Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
On connaît le département de Vaucluse pour ses produits de la terre, son patrimoine historique, touristique… mais beaucoup moins pour son son. Entendez par là ses studios d’enregistrement. En effet, plusieurs de ces lieux de création musicale vauclusiens se sont construits une solide réputation. Et bien au-delà de nos frontières. Y aurait-il un son made in Vaucluse ?
Nous sommes en novembre 1969, le musicien compositeur Michel Magne transforme le château d’Hérouville, qu’il habite depuis plusieurs années, en studio d’enregistrement où les artistes viennent y vivre et travailler 24 heures sur 24. Toutes les plus grandes stars du rock se sont précipité à Hérouville pour enregistrer leurs albums. Michel Magne a inventé le concept de studio résidence qui fera ensuite des émules partout dans le monde. Y compris en Provence, avec le Château de Miraval qui devient un studio résidence à partir de 1977. Il est aujourd’hui la propriété de l’acteur Brad Pitt qui a fortement investi pour en relancer son activité.
Dans le Vaucluse, de nombreux studios se sont installés. A Carpentras, Manfred Kovacic, a crée en 1992 le studio Vega qui fait dans le vintage avec notamment une console de mixage mythique (la EMI TG 1235 pour les connaisseurs). De l’avis de tous les ingénieurs du son c’est le cœur même d’un studio. Celle du studio Vega a servi à l’enregistrement de 3 albums de Stones dans les années 70, aux studios Pathé Marconi de Boulogne-Billancourt. C’est ce même modèle qui équipait les studios Abbey Road où enregistraient les Beatles. Un équipement mythique pour les vrais amateurs de son analogique. A Pernes-les-Fontaines, Gérard de Haro a aussi monté son propre studio. Ouvert à toutes les musiques, le studio La Buissonne a développé une spécialité dans le jazz. En 2018, il a d’ailleurs été recomposé par une Victoire de la musique pour son label de Jazz, crée en marge de l’activité de studio.
Encore une référence. On trouve encore des studios à Gordes (Studiomatik), à Apt (sonorbank), à L’Isle-sur-la-Sorgue (La Mansarde), à Puyvert (Upline) ou Avignon… Une vraie filière !
A l’heure où le numérique bouleverse tout y compris dans la musique, subsistent encore quelques gaulois réfractaires amoureux de la belle ouvrage. Des artistes du son qui font oublier les home studio et autres logiciels comme l’auto-tune qui inondent et standardisent la musique actuelle. Chapeau les artistes !
Pour en savoir plus sur l’univers des studios on pourra se rendre à l’exposition « Studios V/S Hérouville » à la Médiathèque de Cavaillon jusqu’au 25 avril, ou assister à la conférence de Laurent Jaoui, le 14 avril à 18h00, sur l’histoire du Château d’Hérouville. Laurent Jaoui est l’auteur du livre : « Hérouville, le château hanté du rock » paru aux éditions Castormusic.
Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
La 9ᵉ édition du concours d’entrepreneuriat Les Entrep’Vaucluse, qui a débuté en novembre dernier, vient de se clôturer avec la remise des trophées qui a eu lieu le 29 mars. 18 équipes ont présenté leur projet, une seule ira à la finale nationale le 12 mai prochain.
Jeunes, coachs, parrain de la promo, enseignants, représentants des établissements du supérieur et partenaires institutionnels et privés, se sont réunis lors de la soirée de clôture de la promotion 2023 des Entrep’Vaucluse le 29 mars dernier. Lors de cette soirée, chaque équipe participante a pu présenter son projet. S’en est suivie la remise des trophées.
Durant cinq mois, les participants ont pu expérimenter la création d’entreprise, de la création du projet à sa communication et ont ainsi développer leurs compétences entrepreneuriales. Cette année, ce sont 18 équipes qui ont présenté leur projet, contre 17 l’année dernière.
Les lauréats
Sans compter l’équipe qui se rendra à Paris le 12 mai prochain pour la finale nationale, sept équipes se sont distinguées et ont obtenu un trophée lors de cette soirée de clôture.
-L’équipe ‘L’Ourson provençal’ a réalisé un doublon et a reçu deux trophées : celui de la Communication et celui du Coup de cœur. Foued Saouchi, Mathis Dischert, et Lilian Rouvel ont présenté un projet de revisite et de valorisation de la cuisine provençale, dans le but d’améliorer l’alimentation des enfants. Ils ont été coachés par Didier Goguillon (Wurth) et Éric De Wiet (Conseil & Partage).
-L’équipe ‘Oùlivo’ a reçu le trophée du public pour son concept écoresponsable et durable de boîte (pour les repas) en noyaux d’olives broyés. Léa Chiron, Marie Carrière, Tatiana Denis, Suzanne Garavel et Eva Zunino ont été coachées par Sylvie Fayard (Avignon Université) et Bruno Segol (Etex).
-L’équipe ‘Brûle Pain’ a reçu le trophée de l’innovation pour ses bûchettes pour poêle à bois, fabriquées à base de pain non consommé préalablement récupéré auprès des boulangeries. Yoan Juillot, Victoria Gozlan, Jonathan Weglarz et Juliane Gozlan ont été coachés par Nicolas Leblanc (Houston 31) et Philippe Delattre (L’Isle Verte).
