10 mai 2025 |

Ecrit par le 10 mai 2025

UP-Medef 84 : entreprises, inscrivez-vous à la 3e édition des trophées

L’UP-Medef 84 organise la 3e édition des Trophées de l’UP-Medef 84, mettant à l’honneur les entreprises Vauclusiennes innovantes. Elles pourront concourir dans une des six catégories proposées : ‘Très petite et moyenne entreprise’ pour une entreprise remarquable pour son activité et son rayonnement territorial ; ‘Mise en valeur du territoire’ pour une entreprise qui, par son implantation et/ou ses actions contribue au développement et au dynamisme du territoire ; ‘Entreprise agile’ pour une entreprise qui a su s’adapter rapidement face à des changements inattendus; ‘Chef d’entreprise’  pour une entreprise dont le dirigeant a su mettre l’humain au cœur de son développement ; ‘Communication innovante’ pour une entreprise ayant su faire preuve de talent et d’audace dans sa communication et ‘Association de l’économie sociale et solidaire’ pour une association de proximité qui agit au service des autres.

Les entreprises souhaitant participer à la 3e édition des trophées de l’UP-Medef 84 peuvent candidater à partir de la fiche contact ici jusqu’au 8 novembre inclus sur ce mail : contact@upmedef84.fr

UP-Medef 84. Agroparc. 60, chemin de Fontanille. BP 91 246. 84911 Avignon cedex 9. 04 90 88 08 41


UP-Medef 84 : entreprises, inscrivez-vous à la 3e édition des trophées

Après avoir accordé une première aide exceptionnelle d’un montant de 5 000 € aux communes du Gard frappées par les inondations de la fin du mois de septembre, l’Association des maires de Vaucluse (AMV) a, malheureusement, tenu à témoigner à nouveau sa solidarité aux habitants d’autres communes durement frappées par d’autres aléas climatiques.

Ainsi, l’AMV, co-présidée par Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues, et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, apporte maintenant son soutien aux communes des Alpes-Maritimes inondées après le passage de la tempête Alex dans la soirée du 2 octobre

« L’AMV, sensible aux dégâts qui touchent les personnes et les biens, explique les responsables de l’association d’élus,  a décidé d’allouer une première aide exceptionnelle d’un montant de 5 000 € à destination des communes les plus durement touchées. »


UP-Medef 84 : entreprises, inscrivez-vous à la 3e édition des trophées

Le Réseau Entreprendre Rhône Durance vient de tenir son assemblée générale. Mission ? Accompagner les créateurs et repreneurs d’entreprises afin d’accroître l’économie sur le territoire et de créer des emplois. En 2019, les chefs d’entreprise ‘lauréats’ –sélectionnés par l’association– accueillaient 1 315 personnes dont 142 emplois nouvellement créés cette même année. En 2020, le réseau vise l’accueil de 14 nouvelles entreprises lauréates pour 85 nouveaux emplois par an et l’octroi de 490 000€ de prêt d’honneur.

■ Dans le détail

« Le Réseau Entreprendre est un réseau de dirigeants d’entreprises expérimentés qui offre aux créateurs, aux repreneurs et aux développeurs d’entreprises un prêt d’honneur et un accompagnement gratuit, pendant une période de 2 à 3 ans », explique Marie-Laure Baron, la présidente du Réseau. « Il s’agit de faire émerger les PME et ETI (petites et moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire) créatrices d’emplois dans nos territoires. » Résultat ? « Ce type d’accompagnement augmente fortement les chances de réussite des jeunes entreprises et favorise leur croissance : 92% des entre- prises accompagnées sont toujours en activité après 3 ans. » Objectif ? Créer au moins 5 emplois à 3 ans. Au niveau national, 52% des lauréats des promotions 2014-2018 étaient salariés avant de construire leur projet. 30% des entreprises lauréates, sur cette même période, ont développé leur activité à l’inter- national. 81% des lauréats sont des hommes et 19% des femmes.

