1 décembre 2025 |

Ecrit par le 1 décembre 2025

(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Dorian Gamon, DJ, fera swinguer les clients de la boulangerie l’Epi Fanny ,16 avenue Victor Hugo à Vaison-la-Romaine, mardi 5 août de 8h à 14h. Pourquoi ? Parce que les boulangeries de nos villages en sont le cœur battant et que Dorian Gamon veut mettre à l’honneur le travail d’excellence de ces artisans du patrimoine vivant français.

«J’ai regardé un petit peu toutes les tendances qui se faisaient à l’étranger. J’ai ainsi relevé que des DJ investissaient, depuis quelques années, des coffee shops, -ça ressemble à des boulangeries mais ça n’en sont pas-, notamment à Los Angeles, » relate Dorian Gamon, le DJ qui défend les boulangeries.

Le DJ Star Bob SinClar
«Même le DJ star de la scène française électronique, Bob Sinclar, a mixé dans une boulangerie parisienne en mars dernier. C’était sous la forme d’un mini concert. Je me suis dit : pourquoi ne pas ramener cette initiative à l’échelle locale ? Car aujourd’hui, les boulangeries sont vraiment l’axe principal d’un village, d’une commune.»

La boulangerie cœur vivant du village
«On va acheter sa baguette de pain et puis après, on ira au tabac-presse, puis chez le fleuriste, le boucher… C’est pour moi un patrimoine vivant qu’il est nécessaire de soutenir et d’entretenir en y allant régulièrment.»

Parce que c’est de plus en plus dur
«Parce que c’est de plus en plus dur. La conjoncture fait que des fois, on va acheter son pain dans de grands centres commerciaux ou des chaînes de boulangerie. Ce changement d’acte d’achat met en péril nos artisans boulangers.»

Je défends les boulangeries
«Je veux défendre cette profession en couplant l’aspect musical à l’artisanat de la boulangerie. Cette idée s’est muée en une animation qui a débuté le 17 mai dernier, en Ardèche, puis dans trois, quatre boulangeries dans la Drôme. Le phénomène a pris de l’ampleur médiatiquement grâce aux reportages sur TF1, M6, BFM, toutes les chaînes nationales, radio et presse.»

Dupliquer le projet
«J’ai pris la décision de dupliquer le projet parce que je suis persuadé qu’il y a plein de boulangeries qui seraient intéressées par cette animation, et aujourd’hui, je continue ce tour de France. J’ai gagné, ainsi, la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine la semaine dernière. Je vais aller à Vaison-la-Romaine ce Mardi 5 Août, puis en Vendée, à Boulogne-sur-Mer, dans le Nord-Pas-de-Calais, en Savoie… Plein de boulangeries m’attendent.»

Au chapitre des finances
«Pour l’instant, j’ai convenu d’un accord avec les boulangeries. Elles prennent en charge mon déplacement et j’offre ma prestation. Je sais que les boulangeries sont en difficulté. Le but, ce n’est pas de les mettre en difficulté, mais de trouver un accord cohérent. De mon côté, je ne peux pas non plus me permettre de perdre de l’argent. C’est quand même des trajets qui sont longs, avec pas mal de charges. Il y a la logistique, l’installation de matériel, la vidéo à prendre pour relater l’événement…»

Les boulangers vous expliquent à quoi ils sont confrontés ?
«Oui, les boulangeries sont, la plupart du temps, des entreprises familiales. Le mari va se lever à 1h du matin pour façonner ses produits, puis à partir de 8h, son épouse prendra le relais du commerce. Ces professionnels mêlant vie familiale et commerce n’ont jamais le temps de se poser ni d’être ensemble. Les week-ends sont compliqués.»

Apporter de la joie
«Je leur apporte de la joie de vivre, une animation qui casse les codes. C’est un moment pour eux, un moment qu’ils vont partager parce que c’est compliqué de se détacher du quotidien. Le but est de décrocher un peu pour souffler. Des boulangers m’ont dit ‘merci infiniment’, parce qu’ils ont pu penser à autre chose.»

