24 décembre 2025 |

Ecrit par le 24 décembre 2025

Carpentras décroche sa troisième fleur

Déjà distinguée depuis près de trente ans, Carpentras franchit une nouvelle étape en obtenant, en ce mois de décembre, la troisième fleur du Label Villes et Villages Fleuris. Une reconnaissance exigeante qui vient saluer une politique de cadre de vie durable, portée sur le long terme par la collectivité, ses agents et ses habitants.

Labellisée deux fleurs depuis 1996, Carpentras s’est engagée début 2025 dans le processus classique de renouvellement de sa distinction, mené tous les deux ans en lien avec l’organisme national du label et le comité régional de tourisme de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais au-delà du simple maintien, la municipalité a choisi de relever le niveau d’exigence en sollicitant l’évaluation pour l’obtention d’une troisième fleur.

Faire savoir
Un dossier de candidature complet, présenté sous forme de livret et entièrement conçu en interne par les services municipaux, a été déposé en juin 2025. Remis au jury lors de sa visite du 20 juin, le document a misé sur la cohérence d’un projet de ville construit dans le temps, doté d’espaces végétaux reliés tel un fil conducteur de l’aménagement urbain.

Plus qu’un fleurissement, une démarche globale
Attribué à moins d’un quart des communes labellisées en France, le niveau ‘trois fleurs’ distingue les collectivités qui dépassent la seule qualité esthétique de leurs plantations. Le Label Villes et Villages Fleuris évalue en effet une approche tenant compte de la gestion raisonnée de l’eau, du choix d’essences adaptées au climat, de la réduction des intrants phytosanitaires, des continuités écologiques, et aussi de l’intégration paysagère des espaces publics et implication citoyenne. À Carpentras, chaque massif, alignement d’arbres, espace vert traduit le travail quotidien des équipes municipales, mais aussi une vision partagée de la ville, dans un contexte marqué par le changement climatique et la nécessaire adaptation des territoires, la végétalisation devient également un facteur d’attractivité.

Un label remarqué du point de vue du territoire
Le label, créé en 1959, est en fait un outil de valorisation territoriale. Il participe à l’image des communes, œuvre à leur attractivité touristique et résidentielle, et accompagne les politiques publiques en faveur de la biodiversité et du bien-être des habitants. L’obtention de la troisième fleur couronne des années d’efforts continus et consacre une démarche ancrée dans le temps, fondée sur la constance, la technicité et l’engagement collectif, loin d’une logique d’affichage ponctuel. Avec cette troisième fleur, Carpentras marque son attention à environnement et à la qualité de vie de ses habitants.

En savoir plus ?
Près de 4 700 communes ont été labellisées en France, dont seulement 287 ont obtenu 4 fleurs qui consacre l’excellence, et environ 31 en Vaucluse. Parmi celles-ci figurent, notamment, avec 3 fleurs : Carpentras, Pernes les fontaines, Vaison la Romaine, et le Thor, et Orange une fleur. Le label s’organise en quatre niveaux de distinction : 1 fleur marque l’entrée dans une démarche d’amélioration du cadre de vie ; 2 fleurs saluent la cohérence et la régularité des aménagements paysagers ; 3 fleurs reconnaissent une politique globale, durable et structurée et 4 fleurs consacrent l’excellence à l’échelle nationale.
Mireille Hurlin


Carpentras décroche sa troisième fleur

Du 27 au 30 novembre 2025, la Foire Saint-Siffrein a célébré à Carpentras sa 500e édition. Un anniversaire exceptionnel qui a rassemblé 51 400 visiteurs, soit une hausse de plus de 17 % par rapport à 2024, confirmant la vitalité intacte de ce rendez-vous séculaire profondément ancré dans la vie du Comtat.

Cinq siècles après sa création, la Foire Saint-Siffrein continue de jouer son rôle de grand marqueur du calendrier carpentrassien. Avec 51 400 visiteurs recensés sur quatre jours, l’édition 2025 signe l’une des plus fortes fréquentations de ces dernières années. La progression est nette : +17,35% par rapport à l’an passé, un chiffre qui traduit à la fois l’effet anniversaire et l’attachement durable du public à cette manifestation historique.

