18 novembre 2025 |

Ecrit par le 18 novembre 2025

Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Grâce à sa nouvelle offre satellite, Orange garantit désormais un très haut débit partout en Vaucluse, même dans les zones les plus isolées. En parallèle, l’opérateur prépare l’abandon progressif du cuivre : arrivée de la fibre, 4G, 5G ou satellite et lance un appel à candidatures pour sa 8ᵉ saison du programme Femmes Entrepreneuses, afin de soutenir les fondatrices de startups dans le numérique.

Lionel Chambenoit, directeur territorial Orange pour le Vaucluse Copyright MMH

Lionel Chambenoit, directeur territorial Orange pour le Vaucluse, ne le cache pas : l’objectif est clair : «Le très haut débit pour tous, partout». Grâce à la nouvelle offre Satellite Orange, même les habitants des endroits les plus reculés du département peuvent désormais bénéficier d’une connexion digne de ce nom. Cette solution vient compléter le mix technologique existant : fibre, 4G Home, 5G Home, en comblant les poches géographiques où la fibre n’est pas encore arrivée, ou aurait pu ne jamais arriver.

Une connexion sans zone blanche en Vaucluse
L’offre satellite propose un débit allant jusqu’à 200 Mbit/s en téléchargement et 15 Mbit/s en upload. Cela permet un usage domestique confortable : streaming, télétravail, TV, et même téléphonie fixe ou mobile via Wi-Fi.  Pour installer le service, les clients reçoivent un kit satellite, en un seul colis : parabole, modem, box, qu’ils peuvent poser eux-mêmes ou faire installer par un technicien.

Le coût ?
Le kit peut être loué à 8€/mois ou acquis pour 299€, tandis que l’abonnement mensuel s’élève à environ 49,99€. Cette solution s’appuie sur le satellite Eutelsat Konnect VHTS, conçu par Thales Alenia Space à Cannes, mis en orbite en 2022. Enfin, l’État soutient cette initiative dans le cadre du guichet “Cohésion Numérique des Territoires”.

Vers l’extinction du cuivre : une transition progressive et assumée
Orange s’inscrit dans un mouvement global : la fin du réseau cuivre, sur lequel étaient basés l’ADSL, la téléphonie fixe classique… Ce réseau historique, actif depuis des décennies, sera progressivement arrêté d’ici 2030.  La fermeture se fait par lots de communes, ainsi, dès le 31 janvier 2025, 162 communes auront déjà été concernées par l’arrêt technique du cuivre. Une transition orchestrée en accord avec les collectivités locales, les institutions et les opérateurs d’infrastructure.
L’objectif est de garantir le haut débit à tous les clients avant toute coupure : fibre, 4G/5G fixe ou, bien sûr, satellite. En outre, Orange planifie la dépose du cuivre et son recyclage, dans une démarche de modernisation et de durabilité du réseau.

Démonstration d’une connexion en direct avec un kit satellite. La liaison au milieu de nulle part et par fort vent est de grande qualité. Ici il s’agissait d’une visio-conférence. Copyright MMH

Un engagement pour l’égalité : le programme “Femmes Entrepreneuses” en Vaucluse
Parallèlement à ses investissements infrastructurels, Orange renforce son ambition sociétale avec son programme ‘Femmes Entrepreneuses’, destiné aux fondatrices de startups tech. L’appel à candidatures pour la 8ᵉ saison de ce programme est désormais ouvert et accessible jusqu’au 31 décembre 2025 pour tous les départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ce dispositif offre pendant un an : un mentorat individuel, des ateliers de formation, une levée de fonds, un plan de stratégie, de la RSE (Responsabilité sociale et sociétale des entreprises), du networking et de la visibilité régionale et nationale. Les dossiers sont à déposer ici. En savoir plus ici.

Plus de 700 femmes cheffes d’entreprise déjà accompagnées
Depuis son lancement en 2018, plus de 700 femmes entrepreneuses ont été accompagnées par Orange dans toute la France. Le programme cible des start-ups technologiques : intelligence artificielle, cybersécurité, Web3, IoT (Internet of things, interconnexion entre un réseau d’objet et de terminaux connectés équipés de capteurs et d’autres technologies permettant de transmettre et de recevoir des données entre eux)… avec des fondatrices majoritaires ou cofondatrices à forte utilisation ou maîtrise de la tech.

