20 mai 2024 |

Ecrit par le 20 mai 2024

Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

Cette année, le nombre de nuitées proposées en Vaucluse dans le cadre d’échange de maisons devrait s’élever à 24 500 nuitées. Selon la plateforme Home exchange, leader mondial du secteur*, ce chiffre est en augmentation de 50% dans le département. Rien que pour l’été, 13 700 nuitées sont prévues du 1er juillet au 31 août, soit 28% de plus que l’année dernière. Cet été, 1 600 ‘échangeurs de maisons’ vont ainsi passer des vacances dans le Vaucluse. Principalement sur Avignon (1 500 nuitées prévues), Orange (1 180 nuitées prévues) et Carpentras (980 nuitées prévues). En Vaucluse, 1 530 logements sont inscrits sur la plateforme Home exchange. Environ 58% d’entre eux sont des résidences principales, et le reste des résidences secondaires.

« Un mode d’hébergement économique qui se démocratise dans toute la France. »

« Malgré la période de forte inflation que nous vivons, les Français ont envie et besoin de partir en vacances, explique Charles-Édouard Girard, cofondateur de Home exchange. Si une grande partie d’entre eux a l’intention de partir en vacances cet été, les locations saisonnières sont coûteuses et ne conviennent pas à tous les budgets. L’échange de maisons est une réelle solution, plus économique, mais aussi plus responsable. »

Une région très demandée
Le Vaucluse n’est pas la seule destination privilégiée par les personnes pratiquant l’échange de maison. Ainsi, l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est la 3e région préférée des Français sur la période estivale avec plus de 64 300 nuitées. Un chiffre constant par rapport à l’été dernier.
Dans le détail, la région Sud se situe derrière la Bretagne et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Ce sont les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes qui séduisent le plus avec respectivement 23 000 et 14 400 nuitées enregistrées. Marseille, Nice, Aix-en-Provence, Avignon et Antibes sont les cinq villes les plus demandées en ce moment.

Des touristes venant de Bretagne, d’Auvergne-Rhône-Alpes et d’Île-de-France
Ce sont principalement les Bretons, les Auvergnats et les Franciliens qui se rendent dans la région cet été. À l’inverse, les Provençaux se laissent davantage séduire par le centre et l’ouest de la France, puisque la Bretagne, l’Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle-Aquitaine sont leurs destinations favorites. Depuis le début de l’année, la région a déjà enregistré près de 46 900 nuitées sur Home exchange.
Au total, la plateforme devrait enregistrer 469 300 nuitées pour cet été sur toute la France avec près de 50 000 personnes qui ont prévu d’échanger leur maison.

*Leader mondial de l’échange de maisons, HomeExchange.com est un service qui permet aux voyageurs du monde entier d’échanger leur maison ou leur appartement, en toute sécurité et sans transaction financière entre eux. Le site compte plus de 120 000 membres dans plus de 130 pays.


Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

Le 23 janvier dernier le tribunal judiciaire de Nanterre condamnait l’office de tourisme de l’agglomération Luberon Monts-de-Vaucluse pour l’utilisation illicite du mot Provence dans sa dénomination « Luberon cœur de Provence ». Derrière tout cela, une histoire d’incompatibilité entre AOC issus d’une même région. Qui l’eut cru ?

Le tribunal a estimé que l’office de tourisme ne pouvait utiliser une dénomination avec le mot Provence, compte tenu que ce dernier était amené à faire la promotion de vins de l’AOP Luberon et Ventoux et que le cahier des charges de ces deux appellations ne leur permettait pas de faire référence à la Provence. En d’autres termes, les requérants, en l’occurrence le syndicat des vins des différentes appellations de côtes de Provence, n’acceptent pas que le nom Provence puisse être associé à d’autres vins que les leurs, même de manière indirecte.

Le tribunal estime qu’il y a une grande proximité entre Cœur de Provence et Côtes-de-Provence. C’est vrai, le cœur est très proche des côtes

Dans ses motifs le tribunal estime qu’il y a une grande proximité entre Cœur de Provence et Côtes-de-Provence. C’est vrai, le cœur est très proche des côtes, tous les médecins vous le confirmerons. Trêve de plaisanterie. On peut comprendre l’importance de protéger son appellation géographique, les champenois en savent quelque chose, mais de-là à mettre l’office de tourisme de l’agglomération de Cavaillon dans le même panier, c’est nous faire boire le vin jusqu’à la lie !

