Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Le groupe GSE, basé à Avignon et spécialisé dans la conception, construction, rénovation et l’aménagement de bâtiment, vient de nommer Isabelle Prioton en tant que directrice du Développement Grands Comptes.
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes du groupe avignonnais GSE. Son arrivée chez GSE marque une nouvelle étape dans l’accélération de la croissance du groupe, qui souhaite renforcer son positionnement auprès des acteurs industriels majeurs du marché.
Isabelle Prioton est une experte en développement commercial et gestion des grands comptes. Elle a évolué pendant 25 ans dans les secteurs de l’industrie et l’énergie. Elle a notamment travaillé en tant que Directrice du pôle Industrie chez Eiffage, et a dirigé des transformations digitales majeures et optimisé la gestion de grands comptes stratégiques chez Saint-Gobain et Safran. Sa capacité à fédérer des équipes autour de projets ambitieux et innovants lui a valu l’obtention du Trophée Femmes de l’Industrie en 2022.
En tant que directrice du Développement Grands Compte de GSE, Isabelle Prioton aura pour mission de renforcer les partenariats existants, d’identifier de nouvelles opportunités et de piloter la stratégie commerciale du groupe dans l’industrie vers une croissance durable. « Je suis ravie de rejoindre GSE et d’apporter mon expertise pour accompagner la croissance du groupe, déclare-t-elle. Le développement de solutions innovantes et durables est un enjeu clé pour nos clients, et je suis impatiente de contribuer à cette dynamique. »
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Présente en France depuis 2012, Uber, application de mise en contact d’utilisateurs et principalement de voitures de transport avec chauffeur (VTC), a déployé Uber Taxi en 2022. Un service qui est disponible à Avignon depuis ce mercredi 14 mai.
C’est une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le service Uber Taxi débarque à Avignon dès aujourd’hui. Les Avignonnais et visiteurs de la Cité des papes peuvent désormais commander un taxi via l’application Uber, selon la disponibilité des chauffeurs à proximité.
« Nous sommes heureux de permettre aux taxis indépendants de générer des revenus supplémentaires et de renforcer le choix pour nos passagers. »
Implantée à Avignon depuis 2018, l’application Uber ne proposait jusqu’alors que des VTC aux Avignonnais. En 2024, plus de 430 000 personnes ont ouvert l’application Uber au sein de la Cité des papes, contre 363 000 en 2023. Pourtant, selon Uber, 23% des demandes de trajets n’ont pas pu être satisfaites ces 30 derniers jours. Ainsi, le service Uber Taxi viendrait répondre à ce besoin non couvert.
Un taxi en un clic
En cliquant sur l’option Uber Taxi, les passagers seront mis en relation avec le taxi le plus proche de la même manière qu’ils sont mis en relation avec les options VTC déjà disponibles sur Uber. Si ces dernières affichent un prix fixe avant même la confirmation de la course, l’option Taxi, elle, donne une estimation de prix, sous forme de fourchette, basée sur le tarif réglementaire des taxis à Avignon, en fonction du trajet.
À travers le lancement du service Taxi en régions Uber souhaite contribuer au dynamisme des territoires et proposer une mobilité accessible au plus grand nombre. En parallèle d’Avignon, l’application déploie ce service dans trois autres villes françaises : Mulhouse, Poitiers et Rouen.
Si Uber est présent en Vaucluse depuis plusieurs années via son service de transport VTC, et désormais via son option Taxi à Avignon, il est aussi présent via son service de livraison de repas et courses à domicile Uber Eats.
Les communes d’Avignon, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue, Pertuis, Carpentras, Orange, Bollène, Apt, ou encore Vaison-la-Romaine bénéficient de ce service qui permet de se faire livrer des plats de ses restaurants locaux préférés à domicile en un rien de temps.
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Le nouveau directeur du Ballet du Grand Avignon, Martin Harriagues n’avait pas caché sa fascination pour l’Amérique lors de sa nomination et nous avait réjouis avec son premier opus ‘América’ présenté à l’automne.