-L’équipe ‘Bocal pour tous’ a reçu le prix Dream Team pour sa nouvelle manière de consommer local les produits déclassés à travers une plateforme entre les agriculteurs et les consommateurs. La vente de kits clés en mains leur permettra de faire eux-mêmes leurs bocaux. Arthur Guihard, Odélia Collin, Léna Molinier et Samuel Lantin ont été coachés par Lionel Dosne (Chocolaterie Castelain), Brice De Forsanz et Anthony Gauthier (La Bulle).
-L’équipe ‘Friend’IZ’ a reçu le prix Parcours Entreprendre pour ses friandises composées de CBD pour la santé de nos amis les animaux. Lucas Le Floch, Elliot Estrade et Amélia Serra ont été coachés par Elodie Safarti (PeopleIn) et Jean-Michel Vincent (Résonance).
-L’équipe ‘Eat’Up’, a ex-æquo avec l’équipe ‘Friend’IZ’, a reçu le prix Parcours Entreprendre pour ses gaufres salées faites à partir des invendus des boulangeries et des exploitations agricoles locales. Lilou Panades, Jeanne Candalh, Manon Michotte de Welle, Fatih Senturk et Camille Jaouen ont été coachés par Serge Sabrier (Hubcycle) et Christophe Vanneste (Acqua Innovation).
L’équipe ‘Zoarium’ a reçu, quant à elle, le trophée Économie créative environnementale et inclusive pour son exploitation agricole multi-disciplinaire, hébergeant une activité pédagogique et culturelle, basée sur un modèle d’échange de services et de compétences. Anaïs Bouillon, Joanne Cauvé et Gabrielle Yanni ont été coachées par Céline Darras (Etex) et Etienne De Chezelles (Verre et Transparence).
L’équipe finaliste du concours national
C’est donc une équipe féminine qui remporte la finale départementale des Entrep’ Vaucluse. ‘Atipik’ ira à la capitale en mai prochain pour tenter de décrocher le Trophée France. L’équipe, composée de Jennifer Bourrely, Victoria Bergese, Capucine Faure, Manon Issartel, Elisa Paillart, et coachée par Serge Edmond et François Llado (Réseau Entreprendre Rhône Durance), a présenté un projet de création d’un espace pluridisciplinaire ouvert à tous qui propose divers services et activités dans un environnement adapté et confortable, pour les personnes neuro-atypiques.
Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
La préfecture de Vaucluse vient de lancer une opération de sensibilisation aux Obligations légales de débroussaillement (OLD).
« Les violents incendies qui ont frappé les Landes et la Gironde, ainsi que les départements limitrophes du Vaucluse, l’été dernier, ont montré une nouvelle fois toute l’importance du débroussaillement pour protéger les habitations exposées et leurs occupants, ont expliqué Bernard Roudil, sous-préfet de Carpentras, et Christine Lanthelme, maire d’Uchaux, lors de la présentation de ces OLD. En effet, les retours d’expérience observés sur des feux ayant traversé des zones habitées importantes ont mis en évidence l’efficacité d’un débroussaillement bien réalisé pour la protection des constructions. Leur absence ou leur insuffisance ont entravé le travail des services de secours et favorisé la propagation des incendies dans les zones bâties. » Cette action de sensibilisation en Vaucluse, fait suite à la campagne nationale débutée le 13 mars dernier avec une série de Spots radio et la création d’une page dédiée sur le site du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Le Vaucluse plutôt épargné en 2022 Le Vaucluse est très largement concerné par ce sujet des OLD puisque 72 000 constructions sont exposées au risque d’incendie de forêt dans le département. « Même s’il a été relativement épargné lors de l’été 2022, le Vaucluse a subi, ces dernières années, des feux importants qui ont menacé des zones bâties, voire détruit des habitations, insistent les services de la préfecture. Cette campagne permet de rappeler les actions de responsabilisation déjà menées depuis plusieurs années dans le département auprès des acteurs soumis aux OLD, ainsi que les outils déjà disponibles pour les élus et les habitants, élaborés en collaboration entre les collectivités et les services de l’État. » A cet effet, une plaquette ‘Débroussailler autour de sa maison : une obligation’ est téléchargeable sur le site de la préfecture. Des formation des services ou des structures pouvant apporter directement des informations aux administrés (polices municipales, comités communaux feu de forêt, etc.), des apports d’informations mené directement auprès des propriétaires vis-à-vis des OLD dans les zones bâties en forêt, réalisées par le Syndicat Mixte de Défense et de Valorisation Forestière (SMDVF) à la demande des communes concernées (diagnostics construction par construction, diffusion de conseils, etc.) ainsi que l’établissement d’un réseau de placettes de démonstration, permettant de visualiser les travaux à réaliser dans les différents milieux forestiers du département complètent le dispositif. « Au-delà de cette campagne d’information, la réalisation effective des obligations légales de débroussaillement demeure un objectif prioritaire pour la protection des habitations et installations situées dans les massifs forestiers. Aussi, cette campagne sera suivie par des opérations régulières de contrôle, conduites à la diligence des maires et réalisées par l’ensemble des services compétents en la matière.
Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
Le président de la République Emmanuel Macron a dévoilé son Plan eau demandant à tous, d’ici 2030, de passer le cap de 10% d’économies d’eau. Le problème ? Depuis 2014, plus de 2 milliards d’euros dévolus aux Agences de l’eau se sont évaporés au profit du renflouement des caisses de l’Etat. Alors, on parle franc-jeu ?
Sècheresse anticipée, pluviométrie en berne, longue période de canicule, l’or bleu est devenu diamant. Pour faire face ? On redécouvre ce que nos anciens faisaient déjà : la sobriété, la récupération des eaux de pluie, la réutilisation des eaux grises –pour l’usage agricole puis domestique- et un entretien plus sourcilleux des réseaux d’eau.
