17 juin 2025 |

Ecrit par le 17 juin 2025

Le Département veut investir, investir et encore investir

S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Santoni, la nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse, entend accélérer les investissements sur le territoire. Dans ce cadre, elle a présenté la feuille de route des grands chantiers du Département pour la période 2021-2028.

« C’est un budget de combat que nous allons mettre en place, annonce sans ambages Dominique Santoni, la nouvelle présidente LR (les Républicains) du Conseil départemental de Vaucluse élue le 1er juillet dernier. Il s’agit de donner la priorité absolue à l’investissement, au service du développement du territoire. »
Pour cela, l’équipe de la première femme à occuper cette fonction en Vaucluse entend s’appuyer sur un vaste plan d’investissement 2021-2028. Il faut dire que pour la première fois l’institution départementale va bénéficier de temps pour mener à bien sa politique. En effet, le renouvellement par moitié des assemblées départementales françaises jusqu’aux élections de 2015 incitait plutôt au ‘saupoudrage’ des subventions afin de maintenir des majorités politiques stables et cela quelle que soit la couleur politique. La réforme nationale du mode de scrutin a ainsi permis à Maurice Chabert de mener un mandat départemental ‘inédit’ de 6 ans. Un président sortant qui ne s’est pas représenté après avoir adoubé Dominique Santoni pour lui succéder. Cette dernière était jusqu’alors vice-présidente déléguée à l’éducation, aux sports, à la vie associative et aux transports, n’hésite d’ailleurs pas annoncer s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur.
« C’est la restauration des finances du Département que nous avons mené durant le mandat précédent qui va nous permettre d’avancer. La continuité c’est important et grâce à ces efforts nous allons passer à la partie visible de ‘l’iceberg’ avec la mise en place d’une politique de grands travaux », insiste la nouvelle présidente qui, grâce au jeu de calendrier des futurs scrutins à venir va disposer, cette fois, d’un mandat de 7 ans !
Dans cette logique, le Conseil départemental de Vaucluse va donc lancer un nouveau PPI (Plan pluriannuel d’investissement).
« Cet outil précieux de pilotage budgétaire et financier permet de planifier des projets de long terme et de programmer les investissements nécessaires, tout en déterminant le niveau d’endettement supportable par la collectivité », poursuit Dominique Santoni.

Des grands travaux pour changer le quotidien des Vauclusiens
« Dans les prochaines années, plusieurs chantiers transformeront ainsi notre territoire », annonce Dominique Santoni.
Le Département va ainsi lancer à l’automne la concertation pour le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas. Objectif : faire sauter ce goulot d’étranglement que constitue ce nœud routier à l’intersection de l’autoroute A7, de la RN7 en provenance d’Avignon, de la RD 900 en provenance de Cavaillon et d’Apt et de la RD7N venant des Bouches-du-Rhône accueillant 30 000 véhicules/jour dans chaque sens. Un dossier de 25M€, dont une participation du Conseil départemental de Vaucluse de 9,5M€ et une contribution de l’Etat et de la Région à hauteur de 15,5M€, qui doit se concrétiser par un chantier d’une durée de 3 ans dont les premiers coups de pioche devraient intervenir en 2024.

Le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas (ici une esquisse non-définitive) prévoit l’aménagement d’une liaison directe entre la RN7 (Avignon) et la RD 900 (route d’Apt), associée à la création de nouvelles bretelles et de deux giratoires pour accéder à l’autoroute A7 (Avignon Sud), ainsi qu’au pont de Bonpas (direction Bouches-du-Rhône). Le giratoire et le carrefour à feux actuels, qui concentrent les embouteillages déplorés aujourd’hui, seront supprimés. Le tout en facilitant l’accès à un pôle d’échange intermodal bus/covoiturage et permettant de sécuriser les liaisons cyclables le long de la Durance et vers les Bouches-du-Rhône.

Autre gros dossier à venir : la déviation d’Orange. « On en parle depuis près de 50 ans, rappelle Thierry Lagneau, vice-président en charge des travaux, des aménagements routiers et de la sécurité. Cet aménagement s’inscrit dans la réalisation d’un itinéraire de liaison structurant entre la vallée du Rhône et le bassin vaisonnais. Il permettra d’améliorer fortement l’accessibilité des quatre cantons du Nord Vaucluse (Orange, Bollène, Valréas, Vaison-la-Romaine) depuis Avignon ou l’A7. »
L’opération bénéficie, à ce jour, d’un financement d’environ 50M€ avec des participations de l’Etat, la Région Sud, la Communauté de communes pays réuni d’Orange, la ville d’Orange et le Département. Les études et procédures réglementaires ont débuté pour un démarrage des premiers travaux préparatoires au cours du second semestre 2022 et pour une durée de 4 ans.
De quoi permettre la réalisation de 2 sections entre le giratoire du Coudoulet sur la RN7 et l’avenue des Crémades (1,2 km) ainsi qu’entre l’avenue des Crémades et la RD 975 (route de Camaret) sur une longueur de 1,9km afin de délester le centre-ville de la cité des princes traversé par près de 15 000 véhicules/jour, dont 10% de poids-lourds.

