2 juillet 2025 |

Ecrit par le 2 juillet 2025

Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

En raison des températures très élevées ce lundi 30 juin, plusieurs communes vauclusiennes, dont Carpentras, Le Thor et Cavaillon, sont contraintes de fermer leurs écoles toute la journée. Une mesure qui va s’étendre au mardi 1er juillet et qui pourrait aussi s’étaler sur les jours suivants en fonction des prévisions météorologiques.

Alors que les vacances d’été approchent à grands pas pour les élèves, les Villes de Carpentras, Cavaillon et du Thor ont été contraintes de fermer leurs écoles ce lundi 30 juin en raison des prévisions météorologiques affichant des températures supérieures à 40°C en journée et ne descendant pas en dessous de 25°C la nuit.

« Nous ne pouvons pas ventiler correctement le matin l’ensemble des salles de classe pour empêcher la température de monter trop fortement pendant la journée, et ce malgré les ventilateurs et les pulvérisateurs présents », explique la municipalité de Carpentras. Le syndicat Force Ouvrière de Vaucluse avait déjà adressé un courrier au Préfet du département il y a quelques jours pour alerter du danger de ces fortes chaleurs pour les enfants et le personnel des établissements scolaires.

Les écoles de Carpentras (sauf l’école intercommunale des Garrigues qui dispose d’un bâtiment climatisé) et du Thor seront également fermées ce mardi 1er juillet. Pour celles de Cavaillon, cela reste à confirmer.


Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

Face à la multiplication des vagues de chaleur, la précarité énergétique estivale revient au premier plan. S’appuyant sur les prévisions de Météo France la plateforme Hello Watt a établi la liste des départements les plus à risques d’ici 2050. Le Vaucluse, le Gard ainsi que les Bouches-du-Rhône figurent parmi les plus exposés

Depuis les années 1990, la température annuelle moyenne en France a déjà progressé de +1,7°C, et Météo France anticipe +2,7°C d’ici 2050. Les départements les plus exposés verraient même leur nombre de journées très chaudes multiplié par deux, atteignant ainsi 12 jours en moyenne d’ici 2050, selon les projections de Météo France Climadiag concernant 32 000 communes de France.
Or le parc résidentiel demeure très mal armé : près de 80% des DPE renseignant l’indicateur ‘confort d’été’ sont classés en ‘insuffisant’ ou ‘moyen’ ; et plus d’un logement sur 3 affichent un niveau insuffisant*.

Une situation alarmante
« La situation est alarmante : plus de 80% des logements des français risquent de se transformer en ‘bouilloires thermiques’ sous l’effet de la hausse annoncée des températures, alerte la plateforme Hello Watt destinée à réduire sa facture d’énergie et son impact sur la planète.
Dans les territoires les plus menacés par la chaleur à l’horizon 2050, trois logements sur quatre présentent déjà un indicateur ‘insuffisant’ ou ‘moyen’, ce qui place leurs occupants en première ligne de la précarité énergétique estivale**.

Les départements du Sud en surchauffe
Dans ce top 10 des logements bouilloires, le Vaucluse et le Gard arrivent en tête de ce classement des indices de risque de surchauffe par département. Derrière, les Bouches-du-Rhône (5e), le Var (8e) et l’Hérault (9e) renforce la présence du Sud-Est. Le reste étant constitué de département du Sud-Ouest.
A l’inverse, c’est en Normandie, Bretagne, Haut-de-France que l’on trouve les départements les moins impactés d’ici 2050. Dans la région Paca, terre de contraste, les Alpes-Maritimes et les Hautes-Alpes apparaissent aussi dans ce top 10 des territoires les plus épargnés.