Femmes entrepreneuses saison 7 Copyright Orange Avignon

Tous connectés au haut débit
Avec sa nouvelle offre satellite, Orange franchit un pas décisif pour garantir le très haut débit à tous les Vauclusiens, y compris les habitants des zones rurales ou isolées. Ce virage technologique s’accompagne d’une transition planifiée hors du cuivre, un ancien réseau désormais obsolète mais historiquement fondamental. Enfin, l’opérateur ne se limite pas à la connectivité : par son programme Femmes Entrepreneuses, il investit aussi dans le capital humain et la diversité, en soutenant activement les femmes dans la tech. En cela, Orange affirme sa volonté d’être non seulement un fournisseur d’infrastructures, mais aussi un acteur engagé du développement numérique du territoire.
Mireille Hurlin

la position du satellite s’affiche sur le téléphone pour orienter le satellite plein sud alors que le Mistral souffle au Nord Copyright MMH

Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Olivier Normand, danseur, chanteur, comédien – bref touche-à-tout – nous convie pour 6 représentations à découvrir son spectacle ‘Vaslav’ dans 6 communes du Vaucluse.

Habitué du cabaret de Madame Arthur, Olivier Normand c’est d’abord une dégaine, puis un répertoire et  au final une voix qui excelle aussi bien dans le ragga, rock, classique ou jazz : on traverse des morceaux de Monteverdi à Gainsbourg, de Caetano Veloso à Nirvana, de Bob Marley à Brigitte Fontaine.

Un spectacle de Cabaret d’une infinie tendresse

Olivire Normand incarne un androgyne poétique vêtu d’une robe noire de velours, entre Barbara, Greta Garbo et David Bowie. C’est drôle, émouvant mais aussi poétique et érudit. 

La tournée Nomade(s) dans 6 communes : Noves, Oppède, Saignon, Velleron, Lacoste et Lourmarin.

Dimanche 16 novembre.18h. Salle de l’Espacier. Noves.
Lundi 17 novembre. 19h. Espace Jardin de Madame. Oppède.
Mercredi 19 novembre. 19h. Salle des fêtes. Saignon.
Jeudi 20 novembre. 19h. Salle des fêtes du Vieil Hôpital. Velleron.
Vendredi 21 novembre.19h. Salle du Temple. Lacoste.
Samedi  22 novembre. 19h. La Fruitière numérique. Lourmarin.

3 à 10€. Spectacle à partir de 16 ans. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 .


Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Du 17 au 21 novembre, la Semaine de l’Industrie se déploie en Provence-Alpes-Côte d’Azur et plus particulièrement en Vaucluse, pour célébrer les compétences industrielles régionales et encourager les vocations. Avec plus de 123 000 salariés dans les entreprises industrielles de la région, ce secteur riche et diversifié, de la pétrochimie à la microélectronique, est au cœur d’un véritable enjeu de recrutement et de transformation. France Travail et ses partenaires proposent des visites, ateliers, forums et témoignages pour rapprocher jeunes, demandeurs d’emploi et professionnels.

Dans une région souvent associée au tourisme et aux services, la Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) revendique aujourd’hui une autre identité : celle d’un territoire industriel dynamique et stratégique. La Semaine de l’Industrie, qui se tient cette année du 17 au 23 novembre, est l’occasion idéale de mettre en lumière cette réalité parfois méconnue.

Industrie en PACA : une force sous-estimée
Avec plus de 123 000 salariés employés dans ses entreprises industrielles, la région Paca joue un rôle de taille dans l’économie française. Ces entreprises couvrent des secteurs très variés : la pétrochimie autour de l’Étang-de-Berre, les arômes et parfums dans les Alpes-de-Haute-Provence, la microélectronique dans les Alpes-Maritimes… Une richesse industrielle qui conjugue tradition et innovation.

Un ancrage stratégique
Cet ancrage territorial est d’autant plus stratégique que le tissu industriel est particulièrement divers. Selon la la Dreets (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités), des pôles technologiques très dynamiques (aéronautique, numérique, santé-biotech) coexistent avec des filières plus traditionnelles comme la métallurgie ou la chimie, qui sont en pleine transformation.

Recrutement et défis structurels
Mais l’industrie française, et celle de PACA en particulier, ne vit pas qu’un âge d’or : elle est confrontée à des tensions de recrutement. Au niveau national, la Semaine de l’Industrie 2025 s’inscrit dans un contexte de 260 000 projets de recrutement dans l’industrie, dont près de 60% seraient jugés difficiles par les entreprises. En Paca, le défi est bien réel : selon la Dreets, certaines entreprises peinent à trouver des profils techniques (opérateurs, techniciens de maintenance, cadres de production) malgré une forte demande.