Accélérer pour la déviation de Coustellet et la LEO
Afin de doter le Vaucluse des infrastructures indispensables à son développement, le Département veut également réaliser le contournement de Coustellet.
« Coustellet, qui a connu un fort développement économique ces dernières années, se situe à l’intersection de deux voies de communication à fort trafic : la RD 2 (qui rejoint Cavaillon via Robion) et la RD 900 (entre Avignon et Apt), explique Thierry Lagneau. Cette route départementale est un axe majeur qui dessert l’Est du Vaucluse, notamment la vallée du Calavon. Le trafic routier très élevé (environ 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids lourds) entraîne une congestion routière au centre de l’agglomération, à l’intersection avec la RD 2. »
Si plusieurs études ont été menées il faut cependant encore organiser l’enquête publique préalable à l’autorisation du projet.
« Je suis une femme de consensus, précise Dominique Santoni. C’est pour cela que je rencontrerai prochainement tous les élus concernés puisque Coustellet se situe à l’intersection de 4 communes : Cabrières-d’Avignon, Maubec, Oppède et Robion. » Le but étant de finaliser cet aménagement avant la fin du mandat.

« Il faut réaliser la 2e tranche de la LEO. »

Thierry Lagneau

Autre dossier faisant figure d’arlésienne jusqu’alors, la réalisation de la tranche 2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) à Avignon et dans le Nord des Bouches-du-Rhône.
« La position du Conseil départemental de Vaucluse n’a jamais varié s’agissant l’aménagement de ce vaste projet de contournement de l’agglomération d’Avignon, insiste Thierry Lagneau. Il est nécessaire de réaliser cette deuxième section comprise entre Rognonas et le carrefour de l’Amandier, à Avignon, d’une longueur de 5,8 kilomètres en deux fois deux voies. Ce projet est sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, auquel revient la responsabilité, en lien avec l’ensemble des collectivités concernées, de faire aboutir ce projet vieux de plusieurs décennies. »
« Le Département de Vaucluse a confirmé son engagement sur le plan financier à hauteur de 14,72% du montant des travaux », complète la présidente.

Les autres chantiers
Dans le même temps, le Département poursuit la réhabilitation des collèges de Vaucluse. Ainsi après la rénovation des établissements de Valréas et du Thor, celle de Sorgues est en cours et celles de Bédarrides (6,6M€), de Vedène (12,2M€) et d’Apt (10,8M€) débuteront en 2022. Des collèges, où dès cette rentrée, 14 000 ordinateurs portables sont mis à disposition de tous les élèves de 6e et cela pendant 4 ans afin que tous les collégiens vauclusiens soient équipés d’ici 2024. Et pour faciliter la scolarité ‘numérique’ des élèves, le Département équipera progressivement tous les collèges publics d’une connexion internet via la mise en place de bornes wifi.

Le chantier de réhabilitation du collège Saint-Exupéry à Bédarrides débute pour un montant de 6,6M€. Fin des travaux prévus pour la rentrée 2023/2024.

Par ailleurs, dans moins de 4 ans, les archives départementales quitteront leurs locaux historiques du Palais des papes, qui sont désormais trop exigus et ne répondent plus aux normes de conservation actuelles, pour rejoindre un ‘Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien’ situé dans nouveau bâtiment de de 10 600 m2 (33M€) situé dans la zone d’Agroparc à Avignon. L’arrivée des archives de la ville d’Avignon est également toujours envisagée. Le chantier doit débuter en 2023 pour une mise en service en 2025.
Enfin, le Département construira d’ici 2024 un nouveau bâtiment, à Avignon, où seront installés la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les services de la Direction des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce nouvel édifice, d’une surface de 38 000m2 verra le jour en lieu et place d’un grand hangar désaffecté (hangar Souvet) situé le long de la voie ferrée. Le démarrage des travaux aura lieu au dernier trimestre 2022 pour une réception mi-2024. Cette opération (35M€ au total) s’accompagne d’une réhabilitation lourde du site Limbert, abritant les services du Pôle Solidarités du Département, ainsi que de l’Espace Départemental des Solidarités d’Avignon Est. De quoi libérer à termes, les locaux situés le long du boulevard Saint-Michel, dont le potentiel urbanistique, le long des remparts, n’est plus à démontrer.

Repenser le rapport avec les autres collectivités
« Au-delà des investissements qu’il réalise directement, le Conseil départemental accompagne les communes et les EPCI dans leurs propres projets, en particulier à travers sa politique de contractualisation, qui offre une visibilité sur plusieurs années et constitue un ‘effet levier’ essentiel. Dans les prochaines années, ce soutien sera encore renforcé, afin d’impulser des politiques qui amélioreront le quotidien des Vauclusiens », rappelle la présidente.
Cet accompagnement prendra donc la forme d’un contrat de développement territorial passé avec les communes et les intercommunalités (EPCI) et élaboré en lien avec les élus des cantons concernés afin de programmer les investissements.
Autre outil au service des collectivités locales qui veulent investir : Vaucluse ingénierie. Cette plateforme pilotée par le Conseil départemental doit permettre aux élus et à leurs équipes, notamment pour les plus petites communes, de bénéficier d’une expertise personnalisée pour étudier la faisabilité d’un projet. Vaucluse ingénierie interviendra également pour la recherche de financements, la constitution des dossiers administratifs mais aussi le suivi des missions d’un prestataire et du projet dans sa globalité.
Et histoire de s’appliquer à lui-même cette logique d’optimisation, le Conseil départemental de Vaucluse va également créer un service dédié à la recherche de financements extérieurs. Si un agent est d’ores et déjà chargé d’assister l’ensemble des services qui veulent candidater à des financements auprès du FSE (Fonds social européen), la mise en place de ce service doit permettre de solliciter systématiquement tous les dispositifs européens, nationaux et régionaux auquel peut prétendre le Département.