La jurisprudence pourrait bien aboutir sur d’autres affaires du même tonneau. Ainsi, la Communauté de Communes des Pays Réunis d’Orange (CCPRO pour les initiés) a baptisé son office de tourisme « Pays d’Orange en Provence ». Ils pourraient bien eux aussi être inquiétés puisque les vins produits autour d’Orange ne sont pas ceux de l’appellation des Côtes de Provence et que d’une façon ou d’une autre cet office de tourisme est conduit à faire la promotion des Côtes-du-Rhône et dont un certain Châteauneuf-du-Pape.

La dénomination Provence peut-elle devenir une marque et appartenir à une entité qu’elle soit privée ou publique ?

Autre exemple, autre cas intéressant. En 2015, à l’initiative d’un collectif d’une trentaine de partenaires institutionnels du tourisme sous l’égide du Comité Régional du Tourisme de PACA, un label « Provence Enjoy the unexpected » a été créé. Il est particulièrement destiné aux touristes étrangers. Il a été attribué à ce jour à 9 entreprises qui y apposent sur leurs produits cette promesse  « Provence, profitez de l’inattendu » dans la langue de Molière. Mais de manière plus ostentatoire, s’y ajoute dans une typographie spécifique et identique pour tous les produits le mot Provence (biscuit de Provence, pastis de Provence…). La dénomination Provence se transforme ainsi en marque. La région, une zone géographique peuvent-elles devenir une marque et appartenir à une entité qu’elle soit privée ou publique ? La Provence comme la Bretagne ou l’Alsace sont des noms génériques qui appartiennent à tous donc à personne en particulier. Producteurs d’herbes de Provence tenez-vous cependant sur vos gardes, nous ne sommes à l’abri de rien !


Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

Trois ans après le début de la pandémie de Covid et encore privés d’une partie de leurs publics étrangers (notamment asiatiques), les sites culturels français ont connu une très nette hausse des visites en 2022, et tendent à retrouver leurs niveaux de fréquentation de 2019, selon les bilans publiés par les divers comités régionaux du tourisme.

Avec environ 7,7 millions de visiteurs l’an dernier, le Louvre, musée le plus visité au monde, a enregistré une hausse de 170% par rapport à 2021, en partie grâce au retour des touristes étrangers. Le niveau de fréquentation restait cependant inférieur de 19% à celui de 2019 (9,6 millions). Au deuxième rang des sites les plus visités de France, le château de Versailles, situé à une vingtaine de kilomètres de Paris, a totalisé 6,9 millions de visiteurs en 2022 (château et spectacles), soit 16% de moins que son record de 2019 (8,2 millions).

Comme le montre l’infographie ci-dessus, la plupart des musées et monuments historiques les plus visités de l’Hexagone sont situés en région parisienne (la grande majorité dans Paris intra-muros) – à l’exception du Mont-Saint-Michel en Normandie (2,8 millions de visiteurs en 2022) et de la Cité médiévale de Carcassonne dans l’Aude (1,8 million), respectivement classés sixième et neuvième de la liste.

Claire Villiers, Statista


Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

La circonscription de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Pays d’Arles ce n’est pas rien, en superficie d’abord (45% des Bouches du Rhône), en population (209 595 habitants), en entreprises (15 710) et en emplois ( 36 195 salariés). Avec des villes attractives, Arles, Saint-Rémy-de-Provence, Les Baux, Fontvieille, Maussane, Tarascon, Maillane, Châteaurenard, Saint-Martin de Crau, Les Saintes-MAries-de-la-Mer, entre Alpilles, Camargue et Montagnette, vergers et oliveraies.

Elu en 2016, réélu le 22 novembre 2021 avec son équipe, Stéphane Paglia fonce. Il a étoffé son réseau, multiplié les actions, les coopérations, les partenariats, les signatures de conventions, renforcé les liens entre les acteurs économiques et leurs territoires d’action et décuplé les services et les rendez-vous.