Du déjà vu et connu Bref, des solutions déjà utilisées également par des pays touchés par la sécheresse liée à une ressource en eau limité tels qu’Israël, l’Egypte et la Lybie. Les plus dépourvus en eau ? Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord qui totalisent 4,3% de la population mondiale et moins d’1% des ressources en eau douce renouvelable de la planète. Quant à la France ? Selon le World resources institute, la pénurie d’eau pourrait intervenir, en France, d’ici 2040, soit dans… 17 ans, c’est-à-dire demain.
Alors ? Alors, il se pourrait bien que la facture d’eau grimpe. C’est même certain. Pourquoi ? Parce que la réalité est que nous ne payons pas l’eau assez chère. Parce que c’est la ville qui fixe un prix bien en-deçà de ce qu’elle coûte. Pourquoi ? Parce que toucher au prix de l’eau est une manœuvre explosive, mais si c’est l’Etat qui le dit ? Alors les maires seraient peut-être bien moins gênés aux entournures.
Dans les faits ? Les services publics d’eau et d’assainissement sont essentiellement financés par les recettes issues de la tarification de l’eau –donc nous, les contribuables- dont l’augmentation est principalement destinée aux dépenses d’exploitation. Des recettes à conforter en raison des besoins d’investissements croissants –renouvellement des équipements et des infrastructures- pour garantir la durabilité des services publics de l’eau et de l’assainissement, notamment au regard de considérations environnementales et sociales car les enjeux sont croissants et le modèle de financement de l’eau en pleine évolution.
Schéma du cycle de l’eau
Jeu de dupe et ponction financière Mais voilà, il y a ce qu’on dissimule un chouya : le prélèvement de l’Etat intervenu depuis 2014 au titre du Redressement des finances publiques. En tout, depuis 2014, le Gouvernement aura ainsi prélevé plus de 2 milliards d’€ aux Agences de l’eau ! Si, si ! Dans le détail : 210M€ en 2014, 175M€ entre 2015 et 2017 ; 300M€ en 2018 ; 280M€ en 2019 ; 332M€ en 2020 et 373M€ en 2021, soit 2,020 milliards d’euros) sur les budgets des six Agences de l’eau.
Quand l’eau payée devient un impôt Un mécanisme qui met en péril la bonne gestion de l’eau dont le principe était que ‘l’eau paye l’eau’. Or, là, les prélèvements triennaux de l’Etat auprès des agences de l’eau s’est bel et bien mué en un nouvel impôt.
Le budget des Agences de l’eau Egalement un manque à gagner pour les Agences de l’eau –dont le budget annuel est de 2 milliards d’euros- qui devrait financer un peu plus encore la préservation de la ressource, sa dépollution, l’entretien et le renouvellement des réseaux d’eau. Pour mémoire, les six agences de l’eau en France métropolitaine sont : Adour-Garonne ; Artois-Picardie ; Loire-Bretagne ; Rhin-Meuse ; Rhône-Méditerranée et Corse et Seine-Normandie.
Et le Rhône dans tout cela ? L’Agence de l’eau remarque que les débits d’étiage du Rhône sont en baisse sous l’effet du changement climatique. Pourtant il est le plus puissant fleuve de France et son débit actuel offre une ressource en eau abondante. Le Rhône alimente également de nombreuses zones humides et nappes souterraines et héberge une riche biodiversité.
Sur le plan socio-économique, le Rhône accueille sur ses rives un quart de la population et des emplois du bassin Rhône Méditerranée, et génère un quart de la production électrique du pays (nucléaire + hydroélectrique). C’est aussi une ressource pour de nombreux autres usages : navigation, alimentation en eau potable, irrigation agricole, activités industrielles, usages récréatifs…
Le Rhône impacté… depuis 60 ans ! Pourtant le Rhône n’est pas inépuisable et est même impacté par le changement climatique. Les débits moyens du Rhône ont déjà diminué sur les 60 dernières années : de -7 % à -13 % de l’amont (Pougny) à l’aval (Beaucaire) entre 1960 et 2020. À l’horizon 2055, les débits d’étiage à l’aval –Beaucaire- pourraient baisser de 20% dans les 20 prochaines années. Pire, la baisse du niveau de l’eau du Rhône laisserait un passage grandissant à l’eau de mer dans le Rhône. La solution ? Maintenir à une certaine hauteur, par voie de barrages successifs, de l’eau du Rhône… Mais pour le moment ça n’est pas le cas.
Le dernier grand aménagement hydroélectrique date de 2015 ! Là encore le bât blesse puisqu’à bien y regarder, le dernier grand aménagement hydroélectrique en France est considéré être le barrage-prise d’eau de Livet avec la Centrale hydroélectrique de Romanche Gavet en Auvergne-Rhône-Alpes… Dont la construction a démarré en 2015 et l’édifice inauguré en 2020.
Et si on parlait des centrales nucléaires ? Si l’agriculture est la première activité consommatrice d’eau à hauteur de 58% devant l’eau potable qui, elle, intervient à 26%, le refroidissement des réacteurs des centrales nucléaires électriques monte sur la 3e place du podium avec 12% de consommation d’eau, de la consommation totale française, d’après le service des données et études statistiques du Ministère de la Transition écologique.
