16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

L’exécutif s’attaque à la fonction publique. Dans une interview publiée dans le journal Le Parisien mardi 9 avril, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini a annoncé vouloir « lever le tabou du licenciement dans la fonction publique », remettant ainsi en question le principe d’« emploi à vie » qui caractérisait jusqu’ici le statut particulier des fonctionnaires en France. Si le licenciement existe déjà dans la fonction publique (pour trois motifs : l’inaptitude physique, la faute disciplinaire et l’insuffisance professionnelle), il est très peu appliqué : en 2022, seulement 235 fonctionnaires ont été licenciés en France.

L’annonce de Stanislas Guerini est intervenue à la sortie d’une réunion organisée le même jour avec les syndicats en vue d’un projet de réforme, prévu pour l’automne. Parmi les pistes étudiées figurent également la remise en cause des catégories historiques de la fonction publique (A, B et C), ainsi qu’une possible rémunération au mérite des agents. Sans surprise, le ministre s’est attiré les foudres des syndicats pour ses paroles, et pour un projet de loi qu’ils jugent « injuste », qui risque d’« accroître la division entre les agents publics ».

Comme le montre notre infographie, basée sur un rapport de l’OCDE, la France compte légèrement plus de fonctionnaires que la moyenne des pays de l’organisation : 21,1 % de la population active en France travaille en effet dans la fonction publique, alors que la moyenne de l’OCDE s’établit à 18,6 %. C’est dans les pays d’Europe du nord qu’on trouve la plus grande part de fonctionnaires : ils sont 30,9 % en Norvège, 29,3 % en Suède, 28 % au Danemark, et 24,5 % en Finlande. À l’inverse, l’Allemagne et le Japon avaient des secteurs publics relativement peu importants : l’Allemagne ne comptait que 11,1 % de fonctionnaires dans sa population active, et le Japon seulement 4,6 %.

De Valentine Fourreau pour Statista


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

En France, les salariés en mode hybride sont de loin les plus engagés au travail. Ces derniers n’ont jamais été aussi engagés dans leur travail avec des différences significatives liées au lieu de travail.

Selon le deuxième rapport issu de l’étude People at Work 2025 d’ADP Research, un travailleur sur cinq en France (21 %) et dans le monde (19 %) se déclare pleinement engagé dans son travail, un niveau record depuis 10 ans. En effet, en 2015, seulement 15% des salariés français indiquaient être pleinement engagés.

« L’étude révèle que la part des salariés français engagés s’élève désormais à 21%, soit une progression de 8 points par rapport au niveau le plus bas enregistré pendant la pandémie de 2020, où seulement 13% des travailleurs se déclaraient pleinement engagés » explique Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Europe centrale. « Un engagement qui peut augmenter selon le lieu de travail (sur site, à domicile, en hybride) et le fait d’évoluer au sein d’une équipe performante ou non. Les enseignements de cette étude sont précieux pour les entreprises, en vue d’améliorer l’engagement de leurs salariés et de renforcer leur fidélisation ».

L’autonomie, un facteur clé de l’engagement des collaborateurs
Dans un contexte où 64% des travailleurs français interrogés déclarent travailler sur site tous les jours (en baisse de 3 points par rapport à 2023), 28% ont adopté le mode hybride (+3 points) et seulement 8% travaillent exclusivement à distance (-1 point), l’étude « People at Work 2025 » publiée par ADP montre qu’il existe un lien étroit entre le lieu de travail et le niveau d’engagement des salariés.
Ainsi, même si la part des collaborateurs qui se sentent pleinement engagés augmente quel que soit leur lieu de travail, les salariés qui partagent leur temps de travail entre télétravail et présence sur site se déclarent les plus engagés (25%, +4 points), devant ceux exerçant exclusivement sur site (21%, +5 points) et les travailleurs à distance (11%, +2 points).

Il semble avant tout que ce soit l’autonomie des collaborateurs qui ait un impact significatif sur leur niveau élevé d’engagement. A l’échelle mondiale, l’étude montre que les personnes interrogées qui bénéficient d’une totale liberté de choix quant à leur lieu de travail, pouvant travailler sur place ou à distance sans aucune restriction, sont bien plus engagées (27%) que celles soumises à des contraintes (16% pour les salariés devant travailler un certain nombre de jours sur site chaque semaine). Cette tendance se confirme quel que soit le lieu de travail : ceux qui ont le choix, qu’ils soient sur site ou à domicile, sont aussi engagés que les travailleurs hybrides disposant de la même liberté.

Une évolution de l’engagement plus contrastée dans le reste de l’Europe
Si, au niveau mondial, le taux d’engagement progresse pour atteindre 19% (+1 point), il est fortement influencé par les conditions économiques, sociales et politiques. Ainsi, bien que la France enregistre un taux d’engagement en hausse, la Pologne (15%, – 4 points), la République tchèque (13%, -3 points) et les Pays-Bas (17%, -2 points) figurent parmi les pays connaissant les plus fortes baisses. En conséquence, le taux d’engagement en Europe recule à 17% (-1 point).