Il avait lancé 10 projets-phares, sa feuille de route, sa boussolle pour la mandature 2021-2026 pour « faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle et accélérer la transformation du pays d’Arles, en faire un territoire d’excellence par l’innovation, par sa main d’oeuvre qualifiée et par ses équipements performants ».

“Faire grandir les entreprises, relever avec elles le défi des transitions numérique, environnementale et industrielle.“

Où en-est-on aujourd’hui?
Réponse de Stéphane Paglia : « D’abord, nous avons ouvert, à la rentrée de septembre dernier, notre ‘IES Business School’ – Ecole de commerce et de management au coeur d’Arles avec 25 élèves installés pour l’instant dans les locaux de la CCI. A terme, elle sera bâtie près de la Tour LUMA, à côté du Lycée Pasquier. Ainsi, nous garderons nos étudiants sur place, la scolarité ne coûte que 3 000€ (3 fois moins chère qu’ailleurs) et ils ne quitteront plus la Provence pour aller chercher du boulot ailleurs puisque les entreprises ont besoin de cerveaux et de salariés compétents ».

Avec comme idée-force « L’élève au coeur de l’école », elle proposera des formations de Bac + 1 à Bac + 3, avec des certifications en banque & assurances, commerce international, marketing & communication digitale, immobilier, vente & négociation, communication évenémentielle, marketing du sport, tourisme & hôtellerie, resoources humaines, gestion d’entreprise.

“Que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent?“

Le contournement d’Arles?
« On en parle depuis plus de 30 ans, il y a urgence à passer à l’acte. Cet axe est emprunté par 73 000 véhicules par jour dont 7 000 poids-lourds. On dénombre environ 200 accidents par an. Une nouvelle enquête publique arrive pour requalifier l’autoroute en boulevard urbain qui intègre Tarascon et Saint-Martin-de-Crau. Il faut supprimer cette balafre qui déchire la ville. La question qui se pose est : que faire des camions qui passent chez nous entre l’Espagne et l’Italie avec la pollution qu’ils génèrent? Une autoroute avec caténaires, évidemment, ferait baisser la carbonation, une expérimentation serait souhaitable ».

“Une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière.“

Le Palais des Congrès doit être agrandi?
Réponse du Président de la CCI : « Oui, mais d’abord, il nous faut absolument faire une remise à niveau des bâtiments qui sont une véritable passoire thermique. Or les études préalables coûtent déjà 300 000€. Ensuite, avoir 1000m2 de plus pour accueillir salons et séminaires, développer notre notoriété et devenir une référence nationale, une véritable ‘task force’ de l’évènementiel, implique que nous augmentions aussi notre capacité hôtelière. Or, il manque un établissement 4 ou 5 étoiles et d’une centaine de chambres. Sinon, les touristes d’affaires risquent d’aller dormir ailleurs, la mer est à 20km, Avignon, Nîmes, à quelques encablures. En attendant, le Palais vient de se doter d’un « roof top » d’où on peut admirer la ville à 360°.

“Nous avons aussi tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur.“

Et le port de commerce?
« Sa concesssion arrive à terme en ce moment, elle doit être prolongée. En fait, il appartient à l’Etat via la Compagnie Nationale du Rhône. En 2020, l’activité avait été fortement impactée par la crise sanitaire. L’an dernier, net redressement avec +13% de la filière des granulats, ballast et produits métallurgiques. Et en 2022, le tonnage a grimpé de + 22% et le chiffre d’affaires s’affiche à 2,2M€. Cet outil quadri-modal (route-fer-fleuve-mer), unique en son genre va faire l’objet de 12M€ de travaux supplémentaires pour optimiser ses capacités, avec de nouveaux hangars pour accueillir encore plus de containers, une nouvelle grue, un hub logistique. Une seconde boucle de stockage des trains sera réalisée pour davantage de trafic et de sécurité. Nous avons aussi, sur place ‘RDT 13 Arles’, une régie des transports, de la réparation de wagons et de locomotives, tout un éco-système de maintenance ferroviaire, ce qui est un atout majeur ».