Culture, sécurité, santé…
En plus de ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, enfance, handicapés…) constituant son ADN le Département version Dominique Santoni entend aussi intervenir dans des domaines comme la sécurité, la culture, l’environnement ou bien encore la santé.
« C’était une promesse de campagne, rappelle la nouvelle présidente. Le Département va apporter une aide financière pour la mise en place ou l’extension de systèmes de vidéoprotection ainsi qu’à l’équipement des polices municipales. »
Le Conseil département souhaite aussi investir pour une meilleure couverture médicale du territoire. Afin de lutter contre la désertification médicale, le Département ‘planche’ sur une aide à l’installation de médecins libéraux en milieu rural et notamment les jeunes médecins. Il participera également au financement de maisons de santé, des lieux permettant le regroupement de médecins voire d’équipes pluridisciplinaires qui constituent une alternative pour des médecins qui hésiteraient à s’installer seul dans une commune. Plus novateur encore, le Conseil départemental envisage aussi le recrutement direct de médecins libéraux dans les Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures d’accompagnement médico-sociales du Département.
Côté environnement, le Département entend anticiper les problèmes d’irrigation liés aux effets du réchauffement climatique en mettant en place une stratégie de gestion sur les ressources en eau à l’horizon 2028. Pour cela, il participe notamment au projet de territoire des ‘Hauts de Provence Rhodanienne’, piloté par la préfecture de Vaucluse, « qui vise à mettre en œuvre une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le Nord Vaucluse tout en répondant de manière durable à l’augmentation de la demande en eau pour l’irrigation agricole ».
Enfin, le Département souhaite favoriser l’émergence dans le Sud Vaucluse d’un grand festival de plein-air consacré aux musiques actuelles, de nature à attirer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.
« Terre de festivals, le Vaucluse est riche de très grands rendez-vous internationaux, comme le Festival d’Avignon ou les Chorégies d’Orange, explique Dominique Santoni. Si le Sud du département compte de nombreuses manifestations estivales de qualité, aucune ne leur est aujourd’hui comparable, de par son ampleur ou son rayonnement. »

Un département connecté
« Investir, c’est également travailler à l’attractivité du Vaucluse, martèle la présidente du Conseil départemental. Parce qu’un territoire qui attire des investisseurs et de nouveaux habitants, c’est un territoire qui crée de l’activité et de l’emploi. »
Tirant les conclusions de la crise sanitaire qui a mis en lumière les limites des modèles métropolitains, Dominique Santoni estime que le temps est venu « pour les villes intermédiaires et les territoires de qualité ».
Si la qualité de vie du Vaucluse n’est plus à prouver, la stratégie d’attractivité du Département est de miser sur le formidable essor du télétravail.

Grâce notamment aux financements européens, le Département va mettre en place des bornes d’accès gratuit au wifi dans 172 sites touristiques de Vaucluse.

« Le Vaucluse peut tirer son épingle du jeu, de par sa position géographique et le caractère équilibré de son territoire, poursuit la présidente. Son excellente couverture Très haut débit (THD) facilite bien sûr le télétravail et constitue un atout majeur. »
Ainsi, l’ensemble du département sera entièrement connecté à la fibre dès l’an prochain, avec 14 ans d’avance sur le délai initial prévu en 2036. A ce jour, avec ces investissement d’un montant de 171M€, le Vaucluse est déjà  le département le plus avancé en matière de déploiement de la fibre (94% de couverture) de toute la Région Sud.
Pour renforcer son attractivité numérique, le Département développe actuellement un réseau wifi touristique. Il s’agit de déployer des bornes wifi (1,4M€ dont 1M€ d’aides européennes) sur 172 sites vauclusiens touristiques (musées, places de villages, sites naturels, véloroutes, etc…).
« L’intérêt principal est d’assurer un accès à Internet nomade et gratuit à l’ensemble des habitants et des touristes, complète la présidente. C’est devenu aujourd’hui un besoin de base, un des premiers critères de satisfaction des visiteurs. »

« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse »

Dominique Santoni.

« Mais la décision de s’installer, d’investir ou d’implanter une entreprise sur un territoire donné est soumise à d’autres critères : les infrastructures de transport (autoroutes, proximité d’une gare TGV…), le climat et la qualité de vie (d’autant que l’équilibre vie professionnelle/vie privée prend de plus en plus d’importance), le foncier disponible à des prix abordables… Le Vaucluse coche incontestablement toutes les cases. Et a plus d’une carte à jouer pour attirer les entrepreneurs ou les salariés qui souhaitent aujourd’hui quitter les grandes métropoles pour une vie plus agréable, plus proche de la nature », précise Dominique Santoni.
Dans cette optique, le Département va mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire à commencer par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité (VPA), qui vient de sortir un nouveau guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse’, pour définir rapidement une stratégie de promotion du territoire à l’échelle nationale.
« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse, » insiste Dominique Santoni.


Le Département veut investir, investir et encore investir

Découvrez le nouveau guide dédié aux vacances en famille en Vaucluse ! Avec les enfants, le Vaucluse se visite autrement… On grimpe aux arbres, on joue dans l’eau et on se balade avec les ânes.

Par mauvais temps, on découvre les parcs de jeux en intérieur, le trampoline et le bowling. Ce guide famille réalisé par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité en concertation avec les Offices du Tourisme, est consultable sur la page « préparer votre séjour » : https://www.provenceguide.com/…/avec…/offres-8-1.html.

« Quelle que soit la saison, le Vaucluse vous ouvre les bras pour des plaisirs chamarrés en famille. Découverte des sites naturels, activités de plein air ou en salle, adresses gourmandes et visites du patrimoine historique… ce guide entraîne petits et grands aux quatre coins du département, selon les aspirations du moment, pour un séjour haut en couleur. »

L.M.