■ 3 parcours d’accompagnement

Le Réseau Entreprendre s’adresse aux créateurs, repreneurs, start-upers et porteurs de projets innovants ainsi qu’aux entrepreneurs sociaux… Les programmes d’accompagnement tablent sur la finalisation du projet, son démarrage, son développement et sa croissance. C’est ainsi que le programme ‘Start’ permet de renforcer son projet en l’étudiant plusieurs mois avant de lancer la phase de création d’une entreprise. Le programme ‘Booster’ s’articule autour d’un passage de cap pour entamer le développement significatif de l’entreprise sur une durée de 2 à 3 ans tandis que le programme ‘Ambition’ a pour objectif la croissance. Il est, là, question de changer d’échelle et de doubler l’activité sur une phase qui peut s’étendre, là encore, sur 2 à 3 ans.

■ En chiffre

Près de 135 porteurs de projets ont approché le Réseau Entreprendre Rhône-Durance durant l’année écoulée. 28 candidats ont été reçus, 16 projets ont été étudiés, 15 ont été présentés en comité et 14 acceptés, dont 8 concernaient des créations d’entreprises et 4 des reprises. Le montant total de prêt d’honneur octroyé a été de 530 000€ et le montant moyen versé de 37 857€. Le Réseau Entreprendre aura accompagné 103 entreprises depuis sa création en 2003 dont 82% étaient pérennes à 3 ans et 65% à 5 ans.

« Ensemble, faisons réussir les entrepreneurs ambitieux. »

■ Se retrouver

L’association organise des rencontres thématiques mensuelles dédiées au retour d’expérience et à l’intervention d’experts qui sont, notamment, intervenus sur ‘La gestion du temps’ ; ‘L’analyse des tableaux de bord’ ; ‘Les financements, la levée de fonds, la trésorerie’ ; ‘Le management humain et innovant’ ; ‘La démarche appréciative et la révolution positive’ ; ‘Bien-être et coaching’. D’autres rendez-vous étaient dédiés à la visite d’entreprises comme ‘MG imprimerie’ ; ‘La Carrière Delorme travaux publics’ ; ‘Le groupe Moscatelli’ ; ‘L’entreprise A&O’…

■ Le guide du recruteur

L’association a conçu et édité pour la 2e édition le Guide du recruteur 2019-2020, qui recense 109 organismes de formation situés en Vaucluse, dans le Nord des Bouches- du-Rhône, dans l’Est Gardois indiquant précisément les noms et coordonnées du responsable du recrutement afin de permettre aux entreprises de trouver, très rapidement, un collaborateur ou un stagiaire dans son secteur. L’annuaire regroupe 876 formations diplômantes, 14 secteurs d’activité et 6 niveaux d’études du CAP au doctorat. Le guide du recruteur est téléchargeable ICI

■ Fonctionnement

Marie-Laure Baron préside Réseau Entreprendre Rhône Durance. L’association est dirigée par Brigitte Borel avec, à ses côtés, Carole Leleu, chargée de mission. La structure est financée, à hauteur de 15% par des subventions diverses et à 85% par les cotisations annuelles des membres chefs d’entreprise à hauteur de 1 695€ –dont 60% éligibles à réduction d’impôt– assortis d’heures de bénévolat dédiées à l’accompagnement des chefs d’entreprise. Le fonds de prêt est financé par un Collège des financeurs régional constitué pour les 5 associations Réseau Entreprendre de la Région Sud. Ce Collège est composé de BPI, SMC, Crédit Agricole, Caisse d’Epargne et Banque Populaire.

■ Le Conseil d’administration

Le Conseil d’administration est présidé par Marie-Laure Baron accompagnée par Jérôme Antonin, Hélène Bout, Eric Bruxelle, Laurence Castelain, Lionel Dosne, Pascal Germain, Stéphane Granier, Daniel Labails, François Llado, Jean-Marc Mielle, Jean-Gabriel Olivier, Pierre Pernias, Joseph Roussel, Olivier Rousset, Emmanuel Sertain, Jean-Charles Teyssier et Arnaud Tribhou.

■ Les partenaires

Les partenaires du Réseau Entre- prendre sont La Banque populaire Méditerranée, la Caisse d’Epargne Cepac (Provence-Alpes-Corse et Côte d’Azur), Le Crédit Agriocole Côte d’Azur et Alpes-Provence, la Société marseillaise de crédit, BPI France. Les partenaires régionaux sont La Région Sud, Deloitte, Lafarge, EDF, Une rivière un terri- toire, CIC, BNP Parisbas.