Classement des départements selon leur indice de risque par département calculé par Hello Watt et correspondant à : proportion actuelle de logements à confort d’été ‘moyen’ ou ‘ insuffisant’ dans le DPE × nombre de journées très chaudes projetées en 2050. Sources : Calcul Hello Watt sur la base des données DPE ADEME (juillet 2021 à octobre 2024) et données prévisionnelles 2050 climadiag Météo France pour 32 000 communes en Fran

Un indicateur de confort d’été encore insuffisant pour mesurer un risque majeur
« A ce jour, le confort d’été reste un indicateur marginal dans l’évaluation énergétique des logements, explique Hello Watt. S’il est bien mentionné, il n’est pas intégré dans le calcul de la note et reste une simple indication. Ce manque de considération conduit à le négliger dans les décisions de vente, de location ou de rénovation. Sa fiabilité est, en outre, très contestée : les algorithmes sont incomplets, certains logements ne sont pas évalués et la méthodologie néglige des paramètres essentiels, comme la localisation ou l’inertie thermique. D’après l’étude Pouget Consultants-Ignes (juillet 2024), une révision de l’indicateur ferait basculer 90% du parc en ‘insuffisant’ ou ‘moyen’. Cette lacune est d’autant plus problématique que certains logements, pourtant bien classés au DPE sur le plan hivernal, offrent un confort d’été médiocre. Des bâtiments très performants en isolation thermique peuvent ainsi se transformer en véritables ‘bouilloires thermiques’ en été. »

« Il est urgent de rendre le DPE plus lisible, plus fiable, et surtout plus cohérent avec les enjeux climatiques actuels. »

Pierre-François Morin, Directeur de l’activité rénovation énergétique d’Hello Watt

« Un logement peut afficher un B au DPE et pourtant devenir invivable en été, constate Pierre-François Morin, directeur de l’activité rénovation énergétique d’Hello Watt. Cela crée une vraie incompréhension chez les particuliers, qui finissent par ne plus faire confiance à l’outil. Il est urgent de rendre le DPE plus lisible, plus fiable, et surtout plus cohérent avec les enjeux climatiques actuels. Mais au-delà du constat, il existe déjà des solutions concrètes pour améliorer le confort d’été : isoler sa toiture, installer des volets adaptés, renforcer l’inertie des murs ou encore opter pour une pompe à chaleur réversible. Ce sont des leviers simples, efficaces, que nous proposons au quotidien chez Hello Watt. Le confort d’été ne doit plus être un critère secondaire dans la rénovation énergétique. »

Les conseils pour mieux résister à la chaleur
 Hello Watt formule plusieurs recommandations à l’attention des particuliers :
– Isoler murs et toits avec des matériaux biosourcés à fort déphasage thermique – c’est-à-dire capables de retarder la pénétration de la chaleur dans la paroi. Ces travaux, correctement réalisés, demeurent la solution la plus efficace. Un matériau inadapté peut, en plein été, transformer un logement en fournaise et s’avérer plus préjudiciable que l’absence d’isolation. Pour l’isolation des murs, Hello Watt recommande la laine de bois, un matériau biosourcé qui retarde l’entrée de la chaleur d’environ huit heures, soit deux fois plus que le polystyrène expansé.  Pour le toit, il est préconisé une isolation en Nita-Cotton offrant une durée de déphasage de 5 heures.
– Installer des occultations extérieures sur les fenêtres. Une fenêtre équipée de volets réduit les apports solaires de 85%. C’est la technique la plus simple, la moins énergivore et la moins chère pour abaisser de 2 à 5°C la température intérieure.
– Recourir à un système de climatisation réversible pour rafraîchir le logement en été, et le chauffer en hiver ; les pompes à chaleur air-air sont très indiquées pour cet usage. Leur fonctionnement est simple : elle capte les calories extérieures et les restitue via les unités intérieures sous forme de chaleur ou fraicheur, assurant confort et sobriété.

Auprès des pouvoirs publics, Hello Watt recommande par ailleurs aussi plusieurs évolutions des dispositifs existants : inscrire les occultations et les revêtements réfléchissants dans MaPrimeRénov’, augmenter le soutien aux isolants à fort déphasage et réformer le DPE afin de rendre l’indicateur de confort d’été plus fiable ainsi que l’intégrer à la note globale pour en en faire un critère d’information obligatoire.

L.G.

*Etude Pouget Consultants-Ignes, parue en juillet 2024.
**Données DPE ADEME, juillet 2021 – octobre 2024.


Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

Le Département de Vaucluse lançait il y a deux ans un fond de soutien au cinéma et à l’image animée. Cette initiative, assez unique pour un département, a permis d’aider en 2025, cinq productions pour un montant total de 200 000 €. Les ambitions de la collectivité sont doubles : favoriser l’émergence et le développement d’une vraie filière économique et valoriser l’image du département au travers de ses patrimoines.

« Chaque euro dépensé par une collectivité pour un tournage génère 7,6 € de retombées pour le territoire (rémunérations, dépenses techniques, hébergements…) ». Rien que ce chiffre (calculé par la collectivité) peut justifier à lui seul le soutien à la filière de production audiovisuelle. Si aujourd’hui avec le développement des plateformes de streaming les besoins en production audiovisuelles sont décuplés, la compétition entre les territoires n’en demeure pas moins forte. Rien que dans la région Sud plusieurs infrastructures importantes se partagent le marché : les studios de la Victorine à Nice, Provence Studios à Martigues et la Belle de Mai à Marseille… Mais aucune dans le Vaucluse. Sans parler des équipements de la région Occitanie elle aussi très active, dont les récents studios de France Télévisions installées à Vendargues (Hérault).

© Département de Vaucluse

Entre mai et septembre 2024, 10 nouvelles sociétés liées à l’audiovisuel ont vu le jour

En 2024, le Vaucluse a accueilli 45 tournages audiovisuel dont 3 films pour le cinéma, 4 TV films, 12 court-métrages et 1 documentaire. L’ensemble de ces productions représente 245 jours de tournage. Entre mai et septembre 2024, 10 nouvelles sociétés liées à l’audiovisuel ont vu le jour : studios d’animation, post-production, édition de jeux vidéo, créations audio-visuelles… Jusqu’alors le département comptait 3 studios d’animation : Duetto, Circus, La station.

Cette filière plus qu’émergente est également dotée de plusieurs écoles audiovisuelles de renom comme 3iS à Avignon, IMCA à Sorgues ou l’École des Nouvelles Images à Avignon. La présence sur le territoire de producteurs de cinéma ou de télévision comme Yves Rousset-Rouard ou Alex Berger n’est pas aussi sans jouer un certain rôle dans le développement de la filière vauclusienne.

200 000 € de subvention, voté par l’assemblée départementale, auront ainsi été distribués en 2025

En 2025, le guichet du département a reçu 13 demandes de soutien à la production. 5 ont été retenus(voir ci liste dans l’encadré) via une commission composée de professionnels du cinéma et de la télévision. 200 000 € de subvention, votés par l’assemblée départementale, auront ainsi été distribués en 2025. Ces budgets viennent en complément des aides pouvant déjà être apportées par la Région Sud ou encore le Grand Avignon. A noter également qu’une association, la Commission du Film Luberon Vaucluse, œuvre dans l’accueil et le développement des tournages sur le département. Elle dispose d’un solide carnet d’adresses pour faciliter le travail des producteurs : liste de techniciens, de sociétés proposant des moyens techniques, identification et référencement de lieux de tournage, aides aux obtentions d’autorisations…

Ces filières locales ou régionales de productions soutenues par les collectivités ne sont pas uniquement à comprendre comme des outils de développement économique, ce sont des opportunités uniques pour faire entendre une voix de la France qui ne soit plus issue d’un seul lieu. Comme un autre récit porté par ceux qui y habitent.

Les productions aidées en 2025 par le département de Vaucluse

Film d’animation Donjons et Chatons : Production : Watch Next. Fabrication en partie à Avignon = 50 000 €

Long-métrage Jean Valjean : Production : Radar Films. Scénario et réalisation : Eric Besnard. Tournage à Oppède, Ménerbes, Lagnes, Gargas, Saint-Saturnin = 35 000 €

Long-métrage Trompe-la-mort : Production : Rumble Fish. Réalisation : Rocco Labbe. Post-production à Avignon et effets numériques au studio d’animation Circus = 50 000 €

Documentaire Beaucastel : Production : Nolita Cinéma. Réalisation : Gabin Rivoire. Tournage au Château de Beaucastel à Châteauneuf-du-Pape = 15 000 €

