8 mai 2024 |

Ecrit par le 8 mai 2024

Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

Cap Luberon, pôle intercommunal de services aux entreprises du Pays d’Apt Luberon, vient d’obtenir le label ‘Sud Labs’, qui va lui permettre d’élargir ses offres d’accompagnement des entreprises dans leur transition numérique.

Depuis le 23 juin dernier, Cap Luberon, pôle intercommunal de services aux entreprises situé à Apt, est labellisé ‘Sud Labs’. Ce label s’inscrit dans le cadre de la stratégie Smart Région de la Région Sud, qui s’est engagée à développer son ambition en matière d’innovation numérique.

À travers ce label, Cap Luberon propose deux nouveaux accompagnements sur la marque employeur et le recrutement via le numérique, et sur le développement des outils numériques et l’acculturation à l’intelligence artificielle.

Un accompagnement numérique déjà en place

Cette labellisation prouve la volonté de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) à accompagner les entreprises du territoire dans la mise en œuvre de leurs projets de transition numérique. « Le Pays d’Apt s’engage à moderniser ses équipements », affirme Patrick Merle, en charge du développement économique à la CCPAL.

Cet accompagnement n’est cependant pas nouveau. Entre septembre 2021 et septembre 2022, ce sont plus de 50 commerçants et artisans qui ont été accompagnés. « Il y a un réel besoin de la part des entreprises sur le territoire », ajoute Patrick Merle. La labellisation ‘Sud Labs’ va donc permettre d’enrichir cet accompagnement avec des offres numériques innovantes et impactantes sur le Pays d’Apt.

Cinq axes de travail

La stratégie Smart Région se traduit par cinq axes de travail :

  • fédérer les territoires pour un aménagement numérique ambitieux et équilibré,
  • la Région, leader dans l’ouverture des données numériques, au service des territoires et de l’innovation,
  • faire de la Région Sud le territoire de l’expérimentation numérique,
  • la Région s’engage sur les services innovants, dès aujourd’hui et de façon pérenne,
  • promouvoir une approche éthique de l’innovation numérique et favoriser la médiation et l’accompagnement aux usages.

Le label ‘SUD LABS : lieux d’innovation et de médiation numérique en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur’, quant à lui, a pour but de favoriser la visibilité de ces lieux et de constituer un socle de services disponibles sur l’ensemble du territoire.

L’importance de la marque employeur

Comment parler de transition numérique d’une entreprise sans évoquer la marque employeur. C’est sur cet aspect que va intervenir Séverine Charlon, de l’agence Grain’s, basée à Saint-Trinit. Selon elle, recruter, ce n’est pas seulement proposer un emploi qui valorise la polyvalence et le salaire, mais c’est proposer un cadre de vie et de travail agréable, proposer de développer des idées et des outils, proposer des rencontres, etc.

Séverine Charlon va aider les entreprises du Pays d’Apt à être davantage attractive pour les personnes en recherche d’emploi. « L’objectif est d’accompagner plus de 50 structures du territoire jusqu’en septembre 2024 », explique la fondatrice de Grain’s. Ainsi, elle proposera un diagnostic en ligne sur la marque employeur, un atelier personnalisé de 3h sur la rédaction de la proposition de valeur dans l’offre d’emploi et/ou l’utilisation d’un réseau social dans le recrutement, et une analyse d’impact sur la marque employeur dans le recrutement.

Pour bénéficier de cet accompagnement, les entreprises doivent simplement prendre contact avec Séverine au 06 10 76 70 61 ou par mail à l’adresse severine@createurdeconnaissances.com, afin d’organiser un rendez-vous au sein des locaux de Cap Luberon.


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

Le Marché d’intérêt national (Min) de Cavaillon est une des principales plateformes agro-alimentaires du Sud-Est. Voyant que les acheteurs se tournent de plus en plus vers internet pour s’approvisionner, le Min a décidé de se doter d’une application pour faciliter les transactions des grossistes et des producteurs du marché.

