29 mars 2024 |

Ecrit par le 29 mars 2024

(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

L’Odyssée sonore ? C’est un enveloppement d’images et de sons au creux du Théâtre antique d’Orange ancré dans les lieux depuis 2 000 ans. Une invitation à un voyage immersif de 45 minutes, au cœur de la mythologie grecque, offerte par une intelligence artificielle savamment conçue par l’esprit humain. Les visiteurs -jusqu’à 250 en simultané- sont invités à se déplacer dans tout l’édifice, tant sur le plateau qu’au gré des escaliers et travées du génial édifice romain.

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On y découvre, au cœur de la nuit d’un bleu profond, les visages animés de déesses et dieux grecs de l’antiquité, des personnages mythologiques, des décors de forêts, de végétaux, d’architectures et de formes avec plus de 60 sons différents comme du jazz, de la musique classique, Brel, de la Pop, du métal, de l’électro…

L’équipement
Il se résume en un casque d’exception délivrant un son binaural, haute-fidélité de dernière génération relié à un smart phone. Sa particularité ? Les sons semblent provenir de différents lieux et peuvent être géographiquement dissociés. L’immersion sonore et visuelle s’appuie sur le casque –conçu par la société stéphanoise Focal- relié à un smartphone –également confié au visiteur- permettant une parfaite synchronisation du son et de l’image via le videomapping.

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Un parcours en 4 actes
Il est composé d’un prélude au son de la musique contemporaine, suivi de 4 actes figurant les grandes étapes de l’histoire de la mythologie , le chaos originel de la création du monde et le choc des titans ; L’acte 1 fait place aux divinités qui s’épanouissent au son d’instruments du monde ; Dans l’acte 2, les divinités s’amusent reliées aux chœurs lyriques et aux chanteurs populaires avant que ne suivent les créatures et les péripéties dans l’acte 3 ; tandis qu’à l’acte 4 nous assistons à la naissance des muses sur fond de grandes orchestrations.

Imki
La start-up française strasbourgeoise Imki, créatrice des projections de l’Odyssée Sonore, a été récompensée dans la catégorie « contenu et divertissement » du CES 2024 de Las Vegas.Présente sur l’édition 2023 du salon, Imki a décroché un «Innovation Awards Honoree» pour sa présentation de l’Odyssée Sonore, fait inédit car elle est la seule start-up française à se distinguer dans sa catégorie parmi les 3 000 candidats du concours.

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Le théâtre antique d’Orange
Le théâtre d’Orange est l’un des plus beaux héritages de la Rome impériale. Ce témoignage vivant de l’antiquité est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), notamment pour la qualité du son délivré par ce monument datant de 2 000 ans. C’était un haut lieu de spectacles de l’époque romaine. Le théâtre antique a subi, à travers le temps, les invasions barbares du Ve siècle et fut, comme tant d’autres, pillé et incendié. La population s’y est réfugiée lors des guerres de religion, les habitations s’y sont construites et le théâtre s’est mu, peu à peu, en poste de défense protégé par l’immense mur qui accueille, à l’intérieur, des cellules d’emprisonnement conçues à l’époque de la révolution française, au 18e siècle. Les travaux majeurs de restaurations sont menés au 19e siècle pour rendre au lieu sa fonction originelle : présenter des spectacles. Les plus grands fréquenteront ces illustres pierres telles que Sarah Bernhardt, Barbara Hendricks, Placido Domingo, Roberto Alagna, le groupe The Police, Johnny Halliday, Hans Zimmer, David Guetta…
L’édifice est conçu comme une caisse de résonnance où les acteurs, dans l’antiquité, munis de masques spécifiques, véritables outils d’ingénierie, émettaient des paroles et des sons, qui étaient parfaitement entendus par les spectateurs d’où qu’ils se trouvaient.

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Les prochaines séances
Spectacle familial. Enfants à partir de 7 ans. Pièce d’identité demandée en échange de la location du matériel et restituée en fin de spectacle. Se présenter à la séance 30 minutes avant le début du spectacle. Les prochaines séances auront lieu à partir de ce vendredi 29 mars jusqu’à dimanche 31 mars, puis en avril, mai, juin, juillet, août, septembre, octobre, novembre, décembre. En tout, 90 soirées sont prévues du 29 mars au 30 décembre 2024 avec, chaque fois, deux séances par soirée.

