Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Avec l’arrivée de milliers de spectateurs sur les pentes du Ventoux à l’occasion de la 16e étape du Tour de France qui se déroule ce mardi 22 juillet entre Montpellier et le Géant de Provence, le Parc naturel régional du Ventoux (PNRL) se mobilise pour assurer la préservation de ce site Natura 2000 aussi classé réserve de biosphère depuis 1990 par l’Unesco.
Pour cela, les agents du parc ont notamment procédé à l’installation d’une centaine de panneaux pour sensibiliser les visiteurs (protection de la biodiversité, prévention des incendies, sécurité en montagne…). Ces supports ont été posés la semaine dernière, avant l’arrivée des premiers spectateurs.
Dans le même temps, le Parc a aussi déployé environ 4 000 mètres de filets de protection (fournis par ASO, l’organisateur du Tour de France) pour la sauvegarde des espaces naturels sensibles en bordure des zones spectateurs au sommet du Ventoux et au Mont Serein. En fonction des secteurs, ceux-ci ont sont posés la veille ou plusieurs jours avant l’épreuve, tout en tenant compte des activités pastorales et touristiques présentes sur le massif.
Exemple de panneaux d’information installés sur les pentes du Ventoux. Crédit : PNRL/DR
30 agents du parc mobilisés le jour de l’étape Le jour de l’étape le Parc mobilise les écogardes de la Garde Régionale Forestière et des agents du Parc pour la surveillance, la sensibilisation et l’orientation des spectateurs. Ceux-ci seront positionnés sur les secteurs sensibles ou les zones de forte affluence (sommet du Ventoux, Mont Serein, ligne de crêtes…) afin d’être au contact direct des spectateurs. Au total, environ 30 personnes du Parc seront mobilisées sur le massif le jour du passage. Enfin, dès le lendemain, soit mercredi 23 juillet, le PNRL va procéder au démontage de l’ensemble des éléments afin d’éviter toute dégradation ou dispersion du matériel dans le milieu naturel, notamment en cas de vent fort.
« Accompagner l’événement dans une démarche respectueuse de l’environnement, en veillant à la préservation des milieux sensibles. »
L’équipe du PNRL
« Le Ventoux incarne à lui seul un patrimoine naturel, culturel et paysager exceptionnel que le Parc s’attache à préserver et à valoriser chaque jour, explique l’équipe du Parc vauclusien. Dès lors, le rôle du PNR ne se limite pas à la logistique ou à l’accueil du public : il consiste à accompagner l’événement dans une démarche respectueuse de l’environnement, en veillant à la préservation des milieux sensibles, à la sensibilisation des visiteurs et à la mise en avant des savoir-faire locaux. L’étape du Tour devient ainsi l’occasion de concilier sport, attractivité territoriale et développement durable, dans un site mythique où la nature et l’effort se rejoignent. »
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Chercheuse postdoctorale en astrochimie, Adeline Garcia a quitté le village de Cucuron, où elle a grandi, pour suivre une carrière scientifique à Marseille. Ce mercredi 9 octobre, elle et 34 autres chercheuses françaises recevront le Prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science.Elle succède aux Vauclusiennes Maëlle Bellec, originaire d’Apt et Nour Skaf, originaire de Robion, lauréate en 2021.
Ce mercredi 9 octobre, la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’Unesco, va remettre, pour la 18ᵉ année consécutive, le Prix Jeunes Talents France 2024 L’Oréal-Unesco pour les Femmes et la Science à 35 doctorantes et post-doctorantes.
Ces femmes qui œuvrent pour la science sont réparties dans 6 groupes :
Analyser, anticiper et prédire
Biodiversité, écologie et changement climatique
Espace, origines de l’univers et de la vie et physique atomique
Intelligence Artificielle et données au service du bien commun
Mutations génétiques, cancers et immunité
Santé des femmes, pédiatrie et santé des jeunes adultes
Une Vauclusienne parmi les lauréates
Parmi les 35 lauréates, une a grandi à Cucuron en Vaucluse. Il s’agit d’Adeline Garcia, qui est chercheuse postdoctorale en astrochimie à Aix-Marseille Université, et qui ainsi, appartient au groupe sur la thématique de l’espace, qui compte quatre lauréates. « Je suis chimiste et actuellement, je suis en postdoctorat dans un laboratoire PIM (Physique des interactions ioniques et moléculaires), dans l’équipe astro », explique Adeline.