Une parenthèse enchantée
«C’est aussi valable pour les clients, après une journée de boulot. Il y a un DJ, on va danser. Finalement, on oublie cette journée compliquée grâce à cette animation. Les clients dansent volontiers. Ils ont été prévenus au préalable grâce aux affiches apposées sur la porte ou en vitrine de la boulangerie.»

Un phénomène qui prend de l’ampleur
«Maintenant, le phénomène prend de l’ampleur. J’étais à Saint-Pierre-de-Maillé, dans le département de la Vienne. Il y avait 250 personnes dans la boulangerie. Tout le monde savait qu’il y avait un DJ. Clients et boulangers connaissaient le principe et mon initiative.»

Au début…
«Au début, il y avait des gens qui ne comprenaient pas. Mais au final, j’ai vu des mamies venir pour une baguette et rester une heure à côté de moi pour danser. C’est vraiment bien apprécié. Les gens valident l’initiative.»

Un tour de France des boulangeries
«J’espère ne pas terminer ce Tour de France parce que j’ai des dates et les gens veulent que je revienne. On fera certainement la date d’anniversaire. Le but du jeu, c’est vraiment d’apporter de la musique et de la joie à toutes les boulangeries françaises. On fait souvent des anniversaires pour des bars, pour des restaurants. Mais les boulangeries, c’est vraiment le commerce numéro un.»

33 000 boulangeries en France
«Je pense aux boulangeries de France. A notre patrimoine. Il faut aussi fêter ces longues années de travail. Quand on ouvre une boulangerie, c’est la chance d’une vie pour certains. Cela mérite d’être mis en avant. La clientèle aussi est importante et il faut la fidéliser. La musique est là pour donner une image un peu plus jeune et dire venez à la boulangerie parce que c’est cool. »

Rencontrer le boulanger
«Des fois les gens disent : Le patron, on ne le connaissait pas. On l’a vu lors de l’animation avec Dorian Gamon. Il a dansé, on a pu discuter. Au final, il est trop cool, je vais aller le voir. C’est ce sentiment de proximité qu’il faut mettre en avant.»

La musique des années 80
«Je n’ai pas fait de playlist définie pour les boulangeries, c’est vraiment du feeling. Dans une boulangerie, il y a toutes les générations. Généralement, la musique qui revient le plus, c’est les années 80. C’est un courant musical qui perdure depuis de nombreuses années, qui traverse les générations, qui est écouté par les plus âgés comme les plus jeunes.»

1980 revival
«L’idée, c’est de mettre ces années 80 dans un style un peu plus récent, avec plus de rythmes. Pas mal de remixes des années 80 sont disponibles. Le but, c’est de les diffuser et d’apporter cette énergie au micro, en incitant les gens, peut-être en disant des blagues. C’est un mon univers depuis pas mal d’années.»


(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Un nouveau bus de grande ampleur est d’ores et déjà affecté à la ligne Zou 985, reliant Vaison-la-Romaine à la gare Avignon TGV. Jean-François Périlhou, maire de Vaison-la-Romaine et conseiller régional, président de la commission transports au sein de la Région Sud, a œuvré dans ce sens avec l’entreprise Lieutaud.

Cette nouvelle liaison –ouverte en 2024- connaissait un franc succès auprès des usagers avec plus de 1 200 personnes transportées par mois) Pour répondre à la demande croissante et améliorer le confort des voyageurs, la Région a décidé de remplacer le bus par un véhicule de plus grande ampleur afin accueillir davantage d’utilisateurs et de bagages.

Réactivité
Ce changement, qui devait intervenir en septembre, a finalement été avancé grâce au concours de l’entreprise vaisonnaise de transport Lieutaud. Toutes les infos pratiques ici.

Les infos pratiques La ligne 985 emprunte la Halte routière de Valréas, l’Office de tourisme de Nyons, La place de la mairie à Mirabel-aux-Baronnies, l’avenue des Choralies à Vaison-la-Romaine, les Palivettes à Malaucène, le Pôle santé à Carpentras, et le PEM –Pôle d’échange multimodal- gare routière et la gare TGV à Avignon.


