7 mai 2024 |

Ecrit par le 7 mai 2024

Avignon installe de nouveaux panneaux photovoltaïques sur ses toits

La ville d’Avignon vient de signer plusieurs conventions avec la Coopérative citoyenne d’énergies renouvelables Enercipa pour installer des panneaux photovoltaïques sur les toits de certains bâtiments municipaux. Plusieurs établissements possédaient déjà des installations similaires depuis 2014 tels que l’école Saint-Jean, la piscine Stuart Mill, le Gymnase Génicoud et le stade nautique.

Cette fois-ci, 4 bâtiments sont concernés : l’école maternelle Arrousaire, l’école élémentaire de la Trillade, le Gymnase Barbière et la brasserie de la Plaine des Sports. Ainsi, les conventions signées par la ville et par Enercipa conviennent de la mise à disposition des toitures pendant 20 ans après l’installation des panneaux, avec une possibilité d’extension de 5 ans si les deux parties donnent leur accord. Une redevance de 26 000€ a également été mise en place pour toute la durée des conventions, sous la forme de 52 jours d’actions pédagogiques à destination des scolaires et usagers des bâtiments bénéficiant de ces installations.

Ces installations photovoltaïques s’inscrivent dans une volonté de la ville d’Avignon d’agir en faveur du développement durable et d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables sur son territoire.

V.A.


Avignon installe de nouveaux panneaux photovoltaïques sur ses toits

La CoVe (Agglomération Ventoux Comtat Venaissin) propose en partenariat avec l’Alte (Agence locale de la Transition énergétique) un atelier sur le confort d’été dans le logement et les aides financières à la rénovation énergétique.

Rénover son logement pour en améliorer la performance énergétique, c’est réduire ses factures, gagner en confort d’été comme d’hiver, valoriser son patrimoine et lutter contre le dérèglement climatique.

L’atelier propose d’aborder les bonnes pratiques, les équipements, les aides financières disponibles à l’heure où les vagues de chaleur sont de plus en plus fréquentes et intenses. Ces réflexes peuvent être suffisants dans la majorité des cas pour garder son logement à une température acceptable et passer outre la climatisation.

Jeudi 2 juin de 18h à 19h. Maison du citoyen. 35, rue du Collège à Carpentras.
MH


Avignon installe de nouveaux panneaux photovoltaïques sur ses toits

L’écosystème numérique serait, selon les études, responsable de 2 % à 4 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, soit jusqu’à près de deux fois plus que le transport aérien (avant le Covid-19). En France, un rapport publié au Sénat évalue l’empreinte carbone du numérique à 15 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an, soit environ 2 % de l’ensemble des émissions nationales.

Notre infographie reprend une estimation détaillée de l’institut allemand de recherche sur l’environnement (Öko-Institut), qui a chiffré les émissions moyennes par personne pour différents postes. Il est important de noter que ces calculs ont été réalisés en Allemagne et que certaines données peuvent être influencées par des facteurs propres au pays, comme la nature du mix électrique pour les émissions liées à l’utilisation. Ils donnent toutefois un aperçu de la répartition de l’empreinte selon le type d’appareil et d’activités pour des populations ayant un niveau de vie et de consommation similaire.

Avec une part de 40 % dans le total des émissions selon l’Öko-Institut, la fabrication des appareils pèse à elle seule particulièrement lourd dans la balance. Les émissions liées à la production proviennent en particulier des produits chimiques utilisés pour l’extraction et le traitement des matières premières, ainsi que de l’énergie nécessaire à la fabrication des semi-conducteurs, composants essentiels de nos équipements électroniques. Les données présentées dans le graphique sont des valeurs moyennes annualisées, basées sur la durée de vie moyenne des appareils. D’après les estimations, la fabrication d’un grand téléviseur à écran plat émettrait par exemple 1 000 kilogrammes de CO2 (émissions absolues) et la production d’un ordinateur portable environ 250 kilogrammes.

