10 mai 2025 |

Ecrit par le 10 mai 2025

Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Malgré un contexte incertain après l’arrivée des dernières tensions géopolitique, les résultats de l’enquête BMO (Besoins en main-d’œuvre) 2022 réalisée par Pôle Emploi confirment le dynamisme économique de la région Paca avec une hausse des projets de recrutement. En tout, on compte 231 000 projets recrutements pour la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, soit une augmentation de près de 12% par rapport à l’année 2021.
Dans le département du Vaucluse, l’étude recense 39 960 projets de recrutement dont plus de la moitié de saisonniers (52%), principalement dans les métiers de la viticulture, de l’agriculture et de l’HCR (Hôtellerie, cafés, restauration).

Une grande partie des recrutements est concentrée à Avignon avec environ 13 480 projets d’embauches. Ensuite, 9 090 projets sont prévus dans le Nord-Vaucluse, 9 390 dans le sud Vaucluse et 7 990 dans le secteur allant de Carpentras à Sault.

Les secteurs qui recrutent
Dans le détail, c’est dans la zone de Carpentras que les employeurs recherchent le plus de saisonniers (67,3%), devant celle du Nord-Vaucluse (61,3%), le Sud-Vaucluse (56,4%) et Avignon (33,7%).
Le secteur de l’agriculture est le secteur le plus ciblé avec un fort taux de recrutement de viticulteurs/arboriculteurs salariés (4 720) et d’agriculteurs salariés (4 470). Arrive ensuite les postes de serveurs de cafés et de restaurants (2 110), les ouvriers non-qualifiés de l’emballage et manutentionnaires (1 420) ainsi que les agents d’entretien de locaux (1 420).

Tous les résultats régionaux de l’enquête BMO sont à retrouver sur www.pole-emploi.org

Alice Durand


Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Alors qu’il se murmure qu’Éric Zemmour pourrait se présenter dans le Vaucluse à l’occasion des prochaines législatives, le polémiste a peiné à imposer sa théorie du ‘grand remplacement’ comme thème essentiel de cette présidentielle qui s’achève. Entre la situation internationale en Ukraine et ses conséquences économiques, les questions d’intégration et ‘d’identité nationale’ semblent avoir été reléguées au second rang. Entre fantasmes ou submergement migratoire qu’en est-il vraiment de la réalité démographique des populations d’origines arabo-musulmanes en France et en Vaucluse ? Une étude d’Islam 2 France permet d’apporter un éclairage inédit sur ce sujet ainsi que de déconstruire certains clichés.

S’appuyant sur la liste des prénoms donnés aux nouveau-nés en France puis depuis 1900 publiée chaque année par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), le site Islam 2 France a réalisé une étude sur l’évolution des prénoms arabo-musulmans dans l’hexagone depuis plus d’un siècle.
S’il n’est pas dans les habitudes de l’Insee d’établir des statistiques à partir de données religieuses, culturelles ou ethniques, le site dirigé par Lotfi Ramdani a pris l’initiative de réaliser cette étude en différenciant les prénoms arabo-musulmans*, français** de souche ou étrangers*** parmi les 32 011 prénoms recensés par l’Insee.

Un exercice d’équilibriste
« Attribuer la qualification ‘d’arabo-musulman’ à un prénom est une entreprise risquée et difficile si l’on veut être objectif, explique les instigateurs de l’étude. Cette difficulté est d’autant plus grande lorsqu’il s’agit d’une période relativement longue (120 ans), où un prénom arabo-musulman à une période donnée peut ne plus sonner comme arabe ou musulman 50 plus tard. Il demeure qu’une telle démarche peut être tentée si certaines précautions méthodologiques sont clairement énoncées et où l’aléa des résultats n’est pas ignoré. » (ndlr : voir en fin d’article).

Répartition par département des prénoms arabo-musulmans en 2020.

