France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
Du lundi 16 au vendredi 20 juin, 8 agences vauclusiennes de France Travail se mobilisent pour organiser divers événements autour des métiers du transport et de la logistique.
France Travail Vaucluse participe à la Semaine nationale des métiers du transport et de la logistique. Visites d’entreprises, ateliers de détection de potentiel, simulations de conduite, escape games, ou encore présentations de formations sont prévus au programme. En tout, plus de 40 événements vont rythmer la semaine.
Ce secteur d’activité représentent plus de 100 000 employés en Vaucluse, que ce soit au sein des entrepôts, dans le transport de marchandises, dans le transport de voyageurs, dans les plateformes logistiques ou pour le transport sanitaire. « Notre département, riche de son histoire et de sa vitalité économique, bénéficie d’une position géographique stratégique, affirme Patrick Tesio, expert départemental Transport et Logistique chez France Travail Vaucluse. Cette semaine spéciale est l’occasion de souligner les avancées significatives de notre région en matière de transport et de logistique, tout en mettant en lumière les efforts et l’engagement de ceux qui œuvrent quotidiennement dans ces secteurs.
Quelques événements phares de la semaine
Lundi 16 juin : • Visite du dépôt des Cars Lieutaud à Orange. • Session de détection de potentiel pour les métiers de la logistique à Carpentras. • Recrutement par le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (GEIC) AC2R Sud à Avignon.
Mardi 17 juin : • Session de détection de potentiel pour les métiers du transport à Avignon.
Mercredi 18 juin : • Rencontre avec une chargée de recrutement de l’agence d’intérim PROMAN à Pertuis. • Découverte des métiers du transport sanitaire à Avignon.
Jeudi 19 juin : • Visite de l’entreprise STEF à Cavaillon. • Découverte du secteur de la logistique à Bollène. • Découverte du métier de conducteur/conductrice poids lourds à Orange.
Vendredi 20 juin : • Matinée Portes Ouvertes chez Transdev Vaucluse à Avignon. • Recrutement pour des postes en logistique de Leroy Logistique en partenariat avec RAS Interim à Orange.
Pour découvrir tous les événements en Vaucluse et s’y inscrire, cliquez ici.
France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
Annoncée en début d’année 2025, la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia ouvre une nouvelle ligne entre Marseille et Paris qui passe par les gares d’Aix-en-Provence TGV, Avignon TGV et Lyon Saint-Exupéry. Le premier trajet aura lieu ce dimanche 15 juin.
À partir de ce dimanche 15 juin, les Avignonnais pourront monter à bord du Frecciarossa, qui veut dire « flèche rouge » en italien en raison de la couleur du TGV, mais aussi de ses performances, selon la compagnie italienne, car il peut atteindre 300km/h en 4min.
Trenitalia proposera quatre allers-retours quotidiens entre Marseille et Paris. À bord de ce train, les passagers disposeront de 462 sièges répartis en trois classes : standard, business et exécutive.
Le tout premier aller-retour entre la capitale et la Cité phocéenne se fera ce dimanche 15 juin. Le premier départ se fera de la Gare de Lyon à Paris à 5h54 pour arriver à Marseille Saint-Charles à 9h15, avec un arrêt à Avignon TGV à 8h37. Il y aura également un départ de Paris à 11h14, 14h26 et 19h03. Le 3e train de la journée (départ à 14h26 à Paris) en direction de Marseille ne fera pas d’arrêt à la Cité des papes et ne passera que par la gare TGV d’Aix-en-Provence avant d’arriver à son terminus.
Dans l’autre sens, le premier départ de Marseille se fera à 6h52. Les autres départs sont prévus à 9h53, 15h47 et 18h49. En direction de la capitale, les quatre trajets journaliers passent par toutes les gares prévues initialement, dont celle d’Avignon TGV.
La compagnie ferroviaire italienne adopte une politique tarifaire attractive, avec des billets dont les prix commencent à partir de 27€. Ces tarifs seront ensuite réévalués en fonction du taux de remplissage des trains.
Pour réserver votre billet en direction de Paris ou de Marseille, cliquez ici.