Les émissions de gaz à effet de serre liées à l’utilisation des appareils (environ 22 % du total) et au fonctionnement des centres de données (près de 30 %) sont quant à elles principalement dues à la consommation d’électricité. Celles-ci dépendent notamment du comportement des utilisateurs et de l’empreinte carbone de l’électricité consommée localement.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Avignon installe de nouveaux panneaux photovoltaïques sur ses toits

Enédis et la Fédération du BTP 84 ont signé une convention de partenariat pour renforcer leur coopération. Objectif ? Gagner en efficacité lors de la réalisation des chantiers et faciliter le partage d’expérience entre les professionnels du bâtiment et les gestionnaires du réseau public d’électricité. Une coopération et une organisation fondamentales à l’heure où la transition énergétique, écologique et la transition digitale s’accélèrent.

Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse et Christian Pons, président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics Vaucluse ont ainsi échangé sur la mobilité électrique en présence d’entreprises adhérentes et notamment avec Thierry Devaux, président de la section électricité du BTP 84. Objectif ? Développer un réseau d’interlocuteurs de proximité. Au cœur des sujets abordés : les raccordements provisoires de chantiers ; l’accès aux ouvrages et voiries ; la prévention aux risques électriques ; les déplacements et protections des ouvrages ; les évolutions technologiques et l’émergence de réseaux intelligents.

La mobilité électrique

Mais le volet le plus important de cette mise en commun de retour d’expérience concerne la mobilité électrique avec le développement des bornes de recharges des véhicules, le raccordement des immeubles d’habitation collectifs -ce qui représente 44% des habitations en France-, en intérieur et extérieur, les matériels et solutions d’intervention et les aspects réglementaires concernant les bâtiments neufs.

Et l’enjeu est de taille

Car la ville de demain sera Smart-city, entendez ‘ville intelligente’. Et pour que cela soit effectif, les plateformes de bornes de chargement électrique communiquent avec les réseaux électriques et numériques. Il est question d’authentifier le détenteur de la carte, du badge ou du smart-phone pour accéder à la borne et que le branchement fonctionne afin de recharger la voiture. Enfin le déploiement des bornes devient essentiel notamment lorsque l’on connait l’explosion des ventes de voitures hybrides. Les motorisations électriques et hybrides rechargeables s’envolent atteignant 194 730 modèles immatriculés en 2020 dans l’hexagone, des chiffres supérieurs aux estimations du marché automobile. Soit une hausse de 125 000 unités, par rapport à 2019, pour ce marché d’à peine 10 ans et en pleine crise sanitaire ! En tout, 470 295 véhicules électriques et hybrides rechargeables sont en circulation depuis 2010.

La recharge du véhicule électrique est devenu un enjeu sociétal, ici sur la voie publique

Quand Enedis mène l’enquête

En mars dernier, Enedis a publié une enquête comportementale sur les possesseurs de véhicules électriques. Réalisée en octobre 2020 par l’institut BVA auprès de 804 possesseurs de véhicules électriques, cette étude montre que la grande majorité des utilisateurs (79%) possèdent au moins un autre véhicule, mais que le véhicule 100% électrique est le plus souvent (65%) celui qui roule le plus. La distance moyenne parcourue au quotidien est de 44 km alors que l’autonomie moyenne de leur voiture est de 257 km, en progression de 11 points par rapport à la précédente enquête. Si 48% déclarent utiliser leur voiture 100% électrique exclusivement pour les trajets du quotidien, 52% l’utilisent aussi pour leurs départs en week-end et en vacances.

Un contexte réglementaire favorable

Ces ventes sont soutenues par un contexte réglementaire favorable. Le durcissement prévisible des réglementations sur les émissions de CO2 et sur les polluants (Euro VII) conduit en effet les constructeurs à anticiper leur sortie du moteur thermique. Ainsi, Renault a annoncé un objectif de 90% de ses ventes électriques en 2030. PSA annonce un objectif de 70% de ventes en électrique et hybride rechargeable en 2030.

Les aires de services d’autoroutes équipées d’ici 2022

La moitié des aires de services d’autoroute sont aujourd’hui équipées de bornes de recharge rapide (164 aires de service). Toutes les aires du réseau autoroutier concédé seront équipées de stations de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin 2022. En parallèle, l’équipement du réseau routier national non concédé sera réalisé à la même échéance grâce à la mobilisation des services de l’État et de financements exceptionnels de 100 millions d’euros. Au total, en comptant les bornes privées (chez les particuliers, dans les copropriétés, sur les parkings d’entreprises…), on atteint plus de 612 000 points de recharge répartis sur l’ensemble du territoire. Ce maillage fait de la France l’un des pays les mieux équipés d’Europe : plus de 20% des bornes installées en Europe se situent en France. 

