7 mai 2024 |

Ecrit par le 7 mai 2024

Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

L’université d’Avignon organise sa cérémonie d’obtention des doctorats des promotions 2020 et 2021. Un événement symbolique qui vise à remettre au goût du jour ce moment solennel qu’est la remise du diplôme.

Après une première édition tenue en 2020, l’université d’Avignon organise sa seconde cérémonie d’obtention des doctorats.
Les docteurs des promotions 2020 et 2021 d’Avignon Université seront mis à l’honneur, toutes disciplines confondues, le vendredi 17 juin lors d’une soirée officielle en présence du président de l’université, des vice-présidents, des doyens, des directeurs des écoles doctorales, de la directrice du collège doctoral et de Anne Gagniard, conseillère municipale déléguée à l’université, aux établissements d’enseignement supérieur et professionnel et à la vie étudiante à la Mairie d’Avignon.
Cette cérémonie est l’occasion de féliciter et remercier les docteurs pour la rigueur et la qualité du travail de recherche effectué. Elle marque l’aboutissement d’une aventure humaine, sociale et professionnelle dans le cadre d’Avignon Université, mais également le début d’une nouvelle vie. Enfin, elle permet de rappeler que la thèse est un moment particulier dans la vie d’un chercheur, qui choisit ce parcours par passion et parce qu’il a conscience de l’impact sociétal de ce que cela peut apporter.
Les familles sont invitées à assister à la cérémonie.

Déroulé de la cérémonie
18h : discours d’inauguration prononcés par Philippe Ellerkamp, président d’Avignon Université et Georges Linarès, vice-président du conseil d’administration en charge de la commission de la Recherche.
18h30 : prise de parole de Yezekael Hayel, directeur de l’école doctorale 536 ‘agrosciences et sciences’ et remise des diplômes aux docteurs de la promotion 2020.
19h : prise de parole de Johnny Douvinet, directeur de l’école doctorale 537 ‘culture et patrimoine’ et remise des diplômes aux docteurs de la promotion 2021.
19h30 : mot de clôture et photo de groupe avec lancer de toques, suivie d’un cocktail dinatoire.

Informations pratiques
Vendredi 17 juin à 18h. Campus Hannah Arendt – site centre-ville 74 rue Louis Pasteur – Bâtiment Sud.


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Catherine Wolff vient de faire paraitre : ‘Rome : éduquer et combattre’ aux Editions universitaires d’Avignon. Elle pose une question fondamentale : ‘Comment l’armée romaine s’est-elle donné les moyens de sa puissance. Comment a-t-elle appris à recruter des hommes et à leur enseigner à être soldat ?’ Cet ouvrage condense 20 ans de recherches du professeur émérite d’histoire romaine à l’Université d’Avignon.

Ce livre est une mine d’or pour qui veut appréhender l’armée Romaine, son organisation, son mode de pensée, son développement et les lendemains de défaites. La chercheuse Catherine Wolff y décrit minutieusement une partie de son matériel : des lettres, des textes de lois, des récits anciens.

République romaine, Principat, Bas-empire
On navigue à partir des enjeux et limites de civiliser avec la pauvreté qui pousse au brigandage, en passant par les voleurs d’enfants ; les confiscations dans le cadre de la vie militaire tout en s’intéressant aux particularités de l’armée romaine, aux volontaires dans l’armée romaine jusqu’à Marius ; sans oublier l’éducation sportive à Rome et les pratiques religieuses, en s’étonnant des insultes et injures chez les soldats romains, également à l’art du déguisement, sans oublier les légions de Fimbria dont on suit l’histoire –Insurrection africaine qui a éclaté sous le règne de Tibère-; la guerre de Tacfarinas ; les lendemains de défaites chez Tite-Live ou comment remonter le moral des troupes.

