‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
Le député LR de Vaucluse, Julien Aubert, vient d’interpeller le gouvernement à propos des petits élevages avicoles de plein air et des mesures prises pour lutter contre la propagation de la grippe aviaire.
Depuis le 5 novembre 2021, les éleveurs de volailles sont obligés de claustrer, « confiner », leurs animaux. En cause : le risque « élevé » selon le gouvernement, de circulation de la grippe aviaire. Une obligation qui s’applique quand bien même le virus n’aurait pas été détecté dans le département dans lequel les élevages sont implantés.
C’est le cas notamment en Vaucluse où le député a rencontré des éleveurs, en particulier la présidente de l’association ‘Sauve qui poule‘, détenant un élevage de moins de 250 volailles. « Elle a été mise en demeure par la préfecture de claustrer ses animaux, menaçant dans le cas contraire de prononcer des mesures administratives pouvant aller jusqu’à la suspension d’activité, ainsi que d’éventuelles sanctions pénales », indique le parlementaire.
Label, bien-être animal, impact économique
Ces mesures posent de nombreux problèmes que Julien Aubert a exposés au ministre lors d’une question orale. A commencer par « la véracité de l’information délivrée au consommateur : alors que ces volailles bénéficient du label d’élevage en plein air, l’enfermement de celles-ci dans un bâtiment ne correspond plus à l’attente du consommateur », alerte le député.
Ce dernier, à l’origine d’une proposition de loi créant le premier code du bien-être animal en France, souligne la remise en question de la vocation première de ces élevages attachés au bien-être animal. La claustration remettrait en cause ce bien-être, « en raison par exemple d’enclos inadaptés ». Dernière problématique et non des moindres, les contraintes qui pèsent sur ces éleveurs et l’impact économique qui en découle.
Le député a donc demandé au ministre un aménagement de ces mesures, une meilleure prise en compte de la situation de ces élevages ne constituant pas des foyers épidémiques de cette maladie et la possibilité de pouvoir à nouveau élever leurs volailles en plein air.
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
Le 20 janvier dernier, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, interpellait le gouvernement pour maintenir les Ehpad de Sablet et de Sainte-Cécile-les-Vignes. Les réponses à ces deux courriers se font toujours attendre.
Dominique Santoni s’impatiente. Ni Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ni Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’autonomie n’ont à ce jour formulé de réponse à sa requête. Une problématique qui exige pourtant de l’Etat « un positionnement clair ». Dans un contexte médiatique national cinglant, les Ehpad représentent pour les territoires ruraux un enjeu de taille alors même que les besoins en matière de dépendance de nos aînés grandissent. Lors de l’assemblée du 26 novembre 2021, tous les conseillers départementaux se sont ralliés à la cause et ont clamé leur volonté de préserver ces deux Ehpad.
A l’origine, une décision émanant de l’ARS prévoyant la reconstruction d’un Ehpad neuf de 94 places à Sainte-Cécile-les-Vignes, en lieu et place des deux Ehpad de Sablet (46 places) et Sainte-Cécile (66 places). « C’est bien la possible fermeture de l’établissement de Sablet qui se dessine alors qu’il est en parfait état d’entretien et sans problème d’équilibre financier. Fort de ses 46 lits et de ses 50 emplois, le Tilleul d’or doit continuer sa mission en faveur de nos aînés », expliquait la conseillère départementale Sophie Rigaut à l’origine de la motion votée à l’unanimité. « C’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité de doter de moyens suffisants pour faire face aux besoins », abondait Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues.
Dans ses courriers, la présidente plaide pour la reconstruction d’un Ehpad de 80 places à Saint-Cécile-les-Vignes et pour le maintien des 46 places de celui de Sablet. Soit 14 places supplémentaires pour lesquels le Département s’engageait à faire un effort financier conséquent pour maintenir un établissement de proximité dans chacun de ces deux cantons. Elle sollicite donc l’accord des intéressés pour acter la reconstruction et « s’étonne vivement de n’avoir reçu aucune réponse officielle. »
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
Les 338 hectares d’espaces naturels de la base de défense de Saint Christol d’Albion, seront, selon les deux institutions, plus préservés et valorisés sur le territoire du Parc du Mont-Ventoux.
Une convention qui s’inscrit dans une démarche globale du Ministère de la Défense Cette convention s’inscrit dans un plan plus large de développement durable lancé par le ministère des Armées en 2019. Dans ce contexte, le régiment a déjà entamé sa transformation en remplaçant ses installations vieillissantes par une chaufferie biomasse et un champ solaire thermique, réduisant ainsi ses émissions de gaz à effets de serre et sa consommation d’énergie.