« J’ai découvert ma vocation pour la science au collège, alors que toute ma famille est plutôt littéraire. »
Adeline Garcia
La thématique de son équipe est l’astrochimie et elle questionne l’origine de la vie. « On essaye de comprendre l’origine et l’évolution de la matière lors de la formation de notre système solaire pour comprendre quelle matière était présente sur Terre au début et laquelle aurait pu participer à l’émergence de la vie sur Terre », ajoute la Vauclusienne. Pour avancer dans ses recherches, Adeline va développer de nouvelles méthodes d’analyse ou de préparation d’échantillons, comme des météorites par exemple, pour pouvoir déterminer de la façon la plus complète possible quelle est la matière qui est présente dans ce corps extraterrestre.
Un handicap qui est devenu une force
Lorsqu’elle est née, Adeline était malentendante. Atteinte du Syndrome de Pendred, qui est une maladie génétique caractérisée par une perte d’audition, elle a perdu la totalité de ses facultés auditives à l’âge de 20 ans. Elle est donc aujourd’hui considérée comme sourde profonde. Si son handicap lui a apporté de nombreuses difficultés durant sa scolarité, la chercheuse a su faire preuve de détermination pour en arriver là où elle est aujourd’hui. « Ça a été très compliqué par moment, mais heureusement, ma famille a toujours été derrière moi et m’a toujours poussée », affirme Adeline avec reconnaissance.
« La volonté et la détermination sont vraiment, pour moi, des moteurs de réussite. »
Adeline Garcia
Au fil de ses études, malgré les obstacles que peut entraîner un handicap, la Cucuronnaise a su arriver à ses fins. « Avec l’aide que l’université apporte maintenant, les nouvelles technologies et surtout certains enseignants que j’ai eus qui ont été extraordinaires, je pense que ça m’a beaucoup boosté et j’avais vraiment envie de prouver que je pouvais y arriver comme n’importe qui », ajoute-t-elle.
En plus de son handicap, Adeline Garcia, au même titre que les 34 autres lauréates du Prix Jeunes Talents L’Oréal-Unesco, a été confrontée à une autre difficulté : le fait d’être une femme dans un milieu majoritairement masculin. Selon l’Unesco, les femmes représentent seulement 29% des chercheurs en France contre 33% au niveau mondial, et moins de 4% des prix Nobel scientifiques ont été décernés à des femmes dans le monde. « En parlant avec les autres lauréates, on s’est rendu compte qu’on a toutes été confrontées au sexisme à un moment de notre scolarité ou de notre carrière », déplore Adeline.
Si les choses semblent aujourd’hui évoluer dans le bon sens, on est encore loin de l’égalité homme-femme dans le milieu scientifique. C’est pour cela qu’Adeline souhaite encourager les jeunes filles qui le souhaitent à prendre cette voie-là, parce que le milieu scientifique a besoin d’un regard féminin, selon elle, qui peut être différent, mais complémentaire à ce qu’il se fait déjà, ne serait-ce que pour apporter une nouvelle perception et approche de la recherche. « Il faut profiter de cette évolution qui est en train de se mettre en place, ajoute-t-elle. J’aimerais motiver les jeunes de manière globale, que ce soit des jeunes filles, des personnes en situation de handicap ou des personnes issues de milieux défavorisés ou de milieux ruraux comme moi, à poursuivre leurs rêves, même si ça peut paraître difficile. »
Le syndrome de l’imposteur
Selon une enquête réalisée par l’association Elles Bougent, 50% des étudiantes en formation scientifique et technique ressentent le sentiment de ne pas être à leur place. Adeline, elle, de par son handicap, mais aussi par le fait d’être une femme, a beaucoup douté d’elle et a aussi été victime du syndrome de l’imposteur.
À l’origine, Adeline avait pour objectif d’arrêter après sa licence, ne se pensant pas capable de faire un master et un doctorat. C’est après avoir assisté à une conférence donnée par la petite-fille de Marie Curie qu’elle a décidé d’aller plus loin. « Avec toutes les difficultés que c’était d’être une femme à l’époque elle a réussi, alors je me suis dit ‘pourquoi moi, je n’y arriverais pas aujourd’hui ?’, ajoute-t-elle.