Le rapport ‘People at Work 2025’ fait état de la plus forte progression dans la région Moyen-Orient/Afrique, avec une hausse de 3 points, atteignant 25% de travailleurs pleinement engagés. Dans les autres régions, le taux d’engagement baisse de 2 points en Amérique du Nord (21%) et reste stable en Amérique latine (23%), ainsi qu’en Asie-Pacifique (13%).

Des taux d’engagement qui diffèrent selon le statut, l’âge et le secteur d’activité
En France, les salariés exerçant un métier intellectuel se disent être plus engagés (32%) que les travailleurs qualifiés (15%) et les ouvriers (11%).
A l’échelle mondiale, les secteurs où les salariés sont les plus engagés sont la finance et l’assurance (25%), les services informatiques et technologiques (25%) et l’enseignement (21%). En Europe, le classement est très similaire, avec le secteur de la finance et de l’assurance en première position (22%), suivi par les services informatiques et technologiques (21%) et l’immobilier (21%). A l’inverse, les salariés évoluant dans les secteurs de l’industrie, du transport et des services publics (14%) font partie des plus faibles taux d’engagement enregistrés.

« On remarque que ce sont principalement dans les secteurs d’activité où il n’est justement pas possible de choisir son lieu de travail, du moins dans la majorité des cas, que le taux d’engagement serait le plus faible » constate Carlos Fontelas de Carvalho avant de poursuivre : « Le travail hybride semble privilégier le meilleur des deux mondes, avec une vraie flexibilité accordée aux collaborateurs tout en préservant le collectif et l’intelligence qui découlent des relations interpersonnelles. Mais l’équité entre les salariés est primordiale, et cette demande de flexibilité est exprimée tant par les travailleurs qui peuvent exercer leur métier à distance que par ceux qui ne le peuvent pas ».

Appartenir à une équipe performante augmente l’engagement
Il est vrai que pour la majorité des salariés, le travail ne peut être effectué que sur site, ce qui impose de mobiliser d’autres leviers d’engagement. L’un d’entre eux consiste à renforcer le sentiment d’appartenance à une équipe, un facteur essentiel. L’étude révèle que la grande majorité des salariés (90% au niveau mondial et 83% en France) travaillent dans une équipe.
Fait marquant, à l’échelle mondiale, 52% des collaborateurs qui estiment appartenir à une équipe performante se disent pleinement engagés, contre seulement 10% de ceux qui déclarent ne pas faire partie d’une équipe performante. Ces résultats mettent en exergue l’importance du sentiment d’appartenance à une équipe sur le lieu de travail.

Il devient essentiel de se concentrer sur le développement des salariés et d’accorder une attention particulière à la croissance des managers de proximité. Leur rôle est déterminant pour la performance de leur équipe, soulignant ainsi leur impact stratégique au sein de l’organisation.

Qu’est-ce que l’engagement ?
L’engagement se définit comme un état d’esprit émotionnel qui incite les individus à donner le meilleur d’eux-mêmes de manière durable. Cela signifie qu’ils s’investissement pleinement dans leur travail et qu’ils sont susceptibles de continuer à le faire. L’engagement est un indicateur clé. Les recherches menées par ADP ont établi un lien étroit entre le niveau d’engagement d’un salarié, sa productivité et la fidélité envers son employeur. Toutes les organisations, qu’elles soient grandes ou petites, souhaitent retenir leurs salariés et améliorer leur productivité. Il est donc dans l’intérêt de tout employeur que ses collaborateurs soient pleinement engagés.

En chiffres
• 21% des salariés français déclarent être pleinement engagés dans leur travail, en hausse de 5 points sur un an (16%). Un taux plus important que pour le reste de l’Europe (17%) et dans le monde (19%).
• Ce sont les travailleurs en mode hybride qui sont les plus engagés (25%, +4 points), devant ceux exerçant exclusivement sur site (21%, +5 points) et les télétravailleurs à temps complet (11%, +2 points).
• A l’échelle mondiale, 52% des collaborateurs qui estiment faire partie d’une équipe performante sont pleinement engagés, contre seulement 10% de ceux qui déclarent ne pas faire partie d’une équipe performante.


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

Centre Inffo dévoile les résultats de la 6e édition de son Baromètre de la Formation et de l’Emploi, réalisé par CSA. Dans un monde du travail en constante transformation, marqué par l’accélération du numérique, l’essor de l’intelligence artificielle et les défis de l’adaptation des compétences, cette 6e édition révèle un besoin urgent d’accompagnement et d’information sur les dispositifs de formation, pour permettre aux actifs de mieux anticiper leur évolution professionnelle et sécuriser leur parcours dans un monde du travail en mutation rapide.

 « Les résultats du Baromètre 2025 sont un signal fort : les actifs français veulent être acteurs de leur avenir, mais ils ne peuvent pas avancer seuls. La transformation rapide des métiers, l’essor de l’intelligence artificielle et la nécessité de se former en continu imposent une mobilisation collective. Entreprises, pouvoirs publics et organismes de formation doivent agir de concert pour garantir un accès réel et équitable à la formation. Il ne suffit plus de parler d’employabilité, il faut donner à chacun les moyens concrets de s’adapter et de réussir dans un monde du travail en mutation constante » analyse Pascale Romenteau, directrice générale de Centre Inffo.

