Le sénateur Lucien Stanzione vent debout contre les suppressions des guichets de gares SNCF
Dans un courrier adressé à Jean-Baptiste Djebbari, Ministre délégué chargé des Transports, et à Renaud Muselier, Président de la Région PACA, Lucien Stanzione, sénateur du Vaucluse prend faits et causes de plusieurs organisations des personnels de la SNCF très inquiets de la publication du nouveau schéma de distribution présenté par la direction TER PACA de la SNCF qui aggravera les suppressions de service, tout particulièrement dans plusieurs gares du Vaucluse.
Ainsi, les guichets des gares de Bollène, Sorgues, et Carpentras seraient supprimés et le service public ferroviaire dans le Nord du département perdrait tous ses emplois d’accueil, d’information, et de vente avec seulement deux seuls guichets conservés en gares d’Avignon et d’Orange.
«Si ce projet était mis en œuvre, il s’agirait d’un nouveau pas vers la déshumanisation des services publics, outre des conséquences négatives en termes d’emplois, certifie le sénateur Stanzione qui demande au Ministre délégué chargé des Transports et au Président de la Région d’user de leur influence pour que la direction de la SNCF revienne sur ce néfaste projet. MH
Le sénateur Lucien Stanzione vent debout contre les suppressions des guichets de gares SNCF
Au 3 janvier 2022, le taux d’incidence a atteint en Vaucluse un chiffre jamais atteint jusqu’à présent : 1 194,5 pour 100 000 habitants. En moyenne, au cours de la semaine 52, 1 235 personnes ont été testées positives chaque jour et 288 patients restent hospitalisés dans le département.
« L’arrivée du variant Omicron qui représente désormais une part prépondérante des cas positifs et son niveau élevé de contagiosité rendent impérative une accélération de la couverture vaccinale de la population », alerte la préfecture de Vaucluse. La campagne de rappel a été élargie aux personnes adultes de plus de 18 ans depuis le 27 novembre dernier et, depuis le 29 décembre, le délai de la dose de rappel a été réduit à 3 mois après la dernière injection ou infection.
Au 29 décembre 2021, les données transmises par Santé publique France concernant le département de Vaucluse, affichent :
413 358 personnes – soit 85,6 % de la population éligible – ayant reçu au moins une dose de vaccin (91,6 % au niveau national) ;
404 468 personnes – soit 83,8% de la population éligible (12 ans et plus) – disposant d’un schéma vaccinal complet (89,6% au niveau national);
178 843 personnes de plus de 18 ans ayant reçu une dose de rappel soit 37,1 % de la population (41,8 % au niveau national).
Le préfet de Vaucluse ainsi que le directeur départemental de l’Agence régionale de santé appellent une nouvelle fois la population non encore vaccinée à le faire et les personnes éligibles à une dose de rappel à la réaliser. « En diminuant le nombre de cas graves et d’hospitalisations, la vaccination contre le Covid-19 a prouvé son efficacité », complètent les autorités.
Les personnes sont ainsi invitées à prendre rendez-vous via le site sante.fr pour une première, seconde injection ou encore pour une dose de rappel auprès des professionnels du réseau de ville ou auprès de ceux exerçant en centre de vaccination. À compter du 3 janvier, le centre de vaccination départemental, situé au sein du Hall J du parc des expositions d’Avignon, ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 20h, proposant chaque jour 1 000 créneaux de rendez-vous, proposera à la population éligible de plus de 12 ans une vaccination au moyen des deux vaccins à ARN-messager : Pfizer et Moderna.
En complément du centre de vaccination départemental, 19 autres centres de vaccination répartis sur le territoire vont augmenter leur offre de rendez-vous en vaccin Pfizer et Moderna, dès cette semaine. À l’exception des personnes âgées de plus de 65 ans qui peuvent se présenter spontanément, la population est invitée à se connecter sur les plateformes de réservation en ligne maiia.com et/ou doctolib.fr.
Carte des centres de vaccination en Vaucluse
L.M.
Le sénateur Lucien Stanzione vent debout contre les suppressions des guichets de gares SNCF
La cinquième vague Covid-19 touche fortement le département de Vaucluse, avec un taux d’incidence de 820 cas pour 100 000 habitants, chiffre consolidé pour la semaine 51.
À la fin de la semaine dernière, 327 personnes étaient hospitalisées pour Covid-19, dont 23 en service de réanimation et soins intensifs. Par ailleurs, 2 évacuations sanitaires ont été effectuées vers la Normandie pour alléger la très forte tension qui pèse sur le système de soins, pour lequel le Plan blanc est maintenu en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. De nouvelles évacuations sanitaires sont prévues ces prochains jours. Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, a décidé la mise en œuvre de mesures complémentaires pour lutter contre la propagation de l’épidémie, applicables dès le 30 décembre 2021.