Avec la deuxième oeuvre de la saison présentée ‘United Dances of America’, il récidive en nous présentant trois chorégraphes qui partagent la même ferveur pour dénoncer l’enfermement et revendiquer une indépendance artistique authentique. L’occasion de découvrir l’Amérique telle qu’on l’aime, généreuse et libératrice.
United Dances of América : 3 chorégraphes, 3 regards, 3 pièces
• ‘This, That et The Third’, de l’afro-américaine Rena Butler, est une pièce de 8 interprètes portée par l’énergie des musiques urbaines (Chance the Rapper), une métaphore puissante de la lutte pour l’authenticité et la liberté.
• ‘Holy’, du chorégraphe Mike Tyus, est un duo créé en 2023 avec son partenaire Luca Renzi au Los Angeles Dance Project de Benjamin Millepied. Sur un poème d’Allen Ginsberg membre fondateur de la Beat Generation, et de la musique de Jean Sébastien Bach Holy est une œuvre intime et singulière invitant à une immersion profonde dans la dimension spirituelle.
• ‘Mythology’, du chorégraphe Stephen Shrphire, pièce pour 12 interprètes, met en scène la lettre-poème de Sam Melville, prisonnier politique et leader de l’insurrection d’Attica, sur une musique de Frédéric Rzewski.
Un After après le spectacle
A l’occasion de la première du spectacle ‘United Dances of America’, la soirée va se poursuivre au Grand Foyer de l’Opéra transformé une nouvelle fois en dancefloor aux couleurs des USA. Le Dj Julien Hiebel sera aux platines pour nous faire danser sur des musiques américaines ! L’accès à cet after ‘America’ est gratuit et réservé aux détenteurs du billet du spectacle du samedi 17 mai.
Samedi 17 mai. 20h. Dimanche 18 mai. 16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Le Département des Bouches-du-Rhône lançait, en 2006, une expérimentation de démoustication de l’embouchure du Grand Rhône. Aujourd’hui, tous les acteurs concernés viennent d’en établir le bilan et apportent des premiers éléments de réponse à cette question en forme de dilemme : comment concilier démoustication « de confort » et respect des écosystèmes naturels ? Les réponses ne sont pas tout-à-fait celles qui étaient attendues…
Si les démoustications d’envergure du littoral méditerranéen ont démarré dans les années 60 avec le développement du tourisme, celle de la Camargue, plus récente, a été lancé sous forme d’une expérimentation à partir de septembre 2006. Initiée par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône (aujourd’hui Conseil Départemental), cette mission a été confiée pour sa partie publique à l’EID (Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen). L’institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, la Tour du Valat, a également été associée à cette expérimentation conduite sur 2 300 hectares, depuis presque 20 ans. L’objectif était clair : « assurer le contrôle de la population des moustiques afin de protéger en terme de nuisance les agglomérations des Salins-de-Girault et de Port-Saint-Louis-du-Rhône ».
L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides
En Camargue, les mises en eaux des marais, qu’elles soient naturelles ou artificielles, sont à l’origine de la production des moustiques, en moyenne à hauteur de 25 % et jusqu’à 70 % à certaines périodes de l’année. L’expérimentation avait pour mission la réduction des populations de moustiques sans nuire aux équilibres naturels et perturber les zones humides. Pour cela l’EID, a utilisé un larvicide d’origine organique, le B.t.i (Bacillus thuringiensis israëlensis). Les traitements larvicides utilisant des insecticides de type organo-phosphorés insuffisamment sélectifs et surtout hautement toxiques sont aujourd’hui interdits.
Pour tuer les larves (le moyen le plus efficace pour endiguer la prolifération) il faut d’abord les localiser. La lutte engagée par l’EID s’est d’abord concentrée sur l’établissement d’une cartographie des gîtes potentiels de développement des larves, avant l’éventuel traitement au B.t.i (80 % en aérien et 20 % en terrestre) et au suivi environnemental.