Des actifs confiants malgré les transformations du marché du travail

Alors que les métiers évoluent rapidement sous l’effet des nouvelles technologies et des transformations sectorielles, 69% des actifs se déclarent confiants en leur avenir professionnel (+2 points par rapport à 2023). Ce taux grimpe même à 81 % chez les cadres, qui anticipent davantage les évolutions de leur secteur. Toutefois, cette confiance ne masque pas l’incertitude liée à la transformation des métiers : 43% des actifs constatent une évolution rapide de leur profession et 51% envisagent un changement d’emploi, dont 34% à court terme (d’ici 2 ans).

La formation professionnelle : un enjeu stratégique encore sous-exploité
L’essor de nouvelles compétences est perçu comme un levier essentiel d’adaptation, mais la responsabilité de la formation repose encore majoritairement sur les individus eux-mêmes (74% des actifs considèrent qu’ils sont les premiers responsables de leur parcours de formation). Cependant, cette perception est en baisse de 6 points depuis 2022, signe d’une attente croissante vis-à-vis des employeurs et des pouvoirs publics.
Si plus de la moitié des actifs (53%) estiment être bien informés sur la formation professionnelle, de fortes disparités persistent :

  • Les moins de 35 ans et les indépendants se sentent mieux accompagnés,
  • Les demandeurs d’emploi et les agents de la fonction publique signalent un manque d’information et d’orientation.

De plus, certains dispositifs restent méconnus : alors que 94% des actifs connaissent l’apprentissage et 92% le bilan de compétences, d’autres outils comme Pro-A (36% de notoriété) et Cléa (31%) restent confidentiels.

Une baisse de l’engagement dans la reconversion professionnelle
En 2025, la dynamique de reconversion professionnelle marque un repli significatif : seulement 18 % des actifs sont actuellement engagés dans une reconversion, un niveau historiquement bas depuis 2021 (-3 points). Toutefois, l’intérêt pour une reconversion demeure fort : 36 % des actifs qui ne sont pas en reconversion envisagent d’en entamer une dans les prochaines années, portant à 47% la proportion totale des actifs concernés ou intéressés par ce changement de trajectoire.

Cette démarche complexe nécessite un accompagnement renforcé, notamment en matière d’orientation et de formation spécifique :

  • 62% des actifs estiment qu’une reconversion nécessite un soutien important (+2 points),
  • 80% des actifs actuellement en reconversion déclarent ressentir un besoin d’accompagnement accru

L’intelligence artificielle : une révolution en marche qui suscite autant d’enthousiasme que d’inquiétudes
Longtemps perçue comme une innovation d’avenir, l’intelligence artificielle (IA) est désormais une réalité bien ancrée dans le monde du travail. En 2025, près de 68 % des actifs français déclarent l’utiliser, que ce soit dans leur activité professionnelle ou dans leur vie quotidienne. Ses usages sont multiples et touchent des aspects clés du travail moderne : 46 % s’en servent pour la recherche d’informations, 43 % pour la rédaction de documents et 33 % pour l’analyse de données ou l’assistance logicielle.

Toutefois, cette adoption massive s’accompagne d’un rapport ambivalent. L’IA est largement reconnue pour ses bénéfices : 76% des actifs y voient un gain de temps et 65% estiment qu’elle améliore leur productivité. Mais en parallèle, elle soulève des préoccupations majeures : 77% redoutent une dépendance excessive aux outils d’IA et 71% s’inquiètent de son impact sur les interactions humaines.
Au-delà de ces perceptions contrastées, l’avenir de l’IA dans le monde du travail reste un sujet de débat. Si 43% des actifs la considèrent comme une opportunité pour leur activité, 27% la perçoivent comme une menace, tandis que 30% estiment qu’elle n’aura pas d’effet significatif sur leur métier. Ces chiffres soulignent une nécessité grandissante : accompagner les travailleurs dans l’intégration de cette technologie afin qu’elle reste un levier de performance et d’innovation, tout en préservant l’éthique et le lien humain au sein des organisations.

Chiffres clés :
– 69% des actifs se déclarent confiants en leur avenir professionnel (+2 points vs 2023).
– 43% des actifs perçoivent une transformation rapide de leur métier.
– 51% envisagent un changement d’emploi, dont 34% d’ici 2 ans.
53% des actifs se sentent bien informés sur la formation professionnelle, mais avec de fortes inégalités selon les profils.
– 47% des actifs concernés par une reconversion, mais seuls 18% sont actuellement engagés dans un processus, un plus bas niveau depuis 2021.
– 68% des actifs utilisent l’intelligence artificielle, dont 46% pour la recherche d’informations et 43% pour la rédaction de documents.
– 76 % considèrent que l’IA fait gagner du temps, mais 77% craignent une dépendance excessive aux outils.
– 43% estiment que l’IA est une opportunité, contre 27% qui la perçoivent comme une menace.
– 74% des actifs considèrent être responsables de leur formation, mais cette perception diminue (-6 points depuis 2022).
– 62% des actifs estiment que la reconversion nécessite un accompagnement renforcé.