Disponible sur Android et IOS, cette application nommée ‘Min de Cavaillon’ permet aux producteurs d’y saisir leur catalogue de produits. Comme sur n’importe quel site de vente, les acheteurs n’ont qu’à se créer un compte en ligne et mettre dans leur panier les produits disponibles qu’ils souhaitent. Ils peuvent ensuite définir les quantités et la date, puis c’est au vendeur de confirmer la commande en fonction de la disponibilité réelle des produits. Cette digitalisation représente une réelle révolution pour le Min et ses producteurs.

Cette nouveauté, dont le Min de Cavaillon est l’un des premiers à se doter, répond à une demande de plus en plus forte des acheteurs qui privilégient davantage les circuits courts ainsi qu’internet pour s’approvisionner. Dans une volonté de faire travailler d’autres entreprises locales, le Min a fait appel à l’entreprise experte du web et de l’e-commerce ARG Solutions pour commander cette application. Cette digitalisation se matérialise également dans la nouvelle identité visuelle du Min qui a choisi un logo composé de pixels, afin d’évoquer le numérique, et aux couleurs rappelant le terroir, la fraicheur et la passion.

Pour rappel, le Min de Cavaillon, ce sont 1000 producteurs et 250 grossistes et détaillants. La plateforme génère un chiffre d’affaires de plus de 170 millions d’euros et en fait l’une des principales plateformes agro-alimentaires du Sud-Est, qui attire des acheteurs de Nice à Genève et de Clermont-Ferrand à Perpignan.

V.A.


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

Philippe Renaudi, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, et Benoit Tabaka, secrétaire général de Google France, viennent de signer une convention de partenariat afin d’aider les entreprises régionales dans leur transition numérique, au bénéfice de leur activité et leur cybersécurité.

À partir de ce partenariat, un programme de 20 ateliers en webinaire sans frais a été établi. Il débutera le lundi 19 septembre. Le but est de rassembler 1000 participants d’ici avril prochain. L’objectif principal de ces ateliers est d’aider concrètement les TPE-PME, notamment les commerces de proximité, acteurs du tourisme et des services, professionnels de l’événementiel, à relever les enjeux actuels de transitions. « Sur le levier de la transition numérique, les 7 CCI territoriales de Provence-Alpes-Côte d’Azur ont sensibilisé plus de 10 000 entrepreneurs et accompagné plus de 1 700 d’entre eux l’an dernier, explique Philippe Renaudi. Accélérer la digitalisation de nos entreprises est indispensable, il allait de soi que notre réseau CCI déploie ce programme Google Ateliers Numériques. »

Les 20 webinaires de 90 minutes auront lieu les lundis du 19 septembre au 28 novembre 2022, et du 6 février au 17 avril 2023. Ils permettront aux entreprises de mieux maîtriser les outils web et les indicateurs utiles, de se familiariser avec les réseaux sociaux, de décrypter les opportunités de YouTube, de devenir incollables sur le parcours-client en ligne, ou encore de se prémunir des cyberattaques.

Pour découvrir les webinaires et s’inscrire à l’un ou plusieurs d’entre eux, cliquez ici.

V.A.


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

La Provence numérique, qui possédait déjà un tiers-lieu à Carpentras au travers de l’association Fabrique gare numérique (FGN), vient de signer le bail d’un nouvel espace à Sorgues.

La Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Provence numérique, dédiée à l’innovation, à la rencontre, et au partage de compétences autour du numérique, vient d’ouvrir un nouveau tiers-lieu au 35 Rue des remparts à Sorgues qui sera inaugurée le vendredi 13 mai prochain. Ouvert en alliance avec la commune et avec la communauté d’agglomération des Sorgues du Comtat, ce local de 100m² aura pour objectif de répondre aux problématiques locales. Plusieurs activités y seront développées telles que :

  • Le Fablab, l’atelier de réparation, de créativité et de prototypage
  • Le Repair café pour réparer ses objets cassés tout en partageant ses connaissances
  • L’accompagnement au numérique
  • Des formations qui peuvent être financées par Pôle emploi ou par des Opérateurs de compétences (OPCO) et qui seront bientôt éligibles au Compte personnel de formation (CPF)
  • Le Medialab pour apprendre à créer et réaliser des reportages et documentaires
De gauche à droite : Pierre Brouard (directeur de la Provence numérique), Manon Latil (animatrice Fablab et médiation numérique du tiers-lieu de Sorgues), Patrice Morgallet (président de la SCIC Provence numérique et de la FNG). ©Provence numérique

Une portée au-delà de ses murs

La Provence numérique, c’est l’accompagnement dans la transition numérique des tiers lieux, des collectivités et des entreprises, mais pas seulement. La SCIC souhaite agir en dehors de ses locaux et mettre en place de nombreuses actions dans différents lieux de Sorgues. Parmi celles-ci, sont déjà programmés des ateliers à la résidence senior Le Ronquet, des stages pendant tout l’été, des formations pour les habitants des Quartiers prioritaires de la ville (QPV), mais également des animations avec les commerçants de la commune.

V.A.


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

Une aide de l’Etat appelée ‘Cohésion numérique des territoires’ à hauteur de 150€ a été mise en place pour répondre aux besoins de connexion des Français dans 28 000 communes afin de pouvoir télétravailler, développer son entreprise en ligne, accéder aux services dématérialisés et surtout, garantir un accès à internet. 

Objectif

Objectif ? Faciliter l’accès au haut débit –à + de 8Mbits/seconde- des foyers non-couverts par les réseaux filaires, via des technologies sans fil, dans l’attente de l’arrivée de la fibre dans leur commune.

Eligibles à ce dispositif

Jusqu’au 31 décembre 2021, les particuliers et entreprises éligibles au dispositif –ils sont potentiellement 4 millions dans les petites villes ou zones rurales- peuvent ainsi obtenir cette aide qui porte sur le coût d’équipement, d’installation ou de mise en service de la solution sans fil retenue via des opérateurs locaux et nationaux.

Les opérateurs partenaires

Les opérateurs partenaires sont : Orange, Nordnet, Europasat, Bouygues télécom, Alsatis, Numerisat, Xilan, Weaccess, SFR, SRR, Outremer télécom, Ozone, Caribsat, Dauphin, Télécom, Apinet, Stoi et Splang.

Les technologies

Les technologies s’appuient sur la boucle locale radio (Thd radio, Wi-fi, WiMax…) qui donne  accès à internet via un réseau d’antennes déployées par un opérateur spécialisé ; la 4G fixe qui fonctionne grâce au réseau d’antennes mobiles installées par les opérateurs de téléphonie ; et, enfin, l’internet par satellite qui donne accès à internet par l’intermédiaire de satellites géostationnaires couvrant l’ensemble du territoire français.

Pour bénéficier de l’offre

Pour bénéficier de l’offre se rendre sur : www.amenagement-numerique.gouv.fr/fr/bonhautdebit-aidefinanciere 


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

Isabelle Rimbaud et son époux Stéphane Trachino sont à la tête de l’imprimerie éponyme située à Cavaillon. Ils emploient 14 salariés et ont réalisé un chiffre d’affaires de plus de 1,9M€ fin juin 2019. 

«Ma vision de l’Echo du mardi ? Une mine d’informations délivrée par une équipe ancrée dans le local, sur un territoire. Un hebdomadaire force de proposition, qui est aussi un stimulateur- agitateur-révélateur d’économie. L’exercice du journalisme reste corrélé à la nécessité de mettre l’information en perspective, de questionner et de commenter l’information délivrée par son interlocuteur, quel qu’il soit, comme le ferait le lecteur qui apprend l’information et réagit à celle-ci. L’actualité réclame le questionnement et ce qui se passe en coulisse.»

