2 mai 2025 |

Ecrit par le 2 mai 2025

Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

Cela fait plus d’un siècle que l’aventure a débuté pour Voyages Arnaud. L’entreprise basée à Carpentras a su traverser le temps afin de s’adapter à son territoire ainsi qu’à son époque. Aujourd’hui, les nouveaux défis passent notamment par la transition écologique et la difficulté à recruter de nouveaux chauffeurs.

L’aventure familiale dédiée aux voyages en car a débuté il y a plus d’un siècle, en 1920 chez les Arnaud, à Saint-Zacharie à la limite des Bouches-du-Rhône et du Var dans le Pays d’Aubagne. C’est le grand-père, Aloys Arnaud, qui a eu l’idée de créer cette entreprise avec au début, des chevaux qui tractaient. Lui ont succédé Adrien, son fils, puis Gabriel, son petit-fils. Le premier autocar de la société a été acquis en 1938. En 1981, ‘Les Voyages Arnaud’ s’installent à Carpentras avec une autre adresse un peu plus tard à l’Isle-sur-la-Sorgue et des dépôts désormais à Orange, Cavaillon et Le Thor notamment.

Les Autocars Arnaud à l’Isle-sur-la-Sorgue en 1938.

En tout l’entreprise totalise 150 véhicules dont une quinzaine dédiée aux transports de proximité. On voit ainsi des bus Arnaud qui irriguent les transports urbains de Sorgues, Châteaurenard et dans les agglomérations du Grand Avignon et de Carpentras (Cove).
Tout le reste, en dehors des mini-bus, ce sont majoritairement des autocars (où l’on est assis confortablement et on fait de plus longs trajets), dans le Vaucluse mais bien au-delà, vers l’aéroport de Marseille-Provence à Marignane, les gares routière et TGV d’Aix et dans l’Europe entière pour des déplacements touristiques.

« Du clef en main. »

« Nous avons aussi une agence de voyages pour les groupes, les clubs, les associations de retraités par exemple, explique Jérôme Mouret, le président actuel du groupe. Elle crée du sur-mesure, avec un itinéraire à la demande, un programme culturel, patrimonial, on réserve les hôtels et les restaurants. Bref, du clef en main. »
Evidemment, avec la crise sanitaire pendant plus d’un an et demi, l’entreprise a vécu au ralenti. « Confinement, télé-travail, lieux culturels fermés, festivals annulés, tourisme en berne, tous les cars étaient garés sur le parking, sans bouger. Mais avec la vaccination anti-Covid, on sort de la crise, petit à petit, notre activité reprend », se réjouit-il.
Car une flotte de 150 véhicules, c’est d’abord un coût d’achat (200 à 300 000€ pour un bus en ville, 350 à 400 000€ pour un car long-courrier), il faut les renouveler tous 5 à 10 ans, les entretenir grâce à une dizaine de mécanos, carrossiers, électriciens, passer à la pompe pour remplir d’énormes réservoirs avec un prix des carburants en hausse constante depuis des mois « Et on ne peut répercuter les hausses qu’un an après, éventuellement » regrette Jérome Mouret.

Le coût de la transition écologique
Aujourd’hui, pour parcourir 4 850 000 km par an, le groupe vauclusien dispose des véhicules thermiques (Iveco et Mercedes-Setra) « Mais la transition s’amorce pour suppléer le gas-oil avec l’hydrogène et l’électrique, le problème c’est que les coûts sont exorbitants, explique le patron, ils doublent pour l’hybride et ils triplent pour l’hydrogène. Il nous faudra attendre un peu pour qu’ils deviennent abordables. »
Fin 2013 Voyages Arnaud a été la première entreprise Vauclusienne à avoir signé la charte d’engagement volontaire de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de voyageurs. Cette charte a été renouvelée en 2017.

Jérome Mouret devant l’un des bus électriques du groupe vauclusien de transport et de voyage.