Avec la démarche ‘Port 2024’ , nous le doterons d’une plateforme biomasse et déchets dangereux, nous pourrons, à terme, valoriser les bio-déchets (palettes de bois et pneus) et réaliser une station d’avitaillement hydrogène. Nous avons aussi la place, avec une cale de halage de 135 mètres de long, pour réparer des navires fluviaux, des barges, des péniches voire des bâteaux de croisère. Il y a 25 hectares disponibles à côté du port qui appartiennent à l’Etat ».

“La culture et le tourisme ne suffisent pas.“

Culture et tourisme
Stéphane Paglia ajoute : « La culture et le tourisme ne suffisent pas. Même si en 2022, la fréquentation a dépassé celle de 2021, elle a été sauvée par la clientèle étrangère qui dépense entre 100 et 500€ chez les hébergeurs et moins de 50€ chez les commerçants, cafetiers et restaurateurs. Même si les Rencontres de la Photo ont accueilli 127 000 visiteurs, les musées et monuments historiques (Arlaten, Arles antique, Fondation Van Gogh) 200 000, la LUMA 120 000, les Feria (de Pâques et du Riz) ont permis d’engranger 12M€, même si on a dénombré 600 000 croisiéristes sur le Rhône, cela ne suffit pas, d’un point de vue économique. En mai, on vient d’enregistrer + 20% de fréquentation, mais en juin, avec cette météo capricieuse, les touristes boudent les terrasses de café et les boutiques. Les soldes d’hiver n’avaient pas été à la hauteur des attentes des commerçants. Je pense qu’il faudrait les supprimer, vendre sur internet à prix cassés, changer de modèle, ça permettrait d’écouler les stocks en masse ».

Autre souci, « Airbnb », cette plateforme d’hébergements utilisée par des particuliers qui louent leur maison ou leur appartement. Airbnb est souvent accusé d’être responsable d’une pénurie de logements, les locations saisonnières étant plus rentables que les baux annuels. « Il y en a trop » aquiesce Stéphane Paglia,  » il faut trouver un meilleur équilibre ».

“Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance.“

L’emploi
Il y a environ 10% de chômage dans le Bassin d’Arles, seulement 40% des foyers paient des impôts. L’emploi est donc une préoccupation majeure du patron de la CCI. « On cherche de la main d’oeuvre partout, on a besoin de salariés dans l’agriculture, la logistique, la restauration, la santé, l’éducation. On doit former des jeunes, même s’ils sont en échec scolaire, favoriser les relations entre demandeurs d’emplois et entreprises avec des rencontres, des opérations ‘job dating’.

Stéphane Paglia explique : « Il nous faut booster nos jobs. Former ceux qui sont éloignés de l’emploi, les coacher, leur redonner confiance. Il y a d’anciens métiers à réapprendre, de chaudronniers, de soudeurs. Les CMP (Constructions Métalliques et Préfabrication d’Arles) sont l’un des plus importants ateliers de chaudronnerie d’Europe, béénéficiant d’une renommée mondiale avec un personnel hautement qualifié. L’usine dispose de ponts roulants, fours, halls de sablage-peinture d’une capacité hors du commun. Sans parler de son emplacement stratégique, près des autoroutes et des ports d’Arles et de Fos-sur-Mer. »

Pour aider les futurs chefs d’entreprises à se lancer, il a publié une brochure qui détaille les étapes de l’aventure entrepreneuriale : quel budget prévoir, comment se présente le marché, comment m’imposer en tant que patron? Une autre , intitulée « Kit de recrutement », définit le profil du poste, les missions et objectifs à atteindre, les compétences requises, la rémunération. Le but étant de l’intégrer au maximum dans l’équipe et de l’impliquer dans le travail collectif.

Le président de la CCI évoque alors ‘chatGPT’ , ces textes générés par l’intelligence artificielle. « Il n’a pas que de mauvais côtés » dit-il. « Avec lui, on peut gagner du temps. Par exemple, pour un plan de formation en électro-technique, d’habitude il faut 2 jours. J’ai mis un quart d’heure à en concocter un. C’est une vraie rupture, un bouleversement qui va impacter l’entreprise, la formation, l’insertion, et la fonction de certains cols blancs ».