Le passage au numérique
«Le fait de passer de la formule papier au tout numérique ? Smartphones, tablettes, ordinateurs, imprimantes, enceintes, consoles de jeux, téléviseurs, avalanche quotidienne de courriels sont autant de pollutions aussi invisibles qu’insidieuses. En tant qu’imprimeur et lectrice je reste très attachée au papier. Lorsque je dois lire ou relire quelque chose avec attention, je le fais sur ce support. Je ne peux m’extraire de cette forme. On lit toujours mieux sur le papier. Maintenant, ce choix est révélateur d’une autre problématique : celle de la diffusion car imprimer n’a jamais été aussi abordable et écologique que maintenant et met au jour un écueil majeur : la diffusion et surtout l’acheminement d’un document par La Poste dont les tarifs sont très onéreux et peu en cohérence avec ce qui se fait dans d’autres pays.»

Le coût de la diffusion et la distribution plombent l’industrie du papier
«Le coût d’acheminement du courrier a mis et continue de mettre en danger l’industrie du papier et de l’imprimerie. Par ailleurs, si je prends l’exemple de la carte de vœux, celle envoyée par voie numérique devra éviter d’emprunter le tunnel spam –les oubliettes- ou d’être mise à la corbeille sans être lue parce que son destinataire est menacé par l’avalanche quotidienne de mails. A contrario, la carte-papier est assurée d’arriver à son destinataire et d’être lue. L’Echo du mardi sera-t-il aussi lu, bénéficiera-t-il d’autant de clics que de lecture physique ? Je pense que je le découvrirai au fil des ‘post’ délivrés sur les réseaux sociaux pour alimenter le flot quotidien de messages sur le site Internet. J’entends qu’il faut vivre avec son temps et je mesure que le ‘Vaucluse en chiffres’ fait partie de ces supports qui ne peuvent être compulsés sur le net comme on feuillette un magazine au nombre important de pages.»

Transformation
«Je sais aussi que l’Echo du mardi deviendra un trimestriel papier dont le challenge sera d’être acheminé à ses lecteurs par voie postale ce qui aura un coût. Mon actu ? Nous proposons, cette année, des cartes de vœux, des marques-pages, des documents ensemencées appelés ‘papier-fleur’ (growingpaper). Il est artisanal, imprimé par nos soins et conçu à partir de papier recyclé. Cette jolie missive, qui prend la forme que l’on souhaite, est 0% déchet et 100% fleurs. Coquelicots, fleurs des champs, menthe poivrée, Myosotis sortent de terre une fois le papier déposé dans un pot ou dans son jardin, quelques centimètres sous terre, pour peu qu’on prenne le temps d’un arrosage régulier afin de voir pousser des fleurs. Beaucoup de mairies ont choisi de communiquer comme cela cette année : Sorgues, Maubec, Velleron ainsi que de nombreuses entreprises. Et puis il y a cette notion de recevoir un joli courrier qui n’est pas une facture mais une attention personnelle.»

Notre actu
«Nous commençons à mettre un pied dans l’édition, un travail destiné aux entreprises et aux particuliers qui souhaitent formaliser un événement, des écrits sous la forme de livres-objets, nous travaillons également avec des dessinateurs et illustrateurs. Nous accueillons régulièrement des artistes dans l’espace galerie de l’imprimerie comme Stéphanie Pelletrat, sculpteur-plasticienne. L’artiste y propose des œuvres en porcelaine papier et bois jusqu’au 22 février 2021. Comme l’Echo du mardi, notre vocation n’est pas que de noircir des pages. Ainsi, nous soutenons les hommes, les femmes et les initiatives locales en apportant de l’information, en proposant des rendez-vous avec des choses à voir, être un lieu d’échange et de partage.» www.imprimerie-rimbaud.fr


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

Ecrivain public et plume correctrice de l’Echo du Mardi installée à Aix-en-Provence, Nadège Cordier tisse le lien entre auteurs et lecteurs pour que tout ce qui est écrit dans un journal soit plus agréable et compréhensible. Sans langue de bois.