Imaginer au plus près de la réalité
Grâce à Catherine Wolff et à son talent de lier sources littéraires –grecque et latine- et juridique, économique et sociale, on imagine mieux le quotidien des soldats, les campagnes menées, les mutineries et désertion, les transfuges, les erreurs de commandements, la Justice dans la cité. L’auteure livre-là un éclairage vivant et passionnant sur l’armée romaine.

Et puis il y a des témoignages
Ca n’est pas habituel mais la première partie de l’ouvrage s’ouvre sur les témoignages de collègues, amis et étudiants rendant hommage à la chercheuse et enseignante. Cela pourrait dégouliner de miel et pourtant il n’en n’est rien tant la sincérité et la simplicité des propos sont au rendez-vous. Collègues comme étudiants louent sa droiture, son investissement, sa pugnacité, sa force de travail, la qualité de sa pédagogie à la fois bienveillante et ferme prompte à accompagner les étudiants jusqu’au diplôme avec exigence et donc succès. Ils dressent d’elle le portrait d’une femme subtile et entière, à la fois élégante et lointaine à l’humour et l’ironie caustique, bref à une immense collègue et à une précieuse amie.

Les infos pratiques
‘Rome : éduquer et combattre’, un florilège en forme d’hommages. Textes réunis et édités par Bernadette Cabouret et Guido Castelnuovo. Paru le 10 février 2022. 22€. Editions universitaires Avignon. Collection En-Jeux. eua@univ-avignon.fr

Catherine Wolff
Catherine Wolff a été maître de conférences en histoire romaine à l’université Jean Moulin Lyon 3 puis, à partir de 2009, professeur à l’université d’Avignon. Aujourd’hui à l’orée de sa retraite, elle livre ses plus importantes recherches et hypothèses permettant la transmission de ses travaux aux étudiants et à ses pairs. Plus d’informations sur https://eua.hypotheses.org/6786


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Les Editions universitaires d’Avignon proposent un nouveau livre intitulé ‘Des mémoires et des vies : le périple identitaire des Français du Banat’, écrit par l’historienne roumaine et anthropologue Smaranda Vultur. Le 21 octobre, dès 17h, se déroulera une rencontre exceptionnelle à l’université d’Avignon avec Smaranda Vultur, Bernard Dumas et Benjamin Landais.

Seront évoquées lors de cette rencontre les destinées de familles venues coloniser le Banat (une région d’Europe centrale partagée entre la Roumanie et la Serbie) au XVIIIe siècle, dont une partie des descendants, dans les années 1950, a repeuplé le village vauclusien de La Roque-sur-Pernes. Avec la projection du film de Bernard Dumas ‘D’ici et d’ailleurs‘, ce rendez-vous permettra d’écouter des témoignages forts et d’évoquer des thèmes d’une particulière actualité, autour de la mémoire collective, l’identité d’un peuple et les migrations.

Tout commence par la préparation d’une traduction du livre de Smaranda Vultur paru en Roumanie en 2012. Sous la direction scientifique de Benjamin Landais, enseignant-chercheur à Avignon Université, le livre prend une ampleur inattendue, avec l’apport de nouveaux documents d’archives, une préface et une postface inédites, et un grand soin apporté à la fluidité de la traduction.

Ce livre de près de 400 pages relate ainsi une histoire peu connue, qui brasse pourtant plusieurs siècles d’histoire européenne, depuis la migration de Français, essentiellement des Lorrains, aux XVIIIe siècle pour peupler le Banat, jusqu’au retour de leurs descendants après la seconde guerre mondiale, qui redonnent vie au village de La Roque-sur-Pernes.

Après une présentation des différents intervenants, une discussion libre avec le public permettra de croiser destins individuels et questionnements collectifs.

Rendez-vous le 21 octobre 2021 à 17h. Avignon Université – Campus Hannah Arendt (intramuros) – Bâtiment nord du site Sainte Marthe – Amphithéâtre 2E02. Entrée libre. Inscription obligatoire : eua@univ-avignon.fr

L.M.