Extension des conditions d’obligation du port du masque
A compter du 30 décembre 2021, afin de limiter les risques de propagation du virus et en concertation avec les communes concernées, le préfet de Vaucluse étend l’obligation du port du masque, pour toute personne de onze ans et plus, dans les centres-villes des 15 communes de plus de 9000 habitants du département. Les périmètres recoupent les centres-villes et les zones de forte affluence. Ils sont consultables sur le site internet de la préfecture et sur les sites des mairies :
Apt
Avignon
Bollène
Carpentras
Cavaillon
Isle-sur-la Sorgue
Le Pontet
Monteux
Orange
Pernes-les-Fontaines
Pertuis
Sorgues
Vaison-la-Romaine
Valréas
Vedène
Le port du masque demeure obligatoire dans le reste du département pour toute personne de onze ans et plus dans les conditions et pour les activités suivantes :
sur les marchés de plein-air alimentaires et non-alimentaires, les brocantes et vide- greniers, foires et fêtes foraines, et les ventes au déballage ;
pour tout rassemblement public générant un rassemblement important de population, dont les manifestations sur la voie publique, tel que les festivals, les concerts en plein-air et les événements sportifs de plein-air ;
aux abords des crèches, des établissements scolaires, écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, dans un rayon de 50 mètres aux alentours, aux heures de fréquentation liées à l’entrée et à la sortie des élèves et des étudiants ;
dans les transports publics et dans les espaces d’attente des transports en commun terrestres et aériens (abris bus, aérogares, quais des gares, quais des voies de tramways) ;
aux abords des centres commerciaux dans un rayon de 50 mètres ;
aux abords des lieux de culte dans un rayon de 50 mètres aux heures d’entrée et de sortie des offices ;
au sein des espaces et des files d’attente à l’extérieur des établissements recevant du public (ERP).
Interdiction de la consommation d’alcool sur la voie publique
Considérant le caractère désinhibant de la consommation d’alcool, et notamment s’agissant du respect des gestes barrières nécessaires pour limiter la propagation virale, la consommation d’alcool sur la voie publique est interdite dans l’ensemble des communes du département jusqu’au 19 janvier inclus. Cette interdiction ne s’applique pas dès lors que la zone concernée est barriérée et soumise au pass sanitaire.
Mesures spécifiques pour les festivités du nouvel an .
Considérant les risques accrus de propagation de l’épidémie liés aux festivités du 31 décembre 2021, le préfet de Vaucluse a décidé les mesures ponctuelles suivantes :
la fermeture anticipée des bars, restaurants et débits de boissons à 01h30 dans la nuit du 31 décembre 2021 au 1er janvier 2022, dans l’ensemble du département de Vaucluse ;
l’interdiction des soirées dansantes et activités de danse organisées en intérieur comme en extérieur, à compter du 31 décembre 2021 et jusqu’au 1er janvier 2022 dans les établissements recevant du public tels que les salles d’audition, conférence multimédia, salles de spectacle ou de cabaret, salles de projection, salles polyvalentes, restaurants et débits de boissons, hôtels, pension de famille, résidences de tourisme et gîtes, établissement sportifs clos et couverts, établissements d’enseignement et de formation, établissements de plein air, chapiteaux, tentes;
l’interdiction des rassemblements importants de personnes et des soirées dansantes organisés dans l’espace public, à compter du 31 décembre 2021 et jusqu’au 1er janvier 2022 inclus.
Entre le jeudi 30 décembre 2021 à 08h00 au dimanche 2 janvier 2022 à 08h00 dans le département :
la vente de carburant au détail dans tout récipient transportable est interdite sur le territoire de l’ensemble des communes du département de Vaucluse. Les gérants des stations service, notamment celles disposant d’appareils ou de pompes automatisées de distribution d’essence, devront s’assurer du respect de cette prescription ;
le transport de carburant dans tout récipient, tel que bidon ou jerrican, est interdit ;
la vente, le transport de pétards et pièces d’artifice et leur usage dans les lieux publics sont interdits ;
la vente et le transport d’acide ainsi que des alcools et de tous produits inflammables ou chimiques sont interdits ;
les teknivals et rassemblements de musique électronique (free parties, rave parties) sont interdits sur le territoire Vauclusien du 30 décembre 2021 au 3 janvier 2022.
L.M.
Le sénateur Lucien Stanzione vent debout contre les suppressions des guichets de gares SNCF
Le Vaucluse affiche des taux d’incidence inédits dans le département. Après un taux de 842/100.000 habitants en semaine 49, celui-ci passe à 889 en semaine 50, nettement supérieur à la moyenne nationale de 536. Un chiffre également supérieur au ‘pic’ constaté dans le département en novembre 2020 (un peu plus de 700). 55 nouveaux cas ont été déclarés en 7 jours pour 100.000 habitants.