11,74% des prénoms attribués en France
Selon cette étude, on retrouve 83 703 prénoms arabo-musulmans parmi les 713 273 prénoms recensés par l’Insee en 2020 en France. Cela représente 11,74% des prénoms attribués en France alors que, dans le même temps, la proportion de prénoms ‘français’ s’élève à 21,73%. Bien loin derrière les prénoms ‘étrangers’, qui dominent les choix des français avec près des deux tiers, soit 66,54% du total des prénoms attribués en 2020.
Cette évolution des prénoms étrangers autres que les prénoms arabo-musulmans, s’est faite au détriment des prénoms français. Elle s’est accentuée après la promulgation de l’instruction de 1966 et de la loi de 1993 libérant le choix des prénoms, faisant passer la proportion des prénoms étrangers de 7% en 1966 à 36% en 1993 pour atteindre plus des deux tiers en 2020.

Une baisse durant les 3 dernières années
Concernant, les prénoms d’origine arabo-musulmane la proportion moyenne durant la période 1945-1966, constituait environ 2% de l’ensemble des prénoms en usage en France (de 2,3% en 1950 à 2,8% en 1966). Un chiffre en faible augmentation depuis le début du XXe siècle qui a connu une accélération à partir des années 1970.
Pour autant, malgré cette hausse régulière on assiste à une baisse constante sur 3 années consécutives, de la fréquence d’attribution des prénoms arabo-musulmans : 12,10% en 2017, 12,03% en 2018, 11,95% en 2019, et 11,74% pour 2020. En nombre, on est passé de 90 317 prénoms arabo-musulmans attribués en 2017 à 83 703 prénoms en 2020, soit une baisse de 7% sur les 3 dernières années avec une tendance à la baisse constatée dès 2015. Pour observer un phénomène similaire, il faut remonter à la période 1981-1995.

Clivage gauche-droite ?
« Compte tenu des clivages existants entre la gauche et la droite sur les questions identitaires et migratoires, il nous a paru intéressant d’interroger les données relatives aux prénominations, afin d’observer l’influence des politiques de gauche et de droite sur le choix des prénoms en France, explique Islam 2 France. En France, deux visions sociétales s’opposent, le courant de gauche qui défend plutôt les valeurs de liberté sociétale, de justice et de progrès social et celui de droite promouvant un discours conservateur sur le plan culturel, centré sur le retour aux valeurs identitaires nationales. Sur la question du choix des prénoms, les statistiques nous indiquent que les deux baisses significatives du choix des prénoms arabo-musulmans, ont eu lieu sous le règne de la gauche, constate. En effet, la proportion des prénoms arabo-musulmans passe de 6,22% en 1981 à 5,83% en 1993 durant les deux septennats de François Mitterrand, amorçant pour la première fois depuis 1950, une trajectoire baissière. Cette tendance baissière, est encore plus prononcée depuis l’investiture en 2017, d’Emmanuel Macron. »

Découvrez ici l’outil d’Islam 2 France permettant de voir l’évolution de l’usage d’un prénom en France depuis 1950

De fortes disparités locales
En France, la répartition territoriale des prénoms arabo-musulmans n’est cependant pas uniforme. En 2020, sur les 100 départements que compte la métropole, 26 départements ont un ratio de prénoms à consonance arabo-musulmane supérieur à 10%, 36 départements ont un ratio de moins de 5% et les 33 restants oscillent entre 5 et 10%.
Le département ayant le plus grand nombre de prénoms à consonance arabo-musulmane est la Seine-Saint-Denis, avec 28% de prénoms arabo-musulmans en 2020. Il est suivi des départements d’Ile de France ainsi que du Vaucluse, le Rhône, du Territoire de Belfort, du Gard et des Bouches-du-Rhône.

Ainsi, en Vaucluse cette proportion s’élève à 18,88% en 2020. Pourtant, même importante cette part s’inscrit dans la tendance nationale à la baisse puisqu’elle se montait à 20,47% en 2016. Depuis, elle fait le yoyo en s’établissant à 18,52% en 2017, 19,29% en 2018 avant de diminuer à nouveau à partir de 2019 (18,45%) puis remonter en 2020.
Dans les Bouches-du-Rhône ou le Rhône, départements historiquement destination de l’immigration maghrébine, sur les 3 ans le recul est respectivement de -0,46%, -0,57%, -0,26% et de 0,02%, -0,21%, -0,51%.