Film d’animation L’Ours et l’ermite : Production : Tant mieux prod. Réalisation : Marine Blin. Studio Les Astronautes à Avignon = 50 000 €


Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

Pour la dernière plénière avant l’été, les élus de l’exécutif de Vaucluse ont eu droit à un long examen de l’état des finances de Vaucluse par le sénateur LR Jean-Baptiste Blanc. Plus de 600 pages de chiffres, camemberts, pourcentages entre recettes, dépenses, reports et maintien de l’investissement. Avec au menu : compte financier unique, budget supplémentaire, et ajustement des aides sociales comme plat de résistance.

« Les recettes restent stables avec 695M€, malgré la baisse de la DMTO (Droits de mutation à titre onéreux), la taxe versée lors des transactions immobilières et la ponction de l’Etat sur une partie de la TVA » a précisé l’élu des finances. Les frais de personnel (2 354 agents au Conseil départemental) augmentent mécaniquement de +1,4% (à 145,8M€) en raison du GVT (Glissement vieillesse technicité), de l’impact de la revalorisation du point d’indice et du SMIC. L’aide sociale fait un bond de +9,4% (à 240M€) pour prendre en charge la protection de l’enfance, de l’aide à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.

Un hélicoptère pour pompiers de Vaucluse
Avec la canicule qui se profile, le département reste le plus gros contributeur du financement des pompiers du SDIS (Service d’incendie et de secours) +3,3% (à 37,7M€) avec notamment la location d’un hélicoptère-bombardier d’eau pendant l’été. La sécurisation de la voirie est également une priorité du département (44,3M€) pour la déviation d’Orange, le carrefour de Bonpas, l’aménagement d’un giratoire à Vedène, la déviation Pertuis-Cadenet, mais aussi l’accès à la future maison d’arrêt d’Entraigues-sur-la-Sorgue.
Les opérations concernant les collèges mobilisent 12,7M€, dont la restructuration du collège de Bédarrides (3,1M€), la réhabilitation totale de celui de Vedène (5,2M€), sans oublier 5M€ pour la mise à disposition de tablettes numériques pour les élèves.

« Les investissements ne faiblissent pas. »

Jean-Baptiste Blanc, rapporteur du budget

Autres subventions pour la construction du Pôle de recherche et de conservation du patrimoine, Memento (20,7M€) qui abritera notamment les Archives départementales qui viennent de quitter le Palais des Papes et vont bientôt emménager à Agroparc. Autres investissements pour la nouvelle Maison départementale des personnes handicapées, la restructuration du pôle social d’Avignon (1,7M€), mais aussi la reconstruction de l’EHPAD de Cavaillon-Lauris (350 000€).
« Malgré la crise sanitaire des années 2020-21, la guerre en Ukraine et au Moyen-Orient, les incertitudes de la situation internationale, la flambée des prix de l’énergie, le Vaucluse gère au plus près des intérêts des Vauclusiens » martèle, comme chaque année, Jean-Baptiste Blanc qui rappelle que les investissements ne faiblissent pas. Ils se poursuivent et même ils augmentent de 131,6M€ à 135,9M€ pour développer l’économie du département et créer des richesses. »

Le Vaucluse, 5e roue du carrosse ?
Pour sa part, Anthony Zilio, le maire de Bollène a tout de même évoqué « La précarité d’une partie de la population face aux factures de gaz, d’électricité, d’eau, à la fiscalité, au surendettement, aux risques d’expulsion ».
De son côté, Hervé de Lépineau, le député RN a regretté que « Le Vaucluse soit la cinquième roue du carrosse. Le cinquième département sur les six que compte la Région Sud malgré ses atouts, carrefour est-ouest du pourtour méditerranéen et nord-sud avec la Vallée du Rhône, TGV, aéroport. » Il a demandé à la présidente Dominique Santoni de faire jouer ses bonnes relations avec le président Muselier « pour qu’il soutienne davantage le Vaucluse, qu’on se sente davantage considéré face aux politiques nationales dévastatrices ». Elle lui a répondu qu’elle continue à investir dans le département, d’être aux côtés de la population avec des subventions sociales conséquentes et a insisté « Non, le Vaucluse n’est pas la cinquième roue du carrosse de Provence-Alpes-Côte d’Azur ». Quant à l’élue PS Sophie Rigault elle a regretté que « L’Etat fasse constamment les poches des vauclusiens ».
Les dépenses réelles du département s’affichent à un peu plus de 769M€. « La dette par habitant est maîtrisée » a conclu Jean-Baptiste Blanc.


Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

Aborder le sujet de la maltraitance au sein des établissements de santé est une tâche délicate, d’autant qu’elle concerne à la fois les personnels soignants et les patients ou résidents. Pour sensibiliser à cette cause le Centre Hospitalier de Cavaillon-Lauris a choisi d’organiser le 18 juin dernier une journée où le jeu et le dialogue en étaient le véhicule.

Sans forcément être physique, la maltraitance dans les établissements de santé peut prendre de multiples formes. Elles peuvent être liées aux comportements : manque d’écoute, de bienveillance, insuffisance de la prise en compte de la personne. Elles peuvent être également liées au fonctionnement même des établissements et aux parcours médicaux : délais d’attente trop long, mauvaise prise en charge de la douleur, difficultés de gestion des situations à risques…

«  Il s’agit la plupart du temps de mauvaises habitudes ».

Pour l’un des médecin de l’hôpital de Cavaillon : «  il s’agit la plupart du temps de mauvaises habitudes ». Il déplore que « le médical prends trop souvent le pas sur l’humain ». La Haute Autorité de Santé parle alors de maltraitance « ordinaire ». Les personnels sont happés par la gestion du collectif et la prise en compte des patients devient secondaire explique l’instance. Selon une récente étude menée par l’Organisation Mondiale de la Santé près de 64 % du personnel institutionnel avait admis avoir eu un comportement abusif au cours de l’année écoulée. Ce chiffre montre toute l’ampleur du phénomène.

Mais cette maltraitance c’est aussi une réalité pour les personnels de santé qui sont de plus en plus fréquemment l’objets d’invectives et de harcèlement moral de la part de patients, d’accompagnants ou de résidents. Selon l’ordre national des infirmiers plus de 20 000 signalements de violence sont enregistrés chaque année. Toujours selon le même organisme, 65 professionnels de santé sont victimes de violences physiques ou verbales chaque jour.

«  Il s’agit la plupart du temps de mauvaises habitudes ».

Initiée depuis 2011, par l’ONU, la journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, a trouvé résonnance en France dans de nombreux établissements de santé accueillant des séniors. Pour son édition de 2025, elle était proposée le 15 juin. Le Centre Hospitalier de Cavaillon-Lauris a choisi, quant à lui, de lancer son appel à la bientraitance le 18 juin (une coïncidence ?). L’an dernier l’établissement avait organisé des olympiades, cette année c’était des stands de jeux, des espaces d’expression, et des activités immersives permettant de simuler la vie en fauteuil roulant ou la mobilité des personnes en grand âge.

Pour Paramasiven Mootien, médecin et président de la commission médicale d’établissement du centre hospitalier, « la bienveillance est un état d’esprit, un comportement ». « Il faut avoir de la compassion pour les patients et les résidents » ajoute-t-il.

Pour Pierre Pinzelli, directeur général du centre hospitalier : «  l’attention portée aux patients doit être au cœur des préoccupations ». « Accueillir le mieux possible doit être intrinsèquement lié aux métiers de soignant » précise-t-il. Et d’ajouter « la bientraitance ne se décrète pas, elle se vit et se construit ensemble, au quotidien… c’est une attention permanente ». Gageons que le message soit passé.


Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

Métamorphose ? C’est le nom du dernier album de Bernard Lavilliers sorti en 2023, composé de 13 titres dont 12 revisités avec un Orchestre Symphonique et 1 titre inédit. Entre Bernard Lavilliers et les grands orchestres c’est une histoire qui se poursuit. : hommage à Léo Férré au théâtre du Châtelet puis avec l’Orchestre Lamoureux au théâtre des Champs Elysées.