Un bilan scientifique contrasté
Le bilan de l’expérimentation a été établi sur la période allant de 2007 à 2011. Si sur les zones traitées les baisses de population de moustiques sont réelles des incidences sur les écosystèmes sont avérées. Concernant la flore, l’utilisation du B.t.i n’a pas d’incidence sur les algues et leur prolifération. Par contre, il y aurait un risque sur un autre insecte, le chironome (mouche ressemblant à un moustique). Une baisse des effectifs a également été observée du côté des libellules. Pour les oiseaux, il a été constaté que les ressources alimentaires et la reproduction étaient affectées. Sans parler des dérangements occasionnés par les traitements qui peuvent également avoir des incidences sur les effectifs de plusieurs espèces.
Un bilan tout aussi contrasté sur le plan sociologique
Des enquêtes d’opinion réalisées auprès de populations résidentes ont montré que la gêne occasionnée par les moustiques était vécue comme forte et que les traitements utilisées étaient jugés, par une très large majorité de personnes, comme efficaces. Cependant, près de la moitié des populations interrogées se prononce pour l’arrêt des traitements et déclarent même vouloir s’y opposer, à la fois pour des raisons liées à la protection de l’environnement et les incidences pour l’homme. La conclusion est claire. Les réponses apportées par le traitement au B.t.i n’est pas la solution idéale compte tenu des incidences sur les écosystèmes et sur les hommes.
Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02
Le bilan de cette expérimentation établi par les experts invite à s’orienter dans deux directions : agir sur les écosystèmes et en particulier sur une meilleure gestion de l’eau à l’origine de la prolifération des moustiques. Ainsi par exemple, en modifiant les calendriers de mise en eaux des marais (date et fréquence) ont pourrait réduire de manière sensible le développement des populations des insectes ciblés. Ensuite les experts préconisent d’effectuer des traitements mais uniquement dans les zones habitées et sans emploi de pesticides même d’origine organique. Il s’agit d’utiliser des pièges sélectifs qui attirent et capturent les moustiques grâce à l’émission de C02 . Le projet consisterait à installer un réseau de pièges autour des zones habitées. Ce dispositif offre plusieurs avantages : moindre coût, aucun impact sur les milieux naturels et contrôle de tous les insectes piqueurs, incluant le moustique tigre et les arabis.
Ces pièges, comme ceux mis au point par la société Qista à Sénas, dans les Bouches-du-Rhône, permettent également grâce à leur interconnexion d’effectuer des comptages des populations et d’établir des cartographies précises et évolutives. Les données récoltées permettraient également de faire de la prévention. D’abord destinés à de usages domestiques (particuliers ou activités commerciales) ces pièges nouvelle génération développés par Qista sont destinés à équiper l’espace public. Une solution qui utilise les nouvelles technologies loin des pesticides traditionnels dont on connaît dorénavant les effets néfastes pour les écosystèmes et l’homme.
Comment fonctionnent les pièges à moustiques ?
Les pièges qui attirent et détruisent les moustiques et autres insectes piqueurs sont apparus il y a quelques années sur le marché. Initialement destinés aux particuliers, ces pièges attirent les femelles moustiques dans un rayon allant jusqu’à 60 mètres en dégageant du CO2 comme un humain au repos.
Un olfactif à base le plus souvent d’acide lactique ou d’octénol attire la femelle lorsqu’elle arrive à proximité du piège et celle-ci se retrouve aspirée grâce à un ventilateur. Ces pièges ont l’avantage de réduire la gêne là où elle est ressentie sans affecter le fonctionnement (réseau trophique) des écosystèmes naturels.
Contrairement à la démoustication de confort qui ne cible que deux espèces de moustiques, ils sont efficaces contre tous les insectes piqueurs et notamment contre le moustique tigre et le Culex pipiens, qui fréquentent principalement les zones habitées.
Une expérimentation menée au Sambuc en Camargue de 2015 à 2018 a permis de démontrer que ces pièges étaient aussi efficaces que la démoustication au Bti pour réduire la nuisance causée par les moustiques.