Après avoir été encouragée par quelques personnes de son entourage, dont son directeur de thèse, et malgré son sentiment d’illégitimité, la scientifique vauclusienne a décidé de candidater pour le Prix Jeunes Talents 2024 L’Oréal-Unesco, un prix créé il y a 18 ans pour valoriser de jeunes chercheuses prometteuses et accélérer leur carrière. Sur près de 800 candidatures, 35 ont été retenues, dont celle d’Adeline Garcia qui représentera et fera rayonner le Vaucluse, mais aussi le village de Cucuron, lors de la cérémonie de remise des prix ce mercredi 9 octobre à Paris.
« Être lauréate de ce prix prestigieux m’a mise en confiance et m’a réconfortée sur le fait que j’ai ma place dans ce milieu. »
Adeline Garcia
Grâce à l’obtention de ce prix, Adeline va pouvoir agrandir son réseau de femmes scientifiques, représenter un exemple pour les jeunes filles qui souhaitent se diriger vers des études scientifiques. Elle va pouvoir également intervenir dans divers établissements scolaires pour partager son parcours et peut-être susciter des vocations. « La suite pour moi, c’est de poursuivre mes recherches, conclut Adeline Garcia. Dans l’idéal, ça serait de pouvoir candidater pour essayer d’avoir un morceau d’astéroïde pour l’analyser, ce qui est très rare et très novateur. Pour le moment il n’y en a eu que deux missions de retour d’échantillon de ce type, une faite par la Nasa (agence spatiale américaine) et une autre par la Jaxa (agence d’exploration aérospatiale japonaise). »
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Seule vigne intra-muros de France, classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, elle suplombe le Rhône depuis 1997 quand ont été plantées les premières souches de Syrah, Grenache noir, Carignon, Cinsault, Mourvèdre, Counoise, Marselan pour les rouges. Grenache blanc, Marsanne, Roussanne, Clairette, Viognier pour les blancs. 12 cépages en tout pour 540 pieds.
Ce jeudi 21 mars, sécateur électrique en main, le président des Compagnons des Côtes du Rhône, David Bérard a remercié les 73 membres de l’association, ceux qui appartiennent à la filière viti-vinicole et ceux qui l’encouragent passionnément.
Cette vigne est devenue « Oeuvre d’art » en 2000, quand Avignon, Capitale des Côtes du Rhône, avait été élevée au rang de « Capitale Européenne de la Culture » sous la mandature de Jacques Chirac. Les élèves du Lycée viticole d’Orange ont participé à cette taille et les serments seront réduits en sciure et utilisés comme couvre-sol entre les rangs des 1 500m2 de ce mini-vignoble, pour éviter l’évapo-transpiration, cet été quand les températures grimperont sur les Doms.
Chaque année, 150 bouteilles proviennent de cette vigne des Papes et sont vendues aux enchères au bénéfice d’associations caritatives. Prochains évènements des Compagnons des Côtes du Rhône, les Estivales en juin-juillet et le 28ème Ban des Vendanges fin août.
Les représentants de la Vigne de Montmartre invités par les Compagnons des Côtes du RhôneLe Président des Compagnosn des Côtes du Rhône, David Bérard, lors de son discoursLes élèves du lycée viticole d’OrangeLe cep de vIgne (grenache) n°84 nommé Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Le comité « Culture et Patrimoine » de l’UNESCO à Avignon pour développer le patrimoine immatériel lié à la culture du cheval
C’est, évidemment, « Cheval Passion » qui a accueilli au Palais des Papes les membres de ce comité qui travaille main dans la main avec l’ifce (Institut Français du Cheval et de l’Equitation). Coordonnée par Maurice Galle, le passionné metteur en scène de « Cheval Passion », cette réunion a rassemblé des représentants de la Garde Républicaine, du Cadre Noir, du Château de Versailles, de la Fondation du Patrimoine, du Ministère des Sports, du Ministère de la Culture mais aussi de l’Association Française d’Attelage et de la Bibliothèque Mondiale du Cheval.