Un rendez-vous avant tout local
La répartition géographique des visiteurs souligne l’enracinement territorial de la foire. Près d’un visiteur sur deux est carpentrassien (47%), tandis que les communes voisines constituent l’essentiel du public : Monteux, Avignon, Pernes-les-Fontaines, Mazan, Loriol-du-Comtat ou encore L’Isle-sur-la-Sorgue. Cette forte présence de proximité confirme la fonction première de Saint-Siffrein : une fête populaire, pensée par et pour le territoire, qui rassemble bien au-delà du simple événement commercial.

Le pont flottant d’Olivier Grossetete, copyright Olivier Grossetete communication

Une programmation à la hauteur des 500 ans
Pour célébrer ce demi-millénaire, la Ville a misé sur une programmation enrichie, mêlant création contemporaine et traditions provençales. La construction participative de la Porte Notre-Dame en carton, imaginée par l’artiste Olivier Grossetête, a fédéré habitants et visiteurs autour d’un geste collectif spectaculaire. Pour mémoire il est l’artiste qui avait réalisé ce pont flottant au-dessus de la Chartreuse à Villeneuve-lez-Avignon. Autre symbole fort : l’arrivée d’une nouvelle cloche, spécialement conçue pour marquer les 500 ans de la foire, inscrivant cet anniversaire dans la durée.

Un patrimoine vivant, partagé
Retraite aux flambeaux, corso du samedi, mini-fermes, village provençal, démonstrations de métiers d’antan, espace gourmand, fête foraine et nocturnes ont rythmé la ville et le parking des Platanes, offrant une diversité d’animations capable de séduire toutes les générations. Au-delà des chiffres, cette 500e édition a rappelé ce qui fait l’essence de la Foire Saint-Siffrein : un patrimoine vivant, transmis et réinventé. Loin d’un simple folklore figé, l’événement conjugue mémoire collective, convivialité et créativité, en phase avec les attentes d’un public familial et intergénérationnel.

Une fréquentation en forte hausse
Avec une fréquentation en forte hausse et une programmation saluée pour son ambition, la 500e Foire Saint-Siffrein s’impose comme une édition de référence. Elle confirme que, cinq siècles après sa naissance, cette manifestation reste l’un des piliers de la vie culturelle et populaire carpentrassienne, capable de rassembler un territoire entier autour de ses traditions… et de son avenir.

Le saviez-vous ?
Symbole fort de cette 500e édition, une nouvelle cloche a été spécialement réalisée pour marquer l’anniversaire de la Foire Saint-Siffrein. Fondue à la Fonderie Cornille Havard, en Normandie, l’une des plus anciennes fonderies de cloches encore en activité en France,  elle s’inscrit dans une tradition artisanale séculaire. Pesant environ 330 kilos, d’un diamètre de près de 79 centimètres, elle sonne la note Do.

Copyright Ville de Carpentras

Une cloche pour les 500 ans de la foire Saint-Siffrein
Présentée au public durant la foire, cette cloche ne constitue pas un simple objet commémoratif : elle a vocation à rejoindre durablement le clocher de la Cathédrale Saint-Siffrein, où elle viendra compléter le jeu des cloches existantes. Un geste symbolique fort, qui ancre les 500 ans de la foire dans la continuité vivante du patrimoine religieux et urbain de Carpentras, bien au-delà de l’événementiel.

Saint Siffrein, figure fondatrice de Carpentras
Saint Siffrein, parfois orthographié Siffredus ou Siffroy, fut évêque de Carpentras au VIIᵉ siècle, à une époque où la Provence se structure entre héritage gallo-romain et christianisation du territoire.  Reconnu pour son rôle pastoral et son engagement auprès des populations, Saint Siffrein est rapidement devenu le saint patron de Carpentras. C’est ainsi que la cathédrale, joyau gothique flamboyant, reconstruite à partir du XVe siècle, porte son nom.