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Alors que près de 30 000 emplois sont à pouvoir dans le Vaucluse, trois zones d’emploi vauclusiennes affichent les pires taux de chômage de la région. Avignon, Bollène et Carpentras constitue ainsi le podium des mauvais élèves de l’emploi en Région Sud. Toujours selon le bilan économique 2024 que vient de dévoiler l’Insee Paca, les autres zones d’emploi du département ne font guère mieux puisque 5 territoires vauclusiens apparaissent dans le top 10 des zones d’emploi ayant le plus fort taux de chômage de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En 2024, le taux de chômage a baissé dans tous les départements de la Région Sud. C’est dans les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes (respectivement 6,2% et 6,8% au dernier trimestre 2024) que ce taux est le plus faible. A l’inverse, le Vaucluse affiche toujours le niveau régional le plus élevé avec 9,5%.
Taux de chômage par zone d’emploi fin 2024
Source : Insee-Paca
Dans le détail des territoires, trois zones d’emploi du département monopolisent le podium des mauvais élèves de l’emploi (voir tableau ci-dessous). En premier, la partie Paca du secteur d’Avignon (10,5%), devant Bollène (9,8%) et Carpentras (9,4%). Derrière ce ‘triplé’ dont on se serait bien passé Orange (9,4%) et Cavaillon (8,3%) apparaissent aussi dans le top 10. Seul Valréas se trouve dans la seconde moitié de ce classement des cancres de l’emploi.
213 000 emplois en Vaucluse Si le nombre d’emplois a augmenté de 0,4% en Provence-Alpes-Côte d’Azur entre 2023 et 2024, il est resté stable en Vaucluse. Fin 2024, notre département totalisait 213 000 emplois sur les 2,02 millions que compte l’ensemble de la région. Cependant, sur 1 an ce chiffre a variablement évolué selon les secteurs (voir tableau ci-dessous) . Ainsi, sur cette période le secteur de la construction est celui qui a le plus souffert dans le département (-4,2%), devant celui de l’agriculture (-3,4%).
A l’inverse, le secteur de l’industrie affiche une tendance positive (1,3% d’emplois supplémentaires en 1 an). Derrière, celui du tertiaire marchand présente aussi un bilan positif (+0,6% dont +7,5% pour l’intérim) alors le secteur du tertiaire non marchand est à l’équilibre.
L’économie régionale a ralenti en 2024 « En 2024, l’économie de Provence-Alpes-Côte d’Azur évolue dans un contexte national de ralentissement généralisé, et en suit les tendances même si elle résiste mieux, expliquent Corinne Roche et Léa Tholozan de l’Insee-Paca dans leur dernière analyse intitulée Bilan économique 2024 : un dynamisme en perte de vitesse. La croissance de l’activité économique régionale est de plus en plus faible, l’emploi suit la même trajectoire, les dépôts de bilan d’entreprises continuent d’augmenter et l’encours de crédits bancaires baisse pour la première fois depuis quinze ans. Toutefois, les créations d’entreprises sont reparties à la hausse, le taux de chômage est au plus bas et les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) sont moins nombreux. Au niveau sectoriel, le bilan est contrasté. L’industrie poursuit sa progression et retrouve son niveau d’emploi d’il y a vingt ans. Le secteur tertiaire est porté par le tourisme qui continue de bénéficier d’une fréquentation en hausse, à rebours de la tendance nationale. À l’inverse, la construction traverse une crise persistante. Le marché du logement neuf souffre, les permis de construire et les mises en chantier sont au plus bas, mais des signes d’amélioration apparaissent en fin d’année. Dans l’agriculture, des conditions météorologiques défavorables ont affecté la production et les prix, notamment des fruits et légumes d’été. »
L.G.
