19 septembre 2025 |

Ecrit par le 19 septembre 2025

Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

Alors que 109 000 foyers Vauclusiens, pour un total de 351 000, sont éligibles à la prime carburant, seuls 50 488, soit 46% d’entre eux, en ont fait la demande, à la date du 13 février.

Un nombre qui peut paraître relativement faible compte tenu du contexte économique, mais qui est dans la moyenne du pourcentage de demandes dans les départements limitrophes. En effet, le pourcentage de demande parmi les foyers éligibles en Vaucluse est supérieur au même pourcentage dans les Bouches-du-Rhône (38%) et les Alpes-de-Haute-Provence (40%) mais inférieur dans les départements de la Drôme (49%), du Gard (49%) et de l’Ardèche (52%).

Foyers éligibles prime carburant par département

Pour rappel, le délai pour effectuer la demande d’indemnité de carburant de 100€ sur impots.gouv.fr a été prolongé d’un mois, soit jusqu’à la fin du mois de mars. Cette aide de 100€ est l’équivalent d’une remise de plus de 10 centimes par litre pendant un an pour un automobiliste moyen (12 000 km par an avec un véhicule consommant 6,5L/100km).

Au total, sur l’ensemble du territoire, 5,17 millions de demandes ont déjà été effectuées et le nombre d’indemnités versées ou en cours de versement est de 3,3 millions. A noter qu’un petit nombre de paiements sont en attente du fait de l’absence de RIB du bénéficiaire.

Pour rappel, le temps de traitement entre le remplissage du formulaire et le versement de l’indemnité est en moyenne de 10 à 14 jours.

Pour effectuer votre demande d’indemnité carburant, cliquez ici.


Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

A la suite des inondations et coulées de boue survenues dans le département lors des intempéries du 3 septembre et 3 novembre 2022, l’arrêté interministériel du 16 janvier, publié au journal officiel le 8 février, a reconnu comme étant en état de catastrophe naturelle les communes de : Aurel, Goult et Ménerbes.

Les personnes sinistrées disposent d’un délai de 30 jours au maximum à compter de la publication de l’arrêté au journal officiel, soit jusqu’au vendredi 10 mars, pour déclarer les dégâts subis auprès de leur compagnie d’assurance.

L’arrêté est consultable en ligne sur le site www.legifrance.gouv.fr

J.R.


Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

« Après 2 ans de crise sanitaire, on est heureux de vous retrouver! » déclare Claude Tumimo, l’adjoint en charge du développement économique et commercial à la mairie d’Avignon devant le mur végétal, Place Pie. Au-delà de ce retour à la tradition, chaleureux et convivial, l’ambiance est plutôt morose.

Une année à oublier
« Une année à oublier absolument » commente Jérôme Galis, trufficulteur dans le triangle d’or noir, Uchaux – Piolenc – Mornas, avec une propriété de chênes de 36 hectares. « Pas ue goutte d’eau en mars et avril, c’était sec comme jamais. Et en automne, il est tombé des litres et des litres, mais c’était trop tard. »
Véronique Michelet, la présidente des trufficulteurs de Vaucluse, qui a pris la suite de son père, Gilbert Espenon à Saint-Didier ajoute : « La truffe n’est pas un champignon comme les autres. Le cèpe ou le sanguin poussent en quelques jours après la pluie et un peu de soleil. Mais la truffe, elle, a un cycle long, de 7 mois environ entre la germination au printemps, la croissance et son développement ultime en décembre. On a tellement manqué d’eau qu’elle a peu poussé l’an dernier. Du coup, nos 300 trufficulteurs vauclusiens trinquent ». Avec le réchauffement climatique, certains s’inquiètent d’ailleurs de l’avenir du diamant noir.

Du jamais vu depuis 50 ans
Christian, lui, à Richerenches, représente la 3e génération de trufficulteurs. Il commercialise huile d’olive, sel, beurre, sauce à la truffe « J’ai perdu 50% de récolte par rapport à l’année précédente, mais pour autant je n’ai pas augmenté mes prix ». Autre commentaire, celui de Nicolas Monnier de Saint-Saturnin-les-Apt : « C’est du jamais vu depuis 50 ans, la qualité de notre tuber melanosporum est magnifique, c’est juste la quantité qui manque ».

