20 mai 2024 |

Ecrit par le 20 mai 2024

Covid : 4 800 doses de vaccin pour le Vaucluse

Même si les indicateurs sanitaires tendent à se stabiliser sur un plateau relativement haut, le nombre de décès reste toujours élevé dans le département de Vaucluse cette semaine.

Actuellement, le nombre de personnes hospitalisées ne parvient pas à diminuer sensiblement : 327 personnes sont hospitalisées dont 12 en réanimation et soins intensifs, 187 en hospitalisation conventionnelle et 128 en soins de suite et réadaptation. Le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre, avec 526 personnes hospitalisées. En tout, 575 décès sont à déplorer depuis le tout début de l’épidémie, dont 449 (+14) en hôpital et 126 (+21) en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Cela représente 35 décès de plus en une seule semaine.

Dans le département, 60 ‘clusters’ sont toujours actuellement en cours d’investigation par l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il apparaît que le taux d’incidence non consolidé, connaît un léger rebond et s’affiche pour la dernière semaine de l’année à 173 pour 100 000 habitants (ce chiffre n’intègre pas les résultats des tests antigéniques réalisés par les pharmacies et professionnels de santé). Dans le même temps, le taux de positivité augmente de 0,4 points, passant de 6,6% à 6,2% en semaine 52. Les cas positifs se répartissent toujours sur tout le département et leur nombre reste relativement stable après 4 semaines consécutives de forte hausse. « La vigilance doit rester de mise et les efforts ne doivent pas être relâchés pour consolider la situation, le couvre-feu est toujours en vigueur entre 20h et 6h00 », expliquent les services de la préfecture de Vaucluse.

Où en sommes-nous concernant les vaccins ?
La phase 1 de la stratégie vaccinale a démarré à la fin du mois de décembre et son déploiement s’accélère dans le département depuis quelques jours. Depuis hier, plus de 4 800 doses de vaccin qui été mises à disposition du Centre hospitalier d’Avignon. Ces doses sont destinées à vacciner prioritairement les résidents des EHPAD et les personnels de santé de plus de 50 ans ou considérés à risque. La vaccination est également élargie aux sapeurs-pompiers et aides à domicile de 50 ans et plus et/ou présentant des facteurs de risque. Dès cette semaine, un premier centre de vaccination sera mis en place au centre hospitalier d’Avignon, tandis que d’autres centres de vaccination devront être mis en place très prochainement. « L’objectif est de permettre l’ouverture de nouveaux centres de vaccination en coordination avec les collectivités et les professionnels de santé et de la médecine de ville du département, afin d’aboutir à un maillage équilibré du territoire », annonce la préfecture.


Covid : 4 800 doses de vaccin pour le Vaucluse

Sous le feu des critiques, la campagne française de vaccination anti-Covid-19 pourrait bien accélérer dans les prochaines semaines. Alors qu’elle reste pour le moment réservée aux résidents des Ehpad et aux soignants d’au moins 50 ans, la possibilité de se faire vacciner sera étendue à un public plus large au cours du mois. Au 4 janvier 2021, seulement 516 doses de vaccins avaient officiellement été administrées en France. Le ministre de la Santé a cependant affirmé hier que « plusieurs milliers de personnes » ont été vaccinées dans la journée, mais sans pour autant communiquer de chiffres précis. Même en tenant compte de cette annonce, le total reste pour le moment dérisoire comparé aux centaines de milliers de doses administrées chez nos voisins (266 000 en Allemagne et 945 000 au Royaume-Uni).

Les données compilées par Our World in Data permettent de comparer les efforts déployés par les pays en se basant sur le nombre de vaccins administrés rapporté à la taille de leur population. Ces dernières révèlent que c’est Israël qui mène actuellement la course à la vaccination, avec un peu plus de 14 doses administrées pour 100 de ses citoyens. Pour rappel, les experts estiment qu’au moins environ 60 % de la population doit être vaccinée pour stopper la transmission de la maladie. En deuxième position, on retrouve un petit État du Golfe persique, le Bahreïn, avec un total de 3,6 doses pour 100 habitants. Parmi les pays les plus peuplés de la planète, ce sont pour le moment les États-Unis qui s’en sortent le mieux, avec environ 1,4 doses administrées pour 100 habitants, soit le même ratio qu’au Royaume-Uni.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid : 4 800 doses de vaccin pour le Vaucluse

Si la plupart des annonces concernant les futurs vaccins anti-Covid se sont focalisées à juste titre sur leur efficacité, les contraintes de distribution et de stockage ainsi que leur coût sont d’autres facteurs clés pour leur déploiement à grande échelle dans le monde. Certains vaccins nécessitent par exemple d’être conservés à basse température, comme celui de Moderna (-20 °C) et Pfizer-BioNTech (-70°C), alors que d’autres peuvent être stockés à des températures normales de réfrigération, soit entre 2 et 8°C, comme celui développé par l’université d’Oxford et AstraZeneca.