Centrale de Tricastin, image d’archive
Et des prélèvements bruts ? Le refroidissement des centrales consomme environ 15,3 milliards de m3 soit près de la moitié des prélèvements totaux annuels en France. L’intégralité de ces volumes est considérée comme restituée aux cours d’eau, même si elle se révèle un peu plus chaude pour certaines centrales nucléaires. Toujours en France métropolitaine, le volume total d’eau consommé –qui correspond à la part de l’eau prélevée mais non restituée aux milieux aquatiques est estimée à 4,1 milliards de m3 en moyenne, sur les années 2010-2019. Quant aux centrales à tours aéro-réfrigérantes, leur panache blanc de vapeur enverrait dans les cieux jusqu’à 22% de la précieuse eau.
La bassine est-elle pleine ? Quant aux bassines ? La construction de réserves, de retenues d’eau pour irriguer les cultures n’est pas nouvelle. Elle date des années 1990. Le principe ? Construire des ouvrages artificiels, en plaine, destinés à stocker de l’eau prélevée en hiver de novembre à mars –puisée dans les cours d’eau ou dans la nappe phréatique- pour irriguer les cultures en période de sécheresse.
Ce que craignent les opposants ? Un accaparement de l’eau des nappes phréatiques au bénéfice d’un modèle agro-industriel dévastateur de productions par ailleurs gourmandes en eau comme le maïs destiné à l’élevage industriel, au détriment de solutions locales et paysannes. Mais surtout, les opposants craignent l’iniquité entre les agriculteurs irrigants et les autres. Car Environ 20% des exploitations agricoles sont équipées d’un système d’irrigation et 5% de la surface agricole utile (SAU), soit 1,5 million d’hectares, est irriguée.
La reforestation Pour les opposants, la recharge naturelle des nappes phréatiques passe par la reforestation, le développement des prairies avec la plantation de haies, qui alimentent les eaux de surface et les nappes en eau de qualité. Au Chili, qui utilise les mega-bassines depuis 1985 pour préserver son modèle économique d’exportation d’avocat, raisin, noix, l’eau est destinée à 73% à l’agriculture et particulièrement aux grands agriculteurs exportateurs au détriment des petits éleveurs de bétail et paysans qui ont dû abandonner leur territoire et, en cela, les réservoirs ont renforcé cette dépossession. Les terres alentours des retenues d’eau de la province de Petorca au Chili sont devenues désertiques où seuls survivent les cactus, alors que le paysage méditerranée de garrigue provençale, encore présent il y a 15 ans, a désormais totalement disparu.
La reforestation
En France Actuellement, la France accueille 130 bassines. Celles de Sainte-Soline, dans les Deux Sèvres, devraient être au nombre de 16 pour contenir près de 6 millions de m3 dévolus –soit l’équivalent de 1 500 piscines olympiques- aux cultures des agriculteurs. Beaucoup d’entre-elles ont vu le jour en Poitou-Charentes et d’autres dans les Alpes pour la fabrication de la neige artificielle. Les craintes ? La captation de l’eau l’été pour les champs perturberait la remise à niveau des nappes phréatiques, l’irrigation en eau des cultures des petits paysans et assècherait les forages, particulièrement en été. Les hydrologues attirent même l’attention de tous, sur le fait que l’installation de bassines est directement corrélé aux restrictions d’eau demandées par les préfets, de plus en plus tôt dans l’année.
Mais comment la planète bleue peut-elle manquer d’eau ? Si notre planète est recouverte à 70% d’eau moins de 2% seraient accessibles.
Quelle ressource en eau douce ? La ressource en eau douce, en France métropolitaine, en provenance de cours d’eau, de lacs et dans les nappes phréatiques, est de 210 milliards de m3 qui se renouvellent chaque année tandis que le prélèvement est de 31 milliards de m3. Egalement, le volume total d’eau consommé qui correspond à la part prélevée mais non restituée aux milieux aquatiques est estimée à 4,1 milliards de m3 en moyenne sur les années 2010-2019 suivant le même organisme statistique (SDES).
Le coût supplémentaire de l’eau ? Trois paramètres interviennent dans le prix de l’eau : son extraction, son transport et son traitement. Et puis, il y a aussi des écueils auprès des opérateurs comme ceux qui ne délivrent pas de relevé précis de l’eau mais une estimation de la consommation, même si certains, comme au Grand Avignon, missionnent désormais La Poste pour en faire le relevé. A bien y regarder encore, même en mettant les embouts recommandés aux robinets pour économiser l’eau, à la sortie et même s’il nous semble avoir économisé l’eau, la facture ne baisse pas. C’est donc bien que le montant de la facture augmente. Autre indice de taille, désormais depuis bien deux ans, les mairies sont de plus en plus nombreuses à interdire la construction de piscines chez le particulier.
Comment quantifier notre consommation ? En moyenne, en France, chaque personne utilise environ 143 litres d’eau par jour. 15% de la consommation d’eau domestique passe par la cuisine et le débit du robinet est de 12 litres d’eau par minute. Le lave-vaisselle économise 85% d’eau par rapport à une vaisselle faite à la main, à condition de ne pas passer la vaisselle au préalable sous le robinet.
Carte du 28 juillet 2022, En jaune pale vigilance, en jaune soutenu alerte, en rouge alerte renforcée et en fuchia état de crise
Prix de l’eau potable et de l’assainissement collectif Le prix moyen (en euros TTC) du service de l’eau et de l’assainissement collectif (abonnement inclus) – s’élève au 1er janvier 20214 à 4,3 €/m3 (2,11 €/m³ pour part de l’eau potable et 2,19 €/m³ pour la part de l’assainissement collectif), pour une consommation annuelle de référence de 120 m3. Ce prix moyen global recouvre une forte variabilité : 80 % de la population bénéficie d’un prix de l’eau potable compris entre 1,6 €/m3 et 2,72 €/m3 et d’un prix de l’assainissement collectif compris entre 1,37 €/m3 et 3,05 €/m3.