Le préfet de Vaucluse invite à annuler la tenue d’événements qui sont risqués d’un point de vue sanitaire à l’intérieur (salle des fêtes, salles communales …), comme à l’extérieur (concerts, feux d’artifice avec du public, parades de Noël, déambulations …) et à reporter ou annuler les cérémonies de vœux (moment de grands rassemblements et de convivialité).
Côté territoires, les communautés de communes d’Aygues-Ouvèze en Provence (1326) et Rhône-lez-Provence (1248) affichent les taux d’incidence les plus forts en Vaucluse (voir carte ci-dessous). Les communautés de communes Pays d’Apt Luberon (599) et Ventoux Sud (692) affichent les taux d’incidence les plus bas.
Crédit: Préfecture de Vaucluse
1 228 décès
Au 21 décembre, 340 personnes étaient hospitalisées dont 23 en réanimation et soins intensifs (moyenne d’âge 65 ans, 2 patients vaccinés dont 1 avec dose de rappel) ; 231 en hospitalisation conventionnelle (+81 personnes en 7 jours) ; 86 en soins de suite et réadaptation (+19 personnes en 7 jours). 1 228 décès en tout ont été constatés depuis le début de l’épidémie. Parmi ces décès, 1 041 ont été constatés à l’hôpital, dont 15 durant la semaine 50 ; 187 en EHPAD. Au 20 décembre, la préfecture faisait état de 138% des lits de réanimation occupés par des patients atteints du Covid-19.
148 237 personnes ont reçu leur dose de rappel
En Vaucluse, 402 230 personnes de plus de 12 ans ont reçu deux doses, soit 83.3 % de la population éligible, pour une moyenne nationale de 89.2 %. 148 237 personnes de plus de 18 ans ont reçu leur dose de rappel, soit 30.7 % de la population éligible pour une moyenne nationale de 33.2 %. Par ailleur, la préfecture et l’ARS, avec le concours des associations de sécurité civile (Croix-blanche et Croix-rouge) et le soutien de la direction du centre commercial Buld’air, mettent en place un centre de dépistage COVID-19 éphémère au sein du centre commercial Buld’Air.
Crédit: préfecture de Vaucluse
Extension des conditions d’obligation du port du masque
Du fait du risque épidémique accru par les fêtes de fin d’année, repas de Noël et réunions du réveillon du Nouvel An, le port du masque est obligatoire pour toute personne de onze ans et plus dans les conditions et pour les activités suivantes :
sur les marchés de plein-air alimentaires et non-alimentaires, les brocantes et vide- greniers, foires et fêtes foraines, et les ventes au déballage ;
pour tout rassemblement public générant un rassemblement important de population, dont les manifestations sur la voie publique etre, tel que les festivals, les concerts en plein-air et les événements sportifs de plein-air ;
aux abords des crèches, des établissements scolaires, écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, dans un rayon de 50 mètres aux alentours, aux heures de fréquentation liées à l’entrée et à la sortie des élèves et des étudiants ;
dans les transports publics et dans les espaces d’attente des transports en commun terrestres et aériens (abris bus, aérogares, quais des gares, quais des voies de tramways) ;
aux abords des centres commerciaux dans un rayon de 50 mètres ;
aux abords des lieux de culte dans un rayon de 50 mètres aux heures d’entrée et de sortie des offices ;
au sein des espaces et des files d’attente à l’extérieur des établissements recevant du public (ERP).
Port du masque
Le port du masque est également obligatoire, pour toutes personne de onze ans et plus, dans les rues, les zones piétonnisées et les espaces publics, dès lors que la distanciation physique d’au moins deux mètres entre deux personnes ne peut être respectée.
En revanche, l’obligation du port du masque ne s’applique pas :
dans les parcs et jardins, sur les plages et aux abords des plans d’eau ;
pour les personnes en situation de handicap munies d’un certificat médical justifiant de cette dérogation et qui mettent en œuvre les mesures sanitaires de nature à prévenir la propagation du virus ;
pour les personnes pratiquant une activité sportive et les usagers de deux roues.
Interdiction de la consommation d’alcool sur la voie publique
Considérant le caractère désinhibant de la consommation d’alcool, et notamment s’agissant du respect des gestes barrières nécessaires pour limiter la propagation virale, la consommation d’alcool sur la voie publique est interdite dans l’ensemble des communes du département. Cette interdiction ne s’applique pas dès lors que la zone concernée est barriérée et soumise au pass sanitaire.
L.M.