France Travail : un rôle clé en Vaucluse
Dans le Vaucluse, la dynamique industrielle se conjugue avec l’action de France Travail, qui diffuse plus de 3 000 offres d’emploi dans le département, et met en place des dispositifs de formation particulièrement efficaces. Les agences locales (8 au total) s’impliquent fortement dans la Semaine de l’Industrie, au travers d’ateliers, de visites d’entreprises et de conférences.

Copyright France Travail

L’industrie diversifiée du vaucluse
Michèle Lefèvre, experte départementale Industrie à France Travail Vaucluse, rappelle : « Le Vaucluse se distingue par une industrie diversifiée, mêlant tradition et innovation, portée par des PME locales. Le territoire a enregistré davantage d’ouvertures que de fermetures au cours des dix dernières années, et de nouvelles implantations sont prévues en 2026.

Une industrie plus mixte et inclusive
L’un des axes forts de cette Semaine de l’Industrie est la féminisation du secteur : historiquement très masculin, l’industrie cherche à diversifier ses effectifs. Au niveau national, les femmes représentent moins de 30 % des salariés du secteur. Localement, cette question est aussi au cœur des actions : par exemple, le 17 novembre à l’agence France Travail d’Orange, un atelier intitulé « L’industrie au féminin » vise à déconstruire les stéréotypes et à montrer que les métiers industriels sont accessibles, variés et porteurs d’avenir.

Des actions concrètes pendant la semaine
Les événements proposés sont nombreux et diversifiés : visites d’usines, job dating, forums métiers, ateliers en ligne ou en présentiel, démonstrations technologiques… Le but ? Donner un aperçu vivant et concret des métiers industriels.

Les temps forts
En Paca, la Dreets annonce plusieurs initiatives : des portes ouvertes dans des campus d’ingénieurs et lycées professionnels, des conférences sur les technologies bas carbone, des expériences immersives pour les jeunes, et des démonstrations autour de la robotique et des mobilités durables. En Vaucluse, l’un des moments forts sera la visite, le 21 novembre, de l’entreprise Plastcorp à Uchaux, organisée via la plateforme Forindustrie, qui complète une découverte virtuelle par une immersion réelle.

Voir l’industrie autrement
La Semaine de l’Industrie 2025 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Vaucluse n’est pas seulement un événement symbolique : c’est un levier concret pour transformer l’image de l’industrie, susciter des vocations et combler des besoins de compétences urgents. Entre tradition et modernité, entre mixité et innovation, l’industrie régionale se réinvente et invite chacun à venir la (re)découvrir. Pour les jeunes, les demandeurs d’emploi et les actifs en reconversion, c’est une chance de voir l’industrie autrement : comme un secteur d’avenir, ouvert, dynamique et stratégique.
Renseignements et inscriptions ici.
Mireille Hurlin


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Mathieu Desmarest est le chef des restaurants Pollen et Bibendum, à Avignon. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de carpaccio de Saint-Jacques avec kiwi, cébette et agrumes.

Saint-Jacques : les raffermir au congélateur 15 min puis les trancher finement et disposer en rosace.
Garniture : couper le kiwi en fines tranches, émincer la cébette.
Sauce agrumes-passion : mélanger jus d’agrumes + pulpe de passion + huile d’olive + sel/soja + poivre.
Dressage : verser la sauce sur les Saint-Jacques, ajouter kiwi, cébette, herbes, zestes et quelques gouttes de sauce verte.
Servir très frais, immédiatement.

DR

Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Le vidéaste professionnel Sébastien Lardon vient de publier sur sa chaîne You tube Seb raconte un nouveau reportage intitulé ‘Les profondeurs inconnues de Fontaine de Vaucluse’.

Dans cette vidéo de près de 24 minutes, le youtubeur évoque « l’un des sites les plus remarquables, de Provence, de France, d’Europe et du monde entier », explique-t-il.
« Pour certains scientifiques c’est la 5e exsurgence mondiale », poursuit le créateur de ce contenu déjà visionné près de de 80 000 fois depuis sa publication le 7 novembre dernier.