Méthodologie : Le baromètre de la formation et de l’emploi CSA pour Centre Inffo en partenariat avec ‘Envergure’ a été réalisé en ligne du 3 au 11 février 2025 auprès d’un échantillon de 1621 actifs français âgés de 18 ans et plus, représentatif de la population des actifs français selon les critères de sexe, d’âge, de statut en emploi, de la catégorie socio-professionnelle, de la région d’habitation et de la taille d’agglomération.


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

A l’occasion de la Saint-Valentin célébrée chaque année le 14 février, MeilleursChasseurs.fr a interrogé 4 412 Français sur le délicat sujet de la séduction au travail. Une enquête qui met en évidence des tendances clés sur les possibilités de trouver l’amour dans le cadre professionnel en 2025, mais également sur le désir même suscité par les statuts et les fonctions dans la hiérarchie. 

L’idée de trouver l’amour au travail semble devenir de moins en moins acceptée chez les Français, surtout chez les hommes. Avec une majorité de 68%, les Français pensent clairement qu’il n’est plus possible de tomber amoureux sur son lieu de travail. Cependant, il existe une différence de perception selon les sexes. 

Ainsi, 44% des femmes semblent y croire encore alors que les hommes ne sont que 21% dans ce cas. À l’inverse, 79% des hommes estiment qu’il devient impossible de trouver l’amour au travail, contre 56% des femmes.Ces résultats peuvent être les fruits d’une réticence accrue, probablement liée aux évolutions sociétales, aux politiques d’entreprises plus encadrées et aux préoccupations liées aux relations professionnelles.

Moins d’amour, mais toujours un peu de sexe ?

Si une majorité relative de 46% des Français affirme ne jamais avoir vécu une expérience sexuelle au travail, plus de 39% des répondantsavouent avoir déjà eu une relation amoureuse en milieu professionnel, avec une légère différence entre les hommes (41%) et les femmes (37%).

Par ailleurs, il est intéressant de noter que 15% des Français préfèrent ne pas se prononcer sur cette question délicate, ce qui peut refléter une certaine réserve ou sensibilité autour du sujet.

Cupidon aime-t-il monter en grade ?

La majorité des relations amoureuses en milieu professionnel concernent des collègues entre eux à plus de 45%, avec une proportion plus élevée chez les hommes (51%) que chez les femmes (39%). 

Les relations avec un supérieur hiérarchique (N+1) sont nettement plus fréquentes chez les femmes (33%) que chez les hommes (8%). Un fait sans doute augmenté par la prédominance masculine aux postes de direction, ainsi que certaines dynamiques de pouvoir et l’importance des stéréotypes sociaux. A l’inverse, les relations avec un subordonné (N-1) sont davantage envisagées par les hommes (39%) que par les femmes (16%). 

Les relations avec les clients (18%) ou les prestataires/partenaires (26%) restent moins courantes mais sont relativement équilibrées entre les sexes.

Séduire ou être séduit(e) par un recruteur ?

En face à face lors d’un recrutement, il est parfois difficile de rester de marbre. Les femmes semblent être plus sensibles aux charmes d’un recruteur puisque 52% déclarent avoir déjà ressenti un « crush » lors d’un entretien alors que les hommes ne sont que 29%. 

Dans l’ensemble, la majorité des Français (59%) n’a jamais ressenti d’attirance pour un recruteur, une proportion bien plus élevée chez les hommes (71%) que chez les femmes (48%). Une disparité pouvant s’expliquer par le fait que les recruteurs sont souvent perçus comme des figures d’influence dans le processus d’embauche, suscitant admiration et attirance, notamment chez les candidats les plus impressionnés.

Des hommes plus influençables face à des recruteuses ?

Au global, 67% des Français sont plus enclins à répondre favorablement à un chasseur de tête du sexe opposé. Néanmoins, il existe une nette différence entre les hommes qui sont plus de 78% à être influencés par une recruteuse quand les femmes le sont à 55% avec un recruteur. 

Il est intéressant de constater que le genre, le facteur relationnel et l’attractivité peuvent inconsciemment jouer un rôle dans les échanges professionnels, surtout dans le cadre d’un recrutement.

Et les profils les plus fantasmés sont…

Certains clichés ont la vie dure, comme ceux des fantasmes des Français au niveau des statuts professionnels. En effet, sans surprise, trois profils se distinguent et sont les identiques chez les femmes et les hommes. 

Ainsi, 58% des hommes sont principalement attirés par les femmes cadres, 24% par les ouvrières et 22% par les techniciennes. Même constat du côté des femmes : 41% fantasment elles-aussi sur les hommes cadres, 27% sur les techniciens et 21% sur les ouvriers.

©MeilleursChasseurs.fr

Les femmes dirigeantes sont les plus séduisantes

Parfois, les préjugés sont aussi totalement bafoués, et c’est tant mieux. Ainsi, il est souvent entendu que les femmes dirigeantes sont dures, froides et peu séduisantes. Une idée totalement fausse en 2025 !

En effet, plus de 81% des Français considèrent que les femmes cadres et dirigeantes sont plus sexy que leurs homologues masculins. Cette perception est même légèrement plus importante chez les hommes (84%) que chez les femmes elles-mêmes (77%). Longtemps mises à l’écart, les femmes prennent le lead, tout en conservant leur pouvoir de séduction. Une position sociale qui allie l’autorité et la réussite sans pour autant mettre de côté l’élégance, la sensualité et le charisme de ces nouvelles femmes de pouvoir.