Autorisation d’exercices Également, le Parc soutient le régiment dans la prise d’un arrêté permanent d’autorisation d’exercices en terrain libre sur l’ensemble du Parc naturel régional et en adéquation avec le respect des patrimoines locaux.
La convention dans les faits Le régiment ouvrira ses portes aux experts du Parc pour monitorer et inventorier les populations d’espèces et les milieux remarquables de la zone. Le Parc organisera également des ‘master class’ sur la préservation des milieux et espèces protégés à destination des cadres et légionnaires en charge des espaces verts et de l’entretien du quartier. Le régiment quant à lui, s’engage dans une démarche de concertation pour ses futurs projets d’infrastructure, à l’écoute des spécialistes du Parc du Mont-Ventoux.
La signature La signature de la convention a eu lieu le 22 février au Quartier Maréchal Koenig à Saint-Christol d’Albion, sous la présidence de Jacqueline Bouyac, vice-présidente de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, Présidente du Parc naturel régional du Mont-Ventoux et par le colonel Emmanuel Combe, commandant le 2e Régiment Etranger de Génie.
Ils étaient présents Elle s’est également déroulée en présence du Général de corps d’armée Facon, Gouverneur militaire de Marseille et commandant de la Zone Sud ; du secrétaire général de la Sous-Préfecture de Carpentras, Philippe de Brion ; du directeur du PNR du Mont-Ventoux, Ken Reyna. Au travers de ce partenariat, le Parc apporte au régiment son expertise dans la gestion des milieux naturels et le suivi de la biodiversité locale.
En savoir plus Quand les képis blancs se mettent au vert Le développement durable et les énergies renouvelables ne sont pas une nouveauté pour les képis blancs et notamment le 2e régiment étranger de génie puisqu’en septembre 2019, Florence Parly alors ministre de la Défense avait évoqué le plan en quatre axes : avec la prévention des risques environnementaux, le renouvellement de la flotte de véhicules commerciale pour détenir 50% de véhicules hybrides ou électriques d’ici 2030 ; la rénovation énergétique de logements domaniaux ; le développement d’électricité produite par des panneaux photovoltaïques et la préservation de la biodiversité sur les emprises militaires.
Ferme photovoltaïque Fin 2019, une ferme photovoltaïque s’était étendue sur les 5,5 hectares de terrain du 2e REG à Saint-Christol pour la production d’électricité. D’ici fin de cette année près de 2 000 hectares de terrains militaires devraient suivre la tendance. MH
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
La ‘Fresque du climat’, atelier collaboratif pour intégrer les enjeux du changement climatique, aura lieu le jeudi 24 février, de 16h30 à 19h30, au Living lab ‘Le 9’ (120 rue Jean Dausset à Avignon).
Trois sessions de « Fresques du climat », adaptées aux secteurs de l’agroalimentaire et du BTP, seront animées par Eco-Lab’ environnement et organisées en partenariat avec le Grand Avignon. Le prochain afterwork, qui portera sur l’agroalimentaire, sera suivi d’une conférence avec des consultants sur le bilan carbone et les ressources humaines. Le but ? Donner des leviers d’action pour répondre aux objectifs RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de votre entreprise. Vous cherchez à réduire votre impact carbone ? Vous vous posez des questions sur le changement climatique ? Vous souhaitez engager des démarches de développement durable et impliquer vos équipes ? Cet atelier est conçu pour vous, dirigeant ou cadre d’une entreprise agro-alimentaire, responsable RSE, qualité ou RH.
Pour en savoir plus, contactez Natacha Sire au 06.23.60.14.08, contact@eco-lab.fr. Inscrivez-vous dès maintenant (places limitées): cliquez ici.
L.M.
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
Le groupe a poursuivi comme en 2020, son engagement en soutenant un large éventail de partenaires qui combattent la précarité alimentaire et l’injustice sociale. Fin 2021, McCormick a donc fait un don financier de près de 13 000€ reparti à part égale (4300€) par association, leur permettant ainsi à chacune de mener des projets concrets. Ces 3 associations ont été sélectionnées par les employés de McCormick France.