(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Ce mercredi 25 juin, le chanteur Michel Fugain se produira sur la scène du théâtre antique de Vaison-la-Romaine. Leader charismatique du Big Bazar dans les années 70, l’artiste débordant toujours d’énergie interprètera notamment ‘Une Belle histoire’, ‘Chante’, ‘Je n’aurais pas le temps’ ou bien encore ‘Viva la vida’. L’occasion pour les fans de revenir sur cette immense carrière. La première partie du spectacle sera assurée par Christina Rosmini.

Selma Debout (stagiaire)

Théâtre antique. Michel Fugain. Mercredi 25 juin. 20h (ouverture des portes à partir de 19h). Payant (48 à 58€). Rue Bernard Noël. Vaison-la-Romaine. Billetterie : dans les points de vente habituels (au guichet Vaison Festivals à l’office de tourisme, pour le tarif vaisonnais : 43€ en gradins).

Crédit : Quartier 9 Productions

(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Déjà présent à Vaison-la-Romaine avec l’enquête « L’Apollon Lauré », le jeu d’énigmes ‘Intrigue dans la ville‘, élaboré par l’agence de communication avignonnaise Devisocom, lance une seconde enquête intitulée « L’Aura de Vaison » dans la Cité des voconces.

L’agence de communication Devisocom vient de lancer sa 34ᵉ ‘Intrigue dans la ville’ à Vaison-la-Romaine, qui dispose désormais de deux enquêtes différentes pour les apprentis détectives. L’occasion de découvrir la commune de manière ludique et pédagogique tout en passant un bon moment en famille ou entre amis.

« Disparition d’une oeuvre d’art contemporain ! Aidez Sculptis à résoudre ce mystère ! » Tel est le synopsis de cette nouvelle intrigue qui promet de vous entraîner hors des sentiers battus, à la découverte de recoins méconnus et fascinants de Vaison-la-Romaine. Qui saura trouver le coupable et résoudre l’enquête ?

Le kit contenant tout le nécessaire pour mener l’enquête composé d’un carnet, d’un plan du village, des cartes des suspects, d’un crayon, et d’autres accessoires utiles à l’enquête, est vendu à l’office de tourisme Vaison Ventoux Provence à Vaison-la-Romaine pour 12,50€.

©Devisocom

(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Elixens dont le siège social se situe à Eurre dans la Drôme a racheté en ce début d’année la société Herbissima située à Vaison-la-Romaine. Ceci s’inscrit dans une logique de complémentarité de gamme. Le marché des plantes sèches  était très peut-être travaillé jusqu’alors par Elixens.

Elixens France est, depuis plusieurs années, un des principaux producteurs d’huiles essentielles, hydrolats, eaux florales, plantes sèches et autres extraits. L’entreprise de 25 salariés maîtrise l’ensemble des étapes de la chaîne de production, depuis la culture des plantes jusqu’à la livraison de ses produits. Elixens France (20M€ de chiffre d’affaires en 2024) a fait le choix de s’appuyer en priorité sur des filières tracées, dans le respect de l’homme et de la nature notamment grâce à un partenariat solide avec sa filière exclusive d’agriculteurs en Dauphiné-Provence labellisée Bio Partenaire.

Les herbes aromatiques
Herbissima est un transformateur d’herbes aromatiques et de thé situé à Vaison-la-Romaine dans le Vaucluse. Son volume de production est actuellement de l’ordre de 1 000 tonnes par an, dont 80% en certification Bio et environ 15% labellisé commerce équitable. L’entreprise maîtrise l’ensemble des processus de transformation : traitement thermique, coupe, granulation, mélanges. Herbissima expédie des produits finis en vrac mais elle peut également livrer des produits en sachets et en boîtes de thé ou d’infusions, en sous-traitant le processus de conditionnement. L’entreprise emploie plus de 20 personnes, pour la plupart très expérimentées.