France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
Bien que la part modale de l’automobile dans les transports ait globalement diminué au cours des dernières décennies, la voiture personnelle reste indispensable pour les déplacements quotidiens dans de nombreux pays. C’est en tout cas ce qui ressort des résultats d’une étude menée par Statista dans le cadre des Consumer Insights. Dans les 21 pays étudiés, plus de 60 % des usagers interrogés indiquaient utiliser leur voiture pour effectuer les trajets domicile-travail (ou école/université).
Si la voiture individuelle reste bien souvent indispensable dans certaines localités, son usage est en revanche de plus en plus contesté dans les villes, où vit désormais plus de la moitié de la population mondiale. Notre graphique donne un aperçu des modes de transport plébiscités au quotidien à travers le monde.
C’est aux États-Unis, pays dont l’infrastructure reste très centrée autour de l’automobile, que la part de la voiture personnelle dans les déplacements domicile-travail est la plus élevée : 72 %. En revanche, son taux d’utilisation est beaucoup plus faible en Corée du Sud et aux Pays-Bas (50 % à 55 %). Très développés en Corée du Sud, les transports en commun (métros, bus et trains) représentent l’alternative la plus utilisée, cités par 45 % des sondés, tandis qu’au Pays-Bas, c’est le vélo personnel qui arrive en deuxième position des modes de transport favoris, avec 36 %.
Dans l’Hexagone, la voiture personnelle reste assez loin devant pour la mobilité domicile-travail, utilisée par 65 % des Français interrogés, contre 25 % pour les transports en commun et 13 % le vélo personnel. Les véhicules partagés en libre service (vélo, trottinette, scooter ou voiture) sont quant à eux mentionnés par 9 % des répondants, soit une hausse de six points de pourcentage par rapport à 2020.
Où fait-on le plus de vélo ?
Lorsque que l’on pense aux Pays-Bas, outre les moulins à vent, le gouda et les tulipes, on pense aussi inévitablement aux vélos. Le pays est connu dans le monde entier pour être le paradis des cyclistes. Les amateurs de deux roues et de mobilité durable y disposent en effet d’un relief plat, d’un climat tempéré et d’infrastructures optimales qui les invitent à pédaler au quotidien. Il n’est donc pas surprenant que ce pays soit celui qui affiche la part d’utilisateurs fréquents la plus élevée. Ainsi, aux Pays-Bas, plus de la moitié des personnes interrogées (55 %) dans le cadre des Consumer Insights ont affirmé se déplacer avec leur vélo personnel deux fois ou plus par semaine cette année.Parmi les pays sélectionnés dans notre graphique, la Pologne et l’Allemagne se distinguent également en matière d’enthousiasme pour la bicyclette, avec plus de 30 % d’utilisateurs fréquents. La Corée du Sud et les États-Unis, en revanche, figurent parmi les pays les plus réticents à enfourcher un vélo, avec une part respective de 12 % et 15 %.Malgré une hausse de la pratique observée depuis la pandémie, la France reste encore assez loin derrière les « pays du vélo ». Lors de la dernière vague d’enquêtes conduite en 2024, un peu plus d’un Français interrogé sur cinq (21 %) a déclaré se déplacer avec ce mode de transport au moins deux fois par semaine.
France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
Présente en France depuis 2012, Uber, application de mise en contact d’utilisateurs et principalement de voitures de transport avec chauffeur (VTC), a déployé Uber Taxi en 2022. Un service qui est disponible à Avignon depuis ce mercredi 14 mai.
C’est une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le service Uber Taxi débarque à Avignon dès aujourd’hui. Les Avignonnais et visiteurs de la Cité des papes peuvent désormais commander un taxi via l’application Uber, selon la disponibilité des chauffeurs à proximité.
« Nous sommes heureux de permettre aux taxis indépendants de générer des revenus supplémentaires et de renforcer le choix pour nos passagers. »
Implantée à Avignon depuis 2018, l’application Uber ne proposait jusqu’alors que des VTC aux Avignonnais. En 2024, plus de 430 000 personnes ont ouvert l’application Uber au sein de la Cité des papes, contre 363 000 en 2023. Pourtant, selon Uber, 23% des demandes de trajets n’ont pas pu être satisfaites ces 30 derniers jours. Ainsi, le service Uber Taxi viendrait répondre à ce besoin non couvert.