Recharge du véhicule

De manière stable, la recharge principale s’effectue très majoritairement à domicile (89% des sondés), tandis que les recharges en voirie ou au travail restent marginales. A noter une progression de 7% de la recharge en immeuble. Alors qu’en 2019, 33% des habitants en immeuble déclaraient recharger leur voiture sur des bornes publiques, ils ne sont plus que 26% à les utiliser. Globalement 88% des sondés n’utilisent presque jamais les bornes en voirie et, sur les 12% les utilisant parfois, 58% le font sur les parkings de supermarchés, tandis que 30% le font sur des bornes de recharge publiques, chiffre en augmentation de 4%.

Plus longtemps mais moins souvent

En 2020, les possesseurs de véhicules 100% électriques se rechargent moins souvent, mais plus longtemps. Pour les personnes interrogées, la durée moyenne de la recharge est de 10 heures, soit une heure de plus qu’en 2019. Par contre, la fréquence de la recharge tend à baisser : ils ne sont plus que 55% des utilisateurs à déclarer se recharger une ou deux fois par semaine contre 64% en 2019, et sont 16% à se recharger moins d’une fois par semaine contre 8% en 2019. Il en reste néanmoins 29% à se recharger tous les deux ou trois jours et 17% tous les jours ou presque.

Près de 90% des utilisateurs rechargent leur véhicule électrique de nuit à leur domicile ou en journée au travail. La recharge sur voie publique semble plus aléatoire

En maison individuelle

En maison individuelle, la recharge s’effectue à 43% sur une prise classique, à 37% sur une prise renforcée et à 19% sur une borne de recharge. Concernant la recharge sur une prise classique, dans 67% des cas cette prise existait avant son utilisation pour la recharge du véhicule. Pour les habitants en immeuble, 57% utilisent le contrat d’électricité de leur logement pour recharger leur véhicule, 25% utilisent celui souscrit par la copropriété, 8% un contrat spécifique pour la recharge sur leur place de parking et 6% un contrat proposé par un opérateur gestionnaire des bornes de recharge dans le parking de l’immeuble. Si la puissance liée à l’abonnement est souvent ignorée (60%), la recharge de la voiture électrique semble s’intégrer naturellement dans la vie du foyer.

Dans le détail

Parmi ceux qui effectuent la recharge à domicile, celle-ci est réalisée à 81% entre 18h et 7h du matin contre 84% en 2019. En 2020, la recharge nocturne entre minuit et 7h du matin diminue de 3 points (39% contre 42%) au profit de la recharge en journée qui progresse de 2 points en passant de 8 à 10%. La part de ceux qui disposent d’un dispositif de pilotage de la recharge passe de 37% à 40%. Parmi eux, la grande majorité (78%) utilise la programmation horaire dans le véhicule ou une application smartphone du constructeur. La plupart des sondés sont prêts à décaler la recharge de leurs véhicules pour éviter les pics de consommation, mais la principale motivation de ceux qui pilotent leur recharge reste la réduction de leur facture d’électricité grâce au tarif Heures Pleines / Heures Creuses.

De gauche à droite : Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse ; Thierry Devaux président de la section électricité ; Christian Pons, président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux publics Vaucluse ; Daniel Léonard président de la branche Travaux publics.

Avignon installe de nouveaux panneaux photovoltaïques sur ses toits

Si les tendances politiques et technologiques actuelles se poursuivent, la consommation énergétique mondiale et les émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie devraient continuer d’augmenter dans les décennies à venir en raison de la croissance démographique et économique. D’après les projections de l’International Energy Outlook publiées début octobre, la consommation d’énergie pourrait augmenter de près de 50 % à l’échelle mondiale au cours des trente prochaines années.