Finalisation de l’acquisition
Après plusieurs mois de négociations exclusives, Yxens, maison mère d’Elixens, a annoncé la finalisation de l’acquisition de la société Herbissima en janvier. Cette acquisition s’inscrit dans une logique de complémentarité de la gamme. Grâce à cette acquisition, l’entreprise pourra offrir à ses clients une gamme étendue de plantes sèches naturelles, certifiés et tracés. Ce rapprochement permettra de renforcer l’engagement commun dans le bio et de développer une offre encore plus diversifiée. Ceci va porter le nombre de salariés de 25 à 48. L’ensemble des équipes reste dans la même configuration qu’auparavant. Seul un nouveau directeur a été nommé sur le site de raison.

Des perspectives d’avenir
Ce rapprochement  complémentaire des deux entreprises va permettre d’offrir à la clientèle une gamme de produits toujours plus innovante et durable. Les sites de production d’Eurre et de Vaison-la-Romaine ( 1ha de bâtiment pour 23 salariés) continueront à fonctionner de la même façon qu’auparavant. Les partenariats à long terme avec les fournisseurs seront étendus, notamment dans une perspective de création de nouvelles filières locales.

Olivier Muselet

L’histoire d’ Herbissima
Herbissima a été créée en 1988 par Jean-Paul Gravier à Vaison-la-Romaine. Cette société intervient sur le marché des infusions, avec pas moins de 150 plantes proposées. Elle travaille à façon pour de nombreux clients.
Amoureux des plantes, Jean-Paul Gravier commercialisait la lavande et le tilleul dans un premier temps, avant de développer son activité dans de nombreuses herbes aromatiques. L’entreprise située le long de l’Ouvèze disparaît avec le drame des inondations de septembre 1992. Elle est relocalisée par la municipalité dans la zone d’activités réhaussée des Ecluses au début des années 2000. L’entreprise a poursuivi son développement depuis. Elle est vendue en 2017 à la holding de Stéphane Noir.

Création de la dosette
Le marché des infusions dans les années 80 était encore limité, avec peu de produits. Le tilleul, la verveine ou encore la menthe étaient les principales. L’apparition de la dosette a accéléré le marché, avec un process agroalimentaire qui s’est mis en place. Il fallait alors couper la plante et la mettre dans des sachets. Jean-Paul Gravier s’équipe alors de machines adaptées. Les grands distributeurs s’intéressent à ce marché et sollicitent Herbissima pour leurs marques de distributeurs. L’entreprise s’est alors développée. La force de l’entreprise a été de développer des poudres de plantes compactées en granulés. Jean-Paul gravier a ainsi mis au point deux lignes de fabrication granuleuses qui aident grandement dans le process en réalisant un dosage précis des plantes et herbes composant la dosette qui ne pèse que 1,5 gramme.


(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Alu Vaison, entreprise spécialisée dans la fabrication et la pose de menuiseries extérieures à Vaison-la-Romaine- vient de remporter le Trophée du repreneuriat du bâtiment 2025 décerné par le CRA (Cédants et repreneurs d’affaires). Une distinction pour saluer la vision et l’ambition d’un chef d’entreprise, Freddy Guillet : stratégie, numérisation, modernisation, démarche commerciale, qualité et segmentation du marché.

Valoriser une reprise ambitieuse de l’entreprise
Cette récompense valorise le travail mené depuis la reprise de l’entreprise en 2018 par Freddy Guillet. Durant ces 7 années, Alu Vaison est passée d’une structure artisanale à une entreprise semi-industrielle innovante, performante et engagée dans les champs social et écologique. Cette vision de l’entreprise a permis de doubler son chiffre d’affaires ainsi que ses effectifs, tout en s’engageant dans la responsabilité sociétale.

Devenir patron
À l’aube de ses 50 ans, Freddy Guillet, ingénieur BTP formé à l’ENSI Poitiers –Ecole nationale supérieure d’ingénieurs- et fort d’une expérience significative au sein des grands groupes Bouygues et Vinci, a réalisé son rêve entrepreneurial.

Freddy Guillet, Copyright Laurent Pamato


Une vision de l’entreprise

Dès son arrivée, il entreprend une restructuration majeure en introduisant des méthodes modernes de gestion et d’organisation inspirées de ses expériences dans les grands groupes. Pour cela, il engage des investissements stratégiques conséquents, notamment dans l’informatisation des processus administratifs et commerciaux.