UP-Medef 84 : entreprises, inscrivez-vous à la 3e édition des trophées

Alors que les grands électeurs vauclusiens viennent de désigner les 3 sénateurs de Vaucluse, retour sur cette élection où les partis traditionnels restent les grands vainqueurs.

Sur les 1251 suffrages exprimés, 411 sont allés à Jean-Baptiste Blanc (LR), 356 à Alain Milon (LR réélu) et 284 à Lucien Stanzione (PS-Union de la gauche et des écologistes). Les deux autres candidates, Bénédicte Auzanot (Rassemblement national) et Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud) n’ont recueilli respectivement que 157 et 43 voix.

Grand gagnant de ces sénatoriales, donc, l’avocat Jean-Baptiste Blanc, 48 ans, adjoint au maire de Cavaillon, secrétaire LR du département et 1er vice-président du Conseil Départemental en charge des finances. Sa priorité au Palais du Luxembourg : « Aider les communes et les élus de Vaucluse, être présent sur le territoire ».

Autre élu : Lucien Stanzione, 1er secrétaire du Parti Socialiste 84, ancien maire d’Althen-les-Paluds qui a réussi à réunir toutes les forces de gauche (PC, PRG) et les écologistes. Il veut « Faire un mandat concret, proche du terrain, des préoccupations des gens et organiser une à deux fois par an un séminaire local pour que remontent les doléances de la base ».

De retour au Sénat pour 6 ans, Alain Milon, maire RPR de Sorgues de 1989 à 2010, conseiller général de 1985 à 2005 et sénateur LR depuis 2004, où il a présidé pendant deux mandats la Commission des affaires sociales. Ses priorités : « La santé, la dépendance et le financement du grand âge ainsi que les retraites ». Il salue au passage le renforcement de la présence d’élus LR au Sénat et la percée des écologistes et souligne que « La Haute assemblée est celle qui a la meilleure représentation nationale des différentes sensibilités. »

«L’ancien monde a encore de beaux restes.»

En revanche, ‘En Marche’ reste en rade…Le parti présidentiel avait choisi comme candidate Laurence Chabaud, maire de Saumane et directrice du Service environnement dans la Communauté d’agglomération Luberon – monts de Vaucluse, une fonction jugée incompatible par le Tribunal Administratif de Nîmes qui a invalidé sa candidature. Elle a donc jeté l’éponge avec Claude Haut, 2e sur sa liste, ancien maire socialiste de Vaison-la-Romaine depuis les inondations de 1992, président du Conseil Général (2001-2015), sénateur depuis 1995, qui avait pris le train ‘En Marche’ en 2017 dans la foulée de l’élection d’Emmanuel Macron.

Gauche et droite, piliers de ‘l’ancien monde’, restent donc prééminentes dans le Vaucluse qui envoie au Sénat deux Républicains et un Socialiste. Emmanuel Macron qui n’était arrivé que 3e au 1er tour de la dernière présidentielle (20,75% des voix) derrière Jean-Luc Mélenchon (28,35%) et Marine Le Pen (21,15%) ne s’est toujours constitué un socle solide dans le département où pour les dernières municipales de 2020, les élus de la REM ont totalisé 0,93% des inscrits au 1er tour. Et certains observateurs de la vie politique vauclusienne s’interrogent sur l’absence de la REM aux Sénatoriales : « Soit c’est une boulette de débutants… Soit, ils l’ont fait exprès pour ne pas prendre une déculottée. »


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Suite à l’épisode cévenol qui s’est abattu sur le Gard récemment, le conseil d’administration de l’Association des maires de Vaucluse (AMV) a tenu à témoigner sa solidarité aux habitants des communes de ce département voisin. L’association des élus vauclusiens a ainsi décidé d’apporter son soutien à travers une première aide exceptionnelle d’un montant de 5 000 €.

Ce n’est pas la première fois que l’AMV manifeste ainsi sa solidarité. L’an dernier, l’association co-présidée par Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues, et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, avait participé, à hauteur de 10 000 €, à la collecte nationale pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris ou bien encore au soutien à la reconstruction de l’île française de Saint-Martin dans les Caraïbes (pour un montant de 10 000€) après l’ouragan Irma en 2017.


