Notre village avance avec détermination. Nous continuons à rester au service de tous en maintenant un service public de qualité, en valorisant le vivre ensemble et en faisant de la proximité et de la solidarité des priorités du quotidien » conclut Claude Avril.

Près de 30 000 visiteurs sont attendus lors de la prochaine édition de la fête de La Véraison qui se tiendra du 1er au 3 août prochains. Crédit : DR/Mairie de Châteauneuf-du-Pape

Andrée Brunetti


Où trouve t’on le plus de bars et restaurants en Vaucluse ?

Avec l’été vient l’envie de parcourir le vignoble bordelais. Cette balade bucolique est l’occasion de découvrir des expositions dans lesquelles art et vignoble dialoguent dans les chais ou les jardins des châteaux, mettant en valeur des artistes régionaux comme internationaux.

Expressions du réel

C’est un artiste bordelais qui fait l’actualité au château Desmirail. Sébastien Mahon expose 5 toiles grands formats. « C’est un panel de mon travail », explique-t-il. L’artiste a vécu pendant 10 ans en Chine, c’est là qu’il s’est « déconstruit » selon ses termes, et fait évoluer sa peinture. Sébastien Mahon puise son inspiration dans la nature, les paysages et l’énergie des éléments, mêlant subtilement héritage occidental et inspirations orientales. Ses représentations d’arbres et de forêts sont lumineuses et intenses. Elles sont à la fois poétiques et réfléchies. « Ce sont des expressions du réel qui s’enchevêtrent avec ma propre réflexion, souligne Sébastien Mahon, le sujet végétal est très intéressant pour ouvrir ce dialogue-là. » L’artiste travaille très longtemps ses toiles avant de les proposer au public. « Il y a une résonnance entre la nature, la culture et les chais dans lesquels ils sont exposés », remarque-t-il.

Les représentations d’arbres et de forêts de Sébastien Mahon sont lumineuses et intenses. ©Sébastien Mahon

Espace indéfini

Dans les chais du château Lynch-Bages, c’est le peintre et graveur français Marc Desgrandchamps (originaire de Sallanches) qui est à l’honneur. Son œuvre, caractérisée par une approche singulière, lui a valu une reconnaissance internationale dans le milieu de l’art. L’artiste joue sur les notions d’opacité, de transparence et de surimpression. Dans sa peinture figurative, la perspective se tord, et dans l’espace indéfini, des anomalies surgissent : corps morcelés et autres objets fantomatiques. Dans les constantes de ses tableaux, on retrouve l’omniprésence du ciel bleu et des corps féminins, en particulier des baigneuses. Le Château Bellefont-Belcier dédie lui une exposition hommage à l’artiste Michel Pourteyron. Ce peintre expressionniste en quête de lumière avait commencé à créer à Marseille où il a passé 20 ans de sa vie avant de revenir dans sa ville natale de Castillon-la-Bataille, où il est décédé en 2011. Une trentaine de ses œuvres, allant de 1996 à 2008, sont à découvrir dans le cuvier du château.

Hors les murs

Les œuvres passent parfois les portes du château et se confondent avec le domaine. C’est le cas avec cette nouvelle édition des Flâneries de Beychevelle. Dans le parc du château médocain, une œuvre monumentale de 4 mètres 50 de l’artiste plasticien Mier Soleilhavoup est à découvrir. Sculptée dans un frêne du domaine, cette création vivante en bois scrute l’horizon, traînant derrière elle une barque faite de sarments, d’écorces et de piquets de vigne. Ce géant de bois personnifie la nature dans force et son immensité. « Je suis tombé dans l’art un jour de grand vent, explique Mier Soleilhavoup. Le bois, les fibres, les impulsions… Je compose avec ce que la nature abandonne pour révéler ce qu’elle murmure encore. » 

Sculptée dans un frêne du domaine de Beychevelle, cette création vivante en bois de Mier Soleilhavoup scrute l’horizon. DR

Le Carrosse

Autre œuvre monumentale, « Le Carrosse » de Xavier Veilhan montera la garde dans la cour du Château Cadillac jusqu’au 2 novembre prochain dans le cadre du programme « Bien venus » imaginé par le centre des monuments nationaux avec le centre national des arts plastiques. Présenté pour la première fois en 2009 dans la cour du Château de Versailles, l’artiste propose la relecture de l’un des carrosses de Louis XIV. La sculpture évoque un attelage tiré par 6 chevaux lancés à pleine vitesse. Réalisé en premier lieu à partir d’un travail de dessin numérique, il constitue l’irruption d’une image immatérielle dans l’espace réel. Cette sculpture de couleur pourpre n’est pas sans rappeler celle du lion bleu de la place Stalingrad à Bordeaux, réalisé par le même artiste.