Le prix est bien sûr un autre facteur important. Une dose du vaccin de Moderna devrait coûter autour de 31 euros (37 dollars), tandis que Pfizer et BioNTech ont annoncé un prix avoisinant 17 euros la dose (20 dollars). Mais le plus abordable des candidats-vaccins est sans nul doute celui d’Oxford-AstraZeneca, dont le prix d’une dose se situe à environ 3 euros (4 dollars). Ce dernier a été testé avec une efficacité de 70 %, certes inférieure aux autres candidats cités, mais qui peut être portée à 90 % selon le dosage. Son coût et sa facilité de distribution en font un candidat sur lequel sont fondés de grands espoirs.

Car si plusieurs gouvernements ont annoncé l’intention de distribuer gratuitement les vaccins anti-Covid à leurs citoyens, comme la Belgique et le Japon, cette option est loin d’être envisageable pour toutes les économies du globe. Des vaccins moins chers et qui restent stables à des températures plus élevées devraient donc jouer un rôle crucial pour mettre fin à la pandémie dans certaines régions du monde.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid : 4 800 doses de vaccin pour le Vaucluse

La Haute autorité de santé vient de dévoiler ses recommandations pour la future campagne de vaccination contre le Covid-19 en France, alors que les premières doses sont attendues début 2021. La stratégie vaccinale recommandée s’articule en cinq phases, la première visant à vacciner en priorité « les plus vulnérables et ceux qui s’en occupent », à savoir les personnes résidant en Ehpad et le personnel de ces établissements. Dans une seconde et troisième phase, le public ciblé regroupera les personnes de plus de 65 ans, les professionnels de santé, puis les employés des secteurs essentiels ainsi que les personnes présentant des comorbidités.

En attendant que les candidats-vaccins soient mis sur le marché, près de 10 milliards de doses ont déjà été réservées dans le monde d’après les données compilées par l’Université Duke. Comme le montre le graphique de Statista, plusieurs pays riches ont déjà réalisé d’importantes commandes de vaccins et l’Union européenne fait partie des plus gros acheteurs. Les Vingt-Sept ont précommandé 1,43 milliard de doses de vaccins pour près de 448 millions d’habitants, soit un peu plus de 3 doses par Européen. En tête du classement, le Canada en a déjà commandé 358 millions, soit 9,5 doses par habitant. On retrouve ensuite, le Royaume-Uni (355 millions de doses) et l’Australie (134,8 millions), avec un peu plus de 5 doses par habitant. C’est actuellement l’Inde qui a réservé le plus gros stock en chiffre absolu (1,6 milliard), ce qui lui permet de compter sur un peu plus d’une dose par tête. Les données pour la Chine n’ont en revanche pas été publiées.

À noter que le dispositif d’accès mondial pour un vaccin anti-Covid, connu sous le nom de COVAX, qui vise notamment à aider les pays les plus pauvres, a quant à lui déjà sécurisé 700 millions de doses. De nombreux pays développés participent également à cette initiative de l’OMS, comme le Royaume-Uni, le Canada, le Japon ou l’Allemagne, et une partie des stocks commandés par ces derniers pourrait ainsi être livrée à d’autres pays.

De Tristan Gaudiaut pour Statista  


Covid : 4 800 doses de vaccin pour le Vaucluse

Les annonces se multiplient dans la course au développement d’un vaccin contre le coronavirus. L’université d’Oxford et le groupe pharmaceutique AstraZeneca ont publié des résultats préliminaires qui montrent que ChAdOx1 nCoV-2019, leur candidat vaccin, est efficace à 70,4 %, bien qu’il puisse atteindre une protection de 90 % si une demi-dose est prise au départ, suivie d’une dose complète. Ces résultats positifs font suite à l’annonce d’un vaccin efficace à 95 % par Pfizer et BioNTech, alors que Moderna a également annoncé un vaccin atteignant 95 % d’efficacité. Les deux vaccins précédemment cités sont basés sur l’introduction de matériel génétique, l’ARNm, dans le corps humain afin de produire des protéines qui empêchent le coronavirus de pénétrer dans les cellules. Le vaccin de l’université d’Oxford/AstraZeneca et celui développé par le Centre Gamaleya de Moscou (qui a annoncé une efficacité de 92 %) ont quant à eux la particularité d’être des vaccins à adénovirus, c’est à dire utilisant un virus inoffensif comme vecteur pour induire la réponse immunitaire.