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Entretien avec le Colonel Jean-Christophe Le Neindre, patron des gendarmes de Vaucluse : « Je suis à la tête d’un groupement résolument engagé au service de la population. »

Il est en poste depuis le 1er juillet 2019 dans un département où il commande plus de 700 militaires d’active et près de 400 réservistes. Auparavant, le colonel Jean- Christophe Le Neindre a fait ses études au lycée militaire d’Aix-en-Provence, à l’école de l’Air de Salon-de-Provence puis son parcours l’a amené à devenir chef d’escadron à Sélestat, à diriger l’antenne GIGN de Cayenne, à la Gendarmerie de Colmar ainsi qu’à être chargé de mission auprès de l’Association des maires de France (AMF).

 « Globalement, la population a l’esprit civique. »

Si les chiffres de la délinquance ne sont pas excellents (+6,8% de violences sexuelles, +4,7% de cambriolages, +2,4% d’atteintes volontaires à l’intégrité physique) selon le ministère de l’Intérieur pour 2019 dans le Vaucluse, « avec la crise sanitaire, sociale et économique induite par la Covid-19, nous avons mis en œuvre, avec l’aide du Préfet, une organisation adaptée pour répondre, jour et nuit, aux sollicitations des Vauclusiens », explique Jean- Christophe Le Neindre. « Nous avons vécu un printemps et un été particuliers. Les frontières ont été fermées, le flux de touristes a été différent, chacun voulait son petit coin de verdure, de nature, on a assisté à quelques crispations, quelques tensions, sans plus. On n’est ni à Dijon (rixes avec des Tchétchènes), ni à Bayonne (chauffeur de bus mortellement agressé). La population est compréhensive, globalement, elle porte le masque, respecte les gestes barrières, elle a l’esprit civique. Nous avons mené des contrôles de bon aloi. Même si certains conducteurs se sont défoulés sur les autoroutes en moto ou en berline avec de très grands excès de vitesse, à plus  de 200km/h. Les suspensions de permis de conduire ont grimpé de 12%. Mais, en revanche, avec le confinement, le nombre d’accidents de la route a reculé, avec moins de victimes. »

Le Colonel Le Neindre poursuit : « Avec la crise de la Covid, nous avons mis sur pied un ‘Détachement d’appui territorial’ avec une trentaine de réservistes opérationnels par jour sur le terrain, par exemple au Pontet, à Bollène ou à Gordes pour vérifier le port du masque, le respect des distanciations avec bienveillance et discernement, mais les plus récalcitrants qui n’observaient pas les règles, rares heureusement, ont été verbalisés. » Autre initiative à l’actif des gendarmes, soutenir les maires, notamment les nouveaux élus issus des municipales 2020. « Nous avons reçu un renfort de gendarmes mobiles, soutenus par des réservistes, organisé des patrouilles à cheval dans le Luberon, en canoé sur la Sorgue, en VTT autour d’Orange et Carpentras pour aller au-devant de la  population autochtone et des touristes. »

« Surveillance de l’outil de travail pendant le confinement. »

« Pendant le confinement, nous avons surveillé les entreprises, les commerces fermés et les dépôts de marchandises pour qu’ils ne  subissent pas de cambriolages, les pharmacies pour qu’on ne dérobe ni masques ni  gel hydro-alcoolique, mais aussi les exploitations agricoles pour éviter les vols de tracteurs ou de fuel et ainsi préserver l’outil de travail de chacun. Les personnels soignants, et pas seulement les médecins et infirmières, ont bénéficié de coupe-files avec caducée pour circuler plus facilement au service des malades. »

Contrairement à l’image d’Epinal, les véhicules des patrouilles de gendarmes ne sont pas hors d’âge et délabrés… Le groupement de Vaucluse voit sa flotte régulièrement renouvelée par des véhicules récents et puissants « Nous avons une Mégane RS pour l’escadron autoroutier, mais aussi des motos, des vans dans lesquels les groupes d’intervention peuvent mettre tout leur matériel quand ils partent en mission. »

Le Colonel se félicite de la réaction de ses troupes : « Pendant le confinement, des gendarmes qui étaient en vacances les ont annulées pour reprendre du service, ‘Je veux revenir pour être utile quand mon pays en a besoin’ a expliqué l’un d’eux. Ou encore : ‘J’ai gardé ‘l’esprit Charlie’, quand je me lève le matin, je fais mon métier de gendarme, je me mets naturellement au service de la population’. »