Dans le coeur de la Fontaine de Vaucluse. Crédit : Seb raconte/You Tube

Entre géologie et poésie
« La Fontaine de Vaucluse : un lieu unique en France, où l’eau jaillit au pied d’une falaise de 230 mètres après un voyage souterrain de plusieurs dizaines de kilomètres, précise le pitch de présentation. Dans cette vidéo, on plonge au cœur du mystère géologique et humain de la plus puissante source de France. De la formation karstique du massif aux explorations audacieuses menées depuis le XIXᵉ siècle — des scaphandriers de 1878 à Jacques-Yves Cousteau, puis aux robots Modexa 350, Spélénaute ou Télén ute —, découvre l’histoire fascinante de ce gouffre que personne n’a jamais atteint jusqu’au bout. Entre géologie, poésie, et drames humains, la Fontaine de Vaucluse incarne l’alliance entre la science et le mystère. 🔦 De Nello Ottonelli à Cousteau, des spéléologues au CNRS, cette source vauclusienne garde un secret : jusqu’où descend-elle vraiment ? Située au cœur du Luberon, près d’Avignon, elle a donné son nom au du Vaucluse (Vallis Clausa : la vallée close). »


Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Depuis 2014, le programme Les Entrep’ est présent en Vaucluse. Chaque année, des étudiants et jeunes diplômés se réunissent par petits groupes afin de monter des projets d’entreprise qui sont ensuite mis en compétition. 72 jeunes forment la promo 2026.

La 12e édition des Entrep’ Vaucluse a été lancée le 5 novembre dernier à l’Hôtel de Sade à Avignon. 72 étudiants et jeunes diplômés du territoire, divisés en 15 équipes, vont s’affronter au travers de leur projet d’entreprise. Ils vont s’essayer à l’entrepreneuriat et mettre en pratique leur idée de départ en allant à la rencontre de leur marché, de manière concrète.

Chaque équipe sera accompagnée de deux coachs, chefs d’entreprises et professionnels, membres pour la plupart du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, du CJD Avignon ou de Force Cadres. Les jeunes auront jusqu’au 26 mars pour affiner leur projet et le confronter à la réalité du terrain. L’occasion aussi pour eux de commencer à se créer leur propre réseau professionnels.

Les projets

Ainsi, 15 projets sont en lice cette année. À l’issue du concours en mars prochain, plusieurs équipes seront récompensés, mais une seule ira en finale nationale des Entrep’.