Le sénateur Lucien Stanzione vent debout contre les suppressions des guichets de gares SNCF
Bienvenue au village de Noël ! Ici, les artisans et commerçants ne se comptent même plus et les odeurs nous transportent. Mais dans quelle ville peut bien trôner ce marché de Noël et ses chalets si féeriques ? Si l’on en croit le site de la municipalité, « le plus grand marché de Noël du Vaucluse » se situe à… l’Isle-sur-la-Sorgue ! Evidemment…
Après deux ans d’attente, le ‘Village de Noël’, organisé par Las event, a ouvert au complet et accueille ses convives jusqu’au dimanche 2 janvier 2022, au fil de nombreuses animations et rencontres. Niché au jardin de la Caisse d’épargne, il réunit pléthore d’artisans et métiers de bouche, et surtout des animations à foison. Winnie l’Ourson & tigrou, visite du Père Noël, atelier cartes de vœux, 2 Pat’Patrouille, 10 jeux en bois, Mickey, Minie, Pluto, Tic & Tac, vous ferez des heureux… Côté musique : du jazz, karaoké, Dj Johny, chants de Noël, et plus encore.
Ouverture : de 11h à 19h30 pour les artisans (nocturne tous les vendredis et samedis jusqu’à 20h30) & jusqu’à 23h pour les métiers de bouche . Retrouvez le programme complet : cliquez ici.
L.M.
Le sénateur Lucien Stanzione vent debout contre les suppressions des guichets de gares SNCF
La Chambre des notaires de Vaucluse vient de dévoiler les chiffres de l’immobilier. Le volume de ventes a franchi les 20% et les prix ont augmenté de 7,8%. Le marché, boosté par des taux d’intérêt historiquement bas et le retour de l’inflation n’est freiné que par le manque de biens d’autant plus que ce sont les locaux qui détiennent à 90% le marché.
Le volume des ventes ? Pour une partie il est dopé par la Covid et le besoin d’un espace plus vaste avec extérieur pour vivre en famille et télétravailler et, de l’autre par une méfiance en l’avenir économique avec le retour de l’inflation due à l’augmentation des prix de l’énergie et des produits manufacturés.
La pierre, valeur refuge Et puis, depuis plus d’une décennie, les banques ne proposent pas de produits financiers attractifs et la pierre reste attrayante au regard des taux d’intérêts encore historiquement bas. Cependant, si la situation peut sembler idyllique pour les vendeurs, elle se corse pour les acheteurs car les biens se font rares et, mécaniquement, ce qui est rare devient cher.
Les banques toujours frileuses Le bémol ? Les banques renforcent drastiquement les conditions d’accès au crédit. Quant aux jeunes ? Ils ont tout intérêt à acheter lorsqu’ils le peuvent, les loyers pratiqués étant parfois du même montant qu’un crédit souscrit mais pour cela, il faudra détenir un sésame : un CDI (Contrat à durée indéterminée) et un apport personnel couvrant au moins les frais de notaires.
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Deux ans de plénitude notariale Ainsi, cela fait deux ans que les transactions s’accélèrent, seul le manque de propositions de biens calme le marché car «si l’on met en vente son bien, il faut être sûr de trouver, ensuite, chaussure à son pied, prévient Jean-Baptiste Borel, notaire à Orange et président du GVEN (Groupement vauclusien d’expertise notariale) car le marché est détenu à plus de 90% par des locaux qui rachètent dans le même village ou juste à côté pour une détention du bien en moyenne de 10 ans.»
Ce qu’il faut savoir «Pour l’acheteur comme pour l’investisseur c’est la localisation géographique du bien qui dicte sa loi et délivrera le potentiel prix locatif. L’état de la toiture, les DPE (diagnostics de performance énergétique), la réglementation environnementale RE2020, le raccordement au tout à l’égout, la capacité de financement des travaux sont autant de points à examiner avec attention. D’ailleurs si l’acheteur n’a pas prévu de budget travaux pour la mise aux normes -et entériné l’augmentation des matières premières pour les fournitures de travaux- d’un bien à mettre à la location, il aura de grande chance de voir sa demande de crédit retoquée par le banquier », spécifie Jean-Baptiste Borel.
Les prix au niveau national «C’est la première fois que le nombre de transactions en France dépasse la barre du million avec 1,198 million de ventes, remarque Doris Nunez, président de la Chambre des notaires de Vaucluse à la tête de 165 notaires. 140m2 c’est la surface finançable d’une maison ancienne sur l’ensemble de la France avec une mensualité de 1 300€ par mois pendant 20 ans et sans apport, soit l’achat de 8m2 par an.»
Le pouvoir d’achat immobilier diminue depuis 5 ans «50m2 c’est la surface finançable d’un appartement ancien sur l’ensemble de la France avec une mensualité de 800€ par mois pendant 20 ans et sans apport, soit 4m2 par an. C’est une hausse de 9% par an de l’indice de prix des maisons anciennes en France métropolitaine. C’est aussi un pouvoir d’achat immobilier qui diminue au niveau national depuis 5 ans.»
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En Vaucluse ? «Même si en 2020 on enregistre une hausse de 7,8% des prix, ceux-ci restent raisonnables au regard des prix pratiqués dans les départements voisins notamment des Bouches-du-Rhône, note Jean-Baptiste Borel. Également le volume des ventes augmente, dopé par des taux d’intérêts bas faisant de 2019 une année record avec 14 574 ventes enregistrées, contre 10 552 entre septembre 2019 et fin août 2020.»