Les tarifs peuvent être combinés
avec la visite du théâtre antique 22€ pour les individuels, 32€ pour les combinés, 18€ pour les tarifs groupes et 17€ pour les comités d’entreprise. Les orangeois bénéficient de tarifs spéciaux. Réservation ici.
www.odyssee-sonore.com

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En savoir plus sur Edeis
Edeis, est spécialiste de l’ingénierie et de la gestion d’infrastructures dans le cadre d’opérations de développement, d’aménagement et de valorisation des espaces des territoires. Le groupe intervient dans la gestion urbaine, la mobilité, le digital, le bâtiment, l’industrie, l’agroalimentaire, la santé, l’immobilier privé, les équipements publics et le management des infrastructures.

En 2020
En 2020 Edeis se diversifie et créé un pôle dévolu à la culture et au patrimoine. En 2021, la Ville de Nîmes lui confie par délégation, la gestion de son patrimoine et de la culture. En janvier 2022, le Conseil municipal d’Orange décide, pour les 10 prochaines années, la gestion du Théâtre antique et de l’Arc de triomphe, ainsi que le Musée d’Art et d’histoire. « Ce nouveau projet pour la ville d’Orange incarne le savoir-faire du groupe Edeis, a confié Jean-Luc Schnoebelen, président du groupe Edeis, faire briller les joyaux d’un territoire en utilisant les nouvelles technologies, tout en émerveillant le grand public grâce à des solutions innovantes et inédites.»


(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

Le 22 mai prochain, la Compagnie Institout présentera son spectacle ‘Mauvaises Graines’ à Sérignan-du-Comtat. Pour ce faire, le Centre dramatique des villages du Haut Vaucluse demande au public de voter pour la cabane qui sera fabriquée pour l’occasion. Vous avez jusqu’au lundi 22 avril pour voter, la cabane sera ensuite construite dans le jardin du Naturoptère à Sérignan-du-Comtat.

Ce sont les élèves du collège Victor Schoelcher de Sainte-Cécile-les-Vignes qui ont conçu les six maquettes de cabane pour le projet ‘Mauvaises Graines’. Elles ont été nommées « Amazonia », « La cabane cachée », « La ruche », La cabane des hérissons », « La forêt noire », ou encore « Le nid d’observation ». Et bien qu’on aimerait qu’elles sortent toutes de terre, vous ne pouvez voter que pour trois d’entre elles.

Zelie Canouet, la designer d’espace de la Cie Institout, dessinera une cabane qui sera un mélange des trois cabanes qui ont reçu le plus de votes. Elle sera ensuite construite lors d’un stage animé du mardi 23 au samedi 27 avril dans le jardin du Naturoptère à Sérignan-du-Comtat (inscription auprès du Naturoptère au 04 90 30 33 20 ou par mail à contact@naturoptère.fr).

En plus de servir pour le spectacle ‘Mauvaises Graines’, la cabane aura une fonction pérenne au sein du Naturoptère en tant qu’observatoire à oiseaux pour le plaisir des visiteurs. Le public pourra découvrir la cabane juste avant d’assister au spectacle le mercredi 22 mai à 18h, ainsi que l’exposition photo de Laure Néron qui aura couvert la conception des maquettes et le stage de construction.

Pour voter pour vos trois cabanes préférées, cliquez ici.


(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

Vaucluse Provence Attractivité (VPA), le Département de Vaucluse, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse, la Région Sud et le réseau des Forces Françaises de l’Industrie (FFI) se sont réunis le vendredi 22 mars pour un événement autour du sujet de la réindustrialisation, particulièrement dans le département.

C’est dans le cadre exceptionnel de l’Opéra du Grand Avignon que se sont réunies 80 personnes le vendredi 22 mars pour une soirée sur le thème de la réindustrialisation du Vaucluse. Initié par Samuel Marc, dirigeant de l’entreprise gargassienne Fénix Evolution, membre de la Team Vaucluse et des FFI, et par Laure Marchand, cheffe de projet Talents & La Team Vaucluse, cet événement a permis aux acteurs économiques et industriels du Vaucluse d’échanger sur la place de l’industrie au sein du département. En amont de la soirée, un groupe de travail autour de la réindustrialisation a été créé dans le but de donner un élan industriel dans le département.