Un taxi en un clic
En cliquant sur l’option Uber Taxi, les passagers seront mis en relation avec le taxi le plus proche de la même manière qu’ils sont mis en relation avec les options VTC déjà disponibles sur Uber. Si ces dernières affichent un prix fixe avant même la confirmation de la course, l’option Taxi, elle, donne une estimation de prix, sous forme de fourchette, basée sur le tarif réglementaire des taxis à Avignon, en fonction du trajet.
À travers le lancement du service Taxi en régions Uber souhaite contribuer au dynamisme des territoires et proposer une mobilité accessible au plus grand nombre. En parallèle d’Avignon, l’application déploie ce service dans trois autres villes françaises : Mulhouse, Poitiers et Rouen.
Si Uber est présent en Vaucluse depuis plusieurs années via son service de transport VTC, et désormais via son option Taxi à Avignon, il est aussi présent via son service de livraison de repas et courses à domicile Uber Eats.
Les communes d’Avignon, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue, Pertuis, Carpentras, Orange, Bollène, Apt, ou encore Vaison-la-Romaine bénéficient de ce service qui permet de se faire livrer des plats de ses restaurants locaux préférés à domicile en un rien de temps.
France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
La CPME de Vaucluse vient de solliciter le cabinet du ministère des transports afin de faire le point sur la poursuite du chantier de la LEO. A cette occasion, le ministère a annoncé que le ministre devrait prochainement mettre « tout le monde autour de la table » afin d’évoquer la tranche 2 et de finir ce qui a été lancé car il s’agit de la « crédibilité de la parole publique ».
Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse, vient de s’entretenir avec le ministère des transports afin de faire part de la volonté des entrepreneurs locaux de voir le dossier de la réalisation de la LEO (Liaison Est- Ouest) aboutir. Ce contournement routier par le Sud de 13km de l’agglomération d’Avignon prévoit de relier le rond-point des Amandiers (à côté du centre commercial de Cap-Sud à Avignon) à celui de Grand Angle (à proximité du centre commercial Leclerc aux Angles).
1 seule tranche réalisée sur les 3 sections prévues En tout, ce projet prévoit la réalisation de 3 tranches pour être mené à son terme. A ce jour, seule a été réalisée la 1re tranche : entre l’échangeur Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas. D’une longueur de 3,8km, en 2×2 voies avec un pont sur la Durance, elle a été mise en service en 2010 pour un montant de 136M€. Elle permet de relier la gare TGV de la cité des papes au Nord des Bouches-du-Rhône. La tranche 2 (la plus avancée, ou plutôt la moins en retard puisque le début du chantier avait été annoncé en… 2023) prévoit 5,8km en 2×1 voies (éventuellement passés en 2×2 voies ultérieurement) de Rognonas aux Amandiers avec un viaduc sur la Durance de 800 mètres. Depuis, la Ville d’Avignon et le Grand Avignon ont sollicité l’État afin d’obtenir une reconfiguration du tracé de cette portion N°2. Enfin, la tranche 3 prévoit le franchissement du Rhône (3,7km à 2×2 voies) avec un viaduc sur le Rhône entre l’actuel viaduc TGV et le pont ferroviaire Eiffel.
« On arrive à saturation. »
Bernard Vergier, président de la CPME de Vaucluse
Le tracé de la LEO et ses 3 tranches. DR
« On arrive à saturation, s’exaspère Bernard Vergier. A tel point, que les entrepreneurs ou les artisans ne veulent plus venir travailler sur Avignon, encore moins dans son centre-ville. Et quand ils l’acceptent, c’est à des tarifs prohibitifs pour compenser le temps qu’ils passent dans les bouchons. Au-delà de ça, c’est l’ensemble de la population qui souffre de la pollution. La richesse de ce territoire est également en train de partir aux alentours vers Aix, Montpellier, Nîmes ou Marseille. Côté emploi, on a aussi énormément de mal à recruter. Les gens ne veulent pas passer leur vie dans les embouteillages. »
Le pont de Rognonas sur-utilisé ? « Le ministère a fait le point sur les problématiques de circulation qui se sont fait jour autour d’Avignon depuis les aménagements qui ont été décidé, a expliqué le cabinet du ministre des transports lors d’une visioconférence organisée sur le sujet avec la CPME 84. En effet, il semblerait que nous observions de nouveaux phénomènes de congestion routière. » Ainsi, un report des flux intra-Avignon liés au plan Faubourgs aurait entraîné une forme de modification de la circulation avec des mouvements qui n’existaient pas jusqu’à présent. Et contre toute attente, ces points de congestion deviennent récurrents et ne concernent pas que les jours de circulation des poids lourds. A cela s’ajoute certaines ‘difficultés’ liées au pont de Rognonas. A l’image du pont de l’Europe (entre Avignon et Les Angles), qui est en limite haute de sa capacité d’accueil du trafic et qui a nécessité d’être consolidé en 2013 et 2014, l’ouvrage suspendu construit en 1950 entre Avignon et Rognonas n’est plus forcément adapté au volume de circulation qu’il accueille. Tôt ou tard, il semblerait que des décisions de limitation de son usage devront être prises.