Christian, 3e génération de rabassier de Richerenches.

La truffe c’est davantage le Vaucluse que le Périgord
Des truffes, il en existe de toutes les couleurs, de toutes les provenances, blanches (alba) du Piémont, grises (uncinatum) de Bourgogne, crèmes (aestivum) d’été, ou musquées (brumale) et de tous les goûts. Mais, à coup sûr, c’est notre diamant noir, qui est la perle des rabasses et qui fait du Vaucluse, le département n° 1 de la truffe en France, grâce à ses 2 marchés réputés, Carpentras et Richerenches, n’en déplaise au Périgord. Quant à son prix, il variait ce dimanche entre 1 100€ pour un producteur venu de la Drôme Provençale, à 1 400€ affichés par la Maison Feste. De toutes façons, inutile de se ruiner! Il suffit de quelques grammes râpés ou de quelques fines tranches découpées à la mandoline pour réaliser une succulente brouillade, un risotto ou des coquilles Saint-Jacques et se délecter.

Au centre, Véronique Michelet, présidente des trufficulteurs de Vaucluse.

Et pour les amateurs d’histoire, il faut savoir que c’est dans les années 1870 qu’un certain Joseph Talon agriculteur du côté d’Apt a eu l’intuition géniale du lien, de la symbiose entre l’arbre et la truffe. Il a fait germer des glands de chêne dans de la terre et récolta des truffes!

Contact : info@syndicattruffes84.fr


Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

C’est de saison, les vœux au palais des papes se succèdent. Après ceux de la Chambre d’Agriculture, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat et la Chambre de Commerce et d’Industrie tous en chœur, place aux bâtisseurs avec Daniel Léonard.

Emu pour sa première cérémonie du genre, au Grand Tinel, le président de la Fédération du BTP 84 a souhaité ses meilleurs vœux de « Paix, santé, bonheur et réussite ». Avec son physique de rugbyman chic, il enchaîne : « Préparer l’année, c’est comme préparer un match. On se rassemble, on se parle, on se dit tout, parfois des choses qui fâchent et puis on serre les rangs, et on rentre ensemble et solidaires sur le terrain » (comme au Stade de France pour le Tournoi des 6 Nations).

« Chaque chantier est un nouveau challenge. »

Il précise : « On vit dans un monde où tout va vite, trop vite même, toujours plus connecté et virtuel. Et puis il y a les femmes et les hommes du BTP, bien ancrés dans le réel, le concret, le dur parfois. Ce monde, on y puise notre identité, nos amitiés et une force incroyable. Le BTP est peuplé de personnes étranges, obstinées, parfois agaçantes voire agacées, et disons-le carrément, ‘brut de décoffrage’, c’est d’ailleurs notre métier ! Chaque chantier est un nouveau challenge, un prototype, une aventure humaine. Nous sommes la France qui se lève tôt, qui rentre tard et qui se bat au quotidien pour remplir le carnet de commandes, créer des emplois, les maintenir et former des apprentis. »

Daniel Léonard ajoute : « Sans vous, sans nous, rien ne se ferait. Ni logements, ni bureaux, ni écoles, ni routes, ni réseaux : nous sommes les essentiels de l’économie. Nous avons la même passion de construire, de Valréas à Pertuis, d’Avignon à Sault et même au-delà, dans le Gard et les Bouches du Rhône. Avec des métiers multiples : bâtiment, travaux publics, artisans, architectes, bureaux d’études, de contrôle, fournisseurs de matériaux, carriers, avocats, assureurs, comptables et même banquiers. Une force de 400 adhérents, 5 000 salariés, 12% du poids économique du département. »

Daniel Léonard, président de la Fédération du BTP de Vaucluse.