Par ailleurs, il existe de fortes disparités entre les sexes
« Depuis le début du siècle dernier, l’évolution de la proportion des prénoms arabo-musulmans attribués aux garçons suivait un rythme similaire à ceux attribués aux filles et aux nouveau-nés d’une manière globale, observe l’étude. Cependant, à partir de 1990, on constate l’amorce d’une tendance haussière des prénoms arabo-musulmans attribués aux garçons, qui s’accentue avec le temps passant de 6,61% en 1990 à 13,53% en 2010 pour atteindre 15,81% en 2020. En 2020 les garçons dépassent le taux  11,74% incluant les deux sexes, alors que le nombre des prénoms arabo-musulmans attribués aux filles enregistre une relative stabilité (3,69% en 1990 contre 5,15% en 2010, et 5,41% en 2020).

En Vaucluse, on dénombre ainsi 675 prénoms arabo-musulmans donnés à des garçons en 2020 pour ‘seulement’ 377 filles.  En 2019 ces chiffres sont de 641 contre 397, 695 vs 414 en 2018, 689 vs 370 en 2017 ainsi que 728 vs 452 en 2016.

Cette trajectoire n’est pas influencée par la diminution ou la hausse des naissances d’un des deux sexes, puisque les données de l’Insee, font ressortir une stabilité, depuis le début du siècle dernier, de l’évolution du rapport de masculinité à la naissance (oscillant entre 103 et 105 garçons pour 100 filles).
« Ce constat, bat en brèche la thèse qui avance que le choix de prénoms arabo-musulmans est un marquer de non-assimilation de la communauté arabo-musulmane, dont les pratiques prénominales suivent des évolutions assez divergentes, selon le sexe de l’enfant, estime les auteurs de ces travaux de recherche. Ces chiffres confirment que l’acculturation est un processus conduisant à un sentiment d’appartenance à l’égard d’une autre culture, sans pour autant renier sa culture d’origine. »

Questionnement sur la notion de la prédominance du prénom
« La prédominance des prénoms étrangers au détriment des prénoms ‘français’ nous invite à repositionner cette question du ‘prénom’, dans le contexte de la mondialisation et l’immigration massive des européens, conclut Islam 2 France. Notre étude basée sur l’interprétation des données statistiques, met en exergue le recul des prénoms arabo-musulmans. Peu importe la proportion de ces prénoms dans la société, c’est la tendance baissière sur plusieurs années qui devrait interroger les spécialistes (sociologues, statisticiens). »

L.G.

Retrouvez ici le détail de l’étude sur les prénoms arabo-musulmans

*Les prénoms arabo-musulmans
Les prénoms arabo-musulmans, sont ceux circulant dans le monde arabo-musulman (Maghreb et Moyen-Orient) ou de tradition musulmane, y compris leurs déclinaisons turques et perses.
« Nous avons parcouru la liste publiée par l’Insee, pour y repérer les prénoms à consonances arabo-musulmanes (en y incluant les prénoms turcs et perses), en se basant sur notre culture arabo-musulmane et notre connaissance du monde arabe », explique Islam 2 France.
Dans cette liste on trouve les prénoms des prophètes, des compagnons du prophète de l’islam, les noms (attributs) de Dieu et des prénoms tirés du Coran (Tasnime, Basmala …). Le prénom est ajouté avec toutes ses variations orthographiques, par exemple Mohamed a 114 prénoms composés (Amine-Mohamed, Mohamed-Ali …) et 23 variantes : Mouhammad, Muhammet, Mohammad, Mohammed… Les prénoms du registre culturel ambigu comme Adam, Adel, Jade, Nadine, Nadia, Myriam ne sont pas comptabilisés dans les prénoms arabo-musulmans. Cependant, les prénoms ambigus quand ils sont orthographiés selon la phonétique arabe sont inclus dans la liste. Par exemple: Ismaël est exclu, mais Ismail qui respecte la prononciation arabe (إسماعيل), figure dans la liste. Ce choix d’exclusion est motivé par les résultats de l’étude de l’Ined. Les parents donnant des prénoms ambigus témoignent d’une intégration (assimilation) plus importante. « Ne pas inclure ces prénoms ambigus concentre l’étude sur la proportion des français et étrangers attachés à la culture arabo-islamique », insiste les auteurs de l’étude.
La liste des prénoms arabo-musulmans compte 5 284 prénoms.