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Après les incertitudes de la rentrée 2020, celle de 2021 devrait se tenir en présentiel. L’occasion de dresser un état lieux du marché des logements étudiants dans la région via l’étude que vient de réaliser locservice.fr, spécialiste de la location et de la colocation entre particuliers, auprès de ces 2 millions d’utilisateurs.

Avec un loyer moyen, charges comprises, Avignon apparaît comme la ville la moins chère de la région pour la location mensuelle d’un studio étudiant (427€). En Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est à Antibes (632€), Cannes (627€) et Nice (621€) qu’un étudiant déboursera le plus pour se loger. Loin devant Aix-en-Provence (565€), Marseille (516€) et Toulon (483€).
Dans le grand Sud, ce prix moyen s’élève 408€ à Nîmes, 499€ à Montpellier, 449€ à Grenoble, 575€ à Lyon, 364€ à Saint-Etienne, 391€ à Clermont-Ferrand, 486€ à Toulouse et 569€ à Bordeaux. Bien loin des tarifs de Paris (857€) et de sa couronne (entre 636€ et 772€).
A noter que par rapport à l’année 2020, toutes les villes de Paca voient leur loyer moyen augmenter: +6,15% pour Toulon, +3,1% pour Antibes et Aix, +2,64% pour Avignon, +2,38% pour Marseille, +1,29% pour Cannes et +1% pour Nice.

La métropole marseillaise concentre les demandes
Concernant le volume des recherches, c’est tout naturellement Marseille (26,88%) qui concentre l’essentielles des demandes des étudiants dans la région. Un chiffre qui grimpe à près de 47% en incluant Aix-en-Provence (19,88% des recherches), confirmant ainsi l’attractivité de la métropole régionale. Nice (18,67%) est la seconde grande ville attractive de la région pour les étudiants même si elle enregistre un recul significatif (21,21% l’an dernier). Arrivent ensuite Toulon (4,56%), Avignon (3,26%), Cannes (1,97%) et Antibes (1,82%).
Plus de 60% des candidats locataires cherchant un logement en Paca y habitent déjà. Ils ne changent donc pas de région. Parmi les 40% restants, 7,25% proviennent de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 6,58% d’Occitanie, et 6% d’Ile-de-France.

Les loyers moyens, charges comprises, observés en région Paca pour un studio. En comparaison, un studio en région parisienne se négocie en moyenne 771€ et à Paris 857€ charges comprises, soit respectivement +38% et +53% de différence avec la moyenne de Provence-Alpes-Côte d’Azur. (source : locservice.fr).

Quel est l’impact de la crise sanitaire sur la nature des demandes ?
Sur les demandes de locataires étudiants analysées dans la région par locservice.fr, 54% recherchent en priorité un studio ou un appartement T1 (une pièce). L’appartement avec une chambre (T2) est le choix de 20% d’étudiants, plus aisés ou en couple. La chambre étudiante, indépendante ou chez l’habitant, recueille 6% des recherches alors qu’un logement en colocation est plébiscité par 20% des étudiants.
En comparaison avec la même étude réalisée l’année dernière, on observe une hausse de la demande pour les T2 (qui passent de 17 à 20%) au détriment des studios (qui passent de 59 à 54 %). L’impact de la crise sanitaire et l’envie d’un logement plus spacieux est sans doute à l’origine de ce constat, que l’on retrouve également au niveau national. La colocation semble elle aussi avoir eu le vent en poupe en passant de 18 à 20% des demandes. Le budget moyen d’un étudiant en Paca est de 606€, quasi semblable à la moyenne française (603€).
Dans le détail, il en coûtera, en moyenne pour un étudiant louant un logement dans la région, 439€ pour une chambre, 471€ en colocation, 499€ en résidence étudiante, 559€ pour un studio, 593€ pour un T1 et 712€ pour un T2.