Recherche chauffeurs désespérément
Autre préoccupation majeure pour l’entreprise, et elle n’est pas la seule dans ce cas : le manque de chauffeurs. Du coup, en octobre, elle a imaginé et lancé avec Pôle-Emploi le ‘Job Bus Tour Voyages Arnaud’, qui a notamment fait étape à Sorgues, Carpentras, Mazan, Sarrians, Jonquières, Monteux pour aller au-devant des chômeurs, des séniors privés d’emplois, des jeunes qui ne sont pas encore entrés dans la vie active. Objectif : leur expliquer l’intérêt de ce métier, les services qu’il rend, le contact avec les voyageurs. Elle les forme, notamment à conduire un bus scolaire, s’assurer que les élèves ont attaché leur ceinture, ne soient pas trop dissipés et évitent de distraire le chauffeur. Elle les embauche quand ils sont aptes.

Le bus de l’OM
Sujet de satisfaction même s’il est peu connu… « Arnaud Voyages » a un contrat avec l’OM pour transporter l’équipe de foot iconique dans tous ses déplacements en championnat de Ligue 1. « On a la chance de voir les stars de l’OM dans notre bus quand ils ne prennent pas l’avion. Mais on transporte de toutes façons le matériel, les tenues d’entraînement, les maillots bleus et blancs, les survêtements, les ballons. Parfois, on bénéficie d’une escorte pour certains matches à haute tension, mais c’est rare. L’Olympique de Marseille a des supporteurs d’une telle ferveur que c’est un bonheur de ramener leurs champions au Stade Vélodrome après une victoire. »

Cela fait une dizaine d’années maintenant que Voyages Arnaud assure le transport des joueurs et du matériel de l’OM.

« Après plus d’un siècle de transports, Arnaud qui a survécu à 2 guerres mondiales a la chance d’avoir toujours eu des personnels de qualité (160 salariés aujourd’hui) qui ont su au fil des décennies, quoi qu’il arrive, préserver cette entreprise familiale. La résilience, c’est notre ADN » conclut Jérôme Mouret qui affiche un chiffre d’affaires de 14M€.


Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

Jean Castex, premier ministre, vient d’annoncer les lauréats de l’appel à projets lancé en décembre dernier pour les transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux. Dans ce cadre, le Grand Avignon a obtenu une participation de l’Etat d’un montant de 7,83M€ pour la réalisation de la 2e tranche du tramway de la cité des papes. Cette ligne qui comprendrait 6 stations doit relier le parking de l’île Piot au quartier Saint-Lazare, devant l’université. La portion de 3,2km viendra compléter, d’ici 2025, les 5,2 km de la première ligne reliant la porte Saint-Roch au terminus de Saint-Chamand. Le coût de cette phase 2 est estimé à plus de 61M€.

2,15M€ pour la navette express avec Les Angles
Dans le même temps, le premier ministre a aussi annoncé que l’Etat va participer à hauteur de 2,15M€ à un autre projet de transport du Grand Avignon : celui de navette express entre Les Angles et Avignon. Cette liaison prévue d’ici 2024 entre le rond-point Grand Angles et le centre-ville via la RN 100, avec une voie au moins en site propre, comprend aussi la création d’un parking relais de 200 places ainsi que de nombreux aménagement de voirie (budget estimé à 17M€).

187 dossiers retenus pour se partager 900M€
En tout, avec les 2 projets du Grand Avignon, 187 dossiers ont été retenu au niveau national (dont 11 en Paca – voir carte ci-dessous) lors de ce 4e appel à projets initialement doté d’une enveloppe de 450M€, puis réévalué à 900M€ dans le cadre du plan France relance 2020-2022.
« Le Premier ministre a souhaité que ce montant soit doublé afin de soutenir l’investissement des collectivités territoriales dans un secteur durement éprouvé par la pandémie, » explique le ministère chargé des transports. Pour être éligible, les projets retenus ne devaient pas avoir commencé les travaux à la date de lancement de l’appel à projets, et doivent les démarrer avant fin 2025.


Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

Inauguré le 22 septembre 1981, l’emblématique train à grande vitesse français, le TGV, fête ses quarante ans cette année. Alliant confort, rapidité et une faible empreinte carbone comparée à d’autres modes de transport, le train à grande vitesse représente une alternative crédible à l’avion pour de nombreuses destinations. Si le Japon et la France ont été les pionniers du transport sur rail à grande vitesse, d’autres nations se sont à leur tour équipées de trains capables de rouler à 300 km/h (voire plus) sur leur réseau ferroviaire. Notre graphique propose un tour d’horizon des trains les plus rapides du monde.

Le record mondial de vitesse est actuellement détenu par le Maglev japonais. Lors d’un trajet d’essai en 2015, un prototype de cette nouvelle génération de trains à lévitation magnétique qui reliera Tokyo à Nagoya à l’horizon 2027 a atteint la barre des 603 km/h. La vitesse commerciale annoncée de ce train du futur pourra s’élever à 505 km/h, soit bien au-delà de celle pratiquée par les trains à grande vitesse classiques.

Si l’on exclut les trains à sustentation magnétique, le TGV possède toujours le record de vitesse sur rail, avec une pointe à 575 km/h enregistrée en 2007 lors d’un trajet expérimental sur la LGV Est européenne. La vitesse du TGV est toutefois limitée à 320 km/h en service commercial, à l’image du Shinkansen japonais (génération actuellement utilisée) et du TGV marocain Al Boraq, inauguré en 2018. Construit par Alstom, ce dernier est le tout premier train à grande vitesse d’Afrique.

C’est le Fuxing chinois (modèle CR400) qui affiche actuellement la vitesse commerciale la plus élevée : 350 km/h. Dans les autres pays qui disposent d’un réseau ferroviaire à grande vitesse, les trains sont autorisés à rouler à une vitesse moins élevée : 310 km/h pour l’AVE espagnol, 305 km/h pour le KTX sud-coréen, puis 300 km/h pour l’ICE allemand et le Frecciarossa 1000 en Italie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

La ville de Paris a décidé de limiter la vitesse à 30 km/h à partir du 30 août dans pratiquement toutes les rues de la capitale (à l’exception de certains grands axes). Les principaux objectifs de cette mesure sont d’accroître la sécurité des piétons et des cyclistes, ainsi que de diminuer les nuisances sonores liées à la circulation automobile. Le passage aux 30 km/h en ville est un mouvement qui se généralise ces dernières années, en France comme dans le reste de l’Europe.

Comme le montre notre carte, Paris n’est pas pionnière en la matière. Selon les données du site ville30.org, environ 200 communes françaises ont ainsi déjà passé le cap, dont quinze de plus de 100 000 habitants. Parmi ces dernières, Grenoble et Angers ont été les premières à annoncer un passage aux 30 km/h, respectivement en 2016 et 2017. Dans les autres grandes villes, telles Toulouse, Rennes, Lille ou Strasbourg, cette mesure est plus récente, datant de 2019 ou 2020, alors que la dernière en date avant Paris était Montpellier (1er août 2021).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

Dès la rentrée prochaine, la Région Sud proposera Le ticket ‘ZOU ! Liberté Jeunes’, qui permettra aux 18-26 ans, résidant dans la région Sud, de se déplacer gratuitement sur tout le réseau régional pendant 4 mois.

Du 1er septembre au 31 décembre 2021, ils pourront emprunter les bus et trains régionaux en illimité* pour circuler sur tout le territoire régional, se rendant ainsi sur leur lieu de travail, de loisirs, d’activités ou de vacances gratuitement. La région compte 482 000 jeunes âgés de 18 à 26 ans, dont 205 000 en formation et 277 000 déjà engagés dans la vie professionnelle ou en voie d’insertion.

Mode d’emploi

Sur les TER : les bénéficiaires devront télécharger à chaque trajet un ticket gratuit sur l’application Assistant SNCF ou le site TER SUD. Sur les bus ZOU! : les bénéficiaires devront présenter au conducteur à chaque trajet une pièce d’identité avec une photo (CNI, passeport, permis de conduire ou titre de séjour). Sur la ligne de train ZOU ! Chemins de Fer de Provence : les bénéficiaires devront présenter au Chef de train à chaque trajet une pièce d’identité avec une photo (CNI, passeport, permis de conduire, titre de séjour).