« On a créé ce groupe dans l’objectif d’être acteurs, à nos échelles, de cette réindustrialisation. Nous qui sommes citoyens de ce département, on veut y vivre et y progresser, donc on souhaite s’impliquer en abordant les problématiques liées à l’industrie. »

Samuel Marc

L’événement, animé par Cathy Fermanian, directrice générale de VPA, s’est tenu en présence de Pierre Gonzalvez, président de VPA, Gilbert Marcelli, président de la CCI Vaucluse et d’Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Économie et entrepreneur actif au sein des FFI.

Des échanges sur les questions fondamentales liées à la réindustrialisation

Il faut savoir que le Vaucluse compte tout de même 16% des emplois dans la production manufacturière, ce qui est plus élevé que la moyenne nationale. Mais les industries doivent être davantage accompagnées, notamment aux niveaux écologique, énergétique et sociétal. La soirée a été rythmée par deux tables rondes autour de l’industrie en Vaucluse, sur la situation actuelle et les perspectives à explorer, puis Arnaud Montebourg a partagé sa propre expérience avec les participants.

La première table ronde était sur le thème ‘L’industrie en Vaucluse, état des lieux et attentes du territoire’. Pour ce temps d’échange, la CCI a donné les chiffres clés de la filière industrielle en Vaucluse, appuyé par les discours de Pierre Gonzalvez, qui a mis en lumière les difficultés foncières liées à la nouvelle loi ZAN, et Jean Henin, PDG de Pellenc Selective Technologies, qui travaille sur la gestion des déchets et du recyclage.

La seconde table ronde, quant à elle, était davantage portée sur l’avenir, avec pour thème ‘Réindustrialisation et perspectives en Vaucluse ?’. Plusieurs interrogations ont résulté de cette discussion, telle que : En quoi le Vaucluse est-il un territoire attractif pour les industries ? De quelle manière attirer de nouveaux projets d’investissement et faciliter leur implantation ? Quels sont les écueils rencontrés par les entreprises ? Une table ronde qui a été principalement animée par VPA, Samuel Marc et Stéphane Pad, responsable industriel chez Earthwake, qui ont apporté leur retour d’expérience, notamment sur les points de soutien et autres dispositifs facilitateurs.


(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

Rémy Blanc et Annick Dubois

Une cinquantaine de personnes était présente ce mardi 26 mars à la salle d’accueil Robert Dion à Morières pour répondre à la soirée débat proposée par les conseillers départementaux du canton d’Avignon 3, Annick Dubois et Rémy Blanc, sur le thème du maintien à domicile des seniors et du bien vieillir ensemble.

Bien vieillir à domicile lorsque l’on est senior réside également dans l’accompagnement du quotidien ce qui n’a pas manqué de soulever de riches réflexions de la part des intervenants. En présence de membres de l’association la Logitude et de l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural) de Morières-lès-Avignon ainsi que des membres de l’association du Colibri qui, par leur présence, ont pu apporter de précieux éclairages.

Le vieillissement de la population
«Le vieillissement de la population en Vaucluse est un enjeu de société qui réclame des solutions pérennes d’un point de vue quantitatif et qualitatif avec, toutefois une exigence et même une priorité : celle du respect des projets de vie des personnes âgées », soulignent Annick Dubois et Rémy Blanc.

Les conseillers départementaux
Annick Dubois et Rémy Blanc ont soulevé deux points : le premier, le manque d’attractivité des métiers du secteur de l’aide à domicile, il semble indispensable de mieux reconnaître et mieux valoriser ses professions d’avenir.

Le financement
Le deuxième, la question du financement qui reste une problématique pour répondre aux besoins croissants des usagers. Dans ce même contexte, les difficultés économiques de certains Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont préoccupantes.