Comme le montre notre graphique qui détaille la consommation par source, l’utilisation des énergies renouvelables est amenée à considérablement augmenter (+160 % entre 2020 et 2050), mais le pétrole et les autres combustibles liquides (incluant les biocarburants) resteront la principale source d’énergie dans le scénario de référence. S’il est attendu que la consommation mondiale d’énergies renouvelables dépasse celle du charbon et du gaz naturel à l’horizon 2040, ces deux énergies fossiles devraient continuer de représenter une part importante dans le parc mondial de production, soit autour de 40 % de la consommation d’énergie primaire à l’horizon 2050 selon les projections. Quant à la part du nucléaire, il est prévu qu’elle reste relativement stable au cours des prochaines décennies, soit entre 3 et 4 % à l’échelle mondiale.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


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Le groupement Tenergie (constructeur de centrales photovoltaïques) Planète oui (fournisseur d’énergie) met en œuvre sur la commune de Cabrières d’Avignon une démarche de circuit-court de l’énergie. Comment ? En proposant de développer la production d’énergie renouvelable sur le foncier public et privé et en la valorisant ; en revoyant la performance énergétique des bâtiments publics et en plébiscitant la rénovation énergétique chez les particuliers.

Une démarche qui s’est traduite par la signature d’une convention entre la Mairie de Cabrières d’Avignon, accompagnée par le Parc du Luberon, Tenergie et Planète Oui, ce partenariat donnant le top-départ officiel du projet.

Accompagner et accélérer la transition énergétique grâce à l’énergie solaire

L’accord prévoit, dès 2023,  la solarisation de bâtiments publics : toitures de l’école du village et du gymnase de la commune et ombrières du stade municipal, le développement d’une centrale photovoltaïque au sol en 2025 sur le site de l’ancienne carrière de la collectivité, ainsi que dès fin 2021 l’accompagnement des particuliers dans leur projet d’autoconsommation individuelle.

Au total, plus de 4 hectares seront équipés de panneaux photovoltaïques pour une puissance totale estimée à près de 5 MWc en plus des projets d’autoconsommation proposés aux propriétaires privés et publics. La production électrique générée sur le territoire est estimée à 7,6 GWh/an ce qui correspond à la consommation annuelle moyenne d’environ 1637 foyers.

Une aide à la rénovation énergétique

L’électricité la moins chère est celle que l’on ne consomme pas… Ainsi, grâce aux revenus générés par les installations photovoltaïques et reversés à la commune, les 11 bâtiments les plus énergivores bénéficieront d’un diagnostic puis d’une rénovation énergétique. Quant aux habitants, ils seront accompagnés, dans leurs projets d’économies d’énergie, par Enalia (mesure de l’impact énergétique des particuliers, entreprises et collectivités) et sa filiale Pass Renov (prime énergie). Une réunion publique est prévue le 9 novembre.

Infos pratiques

La réunion d’information publique se tiendra le mardi 9 novembre à 19h au sein de la Salle des Fêtes de la Commune de Cabrières d’Avignon, 138, avenue Jean Giono.
«Nous sommes ravis de lancer ce partenariat animé par une démarche citoyenne, souligne Delphine Cresp, Maire de Cabrières d’Avignon. Nous sommes fiers de nous inscrire dans un projet énergétique local, durable et participatif et dont chaque cabriérois verra les bénéfices d’ici quelques années.»

À propos de Tenergie

Créé en 2008, Tenergie est un producteur indépendant d’énergies renouvelables – reconnu comme le deuxième acteur de l’énergie solaire en France. L’entreprise développe, détient et opère plus de 1000 centrales d’énergies renouvelables pour 615 MW de puissance installée. Depuis plus de 10 ans, elle accompagne dans la durée l’ensemble des acteurs des territoires (entreprises, agriculteurs et collectivités locales). Basé à Meyreuil (13), Tenergie compte 130 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 207M€ en 2020. Adhérent de la French Fab, reconnue par le label BPI France Excellence et membre fondateur de Synergie Solaire (www.synergiesolaire.org), l’entreprise ambitionne de transformer collectivement le paysage énergétique français en rendant tous les territoires attractifs grâce à une énergie renouvelable, propre et produite localement.  www.tenergie.fr

