Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
En septembre dernier, l’orangerie du Château de Thézan, situé à Saint-Didier en Vaucluse, a été sélectionnée par la Mission Patrimoine pour être réhabilitée. La Fondation du Patrimoine vient de révéler le montant de l’aide qui va lui être attribué via le Loto du Patrimoine.
En septembre dernier, la Mission Patrimoine a dévoilé les 100 projets départementaux choisis pour la 7ᵉ édition du Loto du Patrimoine. Il y a quelques jours, elle a annoncé les dotations qui vont être attribuées par le Loto du Patrimoine aux six projets de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont l’orangerie du Château de Thézan à Saint-Didier.
Ainsi, l’orangerie va bénéficier de 90 000€ du Loto du Patrimoine qui devrait permettre la démolition de l’appentis, la restauration des couvertures, le ravalement extérieur et la restauration du perron, et offrir à nouveau un jardin d’hiver et un lieu de détente au Château de Thézan qui a été racheté en 2019 par Pierre de Beytia et Emmanuel Renoux. Sur le site de la Fondation du Patrimoine, plus de 25 000€ ont été réunis sur 60 000€. Le montant total des travaux s’élève à 220 806€.
Pour contribuer à la restauration de l’orangerie du Château de Thézan, cliquez ici.
La sous-concession du port d’Arles a été confiée au groupement de la CCI du Pays d’Arles et NGE pour 25 ans. Ce dernier sera en charge du développement, de l’exploitation, de la maintenance et du gros entretien du port pour accompagner la croissance de ses flux massifiés. Ainsi, le port d’Arles devrait être complètement modernisé au cours des deux premières années du projet.
« Le Port d’Arles a été créé il y a plus de 40 ans par la CCI du Pays d’Arles dans une démarche de développement du territoire. »
La CCI du Pays d’Arles gérera l’exploitation des activités, notamment la manutention portuaire. Accessible aux navires de 3000 tonnes, le port d’Arles, avec ses nombreux atouts, vient compléter l’offre des autres ports fluviaux, le Port de Marseille Fos, Port de Toulon et Port de Sète Sud de France. En s’appuyant sur les filières de l’économie circulaire (ferraille, biomasse), de la filière bois (trituration et bois d’œuvre) des conteneurs maritimes, la CCI du Pays d’Arles, qui a traité plus de 500 000 tonnes de marchandises traitées en 2023, ambitionne de développer le transport massifié.
« Participer au financement d’une telle infrastructure dans une perspective de sobriété écologique et de développement territorial répond à notre volonté de favoriser des projets en faveur de la transition écologique et de la dynamique économique. »
De son côté, NGE va assurer la modernisation du port pour laquelle le coût des travaux devrait s’élever à 7M€. Ces travaux devraient permettre l’augmentation du fret fluvial. Les travaux vont aussi comprendre la construction d’ouvrages pour la récupération, le stockage et le traitement des eaux pluviales avant leur rejet dans le milieu naturel, la construction d’une aire de lavage en béton de 200 m² équipée d’un système de décanteur/débourbeur qui permettra le traitement des eaux de lavage des navires avant leur évacuation, la construction d’un réseau hydraulique, de plateformes de stockage, le relamping de la totalité du réseau d’éclairage, l’installation de bornes d’alimentation raccordées en bordure de quai afin de permettre l’approvisionnement en eau et en électricité des navires en escale, ainsi que l’installation d’un système de vidéosurveillance sur les mâts d’éclairage.
Le port d’Arles en chiffres : – 55 hectares dont 12 hectares sous-concédés pour le port public – 4,25 mètres de profondeur du mouillage à quai – 343 000 tonnes de trafic fluvial annueltraitées par le port public – 250 escales de trafic fluvial annuelles – Plus de 300 trains par an – 60 emplois directs
Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
Après des travaux de juillet à septembre derniers, la zone industrielle Peyrolière, située à l’entrée d’Apt, a fait peau neuve. Une requalification qui a été inaugurée par la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL) ce mardi 3 décembre.
Le Pays d’Apt Luberon souhaite dynamiser le développement économique du territoire. Dans ce cadre, la communauté de communes a réalisé des travaux de requalification de la zone industrielle Peyrolière, située à Apt. La zone, qui s’est offerte une nouvelle jeunesse, a été inaugurée par les élus de la CCPAL qui se sont réunis dans les locaux de GC Aesthetics (Eurosilicone), leader mondial dans le secteur de la chirurgie plastique et esthétique. La zone industrielle Peyrolière héberge d’autres entreprises de haute technologie telles que Pyrofeu, leader européen des allume-feux.