Présenté pour la première fois en 2009 dans la cour du Château de Versailles, le Carrosse est une sculpture de l’artiste Xavier Veilhan. ©Florian Kleinfenn – Veilhan /ADAGP, Paris, 2025.

Nathalie Vallez (Echos Judiciaires Girondins), membre du Réso Hebdo Eco


Où trouve t’on le plus de bars et restaurants en Vaucluse ?

Reçu début juin par Avignon tourisme, les équipes rédactionnelles du Guide du Routard sont venues à la découverte de la cité des papes. L’occasion de réaliser un article intitulé ‘Avignon : 6 raisons de visiter la cité des papes’ qui vient tout juste d’être publié sur le site du désormais célèbre globetrotter au sac à dos mondialement connu : routard.com.

Dans son article le Routard propose de découvrir ce qu’il y à voir et à faire « à Avignon, le temps d’un week-end (ou plus ) ? »

« On découvre l’héritage de cette époque florissante au gré des ruelles tortueuses du centre historique, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1995 : le palais des Papes et le célèbre pont d’Avignon, mais aussi des hôtels particuliers, églises, couvents, et 150 statues de la Vierge ornant les façades », présente les auteurs de l’article qui mettent en avant l’ADN culturel de la ville avec son festival de théâtre mais aussi ‘Othoniel. Cosmos ou les Fantômes de l’Amour’, la grande exposition de Jean-Michel Othoniel qui se déploie dans huit sites avignonnais.

Le Petit Palais, le musée Calvet mais aussi la pelais du Roure et les musées Requien et Lapidaire ainsi que la collection Lambert, « pour les amateurs de création moderne », sont aussi mis en avant. A découvrir également les Bains Pommer qui viennent juste d’être inaugurés après une importante restauration.

Enfin, « véritable bouillon de culture, Avignon attire également les artisans, artistes et créateurs en tous genres, rappelle le Routard. Onze d’entre eux sont réunis au sein des Fabricateurs, dont on découvre les ateliers et boutiques dans le centre historique. Parmi eux : Les Verriers du Palais (atelier de décoration sur verre), N°35 (on y trouve, entre autres, les lampes d’Agnès Bourayne, les céramiques de Magalie Rougier, les bijoux de Claire Cassini, les cosmétiques Cerra…), Éric et les Chics Filles (un concept store regroupant 9 créateurs de mode, bijoux et déco). Autre lieu à découvrir : Vox Populi, le très beau showroom de l’artiste Pascale Palun, qui travaille le fil de fer et propose également toute une sélection d’objets de décoration. »

Balades gourmandes, Les Halles, île de la Barthelasse, distillerie Manguin, chemin de halage ainsi que de nombreuses bonnes adresses et bons plans complètent cette invitation à découvrir Avignon.


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Déjà présent à Vaison-la-Romaine avec l’enquête « L’Apollon Lauré », le jeu d’énigmes ‘Intrigue dans la ville‘, élaboré par l’agence de communication avignonnaise Devisocom, lance une seconde enquête intitulée « L’Aura de Vaison » dans la Cité des voconces.

L’agence de communication Devisocom vient de lancer sa 34ᵉ ‘Intrigue dans la ville’ à Vaison-la-Romaine, qui dispose désormais de deux enquêtes différentes pour les apprentis détectives. L’occasion de découvrir la commune de manière ludique et pédagogique tout en passant un bon moment en famille ou entre amis.

« Disparition d’une oeuvre d’art contemporain ! Aidez Sculptis à résoudre ce mystère ! » Tel est le synopsis de cette nouvelle intrigue qui promet de vous entraîner hors des sentiers battus, à la découverte de recoins méconnus et fascinants de Vaison-la-Romaine. Qui saura trouver le coupable et résoudre l’enquête ?