En 2024, après un concert unique à la maison de Radio France, l’idée d’une tournée avec un orchestre symphonique en revisitant son répertoire s’est imposée. Ni un regret, ni une relecture mais bien une métamorphose pour sublimer des titres phares de son répertoire. On the road again, le ménestrel reprend la route….

La musique est un cri qui vient de l’intérieur

Depuis plus de 50 ans, la voix chaude et envoûtante de Lavilliers nous fait chavirer, ses textes font mouche, ses histoires telles des moments de vie interpellent toutes les générations.

Infatigable voyageur, amoureux de la chanson française et de la poésie il est cependant à l’aise dans tous les styles de musique de la bossa nova au blues, du reggae au rock. Sur le plateau du Théâtre Antique d’Orange l’Orchestre National Avignon Provence révélera toute la puissance et la force de ses engagements.

13 titres , 1 orchestre de plus de 30 musiciens et quatre compagnons de route

Xavier Tribolet aux claviers, Antoine Reininger à la basse, Michaël Lapie à la batterie et Vincent Faucher à la guitare sont du voyage pour clôturer cette tournée magistrale. On The road again, Traffic, Noir et Blanc, La Bandiera rossa parmi les quelques titres qui seront à ce rende-vous à ne pas manquer !

Direction musicale Raphaël Merlin
Orchestre national Avignon-Provence
Mercredi 25 juin. 21h30. 30 à 95€. Théâtre antique. Orange. 04 90 34 24 24. billetterie@choregies.com

©2024_Lavilliers@Bealivephotophy

Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

Christine Hacques, sous-préfète d’Apt depuis août 2020, quittera son bureau ce vendredi 20 juin pour prendre ses nouvelles fonctions de sous-préfète de Nyons, dans la Drôme, dès le lundi 23 juin. Les élus de l’arrondissement d’Apt se sont réunis ce lundi 16 juin à l’occasion de son départ.

Ce lundi 16 juin, une centaine de personnes sont venues célébrer le travail de Christine Hacques, sous-préfète d’Apt d’août 2020 à juin 2025, à l’occasion de son départ. C’est couverte de fleurs, de produits locaux et autres cadeaux, et avec beaucoup d’émotions, que la future sous-préfète de Nyons a salué les élus et tous ceux qui ont travaillé à ses côtés pendant près de cinq ans.

« La présence de l’État à nos côtés est précieuse, et avec le visage de Christine Hacques, elle devient essentielle, a commencé par dire Dominique Santoni. À Paris, on entend une petite musique nous faisant croire que les sous-préfectures ne seront bientôt plus qu’un héritage, qu’elles ne servent plus à rien. » La présidente du Département a tenu à démentir ces propos et à dire que le Vaucluse gardera le souvenir d’une sous-préfète investie.

Un travail main dans la main avec le préfet

Ça a été ensuite au tour de Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, de dire un mot à propos de Christine Hacques, qu’il qualifie de « précieuse. » Un adjectif qu’avait aussi employé Violaine Demaret, ancienne préfète du département, à son égard au moment de passer la main à son successeur.

Ces dernières semaines, nombre d’élus des communes de l’arrondissement d’Apt ont témoigné du travail acharné de la sous-préfète auprès de Thierry Suquet. « J’ai eu des retours sur le fait que vous ne lâchiez rien », a-t-il ajouté, faisant rire l’auditoire et Christine Hacques. Le préfet a souligné les difficultés que présente le territoire du Luberon et a acclamé l’engagement de la sous-préfète dans chacune de ses missions.

« La sous-préfecture de Nyons travaille beaucoup avec le Vaucluse, on a de la chance, a-t-il fini par dire. Je compte sur vous pour prêter une attention particulière aux Gorges du Toulourenc, un territoire qui est partagé et fragile, mais aussi à l’Enclave des papes, qui est un territoire vauclusien mais limitrophe de la Drôme. »

Près de cinq années passées à Apt

C’est en août 2020, en pleine crise sanitaire, que Christine Hacques a posé ses valises dans la capitale du Luberon après avoir été sous-préfète d’Yssingeaux en Haute-Loire. « J’ai pris racine ici, malgré un démarrage difficile où je ne pouvais reconnaitre aucun visage à cause des masques, et aucune voix à cause des défauts de son lors des visioconférences », ironise-t-elle.