100 000€ c’est un emploi pérenne et non délocalisable
Il évoque les projets : carrefour de Bonpas, déviation d’Orange, investissements du Grand Avignon, fusion de Grand Delta Habitat et Vallis Habitat et leurs 4 000 logements à rénover, 500 à construire chaque année. Mais il insiste sur l’urgence ; « Il faut pousser et accélérer pour que ces projets sortent de terre et se voient, 100 000€ de travaux, c’est un emploi pérenne et non délocalisable. »

Avec fermeté, il martèle : « Face à la hausse exponentielle du coût des matériaux, nous nous sommes battus pour obtenir la révision des prix. Il est intolérable que nos entreprises soient pieds et poings liés par des devis signés il y a plusieurs mois et qu’elles supportent, seules, les dérapages de coûts liées à des crises internationales et à des comportements plus spéculatifs qu’économiques. C’est une question de droit, mais aussi de respect, de solidarité et de survie collective. Sinon, qu’est ce qui restera aux maîtres d’ouvrages intraitables, aux fournisseurs trop gourmands quand les entreprises du BTP auront mis la clé sous la porte ? Ils resteront tous en carafe ! Quand on sème l’indifférence, on récolte la solitude et tout le monde en sort perdant. »

Ne pas rajouter de la complexité administrative
Autre message du patron du BTP en Vaucluse : « Il ne faut surtout pas ajouter de la complexité administrative aux surcoûts des matériaux et de l’énergie. Je parle de la gestion des déchets, du foncier (avec la ZAN – Zéro artificialisation nette des sols), des contraintes engendrées par la mise en œuvre de ZFE (Zones à faible émission) qui entraînera nombre de complications pour la circulation de nos artisans en ville. »

Il dénonce l’absence de calendrier : « Rien n’est prêt, ni l’approvisionnement et le stockage de l’énergie, aucun constructeur de véhicules et d’engins de chantier n’est prêt pour des capacités de production suffisante ». Il ajoute : « Avec l’inflation, la progression des taux d’intérêt, les conditions de crédit, notamment pour les jeunes, la promotion immobilière est en panne, l’accès à la propriété insoutenable pour beaucoup de foyers. Et qui est pénalisé ? Nos salariés qui n’arrivent plus à se loger, un comble. Les décideurs doivent arbitrer entre chauffer une école ou refaire une route, c’est fou, non? »

« Les décideurs doivent arbitrer entre chauffer une école ou refaire une route, c’est fou, non ? »

Daniel Léonard poursuit : « Il est urgent de ne plus attendre, c’est maintenant qu’il faut accélérer, sinon dans 8, 10 mois, nos carnets de commandes seront vides et nous, dans la tempête. Passons du constat à l’action, nous sommes prêts à transformer les passoires thermiques en un parc exemplaire, nous sommes dans les starting-blocks. Cette révolution dans l’acte de construire, on la fera, mais tous ensemble avec l’union de toute la filière, pas seuls. D’ailleurs on est tellement prêts qu’avec nos anciens on a anticipé le recyclage, l’ancrage local, la formation, le compagnonnage, l’innovation. Soyez en sûrs : vous êtes un métier d’avenir. »

Déménagement du siège de la Fédération du BTP de Vaucluse
L’avenir, justement, c’est le déménagement du siège de la Fédération du BTP. Ainsi après avoir rassemblé la semaine dernière les anciens présidents et les adhérents pour un dernier ‘au-revoir’ aux locaux historiques de l’intra-muros de la cité des papes, Daniel Léonard veut ancrer la Fédé BTP 84 dans le XXIe siècle.

Esquisse non contractuelle du projet de nouveau siège de la Fédération du BTP de Vaucluse dans la zone d’Agroparc à Avignon.

 « Au bout de 76 ans, nous quittons l’hôtel particulier, les dorures un peu fatiguées, les parquets qui craquent pour nous installer à Agroparc. Nos racines, rue Fusterie, nos ailes, à Agroparc. Nous allons construire une nouvelles Maison du BTP 84 plus sobre en énergie, plus proche des entreprises et sans doute, en toute humilité, elle sera le plus beau bâtiment du technopôle. »

A l’issue de ce discours déterminé et humain, écrit avec le cœur, les tripes et un supplément d’âme, le président a remercié les acteurs du BTP 84, ses prédécesseurs, ses collaborateurs, les élus. Et en bon président de club de rugby, il a invité l’ensemble de l’auditoire à participer à la troisième mi-temps.


Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

Avant ses vœux à l’ensemble de la profession, la fédération du BTP de Vaucluse a réuni ses anciens présidents dans ses locaux historiques d’Avignon pour annoncer son déménagement sur la zone d’Agroparc à partir du 1er février prochain.

1946-2023 : C’est la période pendant laquelle la Fédération du BTP 84 était installée 3, rue Petite Fusterie, en face de l’église Saint-Agricol à Avignon. « Cette petite cour intérieure avec sa calade, cet escalier imposant avec tapis rouge, ses fenêtres à meneaux, cet hôtel particulier est magnifique mais devenu inaccessible aux artisans » explique tout en le regrettant, l’actuel président de la profession en Vaucluse, Daniel Léonard. « Avec ses embouteillages constants et ses problèmes de parking, nos mandants rechignent à venir dans le centre historique de la Cité des Papes, voilà pourquoi nous déménageons ». A la tête de la fédération, ses 400 entreprises et environ 5 000 emplois dans le département, Daniel Léonard dirige Midi Travaux, une entreprise familiale créée en 1946 à Cavaillon et spécialisée, depuis 4 générations, dans les travaux publics, le terrassement, l’assainissement et l’éclairage public. Elle emploie 85 salariés et développe aussi, depuis 1994, une filiale qui exploite des carrières.

« Je suis fier du travail que la Fédé 84 a accompli depuis plus de 75 ans. »

Daniel Léonard, président de la Fédération du BTP de Vaucluse

« A la fédération, nous nous occupons de travaux, de gros œuvre comme de second œuvre et de finitions, nous travaillons en équipe avec des maçons, des carreleurs, des plaquistes, des plombiers, des chauffagistes, des peintres, des électriciens, des menuisiers, des vitriers, mais aussi des bureaux d’études, des architectes, des avocats et des banquiers. Je suis fier du travail que la Fédé 84 a accompli depuis plus de 75 ans. On recycle depuis longtemps, on se préoccupe des conditions de travail de nos salariés, on accompagne un vrai progrès social, on n’a pas attendu les lois de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Pôle Agroparc et Gare TGV d’Avignon, bibliothèque Inguimbertine à Carpentras, nouveau pont de Cavaillon qui enjambe la Durance, tout a été pensé dans un souci architectural et environnemental maximum, » ajoute Daniel Léonard. « Nous avons aussi des sites remarquables du patrimoine comme le palais des papes ou le théâtre antique d’Orange qui nous montrent le chemin et nous incitent à nous dépasser constamment. »

« Une vraie famille. »

Anne Bénédetti

Parmi la centaine d’entrepreneurs du BTP présents à cette soirée de départ, Anne Bénédetti, l’une des rares femmes de la profession. Elle appartient à la cinquième génération de bâtisseurs de la dynastie qui a remporté le Grand Prix du Bâtiment Durable en 2014 pour la réhabilitation complète de 169 logements dans la résidence du Docteur Ayme à Cavaillon. Elle se targue au passage, avec son frère Bertrand, d’un autre titre : être la première entreprise d’insertion en Vaucluse avec la formation de jeunes en déshérence. « La fédération du BTP 84, c’est une vraie famille, chaque président a son caractère, mais c’est un entrepreneur comme moi, un bâtisseur, il a les mêmes soucis, les mêmes préoccupations. Ce dont je suis la plus fière ? C’est difficile à dire tellement nous avons construit. Disons, pour leur innovation, les cuves béton que nous avons installées dans de nombreux chais viticoles, notamment à Châteauneuf-du-Pape, mais aussi la rénovation du Collège Saint-Exupéry à Bédarrides ou encore, en collaboration avec Grand Delta Habitat, la résidence du Bois de la Ville à Châteauneuf. »

Serge Braja

Des patrons impliqués pour leur territoire
Autre patron invité, René Braja, qui co-dirige avec son frère Olivier Braja Vésigné à Orange, une société de travaux publics spécialisée dans l’enrobage des chaussées et emploie 700 salariés sur place, mais aussi en Occitanie, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Auvergne-Rhône-Alpes. « J’ai notamment participé avec Colas au long chantier du tramway d’Avignon, ses infrastructures, la chaussée et les trottoirs qui le longent. » Chiffre d’affaires : 170M€.