Se donner les moyens
L’atelier de fabrication est devenu semi-industriel grâce à des équipements à commande numérique. De nouvelles activités ont émergé comme le négoce BtoB (business to business) et la fabrication de menuiseries aluminium haut-de-gamme. Un nouveau bâtiment à hautes performances environnementale a été construit en 2023 proposant un showroom, des bureaux modernes et un atelier de production climatisés et chauffés. L’ensemble de ces changements a permis l’obtention du label RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) niveau 1 délivré par UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), pour l’engagement durable de l’entreprise.

L’ambition de faire toujours mieux
En 7 ans Alu Vaison double son chiffre d’affaires passant de 1,8M€ en 2018 à plus de 4M€ en 2024 grâce à ses équipes passées de 9 à 20 salariés.

Une des équipes d’Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

En savoir plus
Le C.R.A (Cédants et Repreneurs d’Affaires) est une association française fondée en 1985, dédiée à l’accompagnement des entrepreneurs souhaitant céder ou reprendre une entreprise. Grâce à un réseau de 240 délégués bénévoles, le C.R.A offre des services de mise en relation, de formation et de conseil, favorisant ainsi la transmission réussie des TPE et PME (Très petites et moyennes entreprises) sur l’ensemble du territoire français.

Un Trophée pour saluer l’intelligence au service du savoir-faire
La remise officielle du prix a eu lieu le 27 mars dernier à Paris, lors des Rencontres du C.R.A, en présence de Véronique Louwagie, Ministre déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises.

L’Interview
«Petit, j’accompagnais mon père, chef d’entreprise dans le second œuvre, se remémore Freddy Guillet. Ensemble, le samedi, nous faisions la tournée des chantiers. C’est à ce moment-là, je crois, que j’ai pris goût aux chantiers et que j’ai décidé de devenir chef d’entreprise même si je ne me suis permis de réaliser mon rêve qu’un peu tardivement, à presque 50 ans.»

Un dirigeant forgé par les grands groupes
«Devenu ingénieur, j’ai travaillé dans de grands groupes tels que Bouygues et Vinci. C’est là que j’ai appris mon métier. Puis, alors que je travaillais chez Vinci, un nouveau dirigeant est arrivé. Je n’avais pas envie de rester, même si je n’avais pas tout à fait encore un projet en tête. Nous nous sommes quittés dans de bonnes conditions. Un an plus tard je reprenais, via le C.R.A. délégation d’Avignon, Alu Vaison.»

Une des équipes d’Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

Une société déjà très implantée
«J’ai toujours connu cette société mais je ne savais pas qu’elle était à vendre. Le C.R.A. m’a mis en relation avec le fondateur de l’entreprise, Thierry Pascal. Nous avions la même vision de l’entreprise et nous étions l’un comme l’autre aussi droits, ça a vite matché entre nous. Il avait monté l’entreprise à un très bon niveau –Alu Vaison réalisait un chiffre d’affaires de 1,5M€ par an- et j’avais les bagages, grâce à mon expérience professionnelle dans de grands groupes, pour la faire monter en puissance.»

Un homme en mode solutions
«Les défis auxquels j’ai dû répondre ? Ils étaient de nature interne et externe. J’ai informatisé tous les services mis en place un ERP (Entreprise ressourcing planning) : un système de gestion globale du commercial jusqu’à la comptabilité. J’ai rassuré les salariés car il est toujours traumatisant pour eux, de changer de dirigeant. J’ai détecté deux pépites qui sont devenues mes adjoints : la secrétaire désormais directrice opérationnelle et un poseur devenu directeur technique.»  

Le Covid ? Une tuile qui se transforme en booster
«Puis nous sommes passés de 8 à 19 salariés et de 1,5M€ à plus de 4M€ en 2024. Nous avons construit une nouvelle usine de fabrication, puis nous avons été frappés de plein fouet par la pandémie de Covid 19 le 17 mars 2020. Les premières et dernières nuits ont été difficiles parce qu’on ne savait pas où l’on allait. Mais avec le recul, la crise du Covid s’est révélée être un bon booster, nous permettant de nous développer, même si nous devions faire face au problème d’approvisionnement et à la pénurie d’acier.»