« J’ai aussi une pensée pour Bertrand Gaume et Violaine Demaret qui, chacun à leur façon, m’ont beaucoup appris. »

Christine Hacques

Après avoir remercié le préfet, la sous-préfète d’Apt a aussi pris un moment pour remercier les élus pour leur combattivité face aux dérives. « J’espère ne pas avoir donné l’image d’être contre vous lorsque je vous ai dit ‘non’ », a-t-elle déclaré avec le sourire. Elle a également remercié chaleureusement son équipe. « Sans son équipe, un sous-préfet n’est rien », a-t-elle affirmé avant d’ajouter fièrement que son équipe répond à 100% des courriers reçus.

Ses dossiers phares

Durant ses années à la sous-préfecture d’Apt, Christine Hacques a travaillé sur bon nombre de dossiers. Trop pour tous les citer. « Si le Luberon offre une carte postale extraordinaire, la carte postale a malheureusement un revers », déplore-t-elle. La future sous-préfète de Nyons s’est notamment fortement mobilisée sur le sujet de la paupérisation des habitants et a insisté sur l’importance de rester accessible, et de ne pas considérer les personnes comme de simples dossiers à traiter.

Elle a aussi travaillé étroitement avec les acteurs du Colorado provençal pour le projet Grand Site. « J’aurai voulu que ce dossier soit traité plus rapidement, mais au moins aujourd’hui il est possible de mieux gérer les flux grâce à la mise en place du système de réservation des créneaux de visite notamment », a-t-elle ajouté. Un système qu’elle aurait aussi voulu voir se mettre en place durant son temps à Apt à l’Abbaye de Sénanque à Gordes qui est victime de son succès durant la période estivale, mais c’est encore du ressort des propriétaires de l’édifice.

« Je vous remercie d’avoir accepté mon rythme et mon exigence », a-t-elle conclu avec beaucoup d’émotions alors qu’elle se prépare à quitter le Vaucluse pour la Drôme pour une durée initiale de trois ans. C’est Éric Pierrat, commissaire de police dans les Bouches-du-Rhône, qui va lui succéder. Il devrait prendre ses fonctions le 1er juillet prochain.


Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

La santé et le bien-être sont aujourd’hui devenues pour les entreprises, comme pour les employés, des préoccupations majeures. Sensible à la cause, l’association Hey Agroparc d’Avignon organise le mardi 24 juin, à la salle Félicien Florent de Montfavet, une journée de rencontres avec des professionnels de la santé et de l’accompagnement. Au programme stands, ateliers et tables rondes.

« Prenez soin de vos collaborateurs, ils prendront soin de votre entreprise », c’est en ces termes que l’association Hey Agroparc cherche à sensibiliser tous les chefs d’entreprises ou managers à la question de la santé au travail. Gestion du stress, qualité du sommeil, conseils nutritionnels, organisation du travail, prévention des risques… les sujets sont nombreux et ils concernent tous les salariés et les étudiants. « Travailler dans un environnement sain et épanouissant est une démarche gagnante pour tous » précise Alexandre Bouche, le président de Hey Agroparc. Pour la deuxième année, cette association organise une journée de sensibilisation destinée aux employés, aux chefs d’entreprises et aux étudiants le mardi 24 juin, de 9h30 à 17h00, à la salle Félicien Florent de Montfavet.

©DR

Une vingtaine de professionnels de la santé et de l’accompagnement seront présents

Une vingtaine de professionnels de la santé et de l’accompagnement, issus du territoire, seront présents tout au long de cette journée. Ils viendront sensibiliser, informer, partager et présenter leurs activités. Ils animeront 5 tables rondes (voir encadré). Plusieurs entreprises qui ont mis en place des initiatives concrètes pour promouvoir la santé au sein de leurs équipes (programmes de bien-être, activités physiques, alimentation équilibrée, soutien psychologique…) seront également invités à partager leurs expériences.