L’offre de la prise en charge
«Dans l’offre de prise en charge, ceux-ci restent l’unique alternative pour les personnes les plus dépendantes. Il est donc nécessaire de développer la médicalisation de ces établissements. »

L’évolution du modèle du bien vieillir ensemble
«L’évolution de notre modèle doit donc faire l’objet d’une réflexion nationale pour prendre en compte un nouveau modèle de structuration de ces établissements ainsi que de leur financement tout comme la prise en compte du maintien à domicile avec, peut-être un service de soins et d’aide à domicile plus prégnants afin de prolonger l’accompagnement au domicile des seniors.»

Les logements inclusifs et intergénérationnels
«Egalement, de nouvelles alternatives de logements inclusifs et intergénérationnels voient le jour. Ces initiatives sont le creuset d’innovations et force de propositions. Enfin, le sujet de la maltraitance a été abordé lors des débats. Ce que nous retenons de ces échanges ? Cette volonté collective de s’inscrire dans le respect de la dignité de nos aînés pour un le bien vivre et le bien vieillir.»
Mireille Hurlin

Rémy Blanc et Annick Dubois


(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

La société Charles & Alice, historiquement implantée à Monteux, vient de devenir la première entreprise à mission du secteur du dessert aux fruits. L’aboutissement d’un travail de plusieurs années qui se traduit par de nouveaux objectifs sociaux et environnementaux.

C’est dans le cadre majestueux du Complot, bar de la maison d’hôte d’exception La Divine Comédie, au cœur d’Avignon, que Thierry Goubault, président de la société Charles & Alice, a révélé que cette dernière vient de devenir une entreprise à mission. La première de son secteur d’activité, qui plus est.

La notion de « société à mission » est une qualité reconnue aux sociétés garantissant le respect d’engagements sociaux et environnementaux. Dans le cadre de la loi du 22 mai 2019, aussi appelée la loi PACTE, l’entreprise Charles & Alice, dont le siège se situe à Allex dans la Drôme, a défini des objectifs sociaux et environnementaux, des objectifs statutaires qui sont contrôlés. « C’est l’aboutissement d’un travail effectué depuis de nombreuses années », affirme Thierry Goubault. Ainsi, à travers ces nouveaux objectifs, Charles & Alice met en pratique sa raison d’être : « Ensemble, nous créons avec responsabilité et enthousiasme des produits savoureux, pour donner du goût à l’avenir. »

Travailler localement

Le premier objectif fixé par l’entreprise se définit par le partage de la passion du goût autour de l’élaboration de bons produits, tout en privilégiant le local. « On est un des plus grands vergers de France », explique le président. Hors de question donc pour Charles & Alice de travailler avec des pommes non françaises. L’entreprise se fournit dans un rayon de 190 km. 70% des recettes sans sucres ajoutés sont 100% françaises. Le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence sont les plus gros fournisseurs de pommes. L’entreprise essaye de s’associer au plus avec des producteurs ayant des démarches écoresponsables, agroresponsables, et HVE (Haute Valeur Environnementale).

L’entreprise travaille aussi sur le développement des filières fruitières françaises et participe à la refruitalisation des vergers français. 10 hectares de poires william ont été récemment plantés dans les Alpes-de-Haute-Provence. La société drômoise a également signé un nouveau partenariat avec une coopérative du Gard afin de développer une filière de pêches françaises. Il sera d’ailleurs possible de découvrir la nouvelle compote pomme-pêche 100% française dès ce mois d’avril.

Réduire l’impact environnemental

Le deuxième objectif établi par Charles & Alice est la meilleure maîtrise de ses impacts pour préserver au mieux l’environnement et les territoires. L’entreprise s’est donc fixée plusieurs buts à atteindre d’ici à 2027 tels que :
•Réduction de la consommation en eau de 80% (une consommation déjà réduite d’un quart en 20 ans)
•40% d’énergie renouvelable grâce à des panneaux solaires notamment
•98% de déchets valorisés par la méthanisation (Charles & Alice travaille avec une entreprise de l’Isle-sur-la-Sorgue) et par l’alimentation animale
•100% de recyclage

L’entreprise travaille déjà avec application sur tous ces objectifs, et depuis quelques années, elle essaye aussi d’optimiser le taux de remplissage de camion afin de réduire son impact sur les routes. Pour un client de la grande distribution, l’entreprise a déjà réussi à diminuer de 600 camions sa flotte totale sur une année, ce qui représente environ 50% de flux routier en moins. De plus, pour ses trajets entre les sites drômois et vauclusiens, Charles & Alice privilégie le biocarburant.