Alu Vaison Copyright Laurent Pamato

Etablir son indépendance
«C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons construit notre propre usine et tissé un solide réseau de fournisseurs. Le 17 mars, l’entreprise était mise en sommeil pendant que, de mon bureau et depuis mon domicile, j’établissais les devis, faisais la comptabilité pour m’occuper l’esprit. L’entreprise reprenait peu à peu fin avril, puis tout le monde fin mai. A aujourd’hui, nos carnets de commande sont nourris jusqu’à la fin d’année 2025 avec 8 mois de visibilité.»

Les écueils
«Dans les écueils ? Je placerais les changements de gouvernements, la loi de finances non votée en 2024, gelant les crédits liés aux aides de l’Etat, notamment pour la rénovation énergétique. Ainsi décembre, janvier et février furent compliqués.»

Foncer et ne pas se laisser dominer par le stress
«Je suis un battant et je n’ai pas l’impression d’avoir 57 ans. J’ai acquis avec Bouygues et Vinci un carnet d’adresses assez important comprenant mes anciens collègues, clients, architectes avec lesquels je travaille. Je suis aussi un homme de réseaux : Réseau Entreprendre Rhône-Durance où je suis administrateur, et dont j’ai été lauréat.»

Freddy Guillet aux côtés de la ministre Véronique Louwagie,, déléguée chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises Copyright Alu Vaison

Ma petite entreprise…
«J’ai tendance à dire que ‘Ma petite entreprise connaît pas la crise’ et je pense que ça n’est pas le fruit du hasard, mais le fruit du quotidien et de l’acharnement. Il faut se battre tous les jours avec le couteau entre les dents et avancer. Mais ça n’est pas moi qui fait l’entreprise, mais tous les collaborateurs, une équipe avec laquelle j’ai plaisir à échanger tous les matins en partageant un café.»

Aujourd’hui et demain
«Maintenant que l’entreprise a progressé, il faut la stabiliser pour obtenir un niveau d’activité compris entre 4 et 5M€ ; Assurer la rentabilité de l’entreprise ; Maintenir l’emploi ; Fidéliser les salariés et faire en sorte qu’ils se sentent bien ici et chez eux. Désormais je dois écrire nos process, un manuel mode d’emploi de l’entreprise.»

Entre détresse et grandes joies
«Ces 7 dernières années ont été une superbe expérience avec des moments de détresse, des moments compliqués que l’on oublie vite au profit de tout ce qu’il y a de bon et de la joie que l’on éprouve. Je regrette juste de ne pas avoir été patron plus tôt. Mais peut-être n’étais-je pas prêt ? J’ai appris mon métier et je vais finir ma carrière en entrepreneur heureux, ainsi je travaille à la pérennité de l’entreprise. Alors la boucle sera bouclée puisque mon père, qui est toujours là, est fier de mon parcours et cela est une immense satisfaction.»

Alu Vaison
Zone Artisanale Les écluses 2 à Vaison-la-Romaine.


(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

La Communauté de communes Vaison Ventoux invite ses habitants à venir récupérer du compost à la déchetterie interc.ommunale Sainte Catherine samedi 29 mars toute la journée.

Cette opération locale est organisée dans le cadre de l’événement national annuel “Tous au compost” qui a lieu du 29 mars au 13 avril. L’intercommunalité Vaison Ventoux organise sa distribution gratuite à l’attention de toute la population du territoire. Pour en bénéficier, il faudra seulement s’équiper d’outils et contenants (pelle, seau, bidon…). Un maximum de 200 litres de compost issu des biodéchets collectifs sera attribué par foyer.

La communauté de communes Vaison Ventoux rappelle également que depuis l’obligation légale en 2024 de trier les biodéchets, elle participe à l’installation de composteurs individuels chez les particuliers et propose également des composteurs collectifs. De ce fait, le 29 mars les visiteurs pourront également se renseigner sur l’achat d’un composteur de 400 litres à tarif préférentiel de 25€ (le reste étant pris en charge de l’intercommunalité), à emporter le jour même.