“Nous pensons à des implantations d’hôtels d’entreprises au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau.“

Hôtel d’entreprises, MIN, Provence Prestige
Il a aussi évoqué lors de notre entretien les hôtels d’entreprises. Le 1er créé à Arles en 2019 est complet, il témoigne de l’intérêt des entrepreneurs pour ce type d’équipement qui leur propose un hébergement physique et une domiciliation administrative. « Nous pensons à des implantations au plus près des besoins, à Tarascon, Saint-Rémy, à Châteaurenard et à Saint-Martin-de-Crau. »

Dans un territoire profondément rural qui assure 60% de la production agricole des Bouches du Rhône, Stéphane Paglia a également évoqué l’agriculture et l’alimentation de demain. « Nous soutenons le Grand Marché de Provence de Châteaurenard, un Rungis du Sud qui associe producteurs, transporteurs et transformateurs locaux qui intègre un pôle logistique de 7 hectares et un « Coeur de MIN » de 35 hectares avec transformation de produits biologiques ».

“Le terrain, écouter, échanger, c’est ma vie, toute ma vie.“

Lui qui passe un maximum de temps sur le terrain, à écouter, à échanger, à la rencontre des entrepreneurs et commerçants l’avoue « C’est ma vie, toute ma vie » et il sait aussi resituer Arles dans la Romanité et dans l’histoire avec ses arènes, mais aussi les voisins du Pont du Gard et du Pont d’Avignon, de la Tour Carrée de Nîmes, du théâtre Antique d’Orange, de Vaison. « Travaillons ensemble, nous avons aussi un grand pôle nucléaire avec Tricastin, Iter, Marcoule Cadarache ». D’hier à aujourd’hui, l’histoire continue à s’écrire. Et comme cet homme va toujours de l’avant, il regarde déjà vers « Provence Prestige ». Le Salon de l’art de vivre en, Provence de la gastronomie, mode, bien-être & décoration qui fêtera sa 30e édition du 23 au 27 novembre 2023.

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles en compagnie de Jean-Baptiste Djebbari, alors ministre des Transports. DR

Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

Alors que le tourisme international retrouve peu à peu ses niveaux d’avant la pandémie, en particulier en Europe, les habitants des destinations les plus prisées par les vacanciers commencent de nouveau à ressentir les effets du surtourisme. Face à la surfréquentation de certains sites et aux conséquences néfastes qui en découlent (nuisance sonore, dégradation, pollution, etc.), plusieurs villes européennes ont récemment pris des mesures pour tenter de réguler le tourisme de masse.

Ces dernières semaines, le village autrichien d’Hallstatt a fait parler de lui après que les autorités locales ont installé des barrières pour empêcher les touristes de prendre des selfies et ont introduit des limites journalières au nombre de véhicules entrant dans la commune. De manière générale, le principe des quotas de visiteurs ou de lits touristiques commence à être adopté par un nombre croissant de localités en Europe, comme par exemple à Amsterdam, à Marseille, à Venise, en Corse et dans les îles Baléares.

Une étude publiée par l’agence de location de maisons de vacances Holidu donne un aperçu des destinations les plus visitées du continent qui subissent la plus forte pression touristique. L’analyse se base sur les chiffres de l’activité touristique de l’année 2019 (la dernière année pré-pandémie) pour calculer une estimation du nombre annuel de vacanciers accueillis par rapport à la population locale.

Dubrovnik trône tout en haut du classement avec 36 visiteurs pour un résident local. La ville croate est particulièrement populaire pendant l’été et, comme la plupart des destinations en tête de liste, présente une population relativement modeste (environ 42 000 habitants). La ville italienne de Venise, la ville belge de Bruges et la ville grecque de Rhodes arrivent ex æquo en deuxième position, avec 21 touristes par habitant. Parmis les destinations européennes qui avoisinent ou dépassent le million d’habitants, les ratios les plus élevés sont mesurés dans les capitales Amsterdam et Paris, avec respectivement 12 et 9 visiteurs par résident. La deuxième ville française de la liste, Nice, se classe 15e, avec 8 vacanciers par habitant (à égalité avec Athènes et Prague).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

Une nouvelle application de réalité augmentée développée par Tourism IN a été présentée, jeudi 8 juin, à Orange. L’objectif : offrir une expérience touristique immersive au cœur de la cité des princes.

