Après les deux secousses des 14 mars et 13 mai derniers enregistrées entre Morières-lès-Avignon et Avignon, la terre a de nouveau tremblé en Vaucluse. Cette fois-ci, c’est à quelques kilomètres, à Caumont-sur-Durance, qu’un séisme d’une magnitude de 2,0 sur l’échelle de Richter a été détecté samedi 17 mai au matin à 00h06 et 8 secondes. Selon le centre de sismologie Euro-Méditerranéen son épicentre était situé à près de 11km de profondeur. A l’inverse du tremblement de terre du 13 mai, cette réplique a été ressentie par très peu de personnes. Elle n’a fait aucuns dégâts.
Dans le Vaucluse, qui est classé en zone sismique modérée de niveau 3 pour l’ensemble de son territoire à l’exception du Sud Luberon (risque moyen de niveau 4), ce type de secousse reste relativement fréquent. Ainsi depuis 1900, le département a été secoué à près de 200 reprises. Rien d’inquiétant donc, puisque le Bureau central Sismologique français a ainsi observé près d’une quinzaine de tremblements de terre dans l’hexagone rien que ce week-end. Le plus fort ayant été enregistré vers Pau (2,8) et le plus faible vers Gap (0,1).
La terre a de nouveau tremblé en Vaucluse
Si vous avez ressenti ce séisme localisé dans le secteur du chemin des Nectarines à Morières, quasiment au même endroit qu’en mars dernier, vous êtes invités à témoigner auprès du Centre de sismologie Euro-Méditerranéen.
Ce mardi 13 mai au matin, la terre a tremblé entre Avignon et Morières-lès-Avignon. Selon le centre de sismologie Euro-Méditerranéen ce séisme d’une magnitude de 3,0 sur l’échelle de Richter s’est produit à 5h35 et 15 secondes, heure locale. L’épicentre de la secousse a été localisé à 8,3km à l’Est d’Avignon dans un secteur compris entre le Nord de l’aéroport de la cité des papes et le chemin des Nectarines à Morières. Le séisme s’est produit à environ à 5km de profondeur. Il a été notamment ressenti à Avignon, Vedène, Morières-Lès-Avignon, Le Pontet ou bien encore Entraigues-sur-la-Sorgue. Sur son site, le centre de sismologie Euro-Méditerranéen recense d’ailleurs la localisation de ceux qui ont ressenti la secousse. Si de nombreux habitants ont été réveillé par le bruit du tremblement de terre (certains ont même cru à une explosion), la secousse ne semble avoir fait aucuns dégâts apparents.
Les premières localisations des habitants ayant ressenti ou non le séisme. Crédit : CSEM-EMSC
Un tremblement de terre au même endroit en mars dernier En mars dernier, c’est déjà à Morières qu’avait eu lieu le dernier tremblement de terre détecté en Vaucluse. D’une magnitude de 2,7, il avait eu lieu le 14 mars à minuit trente dans le même secteur à une profondeur de 6 km environ. Auparavant, selon nos confrères d’Ici Vaucluse, « le dernier gros séisme enregistré dans le département remonte à 1985 à Beaumont de Pertuis, avec une magnitude de 4. Des secousses moins fortes ont également été ressenties à Bédarrides et Carpentras dans les années 2000. »
« Depuis 1900, le Vaucluse a été secoué à 191 reprises, selon le Bureau central Sismologique français, poursuit Ici Vaucluse dans son émission de Maxime Peyron et Ombline Bergougnoux diffusée le 18 mars dernier. Bien que la majorité de ces tremblements aient eu une magnitude comprise entre 3 et 4, certains ont été plus impressionnants, comme celui de juin 1909. Ce séisme de magnitude 6,1, dont l’épicentre était à Lambesc, dans les Bouches-du-Rhône, a été particulièrement ressenti dans le Vaucluse, avec des secousses enregistrées à 5 sur l’échelle de Richter. Ce tremblement de terre fait partie des plus dévastateurs de France, avec 40 victimes et des dégâts évalués à plus de 2M€. »
Aléa modéré ou moyen en Vaucluse Pour rappel, le Vaucluse (voir carte ci-dessous) est essentiellement classé en aléa modéré (121 communes répertoriées en zone de sismicité 3) sauf pour 30 communes du sud du département qui sont situées en zone de sismicité moyenne (ou ‘zone 4’). Il s’agit du canton de Pertuis ainsi que des communes d’Auribeau, Bonnieux, Buoux, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cucuron, Lauris, Lourmarin, Puget, Puyvert, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Sivergues, Vaugines et Villelaure.
L.G.
La terre a de nouveau tremblé en Vaucluse
Plusieurs forts tremblements de terre ont secoué la Turquie et la Syrie lundi et mardi (du 6 au 7 février 2023), tuant 35 000 personnes selon le bilan actuel (au 13 février à 10.00 heures). En outre, des milliers de personnes ont été blessées ou sont portées disparues. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime à environ 23 millions le nombre de personnes touchées par cette catastrophe naturelle.
L’épicentre du séisme se trouvait à environ 33 kilomètres au nord-ouest de la ville de Gaziantep, qui compte un million d’habitants – une région particulièrement dévastée. Comme le montre notre graphique basé sur les donnés de l’Institut d’études géologiques des États-Unis, la force de la secousse, d’une magnitude légèrement inférieure à 8,0, a été la plus marquée dans un couloir allant de la mer du Levant à la ville de Malatya, dans l’est de l’Anatolie. Les tremblements de terre ont causé des dégâts importants à plus de 300 kilomètres du centre. Si l’épicentre se trouvait au centre de la France, la terre aurait tremblé dans tout l’Hexagone avec une magnitude d’au moins 5,0.
Selon le bilan actuel (07.02.2023 à 14.30 heures), plus de 5 000 personnes ont été tuées dans le sud de la Turquie et en Syrie voisine par des puissants séismes, d’après les informations fournies par TV5 Monde. Des milliers de personnes ont été blessées et plusieurs milliers de bâtiments ont été détruits lors de ces tremblements de terre.
La Turquie se trouve à la croisée des plaques eurasienne et africaine, l’une des zones sismiques les plus actives au monde. Entre 1990 et 2022, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) y a enregistré 58 séismes, dont quatre d’une magnitude de sept ou plus. L’Iran fait également partie des pays ayant enregistré le plus grand nombre de tremblements de terre (108), comme le montre notre graphique basé sur les données de l’agence NOAA.
En tête de ce classement, on trouve deux pays asiatiques, la Chine (182) et l’Indonésie (162). En Europe, l’Italie fait partie des régions les plus exposées avec 23 secousses sismiques.