A l’origine
À l’origine, la fête de la Saint-Siffrein, célébrée le 27 novembre, était avant tout religieuse. Dès la fin du Moyen Âge, elle s’est progressivement doublée d’un grand rassemblement commercial et agricole. Les paysans venaient y vendre bétail, outils et productions locales à l’approche de l’hiver. C’est cette articulation entre foi, échanges économiques et vie sociale qui a donné naissance à la foire telle qu’on la connaît aujourd’hui. Cinq siècles plus tard, la Foire Saint-Siffrein demeure l’un des plus anciens événements de ce genre en France.
Mireille Hurlin

Démonstration de dressage Copyright Ville de Carpentras

Carpentras décroche sa troisième fleur

Ce vendredi matin à Avignon, Cours Jean Jaurès, les agriculteurs se sont mobilisés contre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Une action éclair et déterminée, reflet d’un malaise profond qui traverse l’ensemble des filières agricoles françaises, confrontées à une crise économique, sociale et sanitaire sans précédent.

Dès les premières heures de la matinée, les tracteurs ont convergé vers Avignon. En toile de fond, un mot d’ordre clair : dire non à un accord jugé destructeur pour l’agriculture française. « Toutes les filières sont en crise », alerte Christian Borde, exploitant agricole à Apt, engagé en Vaucluse et dans les Alpes-de-Haute-Provence. Lavande, lavandin, céréales, vigne ou cultures fourragères : aucun secteur n’est épargné selon lui.

Pas d’accords avec le Mercosur
Au cœur des inquiétudes, bien sur, l’accord Mercosur, qui ouvrirait davantage le marché européen aux productions agricoles sud-américaines. Pour les manifestants, il incarne une concurrence jugée déloyale : normes sanitaires moins strictes, traçabilité insuffisante, coûts de main-d’œuvre incomparables. « Nous produisons des aliments tracés, de qualité, respectant des règles strictes, pendant que des produits importés pourraient contenir des substances interdites chez nous », dénoncent-ils. Un paradoxe d’autant plus mal vécu que la France, jadis excédentaire, ne couvrirait plus aujourd’hui qu’environ 30% de ses besoins alimentaires.

Une crise économique et humaine
Dépôts de bilan, exploitations asphyxiées par des prix de vente inférieurs aux coûts de production, pression constante de la grande distribution : le modèle agricole vacille. En filigrane, un drame silencieux : celui de la détresse psychologique. « Les suicides d’agriculteurs augmentent, mais restent tus », regrette Christian Borde, également engagé auprès de la MSA (Mutuelle sociale agricole). Une souffrance diffuse, nourrie par l’endettement et le sentiment d’abandon.

Copyright MMH

Produits naturels contre produits de synthèse
Certaines filières cristallisent particulièrement les tensions. Les producteurs de lavande et de lavandin, en crise depuis six ans, s’inquiètent de l’évolution de la réglementation européenne sur les substances naturelles. Le classement potentiel des huiles essentielles comme allergènes, voire cancérogènes, contraste avec la tolérance accordée aux produits de synthèse, pourtant largement dominants sur le marché mondial. « Une distorsion qui menace, selon eux, l’avenir d’une production emblématique du territoire, expose Christian Borde. Nous produisons environ 1 400 tonnes d’huiles essentielles en France de plantes à parfum, alors que les produits de synthèse représentent 24 000 tonnes. Ca va être la  mort de la production française. »

Difficultés structurelles et crises sanitaires
À ces difficultés structurelles s’ajoutent des crises sanitaires. Les éleveurs bovins redoutent la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), détectée fin juin dernier, en Savoie. L’absence de vaccination obligatoire et les abattages massifs alimentent un sentiment d’injustice, alors même que des viandes issues de pays concernés par la maladie continuent d’entrer sur le territoire européen.

Une colère maîtrisée mais résolue
Les prises de parole se succèdent, portées par une colère maîtrisée mais résolue. Les responsables syndicaux insistent sur la dignité de la mobilisation et préviennent : ce rassemblement n’est qu’un signal. Derrière la contestation du Mercosur, c’est une dénonciation plus large d’un système jugé intenable : normes toujours plus contraignantes, négociations commerciales opaques, marges captées par les intermédiaires, et agriculteurs exclus des discussions sur les prix.