Les travaux, qui ont duré de juillet à septembre derniers, ont compris la refonte de la voirie existante, la valorisation de l’entrée de la zone avec l’aménagement d’un espace dédié au stationnement des poids-lourds et la mise en place d’une signalétique verticale d’information sur les entreprises, la sécurisation des déplacements dans la zone avec la création de deux ralentisseurs, la redistribution de l’espace public avec l’intégration des modes de déplacement doux, ainsi qu’une meilleure gestion des eaux pluviales.
Ces aménagements devraient permettre une montée en gamme de l’ensemble du Pôle d’activités Apt Ouest pour obtenir les niveaux supérieurs de qualité du label régional PARC+, le Pôle ayant atteint le niveau 1 du label pour la période 2022-2024. Le coût total des travaux s’élève à 275 517€, financés par la CCPAL, la Région Sud et le Département de Vaucluse.
Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
La déviation d’Orange, le revêtement d’un carrefour giratoire à Loriol-du-Comtat, ou encore la réalisation d’une voie verte entre Le Thor et L’Isle-sur-la-Sorgue. Quels travaux sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de décembre ?
Depuis le début de l’année, le Département de Vaucluse réalise des travaux d’aménagement de la future voie de contournement du centre-ville à l’Est d’Orange, sur une section de 3,1 km, entre le giratoire de Coudoulet sur la RN7 et la RD975 (route de Camaret). Alors que l’ouvrage de franchissement de la voie ferrée est terminé, les travaux d’aménagement de l’ouvrage de rétablissement du Chemin de Nogaret, qui ont démarré en juin, se poursuivent. Les travaux d’aménagement de l’ouvrage de franchissement de la route de Jonquières, quant à eux, vont débuter ce mois-ci pour une durée de 11 mois.
Le revêtement du carrefour giratoire des Tarentelles, situé sur la RD950 à Loriol-du-Comtat, va être refait. Les travaux se dérouleront entre 20h et 6h dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre. Une déviation sera mise en place.
Le Département de Vaucluse étant particulièrement attentif à la sécurité routière des usagers, huit journées de prévention et de sensibilisation en direction des collégiens sont prévues pour l’année scolaire 2024/2025, la première ayant lieu le mardi 10 décembre à 8h45 au collège Henri Boudon à Bollène.
Les autres chantiers en cours
Réalisation d’une voie verte entre Le Thor et L’Isle-sur-la-Sorgue le long de la RD901. Les travaux sont en cours et devraient durer jusqu’en janvier 2025.
Aménagement de la Via Venaissia entre Velleron et Robion. Les travaux sont en cours sur la première section comprise entre Velleron et L’Isle-sur-la-Sorgue.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023. Les travaux des phases 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) et 3 (emménagement dans les bâtiments administratifs, démontage et évacuation du collège provisoire et aménagement de la cour et des clôtures) se déroulent jusqu’en janvier 2026.
Restructuration du collège Tavan à Montfavet. Les travaux ont démarré en juillet pour une durée de 7 mois
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Les travaux de finition et essais techniques vont se poursuivre durant le premier trimestre 2025. Le déménagement des Archives départementales ne démarrera pas avant mi-2025, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois.
Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
Après 3 décennies de réparation des désordres extérieurs de la collégiale Saint-Martin, particulièrement sur la toiture et les façades, et plusieurs diagnostics poussés – réalisés en 2008, 2015 et 2018-, la restauration intérieure de l’édifice a débuté en juin dernier. Jusqu’en mars 2026, trois tranches de travaux rendront leur éclat à la nef centrale et à la nef nord, sous le contrôle technique et scientifique de la Drac-Paca (Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes Côte d’Azur). Le montant des travaux s’élève à 2M€ hors taxes dont 38% relèvent du financement de l’Etat.
Nettoyage des décors Copyright Journal de Saint-Rémy-de-Provence
Désormais un immense échafaudage emplie la nef centrale jusqu’au plafond ainsi que la coupole afin que les restaurateurs interviennent sur l’ensemble des décors et parements afin d’en ôter les poussières et les suies accumulées depuis plus de 200 ans.
Un travail possible également, après que les infiltrations des eaux pluviales infiltrées par le toit et les façades ainsi que les remontées capillaires à partir du sol eussent été traitées en 2018.
C’est l’entreprise avignonnaise Girard qui est en charge du nettoyage des parements, tandis que la société SMBR procède à un masticage de finition et s’occupe de la restauration des décors peints, s’exerçant à retrouver les couleurs et les contrastes d’origine.