D’ailleurs, la gendarmerie recrute à des degrés divers d’âge et de qualification. Elle a besoin de ‘réservistes opérationnels’, qui ont déjà un métier mais qui peuvent travailler 60 jours par an pour la gendarmerie en étant rémunérés. Pour les jeunes, existe le SNU (Service national universel). Dix-sept vont bientôt être reçus pour suivre un stage d’acculturation aux métiers de la gendarmerie à la Toussaint. En liaison avec Bertrand Gaume, le Préfet de Vaucluse, des ‘Cellules territoriales de prévention et de contact’ avec les maires permettront d’associer des citoyens et des référents par quartier et par commune, pour qu’ils recensent les difficultés qu’ils rencontrent et apportent une solution d’apaisement, de mieux vivre ensemble.

 « De plus en plus d’échange de proximité. »

Grâce à la PSQ (Police de sécurité du quotidien), les forces de l’ordre ont développé leur implication sur le terrain, au contact de la population, en un an +60% d’échanges de proximité sur les marchés et dans les commerces, en discutant avec les gens dans la rue, pour connaître les attentes des territoires, prendre le pouls du Vaucluse. Avec l’organisation Jeux olympiques en France en 2024, la gendarmerie a besoin de beaucoup de monde pour l’accueil du public, des équipes du monde entier, la sécurisation des stades et des hôtels dans lesquels séjourneront les délégations olympiques. Ils toucheront environ 100€ par jour. Et le Colonel Le Neindre le dit haut et fort pour conclure : « Je suis à la tête d’un groupement solide, efficace, motivé, disponible, entraîné, résolument engagé au profit de la population. Et ce qui nous fait tous avancer, dans la gendarmerie, c’est l’envie. »


UP-Medef 84 : entreprises, inscrivez-vous à la 3e édition des trophées

Pas de bouleversement en Vaucluse à l’occasion des élections sénatoriales qui viennent de se tenir aujourd’hui. Les 1 303 grands électeurs du département envoient deux sénateurs LR et un sénateur socialiste siéger pour 6 ans au palais du Luxembourg.

Pas moins de 2h et quart ont été nécessaires pour dépouiller le scrutin à la Préfecture… Vainqueur, Jean-Baptiste Blanc, conseiller départemental en charge des finances qui a été élu (411 voix, soit 32,86 %). Il succède, à 48 ans, à l’inoxydable Alain Dufaut, sénateur depuis 1987 qui ne se représentait pas. Autre entrée au Sénat, celle de Lucien Stanzione (284 voix, 22,7%), longtemps maire d’Althen-les-Paluds, actuellement président de la Fédération Socialiste de Vaucluse. Quant à Alain Milon, il rempile pour 6 ans (356 voix, 28,46 %). L’ancien maire de Sorgues, médecin de formation, est notamment président de la commission spéciale sur le projet de loi relatif à la bioéthique ainsi que de la commission d’enquête pour l’évaluation des politiques publiques face aux grandes pandémies à la lumière de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion.

Aucune femme de Vaucluse n’a été élue à la Haute Assemblée, puisque la Rassemblement national (RN) Bénédicte Auzanot n’a recueilli que 157 suffrages (12,55 %) et Marie-Claude Bompard (Ligue du Sud), 43 (3,44 %).

Voir les résultats du Vaucluse en détails sur le site du ministère de l’intérieur.

 


UP-Medef 84 : entreprises, inscrivez-vous à la 3e édition des trophées

L’Association des maires de Vaucluse (AMV) vient de tenir à Sorgues ses universités des maires et des présidents d’intercommunalité de Vaucluse. En partenariat avec l’association des maires de France (AMF) et mairie 2000, cette formation a permis aux élus vauclusiens de mieux comprendre les enjeux de leur fonction.

Le duo à la présidence de l’AMV, composé de Jean-François Lovisolo, maire de La Tour-d’Aigues, et de Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, a accueilli une centaine d’élus à la salle des fêtes de Sorgues. Ainsi, 50 communes vauclusiennes et deux EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) étaient représentés.

En tout, les élus ont suivi près de 7 heures de formation rythmées par 6 intervenants différents. Entre assureurs, géomètres-experts, et bien d’autres, les représentants des collectivités du département ont pu bénéficier d’un large éventail de connaissances pour mener à bien leur mandat jusqu’en 2026. « La fonction d’élu n’est pas si simple qu’elle n’y parait, au contraire, elle est complexe et transversale », explique Jean-François Lovisolo. De la retraite à l’absentéisme professionnel en passant par les contrats de projet, tous les sujets liés à la fonction d’élu ont été abordés.