Une touche de modernité : loin des vieux panneaux d’information, l’équipe de Tourism In a mis en place 10 points de visite en réalité augmentée dans le centre-ville d’Orange. Ces points permettent de (re)découvrir des sites comme l’Arc de Triomphe ou encore l’Hôtel de ville sous un nouvel angle, grâce à l’application gratuite Tourism IN. Images d’archives et vidéos d’une conférencière, mais aussi vidéo promotionnelle pour l’Odyssée sonore au théâtre antique, sont directement visionnables depuis son smartphone en scannant une image, un objet ou un monument.

Mathieu Delranc, fondateur de Tourisme IN, présente le fonctionnement de l’application © DR

« L’application permet de partager des contenus que l’on ne voit pas normalement, du contenu qui n’est pas physiquement présent, pour découvrir ou redécouvrir un site de manière ludique » explique Mathieu Delranc, fondateur de Tourism IN. Avec le déploiement de cette application, le pays d’Orange souhaite attirer de nouveaux visiteurs, mais aussi les faire revenir et les fidéliser grâce à des contenus augmentés mis à jour régulièrement.

Contact : tourismin.fr

© Tourism IN

Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

Découvrir les trésors et les mystères de la Cité des papes à travers des parcours urbains, c’est ce que propose Avignon Tourisme à travers trois expériences jusqu’au mois d’octobre.

Street art

Avignon tourisme a élaboré le parcours ‘Arts urbains et street art : une expérience urbaine’. Les participants découvriront la ville, ses monuments et ses ruelles à travers les œuvres d’art contemporaines qui les subliment. Une visite d’1h45 menée par un comédien de Atipicc Production.

Dimanche 7 mai à 14h30, Vendredi 19 mai à 10h30, Dimanche 28 mai à 14h30, Lundi 14 août à 09h45. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.

Visite en slam

‘À la recherche de ma liberté’ est un parcours tout à fait différent des deux autres puisque la visite s’accompagne du slam, grâce à la slameuse Cigane qui fera (re)découvrir l’histoire d’Avignon aux participants en questionnant le monde d’aujourd’hui et le concept universel de liberté.

Dimanche 9 avril, Samedi 29 avril, Jeudi 15 juin, Samedi 17 juin. 14h30. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.

Entre légende et réalité

Enfin, l’office de tourisme propose ‘Les trésors méconnus d’Avignon’, une visite contée par la comédienne Cécile Demaison. Pendant 1h30, adultes et enfants à partir de 6 ans navigueront entre légende et réalité historique. Le parcours sera rythmé par de nombreuses anecdotes qui conduiront les participants dans les méandres de la Cité des papes.

Dimanche 30 avril, Dimanche 7 mai, Samedi 20 mai, Dimanche 28 mai, Mardi 24 octobre, Samedi 28 octobre. 10h45. Départ de l’office de tourisme. 41 Cours Jean Jaurès. Avignon.

Les réservations se font sur le site d’Avignon Tourisme.

V.A.


Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

Light Human Hotels, nouvelle marque dans l’univers hôtelier qui se positionne sur un concept écologique novateur, vient d’annoncer l’ouverture d’un nouvel établissement à Orange.
C’est Jean-Pierre Parra, PDG de Light Human Hotels qui a officialisé la nouvelle après avoir signé un accord de partenariat avec Emmanuel Purpan, directeur du développement pour Immobilis, propriétaire du foncier et co-maître d’ouvrage avec le groupe Réalités.
Baptisé ‘Baie des Princes Orange’ l’hôtel disposera de 110 chambres haut de gamme. Il s’intégrera dans le cadre du futur écopôle touristique Saint-Eutrope qu’Immobilis porte dans la cadre de la requalification de cette zone de 17 hectares comprenant notamment une ancienne carrière.
L’hôtel, qui sera adossé à la falaise, est annoncé pour 2025. Il affichera une architecture « bioclimatique, vivante et fonctionnelle ». Le lieu ambitionne également de devenir un tiers-lieu accueillant propice aux rencontres et aux échanges entre professionnels (le groupe l’Occitane, Melvita, le chef Baptiste Denieul et la Maison Tiegezh sont annoncés) ainsi qu’avec les riverains et les voyageurs.