Faire aboutir la LEO : une question de crédibilité de la parole publique « Il faut trouver une issue commune pour sortir de cette situation d’embouteillage permanent », insiste-t-on du côté du ministère. Dans cette optique, Philippe Tabarot, ministre des Transports, devrait ainsi prochainement se déplacer dans le secteur « afin de remettre autour de la table l’ensemble des élus concernés » – dont les 2 départements – « ainsi que de missionner le préfet de région, pour regarder comment est-ce qu’on peut revoir le modèle pour faire aboutir la LEO », précisent les services du ministère. Pour ce dernier, l’objectif est donc clair : bâtir un nouveau scénario pour sortir de l’impasse actuelle tout en finalisant l’infrastructure telle qu’elle a été définie pour la tranche 2. Le tout en prenant en compte les contraintes budgétaires présentes et que les crédits alloués à l’Agence de financement des infrastructures de transport (Afit) de France ont été amputé de près d’un milliard d’euros cette année, soit un quart de son budget.
Rattraper le sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon Pour autant, il ne faut pas oublier que la réalisation de cette infrastructure initiée depuis près de 40 ans n’est que le rattrapage du sous-équipement chronique du bassin de vie d’Avignon depuis plus d’un demi-siècle avec la mise en service du pont de l’Europe il y a 50 ans tout juste. Ce dernier étant le seul ouvrage 2×2 voies gratuits entre la région Paca et l’Occitanie. Aujourd’hui, les ouvrages d’art de la cité des papes (principalement le pont de l’Europe et dans une moindre mesure ceux d’Aramon et de Roquemaure) constituent le cordon ombilical entre l’A7 et l’A9. De nombreux chauffeurs de poids lourds l’ont d’ailleurs bien compris en empruntant ce raccourci gratuit pour rallier l’Espagne et l’Italie puis le Nord de l’Europe via le sillon rhodanien.
Un seul franchissement de la Durance a été réalisé à ce jour sur les 3 prévus (un autre sur la Durance et un sur le Rhône). Crédit : Laurent Garcia l’Echo du mardi.
Infrastructure vitale pour le bassin de vie (tout particulièrement le franchissement du Rhône qui donnerait tout son sens à la notion Est-Ouest), le LEO souffre d’un trop grand éclatement des territoires concernés par sa mise en œuvre. Son tracé s’étend sur 3 départements et 2 régions dont l’alignement financier des planètes n’est jamais synchrone repoussant sans cesse la réalisation de cette voie de contournement d’Avignon, une agglomération si étendue qu’elle a les besoins d’une métropole en matière de mobilité. « Certes, la LEO ce n’est pas la solution à tout. Néanmoins, cela doit permettre de faciliter les choses. En termes de crédibilité de la parole publique, il faut au moins être capable de finir les projets qui ont été entamé », indique les services du ministère qui planchent également sur l’éventuelle création d’un échangeur autoroutier au Sud de la Durance, vers Cabannes, pour décharger la zone.
France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
Après avoir exercé leur droit de retrait suite à l’agression hier d’un de leur collègue, les chauffeurs du réseau Orizo vont progressivement reprendre leur poste aujourd’hui. Le réseau de transport en commun de l’agglomération du Grand Avignon devrait donc être à nouveau pleinement opérationnel d’ici le début de l’après-midi du mercredi 26 février.
Le président du Grand Avignon condamne l’agression « Je tiens à apporter mon entier soutien à tout le personnel d’Orizo, et en particulier aux conducteurs qui travaillent 7 jours sur 7 pour permettre aux habitants de notre Agglomération de se déplacer pour aller étudier, travailler ou pour leurs loisirs », a tenu à réagir Joël Guin, le président du Grand Avignon qui a la compétence transport sur son territoire via l’exploitation du réseau Orizo par la SPL (Société publique locale) Tecelys.