A.R.C

Opération de distribution gratuite de compost. Samedi 29 mars de 9h à 12h et de 14h à 16hà la déchetterie Sainte Catherine à Vaison-la-Romaine, 1015 B, avenue Ulysse Fabre, Route de Séguret. www.vaison-ventoux.fr


(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Toute l’année, la communauté de communes Vaison Ventoux accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprise. Ce jeudi 13 mars, elle lui dédie une soirée. L’occasion pour les potentiels futurs entrepreneurs d’en apprendre davantage sur cet accompagnement et d’élargir leur réseau.

L’intercommunalité met en lumière l’aventure entrepreneuriale à travers une soirée thématique dédiée aux créateurs et repreneurs d’entreprise. Un événement sous le signe de rencontres et d’échanges, qui permettra aux invités d’en apprendre plus sur l’accompagnement que propose Vaison Ventoux.

Cette soirée permettra de répondre à plusieurs interrogations telles que : vous avez une idée de création d’activité et ne savez pas comment la mettre en oeuvre ? Votre dossier est déjà bien ficelé mais vous avez besoin de trouver des financements ? Vous souhaitez développer votre activité déjà installée ?

Cette soirée sera aussi l’occasion de découvrir les partenaires du dispositif de la communauté de communes, à savoir : Initiative Ventoux, la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vaucluse, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA), le Club d’entreprises du Pays de Vaison/Ventoux (CEPV). Les créateurs d’entreprise ayant bénéficié de cet accompagnement seront aussi présents pour parler de leur activité et partager leur expérience avec le dispositif intercommunal.

Inscription gratuite au 04 90 36 16 29.
Jeudi 13 mars. 18h30. Communauté de communes Vaison Ventoux. 375, avenue Gabriel Péri. Vaison-la-Romaine.


(Vidéo) Dorian Gamon, le DJ qui électrise les boulangeries de France

Les producteurs du Diamant Noir du Vaucluse et la Ville de Vaison-la-Romaine organisent la 3ᵉ Fête du Diamant noir de Vaucluse ce dimanche 9 février. Au programme : vente de truffes fraîches, dégustation, démonstration de cuisine et bien d’autres temps forts.

La truffe du Vaucluse sera à l’honneur ce dimanche lors de la 3e édition de la Fête du Diamant noir du Vaucluse à Vaison-la-Romaine. Un événement qui met en lumière la truffe noire des producteurs vauclusiens sous toutes ses coutures.

Les trufficulteurs de l’association Diamant noir du Vaucluse proposeront une vente de truffes fraîches pour l’occasion, mais la journée sera rythmée par plusieurs temps forts. À 10h30, le chef Jean Padilla proposera des recettes salées avec de la truffe, et à 15h, ce sera au tour du chef Christophe Wernet de proposer cette fois-ci des recettes sucrées. Une brouillade truffée sera préparée pour le déjeuner. Deux démonstrations de cavage seront organisées à 11h et 16h, ainsi qu’une conférence sur la cuisine de la truffe à 10h.

Toute la journée, il sera aussi possible d’acheter de l’huile d’olive, l’AOC Pommes de terre de Pertuis sera présente, la librairie Montfort présentera et vendra des livres sur la truffe, Églantine Rocchia dédicacera le livre Éloge de la truffe, la cave La Romaine présentera des accords vins & truffes, et la maison Serre et Pedretti fabriquera des pâtes fraîches. Le public pourra également profiter d’une grande exposition de photos sur les truffières du Vaucluse & la cuisine de la truffe par Philippe Durand-Gerzaguet. Enfin, une tombola sera organisée avec à la clé une grosse truffe.

Dimanche 9 février. De 9h30 à 18h. Entrée gratuite. Espace culturel. Place François Cévert. Vaison-la-Romaine.

https://www.echodumardi.com/tag/vaison-la-romaine/page/2/   1/1