À propos de Planète Oui

Pionnier de la fourniture d’énergie 100% renouvelable depuis 2007, Planète Oui est un fournisseur français d’électricité verte et de biogaz, actif également dans l’autoconsommation individuelle et collective. L’entreprise s’appuie sur son expertise de gestionnaire indépendant d’énergie renouvelable, pour travailler avec des producteurs français de sources renouvelables, développer des offres innovantes pour accélérer le développement des énergies renouvelables et les rendre accessibles au plus grand nombre. Ces engagements lui valent d’être classé 1er ex-aequo du guide de l’électricité verte Greenpeace et d’obtenir le label Positive Workplace avec un score de 2 étoiles pour sa RSE. Planète oui totalise plus de 140 000 clients particuliers, entreprises et collectivités, et près de 160 collaborateurs dont son service client, basée à Lille et Lyon.www.planete-oui.fr
MH


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Le challenge Dataviz, lancé le 20 mai dernier en présence de Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse, Romain Gemignani, et Pierre-Michel Bousquet de la formation Statistique et informatique décisionnelle de l’IUT d’Avignon a été remporté par les étudiants de l’IUT d’Avignon.

Tous les ans, la formation de DUT Statistique et informatique décisionnelle (STID) des IUT organise un concours pour ses 300 étudiants de première année, avec 12 universités participantes. Enedis s’est associé pour la quatrième année consécutive à Avignon Université. Simon, Maxime, Adam et Marie, grâce à leurs travaux sur l’impact du confinement sur la consommation d’électricité, remportent le premier prix de concours de data visualisation sur le thème de la transition énergétique. Avec leur production, les élèves de l’IUT d’Avignon auront la chance de voir leur projet ‘Dataviz’ valorisé sur le site open data d’Enedis. Ils seront également reçus sur le site Enedis d’Avignon où ils bénéficieront d’un échange en visioconférence avec un data scientist national. Enfin, ils auront le plaisir de passer une journée de détente au Wave Island de Monteux, offert par Enedis et Avignon Université.

Les étudiants avaient cette année, le choix de travailler sur les thématiques suivantes : ‘les conséquences du confinement sur la consommation d’électricité’, pour laquelle ils ont eu accès à la quantité d’électricité consommée par tous les clients avant et pendant le confinement, ou ‘simplifier la dataviz de la production d’électricité par les énergies renouvelables’, pour laquelle ils ont pu étudier la quantité d’électricité produite par les installations d’énergies renouvelables. Dans le cadre d’étroites relations de proximité avec l’Université d’Avignon, Enedis accueille actuellement 2 élèves de première année de Master IA (Intelligence artificielle), une opportunité offerte par l’entreprise pour toucher du doigt les innovations du groupe. Ils sont hébergés dans les locaux Enedis de la Cisam à Marseille et supervisés par le responsable innovation d’Enedis, Romain Gemignani.

L.M.


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L’Association des maires de Vaucluse (AMV84) et Enedis Vaucluse viennent de signer une convention de partenariat afin de « renforcer les relations de proximité tout en œuvrant ensemble en faveur de la transition écologique ».
Pour Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité dans le département, cette collaboration vise à poursuivre sa démarche d’accompagnement des territoires.
« Chaque commune du Vaucluse continuera d’être accompagnée par un Interlocuteur dédié d’Enedis, ayant un rôle de facilitateur et qui transmettra conseils et propositions de services adaptés aux collectivités, explique Sébastien Quiminal, nouveau directeur d’Enedis Vaucluse. Enedis assurera également l’information des élus via l’AMV autour du réseau public de distribution d’électricité et de son modèle concessif. Plus spécifiquement, les informations pourront porter sur la mobilité électrique, les offres pour les collectivités ou les canaux numériques mis à disposition par Enedis. »

Le quotidien des communes
« Enedis c’est le quotidien des communes et des élus comme avec ‘le correspondant tempête’, complète Jean-François Lovisolo co-président de l’AMV. Cela permet ainsi de réagir quelle que soit la taille de la commune. L’AMV reste très attachée à ce traitement équitables.
« Nous œuvrons pour une relation de proximité avec les élus et s’attache à améliorer en permanence le service rendu aux collectivités et à leurs administrés », confirme le directeur d’Enedis Vaucluse qui apporte par ailleurs un soutien financier l’Association des maires de Vaucluse.