« Nous vivons une époque où l’on se figure qu’on pense dès qu’on emploie un mot nouveau. On ne sait pas le tiers du quart de mots de la langue française et on va en chercher d’autres dans des modes prétentieuses ». Ce mot d’Alexandre Vialatte va comme un gant à Nadège Cordier, écrivain public (Scrib’Aix) et plume correctrice de l’Echo du Mardi, biffant à l’encre rose la copie des collaborateurs du journal depuis 2018, généralement le lundi après-midi. Un ouvrage de Pénélope car il s’agit de conserver l’intégrité de la langue : orthographe, grammaire, syntaxe, typographie. Et singulièrement la préserver des abus de plus en plus fréquents qui en dénaturent l’usage, se navre-t-elle. « C’est la vie », comme disaient les Américains dans les années 1960. Le cinéma d’Hollywood ponctuait alors ses dialogues de « rendez-vous » galants. La téléréalité française les a remplacés par des « dates » qui supplantent même le bon vieux « rencart » argotique. Bien sûr, les langues ne cessent d’emprunter aux autres, lorsque l’imaginaire des locuteurs est séduit par la grâce d’un mot ou d’une expression étrangère qui semble tout mieux dire que dans notre idiome. « Mais, aujourd’hui, on croit se donner un genre avec des formules ronflantes. En quoi ‘food truck’ est-il plus joli ou plus judicieux que camion-restaurant ? », s’agace Nadège. « Le dernier en date, ‘sourcing’, n’est même pas usité en anglais ! ».

Les modes existent aussi dans la littérature journalistique fainéante qui ne malmène pas que par ses anglicismes. « Pourquoi parle-t-on à tort et à travers de dédicace ? On peut dire d’un stade qu’il est dédié à la mémoire d’un sportif, mais son usage est dévolu, consacré ou réservé à telle ou telle situation. Ce n’est pas la même chose. » Tout ce travail est celui – fut-il public – d’un écrivain, comme le disait Valery : quelqu’un qui ne trouve pas ses mots. Ne les trouvant pas il les cherche. Les cherchant, il trouve mieux. Un exercice bien ardu qui tient parfois de la romance. « Une dame voulant reconquérir un ancien compagnon, vient un jour me voir pour rédiger une lettre d’amour. Sans rien dire de lui, elle me confie seulement sa photo. J’ai dû inventer son récit en me mettant dans sa situation », raconte Nadège. « Le plus difficile a été d’imaginer qu’elle ne m’avait jamais donné la photo », ironise-t-elle. Un gros bouquet de fleurs récompense même parfois ce travail pointilleux qui consiste à exprimer clairement ce qui devrait se concevoir aisément. Un présent qu’une cliente – Nadège traite une centaine de dossiers par an – lui a adressé après avoir gagné un procès grâce à un argumentaire bien écrit. Qu’il s’agisse d’un simple CV, d’un testament, d’une lettre administrative comme d’amour, ou d’une thèse de doctorat de 300 pages, l’écriture arrache aux mots leurs secrets et tisse notre humanité. A condition de ne pas faire trop de fautes de style ou d’orthographe.

www.scrib-aix.com


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

« Je suis dessinateur de presse indépendant, explique l’avignonnais Benjamin Roussé alias Wingz. Je croque au quotidien l’actualité politique, économique et sociétale au sein des diverses publications auxquelles je collabore régulièrement dont l’Echo du mardi depuis 2014. »

Liberté chérie
« Durant ces six années j’ai pris beaucoup de plaisir à dessiner pour le journal qui m’aura laissé chaque semaine carte blanche dans mes choix et la façon de caricaturer l’actualité.  Cette liberté de traiter l’actualité est très appréciable quand on est dessinateur de presse, un métier passion qui a débuté comme un loisir – je suis titulaire d’un diplôme d’ingénieur et j’ai travaillé un certain temps en entreprise – et qui aujourd’hui m’amène à rebondir en temps réel sur l’actualité.»