Le Sésame de la caution des parents
Si la chambre indépendante ou chez l’habitant reste la solution la plus économique pour l’étudiant, une chambre en colocation est un peu plus chère mais permet de bénéficier d’espaces communs plus vastes. En comparaison avec l’étude réalisée l’année dernière, les loyers charges comprises de tous les types de logements ont augmenté : +4% pour les chambres, les studios et les T1, +4,4% pour la colocation, +5% pour les T2. A noter que 63% des étudiants souhaitent plutôt une location meublées.
Beaucoup de propriétaires apprécient de louer à des étudiants en raison de la caution des parents. Sans surprise, la famille assure donc dans 86% des cas le rôle de garant. D’autres étudiants (2%) se tournent vers des amis alors que 2% ne disposent d’aucun garant. 7 % des étudiants s’appuient sur la garantie Visale, soit 2 points de plus par rapport à l’année dernière.


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Intitulée ‘Les faiseurs de notes : être musicien en Provence au siècle des Lumières’ la dernière publication des Editions universitaires d’Avignon propose de plonger dans la société du XVIIIe siècle.

Cet ouvrage, écrit par Aurélien Gras docteur en histoire moderne de l’université d’Avignon,  s’attache à reconstituer une figure familière mais méconnue, celle du musicien provençal à l’époque moderne. En l’absence de tout moyen d’enregistrement sonore, l’animation musicale de n’importe quel événement requiert la présence en chair et en os de véritables musiciens au XVIIIe siècle. Par conséquent, ils se rencontrent à tous les niveaux de la société, chez les laïcs comme chez les ecclésiastiques, depuis les fêtes aristocratiques jusqu’aux noces des gens du peuple. Mais qui sont-ils ? Pour nous, il ne fait guère de doute aujourd’hui qu’il s’agit d’artistes. Cette reconnaissance n’allait néanmoins pas encore de soi au siècle des Lumières. Aussi étrange que cela puisse paraître, le faiseur de notes ordinaire n’est alors souvent vu que comme un simple artisan.

Une profession résolument protéiforme
Bien entendu, les images des musiciens varient selon leur statut. Respectable organiste de cathédrale, frivole chanteuse d’opéra, martial tambour militaire ou encore obscur violoneux de quartier, toutes ces figures stéréotypées unies par la pratique musicale dessinent une profession résolument protéiforme. Car c’est bien la diversité qui domine la condition de musicien au XVIIIe siècle. Diversité non seulement professionnelle, mais aussi sociale, culturelle et même géographique. Chanter dans un chœur d’église urbaine à Avignon ne signifie pas la même chose que faire danser les jeunes bergers dans les villages montagneux de Haute-Provence, encore moins que battre la caisse en pleine bataille navale sur un navire marseillais ou toulonnais de la Marine royale.

Portrait-type du faiseur de notes ordinaire
Derrière les instruments se cachent surtout des hommes et des femmes, que ce livre tâche de révéler. A la jonction d’environnements sociaux très différents dans le quotidien de leur métier, d’où viennent les musiciens eux-mêmes ? Qui fréquentent-ils ? Où habitent-ils ? Comment sont-ils parvenus à la musique, par quelle formation ? Autant d’interrogations qui permettent de brosser un portrait-type du faiseur de notes ordinaire des Lumières. Un portrait sans cesse changeant d’individus qui se déplacent volontiers de ville en ville, voire de pays en pays, pour exercer leur profession. La mobilité spatiale les caractérise autant que leur diversité sociale.
A travers cet ouvrage, l’auteur, ancien boursier de l’Ecole française de Rome, invite à plonger ensemble dans cet univers bigarré plein de couleurs, ce kaléidoscope bouillonnant de vies humaines. Pour, simplement, toucher du doigt autant que de l’oreille ces animateurs du décor sonore du monde d’autrefois.