Le Département veut investir, investir et encore investir

Vaucluse Provence Attractivité (VPA) a déployé en lien avec les offices de tourisme, ‘Memories’, un outil gratuit de création instantanée de souvenirs sous forme de vidéo.

Cette solution génère un album qualitatif en mixant les contenus mobiles des visiteurs (selfies, photos, vidéos) avec des vidéos professionnelles fournies par VPA. Aussi bien destiné à la clientèle locale que touristique, cet outil permet aux visiteurs de partager leurs vidéos, en particulier sur les réseaux sociaux, et de devenir ambassadeurs des territoires vauclusiens.

Mode d’emploi

Pour créer sa vidéo et faire vivre ses souvenirs : aller sur le site www.getmy.video/vaucluse ou scanner le QR-Code des cartes de visite mises à disposition dans les sites et points d’intérêt du département. Ajouter ses vidéos et ses selfies aux images proposées. Si on le souhaite, les partager sur Facebook et Instagram.

Dans quelles villes ?

Pour le moment, il est possible de créer des vidéos souvenir dans les lieux suivants : Ansouis ; Avignon ; Carpentras ; Châteauneuf-du-Pape ; Dentelles de Montmirail ; Fontaine de Vaucluse ; Forteresse de Mornas ; Gordes ; L’Isle sur la Sorgue ; Lourmarin ; le Naturoptère ; Orange ; Pernes-les-Fontaines ; Richerenches ; Roussillon ; Sault ; Mont Serein ; Mont Ventoux ; Vaison-la-Romaine ; Venasque. A venir : Villeneuve-lez-Avignon et le Parc Spirou Provence.

L.M.


Le Département veut investir, investir et encore investir

Trois adresses vauclusiennes ont été sélectionnées dans le guide Le Figaro 2021 des plus belles chambres d’hôtes de France. Une sélection permise grâce une enquête de terrain menée par la rédaction, à l’arrivée des beaux jours.

Cette valorisation fait suite à une sélection d’hébergements proposée au magazine par Vaucluse Provence attractivité (VPA), suivie de l’accueil de la journaliste, en février (financé par VPA) et mars (financé en collaboration avec Provence-Alpes-Côte d’Azur tourisme), pour la visite des adresses. Focus sur les établissements qui font rayonner le territoire.

Provence km28 à Gordes

On ne se lasse pas de cette nature. A droite Bonnieux et plus à gauche Roussillon, deux très beaux villages. Et sur un petit aïoli du bistrot, on reste dans l’ambiance provençale. Dotés d’une terrasse, les logements disposent de la climatisation et d’une télévision à écran plat. Leur salle de bains privative est pourvue d’une baignoire et d’un sèche-cheveux. Vous pourrez profiter d’un réfrigérateur et d’une machine à café. Ce ‘bed & breakfast’ sert un petit-déjeuner américain. Vous pourrez nager dans la piscine extérieure, faire du vélo ou vous détendre dans le jardin. Le Provence Km28 se trouve à 34 km d’Avignon et à 38 km de Saint-Rémy-de-Provence.

Maison pampa à Uchaux

La propriété abrite deux maisons l’une face à l’autre, à l’opposé architecturalement, très différentes et pourtant si proches. D’un côté, la villa contemporaine avec quatre suites lumineuses et climatisées avec chacune sa terrasse privative tournée vers le jardin méditerranéen qui permet de profiter pleinement de la vie en extérieur. Également un espace salon avec une cuisine toute équipée donnant sur une grande piscine et sa grande terrasse abritée par les ombrières. Élément central, la piscine est un grand bassin. Elle est agrémentée de deux fontaines et d’une plage permettant un moment de détente. Une grande terrasse enveloppe la piscine. De l’autre côté, le mas qui abrite la 5eme suite climatisée mais également l’espace détente semi-ouvert où vous pourrez bénéficier de cours de yoga, pilates, coaching…

Le prieuré de la Madelène à Malaucène

Ancien prieuré bénédictin du XIIème siècle niché à Malaucène au pied du Mont Ventoux, à quelques minutes de Vaison La Romaine, Le Prieuré La Madelène est une maison d’hôtes de charme intimiste pour vos séminaires, stages de bien-être, moments à soi ou en amoureux. Doté d’une piscine extérieure ouverte en saison, Le Prieuré La Madelène propose des hébergements à Malaucène, à 42 km de L’Isle-sur-la-Sorgue. Une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement. Cette chambre d’hôtes sert un petit-déjeuner continental. Une terrasse est également à votre disposition. Vous pourrez profiter du jardin et faire du vélo ou partir en randonnée dans les environs.

Lire le dossier Le Figaro (édition abonnés) https://lnkd.in/ddvxnRu


Le Département veut investir, investir et encore investir

Fortement attendue depuis 15 mois, la reprise de l’activité touristique pourrait être au rendez-vous d’une saison estivale bien préparée dans notre région et tout particulièrement dans le Vaucluse. Les premiers chiffres sont fort encourageants pour les professionnels qui auront de nombreux défis à relever pour la réouverture.