Doué(e) au travail, doué(e) en amour ?

Les Français ont des sentiments complexes vis-à-vis de la réussite professionnelle. Parfois dénigrée, tantôt encensée. Pourtant, 94% se déclarent attirés par des personnes qui excellent dans leur activité professionnelle. Avec 97% de votes, les femmes semblent plus sensibles que les hommes. 

Les hommes sont 37% à être complètement sous le charme d’un professionnel très doué et 54% souvent, soit au total 91%. Les femmes (et un peu moins les hommes) semblent donc accorder une importance évidente aux compétences professionnelles dans l’attractionet la séduction.

Enquête réalisée par MeilleursChasseurs.fr


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

Alors que le monde continue de s’adapter aux avancées technologiques, l’intégration de l’intelligence artificielle (IA), et notamment de l’IA générative, dans divers secteurs suscite à la fois enthousiasme et inquiétudes au sein des actifs dans le monde. L’enquête ‘People at Work 2024 : l’étude Workforce View‘, menée par ADP Research, met en lumière les perceptions contrastées des salariés quant à l’impact de l’IA sur leur travail.

Un quart des salariés (25%) estiment que l’IA les aidera dans certaines tâches, et 19% qu’elle leur fera gagner du temps au quotidien. Au total, 43% des travailleurs considèrent que l’introduction de l’IA leur sera bénéfique dans l’exercice de leurs fonctions, notamment avec un gain de temps pour certaines tâches. Parallèlement, ils sont presque autant (42%) à penser que l’IA remplacera tout ou partie de leurs fonctions actuelles.

Si l’émergence de l’IA générative peut susciter des inquiétudes, elle a également modifié la perception de certains collaborateurs quant à son impact sur la sécurité de leur emploi. Ceux qui pensent que l’IA finira par faciliter leur travail, en leur faisant gagner du temps chaque jour, sont les moins inquiets pour leur emploi (17%). À l’inverse, les travailleurs qui manquent de connaissances suffisantes sur l’IA pour se forger une opinion se montrent plutôt préoccupés (18%).

En Europe, 18% des salariés affirment que l’IA n’aura pas d’impact sur leur travail dans les deux ou trois prochaines années, un chiffre qui dépasse plus du double la moyenne mondiale (8%).

©ADP Research

Face à l’IA, des salariés plutôt confiants en leurs compétences

Parmi les travailleurs qui s’attendent à bénéficier régulièrement du soutien de l’IA, 70% sont convaincus de disposer des compétences nécessaires pour progresser dans leur carrière au cours des trois prochaines années. Pour ceux qui pensent que l’IA les aidera de manière occasionnelle, 65% jugent posséder les compétences requises.

Même parmi les salariés qui anticipent que l’IA remplacera certaines de leurs fonctions, une majorité (58%) se dit confiante dans ses compétences. Ce sont ceux qui craignent le plus l’IA qui expriment le moins de confiance en leurs compétences : seulement 45% d’entre eux considèrent avoir les compétences nécessaires pour s’adapter.

Enfin, moins de la moitié des travailleurs (47%) estiment que leur employeur investit suffisamment dans les compétences dont ils auront besoin pour progresser. De plus, près de la moitié (49%) affirment que les compétences de demain nécessiteront des connaissances technologiques qui ne sont pas encore utiles dans leur travail actuel. Ces constats montrent que, malgré une certaine confiance dans leurs compétences actuelles, de nombreux salariés perçoivent un manque d’investissement de la part de leurs employeurs dans le développement de leur carrière, surtout face aux évolutions technologiques.

« Ces résultats mettent en lumière la relation complexe entre l’IA et le monde du travail, déclare Carlos Fontelas de Carvalho, président d’ADP en France et en Europe centrale. Si l’IA promet d’optimiser la productivité et de stimuler l’innovation, il est toutefois essentiel pour les organisations de répondre aux préoccupations des salariés et d’assurer une transition harmonieuse vers son intégration dans le cadre professionnel. »

Il poursuit : « De plus, chez ADP, nous travaillons sur l’IA seulement pour les besoins de nos clients. Toutes ces technologies vont donner des capacités augmentées aux équipes pour gagner du temps, simplifier leur quotidien et les libérer des tâches chronophages, mais absolument pas pour les remplacer. L’IA permet d’automatiser des tâches, mais pas d’automatiser des emplois. Ainsi, respecter l’équilibre entre l’humain et la technologie sera primordiale, notamment dans le secteur RH : une heure gagnée grâce à l’IA correspond à une heure de plus passée à s’occuper du développement et de l’engagement des collaborateurs. »

Les avancées révolutionnaires en matière d’intelligence artificielle ont le potentiel de transformer profondément le travail. Cependant, pour de nombreux travailleurs, ce potentiel n’est pas immédiatement perceptible à ce jour et les promesses de l’IA restent éloignées de leur réalité quotidienne.