Centre de vacance et campus d’excellence
« Le partenariat avec McCormick est un précieux soutien pour envisager des actions dans le cadre de notre programme sport et nutrition conduit auprès de 7000 jeunes et leur famille », se réjouit Florence Arnaud, directrice partenariats de l’association Sport dans la ville. Un don qui sera notamment destiné à la création d’un futur centre de vacances en Drôme provençale dont l’ouverture est prévue en juin 2022. Le centre permettra, grâce à la mise en place d’un jardin en permaculture, de faire connaître et apprécier les fruits et légumes aux enfants, et de privilégier une meilleure alimentation.
Pour Julien Puel, directeur général de l’Institut Louis Germain basé à Saint-Rémy-de-Provence, ce don permettra de mettre en place en 2022, 144 heures soit 24 journées de cours pour une cinquantaine de collégiens et de lycéens d’Avignon et de ses communes limitrophes. Ces sessions appelées campus, sont des tutorats scolaires d’excellence permettant de donner à des collégiens et des lycéens, issus de milieux modestes, les connaissances indispensables pour accéder aux cursus universitaires les plus prestigieux.
650 employés en Vaucluse
Un geste également salué par Bernard Magron, président des Restos du cœur de Vaucluse : « Les équipes des 17 antennes de Vaucluse se joignent à moi pour remercier chaleureusement McCormick […] Ce don va nous permettre d’aménager une salle de formation et de réunion dans les locaux du siège départemental de l’association sur Avignon. » Olivier Riomet, directeur général Europe de l’Ouest chez McCormick, remercie « tous les collaborateurs qui ont rendu cela possible ».
Dans le Vaucluse, où McCormick a repris Ducros-Vahiné en 2001, le groupe compte 650 employés répartis au sein de son siège social dans la zone d’Agroparc à Avignon et ses sites de production de Carpentras et de Monteux. Trois branches d’activité principales : les poivres, herbes et épices sous la marque Ducros, les aides aux desserts sous la marque Vahiné et une gamme de solutions prêtes à l’emploi et d’ingrédients thaï sous la marque Thaï Kitchen. Le groupe fondé en 1889 dans le Maryland, totalise 6 milliards de dollars de ventes annuelles dans 170 pays.
L.M.
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
A l’occasion du dernier ‘Relance export tour’ spécial Afrique qui vient de se tenir à Marseille, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur a rappelé son souhait de soutenir les entreprises qui souhaitent s’engager à l’international et particulièrement vers l’Afrique. Un marché où, malgré la proximité, le Vaucluse n’est pas particulièrement présent.
« Accompagner les entreprises à l’export, c’est un enjeu stratégique de croissance mais aussi de relance de notre économie régionale après la crise que nous venons de traverser, insiste Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avant de poursuivre : « Nous sommes fiers aujourd’hui, d’accueillir ce ‘Relance export tour spécial Afrique’. Notre ambition est de faire de la Région Sud et de Marseille un hub vers l’Afrique et la Méditerranée et d’aider nos entreprises à s’y ancrer ; pour cela nous engageons toute une série d’actions, avec nos partenaires : missions, Volontariat international en entreprises (VIE), ou encore le parcours Sud Export. »
« Faire de la région un hub vers l’Afrique. »
Renaud Muselier, président de la Région Sud
Ce ‘Relance export tour’ Afrique s’inscrit dans la continuité du Nouveau Sommet Afrique-France de Montpellier (voir vidéo en fin d’article), qui s’est tenu en octobre dernier à Montpellier, et de l’action du Gouvernement en faveur d’un renforcement des relations entre entrepreneurs français et africains. Il vise à présenter aux entrepreneurs de France et de la diaspora les outils à leur disposition pour les aider dans le développement de leur entreprise grâce au Plan de Relance et pour les accompagner dans leur démarche export vers l’Afrique. « Avec nos partenaires de la ‘Team France export Sud’, nous travaillons depuis maintenant 4 ans, ensemble, dans une relation de confiance et sur le terrain au plus près des entreprises, rappelle Renaud Muselier. Nous les accompagnons à travers un parcours sur mesure pour simplifier leur quotidien et les aider à se développer à l’international. Avec la Team France export Sud l’Etat, la Région et ses partenaires investissent ainsi 20M€ pour accompagner plus de 2 600 entreprises à l’international et notamment en Afrique. » Pour cela, la Région s’appuie tout particulièrement sur la ‘Team France Export Sud’ (TFE) ainsi que d’autres partenaires comme Business France, la Chambre de commerce et d’industrie de Provence-Alpes-Côte d’Azur, BPI France et les conseillers du commerce extérieur. Depuis 2018, les 14 conseillers référents de TFE ont ainsi suivi 5 000 entreprises de la région alors que 226 entreprises ont obtenu un financement régional pour se lancer à l’export pour 4M€. La structure régionale a aussi accompagné le financement de 250 missions VIE financées par la Région à hauteur de 3,7M€. Enfin, rien qu’en 2021, 964 entreprises régionales ont bénéficié d’un coaching pour tenter l’aventure de l’export.