Effet Covid «L’effet Covid ? Il a été plus prononcé en Province que dans les grandes villes, avance Jean-Baptiste Borel. Les habitants des grandes villes se cherchant, au printemps 2020, une maison avec jardin dans des petits villages alentours, pourvoyeurs de biens accessibles. C’est le cas des Marseillais et des Lyonnais qui s’aventurent à Orange et à Valréas» Ainsi, en 2020, malgré la Covid, 13 881 ventes ont été enregistrées. Ce qui a séduit les nouveaux acheteurs ? La perspective de maisons plus vastes à des prix abordables où l’on peut télétravailler. Ainsi, 7 898 ventes ont été enregistrées au premier semestre 2021. La Chambre des notaires de Vaucluse observe même une augmentation des volumes de ventes de 20% entre le 1er semestre 2020 et 2021.»
Comment ça se passe ? «L’immobilier a connu un regain d’intérêt ces dernières années, peut-être également au travers des émissions de décoration, d’achat et de vente. La pierre reste une valeur refuge, confirme Doris Nunez. Les gens ont redouté à un moment de laisser leur argent en banque et ont purgé leurs assurances vies et des placements peu rentables au profit de l’achat immobilier. » « Le marché sur Pernes-les-Fontaines reste très actif ainsi que le couloir rhodanien, tandis que les retraités lorgnent vers le Luberon», commente Jean-Baptiste Borel.
Qui vend, qui achète et quoi ? Les atouts du marché vauclusien ? «Des prix peu élevés notamment par rapport à Aix-en-Provence ou ils doublent et parfois même triplent, détaille Jean-Baptiste Borel. Les Anglo-saxons reviennent. Des parisiens sont arrivés, s’implantant définitivement et sans avoir besoin de souscrire un crédit, emportant ainsi la décision du vendeur. Cela créé une hausse des prix. Cependant le Vaucluse reste accessible à toutes les bourses,» tempère le notaire.
De gauche à droite Jean-Baptiste Borel, Doris Nunez et Nicola Sismondini
Des familles à géométrie variable «Le nombre des membres d’une famille augmente puis les enfants devenus grands partent, le bien est alors mis en vente pour mieux coller au besoin de ses habitants. Les personnes vieillissantes changent de demeure pour préférer un plain-pied et n’hésitent pas, dorénavant, à faire construire. Ainsi les retraités sont très actifs sur le marché vauclusien. Également la Covid a précipité les successions, tous ces changements ont aussi nourri, en partie, les transactions,» précise Doris Nunez. «Les propriétaires de grand terrain sur lequel était implanté leur maison ont décidé d’allotir, reprend Nicola Sismondini, ce qui fait que le prix du terrain à bâtir reste stable mais que le nombre de m2 se réduit.» Enfin les prix de l’immobilier ne devraient pas s’envoler, le département restant une terre certes belle mais rurale à l’économie modeste tournée vers l’agriculture et le tourisme ce qui n’offre pas, intrinsèquement, de postes évolutifs et ambitieux à la jeunesse comme aux jeunes cadres originaires du territoire ou venant de l’extérieur.
Dans le détail
Les appartements anciens «Le prix médian des appartements, a augmenté de 6,5% au 31 août 2021 pour s’établir à 1 940 €/m² en Vaucluse, précise Nicola Sismondini, membre du GVEN et notaire à Vedène. Il était de 1 850 €/m² au 31 décembre 2019. C’est encore plus important pour les villes les plus peuplées ou proches d’agglomérations, avec une hausse de 10% pour Avignon pour un prix médian au m² de 2 730 € intramuros et 1 660 € extramuros.»
Les maisons anciennes «C’est également vrai pour les maisons anciennes avec une hausse de 4,8% du prix médian qui s’établit désormais à 240 000 € pour 105 m² de surface habitable et 600m² de terrain, contre 225 000 € pour la même surface au 31 décembre 2019. Il semble d’ailleurs que cette hausse ait profité particulièrement aux secteurs où les prix étaient les moins élevés, comme par exemple la Vallée du Rhône, idéalement desservie par l’autoroute et le TGV.»
Terrains à bâtir «Pour le marché des terrains à bâtir la hausse est seulement de 1,1%, s’établissant à 100 100€ pour 500 m² au 31 août 2021 contre 94 800€ pour 550 m², soit 200€/m² contre 170 €/m² auparavant, la hausse des prix étant contrecarrée par la réduction des surfaces vendues. 127 000€, c’est le prix médian d’un terrain à bâtir dans le Pays de Sorgues-Cavaillon ; c’est 91 300€ à Carpentras-Pernes ; 85 700€ en Vallée du Rhône et 80 000€ en Haut-Vaucluse.»