Ne pas accueillir tout le monde, tout le temps et dans n’importe quelles conditions. Telle est l’obsession du Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRT) qui a annoncé un plan de relance pour « réussir le cœur de saison 2021 et notre été indien ». Renaud Muselier a donc dévoilé le 19 avril autour de la campagne de communication régionale ‘On a tous besoin du sud’, la remise en route « d’activités foudroyées, supposant trois conditions : une liberté de se déplacer, de se rassembler et un sentiment de sécurité. Les trois ont été balayés au cours de ces 15 derniers mois. Mais l’adieu aux barquettes tendues au travers d’hygiaphones par les restaurateurs est désormais programmé, selon un calendrier précis pour « ramener le sourire et la joie de vivre » :

  • Lancement de la campagne de communication depuis le 2 mai, avec 180 écrans TV sur France Télévisions aux heures de grande écoute et 370 messages radio sur Europe 1 et NRJ jusqu’à fin mai.
  • Le 19 mai, les restaurateurs de notre région seront prêts pour rouvrir les terrasses, nos commerçants prêts à ouvrir leurs commerces et le monde de la culture prêt pour ouvrir cinémas, musées et théâtres.
  • Le 9 juin, l’ouverture des stades, salles de café et de restaurants, comme des salons et foires d’exposition.
  • Le 30 juin, fin des jauges et du couvre feu.
  • Le 1er juillet devrait avoir lieu la deuxième édition de la ‘Fête des Terrasses’, avec 7 000 professionnels engagés sur l’ensemble de la région.

Preuve de cette impatience le redémarrage de l’activité touristique lors du dernier week-end de l’Ascension. D’autant que la Sncf a donné un gros coup de pouce : les vacanciers qui ont pris une place avant la mi-mai ont bénéficié d’un des 5 millions de billets à 39€ mis sur le marché par le transporteur ferroviaire.

Les réservations de séjour devraient donc progresser de façon significative à partir de maintenant. Elles accusaient encore en avril un retrait de 60% par rapport à 2019, mais – dans le même temps – une hausse de près de 40% par rapport à l’année dernière.

Cap au Sud : sommes-nous prêts ?
Comme en 2020, les vacances des français dans l’hexagone vont sauver la saison touristique – compte tenu des difficultés de passage aux frontières – et probablement hausser la fréquentation de notre région. Nos compatriotes répondront-ils présent ?
« D’après le dernier baromètre d’Atout France et de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, la région Sud arrive en tête des intentions des Français pour un séjour prévu en France dans les 6 prochains mois avec 27% des intentions », observe Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence attractivité (VPA). En tête de toutes les régions, la nôtre devance l’Occitanie de cinq points et l’Auvergne-Rhône-Alpes de près de 10. Toutes les conditions sont par ailleurs réunies pour que la demande se manifeste très rapidement : près d’un Français sur deux ayant prévu un séjour de loisir envisage de partir dès le printemps. Le grand air du littoral capte 56% des intentions de destination de vacances, celui de la campagne (31%), l’espace urbain étant balayé à la dernière place (27%)*.

« Les professionnels savent adapter et élargir leur offre. »

Principal point positif, le secteur touristique qui avait essuyé une perte de 10 milliards dans le cadre de la crise sanitaire – soit la moitié de ses recettes – avait néanmoins réussi jusque là à étendre sa fréquentation : deux milliards de consommation au cours de la dernière décennie ont été gagnés en bordure de la saison estivale – au printemps et en automne. – indiquait le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les professionnels savent adapter et élargir leur offre. « Mais il faut être très prudent, car la saison sera bien naturellement conditionnée à l’évolution de la situation sanitaire tant sur le plan national qu’international, à l’ouverture des frontières et à la levée des restrictions et bien sûr, au déroulement de l’arrière-saison. L’année dernière, l’activité touristique avait été brutalement stoppée fin aout, suite à une dégradation de la situation, amputant la saison de mois tels que septembre et octobre encore très fréquentés en Vaucluse », se souvient Cathy Fermanian.

Réservation de dernière minute
Adeptes de la réservation de dernière minute, la clientèle française va compliquer la gestion du personnel, de la trésorerie, de la tarification ou de la répartition des flux dans un contexte d’incertitude total lié au « stop and go » sanitaire. Sur ce point précis, les professionnels ont un pari difficile à faire pour la réouverture qui signifie l’arrêt des aides.
Ils disposent de délais courts pour recruter assez de personnels formés et pour remplir rapidement des établissements obligatoirement rentables. Ce n’est pas tout : il faudra séduire aussi des vacanciers, prédisposés aux séjours de proximité et de courte durée souvent guidés par des choix de dernière minute et l’appel de la nature. La petite musique environnementale, l’envie de solidarité avec les producteurs locaux appuie sur la trace de ce nouveau sillon. « La faillite de Thomas Cook fin 2019, les mouvements dits de type Greta avec la diabolisation des voyages en avion, les mouvements locaux de rejet (…) du tourisme peu encadré et démultiplié par l’effet Instagram [ont fait émerger] des besoins de retour à l’authentique, à l’expérience, au vrai », constate, en prenant du recul, Renaud Muselier.

La polémique de la ‘sur fréquentation’
Dans quelle mesure cette tendance peut-elle gêner efforts de promotion ? Autrement dit, à quoi sert-il, de continuer créer des labels, afin de garantir une qualité de territoire et attirer des visiteurs supplémentaires si, in fine, nous leur disons, prenez votre argent et allez (vous faire) voir ailleurs comme le font déjà certains ?
Prenons l’exemple du tout nouveau Parc naturel régional du Mont-Ventoux. Il ne dispose pas de pouvoir réglementaire. Il n’a pas de ‘compétence’ comme la gestion des routes ou des déchets, ni de pouvoir de police et ne peut donc pas dresser de contravention. Son action – comme celle des autorités touristiques – relève prioritairement de l’information, de l’animation et de la sensibilisation à la richesse patrimoniale de son territoire.