« J’ai bien sûr une pensée particulière pour le conducteur agressé hier de manière gratuite par un passant à un terminus, poursuit le président du Grand Avignon. Il déposera plainte dans la matinée aux côtés de la direction d’Orizo. Je condamne de la manière la plus ferme cette violence, totalement inadmissible vis-à-vis d’un salarié dévoué pour apporter un service public, aux publics. Je salue également le grand esprit de responsabilité de tous les agents, qui acceptent de reprendre le travail. »
France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
Atmosud, association agréée par l’État pour la surveillance de la qualité de l’air, agissant sur délégation du préfet de Vaucluse, informe la population et les collectivités territoriales de l’activation, dans le département, de la procédure préfectorale d’information-recommandations pour la journée d’aujourd’hui, mardi 18 février 2025. Les conditions météorologiques stables et froides favorisent l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère. La qualité de l’air se dégrade progressivement, principalement en raison des émissions de particules fines par le chauffage au bois, le trafic routier et l’activité industrielle. S’il est prévu que le dépassement journalier des particules fines PM10 puisse être atteint aujourd’hui en Vaucluse, la tendance est également à la persistance de cet épisode de pollution avec le déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1 pour la journée de demain, mercredi 19 février.
Ainsi, à compter de ce jour, mardi 18 février, outre les recommandations sanitaires et comportementales diffusées auprès de la population en particulier pour les personnes sensibles, le Préfet de Vaucluse décide le renforcement :
des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ;
contrôles du respect des prescriptions ICPE ;
des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre.
Crédit : Atmosud.
À compter de la journée de demain, mercredi 19 février correspondant au déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1, en complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation listés ci-dessus, les mesures suivantes sont mises en œuvre : ➢ Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ; ➢ Mise en œuvre des prescriptions particulières de niveau 1 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE. ➢ Raccordement électrique à quai des bateaux fluviaux en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués (dans la limite des installations disponibles). ➢ Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes. ➢ Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture…) ➢ Maîtrise de la température dans les bâtiments (chauffage ou climatisation). ➢ Respect de l’interdiction des brûlages à l’air libre des déchets verts. ➢ Suspension de la pratique de l’écobuage et des opérations de brûlage à l’air libre des sous-produits agricoles. ➢ Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques.
En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées par les services de la préfecture de Vaucluse.
L.G.
France Travail dédie une semaine aux métiers du transport et de la logistique en Vaucluse
Suite à un incendie accidentel, la Banque alimentaire de Vaucluse s’est retrouvée sans camion frigorifique pendant les fêtes. C’est le groupe Chabas, créé et installé à Cavaillon depuis 1951 et spécialisé dans le transport de denrées périssables, qui est venu en aide à l’association.
Pour les fêtes de fin d’année, les bénévoles et dirigeants de la Banque alimentaire de Vaucluse étaient à la recherche d’un remplacement d’urgence du véhicule suite à un incendie accidentel qui les a privés de leur camion frigorifique.
Suite aux recherches des équipes de la Banque alimentaire, de l’Union des Entreprises Transport et Logistique de France Méditerranée (TLF) et de la Région Sud, c’est finalement l’entreprise vauclusienne Chabas qui a pu mettre à disposition un véhicule adapté dès le 14 décembre jusqu’à remplacement définitif du camion. Une location d’urgence prise en charge par la Région Sud et le Département de Vaucluse. « Nous pensons particulièrement à ceux qui souffrent en cette période de fêtes, et à tous les bénévoles qui seront à leurs côtés dans le Vaucluse, comme partout en région Sud et en France », ont déclaré Renaud Muselier, président de la Région Sud, et Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.
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C’est Albin Lieutaud qui, au XIXᵉ siècle, a créé cette entreprise dans les Baronnies, à l’époque des diligences, des fiacres, des charrettes et des corbillards tirés par des chevaux. Avec Paul, puis avec Roger, on est passé de l’hippomobile au moteur à explosion, ensuite avec les frères Jean-Paul et Pascal, puis aujourd’hui avec Julie et Guillaume, la 5ᵉ génération des Lieutaud, on met le turbo.