(Crédit : Jean-Charles Verchere)
Pourquoi l’Afrique ? A ce jour, l’Afrique est la plus grande zone de libre-échange au monde avec une croissance continue de plus de 4%. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce continent représente 22,6% des importations et 9,4 % des exportations régionales. La région Sud et Marseille font parties des territoires qui accueillent le plus de consulats africains. Par ailleurs, à ce jour, plus de 54 projets africains ont vu le jour dont 10 en 2021. La région Sud c’est aussi une terre d’opportunité pour les entreprises du monde entier qui souhaitent développer les relations avec l’Afrique. Première destination des entreprises régionales pour l’ouverture de filiales à l’étranger, l’Afrique est aussi la deuxième destination pour leurs exportations, devant l’Asie. De plus en plus d’entreprises internationales choisissent ainsi de s’implanter à Marseille ou ailleurs sur le territoire, pour se connecter au marché européen et avoir un accès rapide aux places financières européennes, bénéficier d’un écosystème numérique local sur des filières d’excellences en lien avec les défis du développement de l’Afrique (santé, énergies vertes ou numérique) et enfin constituer en région Sud le point central de leur développement commercial en direction de tout le continent africain.
Le Vaucluse à la traîne Dans cette éventualité, le Vaucluse a encore fort à faire. En effet, aucun pays d’Afrique dans les 10 premiers clients du département. Côté fournisseur, seule la Tunisie figure dans le top 10 (en 10e position) avec 43,7M€ d’échanges en direction du Vaucluse, bien loin de l’Italie (353,8M€), premier fournisseur du département. La balance commerciale entre le Vaucluse et l’Afrique est d’ailleurs déficitaire (-49M€ en 2020). Un écart que pourront peut-être combler les entrepreneurs vauclusiens puisque, dès juin 2022, Team France Export Sud conduira une délégation d’entreprises, au Sénégal puis au Maroc.
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
Poursuivant sa mission humanitaire, la présidente de la Banque Alimentaire, Stéphanie Sergeant a proposé une nouvelle session de vaccination sur site pour tous les bénévoles volontaires et membres d’associations partenaires. Cette vaccination pour une troisième dose de vaccin a été réalisée par l’intermédiaire de l’Association Entraide Pierre Valdo.
Hélène Avenier, chargée de mission, Carole Gangloff, chef de service et Caroline Colomb, de la brigade mobile ont accompagné le Docteur Jean Lecacheux et l’infirmier Aurélien qui ont procédé à la vaccination des bénévoles volontaires en présence d’Alex Gadré, directeur de cabinet du Préfet.
«L’initiative de la Banque Alimentaire est d’autant plus importante que le taux de vaccination pour la 3ème dose est bas dans le département, 49,1% (il est de 53,9% en France)» a précisé Alex Gadré.
De son côté, la brigade mobile de l’Association Entraide Pierre Valdo multiplie les déplacements dans le département pour proposer la vaccination au plus grand nombre. 100 000 Vauclusiens ont perdu leur pass le 15 février dernier. MH
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
Folklore, langue gaélique, musique… Mais aussi business et industrie. Au sein de l’entreprise irlandaise Tricel à Sorgues, le pays du trèfle a réitéré sa volonté de poursuivre ses « excellentes » relations avec la France.
« Finalement, on peut dire qu’il n’y a que sur les terrains de rugby que l’on est adversaire », déclare le 1er magistrat de Sorgues, Thierry Lagneau, provoquant une vague de rires au cœur du site Tricel, avenue Denis Papin à Sorgues. La deuxième usine française de la multinationale spécialiste de l’assainissement non-collectif, recevait il y a quelques jours la visite du vice-Premier ministre irlandais et ministre du commerce Léo Varadkar.
Accompagné d’un ambassadeur, cette visite s’inscrivait dans le cadre d’une tournée en France avec des étapes à Lyon et Marseille pour découvrir le savoir-faire français. Au programme, présentation du parc de cuves fabriquées sur le site sorguais, visite des ateliers de fabrication ainsi qu’une démonstration des nouveaux outils digitaux utilisés dans les process.