**Les prénoms français
Les prénoms français sont ceux dont les consonances sont caractéristiques des schèmes linguistiques français. Toutefois, ce ne sont pas nécessairement les prénoms portés par des personnes de nationalité ou d’origine française. Par ailleurs, Islam 2 France a ajouté à cette liste les prénoms composés, quand le premier, ou le second, prénom figure dans ladite liste, ainsi que les prénoms tirés du calendrier révolutionnaire. Par ailleurs, en dépit de leur origine hébraïque, certains prénoms (comme par exemple de Samuel, Daniel, Zacharie, Joachim, David…) ont été maintenus dans la liste des prénoms français.
La liste des prénoms français compte 2 772 prénoms.

***Les Prénoms étrangers
Les prénoms étrangers sont ceux qui ne sont inclus ni dans la liste des prénoms français, ni dans celle des prénoms arabo-musulmans. Ils constituent la grande majorité des prénoms donnés en France (plus des deux tiers).
Pour information, voici le top actuel des principaux prénoms d’origine étrangère en France : Liam, Mila, Nolan, Lina, Sacha, Enzo, Lola, Timéo, Lena, Anna, Louna, Mia, Nina, Clara, Lana, Sofia, Lenny…
La liste des prénoms étrangers regroupe près de 24 000 prénoms.


Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Un cadre d’entreprise, sa femme, sa famille, au moment où les choix professionnels de l’un font basculer la vie de tous. Philippe Lemesle et sa femme se séparent, un amour abimé par la pression du travail. Cadre performant dans un groupe industriel, Philippe ne sait plus répondre aux injonctions incohérentes de sa direction. On le voulait hier dirigeant, on le veut aujourd’hui exécutant. Il est à l’instant où il lui faut décider du sens de sa vie.

Les échanges se feront autour du film avec E. Le Lagadec, médecin du travail et JP Matz psychologue du travail. Un cocktail dinatoire clôturera la soirée.

Les infos pratiques
Jeudi 7 avril. Pathé Cap Sud.18h30. Diffusion du film, 20h15 échanges avec le public. 21h Cocktail dinatoire. Gratuit. Inscription obligatoire ici. 175, rue Pierre Seghers à Avignon.
MH


Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Les chiffres définitifs des dons récoltés à l’occasion de la dernière édition du Téléthon organisée les 3 et 4 décembre derniers viennent de tomber.

L’opération caritative a ainsi permis de récolter 85,93M€ au niveau national, dont 5,36M€ dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Alors que le compteur affichait 73M€ en fin d’émission cette édition 2021 placée sous le parrainage du chanteur Soprano a ainsi permis de retrouver des niveaux de dons pratiquement au niveau de ceux d’avant la pandémie de Covid-19.

« Dans le contexte particulièrement incertain que nous vivons, il est réconfortant de constater, une fois de plus, que la solidarité et la générosité sont des valeurs sûres et largement partagées », se félicite Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon.

Les Vauclusiens se sont notamment distingués lors de ce Téléthon 2021 en donnant 541 138€. Un montant bien en deçà des sommes récoltés auparavant dans le département : 388 423€ en 2019, 356 656€ en 2018 et 331 495€ en 2017.

Dans le même temps les autres départements de la région ont aussi fait preuve de générosité puisque plusieurs d’entre eux affichent des montants de dons à la hausse : 1,98M€ récoltés dans les Bouches-du-Rhône, 1,33M€ dans les Alpes-Maritimes, 1,13M€ dans le Var, 195 139€ pour les Alpes-de-Haute-Provence et 159 473€ dans les Hautes-Alpes.

Pour faire mieux : rendez-vous les 2 et 3 décembre prochains sur les chaînes du groupe France télévisions pour le Téléthon 2022.


Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Une longue séance de l’exécutif vauclusien, 3 tomes de délibérations-papier qui s’étalent sur 2675 pages…