Christian Borde Copyright MMH

Un monde agricole en bout de souffle
À Avignon, la manifestation paysanne a fait entendre une alarme claire : celle d’un monde agricole à bout de souffle, refusant d’être la variable d’ajustement des politiques commerciales internationales. Au-delà du rejet du Mercosur, les agriculteurs réclament une reconnaissance concrète de leur rôle stratégique : nourrir la population, entretenir les territoires et garantir une alimentation saine. Une mobilisation qui, à en croire les syndicats, pourrait bien se prolonger dès le début de l’année prochaine si aucune réponse structurelle n’est apportée.

Mercosur : de quoi parle-t-on exactement ?
Le Mercosur est un marché commun sud-américain qui regroupe principalement le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay. Depuis plus de 20 ans, l’Union européenne négocie avec ces pays un accord de libre-échange visant à faciliter les échanges commerciaux, notamment industriels et agricoles. Concrètement, l’accord prévoit une baisse importante des droits de douane sur de nombreux produits, dont la viande bovine, la volaille, le sucre, l’éthanol ou encore certaines céréales.

Un très mauvais deal pour les paysans français
Pour les agriculteurs européens, et français en particulier, cet accord pose un problème majeur de concurrence réglementaire. Les productions agricoles des pays du Mercosur ne sont pas soumises aux mêmes normes sanitaires, environnementales et sociales que celles imposées en Europe : usage de pesticides interdits dans l’UE (Union Européenne), traçabilité plus faible, coûts de main-d’œuvre très inférieurs.

Copyright MMH

Les syndicats agricoles
Les syndicats agricoles dénoncent ainsi une distorsion de concurrence, estimant que l’accord favoriserait surtout les grandes industries agroalimentaires et les centrales d’achat, au détriment des producteurs et, à terme, de la souveraineté alimentaire européenne.

La Dermatose nodulaire contagieuse : une menace sanitaire pour l’élevage
La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est une maladie virale qui affecte les bovins. Transmise principalement par des insectes piqueurs (moustiques, mouches), elle provoque fièvre, lésions cutanées, amaigrissement et pertes de production, sans danger direct pour l’homme. Jusqu’à récemment cantonnée à certaines régions d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique du Sud, la maladie a été détectée fin juin en Savoie, suscitant une vive inquiétude chez les éleveurs français.

La stratégie sanitaire
La stratégie sanitaire repose aujourd’hui sur l’abattage des animaux infectés, la mise sous surveillance et la restriction des mouvements de troupeaux. Les organisations agricoles critiquent toutefois l’absence de vaccination obligatoire préventive et redoutent des abattages massifs, vécus comme un gaspillage économique et animal. Dans le même temps, Christian Borde dénonce une incohérence : alors que leurs troupeaux sont bloqués et invendables, des viandes importées de pays où la maladie est présente, continuent d’entrer sur le marché européen, alimentant un sentiment d’injustice et d’abandon.

Copyright MMH

Suicide chez les agriculteurs : des chiffres alarmants
En France, les agriculteurs présentent un risque de suicide supérieur de 46% à celui de l’ensemble de la population active. Pour les chefs d’exploitation non-salariés, ce sur-risque atteint environ 70 à 80%, selon les périodes étudiées par la Mutualité sociale agricole (MSA). Les données consolidées de la MSA et de Santé publique France estiment qu’un agriculteur se donne la mort tous les deux jours en moyenne. Un chiffre qui, malgré les dispositifs de prévention, reste stable depuis plusieurs années. Plus de 90% des suicides concernent des hommes, principalement âgés de 40 à 65 ans, souvent à la tête d’exploitations fragilisées économiquement.

Les causes ?
L’endettement chronique ; Des revenus inférieurs aux coûts de production ; La pression administrative et réglementaire ; L’isolement social ; Les crises sanitaires ou climatiques : la détresse agricole résulte d’un enchevêtrement de facteurs économiques, sociaux et psychologiques.

Vaucluse : une souffrance aux chiffres tabous
Il n’existe pas de données rendues publiques et détaillées spécifiques au Vaucluse. Les acteurs de terrain (MSA, syndicats, chambres d’agriculture) évoquent toutefois une détresse bien réelle, comparable à celle observée dans d’autres territoires agricoles, avec une difficulté persistante à rendre ces chiffres visibles.
Mireille Hurlin


Carpentras décroche sa troisième fleur

Le village de Noël de L’Isle-sur-la-Sorgue, ouvert depuis le mois de novembre au jardin public, sur l’esplanade Robert Vasse, propose encore de nombreuses animations chaque jour, et ce, jusqu’au jeudi 1er janvier.