Cette maison évolue tous les jours pour être en phase avec les attentes des voyageurs. « Avec 150 autocars et bus pour les lignes régulières, le ramassage scolaire, les express au niveau régional, entre Valréas, Vaison, Carpentras et la gare TGV d’Avignon, le Réseau Zou!. Avec un bus touristique, un cabriolet à impériale, comme à Londres, entre La Cité des Papes et Villeneuve-les-Avignon avec casques, audio-guides et plaids si le mistral souffle trop fort, sans oublier les Petits Trains qui peuvent accueillir jusqu’à 800 touristes par jour et serpenter dans les rues de la Cité des Papes », explique Pascal Lieutaud, le PDG.
« Nous avons également une flotille d’une douzaine de 2 CV pour des séminaires d’entreprises, des mariages dans les vignes, des circuits touristiques entre Alpilles et Luberon. Nous transportons les clients de 21 des 23 bateaux de croisiéristes sur le Rhône. »
Le grand tourisme, c’est leur affaire, avec des propositions à la carte, Tour de France, journées à thèmes, voyages sur-mesure, clés en main vers le Mont Saint-Michel, Nice et sa Promenade des Anglais, les vignobles de Châteauneuf-du-Pape, les Baux de Provence ou le Pont du Gard avec hôtels et restaurants de prestige. Toutes les tailles de berlines de luxe, mini-vans et autocars équipés de frigos, vidéo, toilettes, wifi et climatisation, bref grand confort jusqu’à 72 places.
Les Transports Lieutaud, c’est aussi une boutique au cœur d’Avignon, en face de la Cité Administrative. Une vraie vitrine du savoir-faire local « Nous avons les meilleurs artisans installés à 30km maximum d’ici, l’huile d’olive, les fruits confits de chez Lillamand, les nougats de Sault, les berlingots de Serge Clavel à Carpentras, le vin de Châteauneuf-du-Pape, des t-shirts made in France, ici, pas question de contrefaçons chinoises », insiste Pascal Lieutaud.
L’environnement au cœur des préoccupations de l’entreprise
Au-delà du maillage territorial, Lieutaud se préoccupe d’enjeux pour la planète, d’énergies non polluantes et renouvelables. « Nous changeons nos véhicules tous les 4 ou 5 ans, nous avons deux dépôts de biocarburants à Orange et Vaison, ajoute le Président Directeur Général. L’hydrogène n’est pas encore prêt, il a besoin de beaucoup d’électricité. »
Et pour les 150 ans de l’entreprise, un projet va sortir de terre : 20 000 m², 2 hectares de terrain situés dans la zone industrielle des Écluses, à Vaison-la-Romaine. « Une plateforme multiénergies où seront transférés nos ateliers d’ici 2017, où la sécurité sera le maître-mot de nos installations au gaz. Nous aurons du photovoltaïque sur le toit, nous récupèrerons l’eau de pluie pour nettoyer les autocars. Nous avons en plus des chauffeurs qui parlent anglais pour répondre aux questions des touristes du monde entier, des mécaniciens, des carrossiers, des selliers, des électriciens, des climatiseurs qui ont une immense compétence et qui s’occupent de la maintenance de tous nos véhicules, pour cela, nous faisons de la marche à pied ensemble, se félicite-t-il. Souvent, ils sont là de père en fils. »
« Les êtres humains priment sur le business »
« Après le Covid, nous avons dû réinventer les postes de travail de notre centaine de salariés. Le confinement, l’isolement, la solitude avaient atteint certains d’entre eux psychologiquement, ça m’a attristé. Nous avons donc dû repenser notre façon de travailler, redonner un sens à l’esprit d’équipe. Par exemple, en faisant des marches à pied ensemble, nous sortons hors les murs pour des réunions au grand air, en Camargue. Ça permet de tisser des liens, de bâtir une forme de cohésion, de forger une appartenance commune. L’été, nous les invitons aux avant-premières des Chorégies d’Orange, à des visites privées de musées, c’est une respiration en dehors du travail. Les entreprises ne s’en sortiront qu’en prenant en compte la personne, l’âme, le cœur de leurs collaborateurs. Chez nous, les êtres humains priment sur le business », conclut le PDG Pascal Lieutaud.
Et ça marche ! Mieux : ça roule ! Plus de 5 millions de kilomètres par an. Et un chiffre d’affaires qui grimpe, il s’affiche à 12M€.