Les échafaudages monumentaux de la Collégiale, Copyright Journal de Saint-Rémy-de-Provence
« De nombreux décors en motif sont en cours de restitution, notamment par une technique de pochoirs sur l’arc triomphal de la nef centrale », explique Gabriel Colombet, adjoint au maire chargé de la culture et du patrimoine. Après reproduction du pochoir, le travail consiste à reporter le motif dans les zones manquantes. La déontologie des restaurateurs est de garder le plus possible le décor originel.«
Tranche après tranche, les travaux consistent également à réparer les vitraux cassés, à reprendre les sols via la réparation ou le remplacement de dalles en pierre, à refaire les saignées non conformes dans les murs, et à renouveler les réseaux électriques et les appareillages, notamment pour le chauffage et l’éclairage. Les vitrages du puits de lumière de la coupole seront également remplacés.
Cet article est paru dans le Journal de Saint-Rémy-de-Provence n°82. MMH
Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
Afin d’améliorer le cadre de vie et le confort des usagers, mais aussi de guider davantage les visiteurs vers le cœur de la ville de Carpentras, l’Avenue du Mont-Ventoux et la Place de Verdun vont subir d’importants travaux jusqu’en mars 2026, l’avenue étant un axe routier majeur et une porte d’entrée vers la ville.
L’Avenue du Mont-Ventoux et la Place de Verdun constituent une voie d’entrée majeure vers le centre historique de Carpentras. C’est pourquoi la Ville vient d’entamer des travaux de requalification dans le but de valoriser et transformer ces espaces afin d’en faire de vrais atouts d’attractivité.
Ce projet de travaux ambitieux, qui a démarré ce lundi 18 novembre, s’inscrit comme un élément clé dans la stratégie de redynamisation du centre ancien. La base de vie du chantier se tiendra sur la place de Verdun à la place de l’ancien manège et les travaux seront étalés sur 18 mois. Ils devraient donc s’achever en mars 2026.
Sécuriser un très fréquenté
« Les travaux seront longs, mais nous allons grandement embellir l’avenue avec beaucoup plus de sécurité pour tout le monde et en conservant les stationnements », a déclaré Serge Andrieu, maire de Carpentras. Cette route, très empruntée par les usagers, représente un réel danger pour les piétons et les réseaux souterrains sont dans un état d’usure important. Une tendance que la Ville souhaite inverser.
Plusieurs aménagements vont être effectués afin que les automobilistes, les cyclistes et les piétons puissent cohabiter en toute sécurité. Sur les 18 mois de travaux, la Ville devrait réaliser la création d’une piste cyclable, d’espaces verts et d’une fontaine, l’élargissement des trottoirs, des aménagements de voirie, des changements de circulation, le déplacement de places de parking et du monument de la victoire, mais aussi la création d’un rond-point.
D’ici mars 2026, la Place de Verdun devrait compter 47 places de parking perméables, et l’Avenue du Mont-Ventoux 71 places. 10 places de stationnement arrêt minute vont être créées au niveau de la cité scolaire. Plusieurs espaces piétons seront créés sur la Place Verdun (2000 m²), sur ses abords (1800 m²), mais aussi sur l’Avenue du Mont-Ventoux (910 m²). Des éléments végétaux seront plantés et couvriront le sol sur 2800 m².
L’impact sur la circulation
Ce chantier d’envergure, qui sera divisé en six phases (phase 1 jusqu’à mi-mai 2025, phase 2 de fin mars 2025 à début juillet 2025, phase 3 de fin mai 2025 à mi-août 2025, phase 4 de fin juin 2025 à fin octobre 2025, phase 5 de fin août 2025 à mi-décembre 2025, et phase 6 de mi-octobre 2025 à début mars 2026), va entraîner une modification de circulation pour les usagers véhiculés. Même s’ils pourront circuler normalement dans les deux sens et que les lignes de bus ne seront pas impactées, la chaussée de l’avenue se verra rétrécie.
Les Carpentrassiens devront donc s’armer de patience durant toute la durée des travaux, dont le coût total devrait s’élever à 8M€ (pour lequel la Ville a demandé 2,7M€ de subventions). L’ensemble des commerces resteront ouverts durant cette période. « Continuez vos courses comme avant pendant les travaux, il faut soutenir nos commerçants pour retrouver une belle avenue à la fin du chantier », conseille le maire.
Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
En raison du revêtement dégradé par le temps et par le trafic, le Département de Vaucluse va réaliser des travaux de réfection des enrobés au carrefour giratoire de l’Arbalestière, situé sur les communes de Morières-les-Avignon et de Vedène. Ainsi, la RD28 sera fermée à la circulation pendant deux nuits.