Maurice Galle, le passionné metteur en scène de « Cheval Passion »
Du beau monde, fou d’équidés et hautement compétent pour élargir le périmètre de l’équitation de tradition française aux arts équestres et aux équitations de travail. Maurice Galle, précise tout de suite : « L’équitation remonte à l’antiquité, aux Grecs, puis suivirent les Romains qui inventeront selles, étriers et ferrures. L’art de la chevalerie s’étendra petit à petit en Europe notamment avec les Croisades. L’équitation portugaise, puis espagnole et italienne influencera la France et c’est La Broue qui écrit en 1593 le 1er Traité sur l’art équestre. La France est le pays du cheval, c’est notre culture et notre patrimoine. J’ai horreur de ces gens qui nous regardent comme des prédateurs et qui nous accusent de malveillance, de mauvais traitements envers les chevaux. C’est bien mal nous connaître, nous sommes amoureux des chevaux et cela ne nous rapporte rien, à part, bien sûr, un bonheur infini ».
Didier Garnier, président du Comité Culture, Patrimoine et Unesco ajoute : « Il existe des lobbyings, des antispécistes, l’association L 214 ‘Ethique & Animaux’ qui dénoncent les conditions indignes de vie, de transport et d’abattage des animaux. Nous, nous sommes là pour montrer que nous avons des actions bienveillantes envers le cheval. Le lien entre l’homme et l’animal est fait de respect et de confiance, c’est une relation harmonieuse qui n’est pas assez mise en valeur, en lumière, à nous de faire de la pédagogie pour la rendre visible. Nous sommes les dépositaires de la connaissance équine, nous sommes des passeurs de mémoire. Dans la grotte de Lascaux, on voit des chevaux dessinés sur les parois de pierre, ils ont toujours fait partie de la vie des humains. »
Christophe Fontfreyde, directeur du Parc Naturel Régional de Camargue poursuit : « Ce territoire, ce sont 10 000 hectares de terres pâturées par des taureaux et des chevaux, 50 000 têtes en tout et 300 espèces d’oiseaux qui les survolent, grâce à ce micro-climat optimal pour la biodiversité. Quant au foin de Crau (qui est classé AOC comme celui de Montfavet), il pousse sainement sur une nappe phréatique qui donne de l’eau potable à 300 000 habitants.
Quant à Patrick Lévêque, président de la Chambre d’Agriculture des Bouches-du-Rhône, il se félicite « Qu’on remette le cheval au centre de la société, comme l’église au centre du village. En Camargue, nous avons un territoire privilégié où les manadiers ont une vraie passion pour les bêtes, chevaux comme taureaux. S’ajoutent aussi la riziculture, le tourisme, l’économie, l’environnement durable, les loisirs, les balades à cheval, c’est dire! ».
La 38ème éditon de « Cheval Passion » (ou La Magie des Arts Equestres) est prévue du 17 au 21 janvier au Parc des Expositions d’Avignon. C’est là que sera présenté « Le Guide des éleveurs » pour sensibiliser les cavaliers à la pratique de l’équitation de travail au coeur des élevages, en total respect avec le cheval.
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui se réunit actuellement à Riyad, en Arabie Saoudite, vient d’ajouter deux sites français au patrimoine mondial reconnu par l’organisation : la Maison carrée de Nîmes, ainsi que les volcans et forêts de la Montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique. Ces deux biens – l’un culturel, l’autre naturel – font ainsi monter à 51 le nombre de sites classés en France.
Jusqu’ici, cette année, 33 nouveaux biens ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont douze en Europe (ainsi que deux en Turquie et un en Azerbaïdjan). La majorité sont des lieux culturels, comme le site archéologique de Jodensavanne, au Suriname, qui a également été ajouté à la liste cette année. Seul quatre des 33 sites pour le moment reconnu en 2023 sont des sites naturels : en plus de la Montagne Pelée en Martinique, le plateau du Karst et les grottes évaporitiques de l’Apennin du Nord, en Italie, le parc national des monts Balé, en Éthiopie, ainsi que le massif forestier d’Odzala-Kokoua, au Congo, ont ainsi rejoint la liste. Le site préhistorique contesté de Tell es-Sultan, situé en Cisjordanie dans la vallée du Jourdain, fait également partie des lieux distingués par le Comité, et d’autres pourraient rejoindre ces lieux d’exception dans les jours à venir. Le centre historique de la ville d’Odesa, en Ukraine, a également été ajouté à la liste du patrimoine mondial en péril.
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Valentine Fourreau, Statista.