Le kit contenant tout le nécessaire pour mener l’enquête composé d’un carnet, d’un plan du village, des cartes des suspects, d’un crayon, et d’autres accessoires utiles à l’enquête, est vendu à l’office de tourisme Vaison Ventoux Provence à Vaison-la-Romaine pour 12,50€.

©Devisocom

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Avec plus de 100 millions de visiteurs internationaux l’année dernière, la France reste la première destination touristique mondiale. En 2024, le tourisme international a généré 71 milliards d’euros de recettes dans le pays, d’après l’agence de développement touristique française Atout France. Les bénéfices du tourisme – international et domestique – sont indéniables. Cependant, comme le montre notre infographie, de nombreux sites en France sont victimes de leur succès, et doivent ainsi face à des problèmes liés au surtourisme, une présence de touristes excessive et potentiellement nuisible.

Si un trop important afflux de touristes peut avoir des conséquences négatives sur l’expérience des visiteurs, et causer des problèmes pour la vie locale (par exemple en réduisant le marché locatif de long terme en faveur de locations touristiques), le surtourisme peut également avoir un impact irréversible sur l’environnement. La hausse de visiteurs, particulièrement internationaux, dans le village normand d’Étretat ces dernières années a par exemple causé la destruction d’une partie du site naturel. L’impact sur l’environnement du tourisme intensif s’est également fait sentir sur l’île de Bréhat. La petite île bretonne, dont la population à l’année n’est que d’environ 400 personnes, reçoit chaque année 450 000 touristes.

Plusieurs sites français ont d’ores et déjà mis en place des mesures afin de mitiger l’effet du surtourisme : l’accès à certaines calanques est par exemple soumis à une réservation gratuite mais obligatoire en haute saison.

De Valentine Fourreau pour Statista


Où trouve t’on le plus de bars et restaurants en Vaucluse ?

« Donner l’envie d’un Vaucluse nature, préservé, durable et responsable », c’est l’idée force de VPA, l’agence de développement et touristique du Conseil départemental de Vaucluse, qui vient de tenir son assemblée générale annuelle.

Dès son mot d’accueil, le président de VPA (Vaucluse Provence attractivité), Pierre Gonzalvez insiste : « Nos missions ont évolué au fil des ans pour répondre à des enjeux touristiques, économiques et résidentiels, dans un territoire où il fait bon vivre, étudier, travailler, investir et entreprendre. Pour en préserver l’essence, il nous faut un plan de transition respectueux de l’environnement qui lisse la fréquentation tout au long de l’année ».

Une saison touristique qui s’étale de plus en plus
Quelques chiffres le prouvent, le ‘4 saisons’ fait son chemin, même si l’été reste le temps fort du tourisme (35%), le printemps arrive en 2e position (29%), suivent l’automne (20%) et l’hiver (16%). Alain Gevodant, manager Pôle Ingénierie et Chef de projets Tourisme au sein de VPA en ajoute d’autres : 4,8 millions de touristes par an, 300 jours de soleil, 22,3 millions de nuitées, 12 000 emplois directs et 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires.

Crédit : VPA/Linkedin

Pour sa part Cathy Fermanian, directrice de VPA, parle « D’une attractivité globale, transversale, d’une douceur de vivre dans le Vaucluse, d’une qualité de vie pour les habitants, les entrepreneurs, les familles comme les touristes. Nous devons prendre en compte la sobriété foncière, lutter contre les déserts médicaux. Avec la cure minceur imposée par la situation économique, nous allons participer à moins de salons et favoriser la communication dématérialisée sur internet pour attirer les touristes. 2 305 000 visites (+18%) ont été enregistrés sur les sites du Top 10 des villages les plus attractifs de Vaucluse. D’ailleurs nous allons refondre nos sites web. »

« Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. »

Cathy Fermanian, directrice de VPA

Elle poursuit : « Le Vaucluse est un territoire à taille humaine. Une alternative aux grandes métropoles. Une pépite aux multiples facettes : viticulture et œnotourisme, culture, festivals, paysages, produits du terroir de qualité, naturalité, villages fleuris, sites remarquables, musées, studios d’animations, gastronomie, climat, circuits pour les randonneurs et les cyclistes, deux parcs naturels régionaux, celui du Ventoux et celui du Luberon… Mais nous sommes aussi là pour prendre le pouls des entreprises, aider à leur installation, trouver aussi du travail pour les conjoints. Tout cela implique une prise en compte collective et cohérente du sujet. »