Les travaux de rabotage et de changement de la couche de roulement seront effectués entre 20h30 et 6h dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 novembre et dans celle du mardi 19 au mercredi 20 novembre. Ainsi, la RD28, située entre le giratoire de Réalpanier (côté Avignon) et le giratoire RD28 / RD 53 (côté Saint-Saturnin-les Avignon), sera fermée à la circulation durant ces périodes.
Seuls les riverains de la RD28 seront autorisés à circuler jusqu’au giratoire de l’Arbalestière où il faudra faire obligatoirement demi-tour. Une déviation de l’ensemble du trafic sera mise en place. Les travaux pourront être décalés de quelques jours en fonction des conditions météorologiques.
Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
À la fin du mois d’octobre, les élus de la communauté de communes Sud Luberon (Cotelub) ont inauguré le jalonnement des itinéraires cyclables. Ensemble, ils se sont prêtés au jeu et ont enfourché un vélo afin de découvrir la nouvelle signalisation.
Les itinéraires cyclables du Sud Luberon passent parfois par des chemins communaux ouverts à la circulation. Ainsi, dans le but d’encourager la pratique du vélo tout en préconisant la sécurité de tous, Cotelub a réalisé, avec l’aide de Vélo Loisir Provence, un plan de jalonnement à l’automne 2023 pour déterminer les caractéristiques et la localisation exacte de chaque élément de dispositif de signalisation cyclable.
Ce sont 63 km de routes communales et chemins ruraux qui ont été jalonnés, 312 panneaux qui ont été posés, ainsi que 271 pictogrammes qui ont été apposés au sol, soit un tous les 230 mètres en moyenne. Le déploiement de cette signalisation a été réalisé par l’entreprise aptésienne Miditraçage. Le coût total de l’élaboration du plan de jalonnement et sa réalisation s’est élevé à 54 917€, financés par Cotelub qui se chargera de la maintenance et de l’entretien de la signalisation.
Ces itinéraires cyclables désormais jalonnés sont des itinéraires du quotidien qui sont interconnectés avec les itinéraires pertuisiens et la grande Véloroute ‘La Durance à Vélo’. Ils sont aussi complémentaires à plusieurs boucles cyclo-touristiques existantes comme la boucle locale ‘Le Pays d’Aigues à vélo’ et la véloroute régionale ‘Autour du Luberon à vélo’. Cotelub souhaite, à l’avenir, jalonner de nouveaux chemins, sécuriser les sections de routes départementales empruntées, et toujours encourager la pratique quotidienne du vélo pour faire ses courses, se rendre sur les différents marchés ou encore aller au travail.
Pour découvrir les itinéraires cyclables du Sud Luberon, cliquez ici.
Loto du Patrimoine : 90 000€ pour restaurer l’orangerie du Château de Thézan
2024 à Orange : une année bien remplie entre festivités et travaux de construction et de rénovation en tous genres.
Côté festif d’abord, une longue série de concerts, d’évènements sportifs et de rendez-vous populaires ont attiré près de 150 000 personnes cet été dans la Cité des Princes. ‘Stars 80’ en mai, ‘Musiques en Fête’ en juin, ‘Les Chorégies’ fin-juin et juillet (28 000 spectateurs) avec Mika, la pianiste-star Khatia Buniatishvili et Roberto Alagna dans ‘Tosca’. Sans oublier les soirées 70’s avec Deep Purple, Toto, mais aussi le Positiv Electro festival en août, Francis Cabrel en septembre et ses 15 000 fans malgré un mistral déchaîné ou le concert de la Légion étrangère, 10 ans après le départ des hommes du 1er REC pour Carpiagne. Ou encore les soirées sports comme le gala MMA (Arts Martiaux) et Kick Boxing qui attirent chaque fois 5 000 amateurs de muscles et de testostérone.
« Notre but est d’occuper au maximum le Théâtre Antique. »
Yann Bompard, maire d’Orange
« Notre but est d’occuper au maximum le Théâtre Antique, ce site de prestige hors du commun, explique le maire d’Orange Yann Bompard. Mais il en faut pour tous les goûts et partout dans les rues, les jardins, au plus près de la population. La Fête du Cochon, le Festival de Jazz, les Jeudis d’Orange, les animations foraines, les marchés nocturnes pour les touristes de passage comme les familles qui vivent ici. Et en 2025, nous fêterons aussi le Festival Rock qui a débuté il y a 50 ans en 1975 et le groupe Condor qui, lui, aura 25 ans. »
Les 12 travaux d’Hercule Côté chantiers, on en compte environ une douzaine, comme les 12 travaux d’Hercule ou d’Astérix. Et il est vrai que Yann Bompard est « tombé dans le chaudron quand il était petit », avec un papa resté à la tête de la ville pendant 26 ans, de 1995 à 2021, avant de lui succéder. A commencer par l’école du Coudoulet : 6M€ pour 11 classes et 275 élèves qui feront leur première rentrée en septembre 2025. Pour le Parc des Expositions-Boulodrome, avec parking de 900 places et aménagement paysager, 6M€ ont été crédités. Le Pôle multi-modal de la Gare a été réaménagé (4,2M€), l’Hôtel Départemental des Archives avec ses 4km de linéaire a été sécurisé, 1 000m2 restaurés, ouverture prévue l’été prochain.