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Le monument antique rejoint le club très fermé des sites inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.
L’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) vient d’inscrire la Maison carrée au patrimoine mondiale de l’humanité. Il s’agit du 51e site français à rejoindre cette liste prestigieuse.
Le monument romain, construit au Ier, siècle figure aussi désormais aux côtés des autres sites régionaux classés par l’Unesco : le théâtre antique et l’arc de triomphe d’Orange ainsi que les monuments romains et romans d’Arles depuis 1981, le Pont du Gard depuis 1985, le Centre historique d’Avignon (incluant le Palais des Papes, le pont St Bénezet, les remparts, la basilique Notre-Dame des Doms et le musée du Petit Palais) depuis 1995, l’Abbatiale de Saint-Gilles du Gard (au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France) depuis 1998, la Grotte Chauvet en Ardèche depuis 2014 et la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille depuis 2016. Un club des 7 (désormais 8 ?) qui s’est notamment regroupé en 2019 afin de créer une offre touristique commune et mutualiser les outils et les moyens de promotion.
De son côté, la Ville de Nîmes a délégué depuis 2021 la gestion de la Maison carrée à la société Edeis qui a revu depuis la muséographie du site antique.
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Le Parc vient de refondre son dépliant « Géotourisme en Luberon ».
Reconnu Géoparc mondial Unesco pour sa richesse géologique et sa volonté de faire comprendre au public l’histoire de la Terre, le Parc naturel régional du Luberon vient de refondre son dépliant « Géotourisme en Luberon », pour rendre son patrimoine accessible à tous les visiteurs : mosaïque de paysages, villages perchés, roches, fossiles et autres curiosités géologiques qui contribuent à la reconnaissance internationale du territoire.
Cette carte met en lumière : 51 géosites ; un réseau de géopartenaires ; des bons plans pour accompagner la découverte du territoire. Gratuite, la carte « Géotourisme en Luberon » est disponible : à la Maison du Parc (04 90 04 42 00) ; dans les offices de tourisme du Luberon ; en téléchargement sur www.parcduluberon.fr/geotourisme.
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
Après plus de 10 ans de bons et loyaux services, les sites internet d’Avignon Tourisme viennent d’être entièrement refondus. Les sites web du palais des papes et du pont d’Avignon ont ainsi été complètement relookés par les équipes de la structure en charge de la gestion des monuments et de l’activité touristique de la cité des papes. Ces derniers restent accessibles depuis leur ancienne adresse URL et sont regroupés sous la bannière d’avignon-monuments.com, le nouveau portail dédié aux monuments de la Ville qui accueille désormais aussi un site dédié au patrimoine de l’Unesco.
« Les deux sites proposent de nombreuses nouvelles rubriques et fonctionnalités, qui vont encore s’enrichir dans les semaines à venir, notamment avec la possibilité d’accéder à une plate-forme de don, pour contribuer aux grands projets de préservation et de valorisation du patrimoine », explique Carine Meriaux, directrice communication d’Avignon Tourisme, sur son compte Linkedin.
Concernant la plate-forme de don, qui sera disponible dans les prochaines semaines, elle sera portée par le Fonds de Dotation du Palais des Papes et développée par la société Heoh.
Une page dédiée aux jardins du palais des papes, comprenant une approche historique et des focus sur les étapes de restauration qui ont précédé leur réouverture au public en 2020, ainsi qu’un agenda des animations proposées aux visiteurs tout au long de l’année, est également proposée.
Côté agenda des évènements, un accès en temps réel à l’ensemble de la programmation culturelle au cœur des monuments (spectacles, expositions, visites à thème, animations, lectures ou conférences) est mis en place.
Par ailleurs, des connexions avec les réseaux sociaux, permettront de faire remonter instantanément les publications des communautés sur #avignonmonuments / #palaisdespapes / #pontdavignon / #avignonunesco
Enfin, pour accompagner cette mise en ligne et fédérer une nouvelle communauté, une newsletter trimestrielle permettra enfin de mettre en avant les temps forts et les informations incontournables en lien avec l’activité de nos monuments. Editée à partir de mois de mars 2023, elle sera diffusée aux abonnés qui en feront la demande sur inscription à l’adresse suivante : officetourisme@avignon-tourisme.com.