Les appartements neufs «Seuls les appartements neufs ont souffert de la situation de crise sanitaire avec une baisse de -4,1 % avec un prix médian de 3 330 €/m² contre 3 390 €/m² avant la crise, mais cela peut s’expliquer aussi par la vente de surfaces légèrement différentes.»
Pénurie de personnels «Comme dans toutes les professions nous manquons de personnel qualifié ou formé,» a conclu Doris Nunez, président de la Chambre des notaires de Vaucluse et notaire à l’Isle-sur-la-Sorgue.
Le sénateur Lucien Stanzione vent debout contre les suppressions des guichets de gares SNCF
En 2017, le député LREM Adrien Morenas succède à Brune Poirson pour porter les intérêts des Vauclusiens de la 3e circonscription. Après une myriade de lois votées au Parlement et une tempête sanitaire qui bouscule la société, point d’étape non exhaustif de la législature.
Le député nous faisait part de sa volonté de poursuivre le travail législatif en 2022, dans ce « temple » que représente l’Assemblée nationale. « Nous avons voté des textes décisifs pour l’avenir de notre pays mais aussi pour notre département que ce soit sur le plan économique, écologique, de l’enseignement, du soutien aux entreprises », liste le parlementaire. Passionné de pêche, profondément animé par la ruralité qui forme le cœur battant de notre territoire, Adrien Morenas fait de la transition écologique et énergétique son cheval de bataille.
Vice-président de la commission ‘Développement durable et aménagement du territoire’, il s’emploie à accompagner les projets qui ont du sens. En témoigne la solution de barquette plastique recyclée fabriquée en France, de l’association des producteurs de raisin AOP ‘Muscat du Ventoux‘. Il soutient la recherche agronomique et se saisit avec ses confrères du dossier de l’Institut de l’abeille (ITSAP) à Avignon. L’unique établissement national de recherche dédié à la filière apicole, bénéficie alors d’aides d’urgence et de crédits conséquents du ministère pour sa restructuration.
La commission le désigne rapporteur pour avis sur la première partie du Projet de loi de Finances 2020 sur le titre ‘Paysages, eau et biodiversité’. Une nomination qui s’inscrit dans la continuité de ses actions politiques : présentation du rapport de la ‘Mission d’information sur la ressource en eau’, participation aux ‘Comités de pilotage des assises de l’eau’, présidence du groupe d’études ‘Pêche de loisir et préservation du milieu aquatique’.
« La France est le premier pays au monde à réaliser une évaluation environnementale de l’ensemble de son budget. Ce ‘budget vert’ a d’ailleurs augmenté de 8,5 milliards d’euros entre 2020 et 2021, signe de l’engagement de la majorité présidentielle en faveur de la transition écologique », expose-t-il.
Des cerises en provenance de Turquie
Celui qui ambitionne une « Silicon valley de l’agroécologie » en Vaucluse s’engage aussitôt pour le soutien de l’agriculture face aux aléas climatiques, notamment les gelées tardives et la sècheresse engendrant des dégâts sur les récoltes. « A chaque fois que cela a été nécessaire, l’État a reconnu l’état de calamité agricole avec l’appui de l’administration et des acteurs locaux. En 2018, les exploitants vauclusiens concernés (cerises, lavandes, fourrages…) ont ainsi perçu 2,52M€ d’aides », souligne le député.
En 2018, il se mobilise contre l’importation de cerises en provenance de Turquie, traitées au diméthoate. « Je refuse de laisser noyer notre marché par des denrées ne respectant pas les standards sanitaires auxquels sont soumis nos producteurs. Je tiens à préserver notre économie agricole tout comme la santé des français », déclare le député qui saisit alors le gouvernement.
La filière de la cerise devient par ailleurs lauréate de l’AMI (Appel à manifestation d’intérêt) ‘structuration des filières agricoles et agroalimentaires’. Une réussite résultant de la collaboration avec Jean-Christophe Neyron, président de l’AOP Cerises de France et René Reynard, en charge du dossier plan de restructuration pour l’AOP.
Rémunération des agriculteurs
Au côté de la majorité, le député défend des objectifs ambitieux : 15% de surfaces agricoles en bio d’ici à 2022 contre 7,5% aujourd’hui et 50% de produits bio ou de qualité dans la restauration collective d’ici 2022. « Début 2020, plus de 23% des surfaces cultivées en Vaucluse l’étaient en agriculture biologique et 1198 agriculteurs étaient déjà engagés dans une démarche certifiée de transition agroécologique », énumère-t-il.
Dans la continuité de la loi EGalim, l’Assemblée nationale adopte en juin 2021 en première lecture, la proposition de loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs. Elle porte des avancées significatives : contrats écrits pluriannuels avec révision automatique des prix, transparence du coût d’achat de la matière première, création du comité de règlement des différends commerciaux, obligation d’indiquer le pays d’origine…
L’hôpital de Carpentras
Outre les enjeux liés à l’agriculture, la santé reste une préoccupation majeure pour l’ostéopathe de profession. « Pour notre ville de Carpentras, c’est près de 5 millions d’euros financés par l’Etat et la Région qui seront mis à disposition pour la rénovation et l’amélioration de la qualité de service de nos urgences », déclare le député dans le sillage de la venue d‘Olivier Véran à Carpentras. Et de mentionner également les revalorisations salariales des soignants et du personnel hospitalier.