RSA : Coup de frein du nombre d’allocataires en Vaucluse Sur un an, le nombre de foyers allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) recule à nouveau, mais moins fortement que lors des quatre années précédentes (-3% entre décembre 2023 et décembre 2024). À l’inverse, il repart à la hausse en France métropolitaine (+1%). Fin décembre 2024, 137 000 foyers sont ainsi allocataires du RSA en Provence-Alpes-Côte d’Azur. En tenant compte des conjoints, enfants et autres personnes à charge au sein de ces foyers, ce sont 275 600 personnes qui bénéficient du RSA. Le repli s’observe dans presque tous les départements de la région, plus particulièrement en Vaucluse (-14%), dans les Hautes-Alpes (-7%) et dans les Alpes-Maritimes (-6%). La baisse est proche de la moyenne régionale dans le Var. Les effectifs sont en revanche quasi stables dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Bouches-du-Rhône. De son côté, le nombre de foyers allocataires de la Prime d’activité (PA) repart très légèrement à la hausse (+0,1%, après -1,5% en 2023) et atteint 379 200 foyers en fin d’année 2024, soit 718 600 personnes couvertes par le dispositif. En dehors d’une baisse en 2023, le nombre d’allocataires de cette prime destinée aux travailleurs aux ressources modestes n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En France métropolitaine, la hausse est nettement plus marquée (+1,8% fin 2024, après -2,3% en 2023). Dans les départements du Var et de Vaucluse, le nombre de foyers allocataires de la prime d’activité augmente sur un an (respectivement de 2,3% et 1,5%). La hausse est faible dans les Bouches-du-Rhône (+0,2%) et les effectifs sont stables dans les Hautes-Alpes. En revanche, le nombre de foyers allocataires recule dans les Alpes-Maritimes (-3%) et les Alpes-de-Haute-Provence (-1,7%).
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Le café-librairie Youpi reçoit le Collectif Réfugiés Vaucluse ce jeudi 15 mai.
Depuis dix ans, le Collectif Réfugiés du Vaucluse accompagne bénévolement les demandeurs d’asile, les réfugiés et leurs familles dans les démarches de la vie courante, en proposant diverses activités. Sur Avignon, l’association propose des cours de français, une aide administrative, des sorties culturelles — Opéra, Cinéchange à Utopia — ou sportives.
Sur Carpentras, l’association est présente à la Maison du Citoyen. Elle organise des sorties, anime des cours sociolinguistiques, des stages et un atelier de couture.
La valise de l’immigration
C’est dans le cadre de l’atelier couture que la valise de l’immigration a été réalisée. Valise qui sera exposée à Youpi ce 15 mai prochain où, dans un contexte de racisme grandissant, à partir de témoignages et d’expériences partagées, l’association propose de débattre sur la situation des personnes qui ont dû, pour différentes raisons, quitter leur pays.
Youpi, un tiers-lieu ouvert à tous
Youpi, c’est un café-librairie, mais aussi une cantine et une épicerie.On peut profiter du salon de thé toute la journée, de la cuisine végétarienne de saison le midi, le tout fait maison avec de bons produits à déguster dedans ou en terrasse. Et il se passe toujours quelque chose à Youpi : des débats, des rencontres littéraires, des ateliers créatifs…
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Rénovation énergétique dans les collèges, ouverture de la route vers le sommet du Mont Ventoux, ou encore travaux de chaussée à Coustellet. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de mai ?
Jusqu’en 2028, le Département de Vaucluse compte rénover les chaufferies qui ont plus de 20 ans dans 19 collèges pour de meilleures performances énergétiques. Un investissement qui s’élève à 3,8M€ dont 800 000 € financés par l’Etat via le Fonds Vert. Pour le moment, quatre établissements sont concernés : Alphonse Tavan à Montfavet, Clovis Hugues à Cavaillon, Paul Eluard à Bollène et Alphonse Silve à Monteux.
La route vers le sommet du Mont Ventoux, côté Sud (depuis Bédoin ou depuis Sault), qui était fermée depuis novembre dernier, a rouvert le vendredi 18 avril dernier. Ce mois-ci, c’est au tour de la route côté Nord (depuis Malaucène) de rouvrir. Les usagers pourront atteindre le sommet du Géant de Provence depuis la station du Mont Serein à partir du vendredi 16 mai.
Une partie de la RD900 va être refaite sur environ 700m au niveau du hameau de Coustellet, entre la pharmacie et le magasin Aldi. Les travaux auront lieu uniquement de nuit du lundi 12 au jeudi 15 mai, avec circulation alternée sur la RD900 et fermeture de la RD2.
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret. Les travaux sont en cours.
Renouvellement de la couche de roulement au carrefour giratoire entre les RD28, RD146 et RD16 à Velleron. Les travaux seront réalisés durant les nuits des lundi 19 et mardi 20 mai. Une déviation locale sera mise en place.