« Cette journée d’apprentissage est plus qu’essentielle. »

« Cette formation est plus que nécessaire puisqu’elle nous permet d’accompagner les élus locaux dans la gestion de leur fonction », ajoute le maire de La Tour-d’Aigues. Cet accompagnement constitue l’objectif principal de l’AMV qui propose cette formation jugée indispensable par les différents élus présents. « Cette journée d’apprentissage est plus qu’essentielle, surtout pour les nouveaux élus comme moi », raconte Dominique Vissecq, adjointe au maire de Bédoin, Alain Constant, et chargée du pôle culturel. L’ancienne professeure d’histoire, tout comme les autres élus, espère assister à d’autres formations comme celle-ci au cours de l’année. « Cela nous permettrait d’être réactifs face à toute situation », justifie-t-elle.

La centaine d’élus était assidue. La complexité et la richesse de cet enseignement constituent un frein pour la mémoire des mandatés. Un ‘guide du maire employeur’ de plus de 200 pages récapitulatif de cette journée leur sera donc accessible sur internet d’ici la fin du mois.

« Notre objectif est de proposer 2 ou 3 formations par an. »

L’association des maires de Vaucluse ne compte pas s’arrêter à cette journée éducative. « Notre mission est de plus en plus difficile : contraintes budgétaires, transferts de compétences aux intercommunalités, évolution permanente du contexte législatif réglementaire, multiplication des normes, responsabilité des élus… » avaient déclaré les deux coprésidents suite à leur élection en juillet dernier. Afin de faire face à ces nombreuses problématiques, l’AMV programme plusieurs journées informatives comme ses universités des maires et des présidents d’intercommunalité de Vaucluse. « Toute une série de formations est prévue jusqu’en 2026. Notre objectif est de proposer 2 ou 3 formations par an afin d’affronter le cadre évolutif qui se veut très rapide, surtout au niveau de l’urbanisme », annonce Jean-François Lovisolo.

La priorité de l’AMV reste l’accompagnement des élus durant les 6 années à venir. L’association représente un pont entre ses membres et l’administration. Les représentants des collectivités vauclusiennes peuvent accéder aux différents contacts des membres de l’AMV. Ils peuvent également échanger entre eux sur les difficultés rencontrées au quotidien et les solutions apportées, comme ils l’ont fait jeudi dernier.

Le garde des Sceaux veut protéger les maires

Le Garde des Sceaux vient de publier une circulaire à destination des parquets afin de lutter contre les agressions visant les maires et les élus municipaux. Ce document contient la prise en compte de la qualité des victimes dans les qualifications pénales retenues, le recours à la qualification d’outrage s’agissant des insultes, une réponse pénale qui évite le simple rappel à la loi et, pour les actes les plus graves, l’usage de la comparution immédiate ou l’interdiction de séjour.

« Cela répond aux attentes des élus agressés de voir prises en compte à sa juste mesure les atteintes dont ils font l’objet, se félicite l’AMF (Association des maires de France) qui rappelle aussi que « ces engagements ne pourront être tenus qu’à la condition que les moyens de services de la Justice soient renforcés et que la répartition des effectifs de police et de gendarmerie préserve l’impératif de proximité et de réactivité d’intervention. »

1 milliard d’euros pour l’investissement local

Cet été, le ministère de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales a dévoilé les grandes lignes du DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local). Ce plan de relance et d’accompagnement dans les territoires est doté de 1 milliard d’euros réparti en enveloppes régionales. Destiné aux opérations lancées par les communes, les EPCI et les Pôles d’équilibre territorial et rural (PETR), ces sommes doivent permettre d’aller au bout de certains contrats. Parmi ces contrats sont comptés les conventions ‘Action coeur de ville’, les conventions et protocoles ‘Territoires d’industrie’, les futures conventions ‘Petites villes de demain’, les contrats de ruralité, de ville, et de plan ‘État-région’. Un modèle de contrat sous la forme d’une simple convention sera transmis aux collectivités territoriales par la direction générale des collectivités locales. Ainsi, ces collectivités pourront soutenir des projets sur des thématiques prioritaires comme la transition écologique, la résilience sanitaire et la préservation du patrimoine public historique et culturel. La DSIL sera répartie en adéquation avec les priorités gouvernementale en termes d’aménagement et de cohésion du territoire.