Plus d’informations sur : https://zou.maregionsud.fr/

*Hors lignes de bus spécifiques aux transports scolaires.


Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

Depuis le 19 juillet dernier, Air France et la SNCF proposent une liaison ‘Train + air’ entre la gare TGV d’Avignon Courtine et l’aéroport de Paris-Orly (via la gare de Massy TGV). Ce service, qui existe depuis plus de 25 ans, permet de combiner dans une même réservation des trajets en train et en avion. Il est utilisé chaque année par plus de 160 000 clients depuis ou vers les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.
Ce service est également proposé sur 6 autres liaisons supplémentaires : entre Paris-Charles de Gaulle et Aix-en-Provence TGV, Bordeaux Saint-Jean, Marseille Saint-Charles et Montpellier Saint-Roch ainsi qu’entre Entre Paris-Orly et Valence TGV et Marseille Saint-Charles. Cette extension du réseau porte à 18 le nombre de gares proposées par Air France et la SNCF.

Expérimentation digitale
Grâce à ‘Train + Air’», les clients disposent d’une seule réservation pour l’ensemble de leur voyage et d’une place garantie sur le prochain vol ou TGV ‘Inoui’ disponible, sans frais, en cas de retard du train ou de l’avion. Dans le cadre du programme de fidélité ‘Flying Blue’, ils cumulent également des Miles sur le parcours ferroviaire. Par ailleurs, les clients d’Air France voyageant en cabine ‘La Première’ ou ‘Business’ voyagent également en première classe à bord des trains SNCF.
Afin de simplifier toujours plus ce voyage combiné, Air France et SNCF expérimentent actuellement un nouveau parcours client intégralement digitalisé. Les clients peuvent ainsi s’enregistrer en ligne sur airfrance.fr avant le départ, pour la totalité de leur voyage, y compris le trajet en train, et n’ont donc plus besoin de récupérer leur billet en gare le jour du départ. Si le test est concluant, ce service pourra être déployé sur l’ensemble des trajets dès 2022.

Réduction des émissions de CO2
« Air France s’est engagée à réduire de 50% ses émissions de CO2 sur son réseau domestique d’ici à 2024, explique Vincent Etchebehere, directeur développement durable et nouvelles mobilités chez Air France. Enrichir régulièrement notre offre Train + Air nous permet de continuer à développer l’intermodalité, l’un des éléments clés pour tenir cet engagement tout en proposant des opportunités de voyage vers le monde entier à l’ensemble des régions françaises ».
« Notre priorité est de permettre aux Français – ainsi qu’aux touristes étrangers – de voyager de bout en bout en toute sérénité, complète pour sa part Jérôme Laffon, directeur marketing – voyages à la SNCF. Le développement de Train + Air nous permet de répondre à cet objectif. Face à l’urgence climatique, il offre également une alternative performante et décarbonée aux trajets, plus longs et plus fastidieux, réalisés en voiture individuelle pour rejoindre un aéroport. »

L.G.


Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

Depuis une dizaine de jours désormais, la compagnie belge ‘Tui fly’ propose une liaison aérienne entre Anvers et l’aéroport d’Avignon. Desservie par un Embraer 190 de l’avionneur brésilien éponyme d’une capacité de 112 places, cette nouvelle ligne permet donc désormais de relier la cité des diamants à celle des papes en 1h30.
Pour le premier vol inaugural, qui s’est posé sur le tarmac vauclusien le vendredi 18 juin dernier, 66 passagers avaient embarqué pour ce voyage en Provence.
« C’est plutôt bien en cette période de Covid, estime Piet Demeyere, porte-parole de la deuxième compagnie aérienne belge. Si nous sommes venus ici c’est que nous sommes convaincus que cette destination a un vrai potentiel. »