Elle a débuté par un introduction de la présidente, Dominique Santoni. « Nous qui vivons en France, qui bénéficions de la liberté de parole et d’actions, nous qui pouvons échanger, débattre, voter et exercer ces droits démocratiques. Pendant ce temps-là, en Ukraine, à 3h d’ici, des hommes se battent et meurent, des femmes et des enfants souffrent, certains fuient les combats et quittent tout pour se réfugier chez nous. Je vous propose une délibération supplémentaire pour mettre à disposition un local qui accueillera ces réfugiés ukrainiens dans le Vaucluse ».
Hervé de Lépineau (RN) s’est étonné qu’il n’y ait « Jamais eu de task-force pour nos compatriotes dans le besoin alors que notre département est l’un des plus pauvres de France ». Réponse de Dominique Santoni : « Les réfugiés se retrouveront dans des logements de fonction vacants, donc inoccupés et l’accueil se fera boulevard Limbert à Avignon dans un ancien magasin de musique vide (Dampierre). Sincèrement, il nous revient collectivement, de faire de nos débats du jour, des débats dignes, respectueux et conformes à ce que nous sommes nous Français, pour une République fière et forte de sa démocratie ».

Le premier budget de la nouvelle présidente
Pour le 1er budget de sa mandature, la présidente a insisté sur son aspect « équilibré » avec des recettes de fonctionnement qui progressent de +4,8% pendant que les dépenses augmentent 2 fois moins vite (+2,4%). Avec un investissement de 120M€, un record. Et une double mission : solidarité et développement.
Ce budget a été détaillé par le sénateur Jean-Baptiste Blanc. « Il se veut ambitieux et réaliste. Il s’établit à 715,6M€ – contre 699, 1M€ en 2021 (+2,4%). Il traduit notre volonté intangible de préserver les actions en faveur des Vauclusiens et des territoires, malgré les ponctions de l’Etat qui depuis 2014 représentent une perte cumulée de 206,9M€ ». Le social grimpe en flèche : +3,9M€ pour les handicapés, +7,2M€ pour les séniors, +1,8M€ pour l’enfance. Le revenu de solidarité active coûte 113M€ cette année, en constante évolution à la hausse.

Une part importante est accordée à l’amélioration de l’état des routes (52,9M€), à l’entrée ouest de Pernes, à la déviation d’Orange, au carrefour de Bonpas ou à la suppression du passage à niveau n° 15 particulièrement accidentogène à l’Isle-sur-la-Sorgue. 13 M€ seront affectés au renforcement de ponts, 11,6M€ aux véloroutes. Le patrimoine bâti bénéficiera de travaux de rénovation à hauteur de 3,5M€ (pour les façades et le toit du Palais des Papes ou la construction du futur Pôle Archives Départementales). Enfin, une vingtaine de millions seront alloués à la réhabilitation des collèges de Bédarrides, Sorgues, Vedène, du Pontet et de Cabrières.

Dominique Santoni, première femme à la tête du Conseil départemental de Vaucluse, a présenté le premier budget de sa nouvelle mandature. Un budget adopté malgré 2 abstentions et 6 oppositions.

Recrutement de 8 médecins dans le cadre du plan santé
Yann Bompard (Ligue du Sud) dénoncera « Le désengagement chronique de l’Etat. Nos marges de manoeuvre se réduisent comme peau de chagrin. Les dépenses automatiques grimpent pendant que les recettes chutes, un vrai effet-ciseaux ». A gauche, André Castelli apprécie « Votre humanité, votre courage, Madame la Présidente, mais votre Plan Santé ne fait pas partie de nos compétences et nous entraîne dans un engrenage compliqué ». Ce à quoi, Dominique Santoni rétorquera que « Recruter 8 médecins pour lutter contre les déserts médicaux du territoire vauclusien n’aura qu’un impact budgétaire minimum puisque la Sécurité Sociale remboursera 100% du coût et que son incidence ne sera que de 300 000€ en tout sur un budget global de plus de 716M€ ». Quant à Hervé de Lépineau, il ironisera sur « L’idéologie collectiviste de l’élu de Montfavet » et enchaînera : « Les dignitaires adorent venir en vacances dans le Luberon pour profiter des cigales et du rosé-piscine. Mais avec le renchérissement du taux des prêts, la hausse de l’inflation, la fin du mirage du télé-travail, les notaires assistent à une chute des transactions immobilières. Devons-nous nous attendre à une aggravation des prélèvements ? Que Macron arrête de siphonner les collectivités locales. Le problème c’est que appellerez à voter pour celui qui nous martyrise au soir du 1er tour de la présidentielle ».