Francis Larrieu était là, lui aussi, l’ancien président de la branche TP (2010-2019) qui a participé à la création du tramway : « Nous en avons profité pour ouvrir sur place une école de formation en alternance et embaucher une quinzaine de jeunes, dont des migrants ».

Francis Larrieu

Jean-Yves Duchemin, patron du BTP entre 2013 et 2019, était là aussi lors de ces adieux aux anciens locaux de la Fédération. « J’étais surtout impliqué dans la transmission aux plus jeunes, leur formation à tous ces métiers du bâtiment et des travaux publics. Et aussi à accompagner les entrepreneurs, les maîtres d’ouvrages, à lutter contre le travail clandestin, contre les offres anormalement basses. J’ai aussi intensifié la surveillance des chantiers où des réseaux de voyous volaient cuivre, laiton voire grues ».

Jean-Yves Duchemin

Un ancien président était absent pour raison de santé : Jacques Brès. « Entre 2007 et 2013, il avait réussi à traverser la crise monétaire de 2008 sans trop de dégâts, rénové le siège mais il avait aussi mis le paquet auprès des CFA (Centres de Formation des Artisans) sur l’apprentissage, l’insertion et largement développé le réseau de la fédération dans le département » explique sa femme, Sylvie Brès.

« Nous n’avons pas été épargnés. »

Christian Pons

Autre visage connu, celui de Christian Pons (président entre 2019 et 2022). « Cette période a compté double, dit-il. Entre les gilets jaunes, le Covid, la rareté et la flambée du prix des matières premières, on n’a pas été épargné. Mais je suis fier d’avoir fait évoluer les idées. Au début on nous a accusés de vouloir vendre les bijoux de famille, cet hôtel particulier superbe du cœur d’Avignon, mais inadapté aujourd’hui. On n’est plus au siècle de Louis XVI, on doit vivre avec son temps, dans un endroit où il est facile de se rendre, de garer sa voiture ou son fourgon de couvreur ou de métallier. Nous avons acheté un terrain en zone d’Agroparc, nous allons ériger un nouveau siège de verre et béton, lumineux, où nous pourrons accueillir avec bonheur tous nos mandants d’ici 3 ans. En attendant nous louerons un site d’Agroparc. A terme, notre nouveau siège sera la vitrine du BTP du XXIe siècle ». Un chantier à 2,5M€.

Une vue non-contractuelle du projet du futur siège que la Fédération du BTP de Vaucluse va construire dans la zone d’Agroparc.

Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

Christine Martella, présidente du Soroptimist d’Avignon et directrice des Archives départementales a procédé à la passation de collier intronisant la nouvelle présidente Brigitte Nicolle, docteure en pharmacie.

La cérémonie s’est déroulée ce samedi 21 janvier, dans les salons de l’Hôtel Mercure Pont d’Avignon. Les élections avaient eu lieu en octobre 2022, pour une prise de fonction en ce mois de janvier et pour un mandat de 2 ans. Quant au collier, il arbore les barrettes des noms des présidentes qui se sont succédé depuis la création de l’association en 1958.

Christine Martella
Christine Martella a fait le bilan de son engagement au sein de l’association tout d’abord à Draguignan où, dès 1987, elle était en poste, puis à Avignon où elle a assuré la présidence durant 3 mandats. Elle a rappelé le Soroptimist International comme ‘Une voie universelle pour les femmes’ dont les engagements sont de Comprendre, défendre, entreprendre particulièrement pour Soutenir les femmes dans leur démarche d’autonomisation et de leardership ;  Favoriser l’éducation des filles ; Combattre toutes les formes de violences à l’égard des femmes et des filles ; Contribuer au développement durable et Participer à l’amélioration de la santé et de la sécurité alimentaire.