C’est en 2016 que l’entreprise de construction de micro-stations d’épuration a choisi Sorgues pour implanter son second site français de fabrication et de distribution, après celui de Poitiers. Une implantation notamment réussie grâce au concours de l’agence économique Vaucluse Provence Attractivité et de l’agence irlandaise gouvernementale Enterprise Ireland.
Présentation de Tricel au sein de l’usine de Sorgues. Crédit photo : Linda Mansouri
Aujourd’hui, l’usine vauclusienne dirigée par Nicolas Cherici emploie près de 20 salariés. L’occasion pour le vice-Premier ministre irlandais de rappeler que « les relations n’ont jamais été aussi fortes entre nos deux pays ». Et d’ajouter : « Nous sommes fiers de notre très bon partenariat depuis le Brexit. La France se révèle être un partenaire privilégié en Europe ». Pour le haut diplomate irlandais, le rayonnement local, l’attractivité économique et l’emploi de salariés français figurent parmi les clefs du succès partenarial.
Produits à Killarney, assemblés à Sorgues
C’est au cours d’une visite dans un salon à Evreux que le déclic s’opère. Le fondateur de cette entreprise familiale, Mike Stack, découvre une réelle opportunité de marché en France et se lance dans l’aventure. A l’heure du développement durable et des nouvelles règlementations en matière de traitement des eaux usées pour les particuliers, la solution commercialisée s’inscrit naturellement dans une démarche de protection de l’environnement. « Le marché est porteur et je ne doute pas que vous avez de très belles années devant vous », adresse Thierry Lagneau.
En France, Tricel est leader des micro-stations d’épuration. Crédit photo : Linda Mansouri
Lancée il y a 40 ans en tant qu’entreprise familiale irlandaise, Tricel a enchaîné les succès et connaît depuis une croissance importante. Le groupe est un fournisseur mondial de solutions de haute performance pour les industries de l’environnement, de l’eau, de la construction et des matériaux. « Nous sommes très heureux de voir les distributeurs et le personnel qui est très important pour nous. Je salue l’engagement, le travail et l’investissement des équipes durant ces deux dernières années. En dépit du Covid et des difficultés d’approvisionnement, Tricel a enregistré une croissance de 30% », se réjouit Mike Stack.
La réussite de la collaboration entre nos deux nations repose essentiellement sur un travail d’équipe. En réalité, sur ce site, le savoir-faire peut se targuer d’avoir la double nationalité puisque les composants sont produits à Killarney en Irlande avant d’être assemblés sur notre territoire. 40% de la production en Irlande est envoyée en France. Par ailleurs, Tricel fait partie des premières entreprises à avoir reçu l’agrément ministériel en France en 2011 pour sa gamme de micro-station d’épuration nouvelle génération : Tricel Novo.
+100 employés d’ici à 5 ans
Numéro trois européen dans son secteur d’activité, la multinationale Tricel dispose d’une expérience significative avec plus de 35 000 micro-stations et filtres installés dans le monde. Le groupe distribue ses produits dans plus de 50 pays et compte plus de 520 employés et 12 implantations. Forte de son essor, la société projette de recruter 100 employés supplémentaires en France d’ici à 5 ans et d’augmenter son chiffre d’affaires de 50%.
De gauche à droite: Thierry Lagneau, édile de Sorgues, Mike Stack, fondateur de Tricel et Léo Varadkar, vice-Premier ministre irlandais. Crédit photo : Linda Mansouri
‘Sauve qui poule’ ! Des élevages avicoles de Vaucluse menacés
C’est à la caserne des sapeurs-pompiers de Bédoin qu’Élodie Trolet a reçu la médaille de la ville par Alain Constant, maire de Bédoin, le 13 février dernier.
Entourée de l’équipe de soldats du feu qu’elle a rejoint volontairement en 2019, Élodie s’est distinguée en remportant le cross féminin de Vaucluse des sapeurs-pompiers courant novembre 2021. Depuis, et grâce à ses coachs Jean-Jacques Paoli et Stéphane Rabaglia, chef de centre, Élodie franchit avec succès les étapes successives pour le concours professionnel de cette unité de métier exceptionnelle. À ce titre, Alain Constant, accompagné de certains conseillers municipaux, a tenu à rappeler le don de soi des sapeurs-pompiers et exprimer, au nom des administrés et de son conseil municipal, toute son admiration, son soutien et sa gratitude à leur égard. L’édile a tenu à souligner l’engagement de l’équipe composée de quatre filles.