Vanessa Arnal

Journaliste stagiaire de l’Ecole de journalisme de Nice


UP-Medef 84 : entreprises, inscrivez-vous à la 3e édition des trophées

Deux listes ‘Les Républicains’, deux autres d’extrême droite et une de gauche s’affronteront, ce dimanche, pour obtenir l’un des 3 sièges dont le Vaucluse dispose au Sénat. Un scrutin où ‘La République en marche’ sera absente en raison de l’invalidation de sa liste.

« Les élections sénatoriales sont les seules élections où les électeurs mentent plus que les candidats », s’amuse à répéter un sénateur centriste afin d’illustrer les particularités de ce scrutin indirect réservé aux seuls grands électeurs. En Vaucluse, ils seront ainsi 1 303 à désigner, dimanche 27 septembre prochain, les 3 représentants du département qui iront siéger sur les bancs du palais du Luxembourg dans ce cadre cette élection partielle visant à renouveler les mandats de 172 sénateurs sur les 348 siégeant actuellement.

Cinq listes sont sur la ligne de départ :

  • la liste ‘Des vauclusiens pour une France qui gagne’ d’Alain Milon, candidat sortant LR (Les Républicains), accompagné d’Anne-Marie Bardet, Pierre Gonzalvez, Marie-Ange Conté et Patrick Adrien,
  • la liste du Rassemblement national ‘Libertés, localisme, identité : protégeons le Vaucluse !’ de Bénédicte Auzanot avec Philippe de Beauregard, Anne-Sophie Rigault, Joris Hébrard et Marie Thomas de Maleville
  • la liste d’union ‘Pour un Vaucluse solidaire et écologique’ du socialiste Lucien Stanzione avec Sylvie Fare, André Castelli, Alexandrine Meynaud et Pierre Maurel
  • la liste ‘Le Vaucluse au présent’ du LR Jean-Baptiste Blanc avec Dominique Santoni, Alain Dufaut (sénateur LR sortant), Anne-Priscille Bazelaire et Dominique Bodon,
  • la liste ‘Vaucluse Espoir’ de la Ligue du Sud de Marie-Claude Bompard accompagnée de Pierre Marquestaut, Marie Calero, Jacques Bompard et Marie-France Lorho.

La liste LREM invalidée

A noter que pour des raisons liées à des conditions d’éligibilité tirées des articles L.O. 160 et L.O. 132 II du code électoral, une 6e liste, la liste LREM (La République en marche), conduite par Laurence Chabaud n’a pas pu être enregistrée par la préfecture. Cette liste comptait dans ses rangs le sénateur sortant Claude Haut ainsi que Carine Blanc, Jean-Luc Borel et Michèle Malivel.

La raison de cette invalidation : « les directeurs généraux, directeurs généraux adjoints, directeurs, directeurs adjoints et chefs de service du conseil régional, de la collectivité territoriale de Corse, du conseil départemental, des communes de plus de 20 000 habitants, des communautés de communes de plus de 20 000 habitants, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles » ne peuvent exercer le mandat de sénateur. Une situation dans laquelle s’est retrouvée Laurence Chabaud, maire de Saumane-de-Vaucluse, mais surtout directrice de l’environnement au sein de la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV), fonction incompatible avec cette élection comme on peut le lire dans le mémento du ministère de l’Intérieur destiné à l’usage des candidats.

Un mandat de 6 ans

Les 348 sénateurs français sont élus au suffrage universel indirect par environ 162 000 grands électeurs. Dans chaque département, les sénateurs sont élus par un collège électoral de grands électeurs composé d’élus de cette circonscription : députés et sénateurs, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers municipaux, élus à leur poste au suffrage universel. Un sénateur est élu pour un mandat de 6 ans. Selon le nombre de sièges à pourvoir, les sénateurs sont élus au scrutin majoritaire à deux tours (circonscriptions désignant 1 ou 2 sénateurs) ou au scrutin de liste à la représentation proportionnelle (circonscriptions désignant 3 sénateurs ou plus).

https://www.echodumardi.com/tag/vaucluse/page/136/   1/1