Un dessin plutôt qu’un long discours
« Je travaille en parallèle avec les entreprises et les collectivités pour illustrer leur communication et j’ai sorti l’an dernier ‘Dingues de trail’, un livre qui réunit plus de 90 dessins d’humour sur la course à pied en pleine nature. »

Bien que l’hebdomadaire disparaisse sous sa forme actuelle, les lecteurs de l’Echo du mardi pourront continuer à sourire en découvrant, chaque semaine, les dessins de Wingz sur notre site internet www.echodumardi.com ainsi que sur nos réseaux sociaux. www.wingz.fr


Apt : Cap Luberon labellisé ‘Sud Labs’

La fin de la diffusion papier de l’hebdo de l’Echo du Mardi s’inscrit dans un mouvement de réduction des capacités des volumes d’impression des journaux qui devrait atteindre 25 à 30% d’ici 2030 avec l’accroissement de leur audience numérique. Notre imprimeur – l’imprimerie La Provence – nous explique son métier de demain…

« C’est bien qu’une imprimerie existe pour faire autre chose que des journaux ». Pas seulement pour trouver d’autres horizons aux machines – ce que les imprimeurs ont toujours fait – ou s’orienter, à terme, vers des magazines. « Mais encore pour développer des compétences nouvelles ». Loïc le Deuff, directeur industriel de l’imprimerie La Provence (70 collaborateurs) est arrivé en 2008 pour installer les machines de ce gros outil aujourd’hui amorti et financé en roulant de nuit les neuf éditions du quotidien – dont le tirage varie de 2000 à 30 000 exemplaires – et en imprimant des journaux gratuits. « Dès le début, j’ai trouvé une équipe très intéressée par la nécessité, d’une part, d’ouvrir nos marchés d’impression vers l’extérieur et motivée, d’autre part, par le projet inédit d’offrir à nos clients un accompagnement sur l’ensemble des problématiques qu’ils pouvaient rencontrer ».

A juste titre
Pas facile de faire bouger les lignes sur un marché où les clients « ne changent pas de prestataire pour le plaisir de le faire » ; ni lorsque la mort des uns ne fait que la survie des autres. Tout ce qui rentre fait ventre, « la concurrence est telle que tout le monde cherche à tout faire depuis quelques années », constate Loïc Le Deuff. Dans le seul domaine de la presse, la direction générale des médias et des industries culturelles incite désormais la profession à des mutualisations d’imprimerie entre les différents groupes de presse pour parvenir à terme à la création d’outils modernes et bien dimensionnés. En se calant sur une prévision de baisse structurelle de 25 à 30% des volumes d’impression de journaux d’ici à 2030. L’alliance de la presse d’information générale (APIG) a approuvé cet objectif et travaille sur une réduction d’ici à 2025 de « 50% du nombre de centres d’impression et de 60% du personnel ».

Avec une telle feuille de route, le papier est plus que jamais la composante d’une offre à diversifier. Qui sait, par exemple, que l’imprimerie La Provence produit parfois des titres à 400 exemplaires ? « Notre cible est à vrai dire à partir de 3 000 exemplaires (roto-numérique). Cependant, le service assure une activité complémentaire et intégrée à notre offre depuis une dizaine d’années pour conquérir et fidéliser nos clients », souligne Loïc Le Deuff. « Nous travaillons depuis 2014 avec L’Echo du Mardi que nous avons aidé, par exemple, à réduire les coûts en matière de tarif postal. Notre accompagnement continuera sans doute sur le routage des éditions des prochains magazines ; mais il existe aussi sur le plan technique afin d’apporter à nos clients des solutions d’impression plus respectueuses de l’environnement, meilleures pour le rendu des couleurs et la présentation. » A Juste titre.

https://www.echodumardi.com/tag/transition-numerique/   1/1