‘Les faiseurs de notes : être musicien en Provence au siècle des Lumières’. Aurélien Gras. Collection Enjeux. 384 pages-Illustrations, cartes, bibliographie. 28€. Editions universitaires d’Avignon


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Des chercheurs de l’Université d’Avignon sont à l’origine d’un dispositif unique protégeant les plantes (vignes et fraises) en les exposant à un rayonnement. UV Boosting conçoit des équipements de stimulation de défense naturelle des plantes par flashs UV, permettant de réduire les besoins en fongicides.

« Il n’existe aucune technologie comparable sur le marché »

Lauréate du concours d’innovation ‘i-nov’ du programme d’investissements d’avenir opéré par l’Ademe, la start-up a ainsi bénéficié d’un soutien financier. « Ce projet se distinguait des autres parce qu’il n’apporte aucun intrant et agit en préventif. Il n’existe aucune technologie comparable sur le marché. Ses effets ont été reconnus dans le cadre des certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques », explique Thomas Eglin, coordinateur recherche et développement à l’Ademe.

Après avoir découvert que les flashs UV-C augmentent la résistance des plantes face à divers pathogènes, les chercheurs de l’Université d’Avignon Laurent Urban et Jawad Aarrouf déposent un premier brevet en 2015. C’est donc accompagnés par l’Université d’Avignon et la Satt Sud-Est, qu’ils s’associent à Yves Matton, co-fondateur de Technofounders, pour créer ensemble UV boosting en 2016.

Réduire la dépendance aux produits fongicides

Cette technologie innovante consiste à stimuler les défenses naturelles de la plante grâce aux flashs UV-C, provoquant le déclenchement d’un mécanisme de défense avant même l’apparition d’un pathogène : la plante est ainsi plus résistante et les dégâts du pathogène sont limités. Les équipements proposés ont divers avantages et permettent notamment une cadence de traitement flexible, s’adaptent à l’’essentiel des engins agricoles standards et ne nécessitent pas de consommable.

Sécuriser les récoltes

Cette solution pour lutter contre les champignons qui contaminent la vigne, permet de réduire de 30 à 60 % l’usage des pesticides. Elle aide les viticulteurs à anticiper les réglementations et à sécuriser les récoltes en biologique tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs. Enfin, Hélios, c’est son nom, peut être utilisé quelle que soit la météo, et n’entraîne aucun phénomène de résistance de la plante. 

UV boosting participera à la journée portes ouvertes organisée le 9 juin par KRD équipements. Frederick Breysse et Nicolas Pascouau seront sur place pour présenter les diverses solutions. Pour vous inscrire, cliquez ici.


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Après un ouvrage sur l’intelligence artificielle, les Editions universitaires d’Avignon proposent un nouveau livre intitulé ‘Des mémoires et des vies : le périple identitaire des Français du Banat’. Ecrit par Smaranda Vultur, anthropologue et historienne roumaine associé à l’université de Timişoara, ce livre de près de 400 pages relate une histoire peu connue, qui brasse pourtant plusieurs siècles d’histoire européenne, depuis la migration de Français, essentiellement des Lorrains, aux XVIIIe siècle pour peupler le Banat (une région d’Europe centrale partagée entre la Roumanie et la Serbie), jusqu’au retour de leurs descendants après la seconde guerre mondiale, qui redonnent vie au village de La Roque-sur-Pernes.

Sauvetage d’un village en train de disparaître
En effet, au milieu du XXe siècle le petit village vauclusien est en train de disparaître. « C’est un village qui se vide, qui perd sa force de travail » écrit en 1951 Edouard Delebecque, maire de La Roque-sur-Pernes depuis 1947. En compagnie de Jean Lamesfeld, un Banatais d’origine lorraine, ce dernier favorisera la ‘colonisation’ du village entre 1950 et 1963 avec la venue de près d’une centaine de familles banataises. De quoi permettre au village de totaliser jusqu’450 personnes alors qu’il comptait moins de 90 habitants au sortir de la guerre 39-45.
Edouard Delebecque considère les habitants du Banat arrivés en France comme des « colons incomparables », « une main-d’œuvre incomparable, mise au service d’une volonté de fer ».