« Le choix d’un tourisme apaisé en Vaucluse. »

« Dans notre département, nous avons choisi de faire la part belle à un tourisme apaisé, de découverte et de qualité de vie, notamment avec le vélo, les randos ou l’œnotourisme », abonde Pierre Gonzalvez, vice-président du Conseil départemental en charge du tourisme et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. « Nous ne pouvons pas, comme aux Etats-Unis gérer de grands parcs très réglementés dont l’accès est payant. Nous travaillons sur de petits territoires présentant une grandes diversité d’offre et de centres d’intérêt, parfois sur à peine quelques kilomètres. Les gens viennent et ils sont là en un saut de puce. Nos lieux de vie deviennent alors des lieux d’animation marqués par ses conflits d’usage, ses riverains exaspérés et des sites pris d’assaut, comme les rivières et le Colorado provençal », décrit l’élu. « Mais la confiance reste toujours plus porteuse que la retenue et nous souhaitons de tout cœur que nos professionnels puissent travailler librement et trouver la main d’œuvre nécessaire pour réussir la reprise. »

Décision ‘idéologique’
Une remarque qui fait écho aux déclarations de la mairie de Marseille. Elle a choisi d’annoncer l’arrêt de la promotion touristique de la ville – l’une des plus pauvre de France – au motif d’une « sur-fréquentation » au moment du lancement de la campagne « On a tous besoin du Sud ». Voilà que Marseille se prend pour Barcelone en mettant en avant l’envahissement de ses célèbres Calanques en 2020. « Rien à voir avec les touristes. Ce sont à 90% des marseillais qui n’avaient guère d’endroits où aller qui y ont passé l’été », explique un professionnel regrettant la décision ‘idéologique’ de la nouvelle mandature.
« Je trouve que cette notion de sur fréquentation n’est pas adaptée à notre territoire qui connaît, c’est vrai, quelques points de forte tension qu’il ne s’agit pas de monter en épingle pour en faire une généralité. Les gens ont besoin de liberté, veulent revoir leurs proches sans qu’on leur rappelle sans cesse ce qu’ils font d’eux-mêmes pour se préserver », juge François De Canson, président du CRT. « Nous les aidons en déployant une expérimentation unique au monde menée avec le site leader de la navigation (Waze) qui propose aux visiteurs des circuits ou horaires alternatifs en cas de pic de fréquentation de certains sites sensibles ».
Il faudra, sans doute, à l’avenir s’appuyer sur les pouvoir de connaissance et d’information pour développer le tourisme et modérer les usages que les visiteurs font du territoire pour qu’il reste attractif et profitable à tous.
Euphémisme pour dire que les alpinistes en tong ont encore trop de rejetons. Il n’était pas rare de les voir en 2020 franchir la porte d’une bergerie en s’étonnant d’y trouver un berger en été, dont l’activité pastorale a pourtant donné son nom au domicile qu’il occupait jusque là sans trouble à l’ordre public.

Les atouts numériques vauclusiens
Le numérique et les ‘réseaux sociaux’ sont un des points forts de la promotion touristique vauclusienne. « Nous travaillons cette année avec Webedia, Hotel.com et Voyage privé pour mettre en avant notre département », explique Pierre Gonzalvez. L’année dernière, la campagne de publicité régionale avait généré un million d’affichages suivi de 9 000 clics. Déclinée au plan vauclusien grâce aux actions complémentaires de VPA, ce sont 2,2 millions d’affichages, vues et impression qui amené près de 50 000 clics.

Voici quelques chiffres pour les campagnes terminées de ce début d’année (sites d’actualités) :

  • Suisse : 185 961 affichages et un taux de clic de 2,01%
  • Belgique : 199 301 affichages et taux de clic de 1,77%

Les performances sont comprises habituellement entre 0,8% et 1,2%.
Rappelons que les Belges sont la première clientèle étrangère du Vaucluse (20%), suivi des Allemands (15%) – clientèle divisée des deux-tiers en 2020 – des Pays-Bas (11%) et de l’Espagne (10%).

*Enquête réalisée entre le 12 et le 18 mars 2021 et effectuée auprès de voyageurs Français ayant réalisé au moins un séjour de loisir en hébergement marchand en France au cours des deux dernières années.

Les réservations de séjour devraient donc progresser de façon significative à partir de maintenant. Elles accusaient encore en avril un retrait de 60% par rapport à 2019, mais – dans le même temps – une hausse de près de 40% par rapport à l’année dernière. © Calmodovar

Le Département veut investir, investir et encore investir

Le Conseil départemental de Vaucluse et son agence d’attractivité, Vaucluse Provence Attractivité (VPA), associée à ses partenaires, ont décidé d’unir leurs moyens pour porter un plan de relance touristique incluant une campagne de communication, forte d’un budget global approchant le million d’euros.

Le collectif Sud, coordonné par le Comité régional de tourisme (CRT), lance à partir du 2 mai une nouvelle campagne : ‘On a tous besoin du sud’. Dans un contexte sanitaire fragile, le comité et ses partenaires misent sur la clientèle française pour compenser la faible présence des clients internationaux. En collaboration avec la Région Sud, 11 acteurs majeurs du tourisme de Provence-Alpes-Côte d’Azur se sont regroupés, permettant ainsi de mutualiser les moyens. Le CRT abonde 60% de la mise de départ de chaque partenaire, en parallèle, l’approche collective permet des achats groupés et des négociations avantageuses auprès des médias et des partenaires privés.