En 2022, les sites web du palais des papes et du pont d’Avignon ont enregistré respectivement 379 500 et 31 700 visiteurs uniques.
Tour de France : Le Parc naturel régional du Ventoux veille sur le ‘Géant de Provence’
La Ville de Nîmes et son délégataire la société Edeis, chargée de la gestion des monuments antiques depuis l’an dernier, propose, depuis le 1er juillet, une nouvelle muséographie pour découvrir la Maison Carrée. Le nouveau parcours de visite s’articule autour de nombreuses thématiques pour comprendre le rôle et la fonction de ce temple romain destiné au culte impérial. Un lieu aujourd’hui candidat au patrimoine mondial de l’Unesco.
En charge de la gestion du théâtre antique d’Orange, la société Edeis s’occupe également depuis 1 an maintenant de la gestion de la Maison carrée à Nîmes pour le compte de la commune. Dans ce cadre, une nouvelle muséographie a été mise en service depuis le 1er juillet dernier dans ce monument antique datant du 1er siècle et constituant sans doute le temple romain le mieux conservé au monde.
Un nouveau parcours de visite Le nouveau parcours débute par une contextualisation de Nîmes dans la Gaule narbonnaise, lorsque Auguste y impose petit à petit le pouvoir de Rome, après ses victoires militaires. L’exposition aborde le thème du culte impérial qui permet à Auguste d’assoir son pouvoir mais également de rencontrer l’adhésion des populations locales. La deuxième thématique abordée est l’architecture du monument dans ses grandes lignes (monument hexastyle, pseudo-périptère, style corinthien romain), en insistant sur les monuments de références situés à Rome qui ont concouru à son édification : le temple de Mars Ultor (Mars Vengeur), le temple d’Apollo in Circo et enfin l’Ara Pacis, dont le décor est très similaire à celui sur la frise de la Maison Carrée.
Une grande maquette permet ensuite de resituer la Maison Carrée sur le forum antique, et de découvrir la Maison Carrée dans sa globalité architecturale et ses détails, grâce à un dispositif multimédia de localisation. On n’oublie pas l’importance de la salle cultuelle, la cella, et de la pierre de Lens, une pierre calcaire très dure extraite à une vingtaine de kilomètres, dont un échantillon est présenté afin d’illustrer de prouver sa robustesse au fil des siècles et son grain d’une grande finesse, aussi bien sur les colonnes que les sculptures.
Eglise, préfecture, mosquée et même tombeau ? Est ensuite abordée la découverte de la dédicace et sa transcription par Jean-François Séguier, un savant nîmois qui en a trouvé la clé et permis de comprendre que la Maison Carrée était un temple dynastique voué au culte impérial. Un autre moment important de la visite : le visionnage de ‘Regards croisés’ où trois éminents spécialistes donnent leur vision, leur interprétation de la Maison Carrée, tout en sachant qu’ils l’ont eu comme sujet de travail… Le parcours continu ensuite avec la découverte des travaux de restauration et de fouilles qui ont su éclairer les scientifiques et réunir les conditions pour offrir à la Maison Carrée un nouvel éclat, dans le respect de sa valeur et des techniques les plus adaptées. A découvrir également, la présentation de différentes utilisations parfois surprenantes de la Maison Carrée, car si elle est si bien conservée aujourd’hui, on le doit à son occupation quasi-continue au fil des siècles (église plusieurs fois, certainement une mosquée, écurie, projet de tombeau, préfecture… Enfin la visite s’achève par un moulage de chapiteau issu de la restauration Séguier (XVIIIe siècle), trésor d’un travail artisanal qui voulait déjà à l’époque rendre toute sa splendeur d’antan.
+10% de visiteurs Encore considéré aujourd’hui comme un modèle d’inspiration pour les architectes et les artistes, la Maison Carrée attire toujours autant les foules. Ainsi, près de 1 800 visiteurs se sont pressés, lors du week-end inaugural des 2 et 3 juillet pour découvrir cet édifice qui, à l’époque romaine, était situé au sud du forum, un vaste espace public qui constituait le cœur de la cité. Ce week-end du 14 juillet ils étaient encore 1 255, contre 858 en 2019, à venir se presser dans ce monument unique. De quoi, avec 9 954 visiteurs contre 8882 en 2019, afficher une fréquentation en hausse de plus de 10% depuis le début du mois.