Bien vivre ensemble

Le troisième et dernier objectif fixé par l’entreprise œuvre pour le bien-vivre ensemble, avec les collaborateurs, les partenaires et les clients. Cet objectif se traduit dans un premier temps par l’action ‘Les joyeux mots’ qui a pour but de créer du lien entre les générations. Créée en 2019, cette opération est aujourd’hui devenue nationale. Les écoliers écrivent un message ou font un dessin qui sont ensuite apposés sur les pots de compote envoyés aux maisons de retraite. L’année 2023 a comptabilisé 95 000 envois de ces attentions. Désormais, les collaborateurs de Charles & Alice sont impliqués. Neuf animations salariés/séniors ont été organisées depuis le début de l’année.

Ces objectifs sociaux et environnementaux sont aussi un bon moyen de mobiliser les collaborateurs. C’est pour cela que derrière le statut de société à mission, Charles & Alice a développé le slogan « Bonjour demain » en interne. « Demain, on pourra faire mieux qu’aujourd’hui, conclut Thierry Goubault. On souhaite regarder l’avenir avec enthousiasme. »

©Vanessa Arnal

(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

Suite à l’attentat de Moscou du 22 mars 2024 revendiqué par l’organisation Etat islamique et aux menaces terroristes pesant sur la France, le Président de la République a réuni, le 24 mars, un Conseil de défense et de Sécurité nationale lors duquel il a été décidé de rehausser le plan Vigipirate à son niveau le plus élevé ‘Urgence attentat’ sur l’ensemble du territoire national.

Ces mesures ont été édictées par le Préfet de Vaucluse, Thierry Suquet, à destination 
des élus comme les maires, présidents d’EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale), à l’Association des maires de Vaucluse, à la présidente du Conseil départemental, aux représentants des Chambres consulaires, au Président de l’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie, au directeur du Syndicat départemental de l’Hôtellerie de plein air, aux directeurs des centres commerciaux, aux exploitants d’établissements recevant du public, des représentants des cultes ;

des Hauts fonctionnaires : Les sous-préfets de Carpentras, le Directeur interdépartemental de la Police Nationale de Vaucluse, le Colonel commandant le groupement de Gendarmerie de Vaucluse, le Directeur du Service départemental d’incendie de secours de Vaucluse ; le Général commandant la Délégation militaire départementale ; le Directeur départemental des Finances publiques ; les Directeurs de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine ; de la Délégation départementale de l’Agence régionale de santé (ARS) ; des Territoires, de la Protection des populations ; le Chef d’unité Vaucluse-Arles de la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement ; de ‘l’emploi, du travail et des solidarités ; de L’Education nationale ; de l’Université d’Avignon ; de l’Aéroport d’Avignon-Caumont.

Les mesures spécifiques
sont maintenues sur les lieux éducatifs avec un effort particulier porté sur les événements et bâtiments culturels et cultuels, notamment lors de cette fin de semaine.

Une attention particulière sera portée aux événements,
manifestations publiques rassemblant un grand nombre de personnes ainsi qu’aux abords des établissements scolaires, d’enseignement supérieur et de recherche et des établissements de santé, médico-sociaux et sociaux.

Les contrôles des accès doivent être maintenus aux établissements recevant du public :
les dispositifs doivent privilégier une surveillance dynamique des espaces, la détection de comportements anormaux et le recours à la vidéo-surveillance ainsi qu’aux espaces touristiques culturels et de loisirs. L’effort de contrôle systématique à leur accès doit-être maintenu ainsi qu’aux abords des lieux de culte, toujours notamment en cette fin de semaine

Face aux menaces cyber toujours présentes
et en prévision d’un éventuel incident, il est nécessaire de s’appuyer sur un annuaire de crise à jour afin de mobiliser le personnel susceptible de traiter l’incident.