Depuis 2017, 16 maisons de santé pluriprofessionnelles supplémentaires ont été ouvertes en Vaucluse. Investi dans les enjeux de service de proximité et de qualité, Adrien Morenas intervient également lors du projet de restructuration des services de la trésorerie de Sorgues. Les missions de celle-ci devaient être initialement repartagées entre Avignon et Monteux. « Grâce à la mobilisation des acteurs locaux à mes côtés, nous avons pu obtenir le maintien de la trésorerie de Sorgues », se réjouit-il.
La Provence numérique
Il apporte son soutien aux projets innovants comme la Provence numérique de Carpentras. Dans la dynamique d’encourager ces tiers-lieux, l’État offre un soutien financier variant entre 75 000 et 150 000€ sur trois ans afin de conforter leur équilibre économique. « Une belle reconnaissance pour ce FabLab qui a 4 ans d’existence. Je me réjouis du lancement de cette coopérative dans laquelle chacun peut avoir un pouvoir et un rôle », juge le député.
Reconnue tant au niveau régional qu’international, la Provence numérique accompagne entreprises, associations, citoyens et collectivités dans leur transition numérique. « Depuis 2017, près de 3 millions d’euros ont ainsi été investis dans notre circonscription dans le cadre de la dotation DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local, ndlr.). 5.652.616€ ont été alloués en Vaucluse dont 883.913€ dans ma circonscription, dans le cadre de la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) », déclarait le député en septembre dernier.
Police de sécurité
Carpentras, Sorgues ou encore Vedène ont pu bénéficier du dispositif ‘Police de sécurité au quotidien’. « Face au besoin grandissant de sécurité, j’ai pu obtenir l’augmentation des effectifs des forces de l’ordre sur notre territoire. Environ 3O postes ont été ouverts sur notre circonscription. Dans le même temps, des plans de prévention à la radicalisation ont été établis dans les villes de Carpentras et Monteux. Je me suis toujours employé à rencontrer l’ensemble des protagonistes en Vaucluse. Grâce à ma collaboration avec l’exécutif, et vu les excellents résultats des services de Carpentras, j’ai pu obtenir la garantie du maintien du Tribunal de Carpentras par le Premier Ministre Edouard Philippe », explique Adrien Morenas.
Rhéso pour les publics fragilisés
Il participe à l’inauguration de l’établissement ‘Le Mosaïque’ de l’association Rhéso, un nouveau lieu de vie au sein de Carpentras. « Un dossier que j’ai souhaité personnellement soutenir et accompagner. Bien plus qu’un simple hébergement, l’association intervient en faveur de l’insertion professionnelle, prodigue des soins, fait de la prévention et lutte contre les violences faites aux femmes », détaille le député. Rhéso accompagne aujourd’hui 400 personnes victimes de violences conjugales, dont 7 hommes. Et d’ajouter : « J’ai souhaité que l’association puisse être accueillie au sein de locaux accessibles, neufs et habilités à recevoir un public fragilisé. »
‘France relance’ en Vaucluse
Son livret édité en septembre proposait quelques chiffres clés de ‘France relance’. Ce sont ainsi 3,53M€ mobilisés en Vaucluse pour 26 projets de rénovation des bâtiments de l’État. 37 projets ont bénéficié de près de 7,2M€ de dotation à l’investissement public local (DSIL exceptionnelle relance 2020) sur 3 thématiques prioritaires : transition écologique (4 531 068€), résilience sanitaire (1 694 002€), préservation du patrimoine public historique et culturel (973 533€).
‘France relance’, ce sont donc 13,8M€ de soutien à l’investissement public local en 2021. Au 1er juillet 2021, 2532 particuliers se sont saisis de MaPrimeRénov’ pour réaliser 24,5M€ de travaux pour réduire l’empreinte carbone de leur logement, dont 7,5 millions d’euros d’aides de l’État. En avril 2021, 362 entreprises vauclusiennes avaient reçu un chèque numérique de 500€ et 179 avaient bénéficié d’un diagnostic numérique et d’un plan d’action individualisé.
A tous ses détracteurs vent debout contre le Projet de loi de finances 2022, il rétorquera : « l’investissement n’est jamais une folie dépensière lorsqu’il permet de sécuriser l’avenir ».
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Pas de panique car l’événement semble peu probable. Cependant, 31 communes du Vaucluse (voir liste ci-dessous) sont directement concernées par le PPI (Plan particulier d’intervention) relatif à la rupture potentielle du barrage de Serre-Ponçon situé dans les Hautes-Alpes. Elaboré en 2019, ce document « permet d’identifier les sites sensibles et les populations fragiles, d’alerter, d’informer et de mettre en place les mesures adéquates de protection de la population ».