Continuer à semer des petites graines pour l’attractivité vauclusienne
Justement, côté économie en 2024, 167 projets ont été détectés, 40 accompagnés, 16 entreprises implantées, 20M€ investis sur le territoire et 224 emplois seront créés à terme d’ici 3 ans. Par exemple Hubcycle à Avignon qui valorise des coproduits en ingrédients naturels pour la cosmétique et la nutraceutique, Novar une société néerlandaise de photovoltaïque implantée sur la pépinière Créativa ou encore La Bécanerie spécialisées dans les pièces détachées pour deux roues qui va se déplacer d’Avignon à Sorgues d’ici la fin de l’année.

VPA va donc continuer à semer de petites graines qui porteront leurs fruits dans quelques mois, à creuser son sillon, à structurer son action au service de tous les territoires, tendre vers un tourisme responsable, développer les filières d’excellence, faire rayonner le département, favoriser la destination Vaucluse envers les agences de tour-opérateurs et la presse spécialisée. Et le passage de la caravane du Tour de France le 22 juillet par Châteauneuf-du-Pape, Courthézon, Sarrians, Aubignan, Caromb, Bédoin, l’arrivée au sommet du Mont Ventoux avec une bataille âpre entre les champions Pogacar, Vingegaard et autres Bernal et Evenepoel attirera à coup sûr les foules. Comme l’étape Bollène-Valence du lendemain, ses images TV retransmises dans le monde entier vont, elles aussi, séduire des millions de touristes, français et étrangers.


Où trouve t’on le plus de bars et restaurants en Vaucluse ?

Au départ, en décembre 2023, ‘ConnectPro Avignon‘ est une émanation d’Avignon Tourisme pour réunir, fédérer et coordonner un maximum d’actions qui mettent en valeur la Cité des Papes. Ce club réunit une soixantaine de prestataires du tourisme, hôtels et restaurants, du transport, de l’audiovisuel, techniciens en son et lumière, traducteurs, agences de voyages et destinations qui font rêver.

Ce jeudi soir ils étaient une trentaine à participer à cet atelier comme Olivia Bastide, fondatrice de Camargue Autrement, qui propose de faire découvrir les paysages entre Aigues-Mortes et les Saintes-Maries-de-la-Mer, entre flamands roses, taureaux, rizières et chevaux sauvages. Deux formules, une en vélo électrique, une seconde en 4×4, moins écolo.

Autre partenaire, Pascal Lieutaud des transports éponymes et sa palette de propositions : petit train dans les rues d’Avignon, City Tour en bus anglais à impériale qui franchit le Rhône jusqu’à la Tour Philippe le Bel, la Chartreuse de Villeneuve et l’Abbaye Saint-André. « Cette année, nous innovons en installant le 1er dépôt multi-énergie électricité-gaz-biogaz  de 30 000m2 qui ouvrira à l’automne à Vaison », précise-t-il.

Florence Jullian, la directrice commerciale d’Avignon Tourisme est présente, évidemment. Avec en gestion le Pont Saint-Bénézet, le Centre des Congrès du Palais des Papes, ses salles d’exposition et de réception d’exception comme La Grande Audience, La Salle du Conclave qui abritent des évènements internationaux à longueur d’année et pas seulement le Festival d’Avignon en juillet dans la Cour d’Honneur et le Parc des Expositions de Châteaublanc, ses 50 000m2 de superficie, cadre notamment de Cheval Passion et d’Avignon Motor Passion. « En 2024, nous avons battu des records et là, depuis le début de l’année, la fréquentation touristique de nos sites emblématiques est soutenue. Tant mieux et nous préparons déjà les 50 ans du Centre des Congrès du Palais des Papes en 2026. »

Parmi les stands de la salle Jeanne Laurent, RT Events, prestataire technique installé à Avignon, Valence et Montélimar au service du spectacle vivant, de soirées d’animation, de congrès, de séminaires qui travaille aussi bien pour les troupes de théâtre du In et du Off que pour le Festival de Cannes et qui avait signé la scénographie de la somptueuse exposition ‘Amazônia’ de Sebastiao Salgado en 2022.