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

À l’heure des RTT, du télétravail largement démocratisé depuis la crise sanitaire de la Covid-19, ou encore de l’intérêt porté aujourd’hui à la semaine en quatre jours, comment les salariés vivent-ils réellement cette journée charnière ? Travaillent-ils autant que les autres jours ?  Sont-ils plus détendus ? Reportent-ils au lundi des tâches qu’ils auraient pu accomplir en fin de semaine ? Quelles initiatives pourraient rendre leurs vendredis au bureau plus attractifs ? L’agence de création et diffusion d’histoires statistiques FLASHS a réalisé une étude sur le sujet pour la plateforme d’hébergement Hostinger.

À peine plus de la moitié des salariés (51%) se rendent systématiquement au bureau le vendredi. En ajoutant celles et ceux qui disent y aller la plupart du temps, soit 27% des répondants, ce sont près de 8 salariés sur 10 qui sont très régulièrement présents sur leur lieu de travail le dernier jour ouvré de la semaine. 

En l’espèce, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer qu’elles s’y rendent toujours (55% contre 46%). Selon les âges, les proportions varient également : 59% des 50-64 ans sont dans ce cas contre une minorité chez les 25-34 ans (46%) et les 35-49 ans (47%). 

Quelque 14% des salariés ne vont jamais au bureau le vendredi, soit parce qu’ils sont en télétravail (11%), soit parce qu’ils ne travaillent jamais ce jour-là (3%).

Une journée jugée plus détendue, surtout par les jeunes

Si elle n’est pas usurpée, la réputation d’une forme de lâcher prise le vendredi n’est toutefois ressentie que par la moitié (50%) des personnes interrogées dans cette étude, qui voient cette journée de travail comme plus détendue que les autres. Pour plus du tiers d’entre elles (35%), c’est tout simplement un jour classique de la semaine, quand 15% constatent au contraire que leurs vendredis sont moins détendus. Les salariés les plus jeunes sont les plus nombreux à considérer que le vendredi est une journée plus détendue que les autres.

©Flashs/Hostinger

28% des salariés travaillent moins le vendredi

Si la moitié des salariés sont d’avis que le vendredi est plus détendu que les autres jours, cela ne signifie pas pour autant qu’ils travaillent tous moins. En effet, ils ne sont que 28% à le dire contre plus de 6 sur 10 (63%) qui affirment travailler autant. Pour 9% des répondants, le vendredi apparaît même comme un jour où la charge de travail est plus importante.

Là encore, d’importantes disparités apparaissent selon l’âge des personnes interrogées : les plus jeunes, ceux qui déclarent comme on l’a vu que le vendredi est plus détendu, sont aussi ceux qui disent moins travailler ce jour-là : 35% des 18-24 ans adhèrent à cette proposition, soit deux fois plus que les plus de 50 ans (17%).

On verra ça lundi…

Lorsqu’arrive la fin de semaine, est-on tenté de laisser de côté une tâche, un dossier pour y consacrer du temps le lundi suivant ? Selon une étude de Hostinger sur la procrastination, 67% des dirigeants reportent parfois des tâches au lundi, une tendance qui reflète des comportements similaires chez les salariés.

©Flashs/Hostinger

La relation plus souple des jeunes générations au travail le vendredi se confirme à nouveau au regard des réponses apportées à cette question. En effet, 33% des 18-24 ans et 38% des 25-34 ans décalent tout le temps ou la plupart du temps des tâches du vendredi au lundi, une pratique à laquelle n’adhèrent que 13% des plus de 50 ans.

Malades imaginaires

Qui n’a jamais songé à rallonger son week-end au dernier moment ? Mais il est généralement difficile de poser un jour de congé en urgence ou de s’absenter sans excuse valable. Dans ce cas, l’arrêt maladie de circonstance peut être une solution. Une pratique à laquelle près d’1 salarié sur 5 (18%) a déjà eu recours pour ne pas venir au travail un vendredi.

En l’espèce, les hommes (21%) sont plus nombreux que les femmes (15%) à avoir obtenu un certificat médical alors qu’ils n’étaient pas malades. Les jeunes en sont également largement plus adeptes que les seniors : 33% des 18-24 ans et 23% des 25-34 ans ont été dans ce cas contre seulement 6% des 50-64 ans. Par ailleurs, les salariés célibataires simulent plus souvent être souffrants que leurs collègues mariés ou pacsés (25% contre 15%).

Des attentes plus ou moins prises en compte

On l’a vu, tout juste la moitié des personnes interrogées se rendent physiquement au travail le vendredi, ce qui suppose divers aménagements dans l’emploi du temps des autres (semaine de 4 jours, télétravail, temps partiel…). Mais en l’occurrence, les attentes des salariés vis-à-vis de l’organisation du travail le vendredi sont-elles prises en compte par leur hiérarchie ? 

S’ils répondent globalement oui (69%), le détail des résultats apporte des nuances prononcées. Ainsi, moins de la moitié (48%) disent qu’elles sont complètement (16%) ou en grande partie (32%) reconnues.

Les femmes sont celles qui se sentent les moins écoutées dans la mesure où 35% d’entre elles estiment que leurs attentes sont ignorées, un avis partagé par 27% des hommes.  Et c’est dans les grandes entreprises que les aspirations des salariés concernant le vendredi semblent négligées : 37% des employés de sociétés de plus de 5 000 salariés le ressentent contre 32% dans les Très Petites Entreprises (TPE), 29% dans les Petites et Moyennes Entreprises et 28% dans les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI).