Lire sa facture En moyenne, la part fixe (ou abonnement) représente 17 % de la facture d’eau potable et 9 % de la facture d’assainissement collectif. La facture moyenne mensuelle TTC pour l’abonné est de 43€/mois, dont 21,10€ pour l’eau potable et 21,90€ pour l’assainissement collectif. Concernant l’origine de l’eau à destination de la consommation humaine, la part des eaux souterraines dans les prélèvements d’eau représente la plus haute part, s’établissant à 66 %. Source Office Français de la biodiversité.
De gauche à droite, Laurent Roy directeur-général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse ; Marie-Pierre Pons Présidente ETB Orb Libron (34) ; Bernard Angelras président de l’Institut français de la vigne et du vin ; Patrick Levêque président de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône ; Bénédicte Martin vice-présidente en charge de l’agriculture, viticulture, ruralité et terroir de la Région Paca et Christophe Cottereau Référent Climat Fédération nationale d’agriculture biologique.
En mars, dernier l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse avec, en tête, son directeur général, Laurent Roy, a invité, à Avignon, plus de 200 acteurs issus des Collectivités territoriales, de l’agriculture, des associations, à échanger autour de l’eau et de l’agriculture.
Et si on parlait Agriculture ? Thèmes abordés : Une agriculture plus sobre en eau et moins polluante dans un contexte de changement climatique ; la préservation des milieux aquatiques, de la biodiversité et la souveraineté alimentaire. Côté finances ? C’est que l’Agence de l’eau Rhône, Méditerranée Corse est un partenaire de choix apportant, entre 2019 et 2022, 237M€ d’aides aux agriculteurs.
Laurent Roy, Directeur-général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse
Le mot de Laurent Roy Pour le directeur-général de l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, le monde agricole doit accélérer sa mue pour une agriculture plus sobre en eau et moins polluante garantissant la souveraineté alimentaire du pays. Les solutions sont déjà mises en œuvre avec le maintien de l’eau dans le sol, le pilotage des systèmes d’irrigation, le choix de variétés plus résistantes et des cultures économes en eau. Et même la réutilisation des eaux usées pour l’agriculture, comme cela se fait déjà sur le territoire, tout comme le lavage des rues.
Soyons précis A l’échelle du bassin Rhône-Méditerranée, les volumes d’eau les plus importants sont utilisés pour l’irrigation agricole avec 49% de prélèvements dans le milieu naturel, suivis par ceux destinés à l’eau potable, puis aux activités industrielles. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur et partie languedocienne de l’Occitanie, ce chiffre grimpe à 71% pour l’usage agricole. Il est donc nécessaire de produire avec moins d’eau.
Moins d’intrants Autre problématique ? La directive européenne sur l’eau potable fixe de nouvelles règles pour la santé humaine notamment face aux risques de contamination par les eaux. Or, actuellement, 46% des rivières du sud du bassin sont encore polluées par les pesticides alors que l’échéance du retour au bon état des eaux est fixé à 2027, soit dans 4 ans.
Appel à manifestation d’intérêt d’1,5M€ et de 10M€ Dans ce cadre, l’agence de l’eau a lancé un appel à manifestation d’intérêt de 1,5M€ pour soutenir l’émergence de filières à bas niveau d’intrants et sobres en eau. L’agence va également plus loin avec un nouvel appel à manifestation d’intérêt ‘Eau et climat, agir plus vite, plus fort sur les territoires doté d’une enveloppe de 10M€ qui peut apporter jusqu’à 70% d’aides aux projets innovants d’adaptation au changement climatique.
Plus de 200 personnes sont venues à Avignon, à l’invitation de l’Agence de l’eau de Rhône Méditerranée Corse
Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
Les chiffres définitifs des dons récoltés lors de la dernière édition du Téléthon organisée en décembre dernier viennent d’être annoncé. Et si globalement la somme récoltée en région Provence-Alpes-Côte d’Azur est supérieure à celle de l’année 2021, le Vaucluse, lui aussi, s’est montré plus généreux.
« Après deux années de crise sanitaire majeure, nous avons retrouvé le Téléthon comme on l’aime, plein de joie, de fête et de solidarité avec des milliers d’animations dans toute la France, a affirmé Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon. Vous étiez nombreux à nos côtés et cette force du collectif donne les moyens aux chercheurs d’obtenir de nouvelles victoires. »
90 839 067€. C’est la somme qui a été récoltée au niveau national. 5 614 203€ ont été recueillis en Paca, dont 544 108€ en Vaucluse. En 2021, le département avait récolté 541 138€. Pour ce qui est des départements voisins, les Alpes-De-Haute-Provence ont rassemblé 193 168€, les Hautes-Alpes 169 463€, les Alpes-Maritimes 1 369 292€, les Bouches-du-Rhône 2 045 337€ et le Var 1 250 702€.
Le Téléthon 2023 aura lieu les 8 et 9 décembre. « Nous continuons le combat, plus déterminés que jamais car pour de nombreuses familles aujourd’hui sans traitement, il n’y a pas de plan B », a conclu la présidente de l’association.
V.A.
Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
Le ministère de l’éducation nationale a publié le 29 mars dernier ses premiers « indicateurs de valeurs ajoutés » des collèges et des lycées. Traduction : il s’agit de noter les établissements, mais pas de les classer…. Plusieurs critères sont utilisés : le taux de réussite au brevet des collèges, les notes à l’écrit, le pourcentage d’élèves qui vont de la 6e à la 3e…. Surprise, ce ne sont pas forcément les établissements attendus qui ont les meilleurs résultats. Exemple : le collège Paul Gauthier de Cavaillon.
Même si ce baromètre n’a pas pour vocation à faire des classements on ne saurait s’empêcher de comparer. Ainsi, avec un taux de réussite au brevet des collèges de 99 %, le collège Paul Gauthier se classe en première position pour les établissements publics du département de Vaucluse. Le pari n’était pas gagné d’avance pour cet établissement classé en REP +, doté d’une Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA), destiné à recevoir les enfants en difficulté scolaire. Mais cet établissement accueille aussi des élèves qui ont des facilités. Ainsi, plusieurs pôles d’excellences ont été créés : section sportive, classe bilingue allemand, classe théâtre, classe antiquité langues anciennes, classe EURO, classe défense, classe vélo-environnement. Ce collège est aussi équipé pour accueillir les enfants handicapés. C’est cette mixité « à plusieurs étages » qui explique aussi sans aucun doute ces bons résultats.
Un établissement ouvert sur le monde A la mixité vient s’ajouter aussi l’ouverture. Pour les 54 professeurs de ce collège, l’ouverture sur l’extérieur n’est pas qu’une volonté c’est une réalité. De très nombreux partenariats ont été mis en œuvre avec des collectivités (ville, agglomération, département) avec des institutions comme l’armée, les universités de Marseille et d’Avignon, des associations, ou encore une trentaine d’entreprises du territoire. Cela débouche sur du tutorat, des stages en immersion, beaucoup de rencontres, des échanges, des activités extra scolaires… Pour son principal, Kaci Diha : « il s’agit de donner à tous les élèves les moyens de réussir ». « Pour cela, leur bien-être est notre priorité », précise-t-il.
Une ambition forte Le secret de cette réussite pourrait être résumé en un mot : l’ambition. L’ambition pour les élèves, pour le projet pédagogique et pour les très nombreuses initiatives portées par ce collège et son équipe pédagogique. Il n’y aurait donc pas de fatalité ou de règles préétablies qui voudraient que les moins favorisés socialement n’aient pas autant de chances que les autres. Les résultats de cet établissement montrent que si la volonté existe et qu’on s’en donne les moyens, c’est possible. Mais la route est encore longue surtout si on regarde ce qui se passe ensuite dans l’enseignement secondaire ou dans le supérieur. Mais ne boudons pas notre plaisir et réjouissons-nous de cet exemple donné. Pour Kaci Diha, le principal de ce collège, sa plus grande fierté est l’attractivité de l’établissement qu’il dirige. Chaque année il y a toujours plus d’élèves qui s’y inscrivent que d’élèves qui le quittent. Il y a 6 ans le collège comptait 330 élèves, aujourd’hui il en compte 520. Belle récompense !
Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
Il faut remonter à 2018 pour voir une commune vauclusienne changer de nom. Il s’agissait alors du village de Castellet qui était devenu Castellet-en-Luberon pour éviter la confusion avec son homonyme du Var. Une démarche plutôt rare qui devrait pourtant se généraliser sous l’impulsion d’une tendance très à la mode désormais au sein des collectivités : le ‘marketing territorial’.
L’initiative est venue d’une récente décision de la communauté d’agglomération de Terre de Provence presque passée inaperçue jusqu’alors. « Nous sommes viscéralement attachés à notre département des Bouches-du-Rhône, expliquent les responsables de l’EPCI nord bucco-rhodanienne voisine du Vaucluse. Cependant, nous sommes aussi clairement dans le bassin de vie d’Avignon. Nous cherchions donc un moyen de concilier cette double appartenance, c’est comme cela que nous avons eu l’idée de ces changements de noms. »
Désormais, les 13 communes de l’intercommunalité vont accoler à leur nom la formule provençale ‘lès Avignon’ voulant dire ‘près d’Avignon’. Ainsi, dans quelques semaines, le temps de mener à bien les différentes démarches administratives, il faudra donc désormais dire Châteaurenard-lès-Avignon, Eyragues-lès-Avignon, Maillane-lès-Avignon, Graveson-lès-Avignon, Barbentane-lès-Avignon, Cabannes-lès-Avignon, Noves-lès-Avignon, Rognonas-lès-Avignon, Verquières-lès-Avignon, Saint-Andiol-lès-Avignon, Orgon-lès-Avignon, Plan d’Orgon-lès-Avignon et Mollégès-lès-Avignon.
Une décision qui a fait débat La décision a fait toutefois débat au sein de Terre de Provence puisque, vu leur proximité avec la cité cavare, les 4 dernières communes citées avaient initialement une préférence pour accoler la préposition ‘lès’ avec le nom de Cavaillon afin de devenir Saint-Andiol-lès-Cavaillon, Orgon-lès-Cavaillon, Plan d’Orgon-lès-Cavaillon ainsi que Mollégès-lès-Cavaillon.
En définitive, la notoriété d’Avignon, 2e ville française la plus connue dans le monde après Paris en raison de la chanson, a finalement fait l’unanimité. « Nous continuerons de bénéficier des larges subventions du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône tout en capitalisant sur le renom de la cité des papes. C’est tout bénéfice pour nous », reconnaît-on à Terre de Provence.