Le maire d’Orange poursuit l’énumération de mise en valeur des monuments d’Orange. « Au Théâtre Antique les travaux continuent depuis 7 ans. Là, c’est une tranche de 1,5M€ pour assurer l’étanchéité et consolider le vomitorium qui supporte des tribunes. La cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth qui date du XIIe siècle et qui est fermée depuis 2022, a aussi fait l’objet de travaux (2,12M€) de restauration de la nef, de 4 de ses chapelles, des autels, statues et ferronneries ».
La réfection du Boulevard Daladier a débuté depuis 2 ans. Crédit : ville d’Orange/DR.
Auparavant, le grand orgue avait été reconstruit par le facteur Pascal Quoirin, qui a son atelier à Saint-Didier, reconnu internationalement pour la qualité de son travail et qui a aussi été chargé de la remise en état de l’orgue de Notre-Dame-de-Paris. Ce nouvel ensemble avait été inauguré en 2019.
Autre symbole de la Cité des Princes, l’Arc de Triomphe qui marque l’entrée nord sur la Nationale 7, l’ex ‘Via Agrippa’ sous les Romains. « Des travaux de drainage ont permis d’assainir la base du monument à 3 baies où stagnait l’eau de pluie et on a fait passer le trafic plus loin pour éloigner la pollution. Facture : 1,4M€. » « Depuis plus de 2 ans nous réalisons la réfection du Boulevard Daladier en plein centre-ville (7,2M€) qui sera bientôt inauguré. Pareil pour l’avenue des Courrèges (5,7M€) qui a donné lieu à une polémique sur l’arrachage d’arbres. Mais ils étaient vieux et je n’ai pas envie qu’ils tombent sur un riverain. D’ailleurs nous en replanterons 200 pour 116 arrachés, avec des essences plus adaptées au changement climatique. »
Déviation d’Orange : « On risque de n’avoir qu’une demi-déviation jusqu’à Camaret au lieu de Piolenc. »
Crédit : Conseil départemental de Vaucluse.
Le grand chantier si longtemps attendu par les Orangeois, la fameuse déviation de la RN7 traversée par 15 000 véhicules par jour dont 10% de camions est en cours. 50M€ à la clé, financés par toutes les collectivités locales, sur 3,1 km pour désengorger le centre ancien. 1 800m3 de béton prévus, 400m3 de pieux pour conforter le sous-sol. « Mais je ne suis pas sûr que le projet aille jusqu’à son terme, à cause des économies drastiques à réaliser après l’endettement abyssal du gouvernement précédent. On risque de n’avoir qu’une demi-déviation jusqu’à Camaret au lieu de Piolenc. Cette impéritie de l’Etat nous étrangle » explique Yann Bompard.
« Depuis la dernière présidentielle de 2022, la masse salariale a grimpé de 2,5M€ à cause de l’augmentation rétroactive du point d’indice des agents municipaux. Sans parler des dépenses imposées par Paris qui ne sont jamais compensées ».
Quand on fait remarquer au maire d’Orange que, d’après la direction des Finances publiques de Vaucluse, sa commune arrive en 4e position parmi les villes où habitent le plus de contribuables riches (en tête Avignon avec 662 contribuables qui déclarent des revenus de plus de 100 000€/an, 2e l’Isle-sur-la-Sorgue : 293, 3e Carpentras : 269, 4e Orange : 261), Yann Bompard répond : « Je préfèrerais que tout le monde ait un travail et un salaire dignes sans un tel écart entre les citoyens. Pour moi, la politique c’est de ne pas gaspiller, d’utiliser chaque euro dans l’intérêt général, pour la sécurité et le bien-être des Orangeois ». Le chantier du futur poste de police (4,7M€) en face du lycée de L’Arc vient d’être lancé. Il ouvrira dans un an avec en prime 350 caméras supplémentaires de vidéoprotection.