Marc Simelière, adjoint au tourisme de Cécile Helle a pris la parole pour insister sur la nécessité de travailler « ensemble, en synergie pour le territoire, pour fédérer toutes les compétences », pendant que Cécile Wiertlewski, directrice du Pôle Développement Touristique a évoqué la création d’un Office de Tourisme et des Congrès comme il en existe à Nîmes, Aix ou Cannes.

Même s’ils n’étaient pas tous présents à ce 1er Workshop, font partie de ‘ConnectPro Avignon’ : les hôtels Novotel, Mercure, Ibis Styles de la Cité des Papes, Helen Traiteur, Casa Bronzini, la Chocolaterie Castelain, la Carrière des Lumières aux Baux-de-Provence, La Divine Comédie-Le Complot, l’Auberge de la Treille sur la Barthelasse, l’Auberge & Spa de Cassagne au Pontet et les Grands Bâteaux de Provence qui organisent des croisières sur le Rhône.

Contact : connectproavignon@avignon-tourisme.com /04 90 27 50 52


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Alex Berger, président de l’écomusée Ôkhra et porteur du projet du Centre de la Couleur de Roussillon, a réuni élus, professionnels, Roussillonnais et partisans du projet le jeudi 17 avril à Roussillon afin de restituer la 1ère étape de la constitution du projet, qui devrait prendre forme dans les années à venir.

Le Centre de la Couleur de Roussillon, c’est un projet imaginé il y a une trentaine d’années lors de la naissance de l’écomusée Ôkhra pour relier ce dernier au village de Roussillon et au Sentier des ocres et faire des trois lieux une seule entité, un parcours touristique davantage ambitieux, rayonnant, précis et inclusif.

C’est en 2020, lorsque Gisèle Bonnelly, maire de Roussillon, demande à Alex Berger de prendre la présidence d’Ôkhra, que le projet commence à se concrétiser avec l’organisation de commissions de consultations avec les professionnels et les habitants du village. S’enchaîne la création du projet avec la naissance de l’Organisation du Centre de la Couleur de Roussillon (OCCR) et le lancement d’une étude de projet avec Nova Consulting, conseiller en stratégie spécialisé dans les secteurs de la culture, du sport, du tourisme et des marques.

Alex Berger a présenté la restitution du projet devant une salle comble. DR

Un projet aux multiples objectifs

Si le Centre de la Couleur de Roussillon a pour objectif principal de repenser l’avenir d’Ôkhra et de l’Usine Mathieu, mais aussi de proposer une offre touristique plus adaptée au village et à ses habitants, ainsi qu’aux visiteurs, le projet présente en réalité six objectifs importants.

« Le Centre de la Couleur, c’est le mariage entre la trinité Village-Sentier-Ôkhra. »

Alex Berger

La commune de Roussillon étant très prisée par les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, durant la période estivale, le premier objectif du projet serait d’optimiser les flux touristiques en développant une activité à l’année. Réguler les flux permettrait de mieux préserver le patrimoine, notamment le Sentier des ocres qui est menacé par l’érosion et est victime de son succès avec 400 000 visiteurs par an. Le projet vise aussi la mise aux normes de certains bâtiments vétustes et la réorganisation des espaces, l’évolution technologique, et ainsi, l’amélioration du séjour pour les visiteurs. Enfin, le projet devrait permettre une meilleure adéquation entre l’offre proposée à Roussillon et sa réputation. L’objectif serait, entre autres, de faire remonter la réputation de l’offre en restauration, le Pays d’Apt possédant une offre assez large, avec notamment quatre restaurants étoilés, dont trois à Bonnieux et un à Joucas.

Six piliers fondamentaux

Si l’écomusée Ôkhra constitue déjà un lieu de partage autour de l’ocre et de la couleur, le Centre de la Couleur, lui, continuera dans cette direction mais avec davantage d’envergure. Pour ce faire, le lieu rassemblera six éléments essentiels au rayonnement du village de Roussillon, du Parc Naturel Régional du Luberon, et plus largement du département de Vaucluse :