Sensibiliser l’ensemble des personnels
Dans ce contexte, le préfet de Vaucluse, demande de sensibiliser l’ensemble des personnels à ces questions de sécurité, d’observer la plus grande vigilance et, en cas de situation anormale, de prévenir immédiatement les forces de police via l’appel d’urgence 17.

La plateforme Vigipirate créée par le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale est téléchargeable ici.

Veillez également à apposer sur les portes d’accès, le logo correspondant à la posture ‘urgence attentat’ téléchargeable ici.

Les services de la Préfecture se tiennent à la disposition pour toutes les questions en liaison avec changement de posture : Pref-defense-protection-civile@vaucluse.gouv.fr
MH


(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

En raison d’un fort risque de chutes de pierres et de blocs depuis les falaises qui surplombent la résurgence de Fontaine-de-Vaucluse, le Département de Vaucluse et la commune ont décidé de reculer la barrière du gouffre. L’accès final à ce dernier et au pied de la falaise est dorénavant fermé, pour une durée indéterminée.

Chaque année, se sont 800 000 visiteurs qui se pressent au bout du chemin piétonnier qui mène au gouffre de Fontaine-de-Vaucluse. Si ce mois de mars semble idéal pour se promener au sein de la commune et aller admirer le gouffre qui a bien profité des intempéries de ces dernières semaines, le Département de Vaucluse, qui est gestionnaire du cheminement piéton qui mène jusqu’au gouffre, a décidé de fermer son accès final pour des raisons de sécurité.

Depuis les années 2000, plusieurs interventions de sécurisation du site ont été mises en œuvre, notamment sur l’éperon rocheux dit « pain de sucre » et à proximité de la grande falaise. Une fermeture provisoire du chemin d’accès avait été mise en place par le Département en décembre 2017 et des travaux de sécurisation des parties rocheuses avaient été réalisés au printemps 2018. Une nouvelle fois, le Département se voit dans l’obligation de fermer l’accès au gouffre en raison d’un fort risque de chutes de pierres et de blocs depuis les falaises.

Ainsi, la zone accessible au public a été réduite et la barrière de sécurité reculée afin de garantir la sécurité de tous, et ce, pour une durée indéterminée. Il est toujours possible d’emprunter le chemin piéton jusqu’à la nouvelle barrière et de profiter de la résurgence de la Sorgue et de son environnement privilégié.


(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

Le 18 mars dernier, un restaurant éphémère où les demandeurs d’emploi sont devenus cuisiniers et serveurs le temps d’une demi-journée, a pris place dans l’enceinte du Lycée des Métiers Alexandre Dumas à Cavaillon. Cet événement, initié par France Travail, la Mission locale du Luberon, du Pays des Sorgues et des Monts du Vaucluse, Cap Emploi 84, le Greta-CFA Vaucluse et la DEETS, a été l’occasion de présenter le recrutement de façon innovante.

L’occasion pour dix demandeurs d’emploi, démontrant une appétence pour la restauration, de faire leur preuves en montrant leurs compétences et leur savoir-être au formateur du Greta-CFA qui était présent pour les encadrer durant la réalisation des mets et le service en salle. Plusieurs représentants d’entreprises étaient invités pour déceler de nouveaux talents. L’après-midi, ils ont pu rencontrer des professionnels du secteur et des recruteurs et échanger avec eux sur leur perception de l’expérience et sur les opportunités d’emploi.

Le projet, parrainé par Clément Charlier, vice champion du monde des traiteurs, a plusieurs objectifs :
-Orienter vers les métiers de l’Hôtellerie, Restauration et Tourisme en proposant une expérience concrète.
-Faciliter le recrutement pour les entreprises locales, en particulier sur les postes de cuisinier et de serveur.
-Répondre aux besoins saisonniers des entreprises tout en envisageant des formations complémentaires et adaptées.


(Vidéo) Théâtre antique d’Orange, laissez-vous porter par l’Odyssée sonore

L’Ecole Supérieure des Arts du rire (ESAR), voulue par Frédéric et Mélanie Biessy et rêvée par Jérémy Ferrari ouvrira ses portes en septembre 2024 dans les locaux de la Scala Provence.