Un récit ponctué de témoignages bouleversants
La nouvelle publication des Editions universitaires d’Avignon comprend aussi de nombreux témoignages bouleversants au cœur de l’Histoire de la seconde guerre mondiale notamment. Beaucoup d’images provenant d’archives familiales font découvrir des destinées et des trajectoires inouïes.
« Au fil de ses pages, se dessinent des destinées incroyables qui construisent une mémoire partagée et un récit commun, explique le texte de présentation du livre. Référence essentielle pour cette histoire unique, ce livre est aussi appelé à devenir un classique pour quiconque s’interroge sur la création de mythes mémoriels, sur la production de discours rassembleurs, bref sur la définition même de toute identité collective. »

LG

‘Des mémoires et des vies : le périple identitaire des Français du Banat’. Collection Passion du patrimoine. 376 pages-Nombreuses illustrations, bibliographie. 28€. Editions universitaires d’Avignon


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Le festival ‘Printemps Anglophone !’, fenêtre ouverte sur la culture anglophone, se tiendra en Avignon du 8 avril au 30 mai 2021. Après deux annulations consécutives en raison du contexte sanitaire, le festival entend bien faire renaître la culture, au sortir d’un hiver quelque peu morose.

Pour cette neuvième édition, les acteurs ont concocté un programme regroupant des trésors de la littérature irlandaise, britannique et américaine. Expositions, films, musique, pièces de théâtre, événements jeune public, discussions, le festival s’annonce protéiforme. Crée en 2013 sous l’impulsion du théâtre Au Chapeau Rouge et d’Avignon Université, ‘Printemps Anglophone’ affiche une volonté de célébrer la culture anglophone dans toute sa diversité. Avec des évènements en français et anglais, pour enfants et adultes, l’événement est accessible au plus grand nombre. Outre la volonté de créer une ouverture vers le monde, le festival entend dynamiser la ville d’Avignon, impliquer les divers publics (scolaire, universitaire et large public) et présenter un éventail d’activités culturelles et ludiques.

« L’hiver cultuel s’est fait long, et nous avons besoin de ce printemps. Cela dit, nous sommes aussi réalistes et conscientes qu’une partie de la programmation de ce festival risque d’être compromise. Nous avons voulu néanmoins démontrer notre volonté de partager la culture anglophone, dans toute sa variété, pendant les deux mois à venir. Cela n’a pas été difficile de mobiliser les participants cette année, tous avaient une grande soif de pouvoir à nouveau partager leur passion pour la culture et le monde anglophone », explique Helen Landau, directrice du théâtre au Chapeau Rouge.

En attendant d’accéder à la programmation complète, ci-après un résumé des principales manifestations.