Concert, DJ Set, concours gastronomiques, parades, ou encore brunch… De nombreuses animations sont encore prévues pour patienter jusqu’à Noël à L’Isle-sur-la-Sorgue, et même jusqu’au Jour de l’an.

Parmi les temps forts de ces prochains jours, il y aura le concours de préparation de foie gras ce dimanche 21 décembre à 15h suivi d’un DJ set par Chris à 17h, le grand loto du Vélo Club Islois le lundi 22 décembre à 14h suivi d’un concert gospel avec Melting Pop à 18h, une parade musicale le mercredi 24 décembre, la ‘Folie L’Isloise’ sur le thème du ski le samedi 27 décembre, un apéro concert avec Léonard Blair le dimanche 28 décembre à 12h, le ‘Nouvel An L’Islois’ le mardi 30 décembre, ou encore le brunch du Nouvel An avec un DJ set proposé par Fabien Fort à 12h le mercredi 1er janvier.

Pour accéder au programme en détail, cliquez ici.


Carpentras décroche sa troisième fleur

Ces samedi 20 et dimanche 21 décembre, la commune de Lourmarin plonge dans la magie de Noël avec un marché organisé par le comité des fêtes.

Plus de 80 exposants vous donnent rendez-vous ce week-end sur la Place Henri Barthélémy à Lourmarin pour trouver des idées cadeaux et savourer des produits locaux.

Des tours de calèche et de poneys seront proposés gratuitement pour l’occasion. Au programme tout le week-end : musique de rue, vin chaud, gourmandises, artisanat, guirlandes et ambiance de Noël.

Samedi 20 et dimanche 21 décembre. De 10h à 19h. Lourmarin.


Carpentras décroche sa troisième fleur

Du vendredi 19 au dimanche 21 décembre, la commune de Grambois accueillera son traditionnel marché de Noël nocturne sur les places de l’église et de la mairie.

Produits locaux et artisanaux seront de mises ce week-end à l’occasion du marché de Noël nocturne organisé par le comité des fêtes de Grambois. L’occasion de plonger davantage dans la magie de Noël juste avant les fêtes et pour certains de dénicher des cadeaux de dernière minute.

Plusieurs animations seront proposées et les enfants pourront s’amuser dans le château gonflable. Au programme : séance maquillage, la chorale Chœur Musica Viva de Cabriès, spectacle de clown, goûter offert aux enfants, venue du Père Noël, et bien d’autres surprises. Un grand feu d’artifice attend les habitants le samedi 20 décembre à 18h15.

Pour accéder au programme en détail, cliquez ici.


Carpentras décroche sa troisième fleur

Apparemment, c’est un livre de 211 pages en petit format (11 x 18cm) qu’on peut glisser dans n’importe quelle poche. Mais en fait, d’après son auteur Najim Barika, « ce n’est pas un roman, ni un discours. C’est un truc simple, qui t’aide à respirer un peu mieux quand la tête s’emballe, un guide, un repère. Parce que le sourire, c’est pas une émotion, c’est un état d’esprit. C’est ta manière de dire ‘Je reste debout, même quand ça tangue’ ».

Avec sa gueule, son crâne rasé, sa barbe ciselée au millimètre et son sourire contagieux, Najim Barika est tout à la fois, musicien, auteur, photographe, vidéaste, coach, consultant en communication, pilote de drone. Et après avoir publié Coupable d’y croire, il récidive avec Sourire c’est maintenant, non pas une injonction, mais un art de vivre.

Lui qui cumule des milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux, souhaite partager sa bonne humeur, son sens de la bienveillance, de la tolérance, de l’humain, son ouverture envers les autres. Cet ambassadeur du sourire écrit dans un style qui n’appartient qu’à lui, bref, positif, rythmé, avec des phrases courtes, incisives, comme un montage cut de radio dans cet opus sous-titré « Petit guide grands déclics. »

Un effet papillon pour butiner de page en page, grappiller un conseil ici, un hashtag là, du genre « #le message qui fait du bien », des QR Codes ailleurs. « Relever » les gens comme on les « révèle » dans cette anagramme. « Il suffit d’une petite étincelle pour rallumer l’espoir », dit-il. En fait, c’est comme si on recouvrait un immense frigo américain à deux portes de post-it de toutes les couleurs pour y trouver, malgré le stress, la déprime, l’angoisse, une bonne raison d’aller de l’avant, de croire en demain, #script anti-encombrement mental.