  • L’histoire et le patrimoine : création d’une salle immersive afin de transmettre l’histoire du village et le patrimoine ocrier.
  • L’art : plusieurs salles prévues pour des expositions thématiques autour de la Provence.
  • Les sciences : la couleur ocrée à travers des explications scientifiques au sein d’une salle d’exposition qui, elle, sera permanente, interactive et pédagogique.
  • L’environnement : projet de jardin des couleurs au sein du parc de l’actuel Ôkhra et la mise en place de potagers pédagogiques afin d’en apprendre davantage sur la biodiversité locale.
  • Le côté ludique : des événements divertissants, des cinémas en plein air, des color runs, des jeux d’eau et de lumière, et bien d’autres animations.
  • Le spectacle vivant : création d’un théâtre de verdure, une salle à la fois ouverte et fermée qui pourra être exploitée en hiver comme en été, dans un département où le théâtre est déjà bien ancré.

Des sites avec de nombreux atouts mais aussi des fragilités

Le Luberon est le premier bassin touristique du Vaucluse. Ainsi, l’offre doit être en accord avec la demande des visiteurs. Si le Sentier des ocres semble faire l’unanimité auprès des touristes, mais aussi des locaux, il présente de nombreuses fragilités à cause de l’érosion. L’écomusée Ôkhra, avec ses 26 000 visiteurs annuels, est lui aussi assez fragile, notamment à cause du manque d’équilibre économique. Des vulnérabilités que le Centre de la Couleur de Roussillon vise à renverser.

« Nous sommes la porte d’entrée vers le patrimoine des ocres. »

Alex Berger

Pour ce faire, Nova Consulting a établi un diagnostic complet du potentiel du Centre de la Couleur à travers de nombreux entretiens effectués auprès des acteurs clés du territoire. Le coût de la phase 1 de l’étude s’est élévé à plus de 80 000€. Cela a permis d’établir le contexte du projet, ses cibles, la concurrence et ses contraintes.

Un projet à 4,5M€

Le Centre de la Couleur de Roussillon se veut « un projet prudent et limité en coûts d’investissement, tout en proposant une programmation innovante », explique Alex Berger. Sur les huit prochaines années, 4 580 453€ devraient être investis au total, avec la création imminente d’une Fondation, l’OCCR étant pour le moment une association, qui devrait se faire au premier trimestre de 2026.

En attendant, une campagne de mécénat va être lancée dans les prochains mois. « On va essayer de séduire les entreprises mais aussi les personnes qui souhaitent investir dans ce projet, qu’elles soient en France ou à l’étranger », affirme le porteur du projet. Le dépôt des permis et des différents dossiers réglementaires devrait se faire d’ici la fin de l’année. De nombreux aménagements devraient être effectués dans les prochaines années comme la création d’une voie piétonne et d’une voie cyclable pour relier le village, le site de l’écomusée et le Sentier des ocres, mais aussi la création d’une liaison douce par navettes.

L’écomusée va se transformer d’ici 2027

Le site de l’écomusée Ôkhra devrait fermer au troisième trimestre de 2026 pour que les travaux puissent débuter et laisser place au Centre de la Couleur qui ouvrira ses portes au deuxième trimestre de 2027. Aujourd’hui, l’écomusée compte trois emplois et 26 000 visiteurs annuels, le Centre de la Couleur ambitionne de créer sept emplois supplémentaires, d’augmenter la fréquentation de +39%, soit un objectif de 54 000 visiteurs annuels.

Ce nouveau Centre devrait accueillir une exposition culturelle permanente autour de la couleur, une expérience immersive avec une scénographie interactive, un parcours nocturne avec spectacle lumineux durant la haute saison et la période des fêtes de fin d’année, un parcours extérieur végétalisé, un espace de restauration, une boutique avec des produits thématiques, une œuvre colorée monumentale en vitrail qui servira de passerelle entre les espaces intérieurs et extérieurs, mais aussi un service de visite avec audioguide pour créer un triangle touristique entre le village, le Sentier des ocres et le Centre de la Couleur. Une transformation titanesque qui va projeter les ambitions initiales d’Ôkhra encore plus loin.

Si le Centre de la Couleur va peu à peu prendre la place de l’écomusée, c’est une véritable marque qui va se créer et qui unira les trois sites : le Centre (actuel écomusée), le village et le Sentier des ocres. « Ce projet va voir le jour pour qu’on puisse construire ensemble l’avenir de Roussillon », conclut Alex Berger.

©Vanessa Arnal / L’Echo du Mardi

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