  • Le projet ‘Poubelle connectée’ vise à cumuler des points, via une application, en jetant ses déchets afin de les transformer en bons d’achat dans des enseignes du quotidien. Le projet a été imaginé par Tanguy Le Gal, Alison Baconnier, Emma Jourdain, Mathis Faure et Lola Garnier et est coaché par Enola Bouvenot (chargée de mission développement agriculture/agroalimentaire et animation à l’Ecomin d’Avignon) et François Llado (consultant en accompagnement opérationnel de projets d’entreprise).
  • Le projet ‘Eco Pilot’ est une application qui, grâce à des capteurs et un assistant vocal, indique le pourcentage d’usure des pièces du mécanisme des voitures. Le projet a été imaginé par Emeric Pouget, Marceau Lecomte, Tatiana Daudenet, Enzo Saint-Michel et Antoine Guestault, et est coaché par Laurence Cadario (membre de Force Cadre) et Thierry Faucon (qui propose des services d’ingénierie pédagogique et de formation).
  • Le projet ‘NextOffice’ révolutionne l’immobilier d’entreprise en dénichant vos futurs bureaux ou locaux commerciaux et en livrant une analyse stratégique complète pour une implantation réussie. Le projet a été imaginé par Kylian Delaye-Amador, Manon Roussel, Lyam Gerard, Matteo Mercier et Hélèna Violette, et est coaché par Abdellah Ben Soltana (directeur des magasins Orange d’Avignon et Nyons) et Léo Petrequin (étudiant entrepeneur).
  • Le projet ‘Champignons & Orchid’ vise à développer une structure dédiée à la culture in vitro des orchidées et des champignons, pour allier savoir-faire scientifique et passion pour le vivant. Le projet a été imaginé par Bastien Boyancé, Orlane Boino, Angèle Maître et Yannis Sadelli, et est coaché par Brice de Forsanz (ancien vice-président de McCormick Europe) et Olivier Simon (qui accompagne les dirigeants).
  • Le projet ‘Harmonia’ est une application sur le bien-être de la femme, s’adaptant aux besoins des consommatrices. Le projet a été imaginé par Victoria Petitjean, Amelle Idrissi, Yago Peixoto, Naomi Garrigou et Lola Nondedeu, et est coaché par Thomas Depierre (chargé de Développement Economique à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat PACA) et Christelle Lozano-Bigourdan (sophrologue relationnelle et coach professionnelle).
  • Le projet ‘Smart Docs’ est une IA documentaire au service des petites entreprises. Le projet a été imaginé par Patrice Sebastiano, Zakaria Sabiri, Osmel Bell Aguila, Steve Sanago et Aymane Arbai, et est coaché par Céline Darras (marketing intelligence et project manager à Etex) et Bruno Segol (Responsable Assistances Techniques Promat & Siniat à Etex).
  • Le projet ‘Sano’ est une application permettant aux utilisateurs d’être alertés lorsqu’ils doivent prendre leurs médicaments, tout en bénéficiant de recommandations de santé basées sur un modèle d’IA. Le projet a été imaginé par Kekeli Christ Keli, Imene El Khdi, Yanis Bouzid, Issam El Moussaoui et Sofian Taqui, et est coaché par Thierry Boisnon (président de ConnecTheDots) et Régis Citerneschi (membre de Force Cadres et consultant agri agro).
  • Le projet ‘Agence de mannequinat’ est une agence éthique et écoresponsable au vu du constat écologique et social de tout ce qui touche ce domaine (diversité chez les modèles, friperies, marques éthiques, etc). Le projet a été imaginé par Anis Terfous, Hanna Poudevigne, Pénélope Borron, Kevin Tenoux et Camille Gaillard, et est coaché par Patrick Durand (dirigeant de Berengier Légumerie) et Bernard Rifa (entrepreneur et formateur expert en IA et marketing digital).
  • Le projet ‘Éclat de Chêne’ entreprise qui fabrique des meubles en bois uniques, faits main, et avec des matériaux durables. Le projet a été imaginé par Rémy Chatillon, Alexandre Krajci, Guillem Bompard et Juliette Abdou, et est coaché par Laurent Bousquet (manager – en transition) et Sandrine Gontier (formatrice du Groupe Belmont).
  • Le projet ‘Café-Librairie’ est un lieu chaleureux où les visiteurs pourront déguster des pâtisseries et viennoiseries artisanales françaises tout en empruntant ou achetant des livres. Le projet a été imaginé par Maëlyss Turc, Andrea Saint-Étienne, Célia Doury, Maël Dorgigné et Romane Martinez, et est coaché par Geneviève Boulet (membre de Force Cadres) et Emmanuel Cazal (management de transition IT et coaching).
  • Le projet ‘Ciném’Appart’ vise à réinventer l’expérience du cinéma en réunissant les points positifs du cinéma classique et ceux des soirées ‘Netflix & Chill’, le tout, dans un esprit écologique (récupération, réaménagement, etc). Le projet a été imaginé par Alexandre Journom Océane Pelegrin, Missipssa Saci et Malika Ghilas, et est coaché par Géraldine Avy (wnseignante éco-gestion dans un lycée agricole) et Jean-Jacques Bravais.
  • Le projet ‘La recette pour retrouver la ligne et la garder !’ est un service en ligne qui permet d’apprendre à cuisiner au travers de vidéos interactives avec des recettes adaptées par une diététicienne. Le projet a été imaginé par Camille Bonnefoux, Amandine Maurin, Mayanne Fauvet, Angèle Raschi et Chahia Benzouaoua, et est coaché par Anaïs Rambaud (fondatrice d’Empreinte Collective) et Isabelle Van Everbroeck (présidente d’Atorika).
  • Le projet ‘Racine’, Réseau d’Accompagnement Culturel Inclusif pour les Nouveaux Emergents, est une plateforme et une agence d’aide aux jeunes artistes et porteurs de projets culturels. Le projet a été imaginé par Mélina Aufrère, Ariane Bessard, Adrien Bueno, Pierre Cabanon et Hadjira Taleb, et est coaché par Lionel Dosne (président de la Chocolaterie Castelain) et Serge Edmond (ancien directeur de la Chocolaterie Castelain).
  • Le projet ‘Mon Carnet du Citoyen’ est un outil ludique et interactif qui rend l’engagement associatif et citoyen clair et accessible. Le projet a été imaginé par Lina Miloudi, Camille Penet, Emilie Tarquin, Lukas Grosset et Manon Gauthier, et est coaché par Tania Boulahrouf (en transition professionnelle) et Didier Goguillon.
  • Le projet ‘Level Up English’ est un escape game ou un Cluedo en temps réel pour apprendre du vocabulaire, l’histoire ou la géographie. Le projet a été imaginé par Paul Da Costa, Flavie L’Hotel, Aboubacar Hanaou, Noa Reina et John Renard-Calzant, et est coaché par Magali Jouffret (géobiologue) et Thibault Maillart (chargé de Mission Nationale Jeune à la Chambre Economique Salon-de-Provence).

Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Dans le département du Vaucluse, le geste de tri s’amplifie mais reste encore insuffisant. En 2024, la région Provence‑Alpes‑Côte d’Azur affichait une collecte de 56,3 kg d’emballages et de papiers par habitant, soit une progression de +8 % sur les emballages légers mais un niveau toujours loin de la moyenne nationale à 72 kg. Le Vaucluse, avec environ 69,5 kg par habitant, dépasse légèrement la moyenne régionale mais reste en-deçà des ambitions nationales. À l’heure où les collectivités dopent les dispositifs de collecte et que la réglementation sur les biodéchets se durcit, le défi est clair : capter ces emballages encore nombreux en ordures ménagères.

Le geste de tri s’impose peu à peu dans le Vaucluse. Grâce notamment aux efforts de Citeo — l’éco-organisme chargé de la collecte et du recyclage des emballages ménagers et papiers. Ainsi, la région Provence-Alpes-Cote d’Azur affiche, pour 2024, un gain de +8 % sur les emballages dits légers comme l’acier, l’aluminium, le carton, les plastiques : 20,3 kg collectés par habitant contre l’année précédente. En revanche, le verre reste à la traîne avec 26,4 kg/hab et les papiers graphiques reculent avec 9,6 kg/hab, -13 % du fait de la baisse des volumes mis en marché.

En Vaucluse
Dans le Vaucluse, ce positionnement est mieux qu’ailleurs dans la région : avec 69,5 kg d’emballages et papiers collectés par habitant, notre département se rapproche de la moyenne nationale avec 72 kg, même s’il reste en retard par rapport à certains voisins comme les Hautes-Alpes avec 114,9 kg, ou encore les Alpes-de-Haute-Provence avec 82,8 kg qui enregistrent les progressions les plus importantes. Mais ce potentiel s’accompagne d’un constat : un gisement conséquent d’emballages : verre, plastiques, aluminium subsiste encore dans les ordures ménagères résiduelles. Selon Citeo, environ 88 kg par habitant de ces déchets finissent dans la poubelle en région Sud.

Copyright Citéo

Trier plus et mieux
Pour inverser cette dynamique, les leviers sont nombreux et déjà engagés. Citeo mentionne la modernisation des centres de tri, la mise en place de la tarification incitative : un dispositif déjà lancé dans certains territoires de Paca, et l’extension des filières de réemploi et de collecte séparée. À l’échelle locale dans le Vaucluse, les politiques de collecte se renforcent. Par exemple, au sein de la Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, les colonnes de tri ont été largement renouvelées : l’installation de 67 nouvelles colonnes à L’Isle-sur-la-Sorgue à partir de novembre 2022 visait à faciliter le geste de tri des habitants et à réduire les erreurs : déchets verts, gravats, sacs-ordures qui nuisent à la qualité des matières recyclables. Parallèlement, des efforts de sensibilisation se poursuivent. L’association France Nature Environnement Vaucluse (FNE 84) rappelle que le tri des biodéchets deviendra obligatoire à compter du 1er janvier 2024 pour tous les détenteurs.

Dans le détail
En 2024, chaque Français a trié en moyenne 72 kg d’emballages ménagers et de papiers graphiques, dont 60 kg d’emballages et 12 kg de papiers. Le taux de recyclage pour l’ensemble des emballages ménagers atteint 69 %, une progression portée par le geste de tri des citoyens, mais insuffisant face aux objectifs européens. La recyclabilité des emballages progresse, 75 % des emballages plastiques seront recyclables d’ici fin 2025 (contre 65 % en 2024). Et cela grâce au déploiement de nouvelles filières, comme celle du polystyrène permettant de recycler les pots de yaourt par exemple.- Malgré ces progrès techniques, le taux de recyclage reste trop faible au regard de la contribution financière croissante des entreprises. En cinq ans, il n’a progressé que de 6 points entre 2019 (62 %) et 2024 (69 %), alors que l’éco contribution des entreprises a doublé.

Un long chemin
Le Vaucluse fait preuve d’un progrès indéniable dans le domaine du tri des emballages ménagers et des papiers. Toutefois, le chemin reste long pour rattraper les meilleurs élèves nationaux et atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne. Avec un gisement encore important d’emballages enfouis dans les ordures ménagères et de nouveaux dispositifs à déployer : tarification incitative, consigne, optimisation des filières, l’enjeu n’est plus seulement technique, mais citoyen. À chaque poubelle jaune déposée, à chaque geste de tri bien effectué, c’est tout un territoire qui peut transformer sa manière de valoriser ses déchets et préserver ses ressources. Le Vaucluse a les atouts pour agir, reste à convertir l’effort en réflexe systématique.
Mireille Hurlin


Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Dans un entretien accordé à la rédaction de l’Echo du mardi, Daniel Léonard, président de la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) du Vaucluse dresse un diagnostic sans concession de la situation du secteur de la construction dans le département. Tandis que l’activité des travaux publics reste globalement stable, le bâtiment neuf et la rénovation plongent. Face à ce ralentissement, les acteurs du BTP réclament des mesures structurelles pour relancer investissements et chantiers dans le Vaucluse. Quant à la construction de son nouveau siège rue Jean Dausset à Avignon, la Fédé BTP 84 prendra possession des lieux début décembre.