La gauche vote le budget mais sera vigilante sur sa mise en pratique
Jean-François Lovisolo prendra la parole pour expliquer « A l’issue des élections cantonales, la gauche était majoritaire en voix et en sièges. Nous vous avions donné rendez-vous pour le 1er budget de cette cette majorité. Il protège les plus fragiles, il ne laisse personne sur le bord du chemin quand la guerre est à nos portes et la situation sanitaire incertaine. Nous voterons donc ce budget mais nous resterons vigilants si le compte n’y était pas ». Enfin Anthony Zilio (grâce à qui la majorité départementale est passée à droite avec son binôme Christine Lanthelme), il saluera « Les efforts entrepris pour promouvoir l’attractivité économique du département, la recherche des équilibres financiers, sociaux et économiques de chaque canton, urbain et rural, riche et pauvre ».

Malgré 5 abstentions et 6 oppositions, le budget sera adopté à la majorité absolue par 23 voix.

Les votes:

Pour : Dominique Santoni, Elisabeth Amoros, Suzanne Bouchet, Pierre Gonzalvez, Christelle Jablonsky-Castanier, Thierry Lagneau, Patrick Merle, Christian Mounier, Corinne Testud-Robert, Jean-baptiste Blanc, Marielle Fabre, Christine Lanthelme, Laurence Lefevre, Léa Louard, Jean-françois Lovisolo, Fabrice Martinez-Tocabens, Max Raspail, Sophie Rigaut, Alexandre Roux, Myriam Silem, Noelle trinquier, Bruno Valle, Anthony Zilio.

Abstention : Samir Allel, Valérie Andres, Yann Bompard, André Castelli, Annick Dubois,

Contre : Florelle Bonnet, Danielle Brun, Hervé De Lépineau, Joris Hebrard, Jean-claude Ober, Marie Thomas de Maleville


Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Toujours engagée dans des causes qui touchent la vie des Vauclusiens, la députée de la 1ère circonscription du Vaucluse Souad Zitouni vient d’être désignée membre titulaire de la commission régionale du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA).

Nommée par Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, Souad Zitouni est devenue membre titulaire de la commission régionale du FDVA. Ce dernier permet de soutenir les associations qui souhaitent développer la formation de leurs bénévoles, mais aussi leur fonctionnement et leurs projets innovants. Depuis le début de son mandat en mars 2020, la députée de la 1ère circonscription du Vaucluse a pris part à de nombreuses causes qui touchent, de près ou de loin, le département.

Entre la protection des enfants contre les écrans, la lutte pour la mise en place d’un système de santé à l’Université d’Avignon, ou encore son soutien envers le personnel des hôpitaux et des Ehpad, c’est tout naturellement que Souad Zitouni se tourne vers la vie associative du département. La députée se dit prête à « accompagner et soutenir financièrement le fonctionnement et les projets associatifs en Vaucluse au sein de la commission régionale. »

V.A.


Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Après être descendu à 548 cas de Covid pour 100 000 habitants en Vaucluse en semaine 9 (du 28 février au 6 mars), le taux d’incidence remonte légèrement dans le département la semaine dernière (semaine 10, du 7 au 13 mars). Ce taux s’établit désormais à 586, bien loin cependant des pics enregistré fin janvier avec 3 624 cas pour 100 000 Vauclusiens.
Sur 7 jours, c’est autour de Pertuis et du Sud-Luberon que les taux restent les plus élevés (voir tableau ci-dessous). Dans les autres territoires de Vaucluse, les hausses sont plus modérées. Les tendances continuent même d’être encore à la baisse dans les communautés de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse, de Ventoux-Sud et de l’Enclave des papes – Pays de Grignan.

Baisse des hospitalisations et stagnation de la vaccination
Par ailleurs dans le même temps, aujourd’hui 251 personnes sont hospitalisées dont 5 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 59.3 ans, 0 patient vacciné), soit 3 personne de moins en 7 jours. Pour les autres on observe 138 en hospitalisation conventionnelle (-30 personnes en 7 jours) ainsi que 108 en soins de suite et réadaptation (-3 personnes en 7 jours).
Pour rappel le pic du nombre de personnes hospitalisées pour Covid a eu lieu le 17 novembre 2020, avec 526 personnes hospitalisées.
On déplore 15 décès à l’hôpital durant cette semaine 10 en Vaucluse ce qui porte à 1 502 décès dans le département depuis le début de l’épidémie.
Enfin côté vaccination, les Vauclusiens ont été moins d’un millier à s’être fait injecter une 2e dose en 15 jours (74,8% de la population générale contre 79,4% pour la moyenne nationale). Sur cette période, ils ont été un peu plus (2 644) à procéder à une 3e dose (53,6% de la population du département contre 58,4% à l’échelle hexagonale).


Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse continue à se battre sur tous les fronts. Au programme ? Un décryptage de la Loi 3DS aux élus et techniciens des communes de Vaucluse ; La déshumanisation des gares de Vaucluse et toujours la défense de l’huile essentielle de lavande et de lavandin face à la règlementation européenne Reach.

La loi 3DS
Dernièrement, Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse a réuni 30 élus locaux et techniciens vauclusiens sur le texte de la Loi 3DS (Loi du 21 février 2022 relative à la différenciation, à la décentralisation et la déconcentration ainsi que sur la simplification de l’action publique locale). Objectif ? Présenter et décrypter la Loi tout en recueillant leurs questionnements et propositions. Le sénateur était accompagné, dans cette démarche, par maître Bluteau du Barreau de Paris.

Ils y ont participé
Les élus des communes d’Avignon, d’Ansouis, de Caromb, de Caseneuve, d’Entraigues-sur-la-Sorgue, de Faucon, de Jonquières, de l’Isle-sur-la-Sorgue, de Lauris, de Piolenc, de Sablet, de Saint-Cécile-les-Vignes, de Sault, de Savoillans, de Sivergues ainsi que des représentants d’EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) et du Conseil départemental ont assisté à cette réunion en présentiel et en webinaire.

Lucien Stanzione a décrypté pour les élus et techniciens vauclusiens la Loi 3DS
(Loi du 21 février 2022 relative à la différenciation,
à la décentralisation et la déconcentration ainsi que sur la simplification de l’action publique locale

Contre la déshumanisation des gares en zones rurales
Lucien Stanzione ne décolère pas. Il ne comprend pas que les guichets humains soient éradiqués des gares de Carpentras, Sorgues et Bollène, discrètement remplacés par des automates. En tout, 13 emplois de chargés de vente, de chef de service et d’agent de réserve auront été supprimés début mars. Un mode opératoire qui pourrait bien entamer les forces vives de la gare TGV d’Avignon et de Cavaillon. Également le sénateur s’indigne que la gare du Thor ne soit pas accessible aux personnes à mobilité réduite et demande que des dispositifs soient mis en place pour le permettre. L’homme politique ne peut se résoudre à ce que l’humain disparaisse dans les services publics ruraux et n’ose pas penser à la peu qualitative image de marque que cela induit pour la SNCF mais aussi la Ville auprès des habitants et également des touristes.

Les gares de Carpentras, Sorgues et Bollène accueillent désormais des automates en lieu et place des guichets humains

Pour la défense des huiles essentielles de la lavande et du lavandin
Lucien Stanzione, et Marie-Pierre Monier, son homologue Drômoise ont à nouveau écrit à Julien de Normandie, ministre de l’Agriculture et de l’économie réaffirmant leur soutien à la filière des huiles essentielles de lavande et de lavandin en passe d’être affiliés, par le programme européen Reach (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) aux ‘produits chimiques dangereux’.

Sortir de l’ornière
Pour sortir de l’ornière, les sénateurs expliquent : « si les huiles essentielles ont été initialement classées comme produits chimiques dans le traité de Rome, leur production est aujourd’hui reconnue comme exclusivement naturelle ainsi que le précise la définition de la norme ISO relative aux huiles essentielles. Aussi, elles relèveraient aujourd’hui de la définition des produits agricoles figurant à l’article 38 du Traité de Rome et réaffirmée par le traité de Lisbonne : « Par productions agricoles, on entend les produits du sol, de l’élevage et de la pêcherie, ainsi que les produits de première transformation qui sont en rapport direct avec ces produits ».

Cueillette de la lavande DR

Protéger
Pour les sénateurs de Vaucluse et de la Drôme : « La sauvegarde de ce patrimoine de 30 000 hectares sur trois départements : Vaucluse, Drôme et Alpes-de-Haute-Provence, dont les pratiques de culture sont entrées, depuis 2018, à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel national revêt un enjeu majeur pour les territoires de Vaucluse. Si la culture de la lavande et du lavandin disparaissaient l’économie, les paysages, les couleurs et les fragrances de la Provence seraient irrémédiablement bouleversés.»