Comme l’écrit Najim Barika, en 4ᵉ de couverture : « Le vrai pouvoir c’est pas de tout contrôler. C’est d’être là, lucide, vivant… Et encore capable de sourire. » Entre inspiration et respiration, il ajoute : « L’action, c’est l’allumette. Le mouvement, c’est l’oxygène. Et la motivation  c’est la flamme qui suit. » Respirez à pleins poumons. « Le sourire, c’est plus contagieux que le Covid. »


Carpentras décroche sa troisième fleur

La Mission Patrimoine dévoile les dotations 2025 attribuées aux sites départementaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans le Vaucluse, la chapelle Notre-Dame la Brune, joyau Renaissance du château du Barroux, du XIIe siècle, bénéficiera d’un soutien majeur de 300 000€ pour engager sa renaissance après plusieurs décennies de fermeture.

Chaque année, le Loto du patrimoine confirme son rôle déterminant dans la sauvegarde des monuments en péril. Pour l’édition 2025, la Mission Patrimoine portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine avec le soutien du ministère de la Culture et de FDJ United, consacre 21,4M€ à 102 sites départementaux en France métropolitaine et outre-mer. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, six projets ont été retenus, illustrant la diversité et la richesse d’un patrimoine souvent fragile mais profondément ancré dans les territoires.

Une chapelle édifiée en 1590
Parmi eux, la chapelle Notre-Dame la Brune du château du Barroux se distingue par son intérêt historique et artistique. Édifiée vers 1590 sur les contreforts du mont Ventoux, cette chapelle fortifiée s’inscrit dans la tradition des édifices religieux provençaux construits durant les guerres de Religion et dédiés à une vierge noire réputée miraculeuse. Son intérieur, intégralement recouvert de décors peints du XVIᵉ au XVIIIᵉ siècle, est classé au titre des Monuments historiques, faisant de ce lieu un témoignage rare du patrimoine vauclusien.

Fermée au public depuis 1980
Fermée au public depuis les années 1980 pour des raisons de sécurité, la chapelle présente aujourd’hui un état de dégradation avancé : infiltrations d’eau, fissures, éboulements de pierre et décollement des supports de peintures menacent durablement l’édifice et ses décors. La dotation maximale de 300 000€ accordée par la Mission Patrimoine constitue ainsi une étape décisive pour lancer un vaste programme de restauration, préalable indispensable à la sauvegarde des peintures murales.

De somptueux décors
Les travaux prévus, dont le démarrage est annoncé en 2026 pour une livraison à l’horizon 2028, visent d’abord à mettre le bâtiment hors d’eau et à consolider sa structure. Réfection complète de la charpente et de la couverture, restauration du dôme en pierre, reprise de certaines maçonneries, amélioration de l’étanchéité et restauration des menuiseries figurent au cœur du projet. La remise en valeur des décors peints interviendra dans une phase ultérieure, une fois le bâti sécurisé.

Les magnifiques décors peints de la chapelle Copyright Château du Barroux

Le tourisme du Barroux
Au-delà de l’enjeu patrimonial, la restauration de la chapelle s’inscrit dans un projet de valorisation plus large porté par les actuels propriétaires du château. Installée depuis cinq ans, une jeune famille s’attache à redonner vie à ce site emblématique, déjà reconnu pour ses initiatives culturelles originales, allant de la production artisanale à des expositions permanentes. La réouverture de la chapelle viendra enrichir le parcours de visite, renforcer l’attractivité touristique du Barroux et offrir un nouvel espace dédié à l’histoire, aux ex-voto et à des manifestations culturelles ouvertes au public.

Compléter les financements publics
À l’échelle régionale, les dotations 2025 témoignent de l’impact structurant du Loto du patrimoine : de l’abbaye Notre-Dame de Lure dans les Alpes-de-Haute-Provence à la Maison Calm-Gravier dans les Hautes-Alpes, en passant par des sites majeurs des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône et du Var, chaque projet illustre la capacité de cette opération à compléter les financements publics et privés pour atteindre l’équilibre économique nécessaire à la restauration.