Le concept, signé par l’agence Sunmade, se déclinera en plusieurs slogans départementaux et s’adressera à la fois à une cible nationale et à une cible de proximité pour séduire nos voisins de Rhône-Alpes et d’Occitanie ou même encourager le tourisme intra-régional.  « Un Marseillais peut être séduit par le tourisme patrimonial en Vaucluse, un Alpin par un circuit oenotouristique dans la vallée du Rhône et un Niçois par les paysages du Luberon », précise le Département.

Fédérer autour du tourisme local

La communication collective fédère la Région, les six Départements et les grands offices métropolitains. Une campagne qui s’inscrit dans un plan de relance d’envergure pour soutenir les professionnels du tourisme et « démontrer la diversité, la richesse et la complémentarité de l’offre touristique. » Selon Maurice Chabert, président du Conseil départemental de Vaucluse et Président de Vaucluse Provence Attractivité : « quatre visuels ont été retenus, qui évoquent quatre visages du tourisme d’excellence en Vaucluse : le tourisme patrimonial, avec une famille qui s’apprête à découvrir le Palais des papes d’Avignon, la randonnée et le slow tourisme au cœur des Dentelles de Montmirail, la balade dans un paysage de carte postale typique du département (un champ de lavande entre Sault et Aurel) et enfin le tourisme sportif avec des vététistes prêts à dépasser leurs horizons. »

©Teddy Verneuil/Sunmade

1M€ d’achat d’espaces publicitaires

La campagne se traduira par près de 180 spots TV sur France Télévisions aux heures de grande écoute, et près de 370 spots radio sur Europe1 et NRJ seront diffusés d’ici la fin-mai. En parallèle, une vaste campagne digitale sera déployée en mai, juin et septembre, en collaboration avec Le Monde.fr. A cela, viendra s’ajouter une présence sur des sites premium news et lifestyle, sur les réseaux sociaux et sur le replay de France Télévisions.

Trois acteurs privés ont été retenus par le collectif : Webedia, Hotels.com, voyage-privé, renforcés par une opération spéciale sur Facebook pour promouvoir les campings de la Région Sud. Cette collaboration représente ainsi tous les types d’hébergements, de l’hôtel toutes catégories au locatif. Outre la cible grand public, VPA et le collectif ont également proposé à une centaine de tour-opérateurs des séjours originaux : week-ends vélo assistance électrique concoctés, séjours concoctés par les offices de tourisme Avignon Tourisme et Luberon Cœur de Provence, ou encore des offres oenotouristiques sur la Vallée du Rhône conçues par l’agence A la Française.

©Teddy Verneuil/Sunmade

L.M.


Le Département veut investir, investir et encore investir

L’investisseur vauclusien Denis Duchêne vient d’avoir les honneurs du JT de France 3. Dans un reportage de notre consœur Frédérique Poret et notre confrère Mickael Flores, le nouveau propriétaire de l’hostellerie et restaurant des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape fait le point sur l’avancée de son projet en plein coeur du plus vieil AOC de France. 

Ainsi, après 3 mois de travaux et 1M€ d’investissement, l’établissement a fait peau neuve. Et malgré un contexte difficile, Denis Duchène espère ouvrir les Fines Roches le 9 avril prochain avec un service de restauration en chambre. 

Pour cela, il peut compter sur les 10 salariés, dont son chef cuisinier Hugo Loridan-Fombonne, qui ont été associé au capital. 

Une ouverture qui semble ravir Claude Avril, le maire de Châteauneuf-du-Pape qui voit là l’offre d’hébergement de sa commune augmenter de manière conséquente grâce à la capacité de 11 chambres de cet ancien château de marquis du XIXe siècle comprenant un restaurant gastronomique, une terrasse panoramique, une piscine ainsi que des espaces de séminaires de plus de 100m2, de réceptions pour une centaine de convives et de dégustation œnologique.

Reportage de notre consœur Frédérique Poret et notre confrère Mickael Flores, le nouveau propriétaire de l’hostellerie et restaurant des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape fait le point sur l’avancée de son projet en plein coeur du plus vieil AOC de France.

Le Département veut investir, investir et encore investir

Malgré la crise que traversent actuellement les cinémas en raison de leur fermeture pour cause de Covid-19, le Vaucluse reste une terre de 7e art.

Le Vaucluse et ses paysages inspirent les cinéastes depuis plus d’un siècle. Dès 1910 était tournée ‘La passerelle tragique’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, en 1918, Louis Feuillade réalisait un film muet, ‘Vendémiaire’ sur le Rhône. En 1936, Sacha Guitry filmait ‘Le roman d’un tricheur’ à Cavaillon, en 1937, Michèle Morgan et Jean Gabin étaient à Sarrians pour ‘Gueule d’Amour’ de Jean Grémillon. En 1958, c’est Louis Malle qui dirigeait Jeanne Moreau et Jean-Marc Bory dans ‘Les amants’ à Velleron. Et courant 1965, avec Anna Karina et Jean-Paul Belmondo Jean-Luc Godard s’installait à Bonpas pour ‘Pierrot le fou’… La liste est longue des chefs d’œuvre du 7ème art qui ont le Vaucluse pour décor*.

« Les tournages consolident les emplois. »

« Ce n’est sûrement pas un hasard si la Région Sud est la 2e de France pour le nombre de jours de tournage, que ce soient des courts et longs métrages, des clips, des documentaires ou des pubs » explique Anne-Cécile Celimon-Paul, chargée de mission développement Cinéma en Vaucluse pour le compte de la Commission du film Luberon-Vaucluse.