S’inscrire dans le temps
Pour autant, Tui, qui avait annoncé officiellement l’ouverture de cette liaison en mars dernier, ne fait pas preuve d’impatience et semble vouloir prendre le temps d’installer cette liaison sur la durée.
« Nous souhaitons nous inscrire dans le temps, annonce Piet Demeyere. Nous avons conscience que cette liaison ne s’installera pas du jour au lendemain. C’est pour cela que nous n’attendons pas trop de cette année 2021 si particulière. »
Tui a donc fait choix de la plateforme aéroportuaire avignonnaise gérée par la CCI de Vaucluse, unique destination française au départ de l’aéroport d’Anvers, en prévoyant une poursuite de cette ligne en 2022 également. C’est à l’issue de cette période d’exploitation que Tui fly dressera alors le bilan de son activité dans la cité des papes.

2 rotations par semaine
D’ici là, la compagnie belge proposera deux rotations hebdomadaires, de mi-juin jusqu’au 1er octobre. Les départs sont programmés à 18h45 depuis Anvers pour une arrivée à Avignon à 20h30. Les vols ‘retour’ s’effectuant à partir de 21h depuis la cité des papes pour atterrissage en Belgique à 22h40.
Le prix des places débutera à 29,99€ et pourra s’élever jusqu’à 150€ selon la période et le moment où le vol sera réservé par rapport à la proximité du départ. Toutefois, le prix moyen devrait se situer entre 59,99€ et 79,99€.

Attirer la clientèle flamande
Si les Belges constituent déjà la première clientèle touristique étrangère en Vaucluse, il s’agit cependant surtout de Wallons. Avec cette offre Tui, ainsi que VPA (Vaucluse Provence attractivité), l’agence touristique et de développement économique du Conseil départemental de Vaucluse, et l’aéroport d’Avignon, espèrent mettre désormais la Provence à un coup d’aile de la communauté flamande de Belgique. Le tout entre deux aéroports à taille humaine qui ne nécessitent pas d’arriver des heures avant l’embarquement.
Et pour mieux attirer ces nouveaux touristes, VPA a organisé un voyage de presse avec des journalistes des quotidiens de la Gazet van Antwerpen ou Métro, ou des magazines comme Marie-Claire Belgique notamment. L’occasion pour VPA de faire découvrir la variété de l’offre touristique vauclusienne (patrimoine, culture, gastronomie, vélo, activités nature…) à cette sélection de grands médias flamands.

Anvers a un petit vélo dans la tête
Mais Tui ne veux pas se contenter de ne faire venir que des visiteurs belges. La destination Anvers se fait aussi à l’envers et la compagnie espère bien aussi séduire une clientèle française afin de remplir ses avions dans l’autre sens. Pour cela, la méconnue Anvers dispose de nombreux atouts, à commencer par un aéroport situé à 40 minutes seulement de Bruxelles et quelques minutes des Pays-Bas. Outre l’offre festive et culturelle, la ville accueillera également les championnats du monde de cyclisme les 24, 25 et 26 septembre prochains. De quoi déjà attirer les provençaux amoureux de la petite reine.

Découvrez le centre historique d’Anvers.

Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

L’association ‘Violès sans poids lourds’ peut s’appuyer sur la mobilisation de ses 1 100 adhérents, tous engagés dans un bras de fer de longue date : dévier les poids lourds afin de désengorger le centre du village et retrouver sécurité et sérénité. Malgré un projet qui prend forme et des premiers travaux, l’association déplore certains retards qui repousse la déviation à l’horizon 2025.

La tenue de l’assemblée générale de ‘Violès sans poids lourds’ à la salle des fêtes a été l’occasion de faire le point. Devant un aréopage d’élus concernés par ce grand chantier (Marie-France Lorho, députée de la 4e circonscription, Yann Bompard et Sophie Rigaut, conseillers départementaux, Louis Biscarrat, maire de Jonquières, et ceux de Vaison-la-Romaine et Entrechaux), le nouveau président Jonathan Goyon a présenté le projet de grande déviation de Violès. L’association intervient auprès des autorités politiques et administratives afin que soit réalisé, le plus tôt possible, un itinéraire de contournement permettant de dévier les poids lourds, sauf pour desserte locale, en leur proposant un axe structurant plus adapté à leur trafic.