Le problème ?
Le problème ? Reach associe l’huile de lavande à un produit chimique, particulièrement le Linalol, potentiellement réputé allergène. La Communauté Européenne, en classant l’huile essentielle de lavande dans les produits chimiques, porterait un coup fatal à sa culture, à sa production ainsi qu’à sa vente, alors qu’en France et en 2021, 140 tonnes ont été produites.

Le risque à court terme ?
Le risque à court terme ? Que les acheteurs de matières premières des multinationales et des grands parfumeurs revoient rapidement leurs formulations, s’inquiète Lucien Stanzione, évinçant durablement les huiles essentielles extraites des PPAM (principales plantes à parfum, aromatiques et médicinales) produites, en France, par plus de 6 527 exploitations agricoles sur plus de 67 513 hectares dont 33 094 pour la lavande et le lavandin. Pour mémoire, la lavande, le lavandin, la sauge sclarée, la rose, la violette, le jasmin et les fleurs de Bigaradier sont les plus présentes en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Drôme.

Soutien à Olivier Dubois le journaliste otage au Mali
Enfin, le sénateur se mobilise pour la libération d’Oliver Dubois, otage au Mali depuis plus de 10 mois qui a été enlevé à Gao, après avoir voulu interroger un chef intermédiaire du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. « Père de deux enfants, il a étudié à Avignon et sa famille, restée sans nouvelle de l’enquête antiterroriste ou des services de l’Etat, est très inquiète. Je le suis également compte-tenu du désengagement militaire progressif de la France dans cette région. Le 10 février, dans un courrier au Ministre de l’Europe et des affaires Étrangères, j’ai rappelé mon attachement à la lutte contre le terrorisme et à la liberté de la presse. Je lui ai demandé de bien vouloir me tenir informé des suites réservées aux demandes d’entretien de sa famille. » Le sénateur avait participé à la manifestation de soutien qui s’était déroulée le 20 janvier dernier devant l’hôtel de ville de la mairie d’Avignon.

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Pôle emploi : le Vaucluse va recruter près de 40 000 emplois en 2022

Une quarantaine de participants était en compétition lors du 11ème concours départemental de la ‘Meilleure baguette de tradition française’.

A la manette : le Groupement des artisans boulangers pâtissiers de Vaucluse. Le président du jury ? Rodolph Couston, professeur de boulangerie au lycée Reboul à Valreas et au CFA d’Avignon de l’Urma Paca. Quelques élus ont tenu à être présent lors de la remise des prix : Valérie Coissieux, présidente Chambre des métiers Vaucluse, Claude Tummino, adjoint au maire de la ville d’Avignon, Nordine Saihi, CCI de Vaucluse, Catherine Chevalier, CFA d’Avignon de l’Urma Paca et Cathie Clota, présidente de l’U2P Vaucluse. Julien Fraysse, sous-préfet en charge de la relance, était également de la partie.

Le gagnant n’est autre que William Schmidt de la boulangerie ‘Au pain d’antan’ à Valreas qui remporte la 1ère place de la catégorie artisan. Il s’entraîne d’ores et déjà pour représenter le Vaucluse au concours régional qui aura lieu les 6 et 7 avril prochain au CFA de Carros. Antoine Piquet du CFA d’Avignon remporte, lui, la catégorie apprenti.

« Et comme nous sommes artisans, nous avons tenu cette année à mettre aussi en avant un autre artisan d’un autre domaine : la métallurgie », indique les artisans boulangers. Pierre Bonnet Bruna de l’entreprise Mecaval à Sarrians a ainsi créé et fabriqué les trophées de cette année. Les artisans boulangers ont par ailleurs remis une centaine de baguettes à Mme Corré, directrice et à Mr Rui coordinateur local de la Croix Rouge pour les maraudes sur tout le département. Prochain rendez-vous, le concours départemental de la meilleure tarte aux fraises le 22 avril prochain à Carpentras

Le Vaucluse, terre d’artisans ! Crédit photo : Groupement des artisans boulangers de Vaucluse

L.M.

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