Les contributions du Soroptimist International Avignon
Parmi ses actions, le Soroptimist International Avignon  (SIA) apporte sa contribution à la lutte contre le cancer du sein en organisant des manifestations dont les bénéfices sont destinés à l’ Institut du Cancer Sainte Catherine. L’association a ainsi offert  un chèque de 1 100€ au Docteur Daniel Serin Vice-Président de ISC (Institut Sainte Catherine). Par ailleurs, le SIA soutient depuis 2016 l’association Adaïkalam (Le refuge en Tamoul) dont le Président est Ranga Ariapouttry, professeur de Yoga à Avignon qui a fondé, à Pondichéry, La Maison d’Agathe, un orphelinat accueillant des petites et jeunes-filles orphelines ou dans le dénument. Un chèque de 1 000€ avait été remis à la structure en Décembre 2022. L’argent avait été collecté lors des soirées cinéma organisées dans le cadre des violences envers les femmes.

Remise du chèque de 1000€ au docteur serin au profit de l’Institut Sainte Catherine Copyright Michèle Michelotte

Elles étaient là
Parmi l’assistance étaient présentes Nathalie Gaillardet Adjointe déléguée à Avignon la républicaine, au devoir de mémoire et aux anciens combattants, Françoise Lichière Conseillère municipale en charge du droit des femmes, Annie Cagniard Conseillère municipale déléguée à l’Université, aux établissements d’enseignement supérieur (ESAA, ISTS, IMCA, ENI…) et professionnel (CFA) et à la vie étudiante,  la Présidente du Lion’s club, une représentante du e-club Suzanne Noël, d’anciens membres du SI Avignon. 


Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

Selon l’agence de communication spécialisées dans les médias sociaux We like travel, le Vaucluse se positionnait à la deuxième place dans le classement des départements les plus touristiques sur les réseaux sociaux en France en décembre dernier.

D’après We like travel, plus de 4 milliards de personnes sont actives chaque mois sur les réseaux sociaux, dont 40 millions de Français. Facebook, Instagram, Youtube, Tiktok et les autres réseaux sociaux constituent un outil important pour le tourisme. Après la pandémie de Covid-19, la communication digitale s’est avéré plus que nécessaire afin de redonner de l’attractivité aux territoires. Facebook se présente comme le leader des stratégies nationales et internationales des destinations françaises, suivi d’Instagram qui est de plus en plus indispensable pour faire de la promotion touristique.

Selon le baromètre des destinations touristiques sur les réseaux sociaux en France, si la Côte d’Azur continue d’attirer et se place en première position concernant la catégorie des régions, le Vaucluse, lui, fait de plus en plus ses preuves et se place dans le top 3 dans la catégorie des départements, en deuxième position en décembre 2022 derrière la Savoie Mont Blanc et devant le Morbihan. Sur Facebook, le Vaucluse présente un fort taux d’engagement avec une progression de 6,68%. Une des progressions les plus forte du classement sur ce réseau social.

V.A.


Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

Après plusieurs semaines de timidité, le froid a décidé de pointer le bout de son nez pour cette fin de semaine en Vaucluse. Il devrait persister jusqu’en début de semaine prochaine. Des mesures sont donc mises en place dès aujourd’hui.

D’après Météo France, les températures ressenties devraient atteindre jusqu’à – 10°c ce dimanche 22 janvier et – 9°c ce lundi 23 janvier. Face à cette vague de froid, la préfecture de Vaucluse a décidé d’intensifier les mesures d’accueil d’urgence dès aujourd’hui.

Ainsi, les dispositifs de veille sociale et les capacités d’hébergement d’urgence sont renforcés, et un centre d’hébergement exceptionnel est mis en place à Avignon. Installé à la maison municipale Mérindol au 15 rue Paul Mérindol, ce centre fonctionne grâce à des bénévoles de la croix-rouge et du secours populaire. Cette solution permet l’accueil de 30 personnes dès ce soir, le vendredi 20 janvier, à 19h et chaque soir de 17h à 9h le lendemain. Le service intégré d’accueil et d’orientation SIAO 115, joignable 24h/24 et 7j/7, continue d’assurer la coordination, le suivi des capacités d’hébergement d’urgence ainsi que l’orientation des demandes d’hébergement vers les structures adaptées.