Le secteur du bâtiment-travaux publics (BTP) du département du Vaucluse est à un tournant. Selon l’analyse de Daniel Léonard,  la Fédération du BTP 84, qui rassemble près de 400 entreprises (et quelque 6 000 salariés), joue un rôle central dans l’économie locale, tant pour la construction neuve que pour la réhabilitation. Pourtant, les perspectives apparaissent aujourd’hui fragiles.

Un rôle structurant, des missions multiples
La Fédération se reconnaît trois missions principales : rassembler les entreprises de la construction et de la réhabilitation, renseigner quotidiennement ses adhérents et les représenter auprès des pouvoirs publics. Elle couvre l’ensemble de la chaîne : entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, architectes, bureaux d’études, loueurs de matériels, marchands de matériaux, industriels, avocats.
«Le BTP est un secteur clé de l’économie du département», affirme Daniel Léonard rappelant que la filière représente, «via ses adhérents, 50 % des effectifs salariés du BTP, dans le département». Il évoque le rôle majeur de la construction pour la création ou la rénovation de logements, d’écoles, d’infrastructures routières ou de réseaux d’énergie.

Une activité qui se grippe
Malgré l’importance du secteur, la dynamique s’essouffle. Sur le volet travaux publics, l’activité reste ‘stable’, sans envolée notable. Mais sur le bâtiment, en particulier sur le logement neuf et la rénovation, la situation est plus préoccupante : «on est sur une stagnation avec un léger fléchissement vers le bas. […] Sur le diffus et l’individuel, là on est entre moins 40 et moins 50% d’activités.»

Copyright MMH

Conjoncture
Ce constat trouve un écho dans les données de conjoncture : selon une étude Vaucluse du Cerc Paca, l’activité des travaux publics affichait –7,2 % sur un an au quatrième trimestre 2024. Par ailleurs, le secteur de la construction dans le département représente aujourd’hui 10 % des établissements et 10% des salariés, mais son effectif a diminué de 1 701 salariés sur deux ans (selon une étude de la CCI 84). Daniel Léonard pointe plusieurs explications : le peu de projets structurants en préparation, hormis quelques exceptions comme la déviation d’Orange et le carrefour de Bonpas, un ralentissement global du bâtiment, et un manque d’élan nouveau.

Des freins multiples et combinés
Plusieurs obstacles freinent les entreprises locales : Le coût des matériaux et de la main-d’œuvre, qui s’ajoute à des surcoûts ‘d’environ 10 %’ liés aux normes environnementales telles que la RE‑2020 (réglementation environnementale), aux dispositifs de responsabilité élargie des producteurs (REP, gestion des déchets) ou à l’inflation des matériaux liée notamment à la guerre en Ukraine. Le durcissement des conditions d’accès au crédit, malgré un léger recul des taux, les banques restant ‘très prudentes et pointilleuses’. L’impact des dispositifs réglementaires comme la loi Zéro Artificialisation Nette (ZAN), qui, selon lui, pousse à la spéculation foncière et retarde les décisions : «ce qui est de plus en plus rare devient de plus en plus cher.» L’attentisme politique, entre un gouvernement sortant pilotant les affaires courantes, des élections municipales et présidentielles qui freinent les décisions et des maîtres d’ouvrage privés en attente de visibilité au regard de la fiscalité et des règles du jeu. Enfin, côté marché public, un signal faible : «seul le secteur tertiaire se maintient ; les marchés publics et privés ont beaucoup de mal à se lancer.»

Transition écologique et innovation : un potentiel mais un frein budgétaire
Sur les défis de la transition énergétique et de l’innovation, Daniel Léonard se veut modérément optimiste : «Les entreprises savent s’adapter et possède un réel savoir faire pour peu qu’on leur donne un cap.» La RE-2020 est désormais entrée dans les pratiques, les matériaux bio-sourcés sont en développement, le BIM et le Lean sont mis en œuvre. Mais l’obstacle majeur reste budgétaire : «Le frein aujourd’hui, c’est la prescription du maître d’ouvrage et son budget. L’entreprise, elle, sait faire, à condition qu’elle soit rémunérée à sa juste valeur.» Un autre point mis en relief concerne la commande publique : «Elle n’est pas suffisante» estime-t-il. Le président de la Fédé BTP84 insiste pour que les «maires-bâtisseurs», dont certains existent bien dans le département, soient encore soutenus.