« Nous continuerons de bénéficier des larges subventions du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône tout en capitalisant sur le renom de la cité des papes. C’est tout bénéfice pour nous. »
Des idées dans le Luberon et le Ventoux En attendant, cette démarche a donné des idées à de nombreuses autres communes de Vaucluse. Ainsi, 50 des 51 communes vauclusiennes du Parc naturel régional du Luberon (PNRL), bientôt rejointes par les 26 des Alpes-de-Haute-Provence, ont décidé d’accoler le mot Luberon à leur nom. Une démarche déjà entreprise en 2018 par le village de Castellet, mais pour d’autres raisons. La petite commune de 120 habitants, située à une dizaine de kilomètres au Sud-Est d’Apt, avait pris cette initiative afin d’éviter d’être confondue avec son homonyme varoise.
Pour les autres, il faudra donc bientôt parler d’Apt-en-Luberon, Gordes-en-Luberon, La Tour-d’Aigues-en-Luberon, Grambois-en-Luberon… « La ‘marque’ Luberon est une marque particulièrement attractive, explique-t-on du côté du PNRL. A nous de capitaliser encore davantage sur son image. » Seule manque à l’appel Pertuis qui, du fait de son appartenance à la métropole Aix-Marseille, hésite plutôt entre Pertuis-lès-Aix-en-Provence ou Pertuis-lès-Marseille.
Mais le Vaucluse a également la chance de disposer d’un autre parc naturel régional avec une autre ‘marque’ mondialement connue : le Ventoux. Du coup, les 37 villes présentes dans le périmètre du nouveau Parc naturel régional du Mont Ventoux créé en 2020 ont entamé un processus collectif de changement de nom : Carpentras-lès-Ventoux, Brantes-lès-Ventoux, Mazan-lès-Ventoux, Mormoiron-lès-Ventoux, Sault-lès-Ventoux etc.
Pour certains cela devrait donner quelques noms à rallonge : Saint-Marcellin-lès-Vaison-lès-Ventoux, Vaison-La-Romaine-lès-Ventoux, Malemort-du-Comtat-lès-Ventoux, Saint-Hippolyte-Le-Graveyron-lès-Ventoux, Pernes-Les-Fontaines-lès-Ventoux… Quant à Saint-Léger-du-Ventoux, la commune devrait conserver son nom initial.
Le Grand Avignon en ordre dispersé Côté Grand Avignon, les membres de la Communauté d’agglomération estiment qu’ils sont les premiers à avoir la légitimité à profiter de la notoriété du nom de la cité des papes. Si c’est déjà le cas pour Saint-Saturnin-lès-Avignon, les autres villes vauclusiennes (Jonquerettes, Vedène, Entraigues, Caumont et Velleron) devraient aussi bientôt adosser leur nom à ce très recherché ‘lès-Avignon’. Cependant, deux communes entendent ne pas se laisser dicter leur conduite par cette nouvelle mode du marketing territorial. Il s’agit des deux municipalités RN du Grand Avignon : Le Pontet et Morières-lès-Avignon. Ces dernières, qui font déjà collaborer leurs polices municipales respectives depuis la fin 2020, veulent marquer encore davantage leur proximité croisée. Pour elles, ce sera donc : Le Pontet-lès-Morières ainsi que Morières-lès-Pontet.
Sur l’autre rive du Rhône, l’enthousiasme est beaucoup plus mesuré depuis que les Gardois considèrent ceux qui viennent d’en face comme des ‘indésirables’ et le Grand Avignon comme une ‘menace’ à l’identité locale. Une rupture symbolisée par Villeneuve-lès-Avignon (3,5km entre son centre-ville et celui de la cité des papes) qui sera bientôt rebaptisée Villeneuve-lès-Toulouse (331km de centre-ville à centre-ville). Pujaut-lès-Toulouse, Saze-lès-Toulouse, Sauveterre-lès-Toulouse, Roquemaure-lès-Toulouse, Rochefort-du-Gard-lès-Toulouse devraient suivre incessamment…
En revanche, dans le rôle de l’irréductible village gaulois, on retrouve la commune des Angles qui estime ne pas avoir à changer de nom afin d’affirmer une identité qu’elle juge déjà suffisamment marquée. Mieux : elle considère qu’il n’y a la place que pour une seule ville des Angles en Occitanie. C’est pour cela qu’elle devrait entamer prochainement une procédure afin de forcer le village des Angles, et sa station de ski dans les Pyrénées-Orientales, à changer de nom.
Enfin Avignon, où plusieurs courants s’opposent au sein de la majorité municipale. Ceux qui pensent qu’il n’est pas nécessaire de changer et que le nom d’Avignon suffit et ceux qui veulent souligner le changement de cadre de vie dans une cité des papes qui ne veut plus faire la part belle à l’automobile. Deux propositions ont été retenues : Avignon-lès-Faubourgs ainsi qu’Avignon-lès-Apaisé. C’est cette dernière qui semble tenir la corde.
Du marketing au ‘naming’ Dans ce vaste jeu de chaise musicale, quelques communes ont aussi décidé de monnayer leur nom. Une technique qui consiste à associer son nom, moyennant finance donc, à celui d’une marque ou d’une entreprise que l’on retrouve beaucoup dans le monde événementiel ou pour les enceintes sportives comme l’Orange-Vélodrome à Marseille par exemple. A ce petit jeu-là, plusieurs municipalités vauclusiennes devraient ainsi conséquemment ‘arrondir’ leur budget même si aucun montant officiel n’a filtré à ce jour.