Place au ‘slow tourisme’ et aux partenariats locaux
« Nous sommes ravis de ce nouveau partenariat avec les équipes d’Immobilis et de Réalités et, plus largement, avec les acteurs du territoire d’Orange, se félicite Julien Veyron, président de Light Human Hotels France. Ensemble, nous partageons des valeurs communes fortes et une vision de l’avenir aussi optimiste que décarbonée. Orange Baie des Princes est un lieu puissant et inspirant. Une belle promesse en devenir à deux pas de deux monuments classés au patrimoine mondial de l’Unesco : le Théâtre Antique et l’Arc de Triomphe. » Le tout à proximité des vignobles de Châteauneuf-du-Pape et des Côtes-du-Rhône ainsi que des paysages du Mont Ventoux et des dentelles de Montmirail.
Partageant des valeurs communes, notamment celles de l’écologie et du ‘slow tourisme’, les différents partenaires affichent leur volonté de s’ancrer dans le territoire en créant l’emploi localement. Pour cela, des partenariats stratégiques avec les écoles de formation de la région comme le lycée Aristide Briand, le lycée agricole et Viticole d’Orange et l’école Hôtelière d’Avignon, devraient être mis en place.

L.G.

Esquisse de l’Ecopôle Saint-Eutrope à Orange : les 17 hectares de la carrière dont 4 seront bâtis, 5 seront plantés, paysagés et 8 hectares restant en garrigues. Le lieu présente une très importante dénivellation allant de 10 à 30m de haut.

Vacances : le Vaucluse star de l’été pour les échanges de maisons

La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur se dote du Groupement d’employeurs du Sud pour un tourisme engagé (GESTE) afin de favoriser un emploi responsable et durable au sein du secteur du tourisme.

Le Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRT Paca) vient de donner naissance au Groupement d’employeurs du Sud pour un tourisme engagé. Cette organisation a été créée en partenariat avec le Lab RSE innovation, la Région Sud et le préfet de la région Paca, mais aussi le Crédit Agricole Alpes ProvenceSprint RHPôle emploi, et la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) Paca.

L’objectif de ce groupement est de transformer des métiers saisonniers ou des contrats courts en emplois durables, en jouant sur la double saisonnalité été/hiver sur l’ensemble de la région et le partage de salariés dans un même bassin d’emploi. GESTE repose sur la volonté de motiver la dynamique RSE des recrutements. Il se veut la solution pour accéder à des emplois plus respectueux des temps de vie, du besoin de sécurisation et de meilleures conditions de travail en accord avec les enjeux sociaux et sociétaux du tourisme.

Une plateforme pour les employeurs et pour les candidats

Les employeurs peuvent adhérer au groupement via son site internet. GESTE prend en charge le recrutement et décharge les entreprises de toutes les tâches administratives liées à la phase d’embauche et à la gestion de la personne recrutée durant son contrat. Le groupement promet confiance mais aussi économie puisque l’employeur ne prend en charge que les coûts salariaux relatifs à l’utilisation de la personne intégrée dans son équipe et aux frais de gestion de GESTE, qui sont inférieurs au coût de l’intérim.

Pour ce qui est des candidats, l’organisation garantit simplicité, sécurité et progression professionnelle. Le candidat a juste à remplir sa candidature sur le site de GESTE. « Nous transformons vos CDD en CDI », affirme le groupement qui promet un seul contrat et un seul statut salarial à la place de plusieurs contrats à temps partiel, ainsi qu’un parcours sécurisé et accompagné pour plus de stabilité.

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/tourisme/page/4/   1/1