Une reconnaissance nationale
Avec la chapelle Notre-Dame la Brune, le Vaucluse voit l’un de ses trésors patrimoniaux bénéficier d’un soutien décisif. Plus qu’une aide financière, la dotation du Loto du patrimoine 2025 incarne une reconnaissance nationale de la valeur culturelle et territoriale de ce site. Une étape essentielle vers la transmission d’un héritage séculaire, appelé à retrouver sa place dans la vie locale et le regard du public. Soutenir la chapelle Notre Dame la brune au Château du Barroux ici.

Une démarche familiale patrimoniale, culturelle et économique
La chapelle Notre-Dame la Brune, située dans l’enceinte médiévale du Château du Barroux, fait partie de l’édifice qui appartient à la famille Vayson de Pradenne depuis 2020. C’est cette même famille qui a acquis et restauré le château, et qui s’implique aujourd’hui dans la restauration de la chapelle. Jean-Baptiste et Fanny Vayson de Pradenne, ingénieurs trentenaires, avec leurs enfants, sont les actuels propriétaires du château et de la chapelle Notre-Dame la Brune. Leurs activités principales aujourd’hui ? La distillation de whisky artisanal. Ils ont créé une distillerie au sein des salles basses du château où ils produisent un whisky artisanal à base de petit épeautre de Haute-Provence. Ce whisky est certifié IGP (Indication géographique protégée) et bio, et la distillation fait partie d’un projet économique pour financer l’entretien et la restauration du château et de ses dépendances (comme la chapelle). 

Un destin désormais familial
Jean-Baptiste s’occupe de la restauration du château et de ses éléments historiques, y compris la chapelle Notre-Dame la Brune dont les peintures murales sont classées au titre des Monuments historiques. La famille ouvre le château au public, propose des visites guidées du lieu et de la distillerie, organise expositions d’art, concerts, événements culturels, mariages, séminaires…. Cela fait partie d’un projet global pour revitaliser le château comme lieu de vie et d’expérience culturelle en Provence.  Leur démarche est à la fois patrimoniale, culturelle et économique : ils valorisent un patrimoine local tout en en faisant un lieu vivant, attirant touristes et passionnés d’histoire, d’art et de gastronomie régionale. 
Mireille Hurlin


Carpentras décroche sa troisième fleur

Le 1er décembre, Jean-Baptiste Baldi a succédé à Sébastien Quiminal au poste de directeur territorial d’Enedis dans le Vaucluse.

Depuis le début du mois de décembre, Jean-Baptiste Baldi représente l’entreprise Enedis, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, auprès des acteurs vauclusiens. Les objectifs d’Enedis restent les mêmes : conjuguer performance industrielle, responsabilité sociétale et environnementale au service des clients, de la transition écologique et du développement économique des territoires.

Jean-Baptiste Baldi a commencé sa carrière dans le journalisme sportif et d’investigation. Il a aussi effectué des reportages en zones de conflit, avant de se diriger vers les affaires publiques et la communication institutionnelle. Entré chez Enedis il y a plus de 20 ans, il y a exercé les fonctions de responsable communication en Aquitaine Nord puis au sein de la Direction Impact et Communication. Désormais, c’est au sein du Vaucluse qu’il va évoluer en tant que directeur territorial. « Nous voulons être le service public préféré des Français, au service de la transition écologique et du développement des territoires, affirme-t-il. Et pour moi, la force d’Enedis, ce sont
celles et ceux qui œuvrent chaque jour sur le terrain. Je veux être à leurs côtés, ainsi qu’aux côtés des élus et des acteurs économiques, pour construire ensemble l’avenir du Vaucluse. »

Ainsi, Jean-Baptiste Baldi a pour mission de représenter Enedis en Vaucluse, où de nombreux contrats avec les collectivités locales ont été renouvelés pour 30 ans. « Ces renouvellements sont essentiels : ils garantissent la continuité et la fiabilité du service, et permettent de planifier sur le long terme au bénéfice de tous », explique-t-il.

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