« Prendre soin de ses collaborateurs c’est contribuer à une société plus saine et plus équilibrée »

L’association Hey Agroparc, invite les employeurs à libérer un peu de temps pour permettre à leur salariés de participer à cette journée, dont l’accès est libre et l’inscription pas nécessaire.  Pour l’association Hey Agroparc, la santé doit être aujourd’hui une priorité pour les entreprises. Si elle est synonyme de gain de productivité, d’engagement des collaborateurs, c’est aussi un moyen d’attirer et de fidéliser les talents. « Il s’agit aussi d’une responsabilité sociale pour l’entreprise qui dans la promotion de la santé publique a un vrai rôle à jouer ». « Prendre soin de ses collaborateurs c’est contribuer à une société plus saine et plus équilibrée » conclue l’association.

Renseignements : www.hey-agroparc.com/sante.htm#h

Programme des tables rondes

10H30 – 11H15 – Psychologie Positive

12H30 – 13H15 – Santé Mentale et Apprenants 

13H45 – 14H30 – Adapter le travail à l’humain 

14H45 – 15H30 – Mettre en place des actions de prévention 

16H00 – 16H45 – Sensibiliser les salariés autour de leur santé mentale et psycho 

Hey Agroparc fête la musique le 19 juin

Avec un peu d’avance, l’association Hey Agroparc organise sa fête de la musique le jeudi 19 juin de 18h00 à 23h00 au P’tit Beer (1171 route de l’aérodrome Avignon). Au programme : les groupes Lucky Duo et Ultimatum avec un DJ set en clôture à partir de 21h30. Entrée gratuite et inscription nécessaire au

www.hey-agroparc.com/fete-de-la-musique-agroparc.htm#h


Canicule : plusieurs communes de Vaucluse ferment leurs écoles

Du lundi 16 au vendredi 20 juin, 8 agences vauclusiennes de France Travail se mobilisent pour organiser divers événements autour des métiers du transport et de la logistique.

France Travail Vaucluse participe à la Semaine nationale des métiers du transport et de la logistique. Visites d’entreprises, ateliers de détection de potentiel, simulations de conduite, escape games, ou encore présentations de formations sont prévus au programme. En tout, plus de 40 événements vont rythmer la semaine.

Ce secteur d’activité représentent plus de 100 000 employés en Vaucluse, que ce soit au sein des entrepôts, dans le transport de marchandises, dans le transport de voyageurs, dans les plateformes logistiques ou pour le transport sanitaire. « Notre département, riche de son histoire et de sa vitalité économique, bénéficie d’une position géographique stratégique, affirme Patrick Tesio, expert départemental Transport et Logistique chez France Travail Vaucluse. Cette semaine spéciale est l’occasion de souligner les avancées significatives de notre région en matière de transport et de logistique, tout en mettant en lumière les efforts et l’engagement de ceux qui œuvrent quotidiennement dans ces secteurs.

Quelques événements phares de la semaine

Lundi 16 juin :
• Visite du dépôt des Cars Lieutaud à Orange.
• Session de détection de potentiel pour les métiers de la logistique à Carpentras.
• Recrutement par le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification (GEIC) AC2R Sud à Avignon.

Mardi 17 juin :
• Session de détection de potentiel pour les métiers du transport à Avignon.

Mercredi 18 juin :
• Rencontre avec une chargée de recrutement de l’agence d’intérim PROMAN à Pertuis.
• Découverte des métiers du transport sanitaire à Avignon.

Jeudi 19 juin :
• Visite de l’entreprise STEF à Cavaillon.
• Découverte du secteur de la logistique à Bollène.
• Découverte du métier de conducteur/conductrice poids lourds à Orange.

Vendredi 20 juin :
• Matinée Portes Ouvertes chez Transdev Vaucluse à Avignon.
• Recrutement pour des postes en logistique de Leroy Logistique en partenariat avec RAS Interim à Orange.

Pour découvrir tous les événements en Vaucluse et s’y inscrire, cliquez ici.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/   1/1