Partir plus tôt, une initiative séduisante

Parmi différentes initiatives qui rendraient selon les salariés le vendredi plus attrayant au bureau, la possibilité de partir plus tôt arrive très largement en tête des propositions. 37% des répondants adhèrent à cette idée, notamment les femmes qui sont 41% à y souscrire afin de répondre aux contraintes familiales et domestiques qui restent, comme le montrent régulièrement les études sur le sujet, majoritairement à leur charge. 

Partir plus tôt est également plébiscité par les plus de 50 ans (40% y sont favorables), contrairement aux 18-24 nettement moins intéressés par cette solution (23%). Ces derniers privilégient, bien plus que les autres tranches d’âge, le renforcement des liens entre collègues avec l’organisation de petits-déjeuners et déjeuner d’équipe (35% contre 23% chez les 25-34 ans par exemple).

Semaine en 4 jours : exit le vendredi

Imaginons que la semaine en quatre jours soit mise en œuvre dans votre entreprise. Quel jour préféreriez-vous ne pas travailler ? Pour les 1 000 salariés interrogés dans notre étude, la réponse est claire et nette : 46% choisissent le vendredi avant les autres jours afin de bénéficier dès la fin de semaine d’un week-end de trois jours. 

©Flashs/Hostinger

En la matière, les réponses varient peu selon le genre des répondants, les femmes étant légèrement plus nombreuses que les hommes à dire qu’elles ne travailleraient pas le mercredi (23% contre 19%) si cela leur était possible. Le mardi (4%) et le jeudi (2%) ne présentent guère d’intérêt et sont pour leur part quasiment ignorés. 

Le point de vue des dirigeants

Également interrogés sur leur vision du vendredi au travail, les dirigeants d’entreprise fournissent des réponses qu’il est intéressant de comparer à celles des salariés.

Une présence plus forte au bureau le vendredi. 92% des chefs d’entreprise indiquent se rendre au bureau le vendredi contre 86% des salariés. Mais ils sont moins nombreux à dire qu’ils y vont systématiquement (42% contre 51%).

Détente. Pour 61% des dirigeants, le vendredi est un jour plus détendu que les autres. C’est 11 points de plus que les salariés (50% ont ce sentiment).

Tâches reportées. Les dirigeants sont nettement plus nombreux que les salariés à dire qu’ils ont déjà reporté au lundi des tâches qu’ils auraient pu effectuer le vendredi. C’est le cas de plus de 8 sur 10 (81%) contre 67% parmi les salariés.

Arrêts maladie. 18% des salariés admettent avoir déjà posé un arrêt maladie sans être souffrants un vendredi. De leur côté, 48% des dirigeants estiment qu’il y a plus d’arrêts maladie dans leur entreprise le vendredi que les autres jours.

Des vendredis plus attractifs. 67% des dirigeants indiquent qu’ils ont consulté leurs salariés sur leurs préférences dans l’organisation des vendredis. Un chiffre à rapprocher des 69% des salariés qui considèrent que leurs attentes en la matière sont – plus ou moins – prises en compte par leur hiérarchie.

Étude réalisée par FLASHS pour Hostinger
du 23 au 29 août 2024
auprès d’un double panel Selvitys
de 1 000 salariés et de 1 000 dirigeants d’entreprise
de plus 18 ans.


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

Le gouvernement cherche à revoir les règles des arrêts maladie dans la fonction publique. Parmi les mesures envisagées figure une extension du délai de carence chez les fonctionnaires de un à trois jours. Il serait alors aligné avec celui du secteur privé. Le gouvernement espère ainsi économiser 289 millions d’euros. Chez les fonctionnaires, le projet est décrié : après une journée de mobilisation le 29 octobre, les syndicats de la fonction public hospitalière ont appelé à la grève à partir du 4 novembre, et jusqu’au 21 décembre. L’allongement du délai de carence est également qualifié de fausse bonne idée, susceptible de réduire les arrêts courts au profit d’arrêts plus longs. L’exécutif envisage également de réduire l’indemnisation des arrêts maladie : un fonctionnaire en arrêt ne recevrait plus que 90 % de son salaire, contre 100 % à l’heure actuelle.

Le système français est pourtant déjà moins généreux que chez certains de nos voisins européens. En Allemagne, par exemple, les salariés en arrêt maladie touchent 100 % de leur salaire, et ce, jusqu’à six semaines, sans délai de carence. En matière de santé et de sécurité au travail, la France ne fait pas non plus partie des meilleurs élèves européens. Comme le montre notre infographie, basée sur des données compilées par l’Organisation internationale du travail, la France a recensé un nombre important d’accidents du travail non mortels en 2023 : plus de 2 350 pour 100 000 travailleurs, soit plus de deux fois plus qu’en Islande, et presque quatre fois plus qu’à Singapour. Des 27 pays pour lesquels les données sont disponibles pour l’année 2023, seuls la Colombie, l’Argentine, la Turquie et le Luxembourg en avaient recensé plus. L’année précédente, seuls trois pays avaient comptabilisé plus d’accidents du travail non mortels que la France. Leur nombre était cependant moins important en 2023 que les trois années précédentes, au cours desquelles plus de 3 000 accidents du travail non mortels avaient été recensés en France pour 100 000 travailleurs.