V.A.


Indemnité carburant : seulement 46% des foyers éligibles Vauclusiens ont effectué la demande

Quand on parle de pont on ne pense pas forcément à ceux du mois de mai (quoique… et  cette année ils sont plutôt favorables aux salariés), on peut aussi évoquer les ouvrages d’art. En Provence, ils sont nombreux et certains tout à fait remarquables. Et, il y en a un qui mérite qu’on s’y arrête car il va faire l’objet d’une prochaine réhabilitation d’envergure.  Il s’agit de celui qui enjambe la Durance entre Mallemort (Bouches-du-Rhône) et Mérindol (Vaucluse). Un pont avec l’histoire chargé de symboles . 

C’est l’histoire d’un pont étonnant. Construit en 1844 et mis en service deux ans plus tard, ce pont appartient à la première génération des ponts suspendus à faisceaux de fils de fer. L’ancêtre de celui de Tancarville en quelque sorte. Auparavant, on utilisait des chaînes en fer forgé. Cette technologie a été développée par l’ingénieur et entrepreneur français Marc Seguin. Ce pont présente également la particularité d’avoir un tablier en bois. La classe. Voilà pour l’aspect technique.  
Ce pont était stratégiquement très important, il faisait la connexion entre le massif des Alpilles et celui du Luberon. D’ailleurs, la maison du gardien du pont, accolée à son entrée rive gauche, était en fait un péage. Et oui déjà à l’époque… 

Sauvé des eaux par son classement monument historique
Devenu totalement obsolète, le pont a été fermé en 1980, après  132 ans de bons et loyaux services. Il a été doublé par un pont routier  en béton précontraint construit juste à côté. Laissé à l’abandon dès sa fermeture, notre pont suspendu s’est rapidement dégradé. Mais c’était sans compter sur la pugnacité et l’engagement de nombreux  défenseurs du patrimoine qui craignaient sa destruction. 
Plusieurs procédures de protection ont été initiées. Elles ont abouti  dans un premier temps  à son inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, puis à son classement en 2014. Si vous ne saisissez pas la nuance dites-vous que c’est administratif et que c’est français.  

Lire également : “SOUS le pont d’Avignon…“  

Un atout touristique 
A l’initiative des départements des Bouches-du-Rhône et de Vaucluse, le chantier de la réhabilitation de cet ouvrage exceptionnel (évalué à près de 9M€), a été lancé. Le démarrage des travaux est prévu pour cette année, avec un objectif de réouverture en 2025.  Si tout va bien…
Le projet est d’en valoriser son intérêt touristique et de le réserver aux piétons et aux cyclistes.  « La circulation douce » comme on dit aujourd’hui. Ce sera l’occasion de relier les pistes cyclables et voies vertes mises en œuvre des deux côtés de la Durance. La maison du gardien deviendrait un musée et un atelier de réparation pour les vélos. Moi, j’y verrais bien aussi une petite guinguette, on pourrait ainsi y danser tous en rond, comme à Avignon… 

On ne construit malheureusement plus pour les générations futures
Quand on regarde ces deux ponts (l’ancien et le moderne) on se dit qu’il n’est pas sûr que celui construit en 1980 puisse faire l’objet un jour d’une inscription à l’inventaire des monuments historiques. Cela nous interroge  en fait sur la pérennité des constructions actuelles.  Quelle(s) trace(s) laisseront-elles dans l’histoire ? Aujourd’hui seule l’efficacité et la rentabilité immédiate  semblent prévaloir. L’esthétisme ou le trait artistique n’ont plus beaucoup de place.  De très nombreux sites touristiques, villes ou villages ne doivent leurs succès qu’aux monuments et constructions des générations  qui ont précédées.   Est-ce que dans un siècle on visitera les ensembles immobiliers des quartiers populaires  des années 60 et 70 comme on visite aujourd’hui le quartier des teinturiers à  Avignon ? Pas sûr.

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/105/   1/1