Malgré son efficacité moindre en utilisant une seule dose, le vaccin Oxford/AstraZeneca s’est révélé efficace dans différentes tranches d’âge et en particulier chez les personnes âgées (plus de 70 ans). Il est également nettement moins cher que les autres vaccins en cours de développement et beaucoup plus facile à stocker, ce qui en fait potentiellement un vaccin adapté aux problématiques des régions les plus pauvres du globe. Le vaccin de Moderna doit par exemple être conservé à des températures comprises entre 2 et 8 °C pendant 30 jours, tandis que le vaccin Pfizer/BioNTech doit être stocké à 80 °C, ce qui entraîne inévitablement de plus grosses contraintes logistiques.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid : 4 800 doses de vaccin pour le Vaucluse

Partout dans le monde, des équipes de recherche travaillent à la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19. À l’heure actuelle, une dizaine de projets ont atteint la phase III des essais cliniques, nourrissant les espoirs d’une disponibilité pour le début de l’année 2021. En Chine, une campagne expérimentale pour l’un des quatre candidats chinois les plus avancés permet même depuis peu au grand public de se faire vacciner. Les inscriptions pour ce traitement expérimental, qui coûte 54 euros, ont été ouvertes à destination des volontaires dans trois grandes villes du pays et le programme d’injection pourrait débuter prochainement comme le rapporte France Inter.

D’après une étude réalisée cet été par Ipsos MORI, les Chinois sont de loin les plus enclins à se faire vacciner contre le coronavirus. En effet, 97 % de la population accepterait de prendre le vaccin s’il était disponible, soit un taux d’acceptation quasi-unanime dans le pays. Mais le niveau de confiance vis-à-vis du futur vaccin varie énormément à travers le monde et les populations de certains pays se montrent plutôt prudentes à l’idée de le prendre s’il était commercialisé. La grande majorité des personnes réticentes citent les potentiels effets secondaires comme principale raison.

Comme le montre le graphique de Statista, les niveaux d’acceptation les plus faibles sont observés en France et en Russie, où respectivement 59 % et 54 % des répondants accepteraient de se faire vacciner contre le Covid-19. En comparaison, un peu plus de deux tiers de la population se dit prête à le faire en Allemagne et aux États-Unis et le taux grimpe même au-delà de 80 % au Royaume-Uni, en Inde et au Brésil.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Covid : 4 800 doses de vaccin pour le Vaucluse

Un vaccin contre la Covid-19 en 2021 ? Cette hypothèse semble de plus en plus réaliste depuis l’annonce du géant pharmaceutique américain Pfizer et la biotech allemande BioNTech cette semaine : ils viennent en effet d’annoncer des résultats préliminaires positifs dans leur essai clinique de phase III. Selon leurs premières données, analysées après que 94 participants sur les 43.500 de la cohorte ont été contaminés par la Covid-19, leur candidat vaccin serait « efficace à 90% ». Sur cette base, les deux laboratoires comptent demander d’ici deux semaines probablement une autorisation temporaire d’utilisation à la FDA, l’agence sanitaire américaine.

Comme l’indique cette infographie de Statista basée sur le recensement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) analysé par The Guardian, ce sont près de 200 équipes de recherche à travers le monde qui planchent actuellement sur l’élaboration d’un vaccin contre le SARS-CoV-2. Selon les dernières données disponibles en date du 9 novembre, 18 laboratoires étaient engagés dans la deuxième phase des essais cliniques et 11 projets avaient atteint la troisième phase, c’est à dire les essais à grande échelle.

La fabrication d’un nouveau vaccin est un processus long et complexe qui nécessite plusieurs phases de recherche et de tests afin de garantir son efficacité et son innocuité. En temps normal, il faut compter plusieurs années, de dix à quinze ans, entre le début des études et la commercialisation d’un vaccin. Mais face à une situation d’urgence, telle que le contexte actuel de pandémie, les différentes phases de développement sont menées en parallèle afin d’accélérer au maximum la mise à disposition du vaccin.

La première phase de développement correspond aux essais précliniques, étape à laquelle le vaccin est d’abord étudié en laboratoire puis généralement testé chez l’animal. Cette étape permet d’évaluer la capacité de l’antigène à produire des anticorps dans un organisme vivant, mais ne préjuge pas des résultats chez l’homme. Viennent ensuite les essais cliniques, c’est à dire les tests sur l’homme, organisés en trois phases successives. La phase I a principalement pour objectif de déterminer l’innocuité du vaccin et d’observer la réponse immunitaire induite, tandis que la phase II cherche à établir le dosage optimal et à prouver la durabilité de la protection. Lors de la phase III, les essais portent sur des groupes de centaines voire milliers de personnes et ont pour but de définir le rapport bénéfices/risques du vaccin afin d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché.

De Claire Jenik pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/vaccin/page/4/   1/1