« Les tournages consolident les emplois, insiste Renaud Muselier, président de Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre du ‘Plan cinéma & audiovisuel 2020-2022’. On dénombrait, en 2018, 6 730 jours de tournage, soit 18 par jour et nous avons 12 000m2 de plateaux de tournage, sans parler des décors naturels ou de la lumière à couper le souffle. »

De l’écriture à la post-production, les métiers du cinéma et de l’audiovisuel c’est toute une palette de talents : concepteur, scénariste, dialoguiste, constructeur de décor, peintre, costume, maquillage, coiffeur, lumière, cadrage, montage, effets numériques, graphisme, images de synthèse, son. La Commission du Film, basée à Carpentras propose des décors, des intermittents du spectacle et des techniciens aux réalisateurs qui ont un projet près de chez nous.

« Il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse en 2019. »

En 2019, il y a eu 141 jours de tournage en Vaucluse alors que 56 techniciens, 19 artistes et 42 figurants ont été recrutés pour 35 réalisations. En 2020, Covid oblige, deux mois ont sauté au printemps à cause du confinement, mais sur une dizaine de mois, une vingtaine de projets se sont réalisés, pour 90 jours de tournage, avec 38 artistes, 12 techniciens et une quinzaine de figurants. Parmi les réalisations récentes : ‘Les choses qu’on dit et celles qu’on fait’ tourné à Malaucène, Crillon-le-Brave, dans le Comtat, aux Baux et dans la vallée du Toulourenc avec Camélia Jordana. La jeune comédienne, qui a été primé à Cannes, a aussi décroché le ‘Prix Lumière’ tout en étant pressentie pour son premier rôle aux prochains César.

‘Grand ciel’, de Noël Alpi avec Aurélien Recoing a entièrement été réalisé en Vaucluse, à Valréas et Sault. Enfin, Christophe Baratier a choisi, lui, Grambois (et forcément Aubagne) avec Mélanie Doutey, Guillaume de Tonquédec et François-Xavier Demaison pour ‘Le temps des secrets’ de Marcel Pagnol.

« Les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse. »

« Le Vaucluse est connu dans le monde entier pour Le Luberon, Avignon, le Mont-Ventoux mais les repéreurs de films apprécient désormais le Haut-Vaucluse, la variété des paysages et des couleurs précise la responsable de la Commission du Film en Vaucluse. Ce décor naturel est définitivement un atout-maître. »

Si le Département verse une subvention de 30 000€ et la Région 20 000€ à cette Commission, c’est une association régie par la loi 1901. Quand 1€ est dépensé pour un tournage, il rapporte 5€ pour un documentaire, 7€ pour un long-métrage et 12€ pour une série. Ces retombées économiques ne sont pas négligeables même si tout ne peut pas être comptabilisé, mais on sait par exemple que les deux films tournés en 2019 ont rapporté 2,25M€ (emplois, hôtellerie, restauration…).

En 2018, les régions qui ont attiré le plus de dépenses directes grâce aux tournages sont l’Ile-de-France (169M€), Sud (70M€), la Nouvelle Aquitaine (66M€) et l’Occitanie (26M€) et en complément de ces dépenses, des retombées plus globales sont estimées à 132M€ par le réseau des bureaux d’accueil de tournage.

 

*Quelques films tournés en Vaucluse :

1954 – Vaison ‘Le mouton à cinq pattes’ » d’Henri Verneuil avec Fernandel

1968 – Lourmarin ‘La maison des Bories’ de Jacques Doniol-Valcroze

1972 – Avignon ‘Les fous du stade’ de Claude Zidi avec les Charlots

1983 – Gordes ‘L’été meurtrier’ de Jean Becker avec Isabelle Adjani et Alain Souchon

1986 – Vaugines ‘Jean de Florette’ de Claude Berri avec Yves Montand et Gérard Depardieu et Daniel Auteuil

1995 – Apt et Avignon ‘Gazon maudit’ de et avec Josiane Balasko

2003 – Avignon ‘L’affaire Dominici’ de Pierre Boutron avec Michel Serrault

/ Bonnieux ‘Swimming pool’ de François Ozon avec Charlotte Rampling

2005 – Base aérienne 115 Orange-Caritat ‘Les chevaliers du ciel’ de Gérard Pirès / Gordes ‘Une grande année’ de Ridley Scott avec Russell Crowe et Marion Cotillard

2012 – Oppède ‘Le prénom’ d’Alexandre de la Patelière avec Patrick Bruel

 

filmvaucluse.fr


Le Département veut investir, investir et encore investir

Vaucluse Provence attractivité (VPA), l’agence de développement du Conseil départemental de Vaucluse vient de mettre en ligne un guide pour faciliter les achats locaux.

Pour cela, les équipes de VPA, en lien avec les offices de tourisme du département, ont réalisé une carte recensant toutes les initiatives locales de vente en ligne en distinguant les formes de retrait, comme le ‘Click & collect’ ou la livraison à domicile.

Ainsi chaque internaute a la possibilité de savoir, pour tous les types de produits, et, au jour le jour, ce qu’il peut acheter, où et comment. L’initiative vise également à relayer les cartes locales qui existent déjà.

« Cette démarche solidaire entend faciliter les démarches des Vauclusiens, en cette fin d’année 2020, face aux changements d’habitudes imposés par la crise sanitaire et encourager les consommateurs à opter pour des achats locaux afin de soutenir nos commerces de proximité », explique VPA

La carte, mise à jour régulièrement, est consultable ICI sur le site touristique de l’agence : provenguide.com.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse-provence-attractivite/page/5/   1/1