Réfection de chaussée sur la RD8 à Sainte-Cécile-les-Vignes et Cairanne. Les travaux prévus les mardi 20 et mercredi 21 mai.
Réfection de chaussée sur la RD151 à Vaison-la-Romaine. Les travaux sont prévus les mardi 20 et mercredi 21 mai.
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Le déménagement des Archives départementales démarrera en septembre, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux devraient s’achever le mois prochain.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Bérénice : femme, reine, étrangère
Après huit jours de deuil suite au décès de l’empereur Vespasien, son fils, Titus, vient enfin d’être sacré empereur à son tour. Tous les yeux se tournent maintenant vers Bérénice, sa maîtresse, reine de Palestine.Et la même question flotte sur toutes les lèvres : Titus osera-t-il élever au trône des Césars une reine étrangère ?
Une adaptation originale : une version bilingue franco-arabe, surtitrée
Le collectif Nuit Orange revisite ce classique théâtral à travers un dispositif inédit, une version bilingue franco-arabe, mêlant alexandrins raciniens et arabe littéraire surtitré, qui porte au premier plan les enjeux politiques de la pièce.
La poésie réconciliatrice
Dans cette version où la xénophobie joue le premier rôle, la poésie – celle des alexandrins de Racine et celle de l’arabe littéraire – demeure un pont entre les êtres, entre les cultures, l’outil de l’amour et de la résistance.Samedi 10 mai. 20h00. Dimanche 11 mai. 16h00. 5 à 23€.
Le Collectif Nuit Orange
Nuit Orange revendique l’appellation « collectif » en référence à son ambition de constituer un véritable réseau d’artistes et de propositions culturelles diverses et toujours pluridisciplinaires.
Samedi 10 mai. 20h. Dimanche 11 mai. 16h. 5 à 23€. Théâtre du Balcon. 38 rue Guillaume Puy,. Avignon. 04 90 85 00 80 – contact@theatredubalcon.org
Isabelle Prioton est la nouvelle directrice du Développement Grands Comptes de GSE
Près de 30 000 emplois seraient proposés par les entreprises de Vaucluse à ses habitants actifs selon l’enquête en besoin de main d’œuvre -BMO- menée par France Travail au 31 décembre 2024. Plus précisément 29 350 emplois à venir dans le secteur des services –à hauteur de 54%-, l’agriculture et les industries alimentaires à 27% et le commerce à hauteur de 11%. Egalement, un projet d’embauche sur deux est lié à une activité saisonnière, soit 14 780 propositions.
«Pour la 2e année consécutive, France Travail Vaucluse constate une diminution des intentions d’embauche des employeurs, relève Aude Fredenucci, directrice de France Travail Vaucluse. Les projets de recrutement reculent de 14% sur un an. Au total, 29 350 emplois potentiels ont été recensés, ce qui représente une baisse de 4 700 projets de recrutement par rapport à l’année précédente. Cette tendance départementale reflète celle observée à l’échelle régionale. Enfin, près de 2 intentions de recrutement sur 3 -64%- émanent d’entreprises accueillant moins de 20 salariés et près de 12 450 propositions d’emplois –sur les presque 30 000- sont jugées difficiles.»
Les métiers les plus recherchés Les métiers les plus recherchés, en emplois saisonniers, sont serveurs de cafés, restaurants, aides de cuisine, employés polyvalents de la restauration, agents d’entretiens de locaux, employés de l’hôtellerie et cuisiniers.
L’agriculture et l’industrie alimentaire L’agriculture et l’industrie alimentaire se placent en 2e recruteur avec 27% des intentions d’embauche, soit 7 870 projets de recrutement. Les profils les plus recherchés sont viticulteurs, arboriculteurs, agriculteurs, maraîchers, horticulteurs et ouvriers peu qualifiés des industries agro-alimentaires.
Le commerce Le commerce est le 3e recruteur potentiel avec 3 210 projets de recrutement. Les profils les plus recherchés sont ceux des employés de libre-service, des manutentionnaires, déménageurs peu qualifiés, des caissiers, des magasiniers, préparateurs de commandes peu qualifiés et des ouvriers mécaniciens de véhicules.