De Valentine Fourreau pour Statista


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

Le jeudi 3 octobre 2024, L’AIST 84, l’association interentreprise pour la santé au travail du Vaucluse, organise la 1èreédition de leur forum qui aura pour thématique cancer et travail. Un évènement inédit ouvert aux adhérents et au grand public qui aura lieu de 9h à 12h30 à l’Ibis Styles Avignon Sud. De nombreux intervenants seront de la partie pour animer cette conférence et des stands seront mis en place afin d’informer et d’échanger avec les spécialistes locaux du cancer, présents pour l’occasion qui répondront aux besoins personnels du public. 

1 homme sur 5 et 1 femme sur 6 développeront un cancer au cours de leur vie. Chaque année en France, 150.000 personnes exerçant une activité professionnelle apprennent qu’elles ont un cancer. Des statistiques qui rendent essentielle la tenue de ce forum organisé par l’AIST 84. Avec les bons réflexes de prises d’informations, de dépistages et les progrès de la science, de nombreux cancers peuvent aujourd’hui être soignés. 

Un évènement en deux parties 

Pour cette conférence intitulée « cancer et vie professionnelle : prévenir, agir et se projeter vers l’avenir », Borhane Slama, onco-hématologue d’Avignon et chef de pôle cancérologie publique de territoire ainsi que président de la commision médicale du groupement 84, assurera l’animation aux côtés de d’Yves Charmet, médecin du travail à l’AIST 84. 

C’est un programme en deux parties qui a été concocté avec une 1ère partie qui se concentrera sur l’état des lieux du cancer en France et des personnes les plus touchées, facteurs à risques, prise en charge et traitements. 

Le forum s’enchainera sur la reprise d’activité professionnelle pendant ou après la maladie. Dans quelles conditions physiques et psychiques peut se reprendre le travail ? À quel rythme ? Quand ? Quelles missions ? Quelle charge de travail ? Quel accompagnement psychologique ? Toutes ces questions, interrogations, peurs seront abordés durant ce temps de parole. 

Le programme complet 

9h-10h30 : conférence « cancer et travail »

-1ère partie : État des lieux du cancer en France, personnes les plus touchées, facteurs à risque, prise en charge et traitements. 

-2ème partie : Reprendre une activité professionnelle mais dans quelle conditions physiques et psychiques ? À quel rythme ? Quand ? Quelles missions ? Quelle charge de travail ? Quel accompagnement psychologique ? 

10h30-12h30 : stands pour échanger avec les différents acteurs 

-Rôle de la cellule prévention de la désinsertion professionnelle de l’AIST 84

-Rôle des médecins et infirmiers locaux : avant, pendant et après la maladie

-Rôle des toxicologues en santé du travail 

Caire 84 : accompagnement des chefs d’entreprise et indépendants 

-Lig’Entreprises engagées contre le cancer : comment faire changer le regard sur le cancer et aider les managers et collaborateurs à adopter la meilleure attitude face à leurs collègues touchés ? 

Giscope 84 : connaître, reconnaître et prévenir les cancers d’origine professionnelle et environnementale dans le Vaucluse 

-Santé publique : outils et évènements à ne pas manquer 

-Reconstruction physique et psychique post cancer 

Infos pratiques : forum « cancer et vie professionnelle : prévenir, agir et se projeter vers l’avenir ». Jeudi 3 octobre 2024, de 9h à 12h30. Ibis Styles Avignon Sud, 2968 avenue de l’amendier, 84000 Avignon. Inscription en cliquant sur ce lien


Un Français sur cinq travaille dans la fonction publique

Le mardi 10 septembre 2024, à partir de 11h à 14h, la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises 84 organise un atelier intitulée « quelles aides sont à votre disposition pour travailler moins et gagner plus » qui se déroulera au Crédit Agricole Alpes Provence d’Avignon Amandier qui se trouve au 168 avenue Pierre Sémard. Pensée par le pôle femmes de la CPME 84, cette initiative vise à apporter des réponses et des armes supplémentaires aux cheffes d’entreprises vauclusiennes. L’animation sera assurée par Julie Grosjean, formatrice certifiée Qualiopi Conseils en veille et montages de dossiers de subvention. 

La CPME 84 poursuit son objectif d’aider les structures professionnelles à résoudre toutes les problématiques qu’elles peuvent rencontrer et celles de leurs employés afin d’améliorer leur cadre de travail. Avec cet atelier, le pôle femmes de la CPME 84 poursuit son objectif de faciliter l’échange d’expérience entre cheffes d’entreprises, dirigeantes et encadrantes, créer du lien, favoriser le développement et traiter des sujets dédiés à l’entrepreneuriat au féminin. 

Infos pratiques : atelier « quelles aides sont à votre disposition pour travailler moins et gagner plus » pour les cheffes d’entreprises. Mardi 10 septembre de 11h à 14h. Crédit Agricole Alpes Provence Avignon Amandier, 168 avenue Pierre Sémard, 84000 Avignon. Parking gratuit. Inscription ferme et définitive par mail sur : contact@cpme84.org.

https://www.echodumardi.com/tag/travail/   1/1