« L’Humour est un Art à part entière qui prend tout naturellement sa place dans le projet Scala initié en 2018, date de l’ouverture de la Scala Paris, nous déclare en ouverture le directeur Frédéric Biessy. Si le projet ‘lieu de formation’ a toujours été présent dans le projet Scala, je n’avais pas encore rencontré la bonne personne en l’occurrence le futur directeur artistique de cette école : l’humoriste Jérémy Ferrari qui coche toutes les cases et qui s’intéresse à la transmission entre artistes. Je ne voulais pas faire une école de plus. Cette école devait être utile, accessible à tous, diplômante et professionnelle. » C’est le sens de la venue de Geneviève Meley-Othoniel, conseillère artistique, formatrice et enseignante universitaire, pour compléter ce triumvirat.

Une école unique en France qui croise formation initiale et formation continue

C’est ce qui a séduit Geneviève Meley-Othoniel, qui reprend exceptionnellement du service en tant que directrice générale – elle était jusqu’en septembre 2020 conseillère scientifique au Haut-conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur – et qui a été enthousiasmée par cette singularité : une école où on confond le milieu de la formation initiale et de la formation continue, bref, un croisement des publics, et ce dans un théâtre ! Elle vise une vraie reconnaissance de cette école par la création du Diplôme professionnel d’artiste-humoriste. L’inscription dans le cursus universitaire master/doctorat car la création est aussi un acte de recherche. La recherche de bourses pour les plus démunis est prévue (une dizaine sur une promo de 52).

Pour faire partie des 52 élèves choisis pour intégrer la première promotion de l’ESAR, une sélection en 3 étapes qui se veut à la fois exigeante et souple

Exigeante car il s’agira d’attester dans son CV d’une pratique artistique en théâtre et humour mais souple car tout est possible si on prouve sa motivation et détermination.

Et il en faudra de la détermination : si on est pré-sélectionné sur CV, il faudra adresser une vidéo d’un numéro d’humour pour la scène, dont le candidat est l’auteur et l’interprète, d’une durée de 5 minutes. A l’issue du visionnage, 70 candidats seront retenus par Jérôme Ferrari pour participer à un stage de 2 jours à l’issue duquel un jury d’admission retiendra les 52 heureux élus. Pas de limite d’âge, dérogations possibles, aménagement spécifiques des admis en situation d’ handicap. On ne s’interdit rien dans la sélection : tel est le leitmotiv de Jérémy Ferrari qui évoque souvent son absence de diplôme malgré son succès d’humoriste et de producteur à la carrière internationale.

Personne ne sortira de cette école sans être prêt à jouer tout en ayant trouvé sa propre personnalité artistique

Et pour cela une formation en 2 ans : 30h par semaine d’enseignement la première année sur le site de la Scala Avignon, 15 heures la deuxième année à La Scala Paris avec un dispositif d’insertion professionnelle reposant sur des représentations publiques des travaux à raison de 3h hebdomadaires. Pas de formatage mais un enseignement de qualité, complet : du théâtre, de l’impro, de la rhétorique, de l’écriture, du sport, des masterclass mensuelles, des scènes ouvertes à la Scala pour tester les sketchs, une équipe de 6 professeurs permanents passionnés qui interviendront régulièrement 2 jours par semaine, de nombreux intervenants professionnels de l’humour.

Au-delà de la direction artistique portée par Jérémy Ferrari, la transmission des enseignements est assurée par des artistes ou des acteurs du monde universitaire

Notamment Greg Romano (écriture), Jacky Matte (improvisation), Jean-Christophe Pare (jeu corporel), Émilie Weiss (théâtre), etc. Des personnalités présentant une carrière ou des travaux faisant autorité sont sollicitées, notamment Cynthia Fleury, Arnaud Tsamere, Vincent Dedienne, etc.

Les inscriptions sont ouvertes

La clôture des inscriptions est fixée au 14 avril 2024 dernier délai.
Tout dossier incomplet ne sera pas traité. Le dossier de candidature est à adresser par mail à contact@lascala-esar.fr
Dossier à télécharger sur le site https://lascala-esar.fr

Rentrée de la promotion 2024/2026 :
• À Avignon, du 30 septembre 2024 au 20 juin 2025
• À Paris, du 29 septembre 2025 au 19 juin 2026

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