Ce sera le cas notamment pour Monteux-lès-Spirou, qui entend profiter de la présence du parc d’attraction du héros des éditions Dupuis sur son territoire. C’est aussi le cas de Bollène avec le site nucléaire de Triscatin qui donnera bientôt Bollène-lès-Orano. Enfin, Châteauneuf-du-Pape, qui accueille régulièrement des chroniqueurs ou journaliste de la chaîne d’information de Vincent Bolloré lors de ces événements culturels, va devenir CNews-du-Pape. La commune de la plus ancienne AOC viticole de France ayant toutefois hésité avec Châteauneuf-des-Oranges afin d’alerter sur les dangers du réchauffement climatique et ainsi inciter ses vignerons à arracher la vigne pour la remplacer par des vergers d’orangers.
Don Quichoppe de la Mancha
Immobilier en Vaucluse : 2ème année record en 2022 avec une hausse de 3,91% du volume des ventes !
Luberon en tous sens est un nouveau rendez-vous œunotouristique imaginé par Destination Luberon. Le 14 mai prochain, tous vos sens seront en éveil à travers randonnée, dégustation de vin, et pique-nique élaboré par un chef étoilé.
L’œnotourisme prend de plus en plus place dans le milieu touristique du Vaucluse. Depuis quelques années, Destination Luberon et l’AOC Luberon organisent des événements autour des vins du Luberon, comme les Wine and Dine et Sunsets Vignerons en Luberon. D’autres offices de tourisme vauclusiens ont, eux aussi, été emportés par la folie de l’œnotourisme, tels que Luberon Sud Tourisme, Pays d’Apt Luberon, Isle sur la Sorgue Tourisme et l’Office de tourisme de Pertuis. De nombreux lieux ont obtenu la labellisation ‘Vignobles & Découvertes’ qui permet la valorisation de cette filière.
Cette année, c’est un nouveau rendez-vous autour du vin qui voit le jour, une initiative de Destination Luberon, en partenariat avec le Crédit Agricole Alpes Provence qui soutient la relance des activités touristiques du territoire au travers de sa plateforme solidaire Tourisme by CA. Ainsi, la première édition de Luberon en tout sens aura lieu le dimanche 14 mai prochain à Bonnieux.
Un tourisme en dehors de la saison estivale
C’était une volonté qu’avaient déjà affiché Vaucluse Provence Attractivité et Isle sur la Sorgue Tourisme : faire du Vaucluse une destination touristique toute l’année, en favorisant un tourisme de quatre saisons. Avec ce nouveau rendez-vous, Destination Luberon se joint à cette dynamique en promouvant les vins de la destination et l’offre œnotouristique dans son ensemble au printemps et à l’automne.
L’objectif de l’AOC Luberon et des offices de tourisme est de pérenniser cette opération et de l’organiser chaque année, dans le courant du mois de mai, avec l’ambition que Luberon en tous sens devienne l’événement œnotouristique phare du printemps.
Un événement aux cinq sens
Luberon en tous sens porte bien son intitulé puisque, au travers des activités qui seront proposés lors de l’événement, tous les sens seront mis en éveil. La vue, le goût, le toucher, l’odorat, ou encore l’ouïe, aucun sens ne sera épargnée, à l’image d’une dégustation de vin, durant laquelle la plupart de ces sens sont requis.
Les cinq sens seront donc stimulés tout au long de la journée grâce à une activité en pleine nature, un pique-nique proposé par un chef étoilé ou de renom au sein d’un domaine viticole ou d’un lieu labellisé ‘Vignobles et Découvertes’, ainsi que la découverte d’un de ces derniers.
Le programme
Pour cette première édition de Luberon en tous sens, la barre a déjà été placée très haute. La journée débutera au petit matin, entre 8h30 et 9h15 avec une randonnée pédestre de 9km au départ de la cave coopérative vinicole de Bonnieux. De quoi se mettre en jambe pour se préparer au reste du programme. Les randonneurs feront une halte sur les terrasses du Château de Sade à Lacoste pour un moment lecture des paysages et dégustation de vins proposé par le Syndicat des vins de l’AOC Luberon. Chaque participant sera muni d’un carnet de route spécialement édité pour l’occasion.
Avant de passer à table afin de reprendre des forces après une matinée sportive, les participants pourront visiter la Cave vinicole de Bonnieux, qui est la plus ancienne du Vaucluse et qui a été labellisée ‘Vignobles et Découvertes’ en mars 2022. S’ensuivra un pique-nique composé de cinq mets proposés et présentés par Xavier Mathieu, chef étoilé du Phébus à Joucas. Le tout accompagné bien évidemment par les vins de l’AOC Luberon, mais aussi par une ambiance musicale proposée par le groupe de jazz Tchava Genza.
Lors de la conférence de presse durant laquelle l’événement a été présenté. DR
Les participants auront la possibilité d’acheter du vin auprès de l’ensemble des vignerons présents.
Informations pratiques
Chaque participant devra débourser 65€ pour participer à cette première édition de Luberon en tous sens. L’événement ne pourra accueillir que 150 personnes maximum.
Les réservations et l’achat des billets se font directement sur le site de Destination Luberon ou au Bureau d’information touristique de Cavaillon (Place François Tourel ; 04 90 71 32 01), à celui de Lourmarin (Place Henri Barthélemy ; 04 90 68 10 77), ou à celui de Gordes (Le Château ; 04 90 72 02 75).