Les coulisses du bâtiment Copyright MMH

Formation, métiers et attractivité : un chantier d’avenir
Le secteur fait face également à une pénurie de main-d’œuvre, tant dans les métiers d’exécution que d’encadrement. Daniel Léonard évoque les métiers ‘en tension’ : compagnons expérimentés, plaquistes, peintres, électriciens, carreleurs… La Fédération développe des actions : accueil de jeunes sur des chantiers, partenariats avec les établissements scolaires et les CFA (Centre de formation d’apprentis) de la région, collaboration avec le GEIQ BTP Vaucluse pour raccrocher des jeunes adultes en reconversion. L’objectif : former la main-d’œuvre d’aujourd’hui et de demain. Par ailleurs, les événements ‘Les coulisses du Bâtiment‘ en octobre dernier ont reçu plus de 500 élèves et jeunes adultes ; ‘Les worldskills‘, organisés en octobre dernier à Marseille avec 25 000 visiteurs ; ‘les BTP Days‘, organisés à Avignon en juin 2025, a mobilisé plus de 100 exposants pour faire connaître les métiers.

Relance, visibilité et simplification : les priorités
Pour engager un redressement, Daniel Léonard identifie trois axes : Accélérer les décisions et réduire les délais : «Ce que l’on pouvait faire en un an prend aujourd’hui 3, 4 ans.» Soutenir les élus-bâtisseurs et donner de la visibilité aux maîtres d’ouvrage. Mettre la construction, le logement, l’infrastructure au cœur des débats publics : «Aujourd’hui, cela ne transpire pas dans les débats du budget.» Il rappelle que les défis sont aussi sociaux : le logement individuel reste plébiscité (78 % à l’échelle nationale), mais les conditions d’accès se dégradent.

En clair
Le secteur du BTP en Vaucluse traverse une phase délicate : si les travaux publics marquent une accalmie plutôt qu’une rupture, le bâtiment neuf et la rénovation connaissent un recul marqué. Dans ce contexte, la Fédération du BTP 84 insiste pour que le dialogue entre les opérateurs, les maîtres d’ouvrage et les collectivités s’amplifie et que l’enjeu de la commande publique, de la simplification administrative et de la formation soit placé au cœur de la stratégie de relance. Car sans une impulsion renouvelée, le chantier d’avenir du territoire risque de s’enliser dans l’attentisme.
Mireille Hurlin

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Orange connecte tout le Vaucluse… même ses endroits les plus isolés

Travaux d’extension d’un collège, restructuration d’un centre sportif, ou encore fermeture de a route qui mène au sommet du Mont Ventoux. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de novembre ?

Au mois de novembre, le Département de Vaucluse a prévu de commencer des travaux au collège Vallée du Calavon à Cabrières d’Avignon avec la réhabilitation de la demi-pension, de la vie scolaire et des locaux des agents techniques. Le chantier, dont le coût prévisionnel s’élève à 905 800€, devrait durer 10 mois.

Le centre sportif départemental de Pernes-les-Fontaines va, lui aussi, faire l’objet d’une restructuration à partir du mois de novembre avec une remise aux normes de l’accessibilité, une rénovation thermique, une remise à niveau sanitaire ainsi qu’une extension. Les travaux, dont le coût devrait s’élever à 4,26M€, vont durer 16 mois.

La semaine du 17 novembre, le Département devrait procéder à la fermeture annuelle de la RD974, route menant au sommet du Géant de Provence, en fonction de l’évolution de la météo.

Les chantiers en cours

  • Réparation du Pont sur l’Ouvèze, à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet et devraient s’achever au cours du printemps 2026.
  • Aménagement du carrefour de Bonpas. Les travaux ont débuté en mai et se poursuivent. Un ouvrage d’art est en train d’être construit pour relier les voies Nord et Sud. Un nouveau carrefour giratoire est en train d’être aménagé sur la partie Est (en venant d’Apt), il devrait être mis en service à la fin de l’année.
  • La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
  • Restauration de la continuité écologique sur l’Aygues à Buisson. Les travaux ont débuté en août pour une durée de quatre mois.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux se poursuivent au niveau de la salle polyvalente et du foyer jusqu’à la fin de l’année. Le chantier devrait s’achever en mars 2026, après les aménagements extérieurs.

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