235 000 Vauclusiens potentiellement concernés Dans ce cadre, le préfet de Vaucluse a souhaité compléter ce plan par un document précisant les modalités d’évacuation de l’ensemble de la population concernée. En effet, environ 235 000 Vauclusiens seraient impactés par le risque de rupture du barrage, plus grande retenue d’eau artificielle de France métropolitaine créée en 1959, et l’onde de submersion qui en découlerait. L’État doit donc être prêt à organiser la mise en œuvre une évacuation anticipée car la durée de l’événement et sa décrue, son ampleur (le barrage de Serre-Ponçon contient 1,27 milliard de m³), l’impact sur les réseaux de communication ne permettraient pas de maintenir la population sur place.
Lancement d’une consultation publique Pour cela, et conformément au Code de la sécurité intérieure (articles R. 741-26), la préfecture de Vaucluse va lancer un Avis de consultation publique en vue de recueillir les observations de la population sur le nouveau projet de PPI du barrage de Serre-Ponçon. A cet effet, un registre sera ouvert à cet effet sur les sites et mairies concernés du 27 décembre 2021 au 26 janvier 2022 inclus (horaires de consultation : horaires habituels d’ouverture au public des services concernés).
Lieux de consultation : •Sous-préfecture de l’arrondissement d’Apt •Sous-préfecture de l’arrondissement de Carpentras •Préfecture de Vaucluse (Avignon) – PDPC (Pôle défense et de protection civiles) •Althen-des-Paluds •Avignon •Beaumont-de-Pertuis •Bédarrides •Cadenet •Caumont-sur-Durance •Cavaillon •Châteauneuf-de-Gadagne •Châteauneuf-du-Pape •Cheval-Blanc •Entraigues-sur-la-Sorgue •Jonquerettes •L’Isle-sur-la-Sorgue •Lauris •Le Pontet •Le Thor •Mérindol •Mirabeau •Monteux •Morières-lès-Avignon •Pernes-les-Fontaines •Pertuis •Puget-sur-Durance •Puyvert •Saint-Saturnin-lès-Avignon •Sarrians •Sorgues •Taillades •Vedène •Velleron •Villelaure
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Tout le monde est d’accord là-dessus : télévision, tablette, ordinateur ont envahi notre société augmentant considérablement le temps d’exposition des plus jeunes aux écrans. Ce mal du siècle est devenu un enjeu majeur de santé public parce que cette surexposition modifie en profondeur leur comportement.
«Manque de sommeil, risque d’obésité, difficultés de langage, fatigue visuelle, problème de régulation des émotions… Pour Carole Janvier, députée du Loiret, à l’initiative de ce projet de loi, «Les Pouvoirs publics doivent informer tous les français des dangers de la surexposition des enfants aux écrans. La meilleure réponse ? L’éducation et la prévention.»
Les premières mesures ? « Cela pourrait être insérer des recommandations à destination des parents dans les carnets de grossesse et de santé, ainsi que des messages de prévention sur les emballages des tablettes, ordinateurs et téléphones. » Pour co-créer cette loi, Souad Zitouni députée de Vaucluse a rejoint Caroline Janvier députée du Loiret et, ensemble, proposent à tous de voter en avançant ses arguments via la plateforme de démocratie participative purpoz.com. A ce jour 293 arguments ont été déposés.
Dans le détail et jusqu’à fin Janvier Ainsi, jusqu’à la fin janvier, les internautes sont invités à voter ‘pour’ ou ‘contre’ à la question ‘Faut-il protéger les jeunes enfants d’une surexposition aux écrans ?’ et à déposer leurs propres arguments sur ce thème. Des auditions publiques et interactives seront organisées en direct sur la plateforme de streaming Twitch. Enfin,une synthèse publique des contributions sera réalisée avant le dépôt final, début février 2022.
Mesurer l’ampleur des dégâts «Les écrans sont omniprésents dans notre société, s’alarme Souad Zitouni. Un tiers des enfants de moins de 3 ans prend son repas devant un écran. Entre 3 et 10 ans, près d’un enfant sur quatre passe plus de 3h par jour devant un écran ! L’exposition excessive aux écrans provoque des troubles de l’attention, du langage, des problèmes d’agressivité, de sommeil et d’échec scolaire. En janvier 2020, une étude publiée par Santé Publique France a montré que les enfants avaient 6 fois plus de risques de développer des troubles primaires du langage s’ils sont exposés à la télévision, à une tablette ou à un ordinateur le matin avant l’école et s’ils ne discutent rarement ou jamais des contenus visionnés.»
Soaud Zitouni, députée de Vaucluse a signé dans Le monde du 14 décembre 2021 une tribune de mobilisation sur la surexposition des enfants aux écrans