Partage d’expérience et des compétences
Cette convention va donc permettre aux adhérents de l’AMV de disposer de l’accompagnement d’Enedis en matière de savoir-faire environnemental.
« Nous nous engageons au plus près des territoires pour accompagner les transformations comportementales et environnementales en France et proposer des solutions adaptées aux attentes de chacun pour accélérer la transition écologique », rappelle Sébastien Quiminal.
A ce titre, Enedis dispose ainsi d’une grande expérience en matière d’aléa climatique, de mobilité avec les bornes de recharge ainsi que d’utilisation d’une flotte de véhicule électrique. « Nous avons développé une vraie compétence en la matière puisque nous disposons de la 2e flotte de France après la Poste » rappelle le directeur d’Enedis Vaucluse.
« Nous envisageons d’ailleurs prochainement des formations des élus sur ces thématiques », annonce Jean-François Lovisolo.


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La Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin expérimente sur son réseau Trans’CoVe le bus électrique ‘Bluebus’, jusqu’au 28 mai prochain. Ce bus long de 6m permettra d’appréhender plus finement les performances de la technologie électrique.

L’expérimentation du ‘Bluebus’ s’inscrit dans le cadre de la dynamique de transition écologique du territoire vers une mobilité sans carbone, en cohérence avec le Plan Climat Energie Territorial de la Cove, dont elle dispose depuis 2020. En tant que coordinatrice de la transition énergétique sur son territoire, la commune doit répondre à des objectifs nationaux à horizon 2030 et 2050 de réduction de gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables.

Expérimentation grandeur nature

La Cove s’associe à l’initiative de Trans’comtat, délégataire de service public, afin de tester l’adaptabilité à l’environnement urbain de ce type de véhicule qui accueillera huit places assises, treize places debout et un emplacement fauteuil roulant. Le ‘Bluebus’ sera affecté le jeudi sur la ligne D desservant le trajet entre le Marché-gare et le Pôle Santé à Carpentras. Le vendredi, le ‘Bluebus’ assurera la navette du marché de Carpentras (la navette habituelle n’entrant en service chaque année que du 1er Juin au 30 Septembre). L’expérimentation est à la fois bénéfique pour les usagers mais également pour les chauffeurs eux-mêmes, pour qui le bus est l’outil de travail.

C’est du propre 

Même si le bilan carbone du bus électrique n’est pas nul car la production d’électricité peut, selon son mode de fabrication, entrainer des émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone), le bilan carbone d’un bus électrique reste à un niveau très bas de pollution. Très peu bruyant, le bus électrique contribue également à l’amélioration de la qualité de vie en réduisant les pollutions sonores. Le ‘Bluebus’ dispose d’une autonomie allant jusqu’à 140km (variable selon les conditions d’utilisation), et affiche une vitesse maximum de 50km/h.

 -82% d’émissions de gaz à effet de serre en 2050

Lauréate en juillet 2019, parmi 61 territoires, la Cove s’est engagée dans un Contrat de Transition écologique (CTE) qui lui permet d’apporter à la population, aux entreprises et à l‘agriculture des moyens de s’adapter et de conserver son cadre de vie. Le CTE est appréhendé comme un accélérateur de projets et une continuité opérationnelle du PCAET (Plan Climat Air Energie) en cours d’élaboration.

Le scénario établi par les élus de la Cove à l’horizon 2050, vise à diminuer de 47% la consommation énergétique du territoire, diminuer de 82% les émissions de gaz à effet de serre, augmenter la production d’énergie renouvelable sur le territoire pour passer de 71Gwh produits en 2015 à 660Gwh en 2050 (soit de 6% d’autonomie énergétique à 110% en 2050). C’est donc naturellement qu’elle s’est associée au réseau Trans’Cove, transportant 100 000 clients chaque année, disposant de 38 bus et cars, ainsi que d’une flotte de véhicules propres aux dernières normes environnementales.

L’expérimentation du ‘BlueBus’ aura lieu jusqu’au 28 mai prochain. ©Cove

https://www.echodumardi.com/tag/transition-energetique/page/2/   1/1