La construction La construction appellerait 1 400 projets de recrutement dont 65% sont jugés difficiles à trouver comme les maçons qualifiés, les ouvriers (qualifiés ou non) de l’extraction, des travaux publics, les ouvriers en électricité du bâtiment et les conducteurs de travaux, ainsi que des chefs de chantier non-cadres.
Les métiers en tension et les plus difficiles à recruter Les 10 métiers les plus recherchés sont aussi les plus difficiles à recruter comme les viticulteurs et arboriculteurs, les agriculteurs, les maraîchers et horticulteurs, les serveurs de cafés restaurants, les aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration et de l’hôtellerie, les agents d’entretien de locaux, les employés de l’hôtellerie, les cuisiniers, les employés de libre-service, les aides-soignants, les aides et auxiliaires de vie, et les artistes de musique, danse et spectacles.
Les freins Les employeurs évoquent la pénurie de candidats, le manque d’expérience, de diplôme ou de motivation, des problèmes de mobilité dans un département très rural, ainsi que des problèmes pour se loger. Les candidats répliquent par de faibles rémunérations, des conditions de travail difficiles, des avantages sociaux réduits au minimum, le manque de sens du travail.
En savoir plus France travail Vaucluse gère environ 100 000 offres d’emplois par an dont 44 000 en contrat à durée indéterminée et 2 000 personnes formées. Près de 500 personnels constituent sa force de travail. L’agence la plus importante est celle de Joly-Jean avec 110 salariés. Au 31 décembre 2024 le Vaucluse accueillait 60 500 demandeurs d’emplois toutes catégories confondues pour un taux de chômage de 9,7%, le plus élevé de la région Sud Paca qui est de 7,9%. En ajoutant les allocataires du RSA (Revenu de solidarité active), le plus souvent déjà inscrits avant le 1er janvier 2025 –Depuis cette date les allocataires doivent effectuer 15h d’activités hebdomadaires visant à la reprise d’emploi-le nombre de personnes en recherche d’emploi serait de 65 000. Aude Fredenucci, la directrice de France Travail Vaucluse prévoit «une petite remontée du chômage en 2025 et une baisse en 2026 due aux départs à la retraite.»
Comprendre les catégories de personnes en recherche d’emploi Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, sans emploi ; Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant exercé une activité réduite courte (de 78 heures ou moins sur un mois) ; Catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant exercé une activité réduite longue (de plus de 78 heures sur un mois) ; Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi (en raison d’une formation, d’une maladie…) y compris les demandeurs d’emploi en contrat de sécurisation professionnelle (CSP), sans emploi ; Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi, en emploi (par exemple, bénéficiaires de contrats aidés, créateurs d’entreprise).
Les chiffres En moyenne au 1er trimestre 2025, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail et tenus de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 63 350. Parmi eux, 37 130sont sans emploi (catégorie A) et 26 220 exercent une activité réduite (catégories B, C).
Copyright France Travail
Une enquête menée depuis 23 ans L’enquête Besoins en Main-d’Œuvre (BMO) mesure les intentions de recrutement pour l’année à venir, qu’il s’agisse de créations de poste ou de remplacements. Elle est réalisée avec le concours du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie (Crédoc, Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) depuis 2002. L’enquête BMO 2025 a été réalisée via 4 420 questionnaires exploitables pour le département de Vaucluse soit un taux de retour global de près de 24,4%.
Méthodologie L’édition 2025 a été réalisée entre octobre et décembre 2024. 18 140 établissements ont été contactés pour le département de Vaucluse. Le champ de l’enquête comprend les établissements : relevant de l’Assurance chômage, de 0 salarié ayant émis au moins une déclaration d’embauche au cours de la période récente, du secteur agricole, du secteur public relevant des collectivités territoriales (communes, régions…), les établissements publics administratifs (syndicats intercommunaux, hôpitaux, écoles…) et pour finir les officiers publics ou ministériels (notaires…). L’enquête ne comprend donc ni les administrations de l’État (ministères…) ni certains établissements publics (Banque de France…). L’enquête BMO 2025 est réalisée via 4 420 questionnaires exploitables pour le département de Vaucluse soit un taux de retour global de près de 24,4%.