  • Exposition de livres précieux à ‘Camili Books and Tea’. Sur toute la durée du festival. Entrée libre.
  • ‘Humanités numériques dans et sur les Amériques’, du 21 au 23 avril 9h-18h. Séminaires et doctoriales en ligne organisés par Avignon Université en partenariat avec l’Institut des Amériques.
  • ‘A Book I Like’ : cinq rencontres et discussions en français autour de la littérature anglophone, au sein de cinq librairies partenaires.
  • ‘English Book Club’ sur ‘God help the Child’ de Toni Morrison, le mardi 11 mai à 14h. Conversations informelles en anglais. Entrée libre. L’évènement aura lieu en ligne, inscriptions : cyrielle.garson@univ-avignon.fr.
  • Concerts en anglais : ‘Around the Blues’, samedi15 mai à 20h30 et dimanche 16 mai à 17h ; ’Autour du théâtre musical’, vendredi 21 et samedi 22 mai à 20h30, au théâtre de la porte St Michel. Réservations : 09 80 43 01 79.
  • Théâtre en anglais : ‘Tales without Morals’. Samedi 22 mai à 19h30 et dimanche 23 mai à 16h au théâtre l’Archipel. Tarif et réservations : 04 90 84 04 03.
  • Débat autour du Fringe : jeudi 27 mai à 14h. En ligne. Réservations 09 80 43 01 79.
  • Lecture en résonance : ‘Les Hauts de Hurlevent’ en anglais et en français par des étudiantes du conservatoire du Grand Avignon, samedi 29 mai à 10h au Rocher des Doms.
  • Projection de films : ‘Le retour de Mary Poppins’, samedi 29 mai à 11h.  ‘Scènes en solitude’, le même jour à 17h : sélection de court-métrages crées par les artistes du  ‘Questors Theatre’ de Londres au Théâtre du Rempart. Réservations auprès du théâtre Au Chapeau Rouge : 04 90 84 04 03.
  • Ateliers : ‘Write like the ones you adore’, le samedi 17 avril à 14h30 et le vendredi 7 mai à 17h au Camili Books & tea. Réservations : 04 90 27 38 50.
  • Ateliers d’improvisation en anglais, les samedis 1, 8 et 15 mai de 14h à 17h au théâtre l’Archipel. Réservations : 04 90 84 04 03.
  • Atelier d’écriture le vendredi 21 mai à 14h (le lieu de l’atelier sera annoncé prochainement)..

Cette édition est soutenue par la ville d’Avignon ainsi que par plusieurs structures d’Avignon Université : l’ICTT (Identité Culturelle, Textes et Théâtralité), l’UFR-ALL (Arts, Lettres, Langues), le FSDIE (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) et l’association Curtain Call.


Université d’Avignon : 2e édition de la cérémonie de remise de diplôme aux docteurs

Suite à la réunion des 4 présidents d’université de la Région et du président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce dernier assure que « tous les étudiants pourront passer leurs examens de fin d’année dans les Universités de la région. »
Lors du premier confinement, toutes les universités ont été fermées pendant près de 3 mois. Ensuite, en novembre elles sont restées ouvertes et ont proposé des cours à distance, puis à partir de janvier les cours ont repris en présentiel à raison d’un jour par semaine ou en demi-jauge. Malgré cela, « les Universités de la région ont démontré qu’elles savaient s’adapter et accompagner les étudiants quelles que soient leurs difficultés : économiques, sociales, financières ou psychologiques », explique la Région.
Pour autant, cela ne semble suffisant et Philippe Ellerkamp, président de l’université d’Avignon, Eric Berton, président de celle d’Aix-Marseille, Xavier Leroux, président de celle de Toulon et Jeanick Briswalter, président de celle de Côte d’Azur partagent tous la volonté du maintien de l’ouverture des Universités.

Priorité au retour à la vie dès cet été
Tous les étudiants termineront leur année scolaire et passeront leurs examens de fin d’année. Il est indispensable de garantir la visibilité sur cette fin d’année décisive tout en maintenant la qualité des diplômes, insiste le président de la Région Sud qui rappelle également que la priorité est de préparer le retour à la vie dès cet été pour trouver un stage, un job étudiant ou un premier emploi mais aussi des solutions pour anticiper la rentrée scolaire de septembre. C’est le sens du nouveau dispositif régional qui mobilise 2M€ pour l’embauche de jeunes dès le 1er avril. Un appel est lancé au monde économique pour recruter des jeunes de talents et de compétences, formés en région Sud. Une relance indispensable qui se prépare également à travers le Contrat d’avenir qui mobilisera une enveloppe de l’Etat et de la Région à hauteur de 250M€ pour l’enseignement supérieur, la recherche et la vie étudiante. »
« Ensemble nous voulons d’une Région qui protège et qui garantisse à tous les étudiants la reconnaissance de leur travail et la qualité de leurs diplômes » conclu Renaud Muselier.

https://www.echodumardi.com/tag/universite-avignon/page/2/   1/1