Le projet de déviation

Ce projet comporte deux parties essentielles : l’élargissement de la RD23 de Camaret-sur-Aigues à Sablet. Les travaux d’aménagement de la RD23 ont été réalisés sur une première section. La deuxième section fait l’objet d’une enquête parcellaire préalable aux acquisitions. Deuxième étape : la partie sud de la déviation d’Orange. Le projet de déviation de Violès passe par la réalisation des sections 1 et 2, du giratoire du Coudoulet à la RD975, de la déviation de la route nationale 7 à Orange. Le département de Vaucluse a proposé d’en assurer la maîtrise d’ouvrage pour le compte de l’Etat en partenariat avec la Région Paca, la CCPRO (Communauté de communes du Pays Réuni d’Orange) et la ville d’Orange.

Un projet dans les cartons depuis 1922

Les conseillers départementaux Sophie Rigaut et Yann Bompard confirment que le projet de déviation de Violès est en cours et avancent la date de 2025 pour la fin des travaux. « Il est rassurant de voir que le projet continue sur sa lancée mais malheureusement les actions prennent du retard. Les travaux de la déviation d’Orange devraient débuter en 2023 », déplore le bureau. André Limbert, adhérent et membre fondateur de VSPL et ancien maire de Violès, affirme entendre parler du projet depuis 1992 ! Il reste présent et mobilisé. Louis Biscarrat, maire de Jonquières, souhaite que la déviation avance rapidement, 2025 lui parait loin. Il a aussi été évoqué par Mr Prieto, qu’en attendant que la déviation se fasse, il faudrait envisager un itinéraire pour les camions transportant des matières dangereuses. L’association regardera les modalités afin de voir si des actions peuvent être effectuées en ce sens.

Thierry Lagneau témoigne son appui

« Je vous confirme l’engagement résolu du Département pour parvenir au plus tôt à une réalisation effective de l’aménagement considéré », Thierry Lagneau (vice-président du Conseil départemental de Vaucluse) témoignait fin 2020 son soutien à travers un courrier. Deux étapes importantes avaient été franchies : le dépôt du dossier de demande d’autorisation dite ‘Loi sur l’Eau’ qui donne lieu à une enquête publique si l’instruction est favorable et la soumission des études techniques détaillées pour avis au futur gestionnaire routier national. Le département annonçait alors en 2020 la réalisation de sondages géotechniques et un diagnostic archéologique (prévu pour fin 2020 – début 2021). Il était également question d’études environnementales et d’investigations foncières pour solliciter l’autorisation de ‘dérogation CNPN’ (dérogation espèces protégées). En attendant, l’association ne s’essouffle pas et maintient les échanges constructifs dans le but de tenir les engagements initiaux. Affaire à suivre.


Avec 4,85 millions de kilomètres par an, ça roule pour Voyages Arnaud

Vous vous intéressez au réseau de transport en commun du Grand Avignon parce que vous en avez un usage récurrent, vous habitez l’agglomération ou bien parce que vous souhaitez l’utiliser bientôt ? Votre avis intéresse l’agglomération.

Le Grand Avignon consulte l’ensemble des habitants de l’agglomération sur le futur réseau de transport. Il invite à prendre 5 minutes pour répondre à quelques questions. Les réponses seront fortement utiles pour améliorer les services afin de mieux répondre aux besoins, attentes et proposer le meilleur réseau de transport possible. Cette enquête est conforme aux RGPD, et afin de conserver l’anonymat, aucun renseignement susceptible de vous identifier ne vous sera demandé. Vos réponses seront simplement analysées et synthétisées dans un rapport où vous ne serez pas identifié. 

Pour répondre au questionnaire, cliquez ici.

L.M.

https://www.echodumardi.com/tag/transport/page/7/   1/1